- Lyon
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Cet article concerne la ville française. Pour les autres significations, voir Lyon (homonymie).
Lyon
En haut, vue sur le centre de Lyon depuis Fourvière, au centre le pont Bonaparte de nuit et le pont Lafayette, en bas la Place Bellecour avec à l'arrière plan la basilique Notre-Dame et la tour métallique sur la colline de Fourvière.
Détail
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes (préfecture) Département Rhône (préfecture) Arrondissement Lyon (chef-lieu) Canton Chef-lieu de quatorze cantons Code commune 69123 et 69381 à 69389 Code postal 69001 à 69009 Maire
Mandat en coursGérard Collomb
2008 - 2014Intercommunalité Grand Lyon (siège) Site web www.lyon.fr Démographie Population 474 946 hab. (2008) Densité 9 922 hab./km² Aire urbaine 2 118 132 hab. (2008) Gentilé Lyonnais, Lyonnaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 162 m — maxi. 305 m Superficie 47,87 km2 Lyon (prononcée [ljɔ̃]) est une ville située dans le quart sud-est de la France, au confluent du Rhône et de la Saône. C'est le chef-lieu du département du Rhône et de la région Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Lyonnais.
Lyon est en situation de carrefour géographique, au nord du couloir naturel de la vallée du Rhône (qui s'étend de Lyon à Marseille). Située entre le Massif central à l'ouest, et le massif alpin à l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation Nord-Sud en Europe. Lyon se trouve à 470 km de Paris, 320 km de Marseille, 160 km de Genève, 280 km de Turin, 630 km de Barcelone. Ancienne capitale des Gaules au sein de l'Empire romain, Lyon est le siège d'un archevêché dont le titulaire porte le titre de primat des Gaules. Lyon devint une ville de foire à partir du Moyen Âge, puis une place financière de premier ordre de la Renaissance à la fin du XIXe siècle. Sa prospérité économique a été portée successivement par le monopole de la soie, puis par l'apparition des industries notamment textiles et chimiques.
Lyon est historiquement une ville industrielle, et accueille de nombreuses industries pétrochimiques le long du Rhône, dans le couloir de la chimie. Après le départ et la fermeture des industries textiles, Lyon s'est progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de techniques de pointe, telles que la pharmacie et les biotechnologies aux côtés de Grenoble. Lyon est également la deuxième ville étudiante de France, avec quatre universités (Claude Bernard Lyon 1, Lumière Lyon 2, Jean Moulin Lyon 3 et l'Université catholique de Lyon) et plusieurs grandes écoles (École centrale de Lyon, CPE Lyon, École catholique d'arts et métiers, EMLYON Business School, ENS Lyon, CNSMD de Lyon, Sciences Po Lyon, ENTPE, INSA, etc.). Enfin, la ville a conservé un patrimoine architectural important allant de l'époque romaine au XXe siècle en passant par la Renaissance et, à ce titre, les quartiers du Vieux Lyon, de la colline de Fourvière, de la Presqu'île et des pentes de la Croix-Rousse sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Par sa population, Lyon constitue la troisième commune de France[1], avec 483 181 habitants [2]. Lyon est ville-centre de la 3e unité urbaine de France, laquelle comptait 1 757 180 habitants en 2008[3] et de la 2e aire urbaine (2 118 132 habitants en 2008)[4] de France. Elle est intégrée dans le 2e espace urbain de France, celui de Rhône et Alpes[5], qui s'élève à 5 193 042 habitants[6]. Selon le critique littéraire d'entre-deux-guerres, Albert Thibaudet, « Si Paris est la capitale de la France, Lyon est la capitale de la province ». Préfecture de la région Rhône-Alpes, la ville de Lyon exerce une attraction d'importance nationale et européenne, et bénéficie ces deux dernières décennies d'un afflux de population. Avec une population légale de 1 310 096 habitants au 1er janvier 2008, la communauté urbaine du Grand Lyon est la plus peuplée de France[7] (Paris et sa banlieue n'étant pas organisées en communauté urbaine).
Géographie physique
Situation géographique
Lyon est située en Europe continentale, dans le sud-est de la France, au confluent de la Saône et du Rhône. La ville est entourée de plusieurs massifs montagneux, le Massif central à l'ouest et les Alpes à l'est, et se situe dans la plaine lyonnaise. Lyon et sa région se situent à un carrefour de l'Europe de l’ouest, reliant la Mer du Nord à la Méditerranée, et l'Europe de l’est à l'Atlantique.
La région Rhône-Alpes, dont Lyon est le chef-lieu administratif, couvre un territoire de 43 698 km2. Historiquement, la ville de Lyon est la capitale de la province du Lyonnais, couvrant une partie des départements du Rhône et de la Loire actuels. Elle est intégrée à la RUL[8] (Région Urbaine de Lyon), qui correspond aux territoires organisés autour de la métropole (zone d'influence de 50 à 100 km de rayonnement) et compte 2,9 millions d'habitants (estimation 2004). Lyon constitue également la ville centre du Grand Lyon, la première communauté urbaine de France par l'importance de sa population.
Topographie
Située dans sa partie basse à une altitude de 170 mètres au confluent du Rhône et de la Saône, la cité est dominée par trois collines :
- Fourvière d'une altitude de 294 mètres sur le parvis de la basilique - 299 au point culminant, surnommée par Jules Michelet la « montagne mystique »[9], qui deviendra à force de déformations la « colline qui prie », abrite le siège de l'évêché, plusieurs couvents et accueille à son sommet la basilique Notre-Dame de Fourvière. La colline se situe dans l'ouest de la ville et se prolonge au sud et vers l'ouest avec les quartiers de Saint-Just et du Point-du-Jour.
- La Croix-Rousse d'une altitude de 250 mètres est la « colline qui travaille »[9] car elle était le lieu où résidaient et travaillaient les canuts, ouvriers qui ont fait la renommée soyeuse de la ville. La colline occupe le nord de la Presqu'île et se prolonge au nord par le plateau de Caluire-et-Cuire et de Rillieux-la-Pape jusqu'aux contreforts de la Dombes. Ces deux collines sont séparées par un défilé rocheux de la Saône : le défilé de Pierre Scize.
- La Duchère se situe sur les contreforts des Monts-d'Or au nord-ouest de la ville. Elle est témoin d'une urbanisation dense à la fin des années 1960 et bénéficie aujourd'hui d'un programme de grand projet de ville.
Entre la colline de Fourvière et la Saône s'épanouit un quartier long et étroit, le Vieux Lyon, qui forme la partie médiévale et renaissance de Lyon. Le schéma urbain y est très dense mais compensé par des immeubles plus petits que dans le reste de Lyon, principalement dû à la sauvegarde de nombreux immeubles médiévaux, et les rues y sont sinueuses. Le Vieux Lyon se décompose en 3 parties, Saint-Georges au sud, Saint-Jean au centre, au niveau de la basilique de Fourvière et Saint-Paul au nord.
Sur la Presqu'île, entre le Rhône et la Saône, se trouve la place Bellecour, une des plus grandes places piétonnes d'Europe[10], au centre de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV. C'est le point zéro des routes partant de Lyon.
Au-delà du Rhône, à l'est, s'étend la plaine, urbanisée suivant un plan orthogonal dans les quartiers des Brotteaux et de la Part-Dieu puis d'un plan plus désorganisé en se dirigeant vers le périphérique lyonnais, qui délimite Lyon intra-muros et sa banlieue.
Sismicité
Lyon est dans une zone d'aléa sismique faible[11], selon le programme national de prévention du risque sismique, le Plan Séisme, datant du 21 novembre 2005[12].
Hydrographie
Le Rhône et la Saône traversent la ville, en pénétrant dans la ville respectivement par l'est et par le nord. La Saône encercle au nord l'Île Barbe puis se jette dans le Rhône : la Presqu'île est la partie de la ville qui s'étend du confluent à la colline de la Croix-Rousse.
Le Rhône fut un fleuve difficile à maîtriser et il inonda à plusieurs reprises la ville par ses crues (la dernière très grande crue datant de 1856), notamment dans la plaine lyonnaise qui occupe la rive gauche du Rhône avec les quartiers des Brotteaux, Guillotière et Gerland. La construction de la grande digue de la Tête-d'Or, le creusement du canal de Miribel et de canal de Jonage et la création des plans d'eau du Parc de Miribel-Jonage (notamment le lac des Eaux Bleues) et du Réservoir du Grand-Large et une requalification des berges, ont mis fin aux crues importantes du fleuve[13].
Le Rhône s’est assagi depuis le XIXe siècle avec le développement de nombreux aménagements le long de son cours. Les digues et chenaux de protection contre les inondations, puis les barrages et les centrales construites par la Compagnie Nationale du Rhône au cours du XXe siècle, ont progressivement diminué le débit de certains tronçons, modifié les conditions hydrauliques et le fonctionnement du fleuve[14].
Climat
Lyon possède un climat de type semi-continental, dans lequel les précipitations sont plus importantes en été (dues principalement aux orages relativement fréquents) qu'en hiver, la sensation de froid étant renforcée par la bise. La ville a néanmoins subi à plusieurs reprises les conséquences d'épisodes méditerranéens violents remontant au nord, ces derniers touchant chaque année les régions du sud de la France. Lyon se trouve donc être une ville possédant à la fois des influences continentales, océaniques, et méditerranéennes.
À Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2008, de 11,7 °C avec un minimum de 2,8 °C en janvier et un maximum de 21 °C en juillet[15]. La température minimale y a été de -24,6 °C le 22 décembre 1938 et la plus élevée de 40,5 °C le 13 août 2003[16]. Le 19 août 2009, la température enregistrée à Lyon Bron est 39,2 °C[17]. La ville fut ce jour-là parmi les 5 villes les plus chaudes d'Europe[18].
L'ensoleillement y est de 1 976 heures par an en moyenne, soit environ 164 jours par an[19].
Malgré l'assèchement des zones marécageuses qui entraîne une diminution de l'évaporation des eaux, le nombre de jours de brouillard à l'automne, à l'hiver et au printemps reste important, notamment dans la vallée de la Saône. Les hivers sont relativement secs et assez froids, et si le tiers des précipitations hivernales tombent sous forme de neige, celles-ci restent relativement peu longtemps au sol. Les frimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine de degrés au plus pendant la journée. Les étés sont généralement chauds, orageux et plutôt bien ensoleillés : l'amplitude des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent parfois les 35 degrés. Le mois d'août est parfois frais et pluvieux (2006 et 2007) avec quelques orages et une légère brise qui disperse les polluants de l'air, ou bien au contraire très chauds et secs (2003 et 2009) avec respectivement 33 et 30 degrés de température maximale en moyenne. Le vent souffle souvent, à cause de la compression de l'air dans le sillon rhodanien.
Un important complexe industriel dénommé couloir de la chimie, implanté le long du fleuve au sud de l'agglomération, constitue une menace de pollution. La qualité de l'air est surveillée par des détecteurs de niveau de pollution qui donnent l'alerte en cas de besoin. Le sud du quartier de Gerland (dont le stade) est d'ailleurs classé site à risque par la directive Seveso (directive européenne 96/82/CE) en raison d'usines implantées non loin.
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -0,4 0,5 3,1 5,7 9,6 13 15,2 14,7 11,8 8 3,5 0,6 7,1 Température moyenne (°C) 2,8 4,3 7,8 10,8 14,9 18,5 21 20,4 17,2 12,4 6,9 3,4 11,7 Température maximale moyenne (°C) 5,9 8 12,5 15,8 20,2 24 26,8 26,1 22,4 16,8 10,3 6,2 16,3 Précipitations (mm) 51,9 47,1 56,4 64,8 81,3 78,4 63,4 83,1 86,4 84,4 80,3 56,6 834,9 Record de froid (°C) -23 -22,5 -10,5 -4,4 -3,8 2,3 6,1 4,6 0,2 -4,5 -9,4 -24,6 -24,6 Record de chaleur (°C) 17,9 21,9 25,7 30,1 34,2 38,4 39,8 40,5 35,8 28,4 23 20,2 40,5 Source : Le climat à Lyon (en °C et mm, moyennes mensuelles 1920/2008 et records depuis 1920)meteostatsCommunes limitrophes
Histoire de la ville
Articles détaillés : Histoire de Lyon et Lugdunum.L'histoire de Lyon est très riche[20], son lieu a été occupé dès la Préhistoire mais la première ville date de la Rome antique. Une citation de l'historien Fernand Braudel résume à elle seule la complexité de l'histoire de Lyon :
« Le destin de Lyon n’est pas plus simple que celui du fleuve. Toute ville, sans doute, est un être compliqué, Lyon plus qu’une autre, qui frappe l’historien par sa richesse, ses brusques transformations, ses originalités, voire ses étrangetés. Elle n’est pas la même d’un siècle au siècle suivant et, plus contrainte qu’allant de son plein gré, elle passe sans fin d’une originalité à une autre. Elle est, à elle seule, un difficile problème de l’historien de France, peut-être le problème clef, sûrement l’indicateur clef[21]. »
Préhistoire et Antiquité
Du Néolithique jusqu'au second âge du fer, les différentes découvertes de nombreuses traces d'habitat et d'objets en tout genre attestent l'existence d'un relais de commerce de vin entre le littoral méditerranéen et le nord (VIe siècle). En l'absence d'artéfacts plus élaborés, on ne peut à ce stade parler de village ou de ville[22]. Sur la colline de Fourvière, on a retrouvé des milliers d'amphores. Il est probable qu'il s'agisse d'un lieu où les chefs gaulois se rassemblaient pour festoyer en l'honneur du dieu Lug.
Capitale des Gaules
Lucius Munatius Plancus fonde la ville sous le nom de Colonia Copia Felix Munatia Lugdunum en 43 av. J.-C.[23]. Les débuts de la colonie sont mal connus. Elle n'est pas pourvue de muraille, tout au plus une levée de terre avec fossés et palissades à l'image des camps romains[24]. Mais la ville de terre et de bois laisse la place à des bâtiments aux soubassements en maçonnerie de pierres[25]. L'essor de la cité est rapide du fait de son emplacement éminemment stratégique. Le nom de la cité évoluera en Colonia Copia Lugdunum. En -27, le général Agrippa, gendre et ministre d'Auguste, divise la Gaule. Lugdunum devient la capitale de la province de Gaule lyonnaise et le siège du pouvoir impérial pour les trois provinces gauloises, et devient la Caput Galliarum, la « Capitale des Gaules ». Dès -19, Auguste aménage le réseau urbain, qui accueille les quatre voies ouvertes à travers la Gaule à partir de Lugdunum[26]. La ville avec la venue des différents empereurs successifs, va s'agrandir, s'embellir et s'enrichir. Deux empereurs romains sont nés à Lyon : Claude, né en 10 av. J.-C. et Caracalla, né en 186. En 64, les notables de Lugdunum ont connaissance de l’incendie qui a ravagé Rome, et envoient quatre millions de sesterces d’aide pour la reconstruction. L’année suivante, en 65, Lugdunum est victime d’un terrible incendie ; Néron fait à son tour un don de quatre millions de sesterces à Lugdunum pour sa reconstruction[27].
La position clé de Lugdunum, au confluent de l'Arar (Saône) et du Rhodanus (Rhône), en fait un important port fluvial. C'est aussi un nœud routier, relié au sud de la Gaule (la Narbonnaise), à l'Aquitaine, la Bretagne, la Germanie et bientôt l'Italie. Cette double position met Lugdunum en contact avec l'ensemble de l'Empire. Son statut de colonie romaine accordé par le Sénat et le rôle de capitale des Gaules favorisent l'essor de la ville. Sous les Flaviens (de 69 à 96), puis sous les Antonins (de 96 à 192), Lugdunum prospère, et connaît la paix, à l'instar du monde romain. Sa population est estimée entre 50 000 et 80 000 habitants[28], ce qui en fait l'une des plus grandes villes de la Gaule avec Narbo Martius (Narbonne). La ville s'étale principalement sur quatre zones particulièrement délimitées : la ville haute (lieu où a été fondée la colonie originelle), le bourg celtique de Condate, les Canabae et la rive droite de la Saône, en contrebas de la ville haute. Les nécropoles sont situées le long des voies d'accès à la cité.
Déclin
Sous les Sévères (193-235), la ville va commencer à décliner en raison des martyrs chrétiens et des querelles de successions[29].
À la fin du IIIe siècle lors des réorganisations de la Tétrarchie, Lugdunum perd son rang de capitale des Gaules en 297, au profit de Trèves, plus proche de la frontière du Rhin. Lugdunum n'est plus que le siège administratif de la petite province de Première Lyonnaise (Lyonnais, Bourgogne et Franche-Comté). Dans les premières années du IVe siècle, la cité reçoit le coup de grâce[30]. Les pouvoirs municipaux n'ont plus les moyens de surveiller les aqueducs et leurs indispensables tuyauteries de plomb. Une quelconque bande de pillards aura tôt fait de voler ce fabuleux trésor. C'est ce qui arrive un jour, bien que l'on ne connaisse pas l'année exacte. La fière cité haute se voit privée de son alimentation en eau et les habitants sont contraints de descendre vers la Saône pour trouver une source pérenne : la colline de Fourvière est désertée. Du jour au lendemain, l'opulente cité se voit réduite à néant. Seuls deux endroits sont susceptibles de satisfaire cette demande nouvelle de sécurité contre les pillards et les troubles politiques : l'île Saint-Jean, dont le bras occidental ne sera comblé qu'au milieu du IVe siècle, et le secteur des Canabae, où l'on sait qu'on continue, vers 360, à embellir des demeures du quartier[31]. Ce drame préfigure le Lyon médiéval, où ce nouvel embryon urbain deviendra progressivement le cœur historique de la cité (Vieux Lyon), ce qu'il est toujours aujourd'hui. La campagne alentour traverse une période de troubles attestée par la découverte de plusieurs trésors monétaires (enfouis dans le sol par leur propriétaire).
En 437, des tribus germaniques burgondes sont installées en Savoie et Romandie comme troupes auxiliaires par le général romain Aetius après la destruction de leur royaume de Worms par les Huns. En avril 457, le général romain Ægidius, envoyé par l'empereur Majorien, reprend provisoirement la ville aux Burgondes. Ceux-ci l'enlèvent à nouveau, et en font une capitale de leur royaume en 461, avec Vienne et Genève[32]. Le 4 septembre 476 marque la fin de l'Empire romain, avec l'abdication de l'empereur Romulus Augustule. À l'automne 840, le forum de Fourvière s'écroule, les colonnes roulent jusqu'aux pieds de la colline[33]. Vers 1080, la construction du pont sur la Saône marque le début de l'utilisation du site antique comme carrière de pierres avec, par exemple, la construction de la basilique Saint-Martin d'Ainay, ou du pont de la Guillotière.
Christianisation et Moyen Âge
Seulement un siècle après la mort de Jésus-Christ, des chrétiens venus du Levant s'y installent. Saint Pothin et Sainte Blandine figurent parmi les premiers martyrs, morts en 177 sous le règne de Marc Aurèle dans une période incertaine pour l'Empire, marquée par la peste et les invasions barbares. Saint Irénée, successeur de Saint Pothin, est l'un des premiers théologiens chrétiens. Lyon devient l'un des centres intellectuels de la chrétienté, illustré au Ve siècle par Sidoine Apollinaire[34].
La ville, au centre du royaume des Burgondes de 470-474 à 534, puis du royaume de Bourgogne, est un foyer de la renaissance carolingienne, sous l'impulsion de son archevêque Leidrade, ami d'Alcuin, du diacre Florus, puis d'Agobard[35]. Après le traité de Verdun et la succession de Charlemagne, la ville revient, avec le royaume de Bourgogne amputé de la Basse Bourgogne, futur duché de Bourgogne, à Lothaire, comme le reste de la rive orientale de la Saône[36]. Lyon devient dès lors une ville de Francie médiane. Elle restera, au cours des démantèlements successifs du royaume, du côté de la Haute-Bourgogne. Aux IXe et Xe siècles, Lyon est victime de raids et de pillages : les Normands remontent le Rhône, et, en 911, les Hongrois ravagent la Bourgogne.
La ville revint, en 1032, de même que l'ensemble du Royaume d'Arles (Royaume de Bourgogne), au Saint-Empire romain germanique. À la Renaissance, Lyon connut, en raison de son commerce de la soie, un fort renouveau de croissance. En 1310, la ville fut occupée par les troupes françaises. La peste la ravagea en 1348.
