Poitou-Charentes

Poitou-Charentes

46°05′N 0°10′E / 46.083, 0.167

Poitou-Charentes
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Administration
Préfecture Poitiers
Départements Charente (16)
Charente-Maritime (17)
Deux-Sèvres (79)
Vienne (86)
Chefs-lieux Angoulême
La Rochelle
Niort
Poitiers
Arrondissements 14
Cantons 157
Communes 1 462
Conseil régional Conseil régional de Poitou-Charentes
Présidente
Mandat
Ségolène Royal (PS)
2010-2014
Site web www.poitou-charentes.fr
Préfet Yves Dassonville
Démographie
Population 1 752 708 hab. (2008)
Densité 68 hab./km²
Géographie
Superficie 25 809 km²
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Le Poitou-Charentes est l'une des 22 régions de la France métropolitaine. Elle regroupe quatre départements : Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne.

Ses habitants sont les Picto-Charentais.

Elle a pour capitale régionale Poitiers qui est également la plus grande ville et la plus grande agglomération urbaine de la région.

Située dans le Grand Sud-Ouest français, elle regroupe une population de 1 752 708 habitants en 2008 répartie sur 25 809 km2[1], soit une densité moyenne de 68 hab/km².

Elle est bordée par les régions Centre et Pays de la Loire au nord, Limousin à l'est et enfin Aquitaine au sud. Sa façade ouest donne sur l'océan Atlantique.

Sommaire

Géographie

Géographie physique

Le Marais poitevin

Il y a des bas plateaux formés de roches calcaires d'âge jurassique, ils sont souvent recouverts de dépôts argileux ou siliceux répandus au tertiaire depuis les massifs anciens voisins. Donnant des sols peu fertiles, ils portent des forêts et des landes (brandes), voire des cultures ou des prairies sur les argiles à châtaigniers de l'ouest. Ces plateaux sont localement entaillés par les vallées peu encaissées des cours d'eau rejoignant au nord la Loire et au sud la Charente. Dans les plaines de terrains calcaires plus tendres (crétacé), situées en avant des plateaux précédents, les formes de relief s'adoucissent. Dans le Châtelleraudais et l'Angoumois, un relief de cuestas domine par un coteau plus redressé et continu les plaines voisines, telles celles de Neuville et de Matha.

Des marais occupent les dépressions creusées dans les plaines de l'Aunis et de la Saintonge. Du nord jusqu'à l'embouchure de la Charente se succèdent le Marais poitevin et les marais de Rochefort. Jusqu’à l'estuaire de la Gironde s'individualisent ceux de Brouage, ceux de la Seudre et une partie des marais girondins, au sud de Mortagne-sur-Gironde.

Climat et végétation

Le climat, en Poitou-Charentes, est de nature océanique aquitain pour la partie charentaise, et océanique ligérien pour la partie poitevine[2]. Les précipitations, réparties sur l'ensemble de l'année, varient environ entre 650 mm et 900 mm, le nord-est de la région (nord du département de la Vienne) étant moins arrosé que le sud-ouest (littoral de la Charente-Maritime). Les hivers sont doux, les étés chauds mais sans excès. La région bénéficie d'un ensoleillement important (plus de 2000 heures par an sur le littoral). Malgré des pluies réparties sur l'ensemble de l'année, l'évapotranspiration est élevée durant les mois d'été : de mai à septembre.

La neige ne dure jamais longtemps, et les gelées sont de courte durée.

Sur les sols les moins fertiles, forêts et prairies couvrent de grands espaces, souvent bocagers. À l'inverse, les labours dominent dans les plaines découvertes constituant les paysages d'openfield caractéristiques appelés « campagnes ».

Environnement et écologie

De par sa position biogéographique, l'écopotentialité de la région est importante. Les zones humides d'importances se sont cependant dégradés depuis le début du XXe siècle. Les marais se différencient selon qu'ils ont été drainés (marais dits « desséchés ») ou non (marais « mouillés »), et suivant leur état de culture ou d'abandon. Le Marais gât regroupe des marais convertis en prairies. Ayant souvent succédé à des marais salants, certains, près du rivage, ont été transformés en parcs à huîtres. Des forêts de pins couvrent de petits secteurs littoraux méridionaux (forêt de la Coubre) ou de l'intérieur (Double saintongeaise).

Le littoral est concerné par la surpêche de certaines espèces  : 28 stocks de population de poissons sur 34 sont en mauvais état, voire en très mauvais état dans le golfe de Gascogne. La population de sole commune (Solea solea) par exemple est surexploitée[3]. La biomasse des géniteurs est en baisse depuis 1993 et les captures portent de plus en plus sur les classes jeunes. L'anguille européenne est aussi menacée par une sur-pêche en estuaire et le braconnage des civelles et par la pollution de l'eau. En Poitou-Charentes, cette espèce autrefois parmi les plus communes est depuis peu classée dans la liste rouge des espèces piscicoles menacées.

