- Condom (Gers)
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Condom
Condom
DétailAdministration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Gers
(sous-préfecture)Arrondissement Condom (chef-lieu) Canton Condom (chef-lieu) Code commune 32107 Code postal 32100 Maire
Mandat en coursBernard Gallardo
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Ténarèze Démographie Population 7 193 hab. (2008) Densité 74 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 62 m — maxi. 190 m Superficie 97,37 km2 Condom, (en gascon Condòm) aussi appelée Condom-en-Armagnac, est une commune française, sous-préfecture du département du Gers, dans la région Midi-Pyrénées. Les habitants de Condom sont appelés les Condomois.
Sommaire
Géographie
Située sur la Baïse, entre Armagnac et Agenais, Condom est la ville principale de la Ténarèze ou Condomois.
Les communes limitrophes sont :
- dans le Gers : Gazaupouy, Castelnau-sur-l'Auvignon, Caussens, Béraut, Maignaut-Tauzia, Cassaigne, Larressingle et Larroque-sur-l'Osse,
- en Lot-et-Garonne : Lannes et Moncrabeau.
La commune s'étend sur 97,37 km², superficie près de dix fois supérieure à la moyenne nationale.
Histoire
La légende veut qu'un noble revenant de Palestine ait été envoyé par un pape, avec des reliques de la croix, dans une région boisée, pour y fonder une ville sur une colline. Des fouilles ont cependant démontré que des populations habitaient la ville bien avant l'invasion romaine.
L'origine de la ville est sujette à discussions[1]. Certains la font remonter à la prise de pouvoir du duc d'Aquitaine, Eudes d'Aquitaine, sur la Gascogne, à la fin du VIIe siècle siècle. Il aurait alors distribuer des terres aux Gascons qui l'auraient aidé. Plus tard un duc d'Aquitaine, sa mère et sa femme, que la tradition nomme Egalsius ou Algasius, dont l'existence est parfaitement inconnue, Ysemburge et Agnès, auraient édifié une chapelle sur le site. Quelques religieux seraient venus s'y établir pour fonder un monastère. Ce monastère aurait ensuite été détruit par les Vikings.
C'est vers 930, que la femme du duc de Gascogne Garcia Sanche le Courbé ou le Tors, Honorette (ou Honorée), entreprit de reconstruire l'église de Condom et la dota de terres. Elle fit aussi bâtir des demeures pour les nouveaux habitants du village[2]. Elle mourut en voulant voir une urne miraculeuse qui se trouvait dans l'église et donna naissance à Arnaud[3] ou Nonné, premier comte d'Astarac.
Hugues de Gascogne (mort vers 1013), petit-fils de Garcia Sanche le Courbé, évêque d'Agen, hérita des terres de Condom à la mort de son père, Gombaud (frère de Guillaume Sanche de Gascogne) qui porta le titre de duc et d'évêque de Gascogne[4]. Hugues de Gascogne fit un voyage à Rome où il rencontra le pape Benoît VIII pour s'y faire absoudre de la faute qu'il avait commise de cumuler les titre d'évêques d'Agen et de Bazas. Le pape accepta de lui pardonner à condition qu'il fasse une donation à une abbaye. Il le fit à son retour au profit de l'abbaye de Condom. Il décida de reconstruire l'église d'Honorette détruite par un incendie. Il remplaça les prêtres qui y étaient par des moines de l'ordre bénédictin et nomma son filleul Pierre de Saint-Puelles, prieur claustral de l'abbaye. Il en fut le premier abbé. Le jour de la consécration de la nouvelle église Saint-Pierre, il réunit le duc de Gascogne, Sanche-Guillaume, l'évêque de Bazas, Arsius Raca (Arnaud), et les vicomtes de Lomagne, d"autres seigneurs et leurs épouses, tous ses parents et héritiers possibles, pour accepter devant l'autel la donation qu'il faisait à l'abbaye des terres qu'il possédait à Condom et autour, dont Larressingle, plaçant l'abbaye sous l'autorité du Saint-Siège. L'acte porte la date du 4 des ides d'août de l'année 1011. Certains ont mis en doute cette donation car Benoît VIII est devenu pape en mai 1012, mais cette erreur est probablement due au copiste. Pierre de Saint-Puelles lui a succédé mais ne survécut pas longtemps à Hugues de Gascogne. Il est remplacé par un certain Verecundus de Lana. L'abbé suivant est Seguin de Casalda qui a augmenté considérablement les biens de l'abbaye, dont l'église et le lieu de Cassaigne donné par le comte de Fezensac, Guillaume-Astanove Ier. Il est remplacé avant 1068 par Raymond d'Olbion puisque ce dernier signe comme abbé de Condom au concile de Toulouse qui rétablit l'évêché de Lectoure[5].