La ville, bien que restant modeste par sa taille, rayonne sur le plan religieux. Tandis que l'archevêque de Lyon est élevé au rang de Primat des Gaules par le pape Grégoire VII dès 1078, le marchand lyonnais Pierre Valdo se met, vers 1170, à prêcher la pauvreté évangélique après avoir vendu tous ses biens. D'abord toléré, puis suspecté d'hérésie, il est excommunié en 1184 par le pape Lucius III. Ses partisans fuient Lyon, après avoir incendié la trop luxueuse église de Saint-Nizier, et deviennent l'Église vaudoise. De nos jours, Lyon est toujours une ville d'importance majeure pour les vaudois. La ville accueille deux conciles, en 1245 et 1274, et le couronnement de deux papes : Clément V et Jean XXII. Le prince-archevêque exerce les pouvoirs laïque et religieux sur la ville, au détriment du roi de France ou de la Maison de Savoie.
Pendant la guerre de Cent Ans, Lyon reste fidèle aux rois de France, mais bien qu'épargnée, la ville vit dans la peur. Imbert de Grôlée, sénéchal de Lyon, s'illustre dans la bataille d'Anthon et protège Lyon des Bourguignons et des orangistes. À partir de Louis XI, les rois de France en font le centre des activités françaises en Italie. Lyon profite ainsi très tôt du développement économique et culturel italien. C'est à cette époque que Lyon obtient les franchises pour ses quatre foires annuelles.
Renaissance et Guerres de religions
C'est l'âge d'or de la ville, économiquement elle se développe surtout à partir du XVIe siècle avec la venue de banquiers florentins, de marchands attirés par les franchises royales et la tenue de quatre foires par an, l'installation d'imprimeurs, et le maintien de liens commerciaux avec l'Allemagne. La poésie y brille grâce à l'école lyonnaise. Le commerce de la soie se développe particulièrement, par le travail des canuts, les ouvriers en soie. Ceux-ci influencent également l'architecture, car ils ont besoin de pièces de plus de 4 mètres sous plafond pour y loger leurs métiers à tisser. De cette époque restent de nombreux immeubles de style Renaissance, témoins de la richesse d'une ville qui atteint une envergure européenne.
Articles détaillés : Histoire de l'imprimerie à Lyon et Histoire de la soie à Lyon.À cette époque la ville est extrêmement prospère. C'est la première place bancaire européenne, devant Genève[réf. nécessaire], et l'une des plus grandes cités européennes. Le nombre de langues parlées y est très important, ce qui lui vaut le surnom de « Myrelingues » (mille langues). La Cour y réside à de nombreuses reprises, et le roi François Ier envisage très sérieusement de s'y sédentariser et donc de faire de Lyon sa capitale mais il retournera finalement au Louvre à Paris, après la mort accidentelle de l'un de ses fils. À l'avènement d'Henri II, Lyon est au faîte de sa puissance. C'est la deuxième ville la plus peuplée du royaume avec ses 50 000 habitants. La présence fréquente des derniers rois a entraîné une activité économique et culturelle intense. Cependant l'endettement est énorme et la vie des gens simples reste difficile (la Grande Rebeyne, révolte de la faim qui eut lieu le 18 avril 1529) vont signer un lent déclin.
Mais les guerres de religion vont déchirer la ville, elle sera marquée notamment par l'expédition du baron des Adrets en 1562, qui organise des massacres de catholiques, des pillages et des destructions d'édifices religieux (les églises Saint-Just et Saint-Nizier, l'abbaye d'Ainay, le monastère de Saint-Irénée, les statues de la cathédrale St-Jean). La ville mettra du temps à s'en remettre et ne retrouvera pas le prestige antérieur : la plupart des imprimeurs ont émigré à Genève ; de même, les grandes familles bancaires fuient Lyon à cette époque pour n'y jamais revenir (la ville abrite 75 banques italiennes en 1568, mais seulement 21 en 1597).
Les XVIIe et XVIIIe siècles
Au cours des deux siècles d'absolutisme royal, l'administration de la ville passe entre les mains des officiers royaux : d'abord les gouverneurs (recrutés notamment dans la famille Villeroy), puis lorsque ceux-ci résideront plus souvent à la Cour qu'en province, les Intendants (voir également la Liste des Prévôts des marchands de Lyon).
À partir des années 1630, La tolérance règne et est même soutenue par l'archevêque Camille de Neuville de Villeroy sous son épiscopat (1653-1693). Vers 1630, sous l'impulsion du collège des jésuites (actuel lycée Ampère), Lyon devient un centre intellectuel de la République des Lettres. La richesse des notables lyonnais en fait des amateurs éclairés de tableaux, médailles, et livres. La ville s'embellit avec la construction de l'hôtel de ville, Lyon bénéficie des largesses royales grâce à sa fidélité à la couronne lors de la Fronde.
Dans le dernier quart de ce siècle, la fabrique de soie accapare l'essentiel des forces économiques de la ville au détriment du négoce et de la banque, laissés aux étrangers, Genevois, Lombards, Toscans et Suisses.
Au XVIIIe siècle la ville de Lyon est à l'étroit dans ses frontières historiques. En effet, la ville se limite à l'actuelle presqu'île et au Vieux-Lyon. Les pentes de Fourvière et de la Croix-Rousse sont inconstructibles, car il s'agit de terrains appartenant à l'Église, et la rive gauche l'est également dans sa grande majorité (à l'exception du faubourg de la Guillotière) car elle est située en zone inondable (Brotteaux). C'est ce qui explique la propension des immeubles lyonnais de l'époque à gagner en hauteur.
Deux personnes vont mettre en place des plans pharaoniques pour agrandir la ville de Lyon. Morand, tout d'abord, prévoit d'assécher une partie des marais de la rive gauche et de lotir ces terrains suivant un plan en damier. Il relie ce nouveau quartier à la Presqu'île par un pont, le pont Morand. Le deuxième projet est celui de Perrache, qui projette de doubler la surface de la presqu'île en l'étendant au sud. Il mettra ce projet à exécution, mais n'eut pas le temps de le lotir et le quartier projeté ne fut pas construit.
Le XVIIIe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures qui furent testées chacune en 1783 : le bateau à vapeur et la montgolfière.
La Révolution française et l'Empire
Article détaillé : Soulèvement de Lyon contre la Convention nationale.Sous la Constituante, Lyon devient chef-lieu du département de Rhône-et-Loire, qui sera scindé en deux après l'insurrection lyonnaise.
Pendant la Révolution française, Lyon prend en 1793 le parti des Girondins et se soulève contre la Convention. La ville subit un siège de plus de deux mois avant de se rendre. La répression de la Convention est féroce. Le 12 octobre 1793, le conventionnel Barère se vante de son succès en ces termes : Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus. Lyon prend ainsi le nom de Ville-affranchie. Plus de 2000 personnes sont fusillées ou guillotinées, et plusieurs riches hôtels particuliers autour de la place Bellecour détruits, tout comme le château de Pierre Scize.
Le 21 août 1794, la Convention nationale envoie à Lyon deux représentants, Louis Joseph Charlier et Pierre Pocholle, pour organiser ces violentes répressions qui feront plusieurs milliers de victimes.
La prise de pouvoir par Bonaparte est perçue favorablement, comme la fin de la période noire et le retour à la paix civile. Le consulat et l'Empire favorisent l'industrie de la soierie et portent intérêt aux inventions de Jacquard. Bonaparte fait désigner son oncle Joseph Fesch au siège archiépiscopal en 1802.
En 1804 est lancé un projet de palais impérial à Lyon (comme dans les autres grandes villes de France). En 1811, une lettre du duc de Cadore, alors ministre d'État, précise : « le palais impérial sera élevé sur la gare d'eau, le jardin sera dans la presqu'île, entre les deux fleuves, jusqu'au pont de la Mulatière ». Mais le projet n'aboutira jamais[37].
Lyon accueille favorablement Napoléon lors de son retour de l'île d'Elbe (voir Cent-Jours) le 10 mars 1815. Ce dernier dira, avant de repartir vers Paris : « Lyonnais, je vous aime »[38]. Ce dernier décida même de faire construire un palais impérial au niveau de Perrache dans le but d'avoir une résidence dans le quart sud-est de la France, mais les finances de l'État étaient à court d'argent pour cause des récentes guerres dans toute l'Europe.
Cet accueil vaudra à Lyon une réaction royaliste lors de la seconde Restauration.
La Restauration et la Monarchie de Juillet
Article détaillé : révolte des Canuts.Grâce aux compétences héritées de la soie, la ville entre dans la révolution industrielle avec l'industrie textile. Elle devient au XIXe siècle une importante ville industrielle, en grande partie grâce aux canuts.
La ville est reliée à Saint-Étienne par l'une des premières voies ferrées au monde (la première ligne de transport de voyageurs en France) par l'ingénieur Marc Seguin de 1827 à 1832. La mécanisation entraîne de nombreuses luttes sociales avec des crises insurrectionnelles, comme la révolte des Canuts en 1831.
L'implantation du métier à tisser de Jacquard marqua l'essor d'une culture sur les systèmes mécaniques complexes. Les inventions de la machine à coudre par Thimmonier et, ultérieurement celle du cinéma par les frères Lumière sont redevables des astuces mécaniques du métier à tisser enchaînant des séries d'actions successives, dont les progressions de bande par à-coup.
Le Second Empire
Lors de la fête de l'Immaculée Conception du 8 décembre 1852 débute la coutume des lampions aux fenêtres. L’histoire du 8 décembre est intimement liée à l’histoire religieuse lyonnaise.
En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière. Un an plus tard, ce concours est remporté par le sculpteur lyonnais Fabisch, et la date du 8 septembre 1852 est choisie pour son inauguration. Mais au mois d’août, la Saône sort de son lit et envahit le chantier où la statue doit être réalisée.
L’inauguration est donc reportée au 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Le jour même, les journaux annoncent le programme de la soirée et toute la ville se prépare pour l’événement. Quelques-uns prévoient même d’illuminer les façades de leurs habitations à l’aide de bougies. Mais le mauvais temps va à nouveau contrarier les réjouissances, contraignant les autorités religieuses à remettre l’inauguration au 12 décembre. Malgré ce contrordre, l’enthousiasme des Lyonnais ne fut pas éteint.
Dès 18h, les premières fenêtres s’allument, et à 20h, la ville entière est illuminée. Une grande partie de la population descend dans la rue, joyeuse et attendrie, s’étonnant de ce geste spontané et communicatif. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit.
Ce soir-là, une véritable fête est née ! Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des lumignons à leurs fenêtres et se retrouvent pour déambuler dans les rues de la ville.
Sur le plan économique, Lyon est encore la première place financière française, ce qu'illustre la création du Crédit lyonnais en 1863, par Henri Germain. La modification de la structure économique qui va intervenir sous ce régime va remettre en cause cette prééminence à l'avantage de Paris. Toutefois la ville s'enrichit réellement sous le Second Empire, avec la poursuite de la révolution industrielle, notamment grâce aux capitaux lyonnais investis dans les usines et mines de la région stéphanoise. L'industrie chimique se diversifie et le textile est toujours aussi florissant.
À l'instar du baron Haussmann à Paris, Claude-Marius Vaïsse, maire de Lyon et préfet du Rhône, est à l'origine d'une mise en place d'une politique de Grands Travaux : en 1848, le tissu urbain de la presqu'île est considéré comme obsolète. Deux grandes percées sont réalisées pour aérer cet espace : la rue Impériale (rue de la République) et la rue de l'Impératrice (rue de l'Hôtel de Ville, puis rue Président-Herriot). Des places sont également créées : la place Impériale (place de la République) et la place des Cordeliers.
C'est également à cette époque que le parc de la Tête d'Or est aménagé sur la rive gauche. Il s'agit d'un magnifique parc de 116 hectares.
Enfin, Lyon est dotée d'une grande gare, la gare de Perrache, reliant les voies ferrées en provenance de Saint-Étienne (dès 1832 achèvement du tronçon Givors-Lyon qui permet dès lors la liaison Saint-Étienne-Lyon première ligne de transport de voyageurs de France). La gare de Perrache permet aussi la liaison Paris-Lyon-Méditerranée. Elle crée aussi une coupure au milieu de la Presqu'île.
Lyon contemporain
Le début du siècle dernier est marqué par le mandat d'Édouard Herriot (1905-1957), dont les grands projets d'urbanisme, mis en œuvre par Tony Garnier, conduisent à l'aménagement du quartier des Brotteaux, autour de la gare du même nom et du grand lycée du Parc, désormais emblématique du rayonnement intellectuel de la ville. Dans le quartier de Gerland la Grande Halle (auj. halle Tony-Garnier) et le stade de Gerland, édifié en 1914 et originellement prévu pour les jeux Olympiques de 1924 (qui se déroulèrent finalement à Paris). À Monplaisir est construit l'hôpital de Grange-Blanche (1910) qui devait remplacer le vieil Hôtel-Dieu. Après la première guerre mondiale, d'autres projets vont être réalisés : L'hôpital de la Charité est détruit, laissant sa place à la poste centrale et à une place en continuité de la place Bellecour (auj. Place Antonin-Poncet). Le quartier des États-Unis, quartier fortement inspiré de la cité idéale rêvée par Tony Garnier, est construit dans le VIIe arrondissement (cette partie de l'arrondissement deviendra plus tard le VIIIe).
Durant la Seconde Guerre mondiale, étant située en zone libre jusqu'en 1943, et très proche de la ligne de démarcation, la ville accueille les réfugiés et devient un foyer de résistance. Les traboules, très liées à l'histoire de Lyon, y contribuent beaucoup car elles permettent de fuir la Gestapo facilement. Jean Moulin est capturé à Caluire, dans sa banlieue. La ville est bombardée le 26 mai 1944 par l'aviation alliée, peu avant sa libération le 3 septembre 1944 par la 1re DFL et les FFI[39]. Le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation, ancien siège de la Gestapo (voir Klaus Barbie, Paul Touvier), rend aujourd'hui hommage à ce passé. Lyon d'ailleurs possède le titre de « capitale de la Résistance », un titre glorieux décerné par le général de Gaulle le 14 septembre 1944, quelques jours après la libération de la ville. Le Tata sénégalais de Chasselay, un cimetière militaire édifié en 1942, rend hommage à l'action des tirailleurs sénégalais pour la défense de Lyon en juin 1940.
Le mandat du successeur d'Édouard Herriot, Louis Pradel, est marqué par l'aménagement en autoroute des quais rive droite du Rhône, la construction du quartier de la Duchère, du centre d'échanges de Perrache, du quartier de la Part-Dieu, du tunnel de Fourvière, du musée gallo-romain et du métro de Lyon notamment.
La ville est ensuite dirigée :
- par Francisque Collomb qui pendant ses deux mandats (1976-1989) fut à l'origine de quelques grandes réalisations lyonnaises : la réhabilitation de la halle Tony Garnier, la création d'Eurexpo, du pont Winston Churchill, de la gare de la Part-Dieu, la venue d'Interpol, la rénovation du palais de justice, le lancement de la cité internationale et du palais des Congrès ;
- par Michel Noir (ancien Ministre du Commerce extérieur), qui durant son mandat (1989-1995) rénova l'Opéra de la ville, la place des Célestins et la place des Terreaux, nomma « Grand Lyon » la Communauté urbaine de Lyon[40], initia le plan lumière qui met en valeur les bâtiments de la ville la nuit et organisa le Championnat du monde d'échecs 1990 ;
- et par Raymond Barre (ancien Premier Ministre), qui favorisa entre 1995 et 2001 la création à Lyon du forum mondial des sciences de la vie « Biovision », l'installation des Écoles Normales supérieures dans le quartier de Gerland, accueillit à Lyon en 1996 le Gérard Collomb est élu à la mairie en 2001 puis réélu au 1er tour en 2008. Il aménage les berges du Rhône, dote l'agglomération lyonnaise d'un système de location de vélos en libre service (Velo'v) et entame l'aménagement du quartier de la Confluence sur lequel des berges sont créées fin 2009, le long de la Saône, du confluent jusqu'au bassin nautique relié à la Saône (inauguré en juin 2010). Il a aussi lancé plusieurs projets de tour dans la quartier de la Part-Dieu (3e arrondissement) notamment la tour Oxygène et la futur tour Incity. Nombres d'autres projets sont en cours d'étude la tour Eva, Silex 2, Icade et bien d'autres ...
Histoire des symboles
Toponymie
Le nom de l’antique Lugdunum est composé de deux mots gaulois : de Lug un dieu celtique et dunos (« forteresse », « colline »), l'ensemble désignant donc « la forteresse de Lug ». Les toponymes celtes sont de façon rarissime constitués sur un théonyme et Julius Pokorny[43], rapproche la première partie du mot du radical indo-européen *lūg (« sombre, noir, marais ») et le rapproche de Ludza en Lettonie, Lusace en Allemagne (du sorabe Łužica), Lužice en Tchéquie, sur cette base, on pourrait également le rapprocher de Luze en Franche-Comté et divers hydronymes comme la Louge. La signification du toponyme serait alors, « colline [au-dessus] de l'eau noire ».
La ville, à l'époque romaine, est encore appelée Caput Galliae, « capitale des Gaules ». L'archevêque de Lyon est encore aujourd'hui appelé le Primat des Gaules. Au fil des siècles, le nom de Lugdunum glisse progressivement vers Lyon : il devient Lugduum, puis par la formation d’un yod à partir du groupe UG, il devient Lyduum, puis Lyuum. UM se transforme en ON, ce qui donne Lyon au XIIIe siècle[44].
Héraldique
Article détaillé : Armoiries de Lyon.Les habitants de Lyon sont les Lyonnais. Le parler lyonnais donne également aux jeunes personnes le surnom de gones (garçons) et de fenottes (filles). La devise de la commune (en francoprovençal) est Virtute duce, comite fortuna (« Avec la fortune pour compagne et le courage pour guide », paroles de Cicéron à Lucius Munatius Plancus, le fondateur de Lyon), et son cri de guerre (trop souvent pris pour la devise) Avant, Avant, Lion le melhor ![45]. La sainte patronne est Sainte Blandine, fidèle de la première communauté chrétienne de Lugdunum et décédée en martyre.
Les armoiries de Lyon[46] remontent au Moyen Âge et étaient celles des comtes de Lyon. Elles sont constituées de gueules au lion d'argent rampant (prêt à bondir) et lampassé (la langue est clairement identifiable). C'est aux environs de 1320 que le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or est ajouté au lion symbolisant la protection royale. À la Révolution, les armoiries disparaissent. Napoléon Bonaparte les restaure en 1809 avec quelques modifications : les fleurs de lys sont remplacées par trois abeilles symbole du nouvel empire. C'est à cette période qu'apparaît la couronne murale aux sept créneaux d'or, symbole des villes fortifiées de l'antiquité. Au début de la Restauration, la Ville reprend ses armes traditionnelles. En 1819, elle obtient du roi Louis XVIII l'ajout d'une épée dans la patte supérieure du lion, signe de reconnaissance au roi lors des événements de 1793 (notamment avec le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale et ensuite contre la Convention montagnarde). La Monarchie de Juillet en 1830 rejette les fleurs de lys, sans reprendre les abeilles et les remplace par des étoiles qui se veulent neutres. À partir de ce moment, les plus libres fantaisies sont livrées sur le blason, des reproductions sont appelées « fausses armoiries ». Au début du XXe siècle la municipalité décide de reprendre le blason au lion sans épée, avec les trois fleurs de lys, emblème de la cité pendant six siècles. Ce sont des armes parlantes, c'est-à-dire que le blason se lit non pas comme un symbole, mais comme un rébus : le lion d'argent est une métonymie du phonème Lyon.
Électorat lyonnais
Articles détaillés : Liste des prévôts des marchands de Lyon et Liste des maires de Lyon.De tradition bourgeoise, la ville de Lyon serait susceptible d'être gouvernée par la droite. Or Gérard Collomb, membre du Parti socialiste est réélu maire de la ville en 2008[47],[48]. L'on remarque cependant un schisme dans l'électorat du Grand Lyon, les communes et arrondissements aisés du nord et du nord-ouest (les communes des Monts-d'Or, Caluire-et-Cuire, etc.) sont davantage tournés à droite, tandis que les communes plus populaires du sud et de l'est à tendance industrielle sont davantage de gauche (par exemple à Villeurbanne, ou à Vénissieux, dont le maire est un membre du Parti communiste français[49]).