En mai 2011, La Régions et la DREAL ont commencé à élaborer leur SRCE[4], avec un site[5] consacré à la Trame verte et bleue régionale.

Démographie

Les habitants de Poitou-Charentes sont les Picto-Charentais.

La population, après un déclin dû à l'exode rural, connaît une augmentation légère mais continue, due pour l'essentiel au solde migratoire. Si jusque dans les années 1990, seuls la Charente-Maritime et la Vienne voyaient leur population augmenter, c'est désormais le cas dans les 4 départements de la région. En 2006, la population de la région Poitou-Charentes était de 1 724 123 habitants, soit 84 000 de plus qu'au dernier recensement de 1999. Depuis 1999, la région a progressé au rythme de 0,74 %, pourcentage dû essentiellement à l'immigration, l'accroissement naturel étant un des plus faibles du pays.

Ainsi en 2006, selon l'INSEE[6], 165 000 personnes résidant dans la région n'y habitaient pas 5 ans auparavant, ce qui signifie que près de 10 % de la population résidente s’est installée dans la région depuis moins de 5 ans (soit 2 points de plus que la moyenne des régions de métropole). Le Poitou-Charentes est ainsi la 3e région française sur ce critère d’attractivité résidentielle. La région occupe d’ailleurs le 1er rang pour sa part de nouveaux arrivants pour les cadres, les artisans et les commerçants. Une forte proportion (87%) des nouveaux résidants de la région viennent d'une autre région de France, et 21 000 viennent de l'étranger, dont 41% de ressortissants britanniques (la proportion atteignant 61 % en Charente et 50% en Deux-Sèvres).

Parallèlement, toujours selon l'INSEE, près de 109 000 personnes ont quitté la région Poitou-Charentes et habitent dans une autre région française. Au jeu des migrations avec le reste de la France, la région est donc gagnante : le solde des migrations internes est de 35 000 personnes, soit 7 000 par an. La région gagne en moyenne 44 personnes par an pour 10 000 habitants grâce aux échanges avec le reste de la France, ce qui la place au 6e rang des régions françaises pour son taux de migration interne.

Tous les départements n'ont cependant pas le même niveau d'attractivité : ainsi la Charente-Maritime est de loin le département le plus attractif de la région, et enregistre près de 5 000 nouvelles personnes du seul fait des migrations avec le reste de la France. Suivent la Vienne, qui attire principalement des étudiants, et les Deux-Sèvres. La Charente présente un solde migratoire avec le reste de la France quasi-nul.

La population rurale reste majoritaire dans les Deux-Sèvres et en Charente. Globalement dans la région, les agglomérations ont bénéficié de soldes démographiques positifs. Au dernier recensement de 2006, si dans certains cantons les plus ruraux la population continue de diminuer dangereusement (départ des éléments les plus jeunes), dans l'ensemble la population s'accroit même dans les zones rurales. Les nouvelles facilités de communication (TGV, autoroutes A10 et A83) permettent d'aller travailler dans les grandes villes, pas nécessairement celles de la Région (Angers, Tours, Bordeaux, Nantes, Paris). Le fait nouveau depuis les années 1980, par rapport à la croissance de la banlieue proche lors des années 1960 et 70, est le déplacement de cette croissance en périphérie de plus en plus éloignée. Ce phénomène de rurbanisation ne concerne pas que les quatre principales agglomérations de Poitou-Charentes, il touche également les villes moyennes comme Saintes, Rochefort, Châtellerault, s'étendant dans un rayon qui dépasse les 20 km alentour, voire 30 km pour les plus grandes agglomérations.

La région Poitou-Charentes est l'une des seules dans l'Ouest à ne pas posséder de grande ville dynamique économiquement qui tire la région vers le haut (ex: Tours pour le Centre, Angers et Nantes en Pays de la Loire, Bordeaux en Aquitaine). Cela se ressent fortement au niveau démographique, comme évoqué ci-dessus. Bien que Niort soit la quatrième place financière française[7] derrière Paris, Lyon et Lille, elle reste méconnue notamment par sa qualité de ville moyenne - 60 000 habitants.

Économie

Panorama de l'économie régionale

La viticulture est fortement orientée vers la production de cognac; le pineau des Charentes est également un débouché important. La fin programmée de l'exception de la double affectation parcellaire des terrains viticoles a poussé la région à promouvoir le vin de pays charentais. Il rencontre un succès très appréciable, compte-tenu de la proximité du bordelais.

La maïsiculture irriguée dominante est durement touchée par la sécheresse notamment en Deux-Sèvres et en Charente-Maritime.

La production d'huîtres à Marennes-Oléron occupe une bonne partie du littoral maritime.

Le développement du tourisme est une direction visiblement choisie par les administrations locales, avec le soutien au développement de parc à thèmes (Futuroscope, l'Ile aux serpents, la Vallée des singes, etc.). Le Parc du Futuroscope près de Poitiers, ainsi que le Zoo de La Palmyre près de Royan, représentent à eux deux 50 % des recettes touristiques de la région.

