Versailles

Versailles
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48° 48′ 19″ N 2° 08′ 06″ E / 48.8053, 2.135

Versailles
Hôtel de ville
Hôtel de ville
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
(préfecture)
Arrondissement Versailles
(chef-lieu)
Canton Versailles-Nord
(chef-lieu)
Versailles-Nord-Ouest
(chef-lieu)
Versailles-Sud
(chef-lieu)
Code commune 78646
Code postal 78000
Maire
Mandat en cours
François de Mazières[1]
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc
(Siège social)
Site web Versailles.fr
Démographie
Population 86 686 hab. (2008[2])
Densité 3 311 hab./km²
Gentilé Versaillais(e)
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 19″ Nord
       2° 08′ 06″ Est
/ 48.8053, 2.135
Altitudes mini. 103 m — maxi. 180 m
Superficie 26,18 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Versailles est une commune française, située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France. Ville artificielle, créée par la volonté du roi Louis XIV, elle a été le siège du pouvoir politique français pendant un siècle, de 1682 à 1789, avant de devenir le berceau de la Révolution française. Après avoir perdu son statut de ville royale, elle devient le chef-lieu d’un département, celui de Seine-et-Oise en 1790 puis celui des Yvelines en 1968, et d'un évêché. Au XXIe siècle, c'est une ville résidentielle et tertiaire de la proche banlieue parisienne, connue mondialement pour le Château de Versailles et le parc de Versailles, sites classés dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO .

Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Versailles se trouve à 16,8 kilomètres au sud-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[3]. Bien qu'elle en soit le chef-lieu, elle est totalement excentrée par rapport au département des Yvelines, puisqu'elle est en fait limitrophe du département des Hauts-de-Seine.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Vaucresson, Marnes-la-Coquette et Ville-d'Avray au nord-est (toutes trois communes des Hauts-de-Seine), Viroflay à l'est, Vélizy-Villacoublay et Jouy-en-Josas au sud-est, Buc au sud, Guyancourt au sud-ouest, Saint-Cyr-l'École à l'ouest, Bailly et Rocquencourt au nord-ouest et Le Chesnay au nord.

Géologie et relief

Le territoire communal se trouve sur un plateau calcaire, marécageux à l'origine du fait du couvert de limon argileux, situé entre 100 et 150 mètres d'altitude, bordant au sud la vallée relativement encaissée de la Bièvre, entouré de hauteurs vers le sud-ouest (plateau de Satory), le sud-est (butte de la forêt de Meudon et plateau de Vélizy) et le nord-est (butte de la forêt de Fausses-Reposes) et se prolongeant vers l'ouest par la plaine de Versailles. Le relief a été aplani au moment de l'édification du château de Versailles. Les dépressions, occupées par des étangs aujourd'hui disparus ou transformés en bassins, ont été comblées. La butte Montbauron, haute de 150 m, est un relief isolé formant une éminence au centre de la ville.

Ce site ne dispose d'aucun cours d'eau important, caractéristique assez rare pour une ville de cette importance. Il est drainé par deux ruisseaux, le ru de Marivel, qui coule vers l'est et rejoint directement la Seine à Sèvres, et le ru de Gally qui rejoint vers l'ouest la Mauldre à Beynes. Ces cours d'eau ont été modifiés par l'urbanisation : le cours du ru de Gally a été amputé lors de la construction du château et du creusement du Grand Canal dont il est l’émissaire naturel tandis que le ru de Marivel est aujourd'hui devenu un égout entièrement couvert.

Climat

Versailles connaît un climat océanique tempéré à influence continentale typique du bassin parisien.

Les précipitations se répartissent tout au long de l'année, s'accentuant au printemps et en automne. En moyenne, il tombe 695,5 mm de pluie par an[4].

Sous l'influence de l'océan, les amplitudes thermiques annuelles et journalières sont modérées mais souvent nuancées par l'influence continentale. Avec une moyenne de 6,1 °C, le mois de janvier est le plus froid ; août affiche la température moyenne la plus élevée avec 23,9 °C[4].

L'ensoleillement faible ne dépasse pas les 1664 heures par an et seuls cinquante jours en moyenne connaissent un ciel totalement dégagés[4].

Voies de communication et transports

Voies routières

La desserte routière est assurée depuis l'origine par la route de Paris à Chartres, devenue la route nationale 10, déclassée en route départementale 10 de Viroflay jusqu'à Trappes. Dans Versailles, cette route aboutit à la place d'Armes devant le château, sous le nom d'avenue de Paris, et continue vers l'ouest à la lisière sud du parc de Versailles passant entre le château et la pièce d'eau des Suisses.

Les accès à la ville sont assurés de nos jours par une série de voies à caractéristiques autoroutières. Ce sont :

  • au nord, l'autoroute A13 (autoroute de Normandie) dont les échangeurs 5 et 6 donnent accès à Versailles. Elle se prolonge par l'autoroute A12 qui contourne la commune par l'ouest ;
  • au sud, la route nationale 12 dont les échangeurs 1 à 4 donnent accès à la ville. Commençant au pont Colbert, elle longe le quartier de Satory en direction de Saint-Cyr-l'École vers Brest via Dreux, Alençon, Rennes et Saint-Brieuc ;
  • à l'est, le tronçon ouest de l'autoroute A86 sous forme d'un tunnel à péage comprenant deux voies de circulation superposées reliant Versailles (Pont Colbert) à Rueil-Malmaison.

Transports ferroviaires

Sur le plan ferroviaire, la commune est desservie par trois lignes de voyageurs, dont les trois principales gares sont :

Ces gares assurent l'accès direct à différents quartiers de Paris (Montparnasse, Saint-Lazare, RER C) ainsi qu'à La Défense. La plus importante est la gare des Chantiers qui se trouve au centre d'une étoile ferroviaire importante vers Mantes-la-Jolie, Dreux, Chartres, Rouen, Marseille, Le Mans, Granville, ... Celle-ci pourrait encore être renforcée avec la réouverture programmée au trafic de la ligne de Grande Ceinture entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye.

Pistes cyclables

Transports en commun routiers

La commune est desservie par :

  • les lignes A, ARC, B, BAK, C, D, E, F, G, H, Hexp, LAB, LFA, LCV, K, L, O, P, R, RGV, S, Texp, TRI, V, VBA, VZI, W, X, Yexp, Z et N1 du réseau de bus Phébus ;
  • les lignes 262A, 262B, 263, 39.12, 39.221 et 39.439 de la société de transport SAVAC ;
  • les lignes 10, 11, 28, 111 et DF de la société de transport Hourtoule ;
  • la ligne 171 du réseau de bus RATP ;
  • la ligne 19 de la société de transport Veolia Transport Ecquevilly ;
  • la ligne 1 de la société de transport Veolia Transport Montesson ;
  • la ligne 9 de la société de transport Courriers de Seine-et-Oise ;
  • la ligne N121 du réseau Noctilien.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Type d'occupation[6]
1999
Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 43 % 1120,68
Espace urbain non construit 14 % 372,99
Espace rural 43 % 1116,68
La rue des Deux-Portes dans le quartier Notre-Dame.
Versailles côté champs.

Bien que fortement urbanisé, le territoire communal de Versailles compte plus de 50 % d'espaces verts ou naturels. Outre les jardins situés dans la ville, ces espaces comprennent le parc du château de Versailles qui occupe la partie ouest de la commune, la forêt de Versailles dans la partie sud, relativement morcelée, et une frange de la forêt de Fausses-Reposes vers la limite est. La commune compte au total 350 hectares de forêts[7].

Les quartiers

La partie urbanisée de Versailles comprend six quartiers principaux :

  • le quartier Notre-Dame, symétrique du quartier Saint-Louis par rapport à l'axe du château, où l'on peut voir l'église Notre-Dame et parcourir la rue commerçante de la Paroisse. C'est le premier quartier qui fut construit lors de la création de la ville ;
  • le quartier Saint-Louis, proche du château, qui comprend une zone historique, et où se trouve la cathédrale Saint-Louis, la Salle du jeu de paume, le potager du roi et la pièce d'eau des Suisses. Ce quartier occupe notamment le site de l'ancien village de Versailles, antérieur à la construction du château ;
  • les quartiers de Montreuil, Porchefontaine et Clagny-Glatigny, essentiellement résidentiels ;
  • le quartier des Chantiers, avec la gare du même nom.

En retrait vers Saint-Cyr, se trouve le quartier des Matelots entre le Grand Canal et la pièce d'eau des Suisses où est implanté le 5e régiment du génie et la gare de Versailles-Matelots. Les matelots qui servaient à la flottille du Grand Canal y auraient logé...

Un des quartiers historiques, reliant en plein centre-ville celui de Notre-Dame et celui de Saint-Louis et dont le nom a aujourd'hui disparu est le quartier Montbauron ou quartier du Mont-Bauron (allant de la Place d'Armes au « Mont Bauron » et compris entre l'avenue de Paris et celle de Saint-Cloud). C'est le cœur de la ville, un lien entre les rives.

Il faut citer en outre les quartiers de Jussieu - Petits-Bois - Picardie et celui de Satory.

Pollution des sols

La commune comprend un site recensé dans la base de données du ministère de l'Écologie relative aux sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (BASOL). Il s'agit de l'ancienne usine à gaz de Versailles, mise en service en 1875 et fermée en 1954, dont l'emplacement est partiellement occupé depuis par les installations du Centre d'études et de formation de Gaz de France. Le site, situé dans une zone urbanisée, a été dépollué en 2003 à l'occasion de la construction d'un parc de stationnement souterrain et n'est plus l'objet de surveillance particulière[8].