D'autre part, il convient de noter qu'en 2001, Gérard Collomb devint pour la première fois maire de Lyon, alors qu'il était minoritaire en voix (10 000 voix de moins que la droite), mais majoritaire en nombre d'arrondissements gagnés et en nombre total d'élus dans l'ensemble des arrondissements. Cette particularité électorale est le fruit d'un mode de scrutin municipal en vigueur uniquement dans les trois plus grandes villes françaises[50],[51].
Article détaillé : Loi PLM.Il est par ailleurs difficile de trancher la question d'une identité électorale de Lyon tant les habitants semblent s'orienter différemment selon les élections : tandis que la droite l'a largement remportée en 2007 lors des élections présidentielles ou lors des européennes de juin 2009, la gauche s'est imposée lors des cantonales de 2008, et Gérard Collomb, maire socialiste, a largement été réélu en 2008.
On remarque cependant une évolution marquée à Lyon depuis une décennie. Bastion radical durant la Troisième République, très orientée à gauche, Lyon se mue en fief centriste durant la Quatrième République, à l'instar du Parti Radical qui glisse vers la droite à partir de cette époque. Jusqu'à l'aube du XXIe siècle, cette tendance se renforcera, allant jusqu'à faire de Lyon la « Capitale de l'UDF »[réf. nécessaire], une place forte du centre-droit. Aux élections municipales de 1983 et 1989, le centre-droit et la droite enlèvent la totalité des arrondissements, en récoltant les deux tiers des suffrages. La gauche est à cette époque inexistante à Lyon.
Après un premier coup de semonce aux municipales de 1995, la retraite politique de Raymond Barre et les profondes divisions du centre droit en 2001 amorcent en fait la montée en puissance d'un courant de centre-gauche, incarné par Gérard Collomb. Un temps démenti à l'occasion des élections législatives de 2002 (3 UMP et 1 UDF), le mouvement reprend dès les cantonales de 2004, où le PS enlève des cantons dans des arrondissements plutôt favorables à la droite (dans le 3e notamment). Il s'amplifie lors des élections législatives de 2007, où le PS prend deux sièges à la droite, et lors des cantonales de 2008 où le repli de la droite sur ses arrondissements inexpugnables (2nd et 6e) se confirme. Les municipales de 2008 parachèvent le virage.
Toutefois, s'il y a mutation sociologique, il n'y a pas de révolution politique. Le recentrage politique de Gérard Collomb, qui était beaucoup plus marqué à gauche durant les années 1980[réf. nécessaire], a permis à ce dernier de devenir maire et de confirmer son implantation en 2008.
Organisation de la ville
Administration et Vie publique
Lyon et ses 9
arrondissementsHistoire de Lyon
Lugdunum · Quartiers de LyonArticle détaillé : Administration de Lyon.La ville de Lyon est administrée par un maire et un conseil municipal dont les membres sont élus au suffrage universel (suffrage direct) pour six ans dans chaque arrondissement, le premier tiers des élus des listes d'arrondissements, devenant donc conseillers d'arrondissement (au nombre de 221), siégeant au conseil municipal au nombre donc de 73 conseillers municipaux.
Le conseil municipal élit en son sein le maire, qui est chargé de préparer et d’appliquer les décisions du conseil, et qui dispose d'importantes compétences propres (premier magistrat de la ville, détenant le pouvoir de police, entre autres). Le maire est assisté d'un ou de plusieurs adjoints (au maximum 21), qui peuvent recevoir certaines délégations, à la demande du maire au conseil municipal.
La ville de Lyon est divisée en neuf arrondissements municipaux, qui furent créés à partir de 1852. Un arrondissement est une subdivision territoriale des trois communes françaises les plus importantes. Depuis la loi PLM[52], l'organisation municipale de Lyon est comparable à celle de Paris. Des 3 villes concernées par la loi PLM, Lyon est la commune disposant du plus petit nombre d'arrondissements (un total de 9), tandis que Paris en contient 20 et Marseille 16. Cette différence est principalement due à la superficie de Lyon (47,87 km² - 240,62 km² pour Marseille) et au nombre d'habitants (environ la moitié de Marseille) [53].
Dans chacun des 9 arrondissements de la ville, siège un conseil d'arrondissement, avec à sa tête le maire d'arrondissement. Chaque conseil d'arrondissement est élu au suffrage universel direct, en même temps que le conseil municipal. Il y a une mairie par arrondissement en plus de la mairie centrale. Elles ne sont pas des mairies de plein exercice (ne levant notamment pas d'impôts), mais répartissent les crédits qui leur sont délégués par la mairie centrale.
Le conseil municipal de Lyon, se composant donc de 73 membres, et qui se réunit 10 fois par an, est présidé par le maire de la ville, Gérard Collomb ou, en son absence, son 1er adjoint.
Arrondissements et quartiers
Articles détaillés : Arrondissements de Lyon et Quartiers de Lyon.En 1852, quatre faubourgs de Lyon et un village ont été annexés à la ville :
- Le plateau de la Croix-Rousse, partie sud de l'ancienne commune de Cuire-La-Croix-Rousse et devenue commune à part entière en 1802 (actuel 4e arrondissement).
- La Guillotière, s'étendant sur les actuels 3e et 7e arrondissements.
- Vaise a été rattachée pour former une partie du 5e arrondissement. Le quartier a ensuite été rattaché au 9e arrondissement lors de sa création, le 12 août 1964 et forme aujourd'hui la partie sud de ce dernier.
- Le village de Monplaisir (Monplaisir et Monplaisir-La-Plaine), partie ouest et sud-est de l'actuel 8e arrondissement.
En 1963, c'est au tour du quartier de Saint-Rambert-l'Île-Barbe d'être intégré au 9e arrondissement, dont il forme aujourd'hui la partie nord.
Ci-dessous, un tableau répertoriant les 9 arrondissements de Lyon et les quartiers qui les composent, plus significatifs que le numéro de l'arrondissement en lui-même :
Les 9 arrondissements de Lyon 1er arrondissement Les Terreaux, les pentes de la Croix-Rousse, quartier de l'Opéra, Saint-Vincent, Les Chartreux 2e arrondissement Les Cordeliers, les Jacobins, la Presqu'île, Ainay, Bellecour, Perrache, la Confluence 3e arrondissement Moncey, la Part-Dieu, la Villette, Montchat, le Dauphiné, Grange Blanche 4e arrondissement la Croix-Rousse, Serin-Saint-Charles 5e arrondissement le Vieux Lyon (Saint-Jean, Saint-Paul, Saint-Georges), Saint-Just, Fourvière, Le Point-du-Jour, Ménival, Champvert et Saint-Irénée 6e arrondissement Brotteaux, Bellecombe, la Tête d'Or, Cité internationale 7e arrondissement La Mouche, la Guillotière, Jean Macé, Gerland 8e arrondissement Monplaisir, le Bachut, Mermoz, Les États-Unis, le Grand Trou, le Moulin-à-Vent, Laënnec, Transvaal 9e arrondissement Vaise, Industrie, Champvert, Gorge de Loup, La Duchère, Rochecardon, Saint-Rambert-l'Île-Barbe et Île Barbe - Le 1er arrondissement : c'est le plus petit des 9 arrondissements de la ville. Très animé de jour comme de nuit, il accueille une population moyenne et contrastée, on y trouve en effet de beaux immeubles, mais aussi des habitats plus dégradés, notamment vers les pentes de la Croix-Rousse. La jeunesse lyonnaise l'affectionne tout particulièrement pour son ambiance particulière. Plus de la moitié de la population de l'arrondissement habite en ZUS[54].
- Le 2e arrondissement : situé sur la majeure partie de la Presqu'île, le 2e arrondissement est un des plus prestigieux de la ville. S'y concentrent de nombreuses enseignes de luxe, des rues et des places célèbres (place Bellecour, rue Mercière…). La population qui y vit est issue principalement de la bourgeoisie lyonnaise, principalement entre la place Carnot et Bellecour, dans le quartier d'Ainay. À la pointe de la Presqu'île, il y a le quartier de la Confluence.
- Le 3e arrondissement : le 3e arrondissement est souvent considéré comme le 2e centre-ville de Lyon. En effet, avec ses larges avenues animées (avenue de Saxe, cours Lafayette…) et le quartier d'affaires de la Part-Dieu, le 3e est un des poumons économiques de la ville.
- Le 4e arrondissement : légèrement excentré, au nord de la ville, le 4e se compose principalement du célèbre quartier-village de la Croix-Rousse. Berceau d'une culture singulière et de traditions très anciennes, le 4e accueille historiquement une population peu aisée, issue des ouvriers de la soie (canuts). De nos jours, la Croix-Rousse voit s'établir en son sein une nouvelle population que l'on dit bobo.
- Le 5e arrondissement : situé à l'ouest de la ville, il est notamment composé du Vieux-Lyon, quartier très touristique, et de la colline de Fourvière, sur laquelle se dresse la majestueuse basilique Notre-Dame de Fourvière.
- Le 6e arrondissement : bordé par le Rhône et par le parc de la Tête d'Or, le 6e est un arrondissement particulièrement huppé. On y trouve de beaux immeubles haussmanniens, ainsi que des hôtels particuliers. Cet arrondissement est réputé pour son calme, même si le quartier des Brotteaux accueille nombre de bars et de restaurants prestigieux.
- Le 7e arrondissement : le 7e est le plus vaste arrondissement de Lyon. Il accueille une population très cosmopolite. C'est aussi un pôle scientifique important, autour du quartier de Gerland. Et c'est un arrondissement sportif et culturel avec la Halle Tony Garnier, le Palais des sports de Lyon et le Stade de Gerland.
- Le 8e arrondissement : principalement résidentiel, le 8e intègre le quartier-village de Monplaisir, berceau du cinéma. Il est plus populaire au sud, autour des quartiers de Mermoz et des États-Unis (logements essentiellement sociaux) mais, pour le premier, faisant l'objet en 2011 d'une rénovation urbaine importante (destruction de l'autopont de Mermoz et de la « Cité Mermoz », déclassification de l'autoroute de Grenoble A 43).
- Le 9e arrondissement : situé à l'extrême nord-ouest de la ville, le 9e naquit en 1964 par la scission de la partie nord du 5e en regroupant les quartiers de Vaise, La Duchère et l'ancienne commune de Saint-Rambert-l'Île-Barbe, cette dernière annexée à Lyon en 1963. Il fait aujourd'hui l'objet d'une réhabilitation. Hier vaste banlieue industrielle, il est aujourd'hui dédié à l'habitat et au tertiaire, et jouit d'une croissance significative.
Depuis la loi de 2002 et l'obligation pour les villes de plus de 80 000 habitants, des « conseils de quartiers » (au nombre de 35 pour la ville de Lyon) sont créés, où des habitants, des associations citoyennes et commerciales représentent leur quartier. Leur avis est sollicité pour les aménagements dont le quartier est concerné, les permis de construire (visite sur sites), etc.
Le nombre de « conseillers de quartiers » n'est pas limité (dans une représentation raisonnable pour le quartier) et est ouvert à tous.
Vie militaire
Lyon est le siège militaire de la région Sud-Est (Auvergne, Languedoc-Roussillon, PACA et Rhône-Alpes) et accueille à ce titre l'État-Major de la Région Terre Sud-Est. C'est aussi le siège de la zone de défense de l'Auvergne et du Rhône-Alpes[55] et accueille le 22e Bataillon d'infanterie et le 7e Régiment du matériel. L'hôpital militaire Desgenettes s'y trouve boulevard Pinel. Enfin, la commune voisine de Bron accueille l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron. Il existait une autre école à Bordeaux mais en 2010 les deux écoles se sont regroupées à Bron[56].
À Lyon, le traditionnel défilé militaire du 14 juillet se déroule le 13 juillet.
Police et justice
La police municipale lyonnaise est l'une des plus importantes police municipale française, si ce n'est la plus importante, en termes d'effectifs [57]« (327 agents, hors cadre administratif) et le ratio par habitant (67 pour 100 000 habitants) place la ville dans le peloton de tête du classement national »[57], et le nombre de policiers en service sur la ville y a augmenté de 27 agents (passant de 809 en 2003 à 836 en 2009)[57].
La mairie consacre de plus 1,5 million d'euros par an à des firmes de sécurité privée[57]. Enfin, l'Association Lyonnaise pour la Tranquillité et la Médiation a été créée en 2003, et est le fruit d'un partenariat entre la ville, la communauté urbaine, la SNCF, Kéolis Lyon et les offices HLM de la ville. Elle emploie 23 personnes intervenant en particulier en soirée dans le 9e arrondissement, et est présidée depuis 2006 par le chef de la MICASEP (Mission de Coordination des Actions de Sécurité et de Prévention)[57].
Evolution des effectifs de la police municipale, hors agents de sortie d’école[57] 2003 2004 2005 2006 2007 2008 variation annuelle Police municipale opérationnelle 289 305 315 318 324 325 2% Unité de contrôle du stationnement 21 43 64 63 70 73 28% Unité de cadre de vie 19 19 Centre de supervision urbaine (des caméras de vidéosurveillance) 16 29 13% MICASEP (Mission de Coordination des Actions de Sécurité et de Prévention) 14,5 17,5 4% Total 340,5 463,5 6% « Zones Franches Urbaines » et « Zones Urbaines Sensibles » de Lyon et de son agglomération
La base statistique d’État disponible en libre accès sur sig.ville.gouv.fr[58], démontre qu’une cinquantaine de zones sensibles ou de zones de structure sociale insurrectionnelle se concentrent sur les territoires de Lyon et de son agglomération.
Parmi cette cinquantaine de zones sensibles, quatre sont classées en « Zone Franche Urbaine », le plus haut niveau de classification des territoires sensibles en France, qui désigne communément des territoires proches de situation de fait, d’extraterritorialité et une vingtaine le sont en « Zone Urbaine sensible », un niveau qui sanctionne une instabilité territoriale intermédiaire, inférieur à celle sanctionnée par les « Zones Franches Urbaines », mais plus élevée néanmoins que celle sanctionnée par les zones officiellement classées « CUCS » ou « Contrat Urbain de Cohésion Sociale ».
Les quatre « zones franches urbaines » de Lyon et de son agglomération, sont :
- La Duchère (Lyon)
- Grappinière (Vaulx-en-Velin)
- Les Minguettes (Vénissieux)
- Ville Nouvelle (Rillieux-la-Pape)
Le dispositif de vidéosurveillance
Un programme de vidéosurveillance a été mis en place sous le maire Raymond Barre à partir de 1998, date du premier contrat local de sécurité, et poursuivi par Gérard Collomb, qui a installé en 2001 le Centre de supervision urbaine de Lyon (CSUL, 29 agents en 2010[57]). Il y avait ainsi 59 caméras en 2001, réparties entre La Duchère et la Presqu'île; et 219 en 2009, étendues à d'autres quartiers, dont le Vieux Lyon, le Pery-Moncey, Gerland, les berges du Rhône, la Cité internationale, etc[57]. Le CSUL est sollicité en priorité pour les troubles à l'ordre public, les atteintes aux biens et aux personnes venant loin derrière[57].
Les images (qui constituent des données personnelles) sont aujourd'hui stockées 8 jours, durée qui devrait être étendue à 15 jours[57]. Enfin, un « collège d’éthique de la vidéosurveillance des espaces publics » a été créé en 2003[57]. La Chambre régionale des comptes note qu'« à ce jour, aucune plainte n’a été enregistrée par le collège d’éthique et aucune demande d'accès aux images (droit d'accès garanti par la loi Informatique et libertés) pour un motif tenant à la curiosité ou au droit à l'image n’a été enregistrée » [57].
L'efficacité de ce dispositif de vidéosurveillance a toutefois été mise en doute[57] (la Chambre des comptes remarque notamment que la baisse des chiffres sur la délinquance a été plus importante à Villeurbanne, ville dénuée de caméras de surveillance, qu'à Lyon[57]). Selon celle-ci,
« l'outil est suffisamment coûteux (plus d’un million par an en moyenne depuis 2003, hors personnel et frais généraux liés au service) pour qu’une évaluation globale de son intérêt soit entreprise[57]. »
Les différents tribunaux
Lyon abrite la Cour d'appel de l'Ain, de la Loire et du Rhône. Lyon possède un tribunal de Grande Instance, un tribunal d'Instance, un conseil de prud'hommes, un tribunal Administratif, un tribunal de Commerce et un bureau d'Aide Juridictionnelle. Tous ces tribunaux se trouvent dans le 3e arrondissement, au sein du Nouveau palais de Justice construit en 1995. Seules la Cour d'appel et la Cour d'Assises sont encore présentes dans le Palais de Justice historique, dans le Vieux Lyon.
Lyon est le second barreau de France après Paris, avec 2200 avocats[59].
La ville accueille par ailleurs deux Maisons de Justice et de Droit (MJD), respectivement depuis 1992 et 1999. Celles-ci visent à « assurer une présence judiciaire de proximité et notamment offrir une place aux mesures alternatives de traitement pénal ainsi qu’aux actions tendant à la résolution amiable des conflits civils » ainsi qu'à « concourir à des actions locales favorisant la prévention de la délinquance, l’aide aux victimes et l’accès aux droits[57]. »
Les prisons lyonnaises
La ville n'accueille plus aucun prisonnier depuis 2009. En effet, le 2 mai 2009, les détenus des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph ont été transférés à la plus récente prison de Corbas. Ce transfert aura alors eu pour effet de vider Lyon de ses prisonniers, puisque même la prison Montluc a été vidée en février 2009[60]. Si l'avenir de cette prison, classée monument historique, est préservé, devenant un musée national dans le Fort Montluc, les prisons Saint-Paul et Saint-Joseph font l'objet d'un projet d'aménagement résidentiel et hôtelier.
Projets urbains du Grand Lyon
Lyon jouit d'une politique d'expansion portée par son attrait économique croissant. Elle attire les investisseurs, le monde des affaires mais aussi les habitants, dont le nombre augmente à nouveau depuis les années 1990. Lyon est, à l'échelle française et européenne, une des villes à la croissance la plus rapide[réf. nécessaire]. Pour répondre à cette demande et surtout pour satisfaire ses exigences, la ville de Lyon s'est dotée de projets répondant à plusieurs thématiques : l'économie, le cadre de vie, l'urbanisme, la médecine ou encore le sport.Économie et emplois
L'économie est portée par des projets ou des réalisations en cours, notamment en termes de constructions de tours de bureaux avec la tour Oxygène, un gratte-ciel de 115 mètres de hauteur pour 28 étages inauguré en juin 2010[61],[62]. En partie réservée par la direction informatique de la SNCF, elle symbolise la croissance économique de la ville de Lyon au cœur du quartier de La Part-Dieu. La construction de cette tour est une étape dans l'élaboration d'une ligne d'horizon lyonnaise qui devrait accueillir en 2013, le projet de la tour Incity de 200 mètres de hauteur, plus haute que la tour LCL Part-Dieu. Écologique, la tour accueillera en son sommet un système éolien qui lui fournira une partie de l'énergie dont elle aura besoin[63]. Gérard Collomb a également pour projet de faire de la rue Grôlée, située en plein cœur du quartier des Cordeliers sur la Presqu'île, une rue dédiée au commerce de luxe, et nombre d'autre projets tels que les tours Charlemagne Est et Ouest situé au sud de la presqu'ile (video des projets disponible : http://www.lemoniteur.fr/133-amenagement/video/696133-defis-de-ville-autour-de-lyon-confluence-rencontre-entre-gerard-collomb-et-pierre-de-meuron ) [64].
Enfin, sur le plan de la recherche médicale, le Grand Lyon crée le Centre d'infectologie, dont une première tranche a été livrée en avril 2009, avec ses 8 400 m2 de laboratoires et ses 450 chercheurs.
Aménagements urbains
Les aménagements urbains laissent une place importante à la requalification des berges des deux cours d'eau : achevé, l'aménagement des berges du Rhône a permis de transformer de vastes parkings et autres quais simples en une promenade constituée d'espaces végétalisés, de lieux de détente, de fontaines et de jardins[65]. Ce projet préfigure l'aménagement des rives de la Saône que la ville de Lyon souhaite transformer en un lieu de détente propice à la culture et aux retrouvailles[66].