Le choix du tourisme est une alternative de compensation importante à la perte d'emplois industriels.

Les services sont particulièrement bien représentés avec la présence de sièges de société d'assurance à Niort et de centres d'appel à La Rochelle.

L’agriculture

Des grands secteurs de l'économie régionale qui ont le plus évolué depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, c'est l'agriculture qui vient en tête. L'abandon de la profession par de nombreux exploitants trop âgés pour cultiver leurs terres ou trop jeunes - et donc démunis pour en acquérir de nouvelles -, le regroupement des exploitations entre quelques mains et la mécanisation ont conduit à une spécialisation aux dépens de la polyculture, pourtant de tradition dans nombre de régions du Centre-Ouest.

Chaque ferme, souvent de petite dimension, se livrait autrefois à des cultures variées (céréales, plantes fourragères, vigne, arbres fruitiers) et à l'élevage (vaches, porcs, moutons, chèvres, volailles). Aujourd'hui, une exploitation de 30 à 50 ha se consacre à la culture de deux ou trois produits : céréales (blé ou maïs), oléagineux (tournesol ou colza), tabac dans quelques terroirs favorisés de la Vienne, vigne en Charente (pour la distillation) et dans quelques secteurs donnant des vins de qualité supérieure (plaine de Neuville), exceptionnellement d'appellation d'origine contrôlée (AOC), comme au nord de la Vienne. Suivant les endroits, l'élevage du gros bétail est pratiqué pour la fourniture de lait ou de viande, avec recours aux plantes fourragères et de plus en plus aux aliments composés.

Les élevages ovins et caprins, le plus souvent en plein air, fournissent agneaux et fromages de chèvre réputés (chabichou).

Bon an mal an, la Région se situe aux premières places des producteurs français pour le lait de chèvre, le blé, le tournesol, le tabac et les graines de plantes fourragères.

Parmi les produits d'appellation d'origine contrôlée ou d'indication géographique protégée enregistrés auprès de l'INAO le Poitou Charente produit notamment[8] :

  • le Beurre des Charentes-Poitou avec des zonages plus restrictifs pour les Charentes et les Deux-Sèvres (Décret du 29/08/1979)
  • le Chabichou du Poitou (Décret du 29/06/1990 modifié)
  • le Cognac (Décret n° 2009-1146 du 21 septembre 2009)
  • le Pineau des Charentes blanc ou rouge (Décret n° 2009-1132 du 18 septembre 2009)
  • l'Agneau du Poitou-Charentes (N° national du dossier: IG/03/98)
  • les Volailles du Val de Sèvres (N° National du dossier : IG/29/94)
  • le Melon du Haut-Poitou (N° National du dossier IG/14/95)
  • les Huitres de Marennes - Oléron (N° CEE : FR-PGI-005-591/16.02.2007)

Les eaux-de-vie obtenues dans la région d'appellation pour la fabrication du célèbre cognac, après une période de vieillissement dans les chais d'au moins trois ans, sont exportées dans le monde entier par les grandes maisons de négociants. Le pineau des Charentes est l'autre fleuron régional.

La pêche

Cette activité à laquelle se livrent quelques ports du littoral, principalement ceux de la Cotinière et de La Rochelle-La Pallice, ne connaît plus le même succès qu'autrefois. L'ostréiculture est toujours en plein essor dans le bassin de Marennes-Oléron, le premier de France pour les quantités expédiées. La mytiliculture prospère sur le littoral d'Aunis. L'aquaculture, avec l'élevage d'autres coquillages et de poissons, en est encore à ses débuts.

L’industrie

Les collectes effectuées par les laiteries coopératives ou privées ont donné naissance, depuis un siècle, à une importante production de beurre, de fromages et de produits dérivés (poudre de lait), plaçant l'agroalimentaire à un niveau convenable. L'abattage des bêtes d'élevage n'a, en revanche, pas entraîné une grande industrie de traitement de la viande. D'anciennes industries ont dû se spécialiser pour survivre : la papeterie charentaise fournit aujourd'hui des papiers spéciaux, des scieries traitent des grumes importées pour en faire des panneaux de contreplaqués et d'agglomérés.

Les industries extractives sont particulièrement bien représentées, la géologie y permettant une grande variété d'exploitations. Les deux-sèvres, riches en roches dures de type diorite, fournissent les granulats pour la viabilité et le ballast des lignes à grande vitesse. La rareté de ces roches font que ces matériaux descendent jusqu'à Bordeaux ou remontent à Paris. Les roches sédimentaires (calcaire) que l'on trouve en Charente et Charente-Maritime sont exploitées pour en faire de la pierre de taille, des matériaux de terrassement, des charges minérales pour des applications industrielles ou agricoles, ou du ciment. Le Poitou-Charentes compte 3 cimenteries : Airvault, la Couronne et Bussac-Forêt. On peut y ajouter l'extraction de sables alluvionnaires et de sables marins qui servent à la production de béton.