Évolution dans le temps

La ville de Versailles, née de la volonté d'un roi, est une création artificielle. Il ne subsiste rien du village ancien qui a été détruit pour permettre l'aménagement de la ville. Son plan s'articule autour de la place d'Armes, située devant le château, et d'où rayonnent trois larges avenues bordées de platanes et disposées en éventail : l'avenue de Paris au centre, dans l'axe du château, l'avenue de Saint-Cloud au nord et l'avenue de Sceaux au sud (cette dernière étant interrompue par les installations ferroviaires de la gare des Chantiers). Entre ces avenues se trouvent les bâtiments des Écuries royales. De part et d'autre de cet axe central sont les deux quartiers créés sous Louis XIV, le quartier Saint-Louis, et le quartier Notre-Dame, organisés en damier autour d'un « carré » central.

Versailles était au XVIIIe siècle, selon les normes de l'époque, une ville très moderne, qui servit de modèle pour la construction de Washington.

Aujourd'hui, la commune est soumise à des contraintes d'urbanisme particulières, dues à l'existence d'un « secteur sauvegardé » qui couvre une grande partie des quartiers Saint-Louis et Notre-Dame. Par ailleurs, deux tiers de la commune sont gérés par des organismes étatiques (Établissement public du musée et du domaine national de Versailles, Office national des forêts, armée), si bien que la municipalité n'a la pleine responsabilité de la politique d'urbanisme que sur 728 hectares (sur 2618 ha).

Cimetières

La ville de Versailles compte cinq cimetières : le cimetière Notre-Dame, le cimetière Saint-Louis, le cimetière des Gonards, le cimetière de Montreuil et le cimetière israélite.

Logement

Projets d'aménagements

  • réhabilitation de l'ancien hôpital Richaud, à l'angle du boulevard de la Reine et de la rue du Maréchal Foch en logement.

Toponymie

Le nom de « Versailles » apparaît pour la première fois dans une charte, datée de l'an 1038, de l'abbaye de Saint-Père de Chartres dans laquelle est cité le nom d'un seigneur local, Hugo de Versaillis.

Plus vraisemblablement, l'appellation est due à la configuration marécageuse du lieu, avant l'arrivée des rois, semblable à celle de la Dombe, où le petit village de Versailleux et le hameau de Versaillat (près de Bourg-en-Bresse) ont très certainement en commun avec Versailles l'étymologie de leur patronyme. Versailles, Versailleux et Versaillat sont composés de deux termes : verses et saillantes. Les verses (comme le signe du Verseau, signe de l'eau) évoquent des eaux qui, de plus, sont saillantes : les eaux affleurantes.

Une carte des relevés hydrographiques du service d'assainissement de la ville confirme la présence de nombreux étangs, marécages et rus souterrains encore très actifs, refuge d'une faune abondante, terrain de chasse favori des rois capétiens.

À l'époque de sa création au XVIIe siècle, la cité nouvelle, qui correspond à l'actuel quartier Notre-Dame, fut parfois appelée « La Villeneuve Saint-Louis » en hommage à son créateur, mais c'est finalement le nom du château, Versailles, qui a prévalu[9].

À l'époque de la Révolution, la commune avait proposé à la Convention de rebaptiser Versailles en « Berceau de la Liberté », mais a dû se rétracter devant les réticences d'une grande partie de la population[10].

Histoire

Article détaillé : Histoire de Versailles.

Les origines

Le site de Versailles n'était probablement pas habité à l'époque préhistorique dans la mesure où on n'y a retrouvé aucun vestige archéologique[11]. Cependant comme les terrains ont été fortement bouleversés lors des travaux de construction du château et de l'aménagement du parc, certaines traces ont pu être détruites. Dans les environs immédiats, des allées couvertes de l'époque néolithique, appartenant à la civilisation « Seine-et-Marne-Oise » ont été retrouvées à L'Étang-la-Ville et à Marly-le-Roi.

Au temps des Gallo-Romains, le site se trouvait sur le tracé de la voie menant de Paris à la Normandie via Villepreux et Neauphle-le-Château[12].

La première mention attestée de Versailles date de l'an 1037[13]. Un certain Hugues de Versailles (Hugo de Versalliis) est cité dans une charte de l'abbaye Saint-Père de Chartres[14]. Ce serait le premier seigneur connu de Versailles.

Une deuxième allusion apparaît en 1065 dans un acte par lequel un certain Geoffroy de Gometz fonda à cette date le prieuré de Bazainville, non loin de Houdan, qu'il donna à l'abbaye de Marmoutier de Tours. Pour assurer des ressources régulières et suffisantes, il lui accorde plusieurs terres et privilèges, avec en particulier « trois prébendes à Versailles dont l'une se trouve in domino ». De ces trois prébendes canoniales, on peut émettre l'hypothèse que celle in domino relevait du seigneur de Versailles, les deux autres de l'abbaye tourangelle. Le village de Versailles serait donc né vers le milieu du XIe siècle d'une double initiative seigneuriale et religieuse.

Dans le système féodal de la France médiévale, les seigneurs de Versailles étaient subordonnés directement au roi, sans suzerain intermédiaire entre eux et le roi. Ils n’étaient pas alors d’un rang très important.

À la fin du XIe siècle, le premier village s’était établi auprès d’un manoir médiéval et autour de l’église Saint-Julien. La paroisse Saint-Julien de Versailles est citée dans une charte de 1084. Son activité agricole et sa position sur la route de Paris à Dreux et à la Normandie en firent un village prospère, surtout au cours du XIIIe siècle connu comme le « siècle de saint Louis », qui fut une période de prospérité dans le nord de la France, marquée par la construction des cathédrales gothiques.

Le XIVe siècle apporta la peste noire et la guerre de Cent Ans, avec leurs cortèges de mort et de destruction. À la fin de la guerre de Cent Ans, au XVe siècle, le village commença à se reconstruire avec une population de seulement 100 habitants. À cette époque deux autres villages existaient dans le territoire de la commune actuelle : Choisy-aux-Bœufs et Trianon. Ils disparurent par la suite englobés dans le parc du château. Le nom de Choisy-aux-Bœufs rappelle que ce village se trouvait sur le chemin par lequel les troupeaux de bœufs venant de Normandie étaient conduits à Paris[15].

Au XIVe siècle, Gilles de Versailles exerce la charge de bailli du roi.

En 1561, Martial de Loménie, secrétaire d’État aux finances du roi Charles IX, devint seul seigneur de Versailles. Il obtint l’autorisation d’établir quatre foires annuelles et un marché hebdomadaire le jeudi. La population de Versailles atteignait alors 500 habitants. Château et terre ne ressemblaient guère à ce qu'ils devinrent plus tard sous Louis XIV. Ils n'en excitèrent pas moins la jalousie et la convoitise de la famille de Retz. Le 6 avril 1571, Martial, poursuivi sous couleur de protestantisme, en réalité, à cause de son attachement au jeune Henri IV et à sa famille, fut privé de ses charges par arrêt et emprisonné. Le duc de Retz Albert de Gondi, originaire de Florence, arrivé en France avec Catherine de Médicis (qui devint plus tard le maréchal de Retz), alla le trouver dans sa prison. Au cours d'une scène dramatique, « usant d'atroces menaces », il lui fit signer la vente à vil prix de la Seigneurie de Versailles à son profit. Martial n'en fut pas moins égorgé dans sa prison le jour de la Saint-Barthélémy (24 août 1572). Dès lors, Versailles fut la propriété des Gondi, une famille de juristes riches et influents au Parlement de Paris. Le petit-fils d’Albert, Henri de Gondi, qui devint cardinal, reçut à plusieurs reprises le roi Henri IV dans son manoir de Versailles. Dans les années 1610, les Gondi invitèrent plusieurs fois le jeune roi Louis XIII à des parties de chasse dans les vastes forêts de Versailles.

Le temps des rois

Sous Louis XIII

En 1623, le roi Louis XIII fait construire un rendez-vous de chasse sur un terrain de cent dix-sept arpents (soit environ 350 hectares) acheté à divers propriétaires. C'est dans ce premier château que se déroula la journée des Dupes le 10 novembre 1630.

Le 8 avril 1632, Louis XIII achète la totalité de la seigneurie de Versailles à son dernier seigneur, Jean-François de Gondi, archevêque de Paris pour la somme de 66 000 livres. C'est le tournant décisif dans l'installation de la royauté à Versailles. Cette même année, il nomme son valet de chambre, Arnault, comme gouverneur de Versailles, dont la fonction était d'administrer le domaine, c'est-à-dire tant la ville que le château[16].

En 1634, sont achevés les travaux confiés à l'architecte Philibert Le Roy. Le premier manoir est reconstruit et agrandi sur place dans le style « Louis XIII ».

À la mort du roi, en 1643, le village de Versailles avait encore peu changé.

Sous Louis XIV

Pour favoriser la construction de la ville, le roi Louis XIV prit deux importantes décisions, le 22 mai 1671, en faisant don de terrains à bâtir contre l'engagement de construire et le paiement d'un droit, modeste, de cinq sols par arpent et le 24 novembre 1672 en rendant insaisissables les immeubles construits[17].