Les grands projets de villes initiés par le Grand Lyon touchent le territoire municipal, comme la réhabilitation en cours du quartier de la Duchère[67] et le renouveau du quartier de Vaise[68]. Le grand projet urbain Lyon Confluence, en cours entre Rhône et Saône doit transformer ce qui était hier un site dédié à l'industrie en une véritable extension du centre-ville au-delà de la gare de Perrache. À terme, 13 000 m² de logements, 12 000 m2 d'hôtels, services, commerces et 13 000 m2 de bureaux doivent remplacer les friches industrielles. À la pointe de la Presqu'île est prévue la construction d'un musée aux allures futuristes nommé Musée des Confluences. Le projet, très en retard sur son planning[69], doit suivre son cours dans le respect des grands principes du développement durable[70].
Des projets plus ponctuels sont au stade de l'étude : Jacqueline Osty s'est vue confier la transformation de la place des Jacobins en plein cœur du deuxième arrondissement, un espace aujourd'hui très fréquenté par les voitures où elle voit un réaménageant des abords de la place grâce à des trottoirs plus larges et un embellissement de la statue qui trône en son centre. La reconversion de l'Hôtel-Dieu prévu pour 2010 après le départ des Hospices civils de Lyon devrait laisser place à un espace de 30 000 m2 dont la moitié resterait consacrée à des activités médicales, tandis que le reste du bâtiment pourrait accueillir un hôtel de luxe, des boutiques ou encore des grandes enseignes telles que Pathé ou la Fnac[71]. Gérard Collomb souhaiterait également aménager les multiples cours intérieures pour en faire de hauts lieux du luxe, à l'image de l'avenue Montaigne à Paris.
D'autres projets du Grand Lyon, malgré leur éloignement du centre et situés hors du territoire municipal contribuent au rayonnement de la ville-centre : requalification en cours du Carré de Soie, à cheval entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, bien que longtemps délaissé par le Grand Lyon, est aujourd'hui au cœur d'un projet de réaménagement et de restructuration de grande ampleur, dont l'échéance n'interviendrait pas avant 2030. La création d'un pôle de loisirs, l'extension de l'offre immobilière, l'émergence d'un centre tertiaire de renommée européenne, la construction de 30 000 m2 d'hôtels[72]. La Zone d'activités et commerciale de Lyon - Porte des Alpes, partiellement achevée a été lancé en 1996. Ce projet a pour but de faire de la Porte des Alpes un véritable pôle tertiaire. Le parc technologique, symbole du projet, est quasiment achevé et doit à terme permettre environ 6 000 emplois. La Porte des Alpes est aussi le lieu d'implantation des « maisons passives ». Au nombre de 31, ces maisons sont des prototypes de maisons ultra-écologiques, destinées à l'habitat[73].
Enceintes sportives
Le projet d'un grand stade de 60 000 places , l'OL Land à Décines-Charpieu pour l'Olympique Lyonnais, qui remplacera l'actuel Stade de Gerland pour le club phare de l'agglomération est en cours d'étude[74], le stade de Gerland ayant alors la possibilité de recevoir, réduit à 20 000 places, le club de rugby du L.O.U (Lyon Olympique Universitaire), à moins que celui-ci ait un nouveau stade, un projet de 20 000 places voyant le jour sur la ville de Vénissieux ; ainsi qu'une nouvelle salle pour accueillir l'équipe de basketball de Villeurbanne, l'ASVEL, et d'autres événements sportifs ou extra-sportifs. Une halle d'athlétisme verra le jour en 2012, en outre, à la Duchère.
Démographie
Ville de Lyon
Dans les années 1970-1980, la ville de Lyon a perdu plus de 100 000 habitants. On peut attribuer cette diminution à l'essor de la périurbanisation, au détriment de certains quartiers dégradés de la ville centre[réf. nécessaire].La ville de Lyon retrouve un dynamisme démographique depuis les années 1980 passant de 413 000 habitants en 1982 à près de 475 000 en 2008, soit 62 000 habitants de plus en 26 ans, mais la remontée spectaculaire a réellement commencé dans les années 1990, en raison de la rénovation de plusieurs quartiers (Gerland, Part-Dieu, Vaise, Saint-Rambert) : près de 60 000 habitants en 17 ans. Au-delà des raisons techniques, cette augmentation doit être mise en contexte avec l'augmentation de la population du centre-ville de toutes les villes européennes. Cette densification de la ville centre de l'agglomération n'empêche pas la périurbanisation de se poursuivre, comme le montrent l'augmentation de la population des banlieues et l'extension du périmètre de l'unité urbaine, qui atteint 1 521 030 habitants en 2008 dans la nouvelle délimitation de 2010[78].
L'augmentation de la population de Lyon devrait s'accélérer suite à la construction du nouveau quartier de la Confluence au sud de Perrache, qui devrait faire passer la population du quartier de 7000 à 25 000 habitants à l'horizon 2020 et densifier le 2e arrondissement[réf. nécessaire].
Démographie de l'aire urbaine de Lyon
- 1999 : 1 648 216 habitants, répartis en 296 communes
- 2008 : 2 118 132 habitants[79]
En 2008, les 2 118 132 habitants de l'aire urbaine sont répartis en 514 communes (délimitation de 2010)[80] :
Démographie de la région urbaine de Lyon
La région urbaine de Lyon regroupait 2 936 193 habitants en 2004[81]. Aujourd'hui on estime à 3.2 millions d'habitants la population totale de la région urbaine de Lyon.
La région urbaine de Lyon ne correspond pas à un concept statistique officiel au niveau national, mais à une association de collectivités qui regroupe, outre l'aire urbaine de Lyon, des territoires environnants tels que Saint-Étienne et Bourg-en-Bresse.
Sociologie
Lyon est une ville de tradition bourgeoise. Selon les statistiques de 2005, le revenu moyen des ménages lyonnais s'élève à 19 810 euros par an, montant supérieur à la moyenne nationale qui est de 15 027 euros par an avec des disparités entre les arrondissements, disparités qui restent cependant moins marquées qu'à Paris et Marseille.
La bourgeoisie lyonnaise historique se concentre principalement dans le 6e arrondissement (Brotteaux), surtout autour du Parc de la Tête d'Or, avec un revenu fiscal moyen de 22 800 euros par an[82], sur la Presqu'île (1er et 2e arrondissements), surtout dans les quartier d'Ainay et Auguste Comte, entre la place Bellecour et la place Carnot. Les 4ème (Croix-Rousse) et 5ème (Vieux Lyon, Fourvière) accueillent également une population aisée, davantage considérée comme bobo.
Les quartiers dits plus populaires sont en périphérie de la ville, parmi eux : la Guillotière (7e arrondissement), la Duchère (aux frontières ouest du 9e arrondissement), Mermoz (8e arrondissement) avec un revenu fiscal moyen de moins de 13 700 euros par an[82].
Quant au reste de l'agglomération, les banlieues du nord et de l'ouest (les communes situées sur les Monts d'Or) sont des communes aisées (Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Saint-Didier-au-Mont-d'Or), alors que certaines communes du sud (Vénissieux) et de l'Est lyonnais (Bron, Vaulx-en-Velin) sont plus populaires.
Lyon, ville cosmopolite
Fondée par les Romains, la cité de Lugdunum accueillait dans l'Antiquité d'importantes communautés orientales (Asie Mineure, Grecs, etc.) selon l'épigraphie des monuments funéraires.
Durant la Renaissance, Lyon a vu s'installer de nombreux transalpins, notamment Génois, Lombards, Lucquois et Florentins (dont les familles de banquiers, les Guadagni - patronyme francisé « Gadagne ») ; à ces populations se sont ajoutés des Flamands, des Germains et des Helvètes.
Au cours de son histoire, Lyon a accueilli de nombreux Italiens. Jusqu'à la fin du XIXe siècle siècle, ils étaient surtout originaires du nord de la péninsule. On notait aussi à cette période l'installation de Suisses et de Prussiens.
Au début du XXe siècle, les Russes, les Juifs ashkénazes fuyant les pogroms et les Arméniens, cibles de génocide dans l'Empire Ottoman, s'établissent aussi à Lyon. Cette dernière communauté compte aujourd'hui 60 000 individus. Les Grecs d'Asie Mineure se joignirent à eux dans le quartier de la Guillotière.
Dans les années 1930, Lyon connait un afflux massif d'Italiens fuyant le fascisme ou cherchant du travail ; ils sont surtout originaires de la Ciociaria, une province située entre Rome et Naples. Interrompue par la Seconde Guerre Mondiale, cette immigration reprendra jusqu'à la fin dans les années 1960 alors que les Italiens sont désormais originaires du sud de l'Italie (Sicile, Pouilles, Campanie, etc.). Aujourd'hui, la population lyonnaise d'origine italienne est très importante. Parallèlement, au cours des années 1940, commença aussi l'immigration depuis l'Espagne (30 000 à 40 000 personnes) et le Portugal (aujourd'hui, environ 60 000 personnes).
Avec la Guerre d'Algérie et les guerres d'indépendance, ce sont les populations maghrébines d'Algérie, de Tunisie et du Maroc - une communauté qui représente actuellement entre 150 000 et 180 000 personnes - qui s'installent dans l'agglomération mais aussi 50 000 à 60 000 Pieds-Noirs et des Juifs séfarades. Aujourd'hui, l'ensemble de la communauté juive comprend entre 30 000 et 40 000 personnes.
Depuis les années 1970, les immigrants sont surtout originaires de l'Afrique subsaharienne (environ 40 000 personnes), de Turquie (environ 20 000 personnes), d'Asie (2e Chinatown de France, dans le 7e arrondissement ; mais aussi du Laos, du Cambodge, du Vietnam) et d'Europe de l'Est. Le nombre d'Antillais et de Réunionnais s'élève environ à 40 000 membres. Par ailleurs, c'est à Lyon que les Réunionnais sont les plus nombreux en France métropolitaine. Enfin, une communauté sud-américaine est présente notamment dans le quartier de Perrache depuis les années 1980.
Il convient de mentionner que le quartier de l'ancien faubourg de la Guillotière, complètement intégré à la ville dès la fin du XIXe siècle, constitue un point d'ancrage pour les populations immigrées, un lieu de rendez-vous pour ces dernières, ses rues comportent de nombreux commerces dits « ethniques » ; à ce titre, l'épicerie « Bahadourian » se situe non loin de la Place Gabriel Péri (Place du Pont pour les Lyonnais).
Les différentes autorités religieuses notamment catholiques, juives et musulmanes, soulignent régulièrement la qualité du dialogue interreligieux existant à Lyon.
Transports et communications
Article détaillé : Transports et communications à Lyon.Par sa situation géographique, Lyon est le point de convergence de nombreuses infrastructures routières, et le point de passage obligé des lignes ferroviaires vers le sud de l'Europe. Traditionnellement reliée à Paris et Marseille, la ville de Lyon tend aujourd'hui à renforcer ses connexions vers l'est, notamment les villes de Genève en Suisse, et de Turin en Italie, et l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry connaît une croissance régulière de sa fréquentation et de ses dessertes. L'agglomération lyonnaise dispose enfin d'un tissu dense de transports en communs urbains et interurbains, à tarification unique au sein du Grand Lyon.
Infrastructures routières
Lyon et Villeurbanne, les deux communes formant l'intra-muros de Lyon, sont encerclées par un boulevard périphérique, appelé « boulevard de ceinture » par les locaux. Il est inachevé à l'ouest et au sud-ouest. Il se termine au nord-ouest à la porte du Valvert et au sud à la porte de Gerland. La ville contient une voie express en son intérieur : l'axe nord-sud qui remonte les quais du Rhône (rive droite), jusqu'à Perrache. L'installation du tramway en centre-ville, et la réduction conséquente des voies de circulation, ont favorisé la déviation du trafic est-ouest par le tunnel de la Croix-Rousse au nord, et par le boulevard périphérique au sud. Les contraintes géographiques et l'étalement urbain réduisent les moyens d'accès au centre-ville, notamment au nord dans le val de Saône. Des parkings-relais sont installés en périphérie de la ville pour favoriser l'abandon de la voiture au profit des transports en commun.
Des autoroutes permettent de rejoindre Lyon depuis Chambéry et Grenoble au sud-est (A43/A41), l'A43 étant désormais déclassé à l'entrée de Lyon (dans le quartier de Mermoz, l' « Autopont de Mermoz » ayant été détruit), Genève et Bourg-en-Bresse au nord-est (A42/A40), Valence et Marseille au sud (A7), Saint-Étienne au sud-ouest (A47, qui devient par la suite la route nationale 88, qui a pour but de relier Toulouse à Lyon en 2x2 voies en passant par Albi et Mende), et Dijon, Paris et Reims au nord (A6). Dans son pourtour, la banlieue est entourée par la rocade Est (N346), qui longe toute la zone industrielle Mi-Plaine. L'ensemble N346 et A46 nord/A46 sud forment le contournement est entre Villefranche et Ternay. Un projet entre Villefranche-sur-Saône et L'Arbresle étant en cours. Le projet de grand contournement de Lyon par l'ouest est à l'étude (A44) : il permettrait de déclasser les parties urbaines de l'A6 et de l'A7, de réduire le trafic du tunnel de Fourvière, et d'éviter la saturation de la rocade est.
Cependant, 2 contournements sont encore en projets à l'ouest, le T. O. P. (Périphérique Ouest) en première couronne, que le Grand Lyon et le département du Rhône ont en cours de développement, et le C. O. L. (Contournement autoroutier) en deuxième couronne que le plan État-Région (SCOT) prévoit, n'étant pas supprimés.
Transports urbains
Articles détaillés : Métro de Lyon, Tramway de Lyon, Trolleybus à Lyon, Lignes de bus de Lyon et Funiculaire de Lyon.Lyon dispose du premier réseau de transports en commun hors Île-de-France[83] avec 1,4 millions de voyages par jour[84] (dont 681 000[84] pour le seul réseau métro), et 195 millions de déplacements par an[84].
Le SYTRAL est chargé de mission par le Grand Lyon du plan de déplacements urbains, donc des « déplacements doux » et du développement des transports en commun, ceux-ci étant gérés par Keolis Lyon via un cahier des charges et un protocole d'accord, qui exploite la marque TCL. Il comprend 4 lignes de métro (A, B, C, D), 4 lignes de tramway (T1, T2, T3, T4, Rhônexpress étant géré par le département du Rhône), deux funiculaires, huit lignes de trolleybus (dont 3 lignes fortes Cristalis C1, C2 et C3), et quelque 150 lignes de bus et de cars départementaux (accessibles avec un titre TCL à l'intérieur du Grand Lyon, qui vient de s'agrandir à 58 communes, avec l'arrivée de Lissieu, au nord, la limite dite « interurbaine » faisant passer le déplacement au tarif départemental). De même, les TCL ont la charge d'environ 170 lignes scolaires.
Différents projets on été mis en œuvre pour développer le métro lyonnais dont la continuation du métro B jusqu'à Oullins. Ce prolongement agrandira le réseau de 1,5 kilomètre et une nouvelle station verra le jour en 2013 sous le nom de "Oullins Gare"
De plus, en 2009 ont commencé les travaux d'un tram-train, reliant la gare Saint-Paul à plusieurs communes du Rhône (Tram-train de l'Ouest lyonnais), vraisemblablement sous gestion du département, comme le Rhône-Express.
Enfin, un projet de « RER à la lyonnaise » appelé REAL (Réseau Express de l'Aire métropolitaine Lyonnaise) est en cours de déploiement par Rhône-Alpes. Il consiste principalement en un cadencement des TER, la réorganisation des gares et la création de la gare de Lyon-Jean Macé, entre autres (d'autres sont en projet, tel qu'au Confluent). Une tarification en « zones » sera également mise en place. Le REAL comportera huit lignes, et desservira les départements de l'Ain, l'Isère, la Loire et le Rhône. Ainsi, de nouvelles liaisons seront possibles à l'intérieur et à l'extérieur de la région (Lyon - Saint-Étienne - Grenoble, mais aussi Genève), ces villes étant en effet le véritable poumon économique et industriel de la région Rhône-Alpes et de ses alentours.
En 2011, le département du Rhône créant son Syndicat de Transport en Commun (comme le SYTRAL, pour le Grand Lyon), les cars du Rhône, les tram-trains et les TER seront gérés indépendamment du Grand Lyon via le Sytral et les TCL, respectivement par le département du Rhône pour les cars et les tram-trains et la région Rhône-Alpes pour les TER.
Bientôt, le Département et la Région ne formant plus qu'un Territoire, le RER pourra alors être créé. Le Grand Lyon, devenant « Lyon Métropole », viendra apporter avec Grenoble et Saint-Étienne sa pierre à l'édifice du « RER lyonnais ».
Par ailleurs, en mai 2005, le Grand Lyon a mis en place avec l'entreprise JCDecaux un système de vélos en location, dénommé Vélo'v. Le système est déployé sur les communes de Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Caluire-et-Cuire et Vénissieux. Système informatisé de location de vélos en libre-service, Vélo'v fut à son lancement pionnier et, jusqu'au lancement du Vélib' à Paris, le plus important service de vélos en libre service en France[85]. 33 701 Vélo'v sont loués chaque jour et 315 712 Vélo'v ont été loués en février 2009. 343 stations de vélos en libre-service sont répartis dans le Grand Lyon.
Il y a enfin plus de 50 stations de taxi au sein de la ville, que se partagent plusieurs centrales de taxis de l'agglomération.
Desserte ferroviaire
Articles détaillés : Gare de Lyon-Part-Dieu et Gare de Lyon-Perrache.Lyon intra-muros est desservie par six gares SNCF :
- La Gare de Lyon-Part-Dieu a été construite entre 1978 et 1983 et a remplacé Lyon-Brotteaux pour l'arrivée du TGV Paris-Lyon. C'est la première gare de Lyon en termes de voyageurs avec 51,1 millions de voyageurs pour l'année 2010. Elle est également la première gare européenne en termes de passagers en correspondance.
- La Gare de Lyon-Perrache, inaugurée en juin 1857 et située en plein cœur de la Presqu'île est la première gare lyonnaise historiquement, construite par la Compagnie du PLM, aujourd'hui la seconde en termes de fréquentation, avec 10 millions de voyageurs pour l'année 2010[86].
- Des TER desservent également Lyon-Vaise, Lyon-Saint-Paul, Lyon-Gorge-de-Loup et Lyon-Jean Macé, ouverte en décembre 2009[87].
230 TGV passent chaque jour par Part-Dieu et Perrache. Une troisième gare TGV, Lyon-Saint-Exupéry TGV, se trouve au sein de l'aéroport Lyon-Saint Exupéry, en dehors de Lyon. L'agglomération lyonnaise est ainsi un véritable nœud ferroviaire relié aussi bien à l'axe principal Paris - Marseille (par LGV ou réseau classique) qu'à d'autres nombreuses lignes. D'autres gares (Lyon-Saint-Clair, Lyon-Brotteaux et Lyon-Saint-Rambert-L'Île-Barbe) ont elles été déchargées de tout trafic, au profit de la Part-Dieu et de Perrache. En outre, Lyon accueille depuis le 31 mars 2009 le seul Technicentre TGV de province.
Aéroports
Articles détaillés : Aéroport Lyon-Saint Exupéry et Aéroport de Lyon-Bron.Lyon est dotée de deux plates-formes aériennes gérées par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon. L'aéroport de Lyon-Bron a été inauguré dès 1924 et a vu se développer l'Aéropostale et le trafic des voyageurs pendant la période de l'entre-deux-guerres. Devenu trop exigu, le premier aéroport se voit déchargé en 1975 des activités aéroportuaires en faveur de l'aéroport international Lyon-Saint Exupéry, situé à 25 km plus à l'est. Lyon-Bron est aujourd'hui dédié à l'aviation privée et d'affaires.
Aujourd'hui, Saint-Exupéry relie Lyon à la plupart des capitales et des grandes métropoles européennes. Plus d'une centaine de villes sont reliées une ou plusieurs fois par semaine, certaines jusqu'à cinq fois par jour, comme Londres. Depuis 2008, une ligne transatlantique quotidienne supplémentaire, assurée par les compagnies Air France et Delta Airlines relie de nouveau Lyon à New York. En 2010, l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry a traité 7,98 millions de passagers. Une étude avait été menée pour délester l'aéroport de Genève d'une partie de son trafic, au profit de Saint-Exupéry, en assurant un service de navettes[réf. nécessaire].
