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Toulouse Administration Pays France Région Midi-Pyrénées (préfecture) Département Haute-Garonne (préfecture) Arrondissement Toulouse (chef-lieu) Canton Toulouse (chef-lieu de quinze cantons) Code commune 31555 Code postal 31000, 31100, 31200, 31300, 31400, 31500 Maire
Mandat en coursPierre Cohen
2008 - 2014Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Toulouse Site web toulouse.fr Démographie Population 439 553 hab. (2008[1]) Densité 3 716 hab./km² Aire urbaine 1 202 889 hab. (2008) Gentilé Toulousains, Toulousaines Géographie Coordonnées Altitudes mini. 115 m — maxi. 263 m Superficie 118,30 km2 Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est la capitale de l'Occitanie[citation nécessaire].
Avec 439 553 habitants au 1er janvier 2008, elle est la quatrième commune la plus peuplée de France, après Paris, Marseille et Lyon. En 2008, l'agglomération était la sixième de France (derrière Lille et Nice) avec 864 936 habitants[2], tandis que l'aire urbaine en regroupait 1 202 889, ce qui en fait la quatrième aire urbaine de France[3].
Ville à l'architecture caractéristique, Toulouse est surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite.
Le développement de la culture de la « violette de Toulouse » au XIXe siècle lui vaut le surnom de « cité des violettes ».
Elle est aussi surnommée la « cité Mondine » (la Ciutat Mondina en occitan), en référence à la dynastie des comtes de la ville, souvent nommés Raymond[4].
Berceau de la firme Airbus, Toulouse est une technopole européenne qui regroupe de nombreuses industries de pointe en matière d'aéronautique, d'informatique et de spatial, ainsi que de nombreux instituts de recherche.
C'est également une ville étudiante, la quatrième de France en 2007-2008 avec environ 93 000 étudiants[5], dotée d'équipements culturels de prestige comme le centre des congrès Pierre Baudis, la médiathèque José-Cabanis, la Cinémathèque de Toulouse, le Zénith, le musée d'art moderne et contemporain des Abattoirs, la cité de l'Espace ou encore le Théâtre national de Toulouse (TNT) et le musée des Augustins.
La ville rose connaît une très forte croissance démographique, la plus élevée de France[6] et même la plus élevée d'Europe parmi les agglomérations de plus de 850 000 habitants. Elle est considérée comme l'une des grandes villes européennes intermédiaires comme Marseille, Florence, Hambourg ou Zurich[7]. Si la croissance démographique se poursuit au rythme actuel, sa population intra muros sera supérieure à celle de Lyon, devenant ainsi la troisième ville de France, et son agglomération entrera bientôt dans le cercle des agglomérations françaises de plus d'un million d'habitants, et pourrait alors détrôner Nice puis Lille. En 2005 et en 2008, une étude la classe deuxième ville française (derrière Nantes dernièrement) pour sa qualité de vie, selon une liste de critères bien définis[8],[9].
La ville est classée Grands sites de Midi-Pyrénées[10] et selon L'Express, Toulouse était la ville la plus dynamique de France en 2009[11].
Géographie
Localisation
Toulouse est située dans le Midi de la France, au nord du département de la Haute-Garonne, sur l'axe de communication entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique. Elle est située sur un coude de la Garonne qui, provenant des Pyrénées, s’oriente au nord-est avant de changer de direction au niveau de Toulouse pour se diriger au nord-ouest vers l’océan Atlantique. Vers le sud par temps clair, la chaîne de montagnes pyrénéenne est visible. C'est sur ce coude de la Garonne, carrefour naturel des voies de communication, que les premiers hommes à l'origine de Toulouse se sont implantés[12].
Elle est à la croisée de grands itinéraires européens, comme les axes majeurs Est Ouest E80 Rome-Lisbonne, Nord Sud E9 Paris-Barcelone ou le futur itinéraire de désenclavement de la diagonale continentale Saragosse-Lyon.
Elle est distante de 77 kilomètres (A68) d'Albi (50 minutes) et à 130 kilomètres de Rodez, 243 kilomètres (A61-E80) de Montpellier en région Languedoc-Roussillon (environ 2 h 30 en voiture), 290 kilomètres (A20-E9) de Limoges (environ 2 h 45 en voiture), 343 kilomètres (A64-E80) de Saint-Sébastien (en Espagne) (environ 3 h 30 de route), 330 kilomètres (A66-E9) de Barcelone par le tunnel du Puymorens (environ 3 h 50 de route), 700 kilomètres (N20-A20-E9) de la capitale française Paris (environ 6 h 30 de route), 244 kilomètres (A62-E72) de Bordeaux en région Aquitaine (environ 2 h 30 de trajet), 405 kilomètres de Marseille en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (environ 3 h 45 de route).
Géographiquement, elle se localise à 122 kilomètres du pic d'Aneto (3 404 mètres) point culminant des Pyrénées, source de la Garonne dans le massif de la Maladeta (Espagne), 144 kilomètres de la mer Méditerranée à Gruissan dans l'Aude à l'est et 233 kilomètres de l'océan Atlantique à Capbreton dans les Landes à l'ouest.
La rive droite de Toulouse se trouve sur une terrasse insubmersible sur laquelle la ville romaine s'est établie. C'est aussi sur cette terrasse que la ville marchande et commerciale de Toulouse s'est formée. De l’autre côté de la Garonne, se trouve la rive gauche avec l'ancien faubourg Saint-Cyprien, longtemps quartier pauvre car construit en dehors des remparts de la ville et en zone inondable : situé en contrebas de quelques mètres par rapport à la rive droite, le quartier Saint-Cyprien a souvent été soumis à de fortes inondations. Ainsi en 1875, le quartier Saint-Cyprien fut submergé par les eaux de la Garonne et plusieurs ponts furent emportés[13]. Cette situation basse explique l'évolution de la courbe du fleuve au fil des siècles du côté de la rive gauche, entre la rivière Touch qui se jette au nord de Purpan et l’actuelle chaussée du Bazacle.
Le canal du Midi, œuvre de Pierre-Paul Riquet, qui reprend une courbe artificielle de la Garonne vers la Méditerranée, remonte au sud-est la vallée de l’Hers mort et traverse la rive droite de la ville.
La commune de Toulouse a une superficie de 11 830 hectares, soit environ 1 300 hectares de plus que Paris et 7 000 de plus que Lyon, mais 13 000 de moins que Marseille.
Géologie et relief
Le relief est marqué par la convergence des vallées d’affluents de la Garonne. L’Ariège au sud est dominée par les coteaux pentus de Vieille-Toulouse qui dominent la ville sur le promontoire de Pech David. L’Hers-Mort, qui se jette dans la Garonne au nord de Toulouse, forme une vaste plaine dite de « Lalande ». Elle est séparée à l’est par une ligne formée des collines de Montaudran et de Jolimont. À l'ouest de la ville, à bonne distance du centre-ville (six à sept kilomètres en moyenne), trois terrasses s'étagent pour atteindre les coteaux de Gascogne. Contrairement à ce que l'on pense, Toulouse n'est pas vraiment située dans une cuvette : elle est dégagée vers l'Atlantique et la Méditerranée.
Climat
Toulouse connaît la particularité de se trouver à la jonction des trois types de climats tempérés : on y trouve un climat tempéré océanique, à influences méditerranéenne et continentale, caractérisé par un été sec et très chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents, tout comme la grêle en mai 2008 et 2009. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (amenant généralement l'humidité de l'océan Atlantique), le vent d'autan (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le Nord de l'Europe)[14]. Le vent d’autan est aussi appelé « le vent qui rend fou », voire « le vent du diable » en raison de l'influence sur les comportements humains et animaux (irritabilité, trouble du rythme cardiaque, accroissement du nombre des accouchements...) qui serait due à la forte ionisation de l'air qu'il apporte[15]. Parfois, ce vent peut devenir très puissant comme le 4 mai 1916, où il renversa le train Toulouse-Revel[16].
Tableau comparatif des données climatiques de Toulouse Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an Toulouse 2 010 h/an 656 mm/an 7 j/an 26 j/an 44 j/an Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an Toulouse connaît en moyenne 24 jours de fortes chaleurs et 33 jours de gel par an. La température moyenne annuelle est de 13,4 °C. La température la plus chaude jamais enregistrée à Toulouse fut de 44 °C le 8 août 1923 (2e record français après celui de Conqueyrac et Saint-Christol-lès-Alès (Gard) en 2003) et la température la plus froide de –19,2 °C le 15 février 1956. Le jour le plus arrosé eut quant à lui une pluviométrie de 82,7 mm le 7 juillet 1977 selon les sources de Météo-France. L'année la plus arrosée a été 1993 avec un cumul annuel de précipitations de 914,9 mm et la plus sèche 1967 avec un cumul annuel de 377,8 mm. Toulouse bénéficie d'un ensoleillement élevé: 2100 heures d'ensoleillement par an en moyenne.
Toulouse fut frappée par une tornade le 15 mai 1990 vers 20 h 15. La tornade s'était formée sur l'aéroport de Blagnac avant de continuer en direction de Toulouse pour finir sa course vers le quartier de Casselardit, près de Purpan. Cette tornade, classée F2, avec des vents de 200 km/h, arracha des toits et causa d'autres dommages importants[17]. Le 3 février 1959 est le jour le plus enneigé avec 21 cm de neige[18].
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 1,6 2,4 4,3 6,6 9,8 13,2 15,3 15,3 12,9 9,2 5 2,5 8,2 Température moyenne (°C) 5,1 6,5 9,2 11,7 15,2 18,9 21,3 21,3 18,5 14 8,9 5,9 13,4 Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,7 14,1 16,7 20,5 24,5 27,4 27,2 24,1 18,8 12,8 9,2 17,9 Précipitations (mm) 52,4 46,3 51,6 63,9 73,3 60,2 40,8 48,3 53,5 52,2 52,2 55,4 649,8 Record de froid (°C) -18,6 -19,2 -8,4 -4,3 -0,8 4 7 5,5 0 -3 -8,3 -12 -19,2 Record de chaleur (°C) 23,3 24,8 28,3 30 33,9 39,8 40,5 44 37,5 35,4 27 26,9 44 Source : Le climat à Toulouse (en °C et mm, moyennes mensuelles 1878/2008 et records depuis 1878)[19]Intempéries
Tempête de vent
Le 24 janvier 2009, une violente tempête de vent accompagnée de pluie s'est abattue sur la région toulousaine et plus généralement sur le Sud-Ouest (du golfe de Gascogne vers la mer Méditerranée). Cette tempête a motivé la mise en place d'une alerte rouge Météo France sur tout le Sud-Ouest. Les dégâts sont, par endroits, relativement importants et proche de ceux réalisés par la tempête de décembre 1999 (mais moins étendus géographiquement).
Voies de communication et transports
Voies routières
Les déplacements sont difficiles dans l'agglomération, le périphérique étant souvent encombré aux heures de pointe (plus de 135 000[réf. nécessaire] voitures par jour sur la section Purpan-Empalot en 2008 selon la DRE, soit le seuil de saturation d'une 2 fois 3 voies).
Le grand contournement de l'agglomération, a été l'objet d'un débat public[20] sur les traces de la Translauragaise, mais aussi d'une variante nouvelle par l'ouest en continuité de l'A20 E9. Sa construction, suite au Grenelle de l'environnement, a été jugée prématurée en juin 2008 par le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo[21].
La rocade Arc en Ciel (D980) encore inachevée et pourtant dessinée dès 1965 reste la seule alternative pour doubler le périphérique à l'ouest et au sud-ouest de l'agglomération.
Une série de boulevards urbains sont aussi attendus pour mailler le réseau des voies rapides urbaines (Voie du Canal de Saint Martory, Boulevard Urbain Nord, Voie de dégagement est, etc.)
Six autoroutes (A61, A62, A64, A68, A621, A624), reliant directement la ville à Limoges, Narbonne, Bordeaux, Pau et Albi, se rejoignent sur le périphérique de Toulouse A620 qui fait le tour de Toulouse intra-muros sur 33 km.
Transports
Articles détaillés : Transports à Toulouse et Transports en commun de Toulouse.L'agglomération étant particulièrement étendue et morcelée entre zones d'habitat, zones commerciales et pôles d'emplois bien distincts, la voiture règne comme le mode principal de déplacements dans l'agglomération (64 % des déplacements)[22]. L'ensemble du réseau métro et bus peut recevoir jusqu'à 412 000 voyageurs (le 10 décembre 2010)[23].
Bus
Article détaillé : Liste des lignes de bus de Toulouse.Malgré les 83 lignes de Bus du réseau urbain Tisséo, le dispositif des transports en commun lourd est encore insuffisant[24],[25],[26],[27].
Métro
Article détaillé : Métro de Toulouse.La Commune de Toulouse, aussi vaste que celle de Paris, ne dispose que d'un réseau de métro léger automatique VAL, composé de deux lignes (A et B).
Celles-ci totalisent 27,5 km (12,5 km + 15 km) et 38 stations (18 + 20), qui enregistrent de très bons résultats de fréquentation, en hausse permanente et avec des records de 212 000 voyageurs/jour sur la ligne A et 200 000 voyageurs/jour sur la ligne B (au 16 octobre 2009).Rail
Il existe deux lignes SNCF d'agglomération intégrées au réseau Tisséo, ligne C (Arènes - St Cyprien / Colomiers) et D (Gare Matabiau / St Agne / Portet St Simon / Muret) dont le cadencement pourrait se développer avec des Trains Tram et la carte d'abonnement Pastel[28].
Le réseau ferré développé au XIXe siècle en étoile est encore dépourvu de lignes nouvelles à grande vitesse (LGV).
Les lignes principales sont : Toulouse - Limoges - Paris-Austerlitz, Bordeaux - Toulouse - Sète, Toulouse - Muret - Saint Gaudens - Bayonne.
Les lignes régionales sont : Toulouse - Foix - Latour-de-Carol, Toulouse - Saint Sulpice puis branche vers Albi - Rodez, vers Castres - Mazamet, vers Capdenac - Figeac - Aurillac ou encore Toulouse - l'Isle Jourdain - Auch, qui se rejoignent à la gare Matabiau.
Malgré l'absence de LGV, Toulouse dispose de dessertes par TGV vers Paris et l'Île-de-France, Lille par Bordeaux Saint-Jean et vers Marseille, Lyon, Dijon, Lille par Montpellier Saint-Roch.
Tramway
Article détaillé : Tramway de Toulouse.Antérieurement, le tramway circula dans Toulouse de 1881 à 1957[29].
Depuis le 11 décembre 2010, le tramway toulousain est de retour avec la ligne T1 (10,9 km), qui relie Beauzelle (via Blagnac) à la station Arènes - Saint-Cyprien. Elle dessert le Zénith, le CHU Purpan, le nouveau quartier d'Andromède à Blagnac et Cartoucherie à Toulouse. La construction d'une branche vers l'aéroport[30], ainsi qu'une prolongation vers le Grand Rond (Jardin des Plantes - Muséum) sont programmées pour 2013, avec un début des travaux en 2011, ce prolongement permettra une nouvelle approche de l'hypercentre historique et un maillage des correspondances avec les deux lignes de métro (A et B). Le parcours est agrémenté à ses ronds-points de créations originales[31] apparaîtront donc cinq œuvres artistiques se répartissant comme suit : Le mirador de Stéphane Pencreac'h (Avenue de Lombez), Le locataire de Gloria Friedmann (La Flambère), Le chien et le moustique de Richard Fauguet (Ancely), La jambe de cheval de Daniel Coulet (Blagnac), l'ouvrage lumineux le long des 11 km du trajet étant, quant à lui, dû à Hervé Audibert.
Aériens
Article détaillé : Aéroport de Toulouse-Blagnac.Enfin, le transport aérien est très développé autour de l'aéroport Toulouse-Blagnac, classé au quatrième rang des aéroports de province[32].