En 1673, est décidée la destruction du vieux village de Versailles. Une nouvelle église Saint-Julien, destinée à remplacer celle de l'ancien village, est édifiée en 1681-1682 près du nouveau cimetière de la Ville Neuve. Dès 1684, commencent les travaux de construction de la nouvelle église Notre-Dame destinée à la remplacer. Située dans l'axe de la rue Dauphine[18], elle est consacrée en 1686 et devient la paroisse royale de Versailles.

En 1682, sont achevées la Petite Écurie et la Grande Écurie destinées à abriter les chevaux de selle et les carrosses royaux. Construites par Jules-Hardouin Mansart, de part et d'autre de l'avenue de Paris, elles complètent la place d'Armes face au château.

En 1694, sont élus pour la première fois des représentants des habitants, les quaterniers, avec à leur tête un syndic.

En 1713, le privilège d'insaisissabilité des immeubles instauré en 1672 est révoqué pour mettre fin aux abus.

Avec l'installation du roi Louis XIV et de sa cour, le 6 mai 1682, la petite cité va connaître une destinée flamboyante pendant le règne de ce dernier avec une population d'environ 30 000 habitants à sa mort et continuera de grossir sous ses successeurs jusqu'à atteindre 50 000 âmes lorsque arrive la Révolution.

Sous Louis XV

Le château de Versailles en 1722, Pierre-Denis Martin, dit Martin le Jeune (Musée national du château de Versailles et des Trianons)

À la mort de Louis XIV, le 1er septembre 1715, le Régent Philippe d'Orléans, décide de transférer la Cour à Paris. Commence alors une phase de déclin pour la ville qui voit sa population diminuer rapidement de moitié : le marché immobilier s'effondre.

La situation se rétablit sept ans plus tard, le 15 juin 1722, avec le retour du roi Louis XV, alors âgé de douze ans.

En 1737, l'étang de Clagny, situé au nord de la Ville Neuve et qui était alors devenu un cloaque recevant tous les égouts, fut comblé et permit de récupérer vingt-quatre hectares immédiatement ouverts à la construction.

En 1740, une émeute se produisit dans le magasin des farines du marché de la Ville Neuve, appelé le « Poids le Roi[19] ». Dans un contexte de mauvaise récolte, des Versaillaises, voulant s'opposer à l'enlèvement de farines par les boulangers parisiens, furent réprimées par les gardes suisses.

En 1743, commencèrent, sous la direction de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, les travaux de construction de l'église Saint-Louis qui s'achevèrent neuf ans plus tard, et contribuèrent avec la création du marché des « Carrés Saint-Louis » à l'urbanisation du quartier Saint-Louis.

En 1759, pour accueillir les services de l'État, notamment des ministères des Affaires étrangères et de la Guerre, le roi fit construire par l'architecte Jean-Baptiste Berthier, d'une part, l'hôtel de la Marine et des Affaires étrangères[20] et, d'autre part, celui de la Guerre. De nombreux hôtels particuliers sont également construits à cette époque.

Sous Louis XVI

Le 18 novembre 1777, est inauguré, rue des Réservoirs, le théâtre de Versailles, l'un des plus anciens de France, à l'initiative de mademoiselle Montansier.

Un des premiers vols de ballon à air chaud eut lieu à Versailles le 19 septembre 1783[21]. Un ballon, préparé par Étienne de Montgolfier, transportant un mouton, un coq et un canard, s'éleva de la place du château pour se reposer trois kilomètres plus loin.

En 1787, le faubourg de Montreuil est annexé à Versailles, tant pour des raisons fiscales que pour améliorer la sécurité publique en étendant le domaine d'intervention de la police.

La première municipalité de Versailles, créée par ordonnance de Louis XVI, se réunit pour la première fois le 4 janvier 1788. Elle comprenait trente-deux élus, sous la direction du syndic, Marc-Antoine Thierry, baron de la Ville-d'Avray, premier valet de chambre du roi. Sa principale mission était de voter le budget de la ville. La police restait l'apanage du bailli[22].

Révolution française

Salle du Jeu de paume
Plan de Versailles en 1789

Siège du pouvoir politique, Versailles devint naturellement le berceau de la Révolution française. Les États généraux se réunirent à Versailles le 5 mai 1789 à l'hôtel des Menus Plaisirs et le 17 juin 1789, sur proposition de l’Abbé Sieyès, ils prennent le titre d’« Assemblée nationale ». Le roi ayant fait fermer l'hôtel des Menus Plaisirs, les membres du tiers état occupèrent la salle du jeu de paume le 20 juin 1789, où ils prononcent le célèbre serment. Après la prise de la Bastille, les premiers nobles émigrés, parmi lesquels le comte d'Artois, futur Charles X, frère de Louis XVI quittent Versailles. L’Assemblée constituante abolit le féodalisme le 4 août 1789. Finalement, les 5 et 6 octobre 1789, une horde venue de Paris envahit le château et força la famille royale à revenir à Paris. Peu après, l’Assemblée constituante suivit le roi à Paris et ce fut la fin du rôle de capitale de Versailles.

Article détaillé : Journées des 5 et 6 octobre 1789.

Versailles fut rebaptisée par les révolutionnaires « Berceau de la Liberté ».

La ville perdit alors une bonne partie de ses habitants. De 50 000, la population descendit à 28 000 habitants en 1824.

Le 8 février 1791, la ville élit son premier maire, Jean-François Coste. Le 9 septembre 1792, des prisonniers d'Orléans qui devaient être conduits à Paris sont massacrés par des émeutiers étrangers à la ville, malgré le comportement courageux du nouveau maire Hyacinthe Richaud.

Le château, dépouillé de ses meubles et de ses ornements pendant la Révolution, fut laissé à l’abandon. Il n'est toutefois pas détruit. Sous le Directoire, on y installe un musée spécial de l'École française. Napoléon y séjourna brièvement, n’y passant qu’une seule nuit, avant de l’abandonner définitivement.

XIXe siècle

Le 3 janvier 1805, le pape Pie VII, venu à Paris pour couronner Napoléon, est invité à Versailles. Il fut reçu par le premier évêque de Versailles, Mgr Charrier de la Roche, à la cathédrale Saint-Louis puis bénit la foule rassemblée devant le château.

Le 31 mars 1814, l'armée prussienne occupe la ville, qui est à nouveau envahie en 1815, jusqu'au 28 décembre.

Le 10 juin 1837, le roi des Français Louis-Philippe, inaugure dans le château, le musée d’Histoire de France, musée de peintures et de sculptures consacré aux « Gloires de la France ».

En 1839 et 1840, sont mis en service les chemins de fer de « rive droite » et de « rive gauche » qui relient la ville à Paris, respectivement, à la gare Saint-Lazare et à la gare Montparnasse.

En 1858, une nouvelle machine hydraulique, pouvant élever 20 000 m³ par jour, due à l'ingénieur Dufrayer, remplace la machine de Marly[23].

L'importance de cette grande ville va dès lors décliner, alors qu'elle est abandonnée par le pouvoir. Ce déclin va cesser après 1871, à la suite de l’insurrection de la Commune de Paris, date à laquelle le gouvernement de Thiers s'installe à Versailles, situation qui perdurera jusqu'en 1879.

Proclamation de l'Empire allemand en 1871 par Anton von Werner (Bismarck-Museum - Friedrichsruh)

La ville est à nouveau occupée par les troupes prussiennes à partir du 19 septembre 1870, tandis que Paris est assiégée. L'occupation durera 174 jours jusqu'au 12 mars 1871[24]. Versailles doit faire face à de lourdes réquisitions. S'opposant à des demandes excessives, le maire, Charles-Victor Chevrey-Rameau, et trois de ses conseillers sont incarcérés le 31 décembre 1870 et libérés le 6 janvier suivant après que les commerçants ont payé la rançon. Le roi de Prusse Guillaume Ier s'installe dans le château de Versailles et se fait proclamer empereur d'Allemagne le 18 janvier 1871 dans la Galerie des Glaces.

Au début de la Commune de Paris, le gouvernement de Thiers fuit le soulèvement parisien du 18 mars et s'installe à Versailles, suivi par une foule de Parisiens dont le nombre fut estimé à plus de 70 000 par le maire[25] alors que la ville ne comptait que 44 000 habitants au recensement de 1866. Louise Michel a été détenue au camps de Satory, où vingt-cinq communards furent fusillés[26], dont le colonel Louis Rossel et le militant blanquiste Théophile Ferré. Louise Michel déclara lors de son procès :

« Ce que je réclame de vous qui vous donnez comme mes juges, c’est le champ de Satory où sont tombés nos frères… »[27].

Un hémicycle est construit en 1875 dans l'aile du Midi du château pour accueillir la Chambre des Députés tandis que le Sénat siège à l'Opéra. Les deux chambres votent le 19 juin 1879 leur transfert à Paris[28].

Dès lors, Versailles va évoluer comme une ville de province avec, cependant, tout le faste d'une ville touristique importante. Elle connaîtra même un regain de célébrité à la fin de la première Guerre mondiale, lors de la signature des différents traités.

XXe siècle

Le monument aux morts, 1924 (sculpteur : Guilbert, architecte : Dubois[29]

Il fallut attendre 1901 pour que Versailles retrouve son niveau de population de 1790, avec 54 982 habitants au recensement de 1901.

En 1919, à la fin de la Première Guerre mondiale, Versailles fut à nouveau en vedette lorsque les différents traités mettant fin à la guerre furent négociés et signés dans le château lui-même ou au Grand Trianon ; notamment, le 28 juin 1919, eut lieu la signature du Traité de Versailles dans la galerie des Glaces du château.