Ports
Le Rhône est géré par la Compagnie Nationale du Rhône (CNR). Le seul port qui se trouve au bord du fleuve est le port Édouard-Herriot, dans le 7e arrondissement.
Santé
Les hôpitaux de Lyon sont structurés par les Hospices civils de Lyon, qui regroupent 17 établissement hospitaliers, parmi lesquels on peut notamment citer l'Hôpital Édouard-Herriot, anciennement l'Hôtel-Dieu qui a été vendu par la ville et deviendra un hôtel de luxe ou encore l'Hôpital de la Croix-Rousse. Lyon possède le 2e CHU de France[88], et le siège de la Sécurité sociale du Rhône-Alpes.
Lyon est bien pourvue au niveau médical, tant au niveau des places en milieu hospitalier que de la démographie médicale. Ainsi, d'après une étude d'octobre 2009, la ville arrive en 1re place des villes offrant la meilleure qualité de soins en France[89] . Le Grand Lyon possède une concentration supérieure à la moyenne nationale de médecins avec 11 généralistes et 18 spécialistes pour 10 000 habitants[90]. Ces moyennes recouvrent néanmoins des disparités très importantes suivant les arrondissements.
Lyon est aussi un haut lieu des greffes chirurgicales. La première greffe de la main au monde, en 1998, et la première greffe bilatérale des deux mains et des deux avant-bras au monde, en 2000, ont toutes les deux été réalisées par le docteur Jean-Michel Dubernard, célèbre chirurgien lyonnais.
Cadre de vie
La ville de Lyon est reconnue en France pour offrir un cadre de vie très plaisant, parce qu'elle serait un bon compromis entre une grande ville de l'envergure de Paris et une ville plus proche de la nature. Lyon a d'ailleurs été primée en 2007 d'un « Liveable Communities », à Londres, prix qui récompense les villes où il fait bon vivre[91]. Lyon est devenu la 7e ville d'Europe sur la qualité de vie, en novembre 2008[92].
Patrimoine
Lyon possède un patrimoine historique, architectural, culturel et gastronomique remarquable, comme l'attestent ces nombreux titres officiels décernés à la ville :
- Capitale des Gaules[93] (ce titre a été conservé par la ville après la fondation de la France)
- Capitale mondiale de la gastronomie[94] (grâce à ses spécialités locales et à ses grands cuisiniers mondialement connus)
- Capitale de la Résistance (du fait de son rôle important dans la France occupée : journaux clandestins, réseaux de résistance, arrestation de Jean Moulin dans la banlieue de Lyon en 1943, procès de Klaus Barbie)[95].
- Capitale de l'imprimerie sous la Renaissance (voir l'article consacré à l'histoire de l'imprimerie à Lyon)
- Capitale de la soie
- Capitale des roses[96]
- Capitale du Cinéma (Invention du cinéma par les frères Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinéma à Lyon)
Patrimoine architectural, 2000 ans d'architecture
Le site historique de Lyon, patrimoine mondial de l'UNESCO
Article détaillé : Vieux Lyon.427 hectares du site historique de Lyon sont classés patrimoine de l'humanité par l'UNESCO depuis le 5 décembre 1998[97],[98] : c'est l'un des plus vastes espaces inscrits avec Bordeaux[42]. La ville est membre de l'organisation des villes du patrimoine mondial. Dans les espaces classés, on notera la colline de Fourvière et ses sites antiques, le Vieux Lyon médiéval et renaissance, la Presqu'île classique et haussmannienne; la colline de la Croix-Rousse, patrimoine urbain du XIXe siècle associé aux Canuts. La rive gauche, non inscrit au patrimoine, témoigne quand-même aussi des évolutions architecturales (6e arrondissement, la Part-Dieu, quartier Montchat), de même qu'industrielles et technologiques de la ville (Brotteaux, la Part-Dieu, Gerland). La cité en elle-même présente donc une véritable continuité urbaine, un livre d'architecture à ciel ouvert que la plupart des villes d'Europe n'ont pas (car reconstruites au même endroit).
Édifices civils et lieux remarquables
Articles détaillés : Fourvière, Vieux Lyon, Presqu'île (Lyon), Croix-Rousse, Les Brotteaux, La Part-Dieu, Monplaisir (quartier de Lyon) et Gerland.Forte de ses 2000 ans d'histoire, Lyon a conservé des traces de ses différentes phases de développement, ses quartiers ont donc chacun gardé un patrimoine riche et diversifié avec de nombreux musées.
Rive droite de la Saône : Fourvière et Vieux Lyon
La colonie romaine s'est implanté sur la colline de Fourvière, les vestiges de l'ancienne Lugdunum sont remarquables : le théâtre antique de Fourvière et l'Odéon gallo-romains forment un site archéologique remarquable et où se déroulent régulièrement concerts et spectacles en été. On pourra aussi admirer des restes d'aqueducs (L'aqueduc du Gier), le sanctuaire de Cybèle, les grands thermes, le tombeau de Turpio. De part et autre de ce site archéologique, on distinguera la tour métallique de Fourvière, tour d'antenne et point culminant de Lyon. Au sud dans le quartier Saint-Just, le lycée du même nom occupe un ancien séminaire du XVIIIe siècle.
En descendant la colline soit par le funiculaire (« la ficelle ») ou soit à pied par les nombreuses pentes à forte dénivellation (montée du Gourguillon, montée Saint-Barthélemy, montée des Carmélites…) ou par les Jardins du Rosaire (ces deux moyens offrent d'excellents points de vues sur la ville) on atteint le quartier renaissance du Vieux Lyon, constitué d'immeubles et d'hôtels particuliers renaissance (tour Rose, maison des avocats, maison du Chamarier, maison Thomassin, maison Claude-Debourg, hôtel du gouvernement, hôtel Paterin, hôtel de Gadagne, l'hôtel de Bullioud…) et de ruelles médiévales (dont les artères principales sont les rues Saint-Jean et rue du bœuf). Ces ruelles sont animées par la présence de nombreuses boutiques d'artisans et des célèbres bouchons, lieu convivial par excellence pour prendre goût à la gastronomie lyonnaise. Ce dédale de rues sont reliées entre elles par les fameuses traboules, passages ouverts à l'intérieur des îlots (on en dénombre près de 320 dans tout le site historique). Sur les bords de Saône se trouve le palais de Justice de style néoclassique, surnommé les « 24 colonnes ». Enfin le palais Saint-Jean construit sur l'ancienne Manécanterie (façade du XIe siècle sur la place Saint-Jean) abrite le trésor de la cathédrale.
Entre Rhône et Saône
En traversant la Saône par des ponts ou des passerelles on atteint la Presqu'île, le vrai centre de Lyon de style classique. Néanmoins les façades des quais de Saône et de la Rue Mercière de style renaissance font écho à celles du Vieux-Lyon. Les deux grandes places de la Presqu'île, la place Bellecour et la place des Terreaux sont reliées par la Rue de la République, une large artère piétonne de style haussmannien concentrant des magasins de luxes et des bars-restaurants chics. En outre on pourra contempler les plus grands monuments classiques de la ville : l'Hôtel-Dieu, premier hôpital de Lyon, dévoile sa superbe façade dessinée par Soufflot sur près de 400 mètres au bord du Rhône; le théâtre des Célestins reconstruit plusieurs fois suite à de nombreux incendies comporte une belle salle et façade à l'italienne. Aux Cordeliers, trône le Palais de la bourse dans le style du Second Empire. Enfin aux Terreaux, trônent côte à côte l'hôtel de ville, sans doute le plus beau bâtiment historique de la ville; et l'Opéra National, avec son dôme caractéristique, a été rénové par Jean Nouvel dans les années 1990. De nombreuses places agrémentent le quartier: la place Bellecour, quatrième plus grande place de France[99] et première plus grande place piétonne d'Europe[99], comporte en son milieu une statue équestre de Louis XIV. À proximité immédiate, la place Antonin-Poncet occupe l'espace de l'ancien hôpital de la Charité dont il ne subsiste aujourd'hui que le clocher. Face à l'Hôtel de Ville, la place des Terreaux, rénovée par Daniel Buren abrite notamment une fontaine de Bartholdi. La place des Jacobins occupant un ancien couvent du même nom abrite en son centre une belle fontaine du XIXe siècle. Face au théâtre, la petite place des Célestins avec sa terrasse en bois, ses bancs et ses magnolias offre un charme pittoresque. À deux rues d'ici, la place de la République, située sur la rue du même nom, permet d'offrir une belle perspective sur les façades haussmanniennes de la rue de la République et de la rue Carnot. Enfin, l'Opéra national est cerné par la place de la Comédie et de la place Louis-Pradel, lieux favoris des danseurs de hip-pop et des skateurs. Enfin comme pour le Vieux-Lyon, le quartier abrite de nombreux hôtels particuliers: hôtel de Villeroy, Lacroix-Laval, Couronne, Poulaillerie, etc.
Au nord de la Presqu'île se trouve le quartier-village de la Croix-Rousse caractérisé par ses pentes (dont la fameuse Montée de la Grande Côte qui offre un large panorama au sommet), ses immeubles canuts, ses traboules (la Cour des Voraces, le passage Thiaffait), son gros-caillou et son marché populaire. C'était un quartier occupé dès l'époque gallo-romaine, en témoigne les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules (Au centre de cet amphithéâtre antique un poteau évoque les supplices des Martyrs de Lyon). Le quartier constituant la limite nord de la ville était donc ceinturée d'édifices à vocation défensive, parmi eux seuls les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas ont subsisté.
Au sud, jusqu'à de toutes récentes années, le secteur dit « derrière les voûtes », appelé désormais Confluent, déconsidéré, ou bien qualifié de dépôt pour le centre-ville, cachait une surface de développement de centre-ville très importante où, pourtant, deux quartiers existaient : Perrache et Sainte-Blandine.
Projet d'envergure européenne, grand projet environnemental du XXIe siècle en « Haute Qualité Environnementale » (HQE) et futur centre-ville de Lyon, doublant la superficie de la Presqu'île, centre-ville historique de Lyon, Perrache/Le Confluent est un projet lancé par Raymond Barre, contractant un emprunt sur trente ans pour l'horizon 2000/2030.
Lancé en un projet global prévoyant « le maintien des quartiers Perrache et Sainte-Blandine, les départs des prisons et du « Marché-Gare » (Marché d'Intérêt National), tous les deux à Corbas, l'arrivée des Archives Municipales et la création de la « Place des Archives », puis se poursuivant en créant un grand bassin nautique, et par une grande tour » — Raymond Barre souhaitant y accueillir le Bureau International du Travail[100]) et « finissant par un grand Musée à la Confluence », il a été repris en partie par Gérard Collomb, qui l'a partagé en deux phases :
Une première partie, à l'ouest du Cours Charlemagne et au sud des terrains et résidences de la Gendarmerie, en Pôle de Loisirs et de commerces, le long du côté sud du bassin nautique, l'autre rive, au nord, accueillant de l'architecture résidentiel de très haute gamme en HQE.
Le bassin nautique sera équipé d'une Capitainerie (une provisoire est désormais ouverte) et, dans les mêmes locaux, de la MJC anciennement du quartier « Perrache ».
Le Pôle de Loisirs et de Commerces accueillera en mars 2012 ses premiers commerces : des lieux de restauration, des magasins, un multiplexe de cinéma, ainsi que des espaces ludiques tels qu'un espace pour rollers, un mur d'escalade et, sur les bord de « sa darse », des péniches à vocation commerciale, équivalentes à celles des Berges du Rhône.
Désormais, le siège régional du groupe Eiffage (qui a créé le - plus grand au monde (5 records du Monde !) - Viaduc de Millau), le journal quotidien de Lyon et de sa région Le Progrès avec la télévision locale T. L. M., et le restaurateur Nicolas Le Bec y sont installés dans leurs nouveaux locaux (au sud du pôle de loisirs), proche et sur les bords de Saône. En outre, la chaîne européenne Euronews y est prévue, ainsi que le groupe spécialisé dans l'Evénementiel G. L. EVENS ;
La deuxième partie, à l'est du cours Charlemagne, vient remplacer le départ du Marché-Gare à Corbas (à proximité des prisons, elles aussi parties de ce secteur Perrache / Confluent), où un nouveau quartier appelé « du Marché » sera construit, entièrement en résidentiel, commercial et bureaux, où d'anciens éléments du « Marché-Gare » seront maintenus pour accueillir commerces, lieux culturels et sociaux, derrière le nouveau Conseil Régional Rhône-Alpes, qui quitte la commune de Charbonnières-les-Bains pour rejoindre sa capitale, avant un deuxième quartier dénommé « le Champs », où l'Espace Vert prendra tout son sens, qui sera séparé du quartier résidentiel d'une transversale allant de Gerland à la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon, via deux ponts sur le Rhône et la Saône. Cette transversale viendra donc couper le Cours Charlemagne, coupure que viendraient symboliser deux grandes tours (destinataires à définir, après 2030).
Enfin, le grand Musée des Confluences, Musée des sciences des Civilisations et des Sociétés, futur Muséum d'histoire naturelle de Lyon et Centre de Recherche, que prend en charge le département du Rhône, viendra au sud, et à la pointe du Confluent du Rhône et de la Saône, clore ce grand projet d'agglomération et de centre-ville de Lyon.
Pour ce qui est des déplacements, après un long et riche débat entre les pro-métro et les pro-modes doux, un tramway est choisi qui fait la liaison, par un prolongement de la ligne T1 sur le Cours Charlemagne qui, en 2014, ira rejoindre la ligne de métro B à la station Debourg (dans le 7e arrondissement, à Gerland), via le Pôle de Loisirs, le « Champ », le Musée des Confluences, traversant ensuite le Rhône pour désenclaver le Confluent. En fin d'aménagement, et le contournement ouest autoroutier de Lyon terminé et mis en service, l'autoroute A7 qui se termine aux « quais Perrache » sur les quais lyonnais du Rhône, sera déclassé.
Rive gauche du Rhône
De l'autre côté du Rhône, on trouve les nouvelles berges récemment rénovées, lieux de détente et de flânerie. Dans le quartier classique et haussmannien des Brotteaux se trouve la Gare des Brotteaux, la belle place du Maréchal-Lyautey et sa fontaine. Au nord on retrouve le Parc de la Tête d'Or, le plus grand parc de la ville et le premier parc urbain de France ; un véritable poumon vert au cœur de la cité avec son lac, sa roseraie, ses arbres centenaires, son parc zoologique, ses trains, ses spectacles de guignols... Le parc borde la Cité internationale (1983 - 2007) ; pôle tertiaire, culturel et touristique regroupant bureaux, salles de conférences, hôtels, casino, le Musée d'Art contemporain, cinémas et un auditorium. Cet ensemble est l'œuvre de Renzo Piano, architecte urbaniste génois, et de Michel Corrajoud, paysagiste. Plus au sud on retrouve le quartier de l'ancien faubourg de la Guillotière avec son palais de la Préfecture, les Facultés du quai Claude-Bernard (universités Lumière-Lyon 2 et Jean-Moulin-Lyon 3). Surnommé le « petit Chinatown lyonnais », le quartier par sa tradition cosmopolite présente une grande mixité sociale et raciale par la présence de nombreux commerces et restaurants asiatiques, nord-africains et antillais. À l'extrême sud on retrouve le quartier de Gerland, d'où l'on peut observer les œuvres architecturales de Tony Garnier : le stade municipal de Gerland, dont le locataire principal est l'Olympique lyonnais, l'équipe de football élite de Lyon; la halle Tony Garnier, anciens abattoirs du quartier de La Mouche transformés aujourd'hui en vaste salle de concerts et d'expositions. Dans une architecture plus contemporaine l'École normale supérieure (ENS) Lettres et Sciences humaines, par Henri Gaudin.
Enfin à l'est, au XXe siècle l'extension urbaine s'est mise en marche grâce aux nombreuses réserves foncières disponibles : on découvrira le quartier de La Part-Dieu et ses tours, deuxième quartier d'affaires de France dominé par la tour Part-Dieu, encore parfois appelée tour du Crédit lyonnais (sa dénomination jusqu'en 2008), ou surnommée « le crayon » par les Lyonnais. Dans le quartier de Monplaisir on remarquera la Manufacture des tabacs, bâtiment aux teintes polychromes hébergeant aujourd'hui une partie des composantes de l'université Jean-Moulin - Lyon-III; le Château des frères Lumière (transformé aujourd'hui en musée vivant du cinéma) et l'hôpital Édouard-Herriot constitué de multiples pavillons, œuvre de Tony Garnier. Toujours dans l'est, mais dans la périphérie de Lyon les amateurs d'architecture contemporaine pourront découvrir la Maison du livre, de l'image et du son, par Mario Botta à Villeurbanne; la médiathèque de Vénissieux par Dominique Perrault; ainsi que la Gare TGV de l'aéroport international Saint-Exupéry réalisé en 1997, par Calatrava.
À travers de l'ensemble de la ville on remarquera également les célèbres fresques murales, grande spécialité lyonnaise ; à voir entre autres la Fresque des Lyonnais représentant certains des Lyonnais célèbres, sur les bords de la Saône, le mur des Canuts[101], la fresque Lumière et les fresques dédiées à Tony Garnier, notamment dans le quartier des États-Unis. Enfin à la nuit tombée, l'ensemble des monuments de Lyon est mis en valeur par des jeux d'éclairages. La ville étant un des pionniers et spécialistes dans ce domaine (Plan Lumière).
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L'hôtel de ville et l'Opéra vus depuis la colline de Fourvière.
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L'hôtel de ville trônant sur la place des Terreaux
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Maison des avocats dans le Vieux Lyon
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La Tour Rose dans le Vieux Lyon
Patrimoine religieux catholique
Article détaillé : Édifices religieux de Lyon.Lyon possède un important patrimoine religieux. Ses bâtiments les plus remarquables se trouvent pour la plupart dans le site historique.
La colline de Fourvière est dominée par la Basilique Notre-Dame de Fourvière, dédiée à l'Immaculée Conception. Sa construction a commencé en 1872, mais les œuvres de sculpture n'ont jamais été achevées. La basilique est un des repères les plus visibles depuis toute l'agglomération lyonnaise et en est devenue le symbole de la puissance religieuse de Lyon. Elle est fréquentée chaque année par plus d'un million de visiteurs. Au sud de la colline se trouve l'église Saint-Just, elle était l'une des plus grandes églises de Lyon, détruite par les protestants en 1562, elle sera reconstruite au XVIe siècle : sa belle façade a été réalisée au XVIIIe siècle par Ferdinand-Sigismond Delamonce. Toute proche on retrouve l'une des plus anciennes églises de Lyon, l'église Saint-Irénée dont on peut apercevoir les vestiges de l'abside paléochrétienne, une crypte restaurée et le calvaire de Lyon.
Dans le Vieux Lyon, le quartier de Saint-Jean est dominé par la Primatiale Saint-Jean (ou Cathédrale Saint-Jean). L'appellation « Primatiale » est due à l'archevêque de Lyon, primat des Gaules. À l'extrémité nord du Vieux-Lyon, le quartier Saint-Paul est dominé par son église des XIIe siècle, XIIIe siècle et XVe siècle présentant un heureux mélange du roman et du gothique. Et au sud le quartier de Saint-Georges est dominé par l'église du XIXe siècle de l'architecte Pierre Bossan, à proximité de la place Benoît-Crépu.
La presqu'île dans sa partie sud abrite la basilique Saint-Martin d'Ainay, témoignage de l'art roman du XIe siècle. En remontant vers le nord on retrouve sur la place des Cordeliers, l'église Saint-Bonaventure : église des Cordeliers du XIVe siècle au XXe siècle. À proximité, en allant vers la Saône, l'église Saint-Nizier, de style gothique flamboyant et Renaissance, a été construite du XIVe siècle au XVIIe siècle. À proximité se trouve la chapelle de la Trinité du XVIIe siècle du lycée Ampère, joyau lyonnais de l'art baroque.
Deux autres édifices sont remarquables, l'église Saint-Bruno des Chartreux à la Croix-Rousse, chef-d'œuvre de Ferdinand-Sigismond Delamonce.Ce joyau baroque abrite un baldaquin réalisé par Servandoni. Enfin, au nord de la ville se trouve la chapelle romane de l'Ile Barbe, l'un des plus vieux édifices de la région.