La base aérienne 101 Toulouse-Francazal, ancienne base de l'Armée de l'Air au sud de l'agglomération, a fermé dans le cadre de réforme de la carte militaire annoncée en juillet 2008. Le site a été transformé en un nouvel aérodrome civil géré par la société SNC-Lavalin depuis le 3 janvier 2011. À ce jour, la reconversion du site militaire a été confiée à l'agence Devillers, un géant de l'urbanisme français, et différents projets sont en cours : urbanisme, industriel etc.
Il existe également l'Aérodrome de Toulouse-Lasbordes, et une ancienne plateforme aérienne, l'Aérodrome de Montaudran (en cours de requalification en technopôle), situés tous les deux au sud-est la ville, le long du périphérique.
Urbanisme
Article détaillé : Urbanisme à Toulouse.Morphologie urbaine
La ville est organisée en zones concentriques correspondant à sa croissance urbaine.
Un cœur ancien
On décrivait jadis le centre sous la forme d'un cœur avec ses deux lobes (rive droite) et sa pointe (rive gauche):
- En amont, la cité centrée sur l'actuelle place Esquirol (ancien forum). Ancienne ville romaine, on y lit encore le plan en damier : rues étroites grossièrement parallèles au cardo et au decumanus, devenues parfois un peu tortueuses au Moyen Âge entre les anciennes portes nord (Capitole) et sud (Palais de justice, ex-parlement), est (Saint-Étienne) et ouest (Dalbade). C'est le quartier bourgeois de la préfecture, de la cathédrale, puis des hôtels des Capitouls et du Pastel.
- En aval, le bourg à l'ouest de la place du Capitole et de la Daurade, centré autour de l'abbaye de Saint-Sernin, c'est un quartier médiéval historiquement plus universitaire, dont les anciennes abbayes ont laissé la place à des lycées, universités et à la cité administrative.
- Rive gauche, le faubourg de Saint-Cyprien quartier plus populaire, marqué par son ancienne activité hospitalière (hôtel Dieu).
Le pont Neuf et surtout la place du Capitole sont le centre de ce « cœur » qui s'inscrit à l'intérieur des boulevards (sur l'emplacement du mur médiéval encore visible cité administrative). La circulation y a été aérée au XIXe siècle par des percées haussmanniennes (rue de Metz et rue Alsace-Lorraine).
Des faubourgs et quartiers du XVIIIe au XIXe siècle
Entre les boulevards et le canal du midi, au-delà des embellissements du XVIIIe siècle (parcs, places, allées, Grand Rond) qui frôlent le centre ancien, une ceinture de faubourgs ou de quartiers s'organisent le long des boulevards ou des axes qui quittent la ville (Saint-Michel, Saint-Aubin, Chalets, Minimes…) puis autour des gares (Matabiau surtout, mais aussi au sud-est Saint-Agne). Des logements sociaux entre les années 1930 et l'après-guerre se sont élevés en bordure de cet espace urbain qui a tenté de s'adapter à l'automobile dans les années 1950-1960 (voies le long du canal…).
Une banlieue récente
Jusque vers 1950, la commune, vaste autour de l'espace urbanisé compact, reste un espace rural où les noyaux villageois (Pouvourville, Saint-Simon, Saint-Martin-du-Touch, Lardenne...), les domaines de plaisance (Reynerie, Purpan...) et les rectilignes routes nationales sont le point de départ d'une urbanisation pavillonnaire le long des lignes de tramway ou d'implantations universitaires, hospitalières, ou surtout industrielles (cartoucherie, aviation) allant jusqu'aux communes voisines (Colomiers vers l'Ouest). Depuis plusieurs décennies, le dynamisme économique et la forte poussée démographique sont à l'origine d'une profonde mutation des infrastructures, des logements et des installations industrielles (forte artificialisation du territoire) avec des urbanisations collectives (Empalot, Jolimont...) et deux projets urbains développés dans les années 1958 à 1970 (Le Mirail et Colomiers). Les années 1980-1990 sont marquées par une croissance du pavillonnaire et d'opérations immobilières qui ont urbanisé un territoire autour de la rocade.
Quartiers
Article détaillé : Quartiers de Toulouse.Durant le mandat de Jean-Luc Moudenc, la ville de Toulouse a été divisée par la mairie en dix-sept grands quartiers possédant chacun une mairie de quartier et un maire délégué s'occupant de celui-ci. Ce découpage suivait le découpage historique de petits quartiers, d'anciens bourgs ou de villages comme Saint-Martin-du-Touch. Mais, il ne suivait pas le découpage cantonal qui coupe certains quartiers historiques en deux, comme le quartier des Minimes[33].
En octobre 2008, un redécoupage de Toulouse en six secteurs[34] a pour vocation, selon la nouvelle équipe municipale, à servir de support à un nouvel essor de la démocratie locale.
Ce ne sont donc pas des arrondissements municipaux, comme à Paris, Lyon ou Marseille.
Logement
Toulouse comptait 226 154 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 16,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après. Près de la moitié du parc de logements date d'entre 1949 et 1974. 88,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 17,7 % en maisons individuelles et à 82,3 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). En effet, Toulouse compte de nombreux immeubles anciens, dont la majorité sont des résidences principales.
31,4 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 64,1 % qui ne sont que locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région)[35],[36].
À noter qu’avec 28 642 logements HLM, soit 14,4 % du parc en 1999 (8,5% pour la région), la ville ne respectait pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. En outre, en 1999, 9,4 % des logements étaient vacants, contre seulement 7,5 % dans la région. Depuis, la ville a atteint quasiment les 19% de logements sociaux, et impose dans tous les nouveaux quartiers un seuil de 30% de logements sociaux, au lieu de 20.
La plupart des habitations possèdent 4 pièces (36 %), ou 3 pièces (24,3 %), puis 2 pièces (21,8 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 17,8 %). La ville possède par conséquent des logements de taille assez importante[35],[37]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 96,4 % ont le chauffage central et 53,9 possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80% et 66,6 % pour la région).
Le prix du mètre carré en 2003 hors charge pour l'ensemble des logements est de 6,79 €/m², soit 406,10 € pour 60 m². Pour les logements en relocation, il est de 7,49 €/m², soit 420,11 € pour 56 m² et pour les logements datant d’après 1990, il est de 8,19 €/m², soit 413,89 € pour 51 m². Comme beaucoup de grandes villes françaises, Toulouse connaît depuis une quinzaine d'années une importante hausse des loyers. Elle concerne tous les types de logements. La hausse des loyers en 2003 pour les appartements est 2,8 % pour l'ensemble et 6 % pour un appartement reloué en 2002. Pour les maisons, la hausse est de 3,8 % pour l'ensemble et de 6,3 % pour une maison relouée. Les secteurs les plus chers sont le centre de Toulouse et le sud-est mais aussi de nouveaux quartiers comme Borderouge[38].
Projets d'aménagement
De nombreux projets sont inscrits dans l'optique du développement de la ville et de sa diversification économique. Une ligne TGV Toulouse - Bordeaux est encore en cours de réflexion depuis le printemps 2001. Toulouse a longtemps utilisé sa plate-forme aérienne pour se rendre à Paris mais elle souhaite désormais augmenter son offre de transport en accueillant le TGV. Cette connexion se ferait via Bordeaux à l'horizon de l'année 2017. Mais cette ligne demande un financement important de 3 milliards d'euros qui est difficile à obtenir[39].
Le centre-ville de la Ville Rose devrait progressivement se piétonniser à l'image de Montpellier ou de Bordeaux ses rivales. L'accès au centre ville est facilité par l'existence de deux lignes de métro et d'une ligne de tramway. En 2010, trois rues commerçantes devraient passer piétonnes (rue des Filatiers, rue Saint-Rome, rue du Taur).
Un projet de grand contournement autoroutier de Toulouse ou de nouvelle rocade a aussi été en réflexion pour permettre au trafic autoroutier de l'axe Bordeaux-Narbonne d'éviter l'agglomération toulousaine. Le projet est actuellement abandonné. Une liaison autoroutière entre Toulouse et Castres-Mazamet est également envisagée à la demande des laboratoires Pierre Fabre et des entrepreneurs sud-tarnais, 2e bassin d'emploi de Midi Pyrénées. Cette liaison verra le jour en 2014.
D'autres projets sont évoqués comme le projet de deuxième aéroport[40], celui de ligne TGV Toulouse-Montpellier-Perpignan ou l'Aerospace Valley, d'un centre d'affaires d'au moins 500 000 m² sur le site Raynal-Périole-Matabiau.
Toponymie
Le nom de Tolosa n'apparaît pas antérieurement à des écrits en latin du IIe siècle av. J.‑C. associé à celui des Volques Tectosages[41].
L'origine du nom de Toulouse est aujourd'hui encore incertaine. Toujours est-il que le toponyme serait antérieur à l'arrivée des Volques Tectosages, puisqu'il est difficilement explicable par le celtique.
Certains linguistes le considèrent comme ibère[42], voire aquitanique (ancêtre lointain du basque). Les premiers habitants de Tolosa auraient donc été des Aquitains, un peuple apparenté aux Basques. Des chercheurs pensent que le nom Tolosa pourrait être issu d'un terme *Tolso qui signifie « torsadée, tordue ».
D'autres y voient une référence à la Tholos des Grecs, voire les légendes de l'Or de Delphes à Toulouse.
Toutefois l'étymologie la plus largement acceptée est celle liée au passage d'un gué.
Voir la géographie du site du fleuve Garonne et la persistance de ce gué avec le Bazacle dérivé du latin vadaculum.
Enfin, selon une légende en vogue à la Renaissance, la ville rose aurait été fondée par Tholus, petit-fils de Japhet, lui-même deuxième fils de Noé, qui aurait donné son nom à la cité[43].
Par la suite, le nom latin Tolosa devient Tholose en français, avant de se transformer en Toulouse, probablement sous l'influence de la prononciation occitane ([tuˈluzɔ]), vers la fin du XVIIe siècle.
Histoire
Articles détaillés : Histoire de Toulouse et Histoire de Midi-Pyrénées.Préhistoire, Protohistoire
Les environs de Toulouse sont occupés dès le Paléolithique inférieur mais ce ne sont que des traces d'occupation humaine du Néolithique qui sont retrouvées sous forme de village comme à Villeneuve-Tolosane. D'autres traces d'occupations par l'homme au VIIIe siècle av. J.‑C. et au VIIe siècle av. J.‑C. ont été trouvées comme en témoigne la nécropole du quartier Saint-Roch (vers la rue du Feretra), mise au jour en 2002[44].
Dès la moitié du IIIe siècle av. J.‑C., bien avant l'installation romaine, le Languedoc occidental est occupé par une confédération de peuples gaulois, les Volques Tectosages, parmi lesquels un peuple, celui des Tolosates, occupe les environs de Toulouse. Au IIe siècle av. J.‑C., une vaste agglomération, Tolosa, est constituée et devient le siège de la capitale des Volques Tectosages. Des témoignages de cette occupation ont été retrouvés dans le sud du site actuel de la ville (quartier Niel), mais aussi à Vieille-Toulouse et sur le promontoire de Pech David. Les Tolosates entretiennent des liens commerciaux avec l'Espagne et l'Italie et le reste de la Gaule par l'échange de vin, de blé et de métaux. De nombreuses amphores ont été retrouvées et prouvent la vigueur de ces échanges[45].
La ville gallo-romaine
D'abord alliés de Rome, les Volques Tectosages se révoltent et sont défaits par les Romains en 107 av. J.-C., et Toulouse (Tolosa en latin) devient romaine. La ville protohistorique est alors un important centre administratif et militaire de la province Narbonnaise. Sous Auguste, vers la fin du Ier siècle av. J.‑C., une ville nouvelle est établie à l'emplacement du centre historique actuel de Toulouse. Les Gallo-Romains, comme en d'autres grandes villes, édifient des aqueducs[46] ainsi que de nombreux bâtiments maintenant détruits pour un grand nombre d'entre eux : un théâtre, un amphithéâtre de 14 000 places encore visible dans le quartier Purpan-Ancely, des thermes et plusieurs temples[47]. Dès l'an 30, ils entourent la ville d'un grand mur d'enceinte fait de briques dont des pans sont encore debout de nos jours.
En 250, Toulouse est marquée par le supplice de Saturnin de Toulouse qui deviendra saint-Sernin. Cet épisode marque l'apparition d'un culte minoritaire dans le Haut-Empire[48]. Le IIIe siècle et IVe siècle est prospère et la ville grandit. La première basilique Saint-Sernin est construite en 403 avec l'essor du christianisme dans la région[49]. La brique est largement utilisée comme matériau de construction. En 413, les Wisigoths envahissent la ville et choisissent Toulouse comme capitale de leur royaume. Ayant une culture et une religion différente, les Gallo-romains et les Wisigoths se côtoient à Toulouse sans se mélanger jusqu'en 508 lorsque Clovis prend la ville, après avoir vaincu les Wisigoths à la bataille de Vouillé (en 507).
De l'époque féodale à la Révolution
Les Francs ne restent cependant pas à Toulouse et la ville, maintenant coupée de la Méditerranée, perd de son influence. Elle sert surtout de place-forte face à la Septimanie à l'est et la péninsule ibérique au sud, détenus par les Wisigoths[50]. Elle reprend néanmoins son indépendance pour former en 629 l'éphémère Royaume de Toulouse puis devient aux VIIe et VIIIe siècles la capitale d'un grand duché dont les frontières vont des Pyrénées à la Loire, et de Rodez à l'Océan[51]. En 721, la ville est assiégée par l'armée arabe, qui est finalement défaite lors de la bataille de Toulouse le 9 juin 721, signant la fin de sa progression vers le nord[52]. Au Moyen Âge, la ville reste longtemps indépendante. Les comtes de Toulouse étendent leur domaine sur la plus grande partie du Midi de la France. Témoin de la présence des comtes de Toulouse, les restes des fondations du château comtal ont été récemment mis au jour près de la porte sud de la ville médiévale à l'emplacement du palais de justice. Le christianisme s'impose à Toulouse et de nombreuses églises sont construites. En 1096, le pape Urbain II se rend à Toulouse pour consacrer la basilique Saint-Sernin. La cathédrale Saint-Étienne est édifiée au XIIIe siècle[53].
En 1152, un conseil commun de la Cité et des Faubourgs est mis en place par le comte. C'est le « capitoulat » formé de douze capitouls qui assurent dans un premier temps un rôle judiciaire. Puis ils acquièrent du pouvoir en rendant des ordonnances, percevant des taxes, levant une milice et assurant l'ordre et la justice dans la ville. En 1190, ils acquièrent une maison commune contre les remparts à proximité de la porte nord, qui deviendra le Capitole, aujourd'hui symbole de la ville. Cette période permet l'instauration de nombreuses libertés municipales. À la suite de la révolte du 6 janvier 1189, le Comte ne conserve plus que le pouvoir de battre la monnaie, et de lever des troupes en cas de menace extérieure.
À la même époque, le catharisme se développe et provoque en 1209, le lancement de la croisade des Albigeois. Malgré une victoire occitane, qui se dessina après bien des vicissitudes, celle-ci ruine le comté de Toulouse et provoque sa chute avec la signature du traité de Paris le 12 avril 1229. En 1271, il est intégré au domaine royal français et devient le Languedoc. L'université de Toulouse est fondée à la même époque (en 1229). C'est précisément pour contrer l'influence de "l'hérésie cathare", particulièrement vive dans la région, que Saint Dominique fonde à Toulouse, en 1215, l'Ordre des frères prêcheurs (aussi appelés Dominicains). En 1365, le pape Urbain V attribue aux dominicains de Toulouse les reliques du philosophe et théologien Saint Thomas d'Aquin, dominicain célèbre, vraisemblablement pour dédommager la ville qui fut le berceau de l'ordre de n'avoir pu obtenir celles de Saint Dominique lui-même. Ces reliques sont conservées à l'église des Jacobins.
Au XIVe siècle, la ville prospère grâce au commerce et devient la quatrième ville du royaume de France[54]. Mais, en 1348, la ville est touchée par la peste noire qui reviendra en 1361 puis au XVe siècle. Elle doit aussi assurer l'effort de la guerre de Cent Ans et subir le brigandage. Les faubourgs sont détruits et la ville se replie derrière ses fortifications.