Dans les années 1923-1932, un industriel américain, John D. Rockefeller, fit des dons d'un montant total de 23 millions de dollars qui contribuèrent grandement à la restauration du château et du parc, notamment la réfection des toits.

Tramways électriques de Versailles, affiche des Chemins de fer de l'Ouest, 1899

En 1932, eut lieu l'inauguration de la gare des Chantiers par Raoul Dautry.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Versailles est occupée par les troupes allemandes du 14 juin 1940 au 24 août 1944, date de l'entrée des premiers blindés de la 2e DB du général Leclerc. Elle subit, notamment en février et juin 1944, d'importants bombardements visant la gare des Chantiers et le camp de Satory et qui firent plus de 300 victimes.

Deux faits ont marqué la Résistance à Versailles. Le 27 août 1941, au cours d'une cérémonie dans la caserne Borgnis-Desbordes (dans laquelle se trouvait la Légion des volontaires français) le jeune Paul Collette tenta d'abattre Pierre Laval et Marcel Déat en tirant cinq balles de revolver. Cet événement n’eut pas de conséquences politiques. Le 13 mai 1944, de jeunes Versaillais incendient le fichier du recensement dans les services du STO, place Hoche. Arrêtés par la suite sur dénonciation, ils sont morts en déportation[30].

Le 3 mars 1957, le réseau des Tramways de Versailles fut fermé et remplacé par des autobus. La même année est achevée après six ans de travaux la restauration de l'Opéra royal, qui sert également d'assemblée au Sénat.

Le 25 février 1965, un décret fixa à Versailles le chef-lieu du nouveau département des Yvelines, créé officiellement le 1er janvier 1968 en application de la loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne.

En 1966, la restauration et le nouvel ameublement du château du Grand Trianon, à l'instigation d'André Malraux, ministre de la Culture, est achevée. Le Grand Trianon est à la fois musée et résidence des hôtes officiels de la France.

Du 4 au 6 juin 1982, se tient au château la 8e réunion du G7 dit Sommet de Versailles.

Les 17 et 19 février 1986, le premier sommet de la Francophonie s’est tenu à Versailles, dans le château, sous la présidence de François Mitterrand. Il réunissait, outre la France, des représentants de 42 pays, dont seize chefs d’État et dix chefs de gouvernement[31].

La grande tempête du 26 décembre 1999 ravagea les plantations du parc et permit, en contrepartie, la mise en place d'un important programme de replantation des essences originelles dans leurs alignements d'époque.

XXIe siècle

En 2002, est créée la communauté de communes du Grand Parc qui regroupe sept communes de la plaine de Versailles auxquelles s'adjoignent par la suite Bois-d'Arcy et Bièvres, soit une population totale de plus de 160 000 habitants (Versailles représente 56 % de la population totale).

Aujourd'hui, avec la croissance de la banlieue de Paris, Versailles, qui a connu une forte expansion économique et démographique, se trouve englobée dans l’agglomération parisienne. Le rôle de Versailles comme centre administratif et judiciaire s’est renforcé dans les années 1960 et 1970 et la ville est devenue le principal centre de la banlieue ouest de Paris.

Le 25 juin 2007 est inaugurée la Galerie des Glaces, restaurée après quatre ans de travaux[32].

Depuis le 1er janvier 2010, la communauté de communes est devenue une communauté d'agglomération.


Montreuil

Montreuil, était une commune à part entière, composée des Grand et Petit Montreuil qui est désormais rattachée à Versailles et en forme un quartier. Il fut longtemps appelé Montreuil près Versailles. Le quartier de Montreuil, appelé également Village de Montreuil par ses habitants, est l'un des quartiers de Versailles les plus étendus en superficie puisqu'il commence avenue de Paris à la limite de Viroflay, jusqu'à la rue Montbauron en faisant des détours par l'avenue de Saint-Cloud, la rue de Provence, le boulevard de la Reine et en finissant par « flâner » le long du boulevard de la République.

Montreuil dépendait de la seigneurie de Porche Fontaine, dont le titulaire se rendit coupable envers Charles VI qui confisqua sa terre en 1392, et la donna au duc d'Orléans, qui en fit don au couvent des Célestins de Paris[13].

Le 25 juin 1768, Lazare Hoche, fils d'un garde-chenil de Louis XV, naît à Montreuil.

Louis XVI, en 1787, accorda à Versailles un corps de ville, en y réunissant l'ancien village de Montreuil qui en devint un faubourg.

Vers 1870, il y avait 3 200 habitants à Montreuil.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Versailles est une ville qui a une longue tradition politique bien ancrée à droite. Le maire actuel François de Mazières qui était dans l'équipe municipale sortante maire-adjoint chargé de la culture, l'a emporté en 2008 contre le candidat officiellement investi par l'UMP. Il est classé « divers droite ».

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 27,86 %, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 12,8 %, Lionel Jospin avec 11,89 %, puis François Bayrou avec 11,37 %, Christine Boutin avec 7,51 %, Alain Madelin avec 6,35 %, Jean-Pierre Chevènement avec 5,86 %, Noël Mamère avec 4,07 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 84,42 % pour Jacques Chirac contre 15,58 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 17,47 %, résultat légèrement plus contrasté qu'au niveau national (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29%)[33].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Versaillais ont très nettement approuvé la Constitution européenne, avec une majorité de 68,87 % de oui contre 31,13 % de non et un taux d’abstention de 24,44 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres amplifient nettement la tendance départementale des Yvelines (oui à 59,53 % ; non à 40,47 %) et celle de la région Île-de-France (oui 53,99 % ; non 46,01 %)[34].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu Nicolas Sarkozy arriver en tête avec 47,06 %, suivi par François Bayrou avec 22,01 %, Ségolène Royal avec 15,57 %, Jean-Marie Le Pen avec 7,58 % et Philippe de Villiers avec 3,18 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu Nicolas Sarkozy arriver en tête à une très large majorité de 70,80 % contre 29,20 % pour Ségolène Royal (résultat national : respectivement 53,06 et 46,94 %)[35].

Siège administratif

Hôtel de la préfecture des Yvelines

Versailles est le siège de la préfecture des Yvelines, de la sous-préfecture de Versailles et de trois cantons. Versailles fut désignée comme préfecture de la Seine-et-Oise dès la création des départements en mars 1790. Lors de la réforme qui a conduit à l'éclatement de la Seine-et-Oise en janvier 1968, elle a conservé ce rôle pour le département des Yvelines qui représente environ 40 % en superficie de l'ancien département. Versailles est, depuis 2002, la ville centre de la communauté de communes du Grand Parc, en référence au grand parc de Louis XIV, qui regroupe environ 150 000 habitants des Yvelines et, depuis 2003, ceux d'une commune de l'Essonne, Bièvres.

Depuis 1972, Versailles est le siège d'une des trente académies, circonscriptions administratives du ministère chargé de l'éducation, couvrant l'ouest de l'ancienne Seine-et-Oise, c'est-à-dire l'Essonne, les Hauts-de-Seine, les Yvelines et le Val-d'Oise.

En 1975, Versailles est devenue le siège d'une cour d'appel dont la circonscription s'étend sur les départements d'Eure-et-Loir, des Hauts-de-Seine, du Val-d'Oise et des Yvelines.

Versailles est également un diocèse de l'Église catholique romaine, créé en 1790, et rattaché à l'archidiocèse de Paris.

Bien que Paris soit toujours resté la capitale officielle de la France, Versailles a été à plusieurs reprises le siège effectif du pouvoir central et la capitale de fait de la France :

  • de mai 1682, date à laquelle le roi Louis XIV transféra la cour et le gouvernement de Paris à Versailles, jusqu'en septembre 1715 (mort de Louis XIV), lorsque le régent Philippe d'Orléans décida de s'installer à Paris ;
  • de juin 1722, avec le retour à Versailles de la cour du roi Louis XV, jusqu'en octobre 1789, lorsque le roi Louis XVI fut forcé par le peuple de retourner à Paris ;
  • du 20 mars 1871, lorsque le gouvernement de la Troisième République et l'Assemblée nationale se réfugièrent à Versailles, fuyant l'insurrection de la Commune de Paris, jusqu'à novembre 1879, avec l'élection de Jules Grévy à la présidence de la République qui marque le retour à Paris du gouvernement et du parlement.

Administration municipale

Le conseil municipal compte actuellement 53 membres : 44 élus de la majorité, 6 élus de liste « Versailles autrement » classée à gauche et 3 élus de la liste « Union pour le renouveau de Versailles » classée extrême droite[36].

Depuis 1977, la municipalité a institué huit « conseils de quartier » (Chantiers, Clagny-Glatigny, Jussieu-Petit-Bois-Picardie, Montreuil, Notre-Dame, Porchefontaine, Saint-Louis et Satory) en vue de favoriser la concertation entre l'équipe municipale et les habitants. Les comptes rendus de ces conseils de quartiers sont publiés sur le site officiel de la ville[37].

Fiscalité et budget municipal

La part communale des trois principales taxes locales est relativement modérée avec les taux suivants en 2006 : 10,85 % pour la taxe d'habitation, 13,30 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 11,38 % pour la taxe professionnelle. À ces taux s'ajoutent, respectivement, 0,23 %, 0,27 % et 0,20 % pour les charges d'intercommunalité [38]. La part départementale s'élève respectivement à 4,8 %, 4,6 % et 4,53 %. La taxe professionnelle, acquittée par les entreprises, représentait en 2002, avec 1279 € par habitant, 25 % du produit total des quatre taxes locales, contre près de 46 % pour la taxe d'habitation[39].

