- Tulle
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Pour les articles homonymes, voir Tulle (homonymie).
Tulle
DétailAdministration Pays France Région Limousin Département Corrèze (préfecture) Arrondissement Tulle (chef-lieu) Canton Chef-lieu de deux cantons Code commune 19272 Code postal 19000 Maire
Mandat en coursBernard Combes
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze Site web http://www.ville-tulle.fr/ Démographie Population 15 681 hab. (2008[1]) Densité 642 hab./km² Gentilé Tullistes ou Tullois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 185 m — maxi. 460 m Superficie 24,44 km2 Tulle (en occitan Tula [ˈtylɔ]) est une commune française du Sud-ouest de la France, préfecture du département de la Corrèze dans la région Limousin. Ses habitants sont appelés les Tullistes. Surnommée « La ville au sept collines », la cité a construit sa renommée sur le développement de son industrie et de son artisanat : elle est devenue une des capitales de la dentelle (avec son festival international), des armes (Manufacture d'armes) et de l'accordéon (fabricant Maugein)[2]. Étirée sur plus de trois kilomètres dans l'étroite et tortueuse vallée de la Corrèze, Tulle étage ses vieux quartiers au flanc des collines dominant la rivière, tandis qu'émerge, du cœur de la cité, l'élégant clocher de pierre de la cathédrale Notre-Dame.
Sommaire
Géographie
Troisième ville du Limousin, derrière Limoges et Brive, la ville de Tulle est située dans une partie très encaissée de la rivière Corrèze. Elle s'étire sur une bande très étroite mais longue de plusieurs kilomètres du nord-est près du stade au sud-ouest au-delà de la gare.
Elle se situe à la croisée de plusieurs voies de communication :
- Axe Bordeaux-Lyon : RN89 et l'autoroute A89.
- Axe Uzerche-Sévérac-le-Château : liaison entre l'A20 et l'A75 en passant par Tulle, Argentat, Aurillac, Montsalvy, Espalion et Laissac. Ce qui correspond à emprunter la RN120 puis les départementales 920 et 28 et enfin la RN88.
- Ligne ferroviaire Bordeaux-Clermont-Ferrand via Périgueux, Brive-la-Gaillarde et Ussel, partie sud de Lyon-Bordeaux.
Point de rencontre entre le sud-ouest de la France et le Massif central, Tulle est la capitale du bas-limousin quercynois. La ville est située au nord de l'isoglosse du cha/ca et au sud de l'isoglosse du ja/ga, dans une zone de transition progressive du dialecte occitan limousin (rencontré dès Seilhac) au dialecte languedocien (rencontré dès Nonards).
Communes limitrophes
Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Tulle :
« De gueules, à trois rocs d'or, 2 et 1 ; au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or », avec la devise : « SUNT RUPES VIRTUTIS ITER. (Les rochers mènent à la vertu). »
— Malte-Brun, la France illustrée (1882)
Également :
« De gueules, à trois rocs d'échiquier d'or, deux et un. »
— d'Hozier, Armorial Général de France (1696)
La devise ancienne de la ville est : In fide et fidelitate semper immota : Toujours inébranlable dans sa foi et sa fidélité.Histoire
Toponymie
L'origine de Tulle remonterait à l'occupation romaine et son nom viendrait de Tutela[3], puissance divine romaine à laquelle on confiait la protection des personnes, des choses, et surtout des lieux. Le culte de cette divinité était lié au franchissement de la Corrèze en ce lieu, par un très ancien itinéraire de long parcours entre Armorique et Méditerranée. L'usage se perpétuera jusqu'au Moyen Âge. Le lieu de culte où l'on invoquait Tutela devait se trouver dans le quartier du Trech, dont le nom désigne la traversée d'une rivière, et près duquel sera fondée l'abbaye Saint-Martin de Tulle.
Fondation historique
La ville n'entre dans l'histoire qu'avec la fondation au VIIe siècle d’un monastère dédié à Saint Michel par un certain Chaffre. Autour des bâtiments se groupent les habitants du pays. Le premier monastère, détruit par les invasions normandes en 846, est reconstruit mais disparaît au XIe siècle.