Durant la Renaissance, de la fin du XVe siècle au XVIe siècle, Toulouse connaît une période de grande prospérité, grâce à l'industrie du pastel. C'est l'époque de construction de grands hôtels particuliers comme l'hôtel de Bernuy ou l'hôtel d'Assézat. La ville prospère et s'agrandit malgré le Grand incendie de Toulouse du 7 mai 1463 qui détruit les trois quarts de la cité et ruine plusieurs églises, couvents et autres édifices publics. Toulouse est la quatrième ville de France à accueillir l'imprimerie, en 1476. En 1560, les protestants et les catholiques s'affrontent dans de sanglants combats[55].
Au XVIIe siècle, le catholicisme triomphe. Les églises sont très fréquentées et de nombreux couvents s'installent en ville. Le parti pro catholique s'oppose au pouvoir central, en particulier lors de la révolte du gouverneur du Languedoc Henri II de Montmorency exécuté en 1632 place du Capitole. Deux symboles de la ville, le Pont-Neuf et le canal du Midi, sont réalisés respectivement en 1632 et en 1682. Le Capitole est reconstruit, quant à lui, au XVIIIe siècle. En 1762, se déroule l'affaire Calas : le cas d'un protestant injustement condamné provoque une célèbre intervention de Voltaire.
Toulouse entre dans la Révolution sans grand heurt. Seuls quelques pillages et quelques attaques de châteaux se produisent, le pouvoir du Parlement est respecté car il fait vivre la ville. Des conflits éclatent lorsque la suppression des provinces et des Parlements et la réforme ecclésiastique sont déclarées en 1790 et 1791[56]. La ville est privée de son rang de capitale régionale et devient le chef-lieu de la Haute-Garonne. Les jacobins parviennent à la maintenir hors de la révolte fédéraliste (ce qui est déterminant pour éviter la jonction entre l'Ouest et le Sud Est). De même, en 1799, les républicains parviennent à faire échouer une révolte populaire dont le motif principal est le refus du service militaire obligatoire et le rejet de la politique répressive du Directoire vis-à-vis des prêtres.
Époque contemporaine
XIXe siècle
Le 10 avril 1814, la bataille de Toulouse oppose les Hispano-Britanniques du maréchal Wellington aux Français du maréchal Soult, qui, bien que parvenant à résister, sont contraints de se retirer. La ville rose a donc été le théâtre de la dernière bataille franco-anglaise sur le sol français[57]. La ville se rallie au roi Louis XVIII et à la Restauration après la chute de Napoléon Ier. Les républicains et les légitimistes sont majoritaires à Toulouse et il est difficile aux partisans de Louis-Philippe ou de Napoléon III de lutter contre leur alliance de circonstance. Les Républicains, en particulier Armand Duportal sont très actifs ; en 1848, la République est proclamée par Henri Joly depuis le balcon du Capitole ; en 1871 une Commune échoue.
Le 23 juin 1875, Toulouse connaît sa plus forte crue. Au débit de 8 000 m³ d’eau par seconde (300 m³ en temps normal), la Garonne monte à 9,47 m, inondant la quasi-totalité de la rive gauche, détruisant le pont d’Empalot, le pont Saint-Pierre et le pont Saint-Michel. Seul le Pont Neuf résiste. On dénombre 208 morts, plus de 1 200 maisons détruites et 25 000 sans-abri[58]. Le 26 juin, le maréchal Mac-Mahon se rend à Toulouse. À la vue du spectacle, il prononce la désormais célèbre phrase « Que d’eau, que d’eau ! »[59].
L'arrivée au pouvoir des radicaux, commerçants et entrepreneurs républicains soutenus par le journal La Dépêche du Midi où écrit Jean Jaurès se traduit par de grands travaux urbains avec la construction des grandes rues de type haussmannien comme la rue Alsace-Lorraine et la rue de Metz ; la ville s'agrandit progressivement du fait de l'immigration espagnole et de l'exode rural.
XXe siècle
Dans le premier conflit mondial, un service militaire mobilise tous les hommes aptes au Front ou comme réservistes ; nombreux sont les morts. Ces pertes seront comblées par la venue d'immigrés italiens, espagnols et polonais. Avec la Première Guerre mondiale, Toulouse entre enfin dans l'ère industrielle avec la poudrerie et l'Arsenal qui emploient à eux seuls 50 000 ouvriers en 1917 ; c'est aussi en 1917 qu'un industriel venu de Bagnères-de-Bigorre, Latécoère, qui fabriquait jusque-là des wagons de chemin de fer, obtient de l'État un important marché de construction d'avions qui marque les débuts de l'industrie aéronautique à Toulouse, alors que la ville était jusque-là restée à l'écart de la révolution industrielle. Toutefois, dès avant la Grande Guerre, la population ouvrière était nombreuse, voire majoritaire, dans cette ville sans grande industrie (à l'exception des industries d'État, manufacture des tabacs, poudrerie et Arsenal) : les multiples petites entreprises spécialisées dans l'habillement, la chaussure et autres « articles de Paris » (cf travaux de Jean-Marc Olivier) opposaient une foule d'ouvriers (socialistes) des petits indépendants (radicaux) et une population de tradition plus rurale (très catholique). Entre 1906 et 1924, les radicaux laissent progressivement la place à un socialisme municipal que dirigent Albert Bedouce puis Étienne Billières. Sous les mandats d'Étienne Billières (1925-1935) et d'Ellen-Prévot (1935-1940), la ville est transformée par la construction de grands équipements publics, tels l'actuelle Bibliothèque municipale sise rue du Périgord, le parc des Sports, un vaste programme de rénovation ou de création d'écoles, tous marqués par un style Art déco solennel et lumineux.
L'Aéropostale
Article détaillé : Compagnie générale aéropostale.Dans les années 1920, Toulouse est la ville des pionniers de l'aviation, sous l'impulsion de Pierre-Georges Latécoère, qui met en place des liaisons avec Casablanca et Dakar. En 1927, est créée l'Aéropostale, avec des figures comme Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz[60]. Pierre-Georges Latécoère était venu dans la ville rose pour créer des wagons de chemin de fer, mais, lorsque la guerre éclate, il est chargé par le gouvernement de développer des avions sur son site industriel de Montaudran. Quand la guerre se termine, il reste passionné par l'aviation et son site initial de fabrication de wagons est désormais une chaîne de montage d’avions de guerre. C'est à ce moment qu’il relève le défi de créer l’Aéropostale. Avec les anciens avions de guerre, Latécoère désire acheminer le courrier de Toulouse à Dakar, et pourquoi pas en Amérique du Sud. Ainsi de 1920 à 1933, plus de 120 pilotes se succèdent sur les pistes de Montaudran, notamment Daurat, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry. Il exploite des nouvelles lignes comme Toulouse-Casablanca, Casablanca-Dakar et Toulouse-Rio de Janeiro-Recife au Brésil. L'Aéropostale relie bientôt la France à l'Amérique du Sud, après que la première traversée de l'Atlantique Sud a été assurée par Mermoz. Elle développe de nombreuses autres lignes aériennes entre les villes de l'Amérique du Sud, parfois au-dessus de la cordillère des Andes[61]. Les récits d'Antoine de Saint-Exupéry lui assureront aussi une certaine notoriété, tel le roman Vol de nuit.
Les premiers pas de l'aérospatiale seront posés par un ancien mécanicien : Émile Dewoitine qui va concevoir les premiers avions en métal avec pare-brise, et cela dès 1920. Par la suite, l'État va soutenir l'industrie aéronautique toulousaine.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le 19 août 1944 peu après le débarquement de Provence.
Au début des années 1960, de nombreux rapatriés d'Algérie viennent s'installer à Toulouse et s'ajoutent aux nombreux réfugiés républicains espagnols arrivés après la victoire de Franco en 1939.
Le développement de l'après-guerre
La ville est choisie pour devenir l'une des métropoles d'équilibre du pays en accueillant les activités aéronautiques et spatiales lors de la décentralisation[62]. La ville devient rapidement la préfecture de la région Midi-Pyrénées. Le nombre d'habitants de la commune augmenta très rapidement, de 269 000 habitants en 1954 à 380 000 en 1968 puis 390 350 habitants en 1999 pour atteindre les 439 553 habitants en 2008. Cet afflux démographique provoque la mise en place de grandes opérations d'urbanisme comme la construction de nouveaux quartiers : le Mirail, Empalot et Bagatelle.
L'usine AZF
Article détaillé : Explosion de l'usine AZF de Toulouse.Le 21 septembre 2001, l'usine AZF explose, traumatisant durablement les Toulousains. Cette catastrophe industrielle, la pire que la France ait connu depuis 1945, fait 30 morts, 2 500 blessés et détruit de nombreux bâtiments et logements, principalement dans les quartiers populaires du Mirail et d'Empalot. La thèse de l'accident est retenue par les enquêteurs. Le procès de la catastrophe de l'usine AZF s'est tenu en 2009 et s'est soldé par une relaxe générale[63]. Le procès en appel est prévu fin 2011.
Le site de l'usine a, depuis, été rasé et dépollué. La construction du cancéropôle, projet impulsé par la municipalité et l'État, a débuté en septembre 2006[64]. Le cancéropôle de Toulouse devrait à terme être le plus grand d'Europe.
Politique et administration
La ville est le chef-lieu de la région Midi-Pyrénées, du département de la Haute-Garonne et de l'arrondissement de Toulouse. Elle est par ailleurs le siège de l'académie de Toulouse et de la province ecclésiastique de Toulouse. Elle est également à la tête de la communauté urbaine du Grand Toulouse.
Tendances politiques et résultats
Article connexe : Élections municipales de 2008 à Toulouse.Politiquement, Toulouse est une ville avec une sensibilité de gauche. La droite républicaine, notamment sous l'impulsion des maires Pierre Baudis, Dominique Baudis, Philippe Douste-Blazy et Jean-Luc Moudenc, avait tout de même géré la ville de 1971 à 2008. Pour les autres élections, la gauche est généralement en tête.
À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 20,23 %, suivi de Jacques Chirac avec 17,34 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 14,65 % et enfin Noël Mamère avec 8,75 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 7 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,06 % pour Jacques Chirac contre 13,94 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 21,88 % (nationalement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[65].
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Toulousains ont voté pour la Constitution européenne, avec 51,31 % de Oui contre 48,69 % de Non avec un taux d’abstention de 33,65 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraire à ceux du reste du département de la Haute-Garonne (Non à 53,90 % ; Oui à 46,10 %), l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'un niveau social supérieur à la moyenne des Français[66].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 36,15 %, suivie par Nicolas Sarkozy avec 29,75 %, François Bayrou avec 19,21 %, puis Jean-Marie Le Pen avec 6,35 %, et Olivier Besancenot avec 3,64 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 57,60 % (résultat national : 46,94 %) contre 42,40 % pour Nicolas Sarkozy (national : 53,06 %)[67].
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de soixante-neuf membres, dont le maire et vingt-six adjoints au maire, dix conseillers municipaux délégués, dix-sept conseillers municipaux délégués chargés de mission et quinze conseillers municipaux[68]. Dix-sept des adjoints du maire ont en charge une des mairies de quartier de la ville de Toulouse, dont l'objectif est de faciliter l'accès aux administrations de la ville[69].
Le maire de Toulouse est Pierre Cohen depuis le 21 mars 2008. Il était précédemment maire de Ramonville, petite ville de l'agglomération. Il est aussi le Président de la communauté urbaine du Grand Toulouse et président de la commission des Transports[70]. Le conseil municipal se réunit publiquement plus d'une fois par trimestre dans la salle du conseil municipal en l’hôtel de ville[71].
Un conseil municipal des enfants a été mis en place[72], dont les membres sont élus tous les deux ans au cours du 1er trimestre de l’année scolaire, dans les écoles élémentaires qui adhèrent au projet. Il est formé de 41 élèves de CE2 et CM1, élus le 15 novembre 2005 en présence du maire à cette période, Jean-Luc Moudenc. (21 élèves issus des écoles publiques et 20 des écoles privées)[73].
Cantons
Toulouse est divisée en quinze cantons (voir aussi cantons de la Haute-Garonne)[74] :
Canton Conseiller général Code cantonal Population Canton de Toulouse-1 Marie-Christine Lafforgue 31 33 29 260 Canton de Toulouse-2 André Ducap 33 34 28 679 Canton de Toulouse-3 Martine Martinel 33 35 41 010 Canton de Toulouse-4 Jean-Michel Fabre 33 36 34 684 Canton de Toulouse-5 Alain Gabrieli 31 40 27 807 Canton de Toulouse-6 Jean-Pierre Plancade 31 41 20 581 Canton de Toulouse-7 Jean-Jacques Mirassou 31 42 31 421 Canton de Toulouse-8 Alain Fillola 31 43 51 452 Canton de Toulouse-9 Françoise Pouget 31 44 44 425 Canton de Toulouse-10 Patrick Pignard 31 45 38 797 Canton de Toulouse-11 Jean-Louis Llorca 31 46 30 169 Canton de Toulouse-12 Claude Touchefeu 31 47 49 155 Canton de Toulouse-13 Patrick Jimena 31 48 43 717 Canton de Toulouse-14 Sandrine Floureusses 31 49 52 373 Canton de Toulouse-15 Claude Calestroupat 31 50 61 926 Députés
Article connexe : Élections législatives de 2007 en Midi-Pyrénées.Toulouse est divisée en six circonscriptions législatives :
- 1re circonscription de la Haute-Garonne (dont Toulouse I, IV, V, VII) : Catherine Lemorton (PS)
- 2e circonscription de la Haute-Garonne (dont Toulouse VI, VIII, XV) : Gérard Bapt (PS)
- 3e circonscription de la Haute-Garonne (dont Toulouse IX, X) : Pierre Cohen (PS)
- 4e circonscription de la Haute-Garonne (dont Toulouse II, III, XI) : Martine Martinel (PS)
- 5e circonscription de la Haute-Garonne (dont Toulouse XIII, XIV) : Françoise Imbert (PS)
- 6e circonscription de la Haute-Garonne (dont Toulouse XII) : Monique Iborra (PS)
Liste des maires
Article détaillé : Liste des maires de Toulouse.- 1944-1958 : Raymond Badiou (SFIO),
- 1958-1971 : Louis Bazerque (SFIO),
- 1971-1983 : Pierre Baudis (« centriste »),
- 1983-2001 : Dominique Baudis (UDF),
- 2001-2001 : Guy Hersant[75]
- 2001-2004 : Philippe Douste-Blazy (UMP), démissionnaire le 30 avril, suite à son accession au gouvernement, en tant que ministre de la Santé,
- 2004-2008 : Jean-Luc Moudenc (UMP), deuxième sur la liste de Philippe Douste-Blazy de 2001.
- 2008 : Pierre Cohen (Parti socialiste) précédemment maire de Ramonville.
Les maires et quartiers de secteur
- Secteur 1 : Isabelle Hardy, pour le secteur Toulouse-Centre (517 ha, 70 100 hab.)
Amidonniers, Arnaud-Bernard, Bayard, Béarnais, Belfort, Bourse, Le Busca, Capitole, Carmes, Chalets, Compans-Caffarelli, Concorde, Dalbade, Daurade, Dupuy, Esquirol, Matabiau, Montplaisir, Port Saint-Sauveur, Saint-Aubin, Saint-Étienne, Saint-Georges-Occitane, Saint-Michel, Saint-Sernin / Taur, Salin, Université, Victor-Hugo.
- Secteur 2 : Nicolas Tissot, pour le secteur Toulouse-Rive Gauche (1 533 ha, 67 839 hab.)
Arènes, Bagatelle, Bordelongue, Bourrasol, Cartoucherie, Croix de Pierre, Saint-Cyprien, Desbals, Fer à Cheval, Fontaines, Fontaine-Bayonne, Fontaine-Lestang, La Faourette, Larrieu, Oustalous, Papus, Patte d’Oie, Rapas, Sainte-Cécile, Thibaud, TOEC.
- Secteur 3 : Jean-Michel Fabre, pour le secteur Toulouse-Nord (2 819 ha, 78 933 hab.)