La ville est la 12e de France, et la première des Yvelines devant Saint-Germain-en-Laye, pour le nombre d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui s'élève à 3861 déclarant un patrimoine moyen de 1 628 518 euros[40]. Rapporté à la population totale, le taux d'assujettis à l'ISF est de 45 pour 1000 habitants, ce qui classe Versailles au troisième rang, derrière Neuilly-sur-Seine et Saint-Cloud, des villes (de plus de 20 000 habitants) les plus riches de France au regard de l'ISF[41].

En 2006, le budget de fonctionnement dégageait un excédent de 72 326 000 euros pour des charges totales se montant à 510 517 000 euros (soit 1376 euros par habitant). Les dépenses d'investissement s'élevaient à 251 583 000 euros et la capacité d'autofinancement à 87 158 000 euros[42].

Liste des maires

Liste des maires successifs[43]
Période Identité Étiquette Qualité
2008 en cours François de Mazières DVD haut fonctionnaire
1995 2008 Étienne Pinte UMP cadre d'établissement public, député
1977 1995 André Damien UDF avocat, membre de l'académie
des sciences morales et politiques
1947 1977 André Mignot RPF avocat
1944 1947 Émile Labeyrie soutenu par le PCF homme politique

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Jumelages

Versailles n'a pas établi de jumelages à proprement parler, mais entretient des relations avec des villes royales ou impériales. C'est le cas de Nara, ancienne ville impériale du Japon et de Pouchkine, ancienne résidence d’été des tsars de Russie. La ville pratique par ailleurs des actions ciblées de solidarité internationale avec des pays en voie de développement[44].

Population et société

Gentilé

Ses habitants sont appelés les Versaillais[45],[46].

Évolution démographique

Versailles n'était à la fin de la guerre de Cent Ans, sous le règne de Charles VII le Victorieux, qu'un petit village d'une centaine d'âmes[47]. Sa population est évaluée à la fin du XVIe siècle à environ 500 habitants, puis à un millier vers 1632 quand Louis XIII rachète la Seigneurie aux Gondi. La population fait un bond à partir de 1662 quand Louis XIV engage les travaux de transformation du château qui se traduisent par l'arrivée de milliers d'ouvriers, souvent saisonniers, logés dans des baraquements, puis à partir de 1682, année de l'installation de la Cour à Versailles. À la fin du XVIIe siècle, Versailles devait atteindre 20 000 habitants et était devenu une des villes importantes du royaume (Paris comptait alors environ 500 000 habitants).

La ville continua à se développer jusqu'à la fin du règne de Louis XIV pour atteindre environ 25 000 habitants, mais la mort de Louis XIV en 1715 et la décision du Régent Philippe d'Orléans, de transférer la Cour à Paris provoqua une récession et un reflux de la population de l'ordre de 50 %, provoquant un effondrement du marché immobilier. Le retour de la Cour de Louis XV en 1722 provoqua un nouvel afflux de population et de grands travaux d'urbanisme. La ville s'agrandit encore en 1787 en annexant le village de Montreuil. Elle comptait environ 60 000 habitants à la veille de la Révolution. La Révolution provoqua à nouveau une chute de moitié de la population qui régressa entre 1790 et 1800 de 60 000 à 25 000 habitants, la ville perdant l'essentiel de ses fonctions politiques et administratives, partiellement compensées par la création de la préfecture de Seine-et-Oise. Par la suite, la population continue à croître régulièrement au fur et à mesure que l'urbanisation s'étend. Ainsi les quartiers de Clagny et Glatigny se complètent vers la fin du XIXe siècle. La crise de la Commune en 1871, suivie de l'installation du gouvernement à Versailles, provoque un afflux de Parisiens et une pointe transitoire de population qui augmente brusquement de 40 % pour dépasser 60 000 habitants au recensement de 1872 avant de retomber à 48 000 en 1881.

Après une croissance continue qui culmine à 73 000 habitants en 1936, la guerre de 1939-1945 provoque une nouvelle crise démographique. En 1946, la ville ne compte plus que 70 000 habitants. Elle s'était littéralement vidée en juin 1940, tombant à environ 10 000 personnes au moment de l'exode[48]. Par la suite, du fait de l'intense effort de construction des années 1950-1970, la population a de nouveau sensiblement augmenté, atteignant son maximum historique de 94 000 habitants en 1975. Depuis lors, on constate un tassement, l'urbanisation ne pouvant guère progresser davantage et la densité par logement ayant tendance à diminuer.

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Versailles depuis cette date :

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 35 093 27 574 26 974 27 528 28 477 29 209 35 412 34 901 35 367
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 39 306 43 899 44 021 61 686 49 847 48 324 49 852 51 679 54 874
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 54 982 54 820 60 458 64 753 68 574 66 859 73 839 70 141 84 445
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2010
Population 86 759 90 829 94 145 91 494 87 789 85 726 87 549 86 979 89 492
Notes, sources, ...
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes - Sources : Cassini[49]et INSEE 01.01.2007[50]
Évolution démographique de 1793 à 2007

Pyramide des âges

La pyramide des âges de Versailles se caractérise par sa base relativement étroite, signe d'un vieillissement de la population, un peu plus marqué qu'au niveau régional. Les moins de 15 ans représentent 17,9 % de la population contre 18,8 % au niveau régional ; toutefois, contrairement à la moyenne régionale, cette tranche d'âge est en légère progression entre 1990 et 1999 (de 0,6 point contre une baisse de 0,4 point sur la région). La tranche des 15-29 ans est, en revanche, en légère progression passant de 24,8 % à 26,1% entre 1990 et 1999. Les plus de soixante ans représentent 38,9 % de la population totale (36,7 % en 1990), contre 35,8 % en moyenne régionale (32,2 % en 1990), suivant la même tendance au vieillissement. Les tranches intermédiaires (30-59 ans) représentent 39,5 % de la population, en légère progression, contre 43 % en moyenne régionale[51],[52].

Pyramide des âges à Versailles en 1999 en %[51]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1 
Avant 1904
0,4 
5,6 
1905-1924
9,7 
11,8 
1925–1939
13,7 
18,1 
1940-1954
18,1 
22,5 
1955-1969
20,5 
22,8 
1970-1984
20,8 
19,2 
1985-1999
16,8 

Niveau d’études

Le niveau d'éducation à Versailles[53] est élevé, nettement plus que dans le reste du département des Yvelines[54]. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 45,3 %, contre 29,7 % en moyenne yvelinoise, tandis que seulement 9,2 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 13,6 % au niveau départemental). Entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de près de 30 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 41 % pour les titulaires de diplômes supérieurs. En 1999, la ville comptait 13 828 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures », soit 16 % de la population totale et plus de 30 % de la population active.

Enseignement

Versailles est le siège d’une académie, dont la compétence s'étend aux quatre départements de l’Essonne, des Hauts-de-Seine, du Val-d’Oise et des Yvelines, qui totalisent plus de six millions d’habitants[55].

Établissements scolaires

On dénombre à Versailles pour la rentrée 2008, trente-quatre[56] écoles gérées par la commune (dix-sept écoles maternelles, dix-sept écoles élémentaires dont cinq d'application), deux[57] groupes scolaires primaires et onze écoles privées, qui au total accueillaient en 2007 environ 10 000 élèves[58].

Les établissements de la commune dépendent de l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale des Yvelines, circonscription de Versailles (qui se limite à la seule commune de Versailles)[59].

En 1975 eut lieu la première classe de neige franco-américaine entre Versailles et Cedar Rapids, Iowa. Ce fut un bouleversement pédagogique dans les écoles primaires : enseignement de l'anglais, accueil d'une classe américaine. Puis, en 1976, eut lieu le départ de la première classe de CM2 aux États-Unis dans le courant de l'année scolaire. La grande réussite de cette classe conduisit le fondateur André Girod à l'instaurer dans de nombreuses écoles à travers les États-Unis (de l'Alaska à la Floride) et dans toute la France de Nice à Nantes. Plus de 40 000 enfants participèrent à cette aventure. André Girod décrit dans ses mémoires (Classe de neige franco-américaine, Publibook, Paris) ce que fut cette saga dans le monde de l'enseignement primaire.

Le département gère cinq[60] collèges (Pierre-de-Nolhac, Raymond-Poincaré, Jean-Philippe-Rameau, Hoche et collège de Clagny) et la région cinq lycées (Hoche, La Bruyère, Jules-Ferry, Marie-Curie et le lycée professionnel Jacques-Prévert). Versailles compte également plusieurs établissements privés sous contrat, deux collèges (Saint-Jean-Hulst, et Sacré-Cœur) (le collège Notre-Dame ayant été intégré à l'école Blanche de Castille au Chesnay) et quatre lycées (Notre-Dame-du-Grandchamp, Saint-Jean-Hulst, Saint-Vincent-de-Paul et lycée polyvalent « Les Châtaigners »), ainsi que des établissements hors contrat (Institut Jeanne-d'Arc, Cours Versaillais, École technique d'informatique, comptabilité et secrétariat).

Selon le palmarès 2007 de L'Express, les lycées d'enseignement général Notre-Dame-du-Grandchamp, Hoche et Saint-Jean-Hulst, sont classés respectivement 2e, 14e et 15e pour leurs résultats au baccalauréat[61].

