Ligne T1 du tramway de Toulouse

Tramway ligne T1
La station Purpan en décembre 2010
Réseau	Transports en commun de Toulouse
Année d’ouverture	2010
Exploitant	Tisséo
Conduite (système)	Conducteur
Matériel utilisé	Citadis 302
Points d’arrêt	18
Longueur	10,9 km
Distance moyenne entre points d’arrêt	641 m
Communes desservies	3
Fréquentation (moy. par an)	3 150 000
Lignes connexes
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La ligne T1 du tramway de Toulouse (également connue sous l'appellation de ligne E durant sa construction) est la première ligne du nouveau réseau de tramway de l'agglomération toulousaine. Elle relie Toulouse à Beauzelle, via Blagnac. Son inauguration, initialement prévue le 27 novembre 2010 a été annulée du fait d'un mouvement social.

Sa mise en service commerciale n'a finalement eu lieu que le 11 décembre 2010 au matin^[1].

Sommaire 1 Histoire 2 Parcours 2.1 Tracé 2.2 Stations et correspondances 3 Tarifs 4 Infrastructure 5 Exploitation 6 Offre de services 7 Trafic 8 Avenir 8.1 Le projet d'une branche vers l'aéroport 8.1.1 Problématique 8.1.2 Calendrier des différentes étapes 8.1.3 Le choix du tracé 8.2 Le prolongement vers le parc des expositions d'Aussonne 8.3 Le prolongement vers le centre-ville de Toulouse 8.3.1 Histoire 8.3.2 Deux tracés, trois débats 8.3.3 Un tramway qui pose problème 8.3.4 L'ouverture du T1 et les réserves 8.3.5 Tracé 8.3.6 Stations 8.3.7 Infrastructure 8.3.8 Exploitation 8.3.9 Trafic 9 L'ouverture 10 Notes et références 11 Voir aussi 11.1 Articles connexes 11.2 Liens externes

Histoire

Les premières études portant sur une ligne de tramway reliant Blagnac à Toulouse ont été menées en 1999 et 2000.

En avril 2006, un contrat prévoyant la fourniture de vingt-quatre rames de tramway Citadis, ainsi que la réalisation des études pour le design, est signé entre Tisséo-SMTC (Syndicat mixte des transports en commun) et Alstom. En mai 2007, dix-huit rames sont officiellement commandées.

Après quelques soucis qui ont retardé le lancement des travaux, comme les réserves émises par la Commission d'enquête publique^[2], Tisséo-SMAT (Société du métro de l'agglomération toulousaine) commence finalement les travaux à l'été 2007. La découverte d'une pollution aux hydrocarbures et au plomb sur une partie du tracé (secteur de la Cartoucherie) ne semble pas compromettre la livraison de la ligne à la date programmée^[3].

Une première rame est construite en décembre 2008 à l'usine Alstom d'Aytré en Charente-Maritime. Une délégation toulousaine participe aux premiers essais et aux derniers ajustements. La livraison de la première rame à Toulouse a eu lieu en mai 2009^[4].

À l'été 2010, les travaux de la ligne ont été terminés, permettant la marche à blanc, pour une inauguration prévue le samedi 27 novembre 2010^[5] et une mise en service commercial en décembre de la même année.

Parcours

Tracé

La ligne T1 s'étend sur 10,9 km et compte dix-huit stations, depuis Arènes, au sud, jusqu'à Garossos, au nord. Elle est connectée à la ligne A du métro, à la ligne C ainsi qu'à de nombreuses lignes de bus au terminus des Arènes.

La ligne T1 dessert :

• le quartier des Arènes, avec sa gare et son lycée ;
• le quartier de la Cépière, où se situe le Zénith ;
• l'avenue de Grande-Bretagne et le secteur de la Cartoucherie (ZAC en construction) ;
• le quartier de Purpan et son CHU ;
• la route de Grenade, traversant le centre ancien de Blagnac ;
• les quartiers Ritouret et Grand-Noble, avec Odyssud ;
• le quartier Andromède (ZAC) destiné à accueillir de nombreux habitants et équipements (dont un lycée et l'IUT de Blagnac).