Barrière-de-Croix-Daurade, Barrière-de-Paris, Borderouge, Croix-Daurade, Ginestous, Grand Selve, Lacourtensourt, Lalande, La Salade, Les Izards, Mazades, Minimes, Négreneys, Paleficat / Virebent, Ponts-Jumeaux, Raisin, Rixens, Sept Deniers, Trois Cocus.
- Secteur 4 : Jean-Paul Makengo, pour le secteur Toulouse-Est (1 389 ha, 82 384 hab.)
Amouroux, Argoulets, Ayga, Bonhoure, Bonnefoy, Château de l’Hers, Côte Pavée, Gramont, Guilhemery, Jolimont, La Colonne, La Gloire, La Grande Plaine, Limayrac, L'Ormeau, Marengo-Périole, Montblanc, Montredon, Moscou, Pinel, Roseraie, Soupetard.
- Secteur 5 : Jean-Marc Barès, pour le secteur Toulouse-Sud-Est (2 524 ha, 85 865 hab.)
Crampel, Empalot, Île du Ramier, Jules-Julien, La Terrasse, Le Palays, Lespinet, Montaudran, Parc du Canal, Parc Toulousain, Pech-David, Pont des Demoiselles, Pouvourville, Rangueil, Les Récollets, Saint-Agne, Saouzelong.
- Secteur 6 : Régis Godec, pour le secteur Toulouse-Ouest (3 024 ha, 65 711 hab.)
Ancely, Arènes Romaines, Baluffet, Barigoude, Basso-Cambo, Beauregard, Bellefontaine, Les Capelles, Casselardit, Guilhermy, La Cépière, Lafourguette, Lardenne, le Mirail, Pradettes, Purpan, Reynerie, Saint-Martin-du-Touch, Saint-Simon, Tabar.
Jumelages
La ville de Toulouse est jumelée avec les villes suivantes (par ordre chronologique)[76] :
- Tel-Aviv (Israël) depuis 1962,
- Buenos Aires (Argentine) depuis 1962,
- Atlanta (États-Unis) depuis 1975,
- Kiev (Ukraine) depuis 1975,
- Bologne (Italie) depuis 1981,
- Elche (Espagne) depuis 1981,
- Chongqing (Chine) depuis 1981,
- Rosario (Argentine) depuis 2008,
- Bristol (Angleterre) depuis 2008.
Elle a noué des accords de coopération avec[77] :
- Ndjamena (Tchad) depuis 1988
- Saragosse (Espagne) depuis 2000
- Hanoï (Viêt Nam) depuis 1996
- Saint-Louis (Sénégal) depuis 2003
- São José dos Campos (Brésil)
- Düsseldorf (Allemagne) depuis 2003
- Bydgoszcz (Pologne)
Toulouse a aussi une ville d'adoption : Câmpia Turzii (Roumanie).
Population et société
Évolutions démographiques
En 2008, Toulouse est la quatrième ville de France avec 439 553 habitants (population intra muros)[78], soit 100 habitants de plus qu'en 2007, et la sixième agglomération avec 864 936 habitants (recensement de 2008, délimitation de 2010). Elle constitue aussi la quatrième aire urbaine avec 1 202 889 habitants (recensement de 2008, délimitation de 2010) après Paris, Lyon et Marseille.
La population de la ville de Toulouse augmente principalement grâce à un solde migratoire largement positif, dû à son positionnement géographique privilégié lui conférant un climat agréable, une situation stratégique entre plusieurs bassins touristiques (Pyrénées, mer Méditerranée, côtes basque et landaise) et ses terroirs midi-pyrénéens, mais aussi grâce à une image positive sur sa qualité de vie, la variété de ses filières de formation, son positionnement socio-économique sur des industries et ses services à forte valeur ajoutée (aéronautique, espace, biotechnologies, systèmes embarqués, électronique, météorologie). Toulouse bénéficie d'ailleurs de la croissance démographique la plus dynamique de France, ce qui peut être un atout pour le développement de la ville.
En 1700, Toulouse compte entre 40 000 et 50 000 habitants et se classe 6e à 9e ville de France par sa population[79].
Nombre retenu à partir de 2006 : population municipale Sources: Cassini, INSEE Depuis le recensement de 1999, la commune de Toulouse gagne, en moyenne, environ 5 500 habitants par an. Entre le recensement de mars 1999 et celui de janvier 2008, l'unité urbaine de Toulouse (l'agglomération toulousaine) a gagné 103 846 habitants, soit 11 407 par an par effet de densification et 1 180 habitants sur l'ensemble de la période dus à l'extension du périmètre de l'agglomération. L'aire urbaine de Toulouse a gagné 237 975 habitants entre ces deux recensements, soit 18 525 par an par effet de densification et 71 247 habitants sur l'ensemble de la période dus à l'extension son périmètre.
Unité urbaine ou agglomération Aire urbaine 1936 213 220 -- 1946 264 411 -- 1954 268 865 -- 1962 329 044 -- 1968 439 764 474 000 1975 509 939 585 000 1982 541 271 645 000 1990 650 336 797 373 1999 761 090 964 797 2008 864 936 1 202 889 Source : INSEE ; Chiffres dans les limites de l'unité urbaine et de l'aire urbaine à chaque recensement (les limites de l'aire urbaine ont été rétropolées de 1990 à 1968 par l'INSEE). Les comparaisons entre recensements ne sont donc pas à limites constantes.
Toulouse possède ainsi une forte attractivité par rapport aux autres métropoles françaises et européennes ; deux tiers des nouveaux toulousains sont originaires de l'Ariège[80], de l'Aude[81], de l'Aveyron (ils sont 60 000 expatriés)[82],[83],[84], de la Corrèze[85], du Gers, du Lot[86], des Hautes-Pyrénées, du Tarn[87] ou encore de Tarn-et-Garonne, d'une région autre que Midi-Pyrénées et 11 % viennent même d'un pays étranger. Cette arrivée massive de population renforce le caractère métropolitain de Toulouse, les nouveaux Toulousains rajeunissent la population et augmentent le niveau de qualification des actifs (souvent des cadres, professions intellectuelles supérieures, techniciens, ingénieurs).
Enfin, de nombreux projets futurs à dimension nationale et internationale contribuent à accroître la renommée de la ville : la construction du plus grand cancérôpole d'Europe est prévue sur l'ancien site AZF et en 2007-2008. Par ailleurs, Galileo, l'équivalent européen du GPS, a eu son siège social sur les anciennes pistes de Montaudran, au sud-est de la ville.
Histogramme
(Élaboration graphique par Wikipédia)Pyramide des âges
La population de Toulouse est très jeune puisqu'en 2006, 42,5 % des habitants avaient moins de 29 ans. La ville ne suit pas les mêmes tendances que la région Midi-Pyrénées. La part des 15-29 ans est la plus représentée: elle compte 32,0 % des femmes et 33,7 % des hommes en 2006 (respectivement : 17,2 et 18,9 % pour la région). La proportion de personnes âgées de 75 ans et plus y est légèrement inférieure au reste de la région avec 9,2 % des femmes et 5,0 % des hommes en 2006. (contre 12 et 7,9 %)[89],[90].
Populations
L'extraordinaire croissance de la population de la ville de Toulouse depuis les années 1990 est due à la conjonction d'un solde naturel positif et d'un solde migratoire élevé en raison d'abord de l'arrivée de populations de l'ensemble des régions françaises, y compris d'outre-mer, mais aussi de populations immigrées. Concernant les populations françaises d'outre-mer, il s'agit principalement d'Antillais, secondairement de Réunionnais et de Mahorais, répartis dans l'ensemble de la ville. Toutefois, le quartier Saint-Michel est connu pour être le quartier de la plus importante communauté caribéenne de Toulouse.
À l'instar des autres grandes métropoles françaises (Paris, Lyon, Marseille), Toulouse est une ville cosmopolite[91] et aux multiples influences dont 12,2 % de la population (soit 53 300 habitants) sont immigrés au recensement de 2006, tandis que 8,6 % de la population sont des étrangers[92]. L'immigration est un processus ancien. Une part importante est due à l'immigration espagnole de l'entre-deux-guerres, ce qui explique qu'au recensement de 1954 Toulouse comptait 9 540 naturalisés et 14 320 étrangers, soit 5,4 % de sa population. Une autre part est à due à l'arrivée des populations maghrébines à partir des années 1950-1960, dans des foyers d'hébergement, des cités d'urgence (Bordelongue), le camp de Ginestous, puis des cités d'habitat social. À partir des années 1980, les populations immigrées du Maghreb, d'Afrique subsaharienne et d'Asie se sont de plus en plus concentrées dans les quartiers d'habitat social et les immeubles en copropriété de l'ouest de la ville construits dans les années 1960 et 1970[93]. En revanche, les populations d'Europe du Sud se retrouvent plutôt dans les faubourgs.
La communauté espagnole
Les populations d'ascendance espagnole représentent l'une des plus importantes communautés de la ville avec près de 20 000 à 25 000 personnes. Toulouse a d'abord vécu l'immigration de travail des années 1920 et du début des années 1930, avec des installations dans des quartiers à l'époque insalubres ou malfamés comme celui de Saint-Cyprien, puis a été la principale destination de l'exil républicain espagnol dans les années 1930. Cependant, les Espagnols proprement dits sont aujourd'hui peu nombreux, 2 386 au recensement de 2006, soit 6,3 % seulement des étrangers de la commune. La ville a fêté en 2006 le 75e anniversaire de la république espagnole au cours duquel l'ancien maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a fait un discours qui permit à de nombreux jeunes et nouveaux toulousains de comprendre l'importance de cet exil, « Oui, l'émotion rejoint ici le calendrier de la tragédie de l’Histoire, de la tragédie d’une guerre fratricide qui jeta l’une contre l'autre, l'Espagne républicaine et l'Espagne franquiste et conduisit 100 000 républicains et leurs familles à Toulouse. Toulouse qui se souvient de la nouvelle topographie politique qu’avaient inventée les partis politiques en exil, les communistes à la Bourse du travail, les anarchistes au 4 rue de Belfort et autour de la fontaine de la place Wilson, les guérilleros au café de la Paix de la place du Capitole, les socialistes au 69 rue du Taur dans la future cinémathèque, un peu tous à l’Ateneo de la rue de l’Étoile, les moins politisés à la Casa de España. »[94]
L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avec Montpellier. Son relais direct est la Casa de España qui existe depuis 1986 et abrite une association socio-culturelle et socio-éducative, qui regroupe huit associations espagnoles. Toulouse attire aussi plus largement d'autres communautés du monde hispanique (Basques, Andorrans, Catalans[95],[96], Valenciens, Andalous, Argentins, Cubains...). Ainsi, on retrouve dans la ville rose une atmosphère très « latine »[97], avec de nombreux bars à tapas, des clubs de flamenco, de salsa, de tango, de merengue, de cha-cha et d'autres danses latines[98] ainsi qu'une ambiance nocturne très festive qui rappelle celles de Barcelone ou Madrid. L'espagnol est la deuxième langue parlée à Toulouse.
Autres populations étrangères ou d'origine étrangère à Toulouse
L'INSEE évalue en 2006 à près de 15 000 les étrangers originaires d'Afrique du Nord (8 300 Algériens, 1 400 Tunisiens, 5 100 Marocains, soit près de 40 % des étrangers de la ville de Toulouse). Si l'on prend en compte les naturalisations, le nombre des immigrés nord-africains serait de l'ordre de 26 000. À cette immigration maghrébine s'ajoute, dans des proportions moindres, une immigration en provenance d'Asie occidentale, libanaise et turque notamment. Le quartier Arnaud-Bernard, dans le centre-ville, auparavant peuplé majoritairement d'immigrés italiens et espagnols, est surnommé « le petit souk », du fait de la présence de nombreuses petites échoppes arabes. Cependant, la gentrification du centre-ville par des catégories socio-professionnelles élevées s'est désormais étendue à ce quartier qui tend donc à perdre de plus en plus son caractère populaire, à l'instar du quartier Saint-Cyprien. Ces communautés d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, mais aussi une partie des communautés d'Afrique noire, étant majoritairement de religion musulmane, il existe quatre mosquées à Toulouse : une dans le quartier d'Empalot, une autre dans le quartier des Izards et deux dans le quartier du Grand Mirail, à Bellefontaine et à la Reynerie.
On trouve également à Toulouse une proportion croissante d'étrangers en provenance d'Afrique noire (6 300 habitants en 2006), des Comores et de Madagascar. Outre une présence sur les divers marchés du centre-ville, ces communautés sont particulièrement établies dans le quartier Saint-Cyprien où l'on trouve des salons de coiffure afros et divers restaurants et épiceries exotiques.
La commune de Toulouse héberge moins de 1 000 Italiens, mais la population française d'origine italienne est nombreuse (il s'agit d'une immigration ancienne, commencée à la fin du XIXe siècle et qui s'est prolongée pendant l'entre-deux-guerres). Depuis 1995, le consulat d'Italie de Toulouse, situé en plein centre-ville à l'intersection de la rue de Metz et de la rue d'Alsace-Lorraine, gère les régions du Sud-Ouest : Midi-Pyrénées, Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, soit 20 % du territoire français.
Les Britanniques sont arrivés plus récemment, notamment avec l'essor d'Airbus ; ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à rejoindre Toulouse. Les Allemands, attirés également par l'industrie aéronautique, sont un peu moins nombreux. D'autres communautés diverses sont présentes : Irlandais, Américains, Asiatiques (principalement Vietnamiens), Portugais, latino-américains, dont des Brésiliens avec des clubs de forró, de samba, de bossa nova, de capoeira et d'autres musiques brésiliennes et latines.
Budget et fiscalité
Lors du vote du budget primitif principal 2003, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 195 M€ et la section investissement présentée se montait à 181 M€ (les deux équilibrés en dépenses et recettes). Depuis le remboursement de sa dette via le transfert du réseau d'eau à Vivendi[99], la mairie a pour objectif de maintenir une dette zéro, impliquant son auto-financement, le maintien la pression fiscale et un investissement par habitant parmi les plus élevés des villes de France[100]. Ce budget tient compte des remboursements des assurances et des investissements dus aux dégâts de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse[100]. Les quatre taxes de 2003 furent votées par le conseil municipal de Toulouse pour des taux de : 19,02 % pour la taxe d'habitation, 21,36 % pour la taxe foncière bâti, 82,49 % pour la taxe foncière non bâti, et 18,64 % pour la taxe professionnelle (taux intercommunal)[101].
La fiscalité directe locale est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Cette situation s'explique par le fait que Toulouse subit une pression démographique et urbaine importante. Elle attire une grande partie de la population et de l'économie du département. Cet attrait nécessite de la part de la municipalité de gros efforts d'aménagement et d'investissement qui se répercutent sur la fiscalité.
En 2006, le budget total de la ville de Toulouse s'élevait à 723 M€. La section allouée aux investissements a atteint 222 M€[102].
En 2011, le budget total de la ville de Toulouse s'élève à 693,5 M€. Les dépenses de fonctionnement s'élèvent à 580,6 M€ et celles d'investissement à 146,2 M€[103].
Sécurité
Le nombre d'effectif total de policiers à Toulouse (sans compter la police municipale) en 2008 est de 870 (ADS compris)[104]. Le taux de criminalité de la circonscription de police de Toulouse est de 111,49 actes pour 1 000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de la Haute-Garonne, largement supérieur à la moyenne nationale (83 ‰). Ce taux est aussi largement supérieur au taux de criminalité de la région Midi-Pyrénées (85,46 ‰). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 22,8 %, le plus faible du département et de la région et assez éloigné des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)[105]. En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 14,1, pour une moyenne nationale de 10,6[104].
La ville de Toulouse connaît un niveau de délinquance élevé par rapport au reste de la région. La mairie, en accord des associations de commerçants, a donc décidé d'installer une douzaine de caméra réparties dans la ville pour prévenir la délinquance[106]. Depuis juillet 2007, elles permettent de surveiller 24h/24h et 7j/7j plusieurs quartiers. Deux mois plus tard, Toulouse est officiellement une ville placée sous vidéosurveillance[107]. Au total, 17 caméras sont installées dans tout le territoire toulousain. Les services de police soulignent la dangerosité du centre-ville par rapport aux quartiers périphériques[108].