Le 20 juin 1285, Auger d'Anduran, abbé de Condom entre 1285 et 1305, conclut un acte de paréage avec le roi d'Angleterre, Edouard Ier. Dans cet acte de paréage, l'abbé fait participer le roi d'Angleterre pour rendre la justice dans la ville de Condom, le château de Larressingle et leurs dépendances. Le roi fait de même avec l'abbé pour le château de Goalard et ses dépendances. Deux baillis, l'un nommé par le roi, l'autre par l'abbé, sont chargés de rendre la justice dans l'ensemble de ce bailliage. L'abbé partage avec le roi le droit de créer des consuls, jurats et notaires, et de recevoir de nouveaux habitants à Condom. Le roi s'engage à protéger l'abbé de toute rébellion des habitants de Condom. Cet acte de paréage n'a pas mis fin aux oppositions entre les abbés, puis les évêques qui leur succèdent, avec les consuls de la ville.
Par deux fois envahie par les Anglais, la ville s'est libérée seule.
Condom a de tout temps été développée par le clergé, qui y a fondé de nombreuses abbayes et couvents. C'est le 13 août 1317 que l'abbaye de Condom devient un évêché et se détache ainsi du diocèse d'Agen. Raymond de Gallard est nommé évêque, et l'église abbatiale devient aussitôt cathédrale.
Au carrefour de nombreuses routes, le commerce était source de richesse, mais aujourd'hui les grands axes routiers contournent la ville :
- l'axe Toulouse-Bordeaux passe plus au nord par Agen, avec l'autoroute des Deux-Mers et la route nationale 113 ;
- la route nationale 21 qui va d'Agen à Tarbes passe par Auch et Fleurance ;
- l'Itinéraire à Grand Gabarit passe plus au sud ;
- la route nationale 124 qui relie Agen à Mont-de-Marsan se trouve plus à l'ouest.
En 1839, la commune de Lialores fut rattachée à Condom.
L'armagnac
Le cours de la Baïse fut autrefois canalisé pour permettre l'exportation de l'armagnac vers Bordeaux. Cette activité assura dans le passé la prospérité de la cité.
L'armagnac ne doit pas sa célébrité au port de Condom ? qui ne fut créé qu'en 1839 ? mais aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Comme les marins, les pèlerins réchauffaient leur corps, soignaient leurs plaies et sublimaient leur foi grâce à quelques gorgées d'« aygo ardente ».
En quittant la ville, ils emportaient avec eux, aussi bien à l'aller, en descendant vers l'Espagne, qu'au retour, quelques fioles réparatrices. Ce sont donc eux qui portèrent partout en Europe la bonne parole de l'armagnac salvateur (« eau de vie ») et médicinal.
Le pèlerinage de Compostelle
Sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
On vient de La Romieu, la prochaine commune est Larressingle, et son château.Les hospices
En 1314, grâce au cardinal de Teste, de souche condomoise, est fondé un premier hôpital Saint-Jacques en un lieu où des « femmes de mauvaise vie » avaient établi leur repaire. Les travaux de construction de cet établissement, situé « près de la ville de Condom, sur le chemin », expressément destiné à recevoir « les pèlerins, les infirmes, les pauvres et ceux qui vont en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle », furent achevés en 1319.
Cet hôpital privé appartenait aux successeurs du fondateur. Toutefois, sa gestion était contrôlée par deux consuls de Condom et deux membres de la confrérie Saint-Jacques. On peut supposer que cet hôpital fut très fréquenté dès les premiers temps de son existence : « Cependant à cause de la multitude des pèlerins et des pauvres qui abondent continuellement audit hôpital… » lit-on dans un acte du 31 août 1323. Ceci peut d'autant mieux se comprendre que la vieille hôtellerie abbatiale avait disparu au moment de la construction de l'évêché. Malgré tout, un inventaire de la fin du XVe siècle ne fait mention que de six lits garnis desquels ils pouvaient, s'ils étaient malades, assister à l'office divin. Le XVe siècle marque un indiscutable déclin des hôpitaux, délaissés pour les auberges, et n'est pas significatif pour les époques antérieures. Et la coutume était de coucher plusieurs personnes dans le même lit.
Peu de temps après 1319, une seconde construction intervient, à l'autre extrémité de la ville, hors les murs, au quartier dit de « la Bouquerie ». Ses fondateurs, les confrères de Saint-Jacques, se proposaient d'y recevoir les pèlerins en marche vers la Galice. Les textes précisent que cet hôpital est aussi édifié en bordure du chemin des pèlerins, près de l'église Saint-Jacques de la Bouquerie.