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L'intérieur de la primatiale Saint-Jean
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Façade de l'église Saint-Nizier
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La chapelle romane de l'Île Barbe
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Intérieur de l'église baroque Saint-Bruno des Chartreux
Patrimoine culturel et artistique
Lyon possède un patrimoine culturel et artistique d'une grande valeur. En effet, deux arts sont nés à Lyon : le cinéma inventé par les frères Lumière et le théâtre de Guignol dont les personnages de Guignol et de son compère Gnafron ont été inventés par Laurent Mourguet. Lyon est également un centre de musique rock, car plusieurs groupes lyonnais ont été influents dans l'hexagone (Rock à Lyon). La ville possède des infrastructures culturelles modernes et renommées comme la Maison de la danse de Lyon, l'Auditorium dans le quartier de la Part-Dieu qui abrite l'Orchestre national de Lyon, le théâtre des Célestins et l'Opéra national de Lyon où se sont produits les plus grands chanteurs d'opéra. Par ailleurs, Lyon est la seule ville française avec Paris à disposer de deux orchestres permanents; un symphonique et un autre lyrique, constituant un privilège culturel rare. Aujourd'hui la créativité artistique est toujours présente avec le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, avec l'enseignement à l'École nationale des beaux-arts aux Subsistances (anciens entrepôts militaires reconvertis en laboratoire de création artistique consacré aux nouveaux langages du spectacle vivant), mais aussi par de nombreuses expositions dans les différents musées de la ville ou l'organisation de grands évènements culturels. La Villa Gillet est un observatoire international des langages contemporains.
Disposant ainsi d'un patrimoine culturel important, la ville brigue en 2008 le titre de « Capitale européenne de la culture » pour l'année 2013. Cependant, la ville de Marseille lui est préférée lors d'un vote tenu le 16 septembre à Paris.
Musées et galeries
La ville de Lyon possède une des plus importantes collections françaises de peintures après le musée du Louvre à Paris au musée des Beaux-Arts de Lyon[102] (que l'on surnomme parfois « petit Louvre ») ainsi qu’un important musée d'art contemporain et un grand nombre de galeries d'art concentrées dans le quartier au sud de la place Bellecour.
La ville possède un grand nombre de musées qui reflètent les particularités et les richesses historiques de la cité[103].
L’histoire de la ville se retrouve au musée de la Civilisation gallo-romaine qui surplombe le site des théâtres antiques ainsi qu’au musée Gadagne dont la réouverture est prévue courant 2008 et qui regroupera le musée d'histoire de Lyon et le musée international de la marionnette. L’histoire de la médecine lyonnaise se parcourt au musée des Hospices civils de Lyon (HCL) rappelant que le premier hôpital aurait été fondé par Childebert Ier[104]. L’histoire est encore présente au Musée de l'Imprimerie et de la Banque dont la ville fut une des capitales européennes pendant la Renaissance ainsi qu’au musée des Tissus et des Arts décoratifs où l’on rencontre les chefs-d’œuvre des soyeux lyonnais. Le musée africain de Lyon, plus ancien musée consacré à l’Afrique en France, possède une riche collection d’art de l’ouest du continent. L’histoire du XXe siècle se découvre à l'Institut Lumière qui retrace l'histoire du début du cinéma crée à Lyon et au musée de l'automobile Henri-Malartre situé à Rochetaillée-sur-Saône et appartenant à la Ville de Lyon. L’urbanisme visionnaire se trouve au musée urbain Tony-Garnier tandis que le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation (CHRD) rappelle que la ville fut la capitale de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
Parmi les curiosités lyonnaises, il faut citer le musée des Sapeurs Pompiers, le Musée international de la miniature, l'Aquarium du Grand Lyon ainsi que La Friche, d'anciens entrepôts de l'usine de RVI reconvertis en un lieu d'espace libre pour les artistes mais aussi des œuvres monumentales de l'artiste Guillaume Bottazzi[105].
Le Muséum d'Histoire naturelle ou musée Guimet a fermé ses portes en 2007 mais ses collections seront visibles à l’horizon 2014 dans le futur musée des Confluences.
Cinémas
La ville possède un grand nombre de salles de cinéma qui rappellent que le septième art fut inventé à Lyon par les frères Lumière dans la Rue du Premier Film en 1895. L’Institut Lumière, l'ancienne demeure de ces premiers ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie est aujourd'hui à la fois un musée et un cinéma spécialisé dans les rétrospectives et les festivals. Afin de promouvoir ce patrimoine, le Grand Lyon a lancé en 2009 Festival Lumière ainsi que le Prix Lumière associé.
La Presqu'île regroupe un nombre important de salles : deux cinémas de la firme Pathé (Cordeliers, anciennement les 8 NEF, et Bellecour), les deux cinémas du groupe CNP (Cinéma National Populaire) : Bellecour, et Terreaux, et un cinéma indépendant composé de deux salles : le Cinéma Opéra, situé comme son nom l'indique à proximité de l'Opéra de Lyon, et le Cinéma, situé un peu plus au nord. La Part-Dieu regroupe deux cinémas UGC : Part Dieu 2 et Part Dieu 4. La rive gauche du Rhône (3e, 6e et 7e arrondissements) accueillent le Fourmi Lafayette, le CIFACE Bellecombe, le Comœdia, l’UGC Astoria et l’UGC Ciné Cité à la Cité internationale. La Croix-Rousse possède un cinéma associatif le CIFA Saint-Denis[106] et le 9e arrondissement son Ciné Duchère et un cinéma Pathé à Vaise. La ville de Lyon dispose ainsi de plus de 21500 sièges de cinéma[107].
Enfin, La ville sert de sujet ou de cadre à de nombreux films dont les plus marquants sont L'Armée des ombres (1969), L'Horloger de Saint-Paul (1974), Lucie Aubrac (1994) et plus récemment La fille coupée en deux (2007).
Liste de films dont l'action se déroule à Lyon- 1895 : 14 vues Lumière filmées à Lyon entre 1895 et 1900 par Auguste et Louis Lumière.
- 1943 : Le ciel est à vous de Jean Grémillon avec Madeleine Renaud et Charles Vanel.
- 1946 ; 120 rue de la gare.
- 1946 ; Un revenant de Christian-Jaque, avec Louis Jouvet, Gaby Morlay, François Périer, Marguerite Moreno, Ludmila Tcherina, Louis Seigner.
- 1952 : Les Dents longues de Daniel Gélin avec Daniel Gélin et Danièle Delorme.
- 1953 : Thérèse Raquin, de Marcel Carné, avec Simone Signoret, Raf Vallone et Jacques Duby.
- 1956 : Un condamné à mort s'est échappé de Robert Bresson
- 1966 : Le Voyage du père de Denys de la Patellière.
- 1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville
- 1974 : L'Horloger de Saint-Paul, de Bertrand Tavernier.
- 1974 : Verdict, d'André Cayatte.
- 1979 : Charles Clément, canut de Lyon, téléfilm de Roger Kahane
- 1980 : Une semaine de vacances, de Bertrand Tavernier.
- 1981 : Le Voyage à Lyon de Claudia von Aleman.
- 1985 : Parole de flic, de José Pinheiro avec Alain Delon.
- 1992 : Sanguine de Paul Vecchiali avec Pierre Santini.
- 1993 : Un crime, de Jacques Deray.
- 1994 : Lucie Aubrac, de Claude Berri.
- 1996 : Le Pays des ombres, documentaire sur Lyon de Philippe Roger.
- 1996 : Les Voleurs, d'André Téchiné.
- 1996 : Chienne de vie.
- 1996 : La Divine Poursuite
- 1998 : Le Gone du Chaâba, de Christophe Ruggia, d'après le roman d'Azouz Begag.
- 2000 : Lyon police spéciale, de Bertrand Arthuys.
- 2000 : Tout va bien, on s'en va, de Claude Mouriéras.
- 2000 : Une affaire de goût, de Bernard Rapp.
- 2000 : Histoire de vies brisées
- 2002 : Inventaire filmé des rues de la Croix-Rousse à Lyon, de Gérard Courant
- 2002 : Quand tu descendras du ciel de Éric Guirado.
- 2003 : Le Coût de la vie, de Philippe Le Guay.
- 2004 : Vaada, de Satish Kaushik, film de Bollywood.
- 2005 : Destination Fourvière, de Gérard Courant.
- 2005 : Lugdunum (Journal du festival Doc en court 2005), de Gérard Courant.
- 2005 : Mon petit doigt m'a dit, de Pascal Thomas.
- 2006 : Le Parfum, par Tom Tykwer, d'après le Roman de Patrick Süskind.
- 2007 : Après Lui, de Gaël Morel.
- 2007 : Détrompez-vous
- 2007 : J'veux pas que tu t'en ailles, de Bernard Jeanjean.
- 2007 : La Vérité ou presque
- 2007 : La Fille coupée en deux, de Claude Chabrol.
- 2008 : Les Liens du sang, de Jacques Maillot.
- 2009 : Je te mangerais.
- 2009 : Irène, d'Alain Cavalier.
- 2011 : Les Lyonnais de Olivier Marchal.
- 2011 : Les Deux Lyon, de Gérard Courant.
Bibliothèques
La Bibliothèque municipale de Lyon est organisée en réseau, et regroupe 15 établissements. La bibliothèque de La Part-Dieu constitue le pôle central du réseau. C'est la plus grande bibliothèque municipale de France[108]. Elle contient 1,8 million de documents.
Culture populaire
La ville de Lyon qui, durant toute son histoire, a résisté à la tutelle de Paris dans tous les domaines (économiques, politiques, traditions, institutions…) s'est démarquée avec une identité propre :
- Le 8 décembre est marqué par la Fête des Lumières (ou Illuminations) ; c'est la véritable fête qui identifie les Lyonnais. À l'origine de la célébration de la Vierge Marie, également devenue de nos jours fête touristique, pendant laquelle les Lyonnais mettent des lampions appelés lumignons à leurs fenêtres. Cette tradition remonte au XIXe siècle, bien que la célébration annuelle de la Vierge Marie date de l'épidémie de peste de 1643.
- Lyon est un haut lieu de la pratique du jeu de boules (la fameuse boule lyonnaise), notamment sur les quais du Rhône et de la Saône, ainsi que dans des clos dédiés à ce sport, comme au Clos Jouve de la Croix-Rousse.
- C'est pour désaltérer les joueurs que le pot (bouteille de 46 cl à fond épaissi) aurait été créé, permettant ainsi de contenir les vins locaux sans crainte que la bouteille ne se renverse.
Lyon est également appelée Ville-Lumière ou Ville des Lumières en raison de la fête des lumières, de la naissance du cinéma et de son plan lumière, entre autres.
Langue et accent lyonnais
Articles détaillés : Parler lyonnais et Lyonnais (langue).La ville de Lyon (en francoprovençal lyonnais Liyon) fait partie de l'aire de locution du francoprovençal. Cependant, le français a doucement remplacé la déclinaison locale qui s'est maintenue jusqu'au XIXe siècle dans les faubourgs (la Croix-Rousse, la Guillotière, Vaise), et surtout en zone rurale (le patois). Cependant, le parler lyonnais, qui est une variante régionale du français, conserve certains particularismes de vocabulaire et d'accent réputé traînant et chantant : le son « eu » serait ajouté à chaque fin de mot et prononcé par ailleurs de manière plus fermée que dans le reste de la France. L'utilisation intempestive du « y » pour remplacer le « le » complément d'objet direct inanimé est également caractéristique, exemple : « fais-y » au lieu de « fais-le » mais « va le voir » ne change pas. Ce phénomène est hérité directement du francoprovençal, qui possède ce pronom neutre.
En outre, la langue a gardé certains particularismes de vocabulaire, qui proviennent eux aussi directement du francoprovençal et qui ont été adaptés à la prononciation française.
La plaisante sagesse lyonnaise est un recueil de maximes lyonnaises.
Festivités et évènements
De nombreux évènements culturels ponctuent la vie des habitants, parfois de renommée internationale comme la traditionnelle Fête des lumières (ou Illuminations) qui s'y tient chaque 8 décembre pendant laquelle les Lyonnais illuminent leurs fenêtres avec des bougies. Les origines de cette fête remontent au XIXe siècle et est liée à l'inauguration de la vierge dorée placée au sommet de la Chapelle de Fourvière. Il est dit que la vierge Marie aurait sauvé la ville de la peste et que donc à la base les lampions étaient posés pour lui rendre hommage.[réf. nécessaire] Aujourd'hui, elle a pris une dimension touristique avec l'embrasement des monuments de la ville par des techniciens professionnels venus du monde entier pour cette occasion. Cette fête est désormais étirée sur quatre jours avec comme épicentre le soir du 8 décembre, les lyonnais restent cependant attachés à la tradition avec les fenêtres illuminées et les déambulations le soir du 8 décembre. La fête est aujourd'hui de rayonnement international et attire chaque année près de 4 millions de visiteurs.
L'été à Lyon est ponctué de festivals culturels tels que Les Nuits de Fourvière qui s'y déroulent dans le cadre du théâtre antique de Fourvière. Ce festival proposant de la musique, du théâtre et du cinéma est l'évènement culturel de l'été. Citons également le festival littéraire Quais du polar fin mars, ainsi que les Nuits sonores, un festival de musique électronique fin mai ou encore le festival de Salsa Y Salsa festival, fin juin. La ville accueille également deux biennales internationales : la Biennale de la danse créée en 1984 (années paires) et la Biennale d'art contemporain créée en 1991 (années impaires). Le 5 septembre 2004, l'écurie Renault F1 Team y fait rouler des monoplaces pilotées par Fernando Alonso et Franck Montagny. Du 13 au 18 octobre 2009 aura lieu la première édition du Festival de Cinéma. Du 1 au 3 octobre 2010 aura[Quand ?] lieu la première édition de la Convention du Jeu et de l'Imaginaire, OctoGônes, organisé par la Fédération des Associations du Jeu et de l'Imaginaire de Rhône-Alpes (FAJIRA). Depuis 2003, est organisé Place aux livres, le Salon du Livre de Lyon, qui est aussi le Salon national des éditeurs indépendants des différentes régions de France[109]. En 2015, Lyon accueillera la Convention Mondiale des Roses[110]. Normalement, l'événement sera accompagné de festivités autour de ce thème.
Patrimoine gastronomique
Article détaillé : Cuisine lyonnaise.Lyon est réputée pour sa gastronomie, Curnonsky dans son ouvrage Principe des gastronomes consacra Lyon, « Capitale mondiale de la gastronomie ». La ville compte des chefs mondialement connus, notamment Paul Bocuse et Eugénie Brazier, une des mères de cette profession où les hommes sont majoritaires. Georges Blanc, dont le fief est à Vonnas, dans l'Ain, tient cependant aussi un restaurant à Lyon. Les chefs doublement étoilés Jean-Christophe Ansanay-Alex, Philippe Gauvreau, Mathieu Vianney, Guy Lassaussaie et Nicolas Lebec honorent eux aussi la gastronomie lyonnaise. On peut goûter à la riche cuisine locale dans des restaurants lyonnais, dont une vingtaine sont certifiés authentiques, les Bouchons, concentrés surtout dans les ruelles du Vieux Lyon, le quartier des Terreaux, la Rue Mercière et la rue des Marronniers sur la Presqu'île. Parmi les plats typiques, voici ce qu'on vous proposera : en entrée la salade lyonnaise, le tablier de sapeur, les grattons, la rosette de Lyon, le saucisson à cuire ou saucisson brioché ou encore le jésus. En plat principal les quenelles de brochet, les pommes dauphines, l'andouillette, le poulet Célestine ou encore le gratin de cardons. En dessert la pogne, la tarte à la praline ou des confiseries tels que les coussins de pâte d'amande, les bugnes (beignets consommés plutôt vers Mardi-Gras) ou la papillote (confiserie des fêtes de Noël). En fromage, les typiques saint-marcellin (fromage de l'Isère), saint-félicien (fromage du Dauphiné), mont-d'or, ou la cervelle de canut. Lyon est situé au centre des grandes régions viticoles du Beaujolais et des Côtes-du-Rhône riches en AOC. La gastronomie lyonnaise a inspiré certaines maximes encore entendues aujourd'hui :
- « Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais. » Léon Daudet
- « La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette ! » Boris Vian
Au Guide Michelin, Lyon compte 3 restaurants deux-étoiles et 7 restaurants une-étoile. Mais la région lyonnaise (qui comprend les restaurants étoilés de Lyon) compte 2 restaurants trois-étoiles, 6 deux-étoiles et 12 une-étoile. Au final la région Rhône-Alpes est une des régions les plus distinguées en 2010 avec 4 restaurants trois-étoiles, 21 deux-étoiles et 46 une-étoile.
Environnement
Malgré une forte concentration urbaine, la ville de Lyon est agrémentée de nombreux espaces verts et d'aménagements naturels. Ville fleurie avec 3 fleurs au concours des villes et des villages fleuris, Lyon dispose de nombreux parcs et jardins urbains appréciés des Lyonnais, et d'un arrière-pays riche en contrastes, entre les Monts du Lyonnais au sud, le val de Saône, les Monts d'Or et le plateau des Dombes au nord.
Parcs et jardins urbains
Article détaillé : Parcs de l'agglomération lyonnaise.Le parc de la Tête d'Or, classé jardin remarquable, est le plus grand parc urbain de France[111]. Il dispose de vastes étendues de pelouse ombragées, d'un lac et d'une île, et de plusieurs jardins botaniques, dont le jardin alpin et le jardin floral. Desservi par de nombreuses lignes de transport en commun, ce parc est situé dans la ville de Lyon, entouré par le Rhône et la Cité Internationale au nord et à l'ouest, et par la ville de Villeurbanne à l'est.
D'autres espaces verts sont proposés en différents points de la ville, tels que le jardin du Rosaire et le parc des hauteurs sur les pentes de la colline de Fourvière, le jardin des plantes et le jardin Rosa Mir sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse, et le parc de Gerland dans le sud de la ville. Enfin dans la proche périphérie, Lyon dispose du plus grand parc péri-urbain de France, le grand parc de Miribel-Jonage avec ses 2 200 hectares de nature préservée, son plan d'eau de 350 hectares[112]. Et enfin le grand parc de Parilly, au sud-est de Lyon, constitue un des poumons verts de l'agglomération et accueille de nombreuses espèces animales protégées. Il dispose de nombreuses infrastructures sportives et d'un hippodrome[113].
L'arrière-pays lyonnais
Articles détaillés : Monts du Lyonnais et Région lyonnaise.La ville de Lyon est entourée de différentes régions à moins de 30 km du centre-ville. Au nord-ouest de la ville, la vallée de l'Azergues traverse une partie boisée et vallonnée du département du Rhône, et s'étend jusqu'aux vignobles du Beaujolais. Au sud-ouest, la région des Monts du Lyonnais désigne les premiers contreforts du Massif Central, une région elle aussi viticole avec les Coteaux du Lyonnais, et se poursuit jusqu'au Forez et au parc naturel du Pilat. Enfin, la vallée du Rhône s'étend au sud de la ville de Lyon, et le vignoble des Côtes-du-Rhône commence entre Lyon et Vienne.
À l'est de Lyon, la plaine s'étend de la Côtière au Dauphiné vers le nord-est, et vers les communes de Crémieu, Pont-de-Chéruy et de Bourgoin-Jallieu au sud-est. Les lônes du Rhône sont des zones fluviales protégées afin de préserver la faune et la flore, notamment de nombreux castors). La Dombes, plateau aux mille étangs et abritant de nombreuses espèces animales, débute aux portes de Lyon et s'étend également vers le nord-nord-est de la région lyonnaise. Enfin, le val de Saône s'étend au nord de Lyon jusqu'à la commune de Villefranche-sur-Saône, et est bordée à l'ouest par les sommets des Monts d'Or.
Recherche
Lyon abrite le laboratoire P4 Jean Mérieux où se trouvent des virus de classe 4, les plus dangereux au monde, notamment Ebola, Marburg, Nipah, Hendra ou encore Congo-Crimée. Classe 4 signifiant que 90% des sujets infectés sont destinés à la mort, que le virus est très contagieux et qu'il n'existe aucun moyen de le guérir[114].
Sanofi Pasteur va construire une usine de production du vaccin contre la dengue, à Neuville-sur-Saône. Ce centre, d'une valeur de 350 millions d'euros, ouvrira en 2014.
Enseignement
Primaire et secondaire
Tous statuts confondus (public/privé), il existe plus de 250 écoles maternelles ou primaires[115], une cinquantaine de collège[116] (110 dans le département) ainsi qu'une cinquantaine de lycées[117] (57 dans le département) sur le territoire de la ville.