En outre, la Ville a créé l'Office de la Tranquillité, intervenant en cas de nuisances sonores la nuit, et ayant déjà satisfait 100 000 toulousains, a redéployé la police municipale dans des quartiers à risque de délinquance élevé, demande à l'État la création d'une charte et se pose maintenant la question de l'importance de la vidéo-surveillance dans la ville, en interrogeant plusieurs professionnels dans ce domaine.
Enseignement
Toulouse dépend de l'académie du même nom, l’une des plus grandes de France[109]. Olivier Dugrip est recteur de l'académie de Toulouse depuis le 6 février 2008.
Écoles
Écoles maternelles et primaires :
Pour le premier degré d'éducation, Toulouse possède 104 écoles maternelles publiques, 22 écoles maternelles privées[110], 93 écoles primaires publiques et 22 écoles primaires privées[111].
Article détaillé : Liste des écoles maternelles et primaires de Toulouse.Enseignement secondaire :
Pour le secondaire, Toulouse dénombre 24 collèges publics[112] et 12 collèges privés[113]. La ville possède 12 lycées publics[114] dont le plus connu, le prestigieux lycée Pierre-de-Fermat, et 13 lycées privés[115] dont l'Ensemble Scolaire Saint-Joseph et Le Caousou.
Article détaillé : Liste des collèges et lycées de Toulouse.Enseignement supérieur :
Article détaillé : Université de Toulouse.Au cours de l'année scolaire 2008-2009, l'agglomération de Toulouse comprenait 92 820 étudiants. Traditionnellement troisième ville étudiante de France après Paris et Lyon, Toulouse est devenue le quatrième pôle universitaire de France pour la rentrée 2007[5]. L'université de Toulouse a été fondée en 1229 après l'épisode cathare. Elle a connu un développement important dès sa fondation grâce à la renommée de ses cours de droit. Les trois pôles universitaires qui lui ont succédé depuis sont l'université Toulouse 1 Capitole (UT1 - Toulouse I), l'université de Toulouse-Le Mirail (UTM - Toulouse II) et l'université Paul-Sabatier (UPS - Toulouse III). Cette dernière est la plus grande université de Toulouse, avec 28 056 étudiants[5]. À ces trois pôles s'ajoute l'Institut national polytechnique de Toulouse (INPT) qui possède le statut d'université.
La ville de Toulouse compte plusieurs établissements proposant des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), dont certaines sont particulièrement réputées. Le lycée Pierre-de-Fermat héberge les CPGE scientifiques, économiques ainsi que des sections littéraires. Ailleurs, on trouve les CPGE économiques et commerciales au lycée Ozenne et au lycée privé Saliège (Balma) et des CPGE littéraires pour les filières modernes et en sciences sociales (prépa B/L) au lycée Saint-Sernin.
Dans le privé, Toulouse possède l'Institut catholique de Toulouse qui est un établissement d'enseignement supérieur privé comprenant plusieurs facultés (droit, philosophie, théologie, etc.) et écoles supérieures professionnelles ou d'ingénieur telles que l'école de journalisme de Toulouse (EJT) et l'école d'ingénieurs de Purpan font partie de cette université.
Toulouse possède aussi plusieurs grandes écoles spécialisées dans l'aéronautique comme :
- l'ISAE (Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace), rapprochement de SUPAERO (École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace) et de l'ENSICA (École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques)
- l'ENAC (École nationale de l'aviation civile)
- l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées)
D'autres grandes écoles parmi lesquelles :
- l'ENM (École nationale de la météorologie)
- l'ENSEEIHT (École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications)
- l'ENSIACET (École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques).
- l'ENSAT (École nationale supérieure agronomique de Toulouse), l'une des cinq Agro de France (avec Paris, Montpellier, Rennes, et Nancy).
- l'INSA (Institut national des sciences appliquées)
- L'école nationale vétérinaire de Toulouse
- l'ENC (École nationale du cadastre)
- l'ICAM (Institut catholique des arts et métiers)
- le Groupe École supérieure de commerce de Toulouse (ESC Toulouse)
Enfin, d'autres pôles d'enseignement ont émergé à Toulouse, parfois rattachés à l'université, et couvrent de nombreux domaines tels que la recherche en économie avec l'École d'économie de Toulouse (TSE), les métiers de l'entreprise avec l'Institut d'administration des entreprises de Toulouse (IAE Toulouse), l'administration publique avec l'Institut d'études politiques de Toulouse (« Sciences Po Toulouse »), l'Institut de la promotion supérieure du travail, l'IFAG (l'institut de formation aux affaires et à la gestion), l'école supérieure de commerce et de management (ESARC) et le Centre de formations commerciales et administratives en alternance (CEFIRE), l'ISEG (institut supérieur européen de gestion), l'Institut supérieur européen de formation par l'action. L'art et la publicité sont représentés par l'école nationale supérieure d'architecture de Toulouse, l'école supérieure des beaux-arts de Toulouse et l'institut supérieur de communication et publicité (ISCOM). Toulouse est également fortement dotée en écoles spécialisées dans les nouvelles technologies et l'informatique comme l'école supérieure en informatique appliquée (Exia), une antenne de l'école privée Supinfo, l'EPITECH (École pour l'informatique et les nouvelles technologies) et l'IST (Institut supérieur de technologie).
Recherche
L'importance de la vie universitaire à Toulouse se manifeste également par la richesse et la diversité des laboratoires de recherche présents sur les campus universitaires et les centres hospitalo-universitaires, avec 11 000 chercheurs (biotechnologies, aéronautique, chimie, etc.).
Le CNES est également basé à Toulouse.
Le Centre national de calcul de Météo-France installé depuis 1982 pour les prévisions météorologiques. Au sein de ce centre sont effectuées les prévisions météorologiques pour la France entière. Il regroupe sur 50 hectares près de 1 400 météorologues soit plus du quart des météorologues du service public. La Météopôle regroupe également le Centre national de recherches météorologiques (CNRM) pour la recherche et l'école nationale de la météorologie pour l'enseignement[116].
Manifestations culturelles et festivités
Durant l'année, la ville accueille plusieurs festivals de musique, de cinéma ainsi que des festivals divers et variés. Ainsi, le festival populaire de musiques du monde Rio Loco se déroule chaque mois de juin sur le thème d'un pays invité[117]. Le Piano aux Jacobins propose des concerts de piano à l'église des Jacobins. De même, Toulouse les Orgues est un festival international d'orgues[118]. D'autres festivals de musique existent aussi comme Les siestes électroniques[119], Novelum[120] ou Convivencia. Le Grand Fénétra, Festival des danses et musiques traditionnelles populaires, a lieu chaque année le dernier week-end de juin.
Les Rencontres du Cinéma italien à Toulouse se déroulent en avril au cinéma l'ABC[121]. D'autres festivals de cinéma sont à l'honneur comme les rencontres du cinéma d'Amérique latine, le festival du cinéma espagnol de Toulouse Midi-Pyrénées Cinespaña[122] et le Festival International Séquence Court-Métrage qui met le format court à l'honneur[123].
Enfin, l'année est ponctuée par divers festivals et événements comme le Carnaval de Toulouse qui existe sous sa forme actuelle depuis 1982. Depuis cette date, il est organisé par le Comité d'organisation du carnaval universitaire (COCU) pour divertir les hivernants. Il a lieu en mars.
Le Printemps du rire devenu le premier festival d'humour européen[124], le Printemps de septembre transformant Toulouse en espace dédié à l'art contemporain, le Forum de l'image[125], le Houfastival, le Marathon des mots, le festival Occitània[126], le festival N7[127], l'Inox Electronic Festival[128], Toulouse Plage[129], (dont les principaux sites : Prairie des Filtres, Quai de la Daurade et Quai de l'Exil-Républicain-Espagnol), la feria Tolosa Toros de Toulouse-Fenouillet, et le traditionnel repas de quartier qui se tient chaque été entre juin et septembre[130]. Plus récemment la ville a créé la Festa Tolosa transformée en Festa Europa à l'occasion de la candidature au titre de capitale de la culture 2013.
Plusieurs événements se déroulent sur de nombreuses communes de la couronne toulousaine, comme le festival Marionnettissimo, dont le point d'ancrage se situe à Tournefeuille, mais dont plusieurs lieux de représentation sont situés à Toulouse.
Santé
Article détaillé : Prieuré hospitalier de Toulouse.Dès le XIIe siècle, Toulouse possède de nombreux hospices et maison de Dieu qui accueillent les démunis, les orphelins et surtout les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1505, tous ces établissements sont rattachés à l'hôpital Saint-Jacques qui devient l'hôtel-Dieu. L'hôpital de La Grave reste indépendant sur le rive gauche de la Garonne pour traiter les pestiférés. Les hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem y installent un prieuré et fondent dans une de leur dépendance : le village de Goutz une école de Chirurgie. Au XIXe siècle, des médecins comme Dominique Larrey et Jean-Étienne Esquirol pratiquent dans les hôpitaux toulousains.
Le CHU de Toulouse regroupe plusieurs établissements implantés sur la ville de Toulouse : Purpan, le groupe hospitalier Rangueil/Larrey, l'hôpital des Enfants l'hôpital Paule de Viguier (gynécologie maternité), l'hôpital de La Grave/Casselardit, ainsi qu’un établissement en dehors de Toulouse La Fontaine Salée à Salies-du-Salat. L'hôtel-Dieu Saint-Jacques accueille aujourd'hui l'essentiel de l'administration de ces hôpitaux[131].
L'hôpital Joseph-Ducuing est un hôpital général du centre ville de Toulouse. Il est de statut privé associatif, sans but lucratif et participe à l'exécution du service public hospitalier depuis 1976[132].
Toulouse possède diverses cliniques comme la clinique Ambroise-Paré, la clinique Saint-Jean Languedoc, la Nouvelle Clinique de l’Union, la clinique Pasteur et la polyclinique du Parc[133].
Sports
Article détaillé : Sport à Toulouse.Ville sportive
Toulouse a été classée ville la plus sportive de France par le magazine sportif L'Équipe en octobre 2007. Toulouse possède 368 installations sportives réparties sur 70 sites et jusqu'à 3 500 000 usagers par an d'inscrits dans les clubs de sport de la ville[134]. L'île du Ramier accueille le complexe Nakache dès le début du siècle et la construction de nouveaux sites n'a sans cesse évoluée. Toulouse accueille plusieurs manifestations sportives comme le cross des violettes, le tournoi international de handball, le tournoi international d’épée Marcel Dutot, la coupe du monde de paintball, le grand prix de tennis de la ville de Toulouse, le championnat du monde de danse sportive et acrobatique, le tour de France féminin, l’open de France de gymnastique, la coupe du monde de handball, le championnat de France de rugby à XV, la coupe du Monde de rugby à XV, le Volant d'OR Open international de badminton, etc.
Principaux clubs
Voir : Catégorie:Sport à Toulouse.Article détaillé : Sport à Toulouse.Toulouse compte près de 500 équipements sportifs avec 89 terrains et équipements sportifs de proximité, 80 boulodromes, 56 gymnases, 11 complexes sportifs et stades, 19 courts de tennis, 14 piscines, 6 bases de sport, 6 salles de sport, 22 pistes d’athlétisme, 7 pistes de bicross, 4 bowlings, 2 salles de tennis de table, 1 salle d’escrime, 1 mur d’escalade, 1 aire de tir à l’arc, 1 centre de tir sportif, 1 aire de roller/skate, 1 patinoire, 1 centre de voile et 4 clubs d’aviron.
Plus de 600 clubs sportifs[135] évoluent à Toulouse ce qui représente près de 85 000 licenciés, affiliés à toutes les fédérations sportives, scolaires et universitaires[136].
Rugby
Le sport emblématique de Toulouse est le rugby avec son équipe phare, le Stade toulousain[137], qui joue en Top 14. Le club est présidé par Jean-René Bouscatel et l'équipe entraînée par Guy Novès. Créé en 1907, il est devenu le club le plus titré d'Europe avec dix-huit titres de champion de France, trois coupes de France et quatre coupes d'Europe[138]. Le club, compte aussi de nombreux supporters dans 100 départements français, dans le continent européen et même dans le monde entier. On parle souvent de diaspora toulousaine. Son stade, Ernest-Wallon, peut accueillir 20 000 personnes. Pour les plus grandes affiches, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Europe, le Stade toulousain s'exile chez son voisin du TFC au Stadium. Le Stade toulousain dispose d'importants moyens, et chapeaute 17 sections sportives différentes (principalement le rugby et le tennis), mais aussi en athlétisme, baseball, basket-ball, boxe, cyclisme, escrime, golf, handball, judo, karaté, lutte, natation, pelote basque, volley-ball et le water-polo.
Il existe d'autre clubs de rugby située dans la ville même de Toulouse ou dans son agglomération. On peut citer :- Toulouse Université Club (TUC)
- Toulouse Lalande Aucamville XV
Football
Le Toulouse Football Club[139] (TFC), fondé en 1970, et qui n'a rien à voir avec celui de 1937, est une équipe de Ligue 1 qui s'est distinguée en 2007 en se qualifiant pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Il dispute sa huitième saison consécutive dans l'élite depuis le titre de champion de France de deuxième division en 2003. Le TFC compte 500 000 supporters à travers la France et le monde entier[140]. Le club est présidé par Olivier Sadran et l'équipe entraînée par Alain Casanova. À l'issue de la saison 2008-09 en Ligue 1, le TFC a terminé 4e du championnat et s'est qualifié pour l'Europa League, c'est-à-dire la nouvelle formule de la Coupe de l'UEFA.
La section féminine du TFC dispute cette saison le championnat de Division 2. Elle fut créée en 1980 au sein du club masculin de « Toulouse OAC ». La section féminine du TOAC est rattachée au Toulouse Football Club depuis l'été 2001.
Le Toulouse Fontaines Club[141] est un club de football français basé à Toulouse fondé en 1932. Le club entraîné par Jean-Louis Faure évolue en Championnat de France amateurs.
Handball
Le Fenix Toulouse Handball[142] pour les garçons et le Toulouse Féminin Handball pour les filles appartiennent respectivement à la Ligue nationale de handball et la Ligue féminine de handball en Division 1. De plus, Toulouse reçoit 1 à 2 fois par an l'Équipe de France de handball masculin, championne d'Europe, championne olympique et championne du monde.
Rugby à XIII
Le club de rugby à XIII Toulouse olympique XIII[143] est depuis 2009 en Co-operative Championship, la compétition constituée de clubs anglais située en dessous de la Super League européenne. Cette compétition est également représentée par le club de Toulouse Jules-Julien XIII, alias Les Broncos.
Basket-ball
Le Toulouse Métropole Basket[144] fait partie, pour sa deuxième année d’existence, à la Ligue féminine de basket, élite du basket féminin.
Autres sports
D’autres sports sont aussi représentés à Toulouse :
- Aviron : avec les clubs de l'Aviron toulousain[145], de l'Émulation nautique Toulouse (ENT)[146], du Toulouse Aviron Sports & Loisirs (TASL)[147] et du Toulouse Université Club aviron (TUC Aviron)[148]. Ces clubs sont affiliés à la Fédération française des sociétés d'aviron (FFSA).
- Baseball : avec le Stade toulousain BaseBall[149]
- Compétition automobile : avec l'écurie Tech 1 Racing
- Équitation : avec le Club hippique de Pibrac (FFE). Initialement appelé Club hippique de Toulouse et situé dans la caserne de Compans-Cafarelli, le centre équestre s’est ensuite déplacé sur la commune de Pibrac au début des années 1970.
- Football américain : avec les Ours de Toulouse
- Football australien : avec les Toulouse Crocodiles
- Hockey sur glace : avec le Toulouse Blagnac Hockey Club en D1 (saison 2010-2011) surnommés Les Bélougas, évoluant dans la patinoire Jacques Raynaud à Blagnac.