Moyen Âge
De nouvelles constructions sont entreprises, auxquelles le pape Urbain II, de passage à Tulle en 1095, accorde sa protection. La première pierre de la nouvelle abbatiale est posée en 1130, l'édifice ne fut terminé que deux siècles plus tard. En 1317, le pape Jean XXII crée le diocèse de Tulle, l'abbatiale devient cathédrale.
En 2005, lors de la construction aux abords de la cathédrale, des fouilles ont permis la mise au jour du mur nord de l’église médiévale de Saint-Julien, la découverte d'un cimetière et de 3 sarcophages en granit datant du haut Moyen Âge[4].
Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais prennent la ville en 1346 tandis que sévit la peste noire ; chassés de la ville par la milice locale, la ville retombe à nouveau en 1369, puis sont définitivement expulsés par la milice locale. En 1443, Charles VII y réunit les États généraux du Bas-Limousin.
Époque Moderne
L'abbaye est pratiquement désaffectée avec la sécularisation de 1514. L'évêque se fait construire un château et le réfectoire devient le siège du tribunal. Au cours des Guerres de Religion, Tulle tient pour les catholiques; la ville résiste une première fois aux huguenots en 1577, mais les troupes du vicomte de Turenne prennent une sanglante revanche en 1585. Ils mettent la ville à sac et la dévastent, après un assaut que le poète protestant Agrippa d'Aubigné a relaté.
En 1705 la sœur Marcelline Pauper, fonde en cette ville une Maison de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers, pour soulager la misère du peuple et apprendre à lire aux enfants. Elle y décédera le 25 juin 1708
Les mutilations et pillages seront beaucoup plus graves pendant la Révolution : la cathédrale et les bâtiments abbatiaux sont convertis en manufacture d'armes, toutes les ferrures, y compris les fers de soutènement de la coupole sont arrachés pour récupération, ce qui provoque l'effondrement de la coupole, du chevet, du transept et de la galerie nord du cloître. L'église est rouverte au culte en 1803, mais ne retrouvera son titre de cathédrale qu'en 1823.
Époque contemporaine
Le 9 juin 1944, les SS de la division Das Reich commandée par le général Lammerding rentrant dans Tulle libérée la veille, pendent 99 personnes aux balcons de la ville et en déportent 141 autres dont 101 ne reviendront jamais.
Article détaillé : Massacre de Tulle.Après le putsch des Généraux du 23 mars 1961, la prison de Tulle a accueilli les quatre généraux instigateurs Raoul Salan, Edmond Jouhaud, Maurice Challe, André Zeller, ceux-ci ayant tenté un coup d'État en réaction à la politique du président Charles de Gaulle et de son gouvernement, qu'ils considéraient comme une politique d'abandon de l'Algérie française. Salan, le dernier occupant, est amnistié le 15 juin 1968 par De Gaulle à la suite des évènements de mai 68.
REGISTRE D'ÉCROU DE LA PRISON 1961-1968 par numéro d'ordre :
- 1:Général Pierre Bigot
- 2:Général Maurice Challe
- 3:Chef de bataillon Hélie Denoix de Saint-Marc
- 4:Général Jean Louis Nicot
- 5:Général André Louis Petit
- 6:Chef de Bataillon Georges Robin
- 7:Général Marie André Zeller
- 8:Lieutenant-colonel Pierre Lecomte
- 9:Lieutenant-colonel Charles-Gilbert de La Chapelle
- 10:Lieutenant-colonel Georges Masselot
- 11:Commandant Marcel Forhan
- 12:Général Jacques Faure
- 13:Général Michel Gouraud
- 14:Général Edmond Jouhaud
- 15:Général Raoul Salan
- 16:Colonel Bertrand de Sèze
- 17:Commandant Julien Camelin
- 18:Lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume dit « le Crabe-tambour »
Aujourd'hui, Tulle, préfecture de la Corrèze et évêché, est le siège d'une manufacture d'armes. Un Musée des armes a été créé en 1979 par le personnel de la Manufacture[5]. Depuis 1973, le centre-ville est doté d'un gratte-ciel, la tour de la Cité administrative, composée de 22 niveaux et d'une hauteur de 86 m (côté rivière).