Les industries des matériaux de construction (briques, tuiles, produits réfractaires...), quelques branches de la chimie et surtout les industries mécaniques - allant de l'électrotechnique au matériel de transport (voitures de chemins de fer, TGV, pièces détachées pour automobiles, avions, bateaux de plaisance), en passant par des engins pour la défense nationale - complètent la gamme des activités régionales. La réussite de quelques firmes a intéressé des sociétés étrangères; certaines ont pris des participations dans leur capital, voire les ont totalement absorbées.

Les transports et voies de communication

Liaisons SNCF en Poitou-Charentes
Article détaillé : TER Poitou-Charentes.

Poitou-Charentes est une région de transit sur l'axe Paris-Bordeaux et Centre-Europe Atlantique, mais également une destination touristique (Royan, marais poitevin, etc.). Son rôle de région de transit l'implique notamment dans le développement de la liaison TGV Paris-Bordeaux-Espagne-Toulouse. Son rôle de région touristique la pousse à développer les infrastructures routières « terminales » : mise à deux voies de la liaison Autoroute-Royan, autoroute de La Rochelle, contournement de Royan.

La région Poitou-Charentes est traversée du nord au sud par la route nationale 10, voie historique de l'axe Paris-Bordeaux, dédoublée il y a quelques années par l'autoroute A10 dont le tracé a été décalé à l'ouest pour des raisons économiques et touristiques. Privant ainsi le département de la Charente et Angoulême (1re ville du département en termes de population) de l'autoroute. Depuis l'ouverture de l'A10, la promesse a été faite que la Nationale 10 serait intégralement mise en 2x2 voies rapidement, ce qui n'est toujours pas le cas aujourd'hui (prévue pour 2015[9]). L'autoroute A10 dessert des grandes villes de la région telles que Châtellerault, Poitiers, Niort, Saintes. L'essentiel du réseau autoroutier est géré par les Autoroutes du Sud de la France (ASF) et pour une petite partie par Cofiroute. Les ASF décomposent leur réseau dans la région en trois tronçons d'une centaine de kilomètres cumulés chacun :

  • Niort, qui comprend une partie de l'A83
  • Saintes, qui comprend le petit tronçon de l'A837
  • Ambarès

À titre indicatif, en 2005 on a pu relever sur chacun des tronçons :

  • Niort : 4,2 millions de transactions pour un montant avoisinant 90 millions d’euros
  • Saintes : 5,4 millions de transactions pour un montant avoisinant 50 millions d’euros
  • Ambarès : 6,5 millions de transactions pour un montant avoisinant 55 millions d’euros

Il y a aussi la ligne TGV Paris- Bordeaux qui dessert Poitiers et Angoulême et la ligne Atlantique La Rochelle-Paris (via Niort, Saint-Maixent-l'Ecole et Poitiers), qui permet de rejoindre la gare de Paris-Montparnasse.

Le tourisme

Le tourisme régional est largement dominé par le littoral de la Charente-Maritime qui draine la majorité des touristes de la région.

La façade atlantique a suscité dès le XIXe siècle le développement du tourisme balnéaire, qui est devenu familial au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, attirant à chaque période estivale les habitants des villes du Centre-Ouest et même de toute la France septentrionale. Le domaine insulaire charentais (îles de , d'Oléron et d'Aix) est devenu particulièrement attractif ainsi que les stations balnéaires agréablement aménagées de Royan, Fouras et Châtelaillon-Plage pour ne citer que les plus cotées du littoral charentais. Sur cette côte particulièrement animée en été, La Rochelle fait figure de phare pour toute la région, étant l'une des villes de France les plus visitées aussi bien sur le plan touristique que culturel.

Pour retenir les touristes qui affluent majoritairement vers la côte atlantique, la région a fourni de gros efforts pour le développement du tourisme culturel, qu'il soit urbain ou rural. A l'intérieur des terres notamment, la région a mis en valeur des monuments historiques prestigieux, sinon dignes d'intérêt (châteaux et manoirs, églises romanes et abbayes, musées et écomusées...) et des sites géographiques remarquables (vallée de la Charente, Marais poitevin, grottes de l'Angoumois...) qu'il est possible de découvrir le long d'itinéraires touristiques balisés. De même, les villes de l'intérieur de la région comme Poitiers, Rochefort, Saintes, Cognac ou Angoulême essaient de retenir ces mêmes touristes grâce à l'excellence de leur patrimoine urbain et historique ou par l'organisation de manifestations culturelles fort originales que sont les nombreux festivals.

S'il est vrai qu'un grand nombre de vacanciers, dont beaucoup se dirigent plus au sud, ne font qu'une brève étape en région, à l'image de ceux venant visiter le Futuroscope à Poitiers, il n'en reste pas moins que le littoral charentais a fait de la Charente-Maritime la deuxième destination touristique de France.

Histoire

Article détaillé : Histoire du Poitou-Charentes.