En comparant cette première ligne de tramway aux lignes A et B du métro, les deux principaux axes de transport en commun de Toulouse, elle s'en distingue en sortant réellement du territoire communal de Toulouse pour desservir la banlieue (Blagnac et Beauzelle) avec une qualité de service (vitesse, fréquence, amplitude horaire, etc.) certes moindre que celle d'un VAL, mais néanmoins importante.

Stations et correspondances

			Stations	Commune	Correspondances Tisséo	Réseau Arc-En-Ciel / TER
	O		Arènes	Toulouse	31 34 46 64 65 67 Stadium Parc relais de 550 places	50 62 Trains (TER Midi-Pyrénées) : ligne 21 (Toulouse — Colomiers — Auch)
	o		Zénith	Toulouse
	o		Cartoucherie	Toulouse	45
	o		Casselardit	Toulouse	45 64 66
	o		Purpan	Toulouse		62
	o		Arènes-Romaines	Toulouse
	o		Ancely	Toulouse	66
	o		Servanty Airbus	Blagnac	66
	o		Guyenne Berry	Blagnac
	o		Pasteur Mairie-de-Blagnac	Blagnac
	o		Place-du-Relais	Blagnac	25 70
	o		Odyssud Ritouret	Blagnac
	o		Patinoire Barradels	Blagnac
	o		Grand-Noble	Blagnac
	o		Place-Georges-Brassens	Blagnac	25 70
	o		Andromède Lycée	Blagnac	17 70 71	62 69 73
	o		Beauzelle	Beauzelle	25 70
	O		Aéroconstellation	Beauzelle	30 71  120 Parc relais de 400 places

Tarifs

Sur cette ligne comme sur toutes les autres lignes de métro, bus ou tram de l'agglomération, il existe des billets magnétiques: aller simple, aller-retour, 10 déplacement, illimités journée, illimités 2 journées, Tribu (2 à 12 personnes, avec 12 déplacement sur le billet)et le ticket soirée. Il existe aussi la Carte Pastel, une carte sans contact, avec laquelle des tarifs spécifiques sont appliqués, par exemple pour les étudiants ou les personnes âgées, avec une réduction, ce qui n'est pas possible sur un ticket magnétique. La Carte Pastel est une carte multi-services puisque elle est valable dans plusieurs réseaux: TER, Arc-en-ciel et TarnBus. Bien évidemment, les tarifs sont différents.

Infrastructure

Le tramway, alimenté par une Ligne Aérienne de Contact, circule sur une voie ferrée. Les voies sont "végétalisées" sur la majeure partie du tracé.

Dans la lignée des œuvres d'art du métro, la ligne s'inscrit dans une démarche artistique : le tracé de la ligne est d'abord ponctué de quatre créations, des sculptures : la Jambe de cheval de Daniel Coulet au carrefour du Relais, L'ADN du chien et du moustique de Richard Fauguet pour le rond-point Jean-Maga, Le Locataire de Gloria Friedmann aux Arènes Romaines et le Mirador de Stéphane Pencréac'h sur le giratoire de l'avenue de Lombez^[6] . Une œuvre globale, formant la « plus grande œuvre lumineuse d'Europe », a également été retenue pour l'ensemble du parcours de la ligne : les Lueurs d'E, d'Hervé Audibert^[7].

Exploitation

Vingt-quatre rames du Citadis 302 d'Alstom, dessinées par Airbus, équipent la ligne. Elles circulent à 22 km/h en moyenne. Chaque rame mesure 32 m de long et peut accueillir environ deux cent dix personnes, avec plus de 30 % de places assises. Grâce au plancher bas intégral, l'ensemble de la rame est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Offre de services

Il est prévu un passage toutes les 8 minutes en heures de pointe. En heures creuses, la fréquence est variable, de 10 minutes le samedi à 22 minutes le dimanche et 30 minutes en fin de soirée. Le tram fonctionne tous les jours de 5h du matin à minuit^[8].

Deux parcs relais sont à la disposition des usagers sur les commune de Beauzelle et de Toulouse, à chaque terminus^[9].

Trafic

La fréquentation prévue de la ligne est de 30 000 passagers par jour.