Vie universitaire

Lycée privé Sainte-Geneviève

Outre les classes préparatoires aux grandes écoles présentes dans l'école Sainte-Geneviève (« Ginette »), les lycées publics Hoche, La Bruyère, Jules-Ferry, et le lycée privé Notre-Dame du Grandchamp, Versailles est le siège d'une université et de plusieurs écoles spécialisées.

L'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (USVQ) a ses services centraux avenue de Paris à Versailles. Cette université, créée en 1991, compte un peu plus de 13 000 étudiants (année scolaire 2002-2003)[62] Elle est implantée, outre Versailles et Saint-Quentin-en-Yvelines, dans six autres sites des Yvelines (Le Chesnay, Vélizy, Rambouillet, Mantes-la-Jolie, Poissy) et des Hauts-de-Seine (Garches). L'institut des sciences et techniques des Yvelines (ISTY), qui dépend de cette université, est également installé à Versailles. Il forme des ingénieurs en systèmes mécatroniques et en informatique.

Les écoles spécialisées sont l'école d’architecture de Versailles, installée dans la Petite Écurie face au château, l'École nationale supérieure du paysage, installée sur le site du Potager du roi, le Centre régional de formation professionnelle des avocats du ressort de la cour d'appel de Versailles (CRFPA de Versailles), l'Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'aromatique alimentaire (ISIPCA)[63], et un centre d'enseignement du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)[64] qui s'adresse aux adultes ayant déjà une activité professionnelle. L'institut de formation en soins infirmiers (IFSI), établissement dépendant du centre hospitalier de Versailles, forme des infirmiers et des aides-soignants.

Manifestations culturelles et festivités

Parade sur la Place St-Louis lors du Mois Molière 2006

Versailles est le cadre tous les ans au mois de juin de l'un des principaux festivals de théâtre en France, Le Mois Molière, créé en 1996 par François de Mazières. Organisé par la Ville, il présente plus de 250 spectacles sur une quarantaine de sites et a pour but de promouvoir le théâtre populaire sous toutes ses formes (grands classiques, comédies musicales, cirque contemporain...). Chaque année, de nombreuses créations inédites y sont présentées, des personnalités du théâtre (tels Denis Podalydès, Nicolas Vaude, Arthur Jugnot, Philippe Caubère, Romane Borhinger...) viennent y rendre un hommage au théâtre populaire et plusieurs pays étrangers sont les invités des organisateurs. Ainsi l'Espagne, la Colombie, la Russie et le Québec, entre autres, ont-ils pu fouler les planches versaillaises. Parallèlement à la programmation officielle du festival, les ensembles théâtraux et musicaux locaux y présentent leurs dernières créations.

La saison du centre de musique baroque de Versailles (dont le siège se trouve à l'Hôtel des Menus Plaisirs, lieu ayant accueilli les États généraux de 1789) propose concerts, opéras et spectacles de danse[65].

Tous les ans depuis 2007, Versailles accueille Le Potager du Rock, un festival de musiques actuelles organisé par l'association Universailles Musiques. Le festival dure une semaine et propose une dizaine de concerts au Théâtre Montansier et dans les bars de la ville. Lors des éditions précédentes, on a pu voir des groupes comme Karpatt, Los Chicros, les Joyeux Urbains, Les Blérots de R.A.V.E.L., Syd Matters, Gush ou encore Mass Hysteria.

Santé

Le centre hospitalier de Versailles comprend deux établissements dont un est situé dans la commune : la maison de retraite Despagne. Le second, qui accueille aussi le siège de l'établissement est l'hôpital André Mignot, construit en 1981 dans la commune voisine du Chesnay. Il compte plus de 700 lits.

La ville possède également deux cliniques privées, la clinique des Franciscaines et la polyclinique de Versailles. La maison de santé « Claire demeure » est un centre de gériatrie et de soins palliatifs géré par la communauté religieuse protestante des diaconesses de Reuilly.

Sécurité

Versailles dispose d'un commissariat de la police nationale rattaché au district de Versailles, d'une police ferroviaire basée à la gare des Chantiers et depuis les années 1980 d'une police municipale forte de 22 policiers municipaux et d'une quarantaine d'ASVP. En février 2005 a été mis en place un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, destiné notamment à assurer une meilleure coordination des acteurs[66].

Le taux de criminalité de la circonscription de police de Versailles (Versailles, Le Chesnay, Buc, Les Loges-en-Josas et Rocquencourt, soit 125 348 habitants) est de 64,30 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005), ce qui le situe légèrement au-dessus de la moyenne française (62,30), mais inférieur à la moyenne des circonscriptions de la strate démographique (100 000 à 250 000 habitants). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 24,96 %, légèrement inférieur à la moyenne du département de 26,24 %[67].

Sports

La ville de Versailles dispose de nombreux équipements sportifs, dont une piscine, cinq stades, treize gymnases, neuf salles de sports et cinq espaces sportifs.

Elle compte 88 clubs sportifs regroupant plus de 16 000 licenciés dans quarante disciplines. Les plus notables sont la Société de natation de Versailles, le Club hippique de Versailles, le Tennis club du Grand Versailles, la Gymnastique volontaire de Porchefontaine, l'Entente Le Chesnay-Versailles et l'Union athlétique de Versailles[68].

  • Athlétisme

Chaque année depuis 1979, Versailles accueille la course Paris-Versailles (16,9 km) dont l'arrivée a lieu avenue de Paris devant le château.

  • Cyclisme

Versailles a été 16 fois ville-étape du Tour de France entre 1958 et 1989, dont trois fois, en 1961, 1972 et 1973, à l'occasion d'une étape contre la montre en boucle. En 1989, la dernière étape, un contre-la-montre reliant Versailles à Paris, est restée célèbre pour avoir vu la défaite finale du Français Laurent Fignon, parti en jaune, face à l'Américain Greg LeMond, pour 8 secondes après plus de 3 000 km de course.

  • Aviron

Le Cercle nautique est l’une des plus anciennes sociétés sportives versaillaises : l'association « Cercle Nautique de Versailles » a été créée en 1908. Elle exerce son activité depuis l’origine sur le Grand Canal du château de Versailles et a pour but le développement de l’aviron sous toutes ses formes. Le Grand Canal accueille régulièrement de grandes compétitions nationales ou internationales, organisées par le CN Versailles.

  • Rugby

La pratique du ballon ovale démarre en 1893, lorsque des élèves du lycée Hoche se réunissent au sein de l’Association athlétique du lycée Hoche pour pratiquer le « football-rugby », comme l'on dit encore à l'époque. Plus d'un siècle après, le sport est toujours pratiqué à Versailles, au sein du Rugby Club de Versailles, mais aussi dans les équipes scolaires (notamment à Saint Jean Hulst). Depuis 2003, chaque samedi, des papas et leurs garçons se retrouvent pour jouer ensemble au rugby au sein de « Père et fils Rugby ».

  • Équitation

Fort de ses 1 000 adhérents, le Club hippique de Versailles est vieux de plus de cinquante ans et accueille chaque année un concours national, mais également des concours régionaux et départementaux. La ville de Versailles accueille également l'Académie équestre de Bartabas, installée dans la Grande Écurie et qui est en même temps un centre de formation et un lieu où sont données des représentations de spectacles équestres.

  • Rallye

À plusieurs reprises, Versailles a été ville de départ du rallye Paris-Dakar, les concurrents démarrant de la place d'Armes, devant le château.

Fort de sa cinquantaine d'adhérents, le Friselis Club est le premier club d'Ultimate-Frisbee des Yvelines (champion d'Europe en 2003).

  • Handball

Le handball est devenu, pour de plus en plus de Versaillais, un sport en vogue depuis la série de victoires de l'Equipe de France de Handball qui a commencée en 2008 aux Jeux Olympiques de Pékin en gagnant cette même compétition. Le "VHBC" (Versailles HandBall Club) compte, à ce jour, 6 catégories d'âge allant des -10 ans au seniors (+18 ans), jouant dans le championnat des Yvelines (départementale) ou dans le championnat de Paris Ile-de-France Ouest (PIFO) qui est le championnat régional. À partir de l'année 2011-2012, les catégories changeront pour passer des -10 ans aux -9 ans et iront, avant les séniors, jusqu'aux -20 ans.

Médias

Cultes

La synagogue de Versailles, rue Albert Joly

Versailles est le siège d'un diocèse catholique dont le territoire coïncide avec celui du département des Yvelines depuis 1966. La ville compte neuf paroisses : Notre-Dame, Sainte-Jeanne-d'Arc (rattachées au doyenné de Versailles-Nord), Cathédrale Saint-Louis, Sainte-Élisabeth, Sainte-Bernadette, Saint-Symphorien, Saint-Michel de Porchefontaine, Chapelle Notre-Dame des Armées, Chapelle Saint-Maurice de Satory (rattachées au doyenné de Versailles-Sud)[69].

La ville possède également une mosquée (rue Jean Mermoz) construite sous le mandat de maire d'Étienne Pinte, un temple protestant (rue Hoche) et une synagogue (rue Albert Joly), construite en 1886 grâce à la générosité d'une philanthrope, Cécile Furtado-Heine.

L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours possède une église à Versailles (Rond Point de l'Alliance).

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 26 916 €, ce qui place Versailles au 227e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[70].

Emploi

Avec 45 623 emplois en 1999 pour une population de 85 726 habitants, soit près d'un emploi pour deux habitants, Versailles est un pôle d'emploi important qui représente 9 % des emplois offerts dans les Yvelines. C'est un pôle tertiaire consacré au commerce, au tourisme, à l'éducation et à l'administration.