Administration et vie politique
Administration
- Tulle est le siège du conseil général de la Corrèze [6].
- Tulle est chef-lieu de 4 cantons mais la ville elle-même est divisée en seulement deux cantons :
Les cantons de Tulle-Campagne-Sud et de Tulle-Campagne-Nord ont pour chef-lieu Tulle mais ne comprennent pas la ville de Tulle elle-même.
Préfecture
Tulle est la préfecture du département de la Corrèze[7].
Mairie
Article détaillé : Liste des maires de Tulle.Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1925 1942 Jacques de Chammard Radical Député 1944 1947 Jules Lafue [8] 1947 1949 Clément Chausson PCF Député 1949 1959 Jean Massoulier 1959 1971 Jean Montalat SFIO 1971 1977 Georges Mouly RPR 1977 1995 Jean Combasteil PCF Député (1981-1986) - Conseiller général (1994-2008) 1995 2001 Raymond-Max Aubert RPR Député mars 2001 mars 2008 François Hollande PS Député mars 2008 en cours Bernard Combes [9] PS Démographie
La commune est la deuxième ville la plus peuplée du département, derrière Brive-la-Gaillarde. Le pic de population a été atteint en 1975, avec 20 100 habitants. Depuis la fin des années 90 la population stagne aux alentours de 15 500 habitants.
Évolution démographique depuis le début du XXe siècle Économie
Industrie et artisanat
- Dentelles de Tulle. Voir l'article : Dentelle
- Manufacture d'accordéons de la fabrique Maugein.
- Borg-Warner[14]: équipementier automobile américain installé sur la ZAC de la Montane (env 300 emplois).
- Manufacture d'armes dans le quartier de Souilhac, à proximité de l'usine Maugein.
Tulle est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Tulle et Ussel et du Service de l'emploi pénitentiaire (chargé de gérer le compte de commerce et les ateliers de la Régie Industrielle des Établissements Pénitentiaires). Elle gère l’aérodrome d’Ussel-Thalamy, la zone industrielle de Tulle-Est et le Maison du pôle interrégional bois.
Tulle est également le siège de la Chambre de métiers et de l'artisanat de la Corrèze laquelle fédère environ 5 500 artisans.
Transports
La gare de Tulle constituait jusqu'en 1970 un nœud ferroviaire local important comme :
- point de rebroussement de la ligne PO Clermont-Ferrand à Brive, partie sud de la ligne Lyon-Bordeaux.
- point de départ de la ligne métrique PO-Corrèze de Tulle à Argentat et de Tulle à Uzerche et Treignac, supprimée le 31 mai 1970.
- point de départ de la ligne métrique des Tramways de la Corrèze de Tulle à Ussel. Ligne supprimée le 31 décembre 1959.
Le réseau actuel de transports urbains comporte 4 lignes de bus (ligne A, ligne B, ligne C fonctionnant à la demande ainsi qu'une navette de centre ville) et un service de transports à la demande. Il est nommé TUT[15].
Zones Commerciales
- Zone commerciale de Cueille (à la sortie de la ville direction Brive)
- Zone commerciale de Citea dans le quartier de l'Auzelou
Patrimoine et lieux touristiques
Cathédrale Notre-Dame et cloître (XIIe siècle)
La cathédrale actuelle a été construite au XIIe siècle, à l’emplacement d’une abbaye mérovingienne dont les titulaires avaient acquis la dignité épiscopale. Les retards pris dans la réalisation de l'édifice firent évoluer les plans par rapport à ceux initialement prévus, passant du plan classique bénédictin et du style roman au style gothique. Le cloître du XIIIe siècle abrite aujourd'hui le Musée des arts et traditions populaires. On peut y voir une intéressante collection de taques de cheminée (XVIe-XVIIIe siècles) et une exposition de sculptures d'art religieux ou populaire sur bois, d'armes à feu, de faïences et de porcelaines.
Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame de Tulle.Musée du Cloître
Créé à Tulle dès 1819 en tant que musée départemental, le musée de Tulle, sous cette appellation, est fondé officiellement en 1893 par Émile Fage, président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze. Situé au cœur de la cité médiévale depuis 1904, le musée devenu municipal abrite des collections variées reflétant la vie, les passions, les découvertes et l'histoire des Tullistes et de leur région. Dénommé depuis mars 2005 musée du Cloître de Tulle André Mazeyrie, il occupe une partie des bâtiments de l’antique abbaye Saint-Martin et Saint-Michel.
Article détaillé : Musée du Cloître de Tulle.Autres lieux d'histoire
- Chapelle Saint-Jacques (XVIe siècle)
- Chapelle de l'Hôpital (XVIIIe siècle)
- Couvent des Bernardines (XVIe siècle)
- Église Saint-Pierre (XVIIe siècle)
- Lycée Edmond-Perrier (XIXe siècle), réalisation d'Anatole de Baudot
- Maison de Loyac, appelée autrefois maison de l'Abbé, (XVIe siècle), c'est l'édifice civil le plus remarquable de Tulle.
- Maison des Seilhac (XVIIe siècle)
- Préfecture (XIXe siècle)
- Théâtre Les 7 collines (XIXe siècle) [16]
- Tour d'Alverge (XVIe siècle)
- Tour de la Cité Administrative (1975) d'une hauteur de 86 m (côté rivière).
- Champ des Martyrs : monument commémorant le massacre par pendaison de 99 hommes les 8 et 9 juin 1944.
Autres lieux à voir
La commune est récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[17].
Vie culturelle
Enseignement
- École normale d'instituteurs[18]
- L'ISMIB[19] (Institut supérieur de management des industries du bois) est une école supérieure qui forme des cadres dans l'industrie du bois. Cette école dépend de la Chambre de commerce et d'industrie de Tulle et Ussel
- IUT du Limousin, départements Hygiène Sécurité Environnement (HSE) et Génie Industriel et Maintenance (GIM)[20]
- Lycée Edmond-Perrier : héritier du lycée de Tulle, réalisé par l'architecte Anatole de Baudot de 1884 à 1887, le lycée Edmond-Perrier est un établissement d'enseignement secondaire et supérieur, technologique et général (1100 élèves environ). Le nom du lycée a été adopté en 1923 en hommage à un illustre zoologiste tulliste, Edmond Perrier. Le lycée propose une CPGE (Classes préparatoires aux grandes écoles, E3A, CCP, Mines Ponts, Centrale-Supélec, ENS, X) section PCSI/PC ouverte au début des années 2000.
- Institut de formation en soins infirmiers
- École de gendarmerie (gendarme adjoint)[21]
- CFA les 13 vents Centre de Formation des Apprentis des 13 Vents à Tulle (centre de formation interprofessionnel d'apprentis géré par la chambre de métiers et de l'artisanat de la Corrèze)
- CFAI du Bas Limousin(Centre de Formation des Apprentis de L'Industrie)
Art et festivals
- Festival des Nuits de Nacre: créé en 1984, il est aujourd'hui organisé par l'association La Cité de l'Accordéon. Il se déroule chaque année durant le mois de septembre.
- Festival O'les Chœurs: festival de musique, cinéma et d'expositions créé en 1997 et organisé par l'association Elizabeth My Dear. Il se déroule en octobre-novembre. Il se compose d'une partie in (les 1er, 2 et 3 novembre) et d'une partie off.
- Festival musical Du bleu en Hiver Jazz(s) en Tête: programmation mélangeant le jazz avec le rock, le blues et injecté çà et là d'électro. Il est organisé par la scène conventionnée de Tulle "Les 7 Collines" et se déroule tous les ans fin janvier[22].
- Festival International de Dentelle de Tulle en août.
- Chaque année a lieu le Concours International de Photo le dernier week-end d'octobre. Cette manifestation est suivie du Festival d'Art Photographique de Tulle d'une durée de 15 jours en novembre. Ces deux rendez-vous sont organisés par le Photo Club ASPTT Tulle[23].
- Durant l'été 2009 un mystérieux collectif, surnommé par la presse locale "Le Gang Des Smileys" dessine des smileys sur les feux tricolores de la ville. Ces réalisations, bien qu'illégales, ont été bien accueillies par les habitants de la ville y voyant un égaiement de leur quotidien. Les autorités locales n'ont lancé aucune opération pour retrouver les "taggueurs" mais le comité artistique n'a cependant pas souhaité révéler son identité. Régulièrement le groupe lance de nouvelles actions artistiques de type street-art, toujours illégales mais pimentant le paysage urbain tulliste.