Avenir

Le projet d'une branche vers l'aéroport

Au nord de la ligne, une branche desservant l'aéroport de Toulouse-Blagnac est évoquée depuis un certain temps (ligne Envol, souvent abrégée ligne E). Celle-ci a été décidée et votée à l'unanimité fin mars 2010, pour un projet qui devrait permettre de rallier l'aéroport en 2014^[10].

Les stations seraient au nombre de 3, la longueur de 2 à 2,5 km pour le corridor sud, 1,2 à 1,6 km pour le corridor nord, l'espacement entre stations de 400 à 600 mètres. Le nombre de passagers prévus est de 3 400 000 pour le corridor sud, 2 100 000 pour le corridor nord.

Problématique

Lors de la création de la ligne T1 du tramway de Toulouse, la ligne, bien que passant à 800 mètres de l'aéroport, n'était pas censée la desservir. Ainsi, en 2008, il est ressorti à la suite de concertations publiques qu'une telle desserte était nécessaire, le seul moyen d'accéder à l'aéroport par les transports en commun était la navette aéroport (aujourd'hui Flybus) partant du centre-ville, à laquelle est venue s'ajouter les lignes de bus 25 et 66.

Deux idées ont ensuite été proposées :

• La première consistait en la création d'un tramway reliant directement l'aéroport à la gare Matabiau. Très cher, ce projet a initialement été prévu pour 2015 avant d'être rejeté sur le long terme ;
• La seconde, conservée, visait à créer une antenne de la ligne T1. Le principal avantage était le prix, mais aussi la possibilité de desserte de grandes entreprises telles qu'Airbus et ATR. Initialement prévue pour fin 2013, la mise en service devrait être pour 2014, dans le meilleur des cas.

Calendrier des différentes étapes

• Concertation publique du 26 avril 2010 au 12 mai 2010^[11].
• Étude de conception à partir de juin 2010
• Enquête publique au printemps 2011
• Lancement du chantier à l'été 2012
• Mise en service début 2014

Le choix du tracé

Le choix du tracé n'est pas encore déterminé mais dès les premières réunions publiques, il est apparu que le corridor sud était privilégié car il desservait plusieurs quartiers résidentiels mais surtout près de 14 000 emplois, contrairement au corridor nord qui ne dessert que 7 000 emplois. Le verdict sera rendu avant le printemps 2011.

Le prolongement vers le parc des expositions d'Aussonne

Enfin, avec la création d'un nouveau parc des expositions à Aussonne, une desserte de celui-ci serait envisageable^[12], bien qu'aucune date n'ait été spécifiée.

Le prolongement vers le centre-ville de Toulouse

Dès 2009, alors que la ligne T1 est en construction, un prolongement de celle-ci est envisagée: c'est le projet de ligne Garonne, également connue sous le nom de ligne G. Après plusieurs débats et réunions publiques, le prolongement devrait voir le jour fin 2013^[13]. Elle reliera les Arènes au Grand Rond via le Palais de Justice et sera le premier maillon d'un tramway traversant Toulouse. Effectivement, le tracé choisit permet une extension ultérieure vers le sud-est toulousain (Labège ou Saint-Orens-de-Gameville, via Rangueil et Montaudran) ^[14]. C'est le prochain grand projet des transports en commun de Toulouse.

Histoire

En 2008, après le lancement des travaux de la ligne T1 commencent la période électorale de l'année 2008 le candidat du Parti Socialiste, Pierre Cohen promet des bus en site propre et de nouvelles lignes de tramway telles qu'une ligne en rocade, une ligne desservant l'aéroport, une ligne reliant L'Union à Tournefeuille, et une ligne traversant la Garonne (d'où le nom de ligne « G comme Garonne », bien que cela suive l'ordre des lignes déjà existantes, la ligne F étant une ancienne voie SNCF hors d'usage aujourd'hui) pour desservir le centre-ville et pouvant être prolongée d'ici 2020. Pierre Cohen est élu et obtient 52 sièges à la mairie. Moins d'un an plus tard, les études concernant la ligne G commencent, et son existence est annoncée le 14 mars 2009 ^[13].