Articles détaillés pour la période antérieure à la création des régions :

L'histoire du Poitou-Charentes commence avec la création des régions, sous le régime de Vichy. Cette région, à cheval sur le Sud-Ouest et le Centre-Ouest de la France, qui n'avait jadis aucune homogénéité historique, a été créée pour combler le vide d'influence entre Tours et Bordeaux, en réunissant d'anciennes provinces : une partie du Poitou, Angoumois, Saintonge et Aunis. Poitiers a été choisie comme préfecture, non à cause d'une prééminence quelconque (elle fait la même taille que La Rochelle), mais parce qu'elle avait une université.

Chronologie des évènements marquants

- 5000-3000 av. J.-C.: prolifération des dolmens en Poitou.

- 52 av. J.-C.: révolte de Vercingétorix et châtiment des Santons et des Pictons.

IIIe siècle: débuts de la christianisation.

350: saint Hilaire, premier « docteur » de la foi, devient évêque de Poitiers.

360: saint Martin fonde le monastère de Ligugé.

Ve siècle: les Wisigoths s'emparent de la région.

476: fin de l'Empire romain.

507: Clovis bat les Wisigoths près de Poitiers. La région devient franque.

732: Charles Martel arrête les Arabes près de Poitiers.

799: première incursion Viking.

845: les Vikings prennent Saintes.

X-XIes siècle: les comtes-ducs d'Aquitaine régissent l'actuelle région Poitou-Charentes.

1152: en plus de l'Aquitaine, Aliénor apporte les territoires correspondant à l'actuel Poitou-Charentes à son nouvel époux, Henri Plantagenêt, comte d'Anjou. Quand celui-ci devient, en outre, roi d'Angleterre, ses domaines français sont alors aussi étendus que ceux du roi lui-même. Toute la guerre de Cent Ans découle de cette situation.

1204: première prise de Poitiers par Philippe Auguste. La seconde, en 1224, sera définitive.

1356: défaite de Jean le Bon à Nouaillé-Maupertuis.

1534-1535: Calvin prêche à Saintes, Poitiers, Angoulême.

1562: début des guerres de Religion.

1630-1700: Des centaines de résidents locaux s'embarquent pour l'Acadie, aujourd'hui région du Canada où beaucoup de leurs descendants vivent toujours.

1790: La province du Poitou est partagée en trois départements : les Deux-Sèvres, la Vienne (Haut Poitou) et la Vendée (Bas Poitou). L’Aunis et la partie ouest de la Saintonge sont réunies pour former la Charente-Inférieure. Le département de la Charente correspond à l’Angoumois et la partie est de la Saintonge.

1815: après sa déchéance, Napoléon Ier s'embarque à l'île d'Aix.

1822: « complot » des quatre sergents de La Rochelle.

1945: Royan est anéantie par les bombardements alliés.

1966: un pont relie l'île d'Oléron au continent.

1987: inauguration du Futuroscope.

1988: un pont relie l'île de Ré au continent.

1991: nomination d’Édith Cresson, maire de Châtellerault (86), au poste de Premier ministre. C'est la première femme à occuper ce poste. Elle démissionnera en mars 1992 après la cuisante défaite de son parti aux élections régionales.

1996: enterrement de François Mitterrand à Jarnac.

2002: nomination de Jean-Pierre Raffarin, président de la région Poitou-Charentes, au poste de Premier ministre. Il sera remplacé en mai 2005, au lendemain de la victoire du Non au référendum visant à adopter la Constitution européenne.

2004: Ségolène Royal fait basculer à gauche le conseil régional de Poitou-Charentes dont elle devient présidente en réalisant le meilleur score du PS en France aux régionales cette année-là.

Emblèmes

Héraldique

Blason Blasonnement
De gueules à cinq châteaux d'or donjonnés de trois pièces en sautoir.
Commentaires : Ce blason est le plus souvent utilisé pour représenter la région Poitou-Charentes. Bien qu'il n'ait aucune reconnaissance administrative, la légion départementale de gendarmerie utilise ce blason[10]. Ce blason est à l'origine celui de la commune de Scorbé-Clairvaux dans la Vienne. A l'image des régions[11], en 2010, la Monnaie de Paris lance des pièces en argent gravées par Joaquin Jimenez. L'emblème de la pièce du Poitou-Charentes s'inspire directement de ce blason[12].
  • Bien que ce blason soit une référence d'Alphonse de Poitiers et de la Castille, cet emblème a vite été incorporé dans la culture populaire. Les châteaux du blason ont été assimilés à la légende de Mélusine la bâtisseuse. De plus, les cinq châteaux représentent les cinq pays du Poitou-Charentes, à savoir : le Poitou, l'Aunis, la Saintonge, l'Angoumois et le Limousin de l'Est charentais et Sud-Est de la Vienne.