Musées
- Musée de la résistance et de la déportation[24]
- Musée des armes
Sport
Tulle a mis en place depuis le début des années [25], une politique du sport qui a permis l'amélioration des équipements sportifs existants et la création d’équipements nouveaux : ainsi, la réhabilitation en 2002 d'infrastructures de la ville tels que le gymnase Victor Hugo ou la plaine de jeux, l'ouverture d'un centre aquarécréatif et d'un boulodrome couvert en 2003, la création d'un skatepark en octobre 2002 et la réhabilitation du Centre culturel et sportif l'année suivante illustrent le souffle nouveau qui anime la municipalité afin de promouvoir l'activité sportive. En 2008, Tulle est candidate au challenge de la ville la plus sportive de France[26]. Le 24 juin, elle a été désignée première ex-aequo avec Tignes[27].
Le Sporting Club Tulliste[28], club de rugby à XV fondé en 1904, demeure emblématique dans le paysage sportif tulliste. Le SCT a évolué 42 années consécutives en Première Division et a compté parmi ses rangs plusieurs internationaux tels que Michel Yachvili, Jean-Claude Berejnoï, Roger Fite et Jean-Pierre Fauvel. Le SCT réalisa l'exploit, durant les matchs de poules du championnat de France 1965/1966 de gagner tous les matchs sur son terrain mais surtout de n'encaisser aucun point.
Le SCT est également à l'origine du Challenge de l'Espérance, compétition lancée en 1955.
De nombreux autres clubs constellent le paysage sportif tulliste, parmi lesquels:
- Union sportive Tulle Corrèze[29], club de basket-ball
- Kayak Club Tulliste[30], club très actif auprès des écoles tullistes
- Club de gymnastique La Tulliste[31]
- Véloce Club Tulliste[32], club de cyclisme
- École Tulliste de judo[33]
- Tulle Football Corrèze[34]
- Tulle Triathlon[35], évoluant en troisième division
- Volley Ball Tulle Naves[36], équipe féminine en Division Exellence
- Tulle roller skating[37]
- Club des Archers Tullistes[38], Club et Ecole de tir à l'arc Salle, Fédéral, Fita
- Tulle Athlétic Club[39]
Garnison
En 1907, la ville accueille le 100e régiment d'infanterie, auparavant en garnison à Narbonne et déplacé à cause de son soutien à la révolte des vignerons du Languedoc[40].
Philatélie
Un timbre postal, d'une valeur de 0,50 euros, représentant la cathédrale de Tulle a été émis le 21 juin 2003[41].
Médias
- Presse écrite : La Montagne[42], L'Écho[43], Le Populaire[44]
- Radios Locales : France Bleu Limousin, RCF Corrèze (106.9), Bram'FM (98.3)
Célébrités tullistes
Sont nés à Tulle
XVIIIe siècle
- Étienne Baluze (1630-1718), érudit et historien
- Jean-François Melon (1675-1738), économiste
XIXe siècle
- Jacques Brival (1751-1820), homme politique
- Maximin Deloche (1817-1900), historien
- Joseph Roux (1834-1905), écrivain, Majoral du Félibrige et homme d'Église
- Marcelle Tinayre (1870-1948), romancière, résistante au communisme.
XXe siècle
- Christian Binet (né en 1947), dessinateur, célèbre pour sa série Les Bidochon
- Lucien Bossoutrot (1890-1958), pionnier de l'aviation commerciale
- Guy Bourguignon (1920-1969), troisième basse des Compagnons de la Chanson
- Jean Boutier (né en 1953), historien
- Pierre-Victor Continsouza (1872-1944), inventeur et fabricant de matériel de cinéma
- Thomas Domingo (né en 1985), joueur de rugby, membre du XV de France
- Léon Eyrolles (1861-1945), homme politique et entrepreneur français, fondateur de L'École chez soi en 1891 puis de L'École spéciale des travaux publics et des Éditions Eyrolles
- Léon Gard (1901-1979), peintre
- Louis Glangeaud (1903-1986), géologue et minéralogiste ;
- Adrien Ibarz, ancien joueur professionnel au CA Périgueux
- Laurent Koscielny footballeur (actuellement à Arsenal)
- Charles Lovy, sergent tué au combat de Ksar el Azoudj en Algérie dont une caserne porte le nom ainsi qu'une statue de bronze.