Deux tracés, trois débats

Mais en mars 2009, Tisséo annonce que deux tracés sont possibles : l'un passant par le Palais de Justice, l'autre par le Stadium. C'est finalement le projet originel qui est choisit: la tramway sera donc en correspondance avec la ligne B au palais de Justice et finira sa course au Jardin des plantes. En effet, après de nombreuses études sur le sujet, il s'est avéré que dans d'autres villes françaises ou européennes, les stations de transport en commun près d'un stade ou un autre lieu très fréquenté ponctuellement étaient fermées pour des raisons de sécurité (capacité des rames et bousculades contre le matériel).

Un tramway qui pose problème

Cette ligne pose des difficultés de financement vu l'état financier de Tisséo: construire ce tramway revient à repousser l'exploitation du métro avec des rames doubles et abandonner le prolongement de la ligne B en métro pour le moment, et remplacer ce projet par un tramway (prolongement de la ligne G ou F ultérieur^[15] ). C'est pour cette dernière raison que le Sicoval, communauté d'agglomération du sud-ouest toulousain a décidé de se retirer du financement de Tisséo, qui devrait être dissous avant l'ouverture du prolongement de la ligne T1.

De plus, le choix d'un tramway pour desservir cette zone de l’ultra-centre pose problème lui aussi. Ainsi, selon l'association pour un autre tracé, ou APAT, ce tramway coûteux serait déficitaire, transporterait très peu d'utilisateurs et embouteillerait la rocade en empêchant les utilisateurs de passer par les grands boulevards^[16]. Une pétition a aussi été signée contre ce projet^[17].

L'ouverture du T1 et les réserves

Avant l'obtention de la déclaration d'utilité publique du projet, plusieurs réserves sérieuses sont émises par le commissaire enquêteur. Celui-ci émet alors des doutes sur la fréquentation escomptée pour le tronçon du Palais de Justice au Grand Rond, déjà desservi par la station de métro des Carmes à proximité. Il s'inquiète quant au passage souterrain du boulevard Déodat-de-Séverac, notamment à cause du lycée technologique tout proche, et demande la création d'une voie piétonne. Enfin, le manque d'expérience lié à la gestion d'un tramway est pointé du doigt.

Après l'ouverture de la ligne T1, en décembre 2010, les résultats attendus ne sont pas atteints ; la ligne n'est utilisée que par 17 000 à 20 000 voyageurs par jour au lieu des 30 000 annoncés. De plus, les études complémentaires de la déclaration d'utilité publique estime une fréquentation ne dépassant pas les cinq à six passagers par rame entre la station Palais-de-Justice et le Grand-Rond (station Jardin-des-Plantes – Muséum). Ainsi, le conseil syndical du SMTC décide lors de sa séance du 28 mars 2011 de ramener dans un premier temps le terminus de la ligne au Palais-de-Justice, tout en aménageant comme prévu initialement les allées Jules Guesdes, quitte à effectuer le prolongement dans un second temps. De même, le tunnel est modifié et élargi de 2,5 m afin de laisser une voie piétonne et une voie cyclable.

Après l'inauguration, un délai de six mois a été donné avant l'examen final du projet et le lancement des travaux pour permettre la prise en compte du premier bilan d'exploitation de la ligne T1, et de valider les chiffres donnés par les études, notamment concernant la fréquentation, les temps de parcours et l'impact sur la circulation automobile^[17],[16].

Tracé

Le projet, finalisé fin 2010, prévoit un vaste réaménagement tout au long du parcours. Après le passage à la station des Arènes où se trouvent entre autres une gare et un lycée, le tramway prendra la direction de la place Émile Mâle qui sera entièrement réaménagée. Là, il s'engouffrera dans le boulevard Déodat de Séverac ou il s'arrêtera. Un passage souterrain est prévu au niveau des voies SNCF afin d'éviter les accidents, très nombreux à cet endroit. À la Croix de Pierre, déjà refaite, un arrêt desservant notamment le Stadium est prévu. Il évitera le carrefour et prendra la direction de l'avenue de Muret où il avancera en site propre, desservant ses habitations et ses petits commerces. Un arrêt au milieu de l'avenue est prévu. Puis, la chaussée rétrécissant, le site deviendra partagé. Arrivé à la place du Fer-à-Cheval — entièrement modifiée pour l'occasion —, il traversera le pont Saint-Michel où il s'arrêtera, permettant l'accès aux animations du quartier (Rio Loco et Toulouse plage notamment) et à la discothèque du Ramier. Enfin, il continuera jusqu'au Palais de Justice, futur pôle de correspondance avec le métro, pôle éducatif et pôle d'emploi, ou il fera terminus. Le remaniement des Allées Jules Guesdes, prévu par le projet original incluant la desserte du Grand Rond sera tout de même effectué, et la dernière station installée de manière à pouvoir permettre un prolongement jusqu'au sud-est de la ville.