Blason Blasonnement
Coupé d'argent et de sable au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, brochant sur le tout.
Commentaires : À partir des années 1990, un nouveau blason fit concurrence au précédent. Il s'agit des armes de fiefs ayant existé tout au long du Moyen-Âge et dont les traces et représentations sont encore visibles de nos jours[13]. Lui non plus n'a aucune reconnaissance administrative. Ce blason est à l'origine porté par les comtes de Poitiers, issus de la maison de Poitou, jusqu'à Richard de Cornouailles.
  • Le blanc et le noir évoquent l'union des deux sols picto-charentais, le blanc pour le calcaire des pays charentais, le noir pour le granit poitevin.

Administration

Les données de la géographie administrative

La région Poitou-Charentes est formée de quatre départements qui rassemblent 14 arrondissements administratifs dont 3 dans le département de la Charente, 5 dans celui de la Charente-Maritime, 3 dans celui des Deux-Sèvres et trois également dans celui de la Vienne.

Les quatre départements picto-charentais regroupent 157 cantons et 1 462 communes.

Le Conseil régional

Sur le plan politique, la région est devenue une terre de gauche. En 2004, Mme Ségolène Royal fait basculer à gauche le conseil régional dont elle devient présidente, réalisant le meilleur score du Parti Socialiste en France aux élections régionales cette année-là.

CR Poitou-Charentes 2007.png

En cours de mandat, suite au décès d'une élue communiste, les communistes n'ont plus que 6 élus et les verts en ont 7.

Politique du Poitou-Charentes

Élection / collectivités Droite Gauche
Élection présidentielle de 2007 (2ndtour) 47,32% (Nicolas Sarkozy) 52,68% (Ségolène Royal)
Conseillers régionaux 15 (UMP-UDF-SE) ; 3 (FN) 37 (PS-Verts-PCF-PRG-DVG)
Conseils généraux 2 2
Députés 5 12
Sénateurs 7 2
Villes chefs-lieux de département 0 4

Identité régionale

La région administrative, créée en 1956, regroupe les quatre départements formés à la Révolution française à partir des anciennes provinces du Poitou, de l'Aunis, de la Saintonge et de l'Angoumois. Seule la première a perdu sa partie occidentale, le bas Poitou, devenu département de la Vendée (Pays de la Loire). À l'Angoumois a été rattaché le Confolentais limousin, ainsi qu'une partie de la Saintonge, quelques paroisses du Poitou et du Périgord, pour constituer le département de la Charente.

Cette région, sans identité historique ni géographique, a été créée pour combler le vide d'influence entre Tours et Bordeaux. Poitiers a été choisie comme préfecture, non à cause d'une prééminence quelconque (elle fait la même taille que La Rochelle), mais parce qu'elle avait une université.

Culture

Article détaillé : Culture de la région Poitou-Charentes.
Article détaillé : Culture en Charente.
  • Manifestations culturelles

On dénombre chaque année plusieurs manifestations culturelles et commerciales d’envergure : à La Rochelle en Charente-Maritime les Francofolies, ainsi que le Grand Pavois, seul salon nautique français à se tenir sur l’eau ; à Angoulême en Charente le Festival international de la bande dessinée mais aussi le festival culinaire des Gastronomades, à Cognac Blues Passion et le Festival du film policier. Sans oublier le plus vieux festival de la région : le festival International de Folklore de Confolens (50 ans de festival en 2007).Le Futuroscope de Poitiers est le pôle touristique de la région, dans la ligne des grands parcs, qui accueille plus d’un million de visiteurs par an.

Le festival biennal du Nombril à Pougne-Hérisson (Deux-Sèvres), se fait quant à lui une place de plus en plus importante au milieu des manifestations françaises dédiées à l'oralité, au conte et au mélange des arts de la scène.

  • L'art roman

En Poitou-Charentes, les édifices romans témoignent d'une architecture fervente, pétrie d'influences, faite d'invention mais aussi de mesure et d'équilibre. Des centaines d'églises romanes parsèment la région, la Saintonge en est le fleuron, chaque église de village est une œuvre de l'art des campagnes. Aux XIe et XIIe siècles, les chantiers fleurissent un peu partout dans la région. Pour le plus grand plaisir des esthètes qui, aujourd'hui, découvrent avec émerveillement le pont de Taizon, l'Abbaye aux Dames de Saintes, la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, l'Église Saint-Pierre-de-la-Tour d'Aulnay, les églises de Melle ou l'église Notre-Dame de Poitiers et tant de sites encore…

  • Les monuments

En Poitou-Charentes, la richesse du patrimoine religieux est largement dominée par l'art roman. Les quelque 600 monuments qui jalonnent la région sont autant de témoins d'une architecture née au Xe siècle sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une architecture fervente, pétrie d'influences, faite d'invention mais aussi de mesure et d'équilibre. Le Centre des monuments nationaux accueille le public dans plus de cent hauts lieux de l'histoire. Une autre façon de découvrir la richesse du patrimoine de la France.