En 1999, le secteur tertiaire, soit 40 880 sur 45 623, représentait près de 89,6 % des emplois, dont près d'un tiers (27 %) dans les services aux entreprises et aux particuliers. Les autres secteurs totalisaient légèrement plus de 10 %, soit 7,4 % pour l'industrie, 2,6 % pour la construction, et 0,4 % pour l'agriculture[71]. Versailles, qui n'a jamais été une ville industrielle, est à ce titre peu représentative des Yvelines qui comptent globalement plus de 20 % d'emplois industriels.

Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont l'administration publique (28,1 %), l'éducation (9,2 %), la santé et l'action sociale (8,6 %), le conseil et l'assistance (7 %), le commerce de détail et les réparations (5 %), les hôtels-restaurants (4,3 %), les activités financières (4 %), les services opérationnels (3,5 %), les services personnels et domestiques (3,4 %), les activités récréatives, culturelles et sportives (2,9 %), les transports (2,9 %)[72].

La population active représente 39 654 personnes (1999) dont 6,9 % étaient chômeurs et 92,8 % avaient un emploi, soit un taux d'activité de 56,3 %[73]. Elle comprend notamment 36,1 % de cadres et professions intellectuelles supérieures, 28,7 % d'employés et 22,6 % de professions intermédiaires[74]. Un peu plus d'un tiers (35,8 %) des personnes ayant un emploi travaillaient dans la commune même. Il en résulte que chaque jour ouvrable environ 24 000 Versaillais quittent la ville pour aller travailler, notamment à Paris et dans les Hauts-de-Seine, tandis que 28 000 personnes viennent de l'extérieur travailler à Versailles.

En 2005, le taux de chômage était de 6 %[75], un chiffre inférieur à la moyenne des Yvelines (7,1 %)[76], ainsi qu'à la moyenne nationale (8,6 %).

L'activité économique de la ville est dominée par cinq secteurs d'activité principaux :

  • le tourisme lié essentiellement au château qui reçoit trois millions de visiteurs par an ;
  • les fonctions administratives et commerciales, liées au statut de la ville, chef-lieu des Yvelines et siège de diverses administrations ;
  • l'enseignement et la recherche (cf. chapitre « Enseignement » plus bas) ;
  • les activités liées à la défense (GIGN, Groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) ainsi que la direction centrale du matériel de l'armée de terre, localisées principalement à Satory ;
  • le commerce situé en centre-ville, concurrencé cependant par les deux centres commerciaux régionaux proches, Parly 2 au Chesnay et Vélizy 2 à Vélizy-Villacoublay.

Versailles est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Versailles-Val-d'Oise-Yvelines qui gère notamment le port de Cergy, l'ESSEC et 15 autres centres de formation.

Principales entreprises

Versailles, ville de garnison

Versailles est aussi une importante ville de garnison depuis la période monarchique. Les organismes de l'armée et de la défense représentent environ 7 000 emplois civils et militaires, souvent hautement qualifiés, et pour l'essentiel situés dans le quartier de Satory. Parmi les organismes militaires présents à Versailles, on peut citer notamment :

Culture locale et patrimoine

Patrimoine culturel

Le château de Versailles vu des jardins
Cathédrale Saint-Louis, avec en arrière-plan, le Grand Commun et la chapelle du château.
Église Notre-Dame
Le domaine de Versailles

Il rassemble les monuments gérés par l'établissement public du château de Versailles et comprend principalement le château de Versailles, monument classé dans la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il fut le siège de la cour des rois de France sous Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. L'Angleterre y reconnut l'indépendance des États-Unis (1783), l'unification du IIe Reich (1871) y fut proclamée et on y signa le traité de Versailles (1919), dans la galerie des Glaces et c'est toujours au château que se réunissent en Congrès députés et sénateurs pour y ratifier toute modification de la constitution.

Dans le parc se trouvent le Grand et le Petit Trianon, ainsi que le Hameau de la Reine et en ville :

  • le Grand Commun, autrefois « Grand Quarré des Offices-Commun », œuvre de Jules Hardouin-Mansart, inauguré en 1684 ; ce bâtiment en forme de quadrilatère situé devant l'aile du Midi abritait à l'origine divers services d'intendance du château. Occupé jusqu'en 1995 par l'hôpital militaire Dominique-Larrey, il est en cours d'aménagement dans le cadre du projet « Grand Versailles » et accueillera divers services techniques ;
  • la grande Écurie, qui abrite le musée des carrosses, et la petite Écurie, bâtiments jumeaux situés en face du château, de part et d'autre de l'avenue de Paris, dus également à Jules Hardouin-Mansart ;
  • les écuries de la reine, d'abord écuries du roi puis de la reine, construites par François d'Orbay en 1672, qui accueillent actuellement la cour d'appel de Versailles.
Édifices religieux
Autres monuments

Patrimoine ferroviaire

Outre le fait que Versailles possède cinq gares : Versailles-Rive-Droite, Versailles-Rive-Gauche, Versailles-Chantiers, Montreuil et Porchefontaine, divers matériels ferroviaires sont également conservés au camp des Matelots, base du 5e régiment du génie, notamment une grue ferroviaire pour la pose d'éléments de ponts surnommée « Diplodocus », pesant 218 tonnes et classée à l'inventaire général des monuments historiques en 2005[80], ainsi que divers types de wagons et voitures.

Parcs et jardin

  • Le parc Balbi est un parc à l'anglaise de 2,5 hectares, créé à la fin du XVIIIe siècle pour Anne de Caumont La Force, comtesse de Balbi et maîtresse du comte de Provence. Après diverses vicissitudes, ce jardin a été classé monument historique en 1926, partiellement restauré et rouvert au public en 2003.

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède deux « fleurs » en 2009[81].

Musées

Dans le château :

  • Musée d'histoire de France (château de Versailles) : c'est le musée créé en 1837 par le roi Louis-Philippe, dédié « À Toutes Les Gloires De La France », dont la pièce maîtresse est la galerie des batailles ; toutes les collections devraient être regroupées dans l'aile du Midi d'ici 2012 dans le cadre des travaux en cours[82].

Hors du château, mais dépendant du domaine national de Versailles :

Autres musées :

Versailles et le cinéma

De nombreux films ont été tournés à Versailles, notamment au Château[84] :

Personnalités liées à la commune

Albert de Gondi (attribué à Jean Decourt, Musée Condé, Chantilly)

Les seigneurs de Versailles

  • Martial de Loménie, conseiller et secrétaire des finances de Charles IX. Huguenot, il fut massacré lors de la Saint-Barthélémy probablement sur l'instigation d'Albert de Gondi, déjà seigneur de Villepreux et Bailly, qui convoitait son domaine[85].
  • Albert de Gondi (1522-1602), duc de Retz, maréchal de France.
  • Jean-François de Gondi (1584-1654), fils du précédent, premier archevêque de Paris et dernier seigneur de Versailles.

Les Rois et membres de la famille royale

  • Louis XIII (1601-1643), fit construire en 1624 un premier pavillon de chasse à Versailles, et devient le seigneur de Versailles en rachetant le domaine à Jean-François de Gondi en 1631[86].
  • Louis XIV (1638-1715), né à Saint-Germain-en-Laye, roi de France de 1661 à 1715, mort à Versailles de gangrène le 1er septembre 1715. Il fit agrandir le château, d'abord consacré à des fêtes, à partir de 1668, avant d'y transférer la cour en 1682, faisant de Versailles la capitale du royaume.
Le roi Louis XIV par Le Brun, 1661 (Château de Versailles)
  • Louis XV (1710-1774), né à Versailles, roi de France de 1715 à 1774. Il fit revenir la Cour à Versailles en 1722 et fit construire le Petit Trianon pour Madame de Pompadour. Il est mort de la variole au château de Versailles le 10 mai 1774.
  • Louis XVI (1754-1793), né à Versailles, roi de France de 1774 à 1791 puis roi des Français de 1791 à 1792. Il fut contraint par la foule de quitter Versailles pour les Tuileries le 5 octobre 1789.
  • Louis XVII (1785-1795) est né à Versailles le 27 mars 1785.
  • Louis XVIII (1755-1824), né à Versailles, roi de France d'avril 1814 à mars 1815 et de 1815 à 1824. Il passa son enfance au château de Versailles.
  • Charles X (1757-1836), né à Versailles, roi de France de 1824 à 1830.
  • Madame de Pompadour (1721-1764), favorite de Louis XV, morte à Versailles.
  • Élisabeth de France (1764-1794), sœur de Louis XVI, est née à Versailles et y a vécu toute sa vie. Mourut guillotinée à Paris. L'orangerie du domaine de « Madame Élisabeth » a été acquise par le Conseil Général des Yvelines en 1997 et transformée en espace d'expositions.
  • Agathe de Rambaud (1764-1853), femme de chambre de la reine Marie-Antoinette, est née et s'est mariée à Versailles. Elle a élevé le Dauphin de sa naissance à son emprisonnement.

Hommes politiques, ecclésiastiques et militaires

Lazare Hoche, statue à Versailles

Artistes, écrivains et sportifs

Statue de Houdon à Versailles
Versailles, le jardin du Roi par Madrazo, 1914-1920, huile sur toile, 17 x 30 cm, Musée Lambinet

Versailles est ainsi un berceau d'artistes emblématiques du courant musical « French touch » (Daft Punk, Air, Phoenix, Tacteel, Orgasmic (groupe TTC), etc.).