- Philippe Manoury (né en 1952), compositeur de musique contemporaine
- Jean Montalat (1912-1971), homme politique
- Marie-Anne Montchamp (né en 1957), députée du Val-de-Marne , secrétaire d'État à la solidarité et aux cohésions sociales
- Georges Robert Nivelle (1858-1924), généralissime, commandant en chef des armées françaises pendant la Première Guerre mondiale ;
- Edmond Perrier (1844-1921), zoologiste et anatomiste
- Maxime Petitjean, rugbyman professionnel passé du Sporting à Brive puis à Dax depuis 2008
- Jacques Pills (1906-1970), chanteur
- Éric Rohmer pseudonyme de Maurice Schérer (1920 -2010), réalisateur de cinéma ;
- Paoline Salagnac (née en1984), joueuse de Basket
- Laurent Seigne (né en 1960), joueur et entraîneur de rugby à XV
- René Schérer (né en 1922), philosophe
- Marcelle Tinayre (1870-1948), femme de lettres
- Léon Treich (1889-1973), scénariste et écrivain
- Charles Silvestre (1889-1948), écrivain régionaliste
- Gabriel Ventejol (1919-1987), syndicaliste
Sont liés à Tulle
- Jérôme Bonvoisin, capitaine du Sporting depuis 2008 (avant du CABC)
- François Hollande (né en 1954), homme politique, maire de Tulle de 2001 à 2008 ;
- Jules Lafue[45] (1887-1971), trésorier payeur général, maire de Tulle de 1944 à 1947, nommé avec sa fille Madeleine Juste parmi les nations par l'institut Yad Vachem, pour avoir abrité plusieurs réfugiés juifs dans la Trésorerie générale qui lui servait d’habitation pendant la Seconde Guerre mondiale
- Marcel Lefebvre, ancien évêque de Tulle, fondateur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X ;
- Louisa Paulin (1888-1944), poète bilingue français-occitan ;
- Marcelline Pauper (1666-1708), religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Charité, décédée à Tulle.
Jumelages
- Schorndorf (Allemagne)
- Rentería (Espagne)
- Bury (Royaume-Uni)
- Lousada (Portugal)
- Smolensk (Russie)
- Dueville (Italie)
Bibliographie
Ouvrages généraux
- Gilbert et Yannick Beaubatie, Tulle de A à Z, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, 2009.
- Étienne Baluze : Historiae Tutelensis libri Tres; Paris, 1717 (Traduction de l'Abbé Borie: Histoire de Tulle par Étienne Baluze ; Tulle, 1928).
- François Bonnelye : Histoire de Tulle et de ses environs ; Tulle, sans date.
- Abbé Bertry : Histoire de la ville de Tulle ; Tulle, 1900.
- Johannès Plantadis : Histoire de Tulle, des origines à nos jours ; Tulle, 1913, Préface d'Edmond Perrier.
- Joseph Nouaillac : Histoire de la ville de Tulle ; S.S.H.A., Brive, 1949.
- Bertrand de Latour : Institutio Ecclesiae Tutelensis ; Tulle, 1963.
- Philippe Wolff : L'histoire de Tulle - Essai bibliographique, in Le Bas-Limousin ; Actes du Congrès des Sociétés Savantes du Centre, Tulle, 1966.