- Natation : avec les Dauphins du TOEC[150]
- Tir à l'arc: avec le Toulouse Athlétic Club – Tir à l'arc[151] affilié à la Fédération française de tir à l'arc (FFTA)
- Volley-ball : avec le Spacer's de Toulouse Volley-Ball
et les clubs omnisports : avec le Toulouse Université Club[152]
Trois représentants toulousains de sports majeurs se sont qualifiés pour la coupe d'Europe en 2007. Le Stade toulousain et le Toulouse FC dans la plus prestigieuse de leur discipline, les Spacer's dans la seconde.
Cultes
Chrétien
Catholique
Protestant
Orthodoxe
Une salle de prière existe sur l'avenue de Grande-Bretagne.
Mormon
L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est présente à Toulouse avec la paroisse de Toulouse Capitole et la paroisse de Toulouse Concorde.
Musulman
Judaïque
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Article détaillé : Économie toulousaine.Emploi
La bonne santé de l'économie toulousaine est principalement liée aux industries de pointe de l'aéronautique et du spatial. Mais depuis plusieurs années, la municipalité tente de diversifier les secteurs d'activité[153]. Toulouse est devenue un grande centre industriel en utilisant les ressources régionales en électricité et en gaz naturel. Le PIB de l'agglomération est d'environ 30 milliards d'euros [Quand ?][154], ce qui la classe au troisième rang des agglomérations de France au regard de son poids économique, derrière Lyon et Paris, mais devant Marseille, Nice et Lille. La commune de Toulouse se caractérise aussi par son très faible taux d'endettement : un des plus bas en Europe pour une ville de cette taille[100].
En 1999, le nombre total d'actifs sur la commune de Toulouse était de 216 480[155], se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit:
Répartition de l'emploi[155] Tertiaire Industrie Construction Agriculture Toulouse 79,6 % 15,9 % 4,3 % 0,9 % Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 % Le taux de chômage était de 9,9 % en 2005[156], de 9,1 % en décembre 2006[157] et de 8,6 % en décembre 2007[réf. nécessaire].
Entreprises, administrations et commerces
De nombreux organismes sont présents à Toulouse en dehors d'Airbus. Sans vouloir recenser tous ceux qui se situent dans la ville rose, on peut citer ceux qui se démarquent par leur localisation, unique, ou par leur spécialisation. Par exemple, on peut trouver le site de Météo-France (à proximité de Basso-Cambo, face au quartier des Pradettes) qui regroupe plusieurs entités :
- le Centre national de prévision météorologique (CNP),
- le Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (CERFACS),
- le Service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (SCHAPI),
- le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM),
- le Centre national de recherches météorologiques (CNRM),
- le Centre international de conférences (CIC)
On peut aussi trouver les sièges de nombreuses entreprises dans le domaine de l'aéronautique dans la banlieue toulousaine, comme ATR, Aeris, Groupe Latécoère, Airbus ou encore la société Newrest implantée dans plus de 43 pays.
Les centres de recherches Spot Image, Galiléo et Météo France sont aussi implantés à Toulouse.
À côté de cet ensemble, se trouvent aussi la Direction de la technique et de l'innovation (DTI) qui fait partie de la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile) et, vers Rangueil, le Centre national d'études spatiales (CNES).
Par ailleurs, de nombreuses entreprises sont regroupées dans la zone d'activité de "La Plaine", au sud-est de Toulouse. On y retrouve notamment :
Le magazine L'Express s'accordait à classer Toulouse, ville la plus dynamique (économiquement parlant) de France 2010.
Le magazine américain Newsweek le classait lui, troisième ville la plus dynamique au monde.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Architecture
L'architecture de Toulouse est marquée par la brique, dont la couleur chaude rouge-orangée lui confère le surnom de « ville rose ». Ce matériau a été introduit par les Romains au Ier siècle av. J.‑C., comme le montrent les ruines du rempart romain place Saint-Jacques. Autrefois, la brique était couramment recouverte d'enduit car elle était considérée comme la pierre du pauvre[158].
La brique a été majoritairement utilisée dans la région à cause d'un environnement géologique qui ne fournit aucune pierre de taille à proximité[159]. Le transport des pierres est coûteux[160]. Au contraire, l'argile, qui permet la fabrication des briques, est abondante.
Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.
Les boulevards de ceinture déterminent le plus grand secteur sauvegardé de France (220 hectares). Le patrimoine de bâtiments religieux comprend notamment l'église des Jacobins (nef à piliers centraux en palmiers). Toulouse est la ville française qui compte le plus d'hôtels particuliers de la Renaissance, dus à l'âge d'or du pastel, et le plus de carillons intra-muros (quatorze de neuf cloches et plus)[réf. nécessaire].
Des lieux touristiques se sont développés plus récemment, tels la visite des sites d'Airbus (dont les chaînes de montage de l'A380), le Musée d'art moderne et contemporain (les Abattoirs) et la Cité de l'espace.
Bâtiments et lieux publics remarquables
Toulouse regroupe de nombreux bâtiments remarquables. Le plus connu est le Capitole qui abrite l'hôtel de ville, la salle des Illustres (où se trouvent des chefs-d’œuvre d’artistes toulousains du XIXe siècle), un opéra et un orchestre symphonique, ainsi que la place du même nom. À l'arrière du Capitole, le donjon du Capitole est situé dans un parc et regroupe les locaux de l'office du tourisme. La place Wilson situé à l'entrée du centre-ville en bas des allées Jean-Jaurès est une place dont les bâtiments en brique sont construits de façon concentriques autour d'un parc arboré. C'est un lieu animé avec ses nombreuses terrasses de bars, de cafés et ses cinémas.
La colonne vertébrale du centre ville se situe autour de l'axe Cardo-Romain, le parcours idéal pour découvrir les lieux remarquables de la Ville Rose, cette axe démarre de la rue du Taur (basilique Saint-Sernin), il passe ensuite par la place du Capitole, la rue Saint-Rome, la rue des Filatiers, et se termine à la place des Carmes. Les rues qui constituent ce parcours sont intégralement piétonnes (seules rues piétonnes du centre ville).
Les quais et les berges de la Garonne ont été aménagés au XVIIIe siècle. Les quais Henri-Martin et les quais de Tounis construits en brique pour contenir les inondations permettent de se promener le long du fleuve et de découvrir les anciens ponts de Toulouse. Le pont-Neuf, d’une longueur de 220 mètres, est le plus vieux pont de Toulouse. Le pont Saint-Pierre est un pont métallique datant de 1987. Un peu plus en aval sur la Garonne se trouve le Bazacle, un gué où les premiers toulousains se sont installés. Il forme aujourd'hui une digue permettant de maintenir un niveau d'eau suffisant à la Garonne durant les mois d'été. Au bord du fleuve, l'hôpital de La Grave et sa chapelle Saint-Joseph de la Grave sont visibles grâce au dôme de la chapelle fabriqué en cuivre. Près de la Garonne se trouve aussi le château d'eau de Toulouse qui renferme une galerie d'expositions photographiques.
La place de la Trinité et la rue des Filatiers sont à découvrir, architectures remarquables des hôtels particuliers, et somptueuses façades d'immeubles. Rue des Filatiers se situe la maison Callas, et au bout de la rue l'église de la Dalbade (Jean Calas, marchand protestant de Toulouse, a été condamné par le Parlement de Toulouse, au supplice de la roue et exécuté le 10 mars 1762, sous l'accusation, sans preuve, d'avoir assassiné un de ses fils réputé converti au catholicisme).
Enfin, quelques bâtiments publics sont remarquables comme la gare Matabiau située au bord du canal du Midi, la prison Saint-Michel et le palais Niel qui a été construit sur les anciennes fortifications de Toulouse pour l’installation du maréchal de France Adolphe Niel. Et l'amphithéâtre romain de Purpan-Ancely est l'un des seuls édifices pratiquement intact de l'époque romaine.
Hôtels particuliers
Galerie : Les hôtels particuliers de ToulouseToulouse est la ville française où l'on trouve le plus d'hôtels particuliers datant du XVIe siècle[réf. souhaitée]. Enrichis grâce au commerce du pastel lors de la Renaissance, de nombreux bourgeois locaux ont érigé leurs hôtels particuliers, souvent surmontés d'une tour (symbole de puissance et signe de reconnaissance des personnages importants de la cité). Ainsi, dans le centre-ville, on ne dénombre pas moins de 74 hôtels particuliers, dont quelques-uns des plus célèbres sont :
- l'hôtel du Vieux-Raisin ou hôtel Maynier
- l'hôtel d'Assézat (fondation Bemberg)
- l'hôtel de Pierre Delfau
- l'hôtel de Bernuy
- l'hôtel de Nupces
- l'hôtel de Castellane
- l'hôtel de Bagis ou l'hôtel de Pierre
- l'hôtel Saint-Jean ou hôtel des chevaliers de Malte
- l'hôtel de la Mamye
- l'hôtel d'Espie
- l'hôtel d'Ulmo
- l'hôtel Dubarry face à la basilique Saint-Sernin
- l'hôtel Dumay où se trouve
le musée du Vieux Toulouse - l'hôtel de Chalvet
- l'hôtel de Ciron, siège de la Chambre de commerce
et d'industrie de Toulouse (CCIT) - l'hôtel de Bonfontan
- l'hôtel Comère
- l'hôtel de Jean Bolé
- l'hôtel Thomas de Montval
- l'hôtel d'Astorg et Saint Germain
- l'hôtel de Brucelles
- l'hôtel de Boysson, siège de la Maison de l'Occitanie
- l'hôtel Dassier
- l'hôtel de Puymaurin
- l'hôtel d'Hautpoul-Malaret
Cafés et hôtels
Toulouse possède de nombreux cafés qui étalent leurs terrasses sur les rues semi-piétonnes du centre-ville. Le centre-ville de Toulouse est en pleine mutation, les activités et les nouveaux projets se déplacent vers le quartier des Carmes et Esquirol (piétonnisation des rues, ouverture de grandes enseignes). Plusieurs quartiers sont très fréquentés aux beaux jours comme la place Wilson, la place Saint-Georges, la place Saint-Pierre et la place Esquirol, rue des Filatiers à côté de la Trinité. La grande période des cafés s'est déroulée de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle[161]. Les plus beaux établissements se trouvaient autour de la place Wilson (anciennement nommée le square Lafayette). En 1900, quatre hommes d'affaires créent la Société anonyme des Grands Cafés et possèdent à l'époque cinq établissements : le Lafayette, le grand café glacier Albrighi, le grand café des Américains, le grand café de la Comédie et le grand café Sion[162]. Le grand café des Américains était remarquable par sa terrasse (la plus grande de France) dont l'orchestre animait tout le café en 1960.
Aujourd'hui encore, quelques cafés sont de véritables monuments comme sur la place du Capitole, le café Bibent, aujourd'hui fermé, possédait une décoration baroque classé monuments historiques en 1978, le café Florida et Mon Café. Les cafés ont joué un rôle lors de la seconde guerre mondiale car des résistants comme Jean Cassou ou le colonel Cahuzac tenaient des réunions sur leurs terrasses[163]. Plus récemment, la place Saint-Pierre est le lieu estudiantin de la ville avec les célèbres Bar basque et Chez Tonton avec son pastis « ô maître ».
Sur la place du Capitole, plusieurs hôtels ont une architecture caractéristiques. Le Grand Hôtel de l'Opéra s'élève sur l'emplacement de l'ancien collège Saint-Martial. C'est un hôtel de luxe depuis 1980. À l'angle opposé se trouve l'hôtel du Grand-Balcon qui hébergeait des grands noms comme Jean Mermoz ou Antoine de Saint-Exupéry à l'époque de l'Aéropostale.
Les discothèques
Toulouse possède de nombreuses discothèques. Parmi les plus connues figurent l'Inox Electronic Club, Le Royal's Pub le Club Rouge, le Frigo et la Room 157. L'Omega, plus grande discothèque de France[réf. nécessaire] avec 8 salles, 3 restaurants et tous les thèmes musicaux comme le rap, le R'n'B, les années 1980-90 ou encore la techno, est fermée suite à un incendie survenu en août 2008[164].
Bâtiments religieux
Galerie : Les édifices religieux de ToulouseLes monuments catholiques sont nombreux à Toulouse et plusieurs sont des bâtiments remarquables. La basilique Saint-Sernin située dans le quartier du même nom est classée en 1998 au Patrimoine mondial, au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. C'est une église de style roman méridional qui a été consacrée basilique en 1878.
L'église des Jacobins et son cloître, situés entre la Garonne et la place du Capitole, est une construction monastique des XIIIe et XIVe siècles, entièrement réalisé en briques, joyau de l'art gothique languedocien. Elle possède une double nef séparée par des colonnes de vingt-deux mètres de haut, d'où jaillissent des voûtes d'ogives. La dernière colonne offre un exemple rare du rayonnement de ses voûtes d'ogives formant un « palmier ». C'est dans l'enclos conventuel des Jacobins que la dépouille de Thomas d'Aquin, décédé en 1274, fut déposée en 1369. Déplacés à Saint-Sernin pendant la Révolution, les restes de Thomas d'Aquin retournèrent aux Jacobins en 1974, pour le 7e centenaire de la mort de l'Aquinate.
La cathédrale Saint-Étienne est la cathédrale de Toulouse construite aux alentours de 1070. Son aspect est particulier car elle est composée d'éléments architecturaux de diverses époques.
D'autres églises sont caractéristiques comme :
- L'église Notre-Dame du Taur qui possède un clocher-mur ;
- La basilique de la Daurade ;
- L'église Saint-Aubin ;
- L'église Saint-Nicolas ;
- L'église Notre-Dame de la Dalbade ;
- Le Couvent des Augustins, abritant le musée du même nom ;
- La chapelle des Carmélites qui est le seul bâtiment restant du couvent des Carmélites ;
- L'église Saint-Exupère de Toulouse ;
- L'église Saint-Jérôme, ancienne chapelle des Pénitents bleus ;
- L'ancienne église Saint-Pierre-des-Cuisines.
Toulouse possède aussi des monuments protestants comme le temple de la place du Salin et le vieux temple de la rue Pargaminières. Deux monuments orthodoxes existent aussi comme l'église Saint-Saturnin située avenue de Lavaur et l'église Saint-Nicolas située avenue de Grande-Bretagne. Plusieurs synagogues, dont la plus ancienne est la synagogue Palaprat, et un grand centre communautaire de construction récente représentent les monuments juifs de la ville. Enfin, plusieurs mosquées existent sur la commune comme la mosquée Ennour du quartier d'Empalot, avec son minaret, sa coupole, ses trois niveaux sur 2 100 m²[165] encore en construction, la mosquée Al-Rahma, la mosquée Al Hoceine, la mosquée Salam et la mosquée Abou Bakr.
Patrimoine environnemental
En plus des berges de la Garonne et du canal du Midi, Toulouse bénéficie de nombreux espaces verts représentant un ensemble de 1 000 hectares en 2005 avec 160 jardins et 600 points verts[166]. En 1998, la ville de Toulouse est classée trois fleurs pour la qualité de son fleurissement. C'est en 1754 que Toulouse aménage son premier jardin public, le jardin Royal qui s'étend au-delà des vieilles fortifications médiévales. Cet aménagement est le projet Mondran dont le but était d'ouvrir un espace pour la promenade, l'hygiène et l'ouverture de larges perspectives. Ainsi, cette politique de grands travaux, avec le Grand Rond, les quais et les façades le long de la Garonne, transforment la ville. Plus tard, au XIXe siècle, le jardin des plantes est créé à Toulouse[167]. Dans les années 1970, plusieurs projets de jardins de quartier sont aménagés en ville au plus près des habitants. En parallèle, des projets d'urbanisme permettent de créer des parcs comme celui de Compans-Cafarelli, le parc de la Maourine ou celui de la Reynerie[168].