Scientifiques, architectes et entrepreneurs

L'Abbé de l'Épée, statue à Versailles, œuvre de Michaut[93]

Héraldique, logotype et devise

Blason ville fr Versailles (Yvelines).svg Versailles
  • Les armes de Versailles se blasonnent ainsi : d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au chef d'argent chargé d'un coq bicéphale issant au naturel.
  • Les armoiries de Versailles ont été enregistrées en 1944 par la commission départementale d'héraldique, mais leur origine remonterait à 1789. Le coq à deux têtes symbolise la double obligation de la municipalité d’une part envers le château et d’autre part envers la ville[95].
Blason ville fr Versailles-Empire.svg Versailles sous le Premier Empire
  • Les armes de Versailles sous l'Empire se blasonnent ainsi : d'azur, au château d'or, surmonté de trois jets d'eau d'argent, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire[96].

Notes et références

  1. Les maires des Yvelines sur le site officiel de la préfecture.
  2. Populations légales 2008 de la commune : Versailles sur le site de l'Insee
  3. Calcul de l'orthodromie entre Versailles et Paris. Consulté le 20 octobre 2009
  4. a, b et c Climat en France - Normales à Trappes, Météo France, 2010. Consulté le 30 octobre 2010.
  5. a, b et c Un nouveau transport en commun : Versailles / Le Chesnay sur site du Syndicat des transports d'Île-de-France, janvier 2007. Consulté le 21 octobre 2009
  6. Mode d'occupation du sol, 1999 (Iaurif)
  7. Portrait de Versailles sur le site officiel de la commune
  8. Fiche du site sur la base de données BASOL
  9. Pierre Breillat, Une ville pas comme les autres, Versailles, Le Temps, Paris, 1973, p. 16.
  10. Georges Moussoir, Versailles, "Berceau de la Liberté", in Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, année 1899, p. 215 à 224 (Gallica)
  11. Versailles, ville royale, Jacques Levron, éd. La Nef de Paris, 1964, p. 19
  12. Jacques Levron, op. cit., p. 20 - Voir aussi l'article consacré à l'Allée de Villepreux
  13. a et b Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  14. Jacques Levron, op. cit., p. 20
  15. Jacques Levron, op. cit.
  16. André Damien et jean Lagny, op. cit. p. 14
  17. André Damien et jean Lagny, op. cit. p. 13
  18. actuelle rue Hoche
  19. Le poids-le-roi était une taxe de pesée perçue au nom du roi.
  20. Cet hôtel abrite la bibliothèque municipale de Versailles.
  21. Les débuts de l'aérostation
  22. Jacques Levron, op. cit. p. 127.
  23. Histoire de la machine de Louveciennes, site municipal de Louveciennes
  24. Jacques Levron, op. cit., p. 166.
  25. André Damien et Jean Lagny, Versailles, deux siècles de vie municipale, L'Univers du Livre, 1980, p. 114.
  26. Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871
  27. Histoire par l'image : Louise Michel et sa légende
  28. Jacques Levron, op. cit. p. 170.
  29. Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », août 2000, 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1)  p. 1036.
  30. Versailles, la résistance la déportation, plaquette éditée à l'occasion de l'exposition sur la Résistance et la déportation à l'hôtel de ville de Versailles en 1988.
  31. Ier sommet de la Francophonie, sur le site de l’organisation internationale de la Francophonie
  32. Communiqué de presse de Vinci
  33. Scrutin présidentiel de 2002 - Versailles
  34. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Versailles
  35. Scrutin présidentiel de 2007 - Versailles
  36. Portrait des élus de Versailles
  37. Conseils de quartier
  38. Site officiel de la direction générale des Impôts
  39. Rapport de la Chambre régionale des comptes, exercices 1997-2003 [PDF]
  40. Site officiel de la direction générale des Impôts
  41. Le classement des villes par l'ISF, L'Express du 25/06/2007
  42. Ministère de l'Économie et des Finances : Les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)
  43. André Damien et Jean Lagny, Versailles, deux siècles de vie municipale, éd. L'Univers du livre, 1980,
  44. Solidarité internationale, site municipal [PDF]
  45. habitants.fr, « Nom des habitants des communes françaises ». Consulté le 23 juillet 2008
  46. Le terme Versaillais sert également à désigner les troupes régulières qui intervinrent lors des événements de la Commune parce que le gouvernement siégeait dans la ville.
  47. Jacques Levron, op. cit. p. 30.
  48. Jacques Levron, op. cit. p. 188.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 20 octobre 2009
  50. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 1er janvier 2010
  51. a et b .INSEE : pyramide des âges 1999 - Versailles
  52. INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Île-de-France
  53. INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Versailles
  54. INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes dans les Yvelines
  55. L’académie de Versailles sur le site officiel du rectorat [PDF]
  56. École élémentaire d'application Pershing
  57. Écoles, Inspection académique de Versailles
  58. Vie scolaire à Versailles, site officiel de la ville
  59. Inspection académique des Yvelines, circonscription de Versailles
  60. Établissements secondaires, Inspection académique de Versailles
  61. Palmarès des Lycées 2007 - Yvelines, L'Express?
  62. UVSQ, chiffres-clés [PDF]
  63. Site officiel de l'ISIPCA
  64. Site officiel du centre Cnam de Versailles
  65. Centre de musique baroque de Versailles, concerts et spectacles
  66. Fiche sécurité, mairie de Versailles [PDF]
  67. Plamarès de la délinquance dans les Yvelines, Le Figaro, 24 septembre 2006.
  68. Le sport à Versailles, des équipements adaptés à tous, Versailles, Magazine d'information publié par la ville de Versailles, mai 2006, p. 19.
  69. Doyenné de Versailles-Sud (site du diocèse de Versailles)
  70. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 9 septembre 2009
  71. Emplois au lieu de travail Insee
  72. Emplois au lieu de travail selon le sexe, le statut et l'activité économique des individus - Insee
  73. Population active par âge, sexe et type d'activité
  74. Population active ayant un emploi par catégorie socioprofessionnelle selon l'activité économique
  75. Chômage en 2005 L'Internaute (Source de l'INSEE)
  76. Chiffres-clés Yvelines - Insee
  77. Description de la chapelle
  78. Hôpital Richaud, historique
  79. Le monument national de la gendarmerie
  80. Engin poseur de voies ferrées, base Palissy
  81. Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
  82. Les travaux d’Hercule du château de Versailles, Le Figaro Économie, 17 décembre 2007
  83. Présentation de l'osmothèque
  84. Vie d'hier et d'aujourd'hui, site officiel du château de Versailles
  85. Versailles et les Protestants de France jusqu'en 1789, in Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, Documents historiques et originaux XVIe XVIIe et XVIIIe siècles, huitième livre, Paris, 1859, p. 354 (numérisation Google)
  86. Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », août 2000, 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1) 
  87. Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », août 2000, 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1)  p. 1020.
  88. Jacques Villard, Versailles, les plaques commémoratives, 1987, ISBN 2-9501862-0-3, p. 52.
  89. Jean-François Ducis sur le site de l'Académie française
  90. Catherine Gendre, Musée Lambinet, Versailles, Ville de Versailles, 1997, p. 9, (ISBN 2-906560-00-8) (ISBN indiqué comme erroné sur le catalogue de la BNF)
  91. Site sur Étienne de Jouy et sa biographie
  92. Source
  93. Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », août 2000, 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1)  p. 1021.
  94. Le Patrimoine des communes des Yvelines, Paris, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », août 2000, 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1) , p. 1033.
  95. Les armoiries de Versailles sur le site officiel de la ville
  96. Borel d’Hauterive : Histoire des armoiries des Villes de France.

Compléments

Bibliographie

  • Émile Delerot, Versailles pendant l’occupation (1870 – 1871) – Recueil de documents pour servir l’histoire de l’armée allemande, publication : Bernard (Versailles), 1900 (Gallica).
  • Jacques Levron, Versailles, ville royale, éditions La Nef de Paris, collection « Villes de France », Paris, 1964.
  • Pierre Breillat, Une ville pas comme les autres, Versailles, Éditions du Temps, Paris, 1973.
  • René Alleau, Guide de Versailles mystérieux, Éditions Tchou-Princesse, les guides noirs, Paris, 1977.
  • André Damien et Jean Lagny, Versailles, deux siècles de vie municipale, L'Univers du livre, Versailles, 1980.
  • Claude Desmelliez, Versailles, une ville au quotidien, Éditions de l'Épargne, 1983, 95 p. (ISBN 2-85015-192-0) 
  • Jacques Villard, Versailles, les plaques commémoratives, (compte d'auteur) 1987. ISBN 2-9501862-0-3
  • Robert Pageard, Mémoires de Versailles - Témoignages, souvenirs, évocation, Paris, Éditions Hervas, 1989, 191 p. (ISBN 2-903118-48-5) 
  • Odile Caffin-Carcy et Jacques Villard, Versailles, le château, la ville, ses monuments, Picard, Paris, 1991. ISBN 2-7084-0411-3
  • Versailles et les peintres, Musée Lambinet, Versailles, 1992, ISBN 2-906560-00-6
  • Jacques Villard, Histoire du barreau de Versailles, Art Lys, 1993, 88 p. (ISBN 2-85495-045-3) 
  • Jacques Villard, Versailles, histoires et anecdotes en ville, SPI, Bar-le-Duc, 2002. ISBN 2-914085-06-0

Iconographie

Articles connexes

Traités signés à Versailles :

Liens externes

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