La gastronomie

  • Huîtres de Marennes-Oléron, cognac, pineau des Charentes, beurre AOC, mogettes, cagouilles (escargots), agneau, fromage de chèvre, chabichou…, la liste est loin d'être exhaustive et témoigne de l'extraordinaire richesse gastronomique du Poitou-Charentes. Ici, la nature est généreuse et donne en abondance les produits nécessaires à une cuisine saine et authentique. Réputés pour leur saveur, les fleurons du terroir régalent les gourmets et figurent en bonne place sur les tables des plus grands restaurants.
  • cognac : s'étend sur la Charente, la Charente-Maritime et les Deux-Sèvres. Il y a six crus : la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois, les Bois Ordinaires et les Bois Communs. Depuis plus de quatre siècles, cette eau-de-vie au bouquet subtil et délicat constitue la principale richesse de la région.
  • pineau des Charentes : il n’est pas seulement le fruit de la vigne, mais aussi celui du hasard. Blanc, rouge ou rosé, fait d'un mélange de subtil jus de raisin des Charentes et de Cognac.
  • Les vins du Haut-Poitou: les cépages du « Haut-Poitou » sont devenus les indispensables compagnons de la cuisine régionale.

Le Chardonnay s'harmonise avec les crustacés et les poissons en sauce. Le Sauvignon accompagne aussi bien les fruits de mer que les fromages de chèvre. Le Gamay, léger et fruité, s'accorde avec les cochonnailles et les potées hivernales alors que le Cabernet se sert avec les viandes et les volailles.

  • L'angélique: C'est une plante aromatique cultivée traditionnellement dans la région de Niort mais aussi en Charente-Maritime, pour la confiserie et la liquoristerie.

L'angélique est une plante bisannuelle de la famille des ombellifères pouvant atteindre 2 mètres de hauteur en terrain frais et ensoleillé. La plante fleurit lors de la 3e année de végétation. Elle possède des propriétés toniques, stimulantes, digestives et antispasmodique.

L'angélique se consomme directement ou s'utilise en pâtisserie pour parfumer la galette au beurre. Surnommée « l'herbe des anges » dans les Deux-Sèvres, l'angélique se consommait autrefois pour le goûter accompagnée d'une tartine de pain.

La liqueur d'angélique est un liquide translucide d'un vert dense contenant 40% d'alcool en volume, très légèrement sirupeux, composé d'angélique de cognac, de sucre (saccharose) et d'eau distillée. La liqueur d'angélique se consomme glacée en digestif aussi bien pure que sur de la glace pilée. Elle est très utilisée dans la préparation de nombreux cocktails, sorbets et desserts.

  • Les huîtres de Marennes-Oléron : l’alliance des eaux douces et salées sous un climat ensoleillé fait du bassin de Marennes-Oléron le plus important lieu de production d'huîtres de France et l'unique de France qui pratique la culture en claires.
  • Les fruits de la pêche : le poisson fait partie de la culture culinaire régionale.

Les céteaux se mangent grillés ou meunières. Les barbarins (petits rougets) cuisent dans du gros sel avant d'être dégustés. La sardine « royan » s'apprécie fraîche ou grillée.

  • L'agneau du Poitou-Charentes : est issu d'une longue tradition d'élevage pour sa viande dont la qualité et la saveur sont unanimement reconnues. Sa saveur délicate en fait un des plats régionaux parmi les plus appréciés.
  • Les vaches de race Limousine et Parthenaise : la parthenaise est une race bovine issue d'une longue tradition d'élevage. Sa viande « haut de gamme » (certifiée Label rouge) aux muscles volumineux, de couleur appétissante, rouge bien vif, est juteuse et savoureuse en bouche.
  • Autres viandes : le « Porc de la Frairie » certifie aux consommateurs un produit de qualité reconnue. Le lapin reste une production de tradition qui place l'élevage de la région en troisième position.
  • Les fromages de chèvre : le Poitou-Charentes collecte les trois quarts du lait de chèvre français et offre toute une gamme de fromages ronds, en boîte, parmi lesquels le « Bougon », le « Mothais », le « Saint-Loup »... parfois garnis de feuilles de châtaignier.
  • Le beurre Charentes-Poitou : appellation d'origine contrôlée, fabriqué exclusivement à base de crème de lait pasteurisé. Ce beurre haut de gamme est produit dans les deux Charentes et des trois départements (Vienne, Deux-Sèvres et Vendée) de l'ancienne province du Poitou.
  • Le melon charentais : le terroir ensoleillé de Poitou-Charentes permet la culture de melons de grande qualité. Le Poitou-Charentes est la troisième région productrice de France. Aujourd'hui, le melon charentais est mondialement reconnu.