Ces deux fondations consacrent Condom comme étape jacquaire de toute première importance au XIVe siècle.
Héraldique
Blason : de gueules à un pont de cinq arches d'argent crénelé et maçonné de sable, sur une rivière aussi d'argent ondée d'azur de quatre pièces, le pont sommé de cinq tours d'argent crénelées et maçonnées de sable, celle du milieu plus haute que les deux dont elle se côtoie et les deux dernières plus petites que celles-ci et surmontées de deux clefs s'affrontant aussi d'argent.
Administration
Municipalité
Liste des maires Période Identité Étiquette Qualité 2008 2014 Bernard Gallardo[6] PS 1995 2008 Gérard Dubrac DL puis UMP ... 1989 1995 Jacques Moisan PS 1983 1989 Jean Dubos RPR 1964 1983 Abel Abeillé SFIO puis PS ... 1946 1964 Lestage radical . Période Identité Étiquette Qualité 1944 1946 Castéra ... ... 1942 1944 Janneau ... ... 1940 1942 .... ... ... 1935 1940 Étienne Naples radical conseiller général 1929 1935 Dujardin radical ... 1908 1929 Étienne Naples radical député, conseiller général 1900 .... Larnaude ... ... 1897 .... Alexandre Laterrade républicain ... 1896 .... Boué ... ... 1895 .... .... ... ... 1893 .... Arthur Naples républicain ... 1892 .... Alexandre Laterrade républicain ... 1885 .... Lacroix ... ... 1884 .... .... ... ... 1881 .... Labbé ... ... 1875 .... Lacroix ... ... 1874 .... Gustave Lasserre ... ... 1871 .... Marius de Peraldi bonapartiste ... 1871 1871 De Cugnac ... ... 1871 1871 Lamothe ... ... 1859 .... Marius de Péraldi bonapartiste ... 1853 .... Petit ... ... 1852 .... Duvignau ... ... 1851 .... .... ... ... 1850 .... Dubarry ... ... 1848 .... Gabriel Lassere ... ... 1833 .... Petit ... ... 1831 .... Sautiron ... ... 1827 .... de Peyrecave ... ... 1825 .... .... ... ... 1818 .... Bézian ... ... 1812 .... De Cugnac ... ... 1800 .... Antoine Bonnamy progressiste ... 1791 .... Louit ... ... 1790 .... de Noaillan de Lamezan ... ... Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelages
Démographie
Graphique d'évolution de la population 1794-1999 ; jusqu'en 1831, la population de l'ancienne commune de Lialores n'est pas reprise dans le graphique.Économie
Essentiellement l'agriculture, le tourisme, et le commerce. Le secteur agroalimentaire induit par l'agriculture est aussi très important, et génère l'essentiel des emplois industriels.
Le commerce des produits agricoles du terroir est important, mais aussi les petits commerces en tout genre.
Le tourisme « à la ferme » allié à l'agriculture est en pleine croissance, et souvent présenté comme une alternative non négligeable à la baisse du revenu agricole.
L'agriculture s'appuie principalement sur la production d'armagnac (Ténarèze), de floc de Gascogne, et de foie gras, ainsi que sur l'élevage : (canard, porc, veau) mais aussi la culture céréalière, du maïs, du tournesol et de cultures légumières diverses. Condom bénéficie de la présence d'une station expérimentale de la Fédération Nationale des Agriculteurs Multiplicateurs de semences qui travaille sur les betteraves, céréales, fourragères, potagères et protéagineux. La station conduit aussi des recherches sur le reboisement des Pyrénées.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Cathédrale Saint-Pierre de Condom
- Le cloître de la cathédrale.
- Église Saint-Jacques
- Église-musée du Pradau (art sacré)
- Église romane Saint-Antoine de Lialores (contenant les reliques du saint éponyme)
- Église romane Saint-Christophe de Scieurac
- Église romane Sainte-Germaine
- La place Bossuet, ex-place d'Armes
- la tour d'Andiran du XIIIe siècle et qui abritait le syndicat d'initiative
- De nombreux hôtels particuliers du XVIIIe siècle rivalisent d'élégance, avec leurs nobles escaliers, leurs balustrades de pierre et les ferronneries de leurs balcons, avenue de Gaulle, précédemment cours Scipion Dupleix.
- Musée de l'Armagnac : dans les anciennes écuries de l'évêché, avec des charpentes du XVIIe siècle, le musée est dédié à l'eau-de-vie, il possède un pressoir en poutre de 18 tonnes.
- l'hôtel de Cugnac : l'une des belles demeures des XVIIe et XVIIIe siècles de la vieille ville ; ses ailes entourent une cour carrée pavée, fermée d'une grille en fer forgé ; on peut visiter les chais d'armagnac.