Les parcs et jardins de la ville sont diversifiés allant du jardin japonais du quartier d'affaires de Compans-Caffarelli au parc de la prairie des Filtres au bord de la Garonne. D'autres jardins comme le jardin des Plantes, le Grand-Rond et le Jardin Royal sont très anciens. Enfin, en périphérie, le parc de la Reynerie offre un havre de paix tandis que quatre zones vertes à vocation sportive entourent la ville depuis 1971, au quatre points cardinaux en périphérie de la ville : À l'ouest, le parc de la Ramée possède un lac de 38 hectares et un espace vert de 280 hectares. Au sud, les côtes de Pech-David disposent d'un parc de 280 hectares et culminent à 130 mètres au-dessus de la Garonne dominant la ville et la zone industrielle. Au nord, la zone de loisirs de Sesquières dispose de 117 hectares de parcs et un lac de 13 hectares sur lequel le ski nautique est possible et à l'est le parc des Argoulets.
Enfin, la reconversion du site du parc des expositions due a son déménagement, devrait permettre la création d'un véritable Central Park toulousain, un nouveau « poumon vert de la ville » selon Pierre Cohen, sur l'île du Ramier, en plein cœur de la ville.
Les avenues, les allées et les voies d'eau sont plantées de nombreux arbres. Les espèces dominantes sont le platane (environ 9 000), le peuplier (environ 5 000), le tilleul (environ 4 000), le micocoulier (environ 3 000), le pin parasol (environ 1 500) et le cèdre (environ 700). La commune est plantée d'environ 500 000 dont 160 000 sont gérés par la municipalité[45]. En plus des arbres, les services municipaux produisent plus de 450 000 plantes à massifs chaque année pour le fleurissement de la ville grâce aux serres municipales.
Patrimoine culturel
La vie culturelle toulousaine est riche de nombreux apports.
Au substrat occitan, académique (jeux floraux, tradition forte des peintres et architectes locaux) et universitaire toujours actif s'est ajouté une situation culturelle particulière: au XIXe siècle la situation politique locale a ouvert les lieux de l'élite (opéra, conférences, musées, sport) à l'ensemble des groupes sociaux Toulousains. L'éloignement de Paris et cette culture de mixité ont conduit à la mise en place d'une culture locale (éditeurs, chanteurs...) bien identifiée et relayée par des pratiques amateures enrichies par diverses vagues d'immigration (espagnole durant la guerre civile, pied-noir dans les années 1960, maghrébine dans les années 1970) mais également de la diversité et de la jeunesse de la population estudiantine: cette revendication d'une tradition de métissage culturel est la marque de la mouvance culturelle alternative locale (dès les années 1980 Claude Sicre, plus récemment les Motivé-e-s).
Musées
Les nombreux musées de la ville présentent un patrimoine historique important. Le musée Saint-Raymond situé près de la basilique Saint-Sernin a été créé en 1892. Il est consacré à l'art et à l'archéologie de l'Antiquité. Le musée du Vieux Toulouse est un musée privé exposant des objets ou des documents anciens évoquant le passé de la ville. Le musée Paul-Dupuy présente quant à lui une collection d'objets liés aux arts graphiques et décoratifs allant du Moyen Âge à 1939. Le musée Georges-Labit présente une collection d'objets exotiques récoltés par l'aventurier Georges Labit.
Le musée des Augustins est le musée des Beaux-Arts de Toulouse créé en 1795. C'est le plus vieux musée de la ville mais aussi de France après le Muséum central de Paris[169]. Il regroupe une collection de peintures de primitifs méridionaux, une collection de peintures italiennes et une collection de tableaux de peintres hollandais et flamands. il possède aussi une collection de sculptures. L'Hôtel d'Assézat renferme aussi la fondation Bemberg qui regroupe une collection de livres, de tableaux et de sculptures. Le musée d'art moderne et contemporain des Abattoirs, créé en 2000, occupe les anciens bâtiments de l'abattoir de la ville. Il regroupe des œuvres de la seconde moitié du XXe siècle.
Toulouse possède d'autres musées comme le musée des instruments de médecine des hôpitaux de Toulouse, le musée départemental de la Résistance et de la Déportation, le centre Méridional de l’Architecture et de la Ville, le centre municipal de l'affiche, de la carte postale et de l'art graphique.
Le muséum d'histoire naturelle après rénovation a rouvert ses portes en octobre 2007. Enfin, il faut signaler le parc dédié à l'espace qu'est la Cité de l'espace.
Le musée Georges-Labit situé au 17 rue du Japon, construit en 1893 avec un jardin exotique et méditerranéen propose une exposition d'arts asiatiques (Inde, Cambodge, Thaïlande, Indonésie, Népal, Chine et Japon) et d'antiquités égyptiennes.
Bibliothèques
L'ensemble du réseau des bibliothèques de Toulouse (Lecture Publique) comprend[170] :
- Une médiathèque centrale, la médiathèque José-Cabanis, située dans le quartier Marengo et réalisée en 2003.
- Une médiathèque de quartier, la médiathèque d'Empalot, dans le quartier du même nom qui a ouvert ses portes le 6 janvier 2009.
- Une bibliothèque d'Étude et du Patrimoine rénovée en 2003.
- Vingt antennes de quartier réparties dans la ville dont l'organisation a été mise en place en 1958.
La médiathèque José-Cabanis a été récemment réalisée dans la prolongement des allées Jean Jaurès par l'architecte Jean-Pierre Buffi. Le bâtiment forme une arche moderne aux couleurs de la brique. Elle offre plus de 150 000 titres en consultation et en prêt, de nombreux CD et DVD[171]. Son nom a été donné en hommage au critique littéraire José Cabanis.
La bibliothèque municipale d'étude et du patrimoine de Toulouse est hébergé dans un bâtiment Art déco construit dans les années 1930 par Jean Montariol dans la rue de Périgord. Elle conserve une collection d'ouvrages de livres anciens et de manuscrits rares ainsi qu'un important fond patrimonial et régional[172].
Photographie et galeries d'art
Dès l'invention de la photographie par Nicéphore Niepce, plusieurs toulousains s'approprient cette nouvelle technique. Ainsi en 1875, Charles Fabre créé la Société toulousaine de la photographie. Il publiera aussi des ouvrages importants sur la photographie comme le Traité encyclopédique de photographie. Enfin, il met en place en 1892 un enseignement supérieur de la photographie[173].
Sous l'impulsion de Jean Dieuzaide avec le concours du Cercle photographique des XII, la ville de Toulouse ouvre la galerie du Château d'eau en 1974. Elle est située dans un ancien château d'eau en brique construit en 1824. Elle met en scène régulièrement des expositions photographiques dirigées par Jean Dieuzaide qui en fut un acteur renommé et souvent exposé. Elle regroupe deux salles d'expositions, un centre de documentation, une vidéothèque et une diapothèque. Toulouse possède aussi deux galeries privées, la galerie Sollertis et la galerie du Forum de l'Image.
Enfin, des événements autour de la photographie comme le « Printemps de septembre » ou le « Forum de l'image » sont également organisés sous forme de festivals.
Le quartier Saint-Étienne possède de nombreuses galeries d'art ainsi que de nombreuses boutiques d'antiquaires.
Théâtres et salles de spectacle
Depuis 1736, la Ville de Toulouse est forte de son théâtre situé dans les murs mêmes de l'Hôtel de Ville. Aujourd'hui dédié exclusivement à l'art lyrique et au ballet, administré en régie municipale autonome (budget annexe) depuis 1994, le Théâtre du Capitole abrite une compagnie de ballet composée de 35 danseurs permanents ainsi qu'un chœur mixte composé de 45 chanteurs titulaires.
Toulouse a également été le terreau d'éclosion de compagnies de théâtre de rue comme Royal de Luxe et de tout un mouvement d'artistes liés à la scène urbaine. Mais le principal théâtre dédié principalement à l'art dramatique est le théâtre de la Cité TNT qui est un bâtiment important ouvert en 1998 construit par l'architecte Alain Sarfati. Il possède un amphithéâtre de 898 places, un petit théâtre de 250 places et un studio de 74 places. Il accueille jusqu'à 100 000 spectateurs par an[174]. Deux autres théâtres ressortent du lot : le théâtre de la Digue et le théâtre de la Garonne. Le premier présente des pièces régionales tandis que le second est un théâtre situé dans un esprit de recherche et de création originale. Plusieurs scènes comme le théâtre de la cité, le théâtre Daniel Sorano, le théâtre du Pavé, le Grenier-Théâtre accueillent aussi de nombreuses pièces chaque année. Citons aussi des scènes proches tel Altigone à Saint-Orens-de-Gameville ou Odyssud à Blagnac. L'église Saint-Pierre-des-Cuisines héberge aussi un auditorium de 400 places. La vie théâtrale amateur connaît également une activité importante que sert par exemple le théâtre Jules Julien. D'autres bâtiments publics servent de salle de théâtre comme la Halle aux Grains, le café-théâtre des Minimes, le café-théâtre les 3T, le Casino Barrière de Toulouse, le Théâtre de la Violette, le Théâtre du Grand Rond et le Théâtre du Fil à Plomb[175].
Toulouse possède de nombreuses salles de spectacles plus ou moins grandes. Le Zénith de Toulouse est la plus grande salle de spectacle de la ville. C'est la quatrième salle couverte de France (9 000 personnes) après le palais omnisports de Paris-Bercy (18 000 personnes), l'Arena Montpellier (15 000 personnes), et le Grand Hall de Tours (11 500 personnes), devant le Zénith de Strasbourg (10 000 personnes). Le Palais des Sports de Toulouse reconstruit après la catastrophe d’AZF est aussi une des grandes salles de Toulouse. D'autres salles permettent d'accueillir du public comme Le Bikini, petite salle mythique de Toulouse, où de nombreux artistes de renom se sont produits. La salle a été soufflée lors de l'explosion d’AZF. Sa reconstruction au bord du canal du Midi est initialement prévue pour 2005, dans une configuration un peu plus grande (1 200 personnes) ; dans l'attente, la salle des fêtes de Ramonville accueillait la programmation. Sa réouverture a finalement eu lieu en 2007 au parc technologique du Canal de Ramonville Saint Agne (500 à 1500 places). Le havana-café est aussi une petite salle de spectacles et de concerts à Ramonville-Saint-Agne, près de Toulouse. On peut aussi citer le Mandala, un club de Jazz proche du musée des abattoirs qui est une petite salle chaleureuse où ont débuté des artistes comme Art Mengo et où jouent des musiciens de renom comme Peter Erskine. Enfin, l'église Saint-Pierre des Cuisines a été transformée en auditorium et salle de spectacle. La mairie de Toulouse édite Toulouse Blog[176] sur lequel on retrouve la programmation des salles publiques et privées.
Tournages
Toulouse est le lieu de tournage de films[177] tels que :
- Fortunat d'Alex Joffé avec Bourvil et Michèle Morgan (1960),
- Le Jour et l'Heure de René Clément avec Simone Signoret (1963),
- La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky avec Fernandel et Jean Poiret (1966),
- L'Été en pente douce de Gérard Krawczyk avec Jacques Villeret et Jean-Pierre Bacri (1987)
- Ma saison préférée d'André Téchiné (1993),
- Héroïnes de Gérard Krawczyk, avec Virginie Ledoyen (1997),
- D'Artagnan de Peter Hyams avec Justin Chambers et Mena Suvari (2001),
- Le bruit, l'odeur et quelques étoiles, d'Éric Pittard avec le groupe Zebda (2002),
- Garonne, de Claude d'Anna (2002),
- 17 fois Cécile Cassard, de Christophe Honoré, avec Béatrice Dalle (2002),
- Lemming de Dominik Moll, avec Charlotte Gainsbourg et Laurent Lucas (2005),
- Salvador de Manuel Huerga, avec Daniel Brühl (2006)
- 3 Amis, de Michel Boujenah, avec Kad Merad (2007),
- Disparitions, série télévisée de France 3 (2008),
- Les Derniers Jours du monde des frères Larrieu, avec Mathieu Amalric (2009),
- Imogène McCarthery de Franck Magnier et Alexandre Charlot, avec Catherine Frot et Lambert Wilson (2010)
- Rien à perdre - Nothing to Lose documentaire de Jean-Henri Meunier (2010)
- Le sens de nos peines de Stéphane Cazes, avec Mélanie Thierry (2011)
Musique
Articles détaillés : Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse, Rock à Toulouse et Théâtre du Capitole de Toulouse.L'hymne de Toulouse est La Toulousaine du compositeur Louis Deffès.
Les opéras et ballets sont proposés par le Théâtre du Capitole, qui abrite une compagnie de ballet composée de 35 danseurs permanents ainsi qu'un chœur mixte composé de 45 chanteurs titulaires. L'Orchestre national du Capitole a acquis une réputation internationale dans le domaine de la musique classique, porté dans les premiers rangs de la scène nationale par le chef d'orchestre Michel Plasson, et placé sous la direction actuelle de Tugan Sokhiev. Aux XVIIe et XIXe siècles, de grandes voix comme Pierre de Jélyotte et Victor Capoul se sont formées à Toulouse[178]. D'autres s'y illustrent comme Mady Mesplé, Tony Poncet, Jean-Philippe Lafont ou Pierre Nougaro. Notons aussi la résidence principale de l'orchestre, la Halle aux Grains.
Le 13 février 2008, les 15e victoires de la musique classique (le plus grand concert annuel de musique classique en France) se sont déroulées à la Halle aux Grains de Toulouse. Durant la cérémonie, il a longuement été fait l'éloge de l'Orchestre national du Capitole, et de sa renommée internationale en tant que l'un des meilleurs orchestres au monde.
L'Orchestre national du Capitole est par ailleurs l'orchestre français qui a enregistré le plus de concerts durant l'année 2007[179].
Également réputé, l'Orchestre de chambre de Toulouse, fondé par Louis Auriacombe, est actuellement dirigé par le violoniste Gilles Colliard. Ses multiples initiatives ont considérablement accru le rayonnement de cet ensemble, dont le répertoire varié va de la musique baroque à la musique moderne. Il se produit en divers lieux du Grand Toulouse, notamment à l'auditorium de l'église Saint-Pierre des Cuisines, à la chapelle Sainte-Anne, au cinéma Utopia de Tournefeuille, etc.
Plusieurs artistes et groupes toulousains se sont fait une réputation internationale dans de nombreux styles musicaux comme Claude Nougaro, Art Mengo, Diabologum, Gold, Images, Jean-Pierre Mader, Pauline Ester, Les Malpolis ou Zebda. Le rap est aussi représenté par des artistes ou groupes comme Dadoo, Fabulous Trobadors, KDD et plus de 200 artistes de rap toulousain[180],[181] le ska avec Spook & The Guay, les Beautés Vulgaires, le rock métal avec Psykup, Sidilarsen, Punish Yourself ou The Dodoz ainsi que la musique électronique avec Electrosexual et le DJ Laurent Wolf.
Dirigé par Gérard Duran, le Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse compte parmi les grands pôles d'excellence dans le domaine de l'enseignement de la musique en France. Différents établissements dispersés dans la ville enseignent les disciplines instrumentales et vocales, la composition et les disciplines théoriques, les disciplines chorégraphiques, la musique ancienne ainsi qu’une initiation à l’art dramatique[182].
Plusieurs artistes rendent hommage à la ville comme :
- Claude Nougaro avec sa chanson Toulouse ;
- Le groupe anglais des Stranglers avec la chanson Goodbye Toulouse... suite à un « mémorable » concert ;
- Leopold Nord et Jean-Pierre Mader avec leur chanson Bruxelles-Toulouse ;
- Les jeunes rappeurs Toulousains Bigflo et Oli avec leur « Fier d'être Toulousain ».
Cinémas
Toulouse est dotée de nombreux cinémas. Plusieurs cinémas indépendants sont accessibles en centre-ville dont le plus ancien labellisé Art et Essai est l'ABC, situé rue Saint-Bernard. Cinéma associatif et indépendant ouvert dans les années 1950, il comprend trois salles, une salle de réunion, une salle d'exposition et un centre de documentation. Après dix-huit mois de rénovation et la mobilisation de grands noms du cinéma européen, il a rouvert en septembre 2009. Le réseau Utopia, adhérent d'Europa Cinemas, a un cinéma de trois salles rue Montardy, primé en 2001 par le Trophée de la meilleure salle Art et Essai de France, et un complexe à Tournefeuille. La salle unique du Cratère, Grand Rue Saint Michel, également Art et Essai, diffuse à 80 % de reprises après les grandes salles d'Art et Essai du centre ville[183].