Figures importantes de la région

  • Charles Martel : Grand-père de Charlemagne qui a repoussé les Arabes à Poitiers.
  • François Ravaillac, né en 1577 à Magnac sur Touvre près d'Angoulême, le célèbre régicide d'Henri IV.
  • François de la Rochefoucauld: né à Paris en 1613, issu de l'illustre famille des La Rochefoucauld dont le château de famille se situe à l'est d'Angoulême, gouverneur du Poitou, il reste surtout célèbre pour son recueil de "Maximes" dont il rédigea une grande partie au château de Verteuil au nord de l'Angoumois sur la Charente, alors qu'il était exilé sur ses terres par le roi.
  • Alfred de Vigny (1797-1863) : ancien « mousquetaire rouge » à l'aspect souffreteux, météore littéraire lancé par Victor Hugo, le poète passa de longues années "dans sa tour d'ivoire", sur ses terres du Maine-Giraud, près d'Angoulême.
  • Honoré de Balzac (1799-1850), qui séjourna à la Poudrerie d'Angoulême en 1831, 1832, et 1833, chez son amie Zulma Carraud a fait d'Angoulême une ville balzacienne par excellence. Dans Illusions perdues, il détaille avec minutie la partie haute (Le Plateau), la partie basse de la ville (L'Houmeau).
  • Édith Cresson, première femme Premier ministre du Gouvernement de la République française (de mai 1991 à avril 1992), nommée quatre fois ministre, Commissaire européenne à la recherche, aux sciences et technologies, et maire de Châtellerault.
  • Émile Zola : né en 1840, l'auteur de Nana passe souvent ses vacances à Royan, chez son éditeur. Il y tombe amoureux d'une jeune lingère, Jeanne, avec qui (bien que déjà marié) il aura deux enfants.
  • Pierre Loti : né à Rochefort en 1850 et enterré à l'île d'Oléron, Julien Viaud (de son vrai nom) est aussi célèbre pour ses romans exotiques que pour ses excentricités. Il a passé sa vie à fuir sa Charente-Maritime natale pour mieux y retourner. Sa maison à Rochefort est devenue un musée.
  • René Monory, homme politique français, né en 1923 et mort en 2009 à Loudun, ville dont il fut maire pendant 40 ans (1959-1999). Il est l'un des fondateurs du Futuroscope de Poitiers. Il fut, entre autres, président du Sénat (1992-1998), trois fois Ministre et président du conseil régional.
  • Jean Bernard, professeur en médecine, membre de l'académie française, décédé en 2006, enterré à Aizecq en Charente où il avait sa maison de famille.
  • Paul Ramadier : né en 1888 à La Rochelle, il fut notamment ministre à plusieurs reprises sou la IIIème République, ministre du ravitaillement au sein gouvernement provisoire, et Président du Conseil des ministres sous la IVème République.
  • Ségolène Royal née en 1953 à Dakar: présidente du Conseil régional, femme politique de poids au parti socialiste dont elle fut la candidate à l'élection présidentielle de 2007, où elle a obtenu au second tour 47 % des voix.
  • Laurent Cantet : cinéaste né à Melle le 15 juin 1961. Palme d'or à Cannes en 2008 pour "Entre les murs" (A l'unanimité des membres du jury).
  • Daniel Bernard né à La Rochelle en 1948, auteur de 4 romans sur l'île de Ré dont Comment c'était avant l'île de Ré" (2010), Les Magayantes (2008), Une île bien plus loin que le vent (2005), et Le Saunier de Saint-Clément (2002) (éditions l'Harmattan).

Langues

Il y a trois parlers traditionnels en Poitou-Charentes :

La ville d'Angoulême et une grande partie de l'Angoumois se trouvent du côté saintongeais; la partie orientale de l'Angoumois est occitane.

Article détaillé : Langues de la Charente.

Références

  1. Système d'Information Régional Poitou-Charentes
  2. Habitats faune-flore Natura2000 en Pays-de-Loire
  3. Ifremer, 2004, cité par l'Observatoire Régional de l’Environnement Poitou-Charentes
  4. La Trame Verte et Bleue Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Poitou-Charentes, Comité de préfiguration du Schéma Régional de Cohérence Écologique, 2011/01/03
  5. [ http://www.tvb-poitou-charentes.fr/ Site consacré à la trame verte et bleue de Poitou-Charente]
  6. Insee - Population - 165 000 personnes arrivées en Poitou-Charentes en 5 ans
  7. Région Poitou-Charentes - Filières - Prévention des risques
  8. Consultation du site http://www.inao.gouv.fr avec les mots clefs "Poitiers, Cognac, Saintes, Marans, Châtellerault, Angoulême, Marennes"
  9. Journal La Charente libre, « RN 10: la surprenante promesse du préfet », 2011. Consulté le 10 juin 2011
  10. Écussons de gendarmerie
  11. Vingt-six pièces de 10 euros en argent à l'effigie des régions de France Journal Le Monde
  12. L'euro des Régions Journal Sud Ouest
  13. ville de Poitiers
  14. Le poitevin-saintongeais est dans la liste des langues de France, langues d'oïl, depuis début 2010, sur le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), service du Ministère de la Culture, sous le libellé suivant : "poitevin-saintongeais [dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais]". Voir site de la DGLFLF : DGLF - Ministère de la Culture

Voir aussi

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