- Le château de Puypardin : sur une crête dominant la vallée de l'Osse, cette belle construction des XIIIe au XVIe siècles, comprend une enceinte polygonale avec un donjon rectangulaire accolé à une salle de la même époque.
- Musée du préservatif (condom signifiant « préservatif » en anglais)
- L'ancien couvent du Carmel reconverti en établissement communautaire d'accueil tout public et pèlerins
- Port fluvial avec capitainerie (croisières)
- Canal relié au canal du Midi et à la mer
- Complexe nautique (ouvert en 2005)
- La statue de d'Artagnan et des trois mousquetaires, du sculpteur géorgien Zurab Tsereteli[7].
Évènements
- Festival de Bandas de Condom y Peñas, 2e week-end de mai (50 000 visiteurs) (international)
- Tournoi international d'Échecs (juillet) (international)
- Marathon d'échecs (parties 25 min en continu pendant 24 h) (international)
- Salon des antiquaires (dernier week-end de février) (national)
- Salon bio Biogascogne (dernier week-end d'août) (national)
- Concours de voiliers modèles réduits (régional)
Films
Condom a connu un regain de popularité après le film Le bonheur est dans le pré d'Étienne Chatiliez qui retrace l'histoire d'un pèlerinage de Dole (Jura) vers Condom (le film a été aussi tourné ailleurs dans le Gers comme à Vic-Fezensac).
La série TV de l'été 2005 de France 2, Trois femmes... un soir d'été, a aussi été tournée à Condom, renommée à l'occasion en « Condor » et mettant en scène le festival de Bandas.
Vie locale
Sports
- Club de rugby à XV : la Société athlétique condomoise évoluait dans le Championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2006-2007.
La Condom City Catch(CCC) fédération de catch.
Espaces verts
La ville est récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[8].
Curiosités
Du Calvados au Gers
A Tilly-sur-Seulles (Calvados), village en grande partie détruit pendant la bataille de Normandie, une Rue de Condom et une section du musée local perpétuent le souvenir de l'aide apportée aux habitants de Tilly par ceux de Condom, qui hébergèrent leurs enfants durant la reconstruction.
Personnages célèbres
- Blaise de Monluc, maréchal de France, né vers 1500, mort et enterré à Condom en 1577. Son fils a été évêque de Condom.
- Scipion Dupleix, historien, né en 1569 et mort en 1661 à Condom.
- Jacques Bénigne Bossuet, évêque de Condom de 1669 à 1671 sans pour autant y avoir mis les pieds.
- François Sabbathier, né en 1735 à Condom, décédé en 1807 à Ecury-sur-Coole, littérateur.
- Jean-Charles Persil (1785-1870), homme politique français, ministre de la Justice sous la monarchie de Juillet, né à Condom et qui en fut le député en 1830-1831 et de 1834 à 1839.
- Narcisse-Achille de Salvandy, né à Condom en 1795). Il fut ministre de l'instruction publique au XIXe siècle et élu à l'Académie française.
- Joseph Noulens (1828-1898), écrivain, journaliste et poète, fondateur de la Revue d'Aquitaine.
- Louis Robach (1871-1959), pyrénéiste, voyageur, photographe, exerça à Condom comme dentiste, de 1898 à 1920.
- Alphonse Dupront, historien et anthropologue du fait religieux, président de l'université de Paris IV, né à Condom en 1905 et décédé en 1990.
- Louis-François Dubosc, député sous la Troisième République et co-fondateur du Parti socialiste démocratique, décédé à Condom en 1991.
- Yves Navarre, écrivain, né à Condom en 1940. Prix Goncourt 1980 pour Le Jardin d'acclimatation. Décédé en 1994. Repose à Condom.
- Stéphane Abrial, commandant des forces aériennes de l'OTAN, à Norfolk (Virginie), né à Condom.
Voir aussi
Étape précédente
La RomieuPèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
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LarressingleNotes et références
- Gallica BnF Recherches sur l'origine de la ville et de l'abbaye de Condom, Revue de Gascogne, tome XXI, 1880
- Google Livres Alexandre Ducourneau, La Guienne historique et monumentale, tome premier, Bordeaux, 1842
- (en) Medieval Lands : comtes d'Astarac
- Google Livre Jean-François Samazeuilh, Histoire de l'Agenais, du Condomois et du Bazadais, tome premier, Auch, 1846
- Gallica BnF A. Plieux, L'abbaye Saint-Pierre de Condom sous les cinq premiers abbés, Revue de Gascogne, tome XXI, 1880
- Site de la préfecture - Fiche de Condom
- Sud-Ouest du 4 septembre 2010
- Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes du Gers)
Liens externes
Catégories :- Condom
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