Études particulières sur l'histoire de Tulle
- Jean-Baptiste Poulbrière : Histoire du diocèse de Tulle ; Tulle, 1884
- Gustave Clément-Simon :
- Tulle et le Bas-Limousin pendant les guerres de religion ; Tulle, 1887
- Recherches sur l'histoire civile et municipale de Tulle… ; Tulle, 1907
- René Fage :
- Un atelier de dentelles à Tulle au XVIIe siècle ; Tulle, 1887
- Le Vieux Tulle ; Tulle, 1888
- Maximin Deloche : La procession de la Lunade et les feux de la Saint-Jean ; Mémoire Académie des Inscriptions et des Belles Lettres, XXXIII, 2e partie, 1890
- Victor Forot : Épisodes révolutionnaires, l'année de la Peur à Tulle ; Paris, 1906
- Jean-Baptiste Brunie : Mémoires inédits (vie à Tulle au début du XXe siècle)
- Johannès Plantadis : Tulle pendant l'année terrible (1870) ; Lemouzi, 1909
- Bernard Marque : Cantedenum et Tutela (Origines de Tulle) ; Tulle, 1915
- Martial Marthon : La Ronde des siècles autour du clocher de Tulle ; Tulle, 1959
- Antoine Soulier : Le Drame de Tulle (Voir Massacre de Tulle) ; Tulle, 2e édition, 1960
- Jacques Sacquer : Invitation à la découverte de l'abbatiale - Cathédrale de Tulle ; Préface de Robert Joudoux, n° 35 bis de Lemouzi, Tulle, 1970
- Robert Joudoux : Tulle ; SAEP, 1973
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Tulle sur le site de l'Insee
- Liste de périphrases désignant des villes Article wikipedia :
- Gaule, et notamment à Vesunna (Périgueux). Son culte s'est conservé jusqu'au déclin du paganisme. D'après Marcel Villoutreix : Noms de lieux du Limousin ; Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995. Tutela était invoquée non seulement à Rome et en Espagne, mais aussi en
- rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 90
- Présentation du musée des armes sur le site de la ville de Tulle
- Site du conseil général de la Corrèze
- Préfecture de la Corrèze
- Site AJPN
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- Laguenne qui avait fusionné avec Tulle. Y compris la commune de
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 14 mars 2010
- Résultats du recensement de la population - 2006 - Tulle sur INSEE. Consulté le 14 mars 2010
- Notice communale de Tulle sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui". Consulté le 14 mars 2010
- www.metalcorreze.com
- TUT : transports urbain de Tulle
- Anatole de Baudot précurseurs pour la mise en œuvre des voûtes minces en ciment armé (toiture en dôme). Construit de 1899 à 1902 par les architectes Auberty et
- Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes de Corrèze)
- Présentation de l'École normale d'instituteurs
- Site de l'ISMIB
- Site de l'IUT de Tulle
- Présentation et historique de l'école de gendarmerie de Tulle
- http://www.septcollines.com/du-bleau-en-hiver-jazzs-en-tete.html
- Missions et Manifestations sur le site du Photo-Club ASPTT de Tulle. Consulté le 17 août 2011.
- www.cheminsdememoire.gouv.fr
- Présentation du programme « Vivre le sport ensemble » [PDF]
- Vidéo de présentation des clubs tullistes
- La Montagne du 25 juin 2008. Voi l'article page 10 « L'Équipe décerne l'or au collectif tulliste » Une de
- Site officiel du SC Tulle
- Site de l'Union sportive Tulle Corrèze
- Site du KCT
- Site de La Tulliste
- Site du Véloce Club Tulliste
- Site de l'École Tulliste de judo
- Site du Tulle Football Corrèze
- Site de Tulle Triathlon
- Volley Ball Tulle Naves
- Tulle roller skating | Site de la Ville de Tulle
- Club des Archers Tullistes
- TAC
- LA REVOLTE DES VIGNERONS DE 1907 - Site de Sommieres et Son Histoire, consulté le 3 août 2008 G. Guiraudet, La Révolte des vignerons de 1907, bulletin n° 2 de la SSH, 1992, en ligne
- Le timbre
- www.lamontagne.fr - Tulle
- http://www.pqr.org/quotidiens/pagelistetitre.2005-06-16.6476503659/ECHO?l=L'Echo
- http://www.lepopulaire.fr/accueil.html
- Jules-Lafue Article Jules Lafue sur le site AJPN (Anonymes, justes et persécutés durant la période nazie dans les communes de France)
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Catégories :- Tulle
- Commune de la Corrèze
- Ancien chef-lieu de district
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