Par le passé, tous les lycées (dépendants des conseils régionaux) étaient situés en préfecture, ceci explique qu'une écrasante majorité des lycées du département soit située à Lyon, tandis que les collèges (dépendants des conseils généraux) sont plus uniformément implantés sur le territoire. Lyon accueille aussi la cité scolaire internationale, une ecole internationale publique.
Supérieur
Article détaillé : Études supérieures à Lyon.Environ 127 500[118] étudiants fréquentent les trois universités publiques et autres établissements supérieurs de l'agglomération lyonnaise (plus de 73 000 dans des établissements situés dans la commune de Lyon, les différences d'effectifs se justifiant par la présence de campus à l'extérieur de la ville dans les communes de Villeurbanne et Bron), ce qui fait de Lyon la deuxième ville étudiante de France.
Universités
- Université Claude Bernard Lyon 1 : sciences dures, mathématiques, médecine, sport[119]
- Université Lumière Lyon 2 : sciences humaines, psychologie, arts, lettres, langues, Droit, économie-gestion[120]
- Université Jean Moulin Lyon 3 : Droit, économie-gestion, lettres, langues, philosophie, IAE[121]
- Université catholique de Lyon, privée[122] : Philosophie, Théologie, Psychologie, Droit, Lettres et Langues, Sciences de l'éducation, (préparations au concours d'éducateurs).
Grandes Écoles et établissement spécialisés (liste non-exhaustive).
Établissements publics dépendant du ministère de l'enseignement supérieur et de la Recherche :
- École centrale de Lyon (pour l'industrie et le commerce). Ecully.
- Institut d'études politiques de Lyon (« Sciences Po Lyon »), Université Lyon 2, au Centre Berthelot.
- Institut national des sciences appliquées de Lyon. Campus de la Doua.
- École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques. Villeurbanne.
- École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre. Lyon.
- École normale supérieure de Lyon. Lyon.
Établissements publics hors ministère de l'enseignement supérieur et de la Recherche :
- École nationale du Trésor public. Lyon
- École nationale vétérinaire de Lyon. Marcy-l'Étoile.
- École nationale des travaux publics de l'État. Vaulx-en-Velin.
- École nationale supérieure de la police. Saint-Cyr-au-Mont-d'Or.
- École du service de santé des armées de Lyon-Bron. Bron.
- Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, (CNSM de Lyon). Lyon.
- École nationale des beaux-arts de Lyon. Lyon.
- École nationale supérieure d'architecture de Lyon. Vaulx-en-Velin.
- Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle. Marcy-l'Étoile[123]
- Institut régional d'administration de Lyon. Villeurbanne.
- École de sages-femmes de Lyon, Lyon.
- Instituts de formation aux carrières de santé, Lyon et Saint-Genis-Laval.
- Institut international supérieur de formation des cadres de santé, Lyon.
- Institut de formation des cadres de santé, Lyon[124]
À ceci s'ajoutent de nombreux établissements d’enseignement supérieur privés spécialisés, dont :
- École de Management EMLYON Business School[125]
- École de Psychologues Praticiens[126]
- École Spéciale de Mécanique et d'Électricité[127]
- École supérieure chimie physique électronique de Lyon (CPE Lyon[128]). Campus de la Doua.
- Institut supérieur européen de formation par l'action
Média
La ville de Lyon possède deux chaînes de télévision : TLM et Lyon Capitale TV. Le Progrès est l'un des grands quotidiens[129]. Créé en 1859, le journal n'a interrompu sa parution que lors de la Seconde Guerre Mondiale, les journalistes ayant préféré saborder le journal plutôt que de collaborer. Lyon Capitale est le premier magazine lyonnais (150 pages au prix de 3,50 euros) avec plus de 10 000 exemplaires vendus par mois.
Radios
- Impact FM
- Jazz Radio
- Lyon Première
- MFM Radio
- Radio Brume
- Radio Canut
- Radio Espace
- Radio Metal
- Radio Scoop
- Radio Sun
- Sol FM
- RCF dont le siège national est à Lyon
Chaînes de télévision
- Télé Lyon Métropole (TLM), première chaîne de télévision régionale Française. Elle fête son 20e anniversaire en 2009.
- Euronews, première chaîne internationale mondiale, et dont le siège est à Lyon.
- Cap Canal
- France 3 Sat
- France 3 Rhône Alpes Auvergne
- Lyon Capitale TV, chaîne de télévision généraliste.
- OL TV, la chaîne du club de l'Olympique lyonnais.
Presse écrite
- Le Progrès
- Lyon Capitale, magazine de 150 pages + un site Internet (www.lyoncapitale.fr).
- Tribune de Lyon
- Hebdo-Lyon
- LibéLyon.fr
- Mag2Lyon
- Les Petites Affiches lyonnaises, journal économique
- LyonPlus, quotidien gratuit du groupe Le Progrès
- Hétéroclite, le « mensuel gratuit gay mais pas que... »
- Le petit bulletin, hebdomadaire culturel gratuit.
- Le 20 minutes
Religions et croyances
Article détaillé : Édifices religieux de Lyon.- Anglicanisme : une église est située rue de Créqui, dans le 6e arrondissement.
- Catholicisme : La ville de Lyon est le siège de l'un des plus anciens diocèses catholiques de France[130], qui possède un riche et nombreux patrimoine : cathédrale, basilique, églises, chapelles, monastères, couvents, congrégations religieuses, croix monumentales, statues... (lire le paragraphe Patrimoine religieux catholique ci-dessus). L'Archevêque de Lyon est l'Évêque des Gaules, premier évêché de France. Son titulaire est traditionnellement fait cardinal et détient le titre honorifique de primat des Gaules prévalant sur l'ensemble des autres évêques de France.
- Orthodoxie : il existe deux églises orthodoxes, l'église de l'Annonciation, rue d'Athènes (7e arr.) et une autre dans le 5e.
- Protestantisme : Lyon possède cinq temples protestants, un quai Augagneur, un rue Bancel, un place du Change, un rue Lanterne et un rue Fénelon.
- Judaïsme : la grande synagogue se situe dans le 2e arrondissement, sur le quai de Tilsitt. Elle fut construite en 1864.
- Témoins de Jéhovah : Lyon compte quatre lieux de culte[131].
- Bouddhisme : il y a deux temples dans le 2e et le 7e.
- Spiritisme : Lyon, ville où est né Allan Kardec, codificateur du spiritisme, possède un centre d'études spirite Jeanne d'Arc place des Terreaux (1er arr.) et deux centres d'études spirites en banlieue.
- Islam : la ville possède plusieurs mosquées dont la plus importante est la Grande Mosquée de Lyon qui se situe dans le 8e arrondissement, sur le boulevard Pinel. Elle fut inaugurée en septembre 1994. Plusieurs autres lieux de cultes sont à mentionner : Mosquée El Houda (5e), Mosquée Koba (1er), Centre culturel Tawhid (6e) et Association culturelle (3e).
8 décembre
Le 8 décembre 1852, l'inauguration de la statue de la Vierge Marie, au-dessus de la basilique de Fourvière, doit avoir lieu. Cet événement avait été reporté à cause d'une crue de la Saône. Il aurait dû à l'origine se dérouler le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Or le 8 décembre, alors que la Fête se prépare et que les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands événements, un orage s'abat sur Lyon. Mais heureusement, il refait beau et alors les lyonnais qui avaient tant attendu l'événement, illuminent les fenêtres et descendent dans les rues. La coutume restera à Lyon depuis 1852 jusqu'à nos jours.
Loisirs
La ville de Lyon est située aux portes du plus grand domaine skiable du monde, les Alpes dont la superficie est de 190 000 km². Lyon permet ainsi de gagner les premières pistes de ski en deux ou trois heures de train ou de voiture.
Détente, balades familiales, randonnées sportives, loisirs en eau vive, découverte de la nature sont accessibles en moins d’une demi-heure. La proximité permet la diversité : montgolfière, canyoning, équitation, spéléologie, vélo, randonnée…
Activités sportives
Lyon possède, avec plus de 85 000 licenciés, une culture sportive solide. La ville a été désignée comme la Ville la plus sportive de France en 1961. Depuis 2002[132], la ville de Lyon accueille le marathon « Run in Lyon », qui fait partie des évènements de course à pied retenus pour la tournée nationale du France Running Tour. En 2008, cet évènement sert de support aux championnats de France.
Clubs
Équipe Sport Ligue Stade Création Titres Olympique lyonnais Football Ligue 1 Stade de Gerland 1950 7 ASVEL Lyon-Villeurbanne Basket-ball Pro A Astroballe 1948 17 LOU Rugby à XV Top 14 Stade Vuillermet 1896 2 Lyon Villeurbanne XIII Rugby à XIII Elite Stade Georges-Lyvet 1934 2 ASUL Lyon Volley-Ball Volley-ball Ligue A Palais des Sports de Gerland 1945 0 Union Lyon Basket Féminin Basket-ball LFB Salle Mado Bonnet 2000 0 Lyon Hockey Club Hockey sur glace D1 Patinoire Charlemagne 1997 0 FC Lyon Hockey Hockey sur gazon Elite Stade Henri-Cochet 1893 11 Lyon Athlétisme Athlétisme N1A Stade de Gerland 2007 CRO Lyon Sport-boules Elite 1 Clos Jouve 1947 8 AS Lyon-Duchère Football CFA Stade de la Duchère 1964 0 Rink Hockey Club de Lyon Rink hockey Nationale 1 Skating de la Duchère 1983 0 Club des Sports de Glace de Lyon Patinage artistique - Danse sur glace Fédération française des sports de glace Patinoire Charlemagne 1955 Masque de Fer Escrime Fédération française d'escrime Salle Crillon 1910 - Lyon omnisports universitaire (football américain), équipe de football américain évoluant en IIIe division ;
- Falcons de Bron-Villeurbanne, équipe de football américain évoluant en IIIe division ;
- LFU (Lyon Foot US), équipe de football américain évoluant en IIIe division ;
- Olympique lyonnais (féminines), équipe féminine de football, championne de France 2007 et 2009, finaliste de la Ligue des champions 2010 et vainqueur en 2011 ;
- Villeurbanne handball association[133], VHA, club de handball évoluant en 2e division[134] ;
- OL Superleague Formula F1, écurie de Formule Superleague de l'OL ;
- Saint-Fons Gerland Savate, club de savate avec lequel, Safia Benbala a été championne de France 2009, catégorie légères, à Paris ;
- Aviron union nautique de Lyon, club d'aviron et de sports nautiques ;
- Sporting Club de Lyon, premier club à avoir été champion de France de hockey sur glace, en 1907 ;
- Lyon Futsal, club de futsal évoluant en première division ;
- Lyon-Oyonnax échecs, club d'échecs ayant remporté six fois le championnat de France entre 1990 et 1995, et également trois coupes de France (1991, 1994, 1995) ainsi que la Coupe d'Europe des clubs en 1993 et 1994 ;
- Lyon Charlemagne, club de curling ayant gagné son premier titre de champion de France en 2011 ;
- Curling Club de Lyon, club de curling évoluant à la patinoire Baraban.
Enceintes sportives
- OL Land, stade en construction à la suite de la désignation de la France pour l'Euro 2016. Sa capacité sera d'environ 61,500 places.
- Stade de Gerland, stade municipal principal, utilisé le plus souvent par l'OL. Avec le déménagement de l'OL pour l'OL Land, le LOU pourrait s'y installer.
- Stade de la Duchère, ce stade est le second de l'agglomération lyonnaise par sa capacité (environ 5 438 places assises).
- Stade Vuillermet, stade utilisé le plus souvent par le LOU (Rugby).
- Patinoire Charlemagne, patinoire utilisé le plus souvent par le Lyon Hockey Club.
- Palais des sports de Lyon, salle omnisport. Le Grand Prix de Tennis de Lyon y est organisé depuis 1987.
- Astroballe, salle de basket-ball, le plus souvent utilisée par l'ASVEL Lyon-Villeurbanne.
- Tola Vologe, terrain de football le plus souvent utilisé par l'OL féminine ou par l'OL B.
- Patinoire Baraban
- Matmut Stadium, futur stade du LOU rugby prévu pour octobre 2011.
- La Sarra, piste de ski inaugurée le 29 novembre 1964[135] et détruite en 1991.
Événements sportifs
Lyon a accueilli seize fois le Tour de France cycliste et fut ville départ en 1991 après avoir été la ville qui accueillit les championnats du monde sur piste en 1989 (parc de la Tête d'Or).
En 1986, la finale de la Coupe des Vainqueurs de Coupe (ancienne C2), qui a opposé le Dynamo Kiev à l'Atletico de Madrid, a eu lieu au Stade de Gerland. Celui-ci a accueilli quelques matches de la Coupe du Monde 1998 de football et de la Coupe du Monde 2007 de rugby. Les championnats du monde de gymnastique artistique 1926, les championnats du monde de hockey sur glace 1974 et les championnats du monde d'escrime 1990 se sont aussi déroulés à Lyon.
Les championnats d'Europe de patinage artistique 2006 se sont déroulés dans la ville. Lyon a accueilli la demi-finale de la Coupe Davis de tennis en 2010, qui a vu la France battre sèchement l'Argentine. Lyon va accueillir les Championnats d'Europe de Football de 2016.
Candidatures aux jeux Olympiques
Lyon a été candidate aux jeux olympiques de 1920, 1924 et 1968. En outre, en 1995, la ville, associée avec la région Rhône-Alpes, déposa un dossier pour représenter la France à la candidature pour les jeux Olympiques de 2004, mais le Comité national olympique et sportif français lui préféra le projet de Lille[136].
Économie
Article détaillé : Économie lyonnaise.Le PIB de Lyon et de son agglomération est de 62 milliards d'euros[137], ce qui la classe au 2e rang français devant Toulouse et Marseille. La ville détient une forte propension à devenir de classe mondiale selon le classement des villes mondiales créé par l'université de Loughborough[138]. Elle se place ainsi au même niveau que Philadelphie, Athènes ou encore Bombay. C'est la 2e ville française du classement, après Paris. La ville constitue un pôle de développement de niveau européen. Sa position de carrefour de communication favorise son attraction et son rayonnement. La région lyonnaise a une longue tradition d'initiatives économiques et technologiques : banque et imprimerie à la Renaissance, puis génie mécanique et recherche scientifique en médecine, physique, virologie… Tous les secteurs industriels sont représentés, mais on peut mettre en exergue plusieurs domaines dans lesquels Lyon jouit d'une réputation internationale : la mécanique, le textile, la santé, la chimie et la pharmacie.
La ville de Lyon travaille en partenariat avec les acteurs publics locaux pour faciliter la création et l'installation des entreprises sur son territoire, l'ADERLY, la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, et le Grand Lyon. La ville a d'ailleurs sa propre marque pour l'illustrer à l'international : ONLYLYON La ville a aussi une tradition d'innovation sociale. De nombreux instigateurs d'action sociale se sont engagés par le biais religieux (Père Chevrier) ou en initiant le mouvement humanitaire (nombreuses ONG) et en cherchant à concilier dynamisme économique et progrès social. Lyon est le siège de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie Rhône-Alpes. Elle est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon qui gère, outre les aéroports de Lyon (voir Communications extérieures plus haut), des zones d'activités. Le classement ECER-Banque Populaire a élu Lyon, 9e ville européenne préférée des entrepreneurs en 2010[139].
Grandes entreprises
La ville accueille le siège de plusieurs sociétés cotées en Bourse au CAC Mid 100 (April Group, BioMérieux, Boiron) et au CAC Small 90 (CEGID, GL Events, Infogrames, LVL Medical, Toupargel) et les sièges sociaux de groupes nationaux et internationaux (Electronic Arts, Aéroports de Lyon, Alptis, Babolat, Brossette, Compagnie nationale du Rhône, Descours & Cabaud, Groupe APICIL, Fiducial, Irisbus, LCL, Mérial, Panzani, Renault Trucks, Sanofi Pasteur, Voisin). Euronews, Groupe SEB et Manitowoc ont leur siège dans la ville voisine d'Écully.
La ville accueille aussi, les établissements secondaires de grands groupes comme Areva et Nexans[140].
Quartiers d'affaires
La spécialisation de certains secteurs de la ville font émerger plusieurs pôles tertiaires :
- La Part-Dieu : c'est le deuxième quartier d'affaires français, après la Défense[141]. Véritable poumon économique de la ville et de l'agglomération, il allie plusieurs vocations : tertiaire, culturelle, communication, commerciale. Son emblème est la Tour Part-Dieu, surnommée le « Crayon ».
Les principales tours du quartier d'affaires de la Part-Dieu :
Place Nom Date de livraison Hauteur Étages État 1 Tour Eva 2015 220 m - en projet[142] 2 Tour Incity (remplace la Tour UAP) 2014 200 m 40 en construction 3 Tour Part-Dieu 1977 165 m 42 Construite 4 Tour Icade 2015 140 En Projet 5 Silex 2 2014 120 En Projet 6 Tour Oxygène 2010 116 m 28 Construite 7 Tour Gécina 2013 100 En projet 8 Tour Swiss Life 1990 82 m 21 Construite 9 Tour EDF Lyon 1975 80 m 20 Construite - La Cité internationale de Lyon : créé de toutes pièces par l'architecte italien Renzo Piano et achevé en 2006, ce quartier, situé au bord du Parc de la Tête d'Or accueille aujourd'hui des commerces et de grandes entreprises prestigieuses.
- Le quartier de Lyon Confluence : ce secteur de la presqu'île, au sud du centre historique est un nouveau pôle de développement tertiaire et commercial dont la vocation est de doubler la superficie du centre-ville[143]. En constante évolution depuis la fin des années 1990, ce secteur, appelé à devenir un pôle d'affaires majeur, est le théâtre de nombreux travaux de construction, en 2011.
Tourisme
Avec 6 millions de touristes par an, Lyon est la deuxième ville touristique de France[144].
La ville de Lyon dispose de son propre organisme touristique appelé Lyon Tourisme et congrès[145], proposant des visites organisées par des guides conférenciers. Ces guides sont aptes à communiquer dans plusieurs langues. Depuis août 2009, il est désormais possible de prévoir sa visite guidée en totalité depuis Internet[146].
Le tourisme, très intense en France, profite beaucoup à Lyon en particulier : il a généré plus de 1 milliard d'euro de retombées économiques en 2010 pour une durée de séjour moyenne de un à deux jours (au total, 3,5 millions de nuitées en 2006). Le chiffre d'affaires du tourisme provient à 60% du tourisme d'affaires et 40% du tourisme de loisirs. 54% des touristes sont étrangers[147]. En janvier 2009, Lyon décroche la première place du marché hôtelier français.
En ce qui concerne le tourisme d'affaires[148], 42 évènements internationaux ont été organisés en 2006. La ville occupe la 2e place au classement français pour le nombre de manifestations internationales (classement UAI 2006, derrière Paris et devant Strasbourg et Nice). Toujours selon ce classement, la ville occupe la 30e place mondiale devant Hong-Kong, Sydney, Chicago et Shanghai (+47 places par rapport au classement 2004). Un touriste d'affaires dépense en moyenne 200 € par jour. 250 rendez-vous artistiques auront lieu pendant l'été 2009.
Parmi les principaux évènements touristiques, on peut citer :
- La Fête des Lumières (4 millions de visiteurs en 2006), fête annuelle (le 8 décembre) proposant des animations basées sur des œuvres lumineuses et pyrotechniques.
- Les Nuits de Fourvière (118 680 spectateurs en 2009[149]), festival annuel se déroulant entre juin et août
- la Biennale de la Danse (88 000 spectateurs en 2006)
- la Biennale d'art contemporain (145 790 spectateurs en 2007[148])
- Les Nuits Sonores (81 000 festivaliers en 2010[150]), un festival de musique électronique se déroulant sur 4 jours en mai.
- Les Quais du polar (37 000 visiteurs en 2011), festival du polar[151].
- Le Lyon BD Festival (6 000 entrées en 2009, et 40 000 pour le Festival OFF), festival de bande dessinée[152]
- L'Original, festival de hip-hop indépendant de graff et de danse urbaine (début avril)
- Festival Lumière, festival du patrimoine cinématographique, début octobre (80 000 spectateurs)
Échanges et partenariats
Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1951
Le plus ancien partenariat de la Ville de Lyon qui a su évoluer pour passer d’un jumelage traditionnel à une coopération exemplaire en matière d’échanges d’expérience, de bonnes pratiques : gestion administrative des villes (évaluation des services, décentralisation), bijouterie (échanges entre créateurs), lumière (réseau LUCI), rapprochement entre les deux villes sur le thème de la recherche sur le cancer, organisation d’opérations promotionnelles respectives.