La cinémathèque de Toulouse est un cinéma associatif créé par Raymond Borde dans les années 1950 qui acquiert un statut officiel en 1964. Elle a longtemps été dirigée par Daniel Toscan du Plantier et Pierre Cadars. C'est le deuxième fond cinématographique de France après la cinémathèque de Paris. Elle possède plus de 24 000 copies de longs-métrages et courts-métrages, ainsi qu'en ensemble de collections de documents consacrés au cinéma[184]. Elle comprend également une bibliothèque. Toulouse possède aussi l'école supérieure d'Audiovisuelle (ESAV) qui se trouve rue du Taur près de la cinémathèque depuis 2002. C'est un centre de recherche qui accueille plusieurs chercheurs et de nombreux étudiants du troisième cycle.
L'UGC dispose de 8 salles allée du Président-Roosevelt, à proximité de la place Wilson. Europalaces possède 13 salles sous l'enseigne Gaumont place Wilson, et un multiplexe à Labège, au sud de Toulouse[183].
Médias
Toulouse abrite plusieurs chaînes de télévision locales. France 3 Sud a son siège à Toulouse et ses studios sont situés à la Cépière. Elle propose chaque jour l'actualité régionale ainsi qu'une émission à thème tourné en occitan, Viure al Païs. M6 avait un décrochage local situé avenue Jean Jaurès qui a aujourd'hui disparu et TLT est la télévision locale de Toulouse, dont les locaux se trouvent à la médiathèque José-Cabanis, à Marengo (à l'origine son siège était à Compans-Caffarelli)[185]. Enfin, d'autres diffusions télévisuelles sont transmises depuis Toulouse comme TV Bruits qui regroupent des télévisions associatives et OC-TV qui diffuse la télévision sur Internet.
En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses stations[186] locales dont Sud Radio (101.4) contrôlée par le groupe Start, France Bleu Toulouse, Canal Sud (92.2), FMR, Toulouse FM (92.6), NRJ Toulouse (100.4), Fun Radio Toulouse (105.9)[187], RTL Toulouse (103.9), RMC Toulouse (104.3), Europe 1 Toulouse (106.3), Radio Plus, Radio-Radio(106.8),Booster FM Radio Campus (94.0), Radio Mon Païs et Radio Occitania.
La presse est représentée majoritairement par le quotidien régional de La Dépêche du Midi, qui y possède son siège social. Ce titre est fortement implanté dans la région toulousaine et devance tous ses concurrents. Il est étroitement lié à la famille Baylet depuis l'après-guerre. René Mauriès en fut l'un des chroniqueurs les plus connus. Plusieurs grands groupes d'éditions ont tenté de diffuser de nouveaux hebdomadaires. Ainsi, entre 1982 et 1988, les hebdomadaires Toulouse Matin, Courrier Sud et Journal de Toulouse sont lancés et arrêtés très rapidement faute de public. Le journal Le Monde lance Tout-Toulouse en 2000, mais là encore c'est un échec[185].
Il existe aussi d'autres magazines comme l'hebdomadaire économique, la Gazette du Midi, créé en 2005, La Croix du Midi ciblant un public catholique, rebaptisé la Voix du Midi, le Satiricon, un journal satirique et Toulouse Mag, un magazine généraliste d'information locale, qui appartiennent au groupe la Dépêche. La ville est aussi le siège des éditions Milan créés en 1980 et qui éditent des journaux pour enfants et pour adultes comme Pyrénées Magazine.
La langue occitane
Article détaillé : Occitan.Toulouse, deuxième ville d'Occitanie où celle-ci est la langue vernaculaire. La particularité de la ville est d'être située sur la frontière entre les dialectes languedocien et gascon. La légende veut que le gascon soit parlé sur la rive gauche de la Garonne (quartier de Saint-Cyprien) et le languedocien dans le centre de la ville. Le parler languedocien de Toulouse, le « toulousain » (tolosan en occitan), parfois appelé la « langue mondine » (de Raymond, référence à la dynastie comtale), est un parler sud-languedocien[188]. La ville a donné d'illustres écrivains et poètes de langue d'oc, dont Pierre Goudouli. En 1323, furent créés les Jeux floraux, plus vieux concours de poésie encore en cours, récompensant chaque année un auteur de langue d'oc d'une violette dorée à l'or fin. Suite à ce concours, Guilhem Molinièr rédige Las Leys d'Amor (les Lois d'Amour)[189], décrets linguistiques qui recommandent le toulousain comme écriture préférentielle dans les divers pays occitans (sauf la Provence et la Gascogne)[190].
Longtemps interdit d'enseignement dans l'Éducation nationale, l'occitan a cessé d'être régulièrement parlé dans la rue vers les années 1920 en dehors de quelques quartiers populaires comme Lalande et Saint-Cyprien où l'on pouvait l'entendre jusque dans les années 1960. Le français pénétra les classes aisées de la ville à la fin du Moyen Âge et le changement de langue (au moins à l'écrit et dans les registres) par l'élite se passa entre 1500 et 1530. Le français parlé à Toulouse a encore (mais de moins en moins) une empreinte occitane, que ce soit dans la prononciation (dit « accent toulousain »), dans la syntaxe ou dans le vocabulaire (voir l'article Liste de mots et expressions de Toulouse)[191]. C'est ce qui peut justifier, par exemple, qu'en parlant d'un écrivain d'expression strictement française, Pierre Gamarra, on ait dit de lui qu'il était“un écrivain occitan de langue française.”
Aujourd'hui, une volonté politique semble se mettre en marche pour que l'occitan réinvestisse la cité mondine. Le 16 décembre 2006, a été inauguré l'Ostal d'Occitània, se situant rue Malcousinat, qui a pour vocation d'être la vitrine de l'occitan à Toulouse. Cet hôtel particulier du XVe siècle, rénové grâce aux pouvoirs publics locaux, accueille plus d'une cinquantaine d’associations ayant toutes un rapport avec la langue d'oc[192],[193]. Aussi, depuis octobre 2009, on peut entendre le nom des stations du métro traduites en occitan[194], même si cette décision ne fait pas l'unanimité chez les usagers[195].
Gastronomie
Article détaillé : Cassoulet.Au cœur du Sud-Ouest, Toulouse occupe une place stratégique à proximité de la Gascogne. Les restaurants de la ville servent donc de nombreuses spécialités[196] à base de canard (gras de préférence). Cependant le plat qui est le plus connu est sans doute le cassoulet, à base de saucisse de Toulouse et de haricots blancs (tarbais). Il est l'objet d'une querelle ancestrale entre trois villes : Castelnaudary, Carcassonne et Toulouse. Mais la légende, place l'origine du cassoulet dans la ville de Castelnaudary, durant la guerre de Cent Ans (1337-1453) durant le siège de Castelnaudary par les Anglais. Le Cachou Lajaunie a été inventé en 1880 par Léon Lajaunie, pharmacien à Toulouse.
Les autres plats et spécialités caractéristiques de Toulouse sont l'aillade toulousaine (croûton de pain frotté d'ail avec des cerneaux de noix et arrosé d'huile d'olive), la brique du Capitole (bonbons feuilletés au praliné), la croustade aux pommes (sorte de tarte aux pommes à l'Armagnac recouverte d'un feuilletage de pâte étirée en fine couche et badigeonnée de beurre fondu), les escargots toulousains, l'estouffat toulousain (bœuf, pomme de terre, oignon, ail, lardons, carottes, pied de porc, vin et vinaigre), le fénétra (gâteau toulousain au citron, aux amandes et une douzaine de violettes), le foie gras, la marquise toulousaine (pralines au caramel), le panini de Toulouse (saucisse de Toulouse, oignon rouge, vinaigre balsamique, pains de type panini, moutarde de Dijon, fromages Bocconcini, basilic et huile d'olive), le pavé du Capitole (praliné à l'orange ou à la framboise et ganache enrobé de chocolat), la poularde à la toulousaine (truffes, foie gras, champignons, ris de veau, etc...), le poulet sauté à la toulousaine (poulet, saucisse de Toulouse, pommes de terre sautées et frites, olives vertes dénoyautées, oignon frit, ail, lardons, feuille de sauge et de l'huile d'olive), le ragoût de foie d'oie (foie d'oie, oignon, ail, persil et avec la blanquette de Limoux), la ratatouille toulousaine (saucisse de Toulouse, aubergine, courgette, oignons, ail en poudre, poivron vert, basilic, tomates, sel, poivre et huile d'olive), la salade toulousaine (saucisses de Toulouse, salade, tomate, croûtons, pommes de terre sautées (façon Sud-Ouest), jus de citron, moutarde, huile d'olive, beurre, vinaigre de vin rouge, sel et poivre), le sandwich toulousain (saucisse de Toulouse, salade, tomate et moutarde) et la saucisse de Toulouse avec plusieurs recettes différentes. Puis le tourrin toulousain (soupe à l'ail, à l'oignon et à l'huile d'olive) et beaucoup d'autres recettes.
De nombreux restaurateurs ont gagné leurs étoiles à Toulouse dans les années 1970-1980 comme Dominique Toulousy, Pierre Roudgé et Lucien Vanel avant eux. De grands chefs comme Michel Sarran, Patrick Donnay ou Yannick Delpech participent au rayonnement de la gastronomie toulousaine et du Sud-Ouest[197].
Toulouse est la capitale du vignoble du Sud-Ouest. Ce dernier, 4e vignoble de France, regroupe plus de 40 dénominations situées sur un axe géographique "Aveyron/Pays basque" relié par les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Toulouse, sous l'impulsion de riches capitouls, était le point de départ de gabarres ou gabare (type de bateau traditionnel dédié au transport de marchandise) contenant les vins de la région à destination du port de Bordeaux.
Les dénominations les plus connues sont Fronton (dit "le vin des toulousains" en raison de sa proximité avec la ville), Gaillac ("le vignoble aux 7 vins"), les Côtes-de-gascogne ("l'accent fruité du Sud-Ouest"), Madiran (dont l'emblème est "Janus"), Pacherenc du Vic Bilh, Cahors (Berceau historique du Malbec), Marcillac (petite appellation de l'Aveyron), Tursan (le vin des Landes produit par le célèbre cuisinier Michel Guérard), Irouléguy (le vin du Pays Basque), Jurançon (Henri IV), Brulhois (dit le "vin noir"). D'autres moins connus sont tout aussi prestigieux : les vins de l'Agenais (dont Philippe et Francis Cabrel sont producteurs), Entraygues et Le Fel (en Aveyron), Terrasses et Coteaux de Montauban... sans oublier le célèbre Armagnac.
La ville de Toulouse possède et produit son propre vin. Elle est propriétaire d'une vigne, au Domaine de Candie, situé dans l'ouest toulousain, on y élève des vins blancs, rosés et rouges, certains sont vieillis en fûts de chêne. Ce vin est principalement revendiqué et commercialisé en Comté Tolosan (ou « comté de Toulouse »).
La violette est un autre symbole fort lié à la ville de Toulouse. De nombreuses spécialités sucrées y font référence (pétales de violettes cristallisés, bonbons à la liqueur, etc.) que l'on peut trouver dans certaines confiseries spécialisées du centre ville. Il existe une confrérie de la violette à Toulouse, où la production de cette fleur était très importante. La Violette est d'autre part l'une des récompenses décernées par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse.
Personnalités liées à la commune
Voir : Catégorie:Naissance à Toulouse.Un nombre important de personnalités ont vu le jour à Toulouse : parmi les plus renommées, on trouve Claude Nougaro, Carlos Gardel[198], Ticky Holgado, Georges de Caunes, Laurent Wolf, DJ, adhérant au mouvement French Touch, Louis II d'Anjou, duc de Provence, et roi de Naples, Magyd Cherfi, Philippe Druillet, Raymond IV de Toulouse un des chef de la première croisade, Bernard Werber, Art Mengo, Laurent Terzieff, le taggeur Miss Van, le chef Michel Sarran, le présentateur Jean-Luc Reichmann, Bertrand Vayssière, maître de conférence, Patrice Carmouze, Jean Dausset, prix nobel de chimie et de science, Marie-Ange Casalta, Jean-Etienne Esquirol considéré comme le père de l'hôpital psychiatrique français, Sylvain Augier, Guy Novès, Philippe Mexès, Gaël Clichy, Marine Delterme, les rugbyman Fabien Pelous, David Skrela ou encore Maxime Médard, Jean-Luc Roy, Laetitia Barlerin, Jean-Louis Debré, Émilie Mazoyer, Bernard Mulé, Christine Albanel, Virginie Desarnauts, Églantine Éméyé ou encore Philippe Uchan, Antoine Crozat, premier gouverneur de Louisiane, et son frère Pierre Crozat, Jean-François Vlérick ou le Résistant Pierre Dumas, Marcus Antonius Primus, général de l'Empire romain, ainsi que l'un des illustrateurs du XIXe siècle Edmond Dulac, et le peintre toulousain, Henri Martin.
Personnages de bande-dessinée
Détail méconnu, Tintin et Milou passèrent tout l'été 1940 à Toulouse, suite à l'invasion de la Belgique le 10 mai précédent, comme l'atteste leur 1re apparition dans Le Soir Jeunesse, le 17 octobre 1940 (couverture Tintin et Milou sont revenus)[199],[200]. Passant par la gare Matabiau de Toulouse le vendredi 31 août 1923, Hergé découvre quant à lui les Pyrénées toute proches autour de Bagnères-de-Bigorre, lors d'un camp de scouts durant trois semaines (tome 1, page 56). Il revint 50 ans plus tard dans la « Ville Rose » lors du 1er Salon de la Bande dessinée de Toulouse, organisé au parc des expositions de la ville en 1973.
En 50 avant J.-C., déjà, Astérix et Obélix y sont venus, à la recherche de la spécialité locale de la saucisse[201].
Écrivains nés à Toulouse
Héraldique, logotype et devise
Pendant le Premier Empire, Toulouse fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir. Ses armes étaient alors :
De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, sur une vergette du même, accompagnée en pointe d'un agneau passant d'argent, la tête nimbée, contournée, brochant sur la vergette, la croix accostée à dextre d'un château d'argent, et à sénestre d'une basilique du même, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire[202].
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :
De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, sur une vergette du même, accompagnée en pointe d'un agneau passant d'argent, la tête nimbée, contournée, brochant sur la vergette, la croix accostée à dextre d'un château d'argent, et à sénestre d'une basilique du même, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.
La devise de la ville est « Per Tolosa totjorn mai » (« Pour Toulouse, toujours plus »).
Compléments
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
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Lien externe
- Catégorie Toulouse de l’annuaire dmoz
- Site de la mairie de Toulouse
- Site de l'office de tourisme de Toulouse
- Évolution des impôts locaux et de l'impôt sur le revenu pour la commune de Toulouse
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- Les Leys d’amors de Toulouse, dépaysement de la poésie courtoise Consulté le 17/01/2008
- La Provence et la Gascogne sont exclues, car les Leys concernent un pays qui est senti comme celui du roi de France, la part occitane du royaume (Périgord, Quercy, Velay, Auvergne, Limousin, Rouergue, Gévaudan, Agenais, Albigeois, Toulousain, Carcassonnais, Narbonnais, Biterrois, Montpelliérain et pays d'Agde), source : Histoire d'Occitanie, par une équipe d'historiens sous la direction d'André Armengaud et Robert Lafont.
- Vocabulaire toulousain de survie
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- L’Ostal d’Occitània ouvre ses portes Site officiel de la mairie de Toulouse, Consulté le 17/01/2008
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- Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, Toulouse, hier aujourd'hui, demain, p. 94
- controverse sur son lieu de naissance, à Toulouse ou en Uruguay. Il y a toutefois une
- Tintin et Milou sont revenus)
- Philippe Goddin, Hergé, Chronologie d'une œuvre, 1939 à 1943 (tome 4 - novembre 2004), page 72.
- Le Tour de Gaule d'Astérix, éd. Dargaud, 1968, page 36
- Armes de Toulouse, sur euraldic.com
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