Des arbres et de la verdure seront plantés tout au long de la voie. Si l'on compare cette ligne avec les lignes A, B et T1, grands axes de transport à Toulouse, la ligne G sera la première à desservir le centre-ville avec des stations proches et une qualité de service supérieure à celle d'un autobus.

Stations

			Stations	Commune	Correspondances Tisséo	Réseau Arc-en-ciel / TER
	o		Arènes	Toulouse	31 34 46 64 65 67 Parc des Expositions Stadium	50 62 Trains (TER Midi-Pyrénées) : ligne 21 (Toulouse - Auch)
	o		Lycée Déodat-de-Severac	Toulouse	31 34
	o		Croix de Pierre	Toulouse	12 31 34 52
	o		Rapas	Toulouse	12 52
	o		Fer à Cheval	Toulouse	1 3 12 14 52
	o		Pont-Saint-Michel	Toulouse	1 12 52
	o		Palais de Justice	Toulouse	1 12 29 52

Infrastructure

Le tramway, alimenté par une caténaire, circulera sur une voie ferrée, comme sur l'actuelle ligne T1. Il cirulera :

• En site propre en surface sur la majorité du tracé, plus précisément la place Émile Mâle, une partie du boulevard Déodat de Séverac, la moitié environ de l'avenue de Muret (premier tronçon), le pont Saint Michel, et la place du Palais de Justice ;
• En site partagé sur le second tronçon de l'avenue de Muret, dont la chaussée se rétrécit ;
• En souterrain sur une partie du boulevard Déodat de Séverac afin d'éviter les accidents avec les nombreux trains qui passent chaque jour.

Exploitation

Avec l'achat de 24 rames par Tisséo pour la ligne T1, bien plus qu'il n'en faut pour exploiter cette ligne (18 prévus), le prolongement sera donc exploité de la même manière que le reste de la ligne.

Trafic

Il est prévu que le trafic atteigne 30 000 voyageurs par jour pour cette seule portion, soit de 50 000 à 60 000 passagers par jour pour la totalité de la ligne.

L'ouverture

Le tramway a effectué son premier service commercial le samedi 11 décembre 2010 à 4h50. La première rame est partie de Beauzelle avec deux semaines de retard à cause d'un conflit social. Le 27 novembre 2010 était prévue l'inauguration de la ligne T1 du Tramway à Toulouse, Beauzelle et Blagnac. Dès le 29 novembre, le tramway aurait du ouvrir à tout le public, même si celui-ci a fait des essais sur tout le long de la ligne durant tout l'été 2010. Avec 30 000 voyageurs prévus par jour, la ligne est une véritable bouffée d'oxygène pour les habitants du nord de l'agglomération et même du nord du département, comme ceux de Grenade ou Seilh. À noter que la ligne, initialement nommée "ligne E du tramway" durant le chantier se nommera "ligne T1", pour différencier les lignes de métro (MA et MB), les lignes de tramway (T1, T1' -la ligne envol vers 2013-)^[18]. et les lignes de bus (1,2,3...).

Notes et références

• Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Ligne Envol du tramway de Toulouse » (voir la liste des auteurs).(voir aussi la page de discussion)

Voir aussi

Articles connexes

• Transports en commun de Toulouse
• Tisséo
• Tramway de Toulouse

Liens externes

• Toutes les informations en temps réel sur le tramway

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Les textes en gras correspondent aux stations de correspondance ou aux terminus de lignes. Les noms des stations de la ligne F sont inspirés des toponymes du parcours de la ligne et ceux de la ligne G ne sont pas définitifs. La mise en service de la ligne F ou ligne « Canal » pourrait avoir lieu en 2018 tandis que celle de la ligne G ou ligne « Garonne » est prévue fin 2013.

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