Francfort-sur-le-Main (Allemagne) depuis 1960
Afin de sortir du jumelage traditionnel, de nouvelles pistes de coopération sont à l’étude : participation commune à des projets européens, secteur de la finance…
Milan (Italie) depuis 1966
Mise en place de nouvelles thématiques de coopération en matière de recherche (biotechnologies, etc.), de gastronomie et de mode.
Canton (Chine) depuis 1988
Les sujets coopérations sont nombreux et diversifiés, ils portent sur le développement des relations d'affaires, les échanges universitaires ou les techniques urbaines.
Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille
Établir des systèmes d'échanges d'informations et d'expériences en matière de gestion de la ville, tout particulièrement concernant la culture, le patrimoine, la prévention des risques urbains, la santé, l'eau, les transports et les communications, la participation des citoyens et la promotion économique. Coordonner leurs efforts à propos des relations internationales, particulièrement en faveur de la subsidiarité en Europe, du rééquilibrage vers le sud de l'Union européenne et du développement de la coopération euro-méditerranéenne. De travailler ensemble sur des initiatives permettant de structurer la coopération entre les villes de la Méditerranée, au travers de la « Conférence des Villes de la Méditerranée » ou d'initiatives concrètes de coopération développées par le « Sommet des Villes de la Méditerranée », le réseau « Medcités » ou autres.
Leipzig (Allemagne) depuis 1981
Plutôt basée sur des échanges culturels au départ (1981), la coopération entre les deux villes s’est renforcée ces dernières années au travers de notre participation active dans le réseau Eurocités.
Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin
Il s’agira de développer des initiatives communes en matière de promotion économique internationale, entrepreneuriat et création d’entreprises, biotechnologies, gastronomie et agroalimentaire, tourisme et culture. Enfin, Turin est une ville très active dans le réseau LUCI initié en partenariat avec la Ville de Lyon.
Alep (Syrie) depuis 2000
L’objectif de la mission est la reprise de contact politique et technique initiée depuis plusieurs années entre l’agglomération lyonnaise et la ville d’Alep, en vue de concrétiser des accords de coopération décentralisée. Divers domaines ont été étudiés : Des domaines identifiés lors des précédents échanges, planification urbaine, habitat informel, patrimoine et politique touristique, gestion des déchets et un domaine a été nouvellement abordé, celui des transports et déplacements urbains.
Montréal (Canada) depuis 1979
Les relations entre les deux villes sont appelées à prendre une nouvelle dynamique notamment dans les domaines culturel (échanges d’artistes d’Art contemporain), universitaire, économique ( mode, design, biotechnologies, entreprenariat ), développement local et économie sociale.
Łódź (Pologne) depuis 1991
Échanges entre les principales institutions des deux villes : scolaires, universitaires, judiciaire, fiscales, culturelles. Les points de rapprochement principaux sur lequel une réflexion est en cours sont la mode et le cinéma.
Hô-Chi-Minh-Ville (Viêt Nam) depuis 1997 (Projet de Protocole)
La Ville de Lyon poursuit son action en faveur du développement urbain et accompagne les politiques locales en particulier dans les domaines de la mise en valeur du patrimoine historique par la lumière, de l'élaboration et de la révision de la planification générale en urbanisme, de l'aménagement du nouveau centre urbain de Thu Thiem, des déplacements et des transports urbains.
Philadelphie (États-Unis) depuis 2004
Une charte signée en octobre 2004 se donne comme objectif la promotion des échanges économiques, culturels et éducatifs entre les deux villes. Les biotechnologies et l’innovation constituent les domaines phares de coopération menés par le Grand Lyon.
Göteborg (Suède)
Secteurs concernés : Gastronomie, Lumière, Universités, Mode et création, Echanges d’expériences entre administrations, …
Dubaï (Émirats arabes unis) depuis 2007
Renforcer les relations bilatérales à travers une coopération dans les domaines de l’action municipale, notamment dans le domaine de la construction et des infrastructures, et plus spécifiquement en matière d’éclairage et de gestion des bâtiments historiques aussi bien que récents.
Attractivité internationale
Pour promouvoir son image internationale, tant sur le plan économique que touristique, la ville a créé sa marque, ONLYLYON.
Lyon occupe la 19e place au classement 2010 Cushman and Wakefield portant sur l'attractivité des métropoles économiques européennes[153], et compte 50 000 expatriés parmi ses habitants[154]. Gérard Collomb a évoqué l'objectif d'intégrer le top 15 des villes européennes.
On peut ainsi noter la présence de grandes entreprises ou organismes internationaux :
- Le siège d'Interpol.
- Le bureau pour la préparation et la réponse des pays aux épidémies de l'OMS.
- Le Centre international de recherche sur le cancer, dépendant de l'OMS.
- Le Centre international de formation des acteurs locaux, dépendant de l'UNITAR.
- La Cité Scolaire Internationale de Lyon (CSI), dans laquelle plus de 40 nationalités sont représentées[155].
- La International School of Lyon (ISL), l'unique école anglaise.
- Handicap International, organisation non gouvernementale engagée en faveur des personnes handicapées.
- Euronews, chaîne de télévision européenne d’information lancée à Lyon en 1993.
Deuxième ville étudiante de France, Lyon, accueille plus de 125 000 étudiants, dont environ 13% sont étrangers, faisant de Lyon une des villes européennes attractives en ce qui concerne les études supérieures[156].
Par ailleurs, Lyon a inspiré plusieurs projets immobiliers. Le projet Lyon Dubaï City, résulte d'un attachement personnel de l'émir Buti Saeed al Gandhi à Lyon, combiné à une attractivité de la ville sur le plan culturel et commercial. Ce projet, qui devrait être inauguré début 2012, consiste en la reconstitution, en plein cœur de Dubaï, de quartiers typiques de la ville de Lyon. Des partenariats culturels sont également envisagés. De même, pour les 50 ans du jumelage Lyon-Yokohama, Yokohama a créé un vrai quartier lyonnais avec les principaux monuments lyonnais et il y a eu, en juin 2009, un concours du meilleur cuisinier japonais, présidé par un jury de cuisiniers lyonnais[réf. nécessaire].
Des assemblées internationales se tiennent à Lyon :
- Forum mondial du poids lourd et du bus, depuis 2007.
- Le salon annuel Pollutec (rassemblant les entreprises et technologies traitant les diverses pollutions et plus généralement œuvrant pour l'environnement) a lieu à Lyon (Eurexpo) depuis 1988.
- Le salon International de l'automobile (tous les deux ans, roulement effectué avec Paris)
Jumelages
À ce jour, 36 villes étrangères ont signé un accord de partenariat avec la ville de Lyon.
Jumelage
- Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1951
- Francfort-sur-le-Main (Allemagne) depuis 1960
- Milan (Italie) depuis 1966
- Saint Louis (États-Unis) depuis 1975
- Beer-Sheva (Israël) depuis 1980
- Canton (Chine) depuis 1988
Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille
Relation privilégiée
Pacte d'amitié
Charte d'amitié
Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin
Charte de partenariat
Convention de partenariat
Protocole d'échange et de coopération
- Montréal (Canada) depuis 1979
- Łódź (Pologne) depuis 1991
- Hô-Chi-Minh-Ville (Viêt Nam) depuis 1997 (Projet de Protocole)
Protocole de coopération
- Turin (Italie) depuis 1991
- Ouagadougou (Burkina Faso) depuis 1994
- Agadir (Maroc) depuis 1998
- Pécs (Hongrie) depuis 1998
- Lomé (Togo) depuis 1999
- Bamako (Mali) depuis 1999
- Porto-Novo (Bénin) depuis 1999
Charte de promotion des échanges
- Philadelphie (États-Unis) depuis 2004
- New York (États-Unis) depuis 2008
Protocole d'accord
Déclaration d'intention
- Samarcande (Ouzbékistan) depuis 1998
Volonté commune de rapprochement
Pacte d'amitié et de coopération
- Dubaï (ville) (Émirats arabes unis) depuis 2007
Autres réseaux de villes
- Eurocities : Lyon a été membre fondateur en 1986 du réseau Eurocities qui regroupe 121 villes de 32 pays européens
- Cités et gouvernements locaux unis : Lyon est membre du bureau exécutif, et préside la commission « Coopération Décentralisée »
- Citynet : Lyon est l'unique membre européen de Citynet, et dispose d'un siège à son comité exécutif, qui s'est réuni d’ailleurs à Lyon au mois de novembre 2005
Personnalités liées à la commune
Consulter les catégories : Naissance à Lyon et Naissance dans le Rhône
Article détaillé : Liste de personnalités liées à Lyon.Lyon est le lieu de naissance de nombreuses célébrités et a été marquée par de nombreuses figures de l'histoire nationale.
L'empereur romain Claude y naît ainsi que son lointain successeur Caracalla. La période romaine est marquée par les martyrs chrétiens de Sainte Blandine et Saint Irénée avant d'être marquée par la renaissance carolingienne et l'évêque Leidrade.
La Renaissance voit naître la littérature lyonnaise grâce aux auteurs Maurice Scève et Louise Labé appuyés par l'imprimerie et ses artistes Barthélemy Buyer et Jean de Tournes. Le XVIIe siècle voit la venue au jour des artistes Guillaume et Nicolas Coustou, ainsi que celle du sculpteur Coysevox. Le XVIIIe siècle est marqué par la présence des architectes ou urbanistes Delamonce, Perrache et Morand, tandis que la fin du XIXe siècle et le tournant du XXe siècle voient la naissance des architectes ou urbanistes Hector Guimard (1867), Tony Garnier (1869) et celle ... du cinéma par les frères Lumière (1895). Jean-Jacques Ampère, historien, écrivain, y est né en 1800.
En 1900, naît Antoine de Saint-Exupéry. La période contemporaine inaugurée par l'écrivain voit la naissance de musiciens et de gens du spectacle : Maurice Jarre (1924) et son fils Jean-Michel Jarre (1948), Jacques Martin (1933), Bernard Pivot (1935), Bertrand Tavernier (1941) avant d'être croquée par Dubouillon (1943). Ont également vu le jour à Lyon les humoristes Florence Foresti (1973) et Sellig ou encore la chanteuse Liane Foly (1962). La politique du XXe siècle est marquée par le long mandat d'Édouard Herriot, auquel succèdent Louis Pradel, Francisque Collomb, Michel Noir, Raymond Barre et Gérard Collomb, tous marqués par les figures de proue de la gastronomie locale Eugénie Brazier et Paul Bocuse et celles du sport, Jean-Michel Aulas, Karim Benzema et les joueurs emblématiques de l'Olympique lyonnais, le champion de patinage Gwendal Peizerat (1972) ou le cycliste Sylvain Calzati (1979). Des artistes lyonnais peu connus en France deviennent même des ambassadeurs culturels de Lyon à l'étranger au début du XXIe siècle, tels le chanteur Dantès en Chine ou le cinéaste d'avant-garde Gérard Courant au Moyen-Orient. Mimie Mathy (1957, actrice qui a notamment joué dans la série "Joséphine Ange Gardien".
Notes et références
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Voir aussi
Bibliographie
Livres à propos de Lyon
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- André Latreille, Histoire de Lyon et du Lyonnais, Privat, 1975, avec Richard Gascon & al. (ISBN 2-7089-4701-X)
- Bruno Benoit, L'identité politique de Lyon [Livre] : entre violences collectives et mémoire des élites, 1786-1905, 1999.
- Éric-Emmanuel Schmitt, Guignol aux pieds des Alpes, National Geographic, 2002, (ISBN 2-84582-053-4).
- Bruno Benoit et Roland Saussac, Histoire de Lyon, édition des Traboules, 2005, (ISBN 2-915681-00-7).
- Vincent Formica (photographies) et Xavier Delalaing (texte), Lyon, Déclics, 2005, 112p.
- Gilbert Bouchard, Histoire de Lyon en BD, éditions Glénat (en plusieurs tomes).
- Nicolas Jacquet, Façades Lyonnaises, 2000 ans de création architecturale et de confluence culturelle, Édition Les Beaux Jours, Paris 2008, 240 pages.
- Marie Josèphe Moncorgé, Lyon 1555, capitale de la culture gourmande au XVIe siècle, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 2008, 240p.
- Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup, Bruno Thévenon Dictionnaire historique de Lyon, Édition Stéphane Bachès, 2009
- Jean-Yves Authier, Yves Grafmeyer, Isabelle Mallon, Marie Vogel, Sociologie de Lyon, Éditions La Découverte, 2010, (ISBN 9782707156020)
- Bernard Schreier,Lyon vandalisée, éditions de la Tour Gile, 1996.
- J. Rey - G. Fessy, Lyon, cité radieuse - Une aventure de Mouvement moderne international, Éditions Libel, 2010
Livres dont l'action se déroule à Lyon
- Calixte ou L'introduction à la vie lyonnaise, Jean Dufourt, Plon (1926) (réédité 1941,1992, 2002)
- Laurette ou Les amours lyonnaises, Jean Dufourt, (réédité, ELAH 2003)
- Claudine de Lyon, Marie-Christine Helgerson, éditions Flammarion, collection castor poche (réédité en 1998).
- Dame de Lyon, Joseph Jolinon, éd. Les Éditions de Rieder (1932).
- La gerbe d'or, Henri Béraud, éditions de France (1932).
- Satan comme la foudre, Pierre Molaine, éditions Corréa (1955).
- Un mariage à Lyon, Stefan Zweig, contient sept nouvelles (1901 à 1929).
- Les mystères de Lyon, Jean de La Hire, éditions Tallandier Jules (1938) et éditions Marabout, collection Bibliothèque Marabout no 1045 (1979).
- Les deux étendards, Lucien Rebatet, éditions Gallimard (1951, réédité en 1991).
- L'amour en vogue, Bernard Pivot, éditions Calman-Lévy (1959).
- Sales Mioches !, Éric Schiavinato, Skiav, Olivier Berlion, Éric Corbeyran, éditions Casterman (années 1960).
- Astérix le tour de Gaule par René Goscinny et Albert Uderzo (1965).
- San-Antonio chez les « Gones », Frédéric Dard, éditions Fleuve Noir (1968).
- Brumerives, Gabriel Chevalier, éditions Flammarion (1968).
- Les six compagnons, Paul-Jacques Bonzon (de 1961 à 1994).
- Le Voyage du père, Bernard Clavel, collection J'ai Lu no 300 (1969).
- Félicité de la Croix-Rousse, Charles Exbrayat, éd. Librairie des Champs-Élysées, collection Club Des Masques no 215 (1974) (ISBN 2-702400-28-0).
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- Monsieur de Lyon, Nicole Avril, éditions Albin Michel (1979).
- Le Revenant, René Belletto, éditions Hachette (1981), réédition éditions P.O.L. (2006).
- Couvre-feux, Clarisse Nicoïdski, éditions ramsay (1981).
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- Place des Angoisses, Jean Reverzy, éditions Flammarion, collection Points Roman (1982).
- Les Canuts, Emile Vingtrinier (1984), réédition éditions des Traboules (2002).
- Ils partiront dans l'ivresse, Lucie Aubrac (1984)
- Abû ğahl ad-Dahhâs (أبو جهل الدّهّاس), Amor Ben Salem, éd. Maison tunisienne de l'édition, 1984 (réédité, L'Univers du livre, Tunis, 2005). (ISBN 9973786246)
- L'Enfer, René Belletto, éditions P.O.L. (1986), prix Fémina.
- Loin de Lyon, René Belletto, éditions P.O.L. (1986).
- Le serment des catacombes, Odile Weulersse, (1986).
- Le Gone du Chaâba, Azouz Begag, éditions du Seuil, Collection Points Virgule, (1986).
- La première alliance, Nicole Avril, éditions Flammarion (1986).
- Coeur de Lion, Sissel Lie (1988).
- La fin des temps, et après, Dominique Douay, éditions Denoël (1990).
- Le Patriarche, Amor Ben Salem, coll. « Vécu », éd. ICARE (1993). (ISBN 2907332112)
- Quelques jours à Lyon, Jean Lods, éditions Calman-Lévy (1994).
- La Salamandre, Marc Paillet, 10/18 (1995).
- Ville de la peur, René Belletto, éditions P.O.L. (1997).
- Le premier accroc coûte deux cents francs, Elsa Triolet, Gallimard (1997).
- Le boiteux de la Croix-Rousse, Bernard Schreier, éditions du Delta (1997).
- Les Chiennes savantes, Virginie Despentes, éditions J'ai Lu (1999).
- Confidences des deux rivages, Claudine Vincenot, éditions Anne Carrere (1999).
- La princesse de Lyon, Jerzy Rayzacher, éditions Fleurs du Mal (1999).
- Les fontaines de Lugdunum, Alain Larchier, éditions des Traboules (1999).
- Le piège, Valerio Evangelisti, éditions Payot (2000).
- Éthique en toc, Le Poulpe, Didier Daeninckx, éditions Baleine (2000).
- Saône interdite, Le Poulpe, Francis Pornou, éditions Baleine (2000).
- Gens de Lyon, Collectif, éditions Omnibus (2000).
- L'Irrésolu, Patrick Poivre d'Arvor, éditions Albin Michel (2000), prix Interallié.
- 120, Rue de la Gare, Léo Malet, éditions Pocket (2001), et l'adaptation par Jacques Tardi, éditions Casterman (1997).
- Trois Enfants, un destin, Didier Poudiere, éditions des Ardillats (2001).
- Lyon : Les gones en noir, Collectif, recueil de 6 nouvelles, éditions Autrement (2002).
- Le Guignol sanglant des Traboules, Ewan Blackshore, édition de la Sentinelle (2002).
- Trottoir noir, Claude Tamet de Bayle (2003).
- Transparances, Ayerdhal, éditions Au diable Vauvert (2004).
- La voie des dragons, Didier Quesne, éditions Nestiveqnen (2005).
- DiS, Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2006). (ISBN 978-1-8472879-9-1).
- Tout ce qu'il voulait, Albert Élyse, éditions Amalthée (2007).
- Les Douceurs Amères, Arno Couturier, éditions Amalthée (2007).
- Dyl, Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2007). (ISBN 978-1-8475333-2-6).
- Expéron, Hélène Cruciani, éditions Griffe d'encre (2007).
- Le maître des gargouilles, Nicolas Le Breton, éditions Les moutons éléctriques (2008).
- Pour une poignée de Koumlaks..., Sellig, éditions Rivière Blanche (2008).
- Un homme louche, François Beaune, éditions verticales (2009).
- La parallèle Vertov, Frédéric Delmeulle, éditions Mnémos (2010).
- Des clones et des Koumlaks..., Sellig, éditions Rivière Blanche (2010).
- L'art français de la guerre, Alexis Jenni, éditions Gallimard (2011).
- Dix, Eric Sommier, éditions L'arpenteur (2011).
- Mont Blanc, Fabio Viscogliosi, éditions Stock (2011).
- Le sang des bistanclaques, Odile Bouhier, éditions Presses de la cité (2011).
Cinéma et télévision
Films, feuilletons télévisés et téléfilms qui ont été tournés à Lyon
- 1974: Verdict, film réalisé par André Cayatte,
- 1974 : L'Horloger de Saint-Paul, film réalisé par Bertrand Tavernier,
- 1979 : Charles Clément, canut de Lyon (écrit par Jean-Dominique de la Rochefoucauld), téléfilm de Roger Kahane
Articles connexes
- Histoire de Lyon
- Arrondissements de Lyon
- Quartiers de Lyon
- Liste des rues de Lyon
- Économie lyonnaise
- Grand Lyon
- Rhône-Alpes
Liens externes
- (fr) Site officiel de la ville de Lyon
- (fr) Site officiel du Grand Lyon, la communauté urbaine de Lyon
- (fr) Site officiel de l'office de tourisme de Lyon
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de Lyon sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général
Catégories :- Lyon
- Commune du Rhône
- Commune située au bord du Rhône
- Ancienne capitale de pays
- Ancien chef-lieu de district
- Ville décorée de la Légion d'honneur
- Collectivité territoriale décorée de la médaille de la Résistance
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