Villefranche-de-Rouergue

Villefranche-de-Rouergue
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44° 21′ 12″ N 2° 02′ 06″ E / 44.3533333333, 2.035

Villefranche-de-Rouergue
Vue de Villefranche depuis le Calvaire St-Jean d'Aigremont
Vue de Villefranche depuis le Calvaire St-Jean d'Aigremont
Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Aveyron (sous-préfecture)
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue (chef-lieu)
Canton Villefranche-de-Rouergue
(chef-lieu)
Code commune 12300
Code postal 12200
Maire
Mandat en cours
Serge Roques
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes du Villefranchois
Site web www.villefranchederouergue.fr
Démographie
Population 11 926 hab. (2008[1])
Densité 260 hab./km²
Gentilé Villefranchois, Villefranchoises
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 12″ Nord
       2° 02′ 06″ Est
/ 44.3533333333, 2.035
Altitudes mini. 237 m — maxi. 544 m
Superficie 45,85 km2

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Villefranche-de-Rouergue (occitan : Vilafranca de Roergue) est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, dont elle est sous-préfecture, et la région Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les Villefranchois.
La ville est classée « grand site de Midi-Pyrénées » ainsi que "Ville d'Art et d'Histoire" avec le "Pays des Bastides du Rouergue".

Sommaire

Géographie

Villefranche-de-Rouergue se situe dans la vallée de l'Aveyron, sur la faille géologique qui sépare le Causse (terres à blé) du Ségala (terre à seigle).

Mines de cuivre, de plomb, d'étain, de fer, d'argent. Extraction de phosphates et de pierres de taille.

Communes limitrophes


NO
Toulonjac (Aveyron)
Nord
Saint-Rémy (Aveyron)
NE
Maleville (Aveyron)
Ouest
Savignac (Aveyron)

Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)
 
Est
La Bastide-l'Évêque (Aveyron)
SO
La Rouquette (Aveyron)
Sud
Sanvensa (Aveyron)
SE
Morlhon-le-Haut (Aveyron)


Climat

Villefranche-de-Rouergue bénéficie d'un climat plus chaud que le reste du département de l'Aveyron, avec en moyenne, en toutes saisons, 2 °C de plus que Rodez ou Millau. Source: MSN Météo (Villefranche)

Mois Janv. Fév. mars Avr. mai juin Juil. août Sept. Oct. Nov. Déc.
Température mensuelle moyenne minimale (°C) 2 2 4 6 11 14 16 16 12 10 5 3
Température mensuelle moyenne maximale (°C) 10 11 16 18 22 26 28 29 24 20 13 10
Précipitations
(hauteur moyenne en mm)
58,0 38,2 38,5 64,2 70,2 51,0 30,4 45,3 69,9 61,8 60,5 61,8
Source: MSN Météo (Villefranche)

Histoire

Les bases d'un premier établissement furent jetées sur la rive gauche de l'Aveyron en 1099 par Raymond IV de Saint-Gilles, à l'emplacement de gites métallifères exploités depuis l'Antiquité[2]. Le seul lieu de culte consistait en une chapelle antérieure nommée Saint-Carpil - actuellement Saint-Jean d'Aigremont au sommet de la colline appelé aujourd'hui « le Calvaire »[3].

Lorsque les Capétiens prirent le pouvoir sur le comté de Toulouse par le mariage d'Alphonse de Poitiers avec l'héritière du comté Jeanne de Toulouse, fille du dernier comte Raymond VII, l'ancienne capitale administrative du Rouergue, Najac, siège de la sénéchaussée de Rouergue, fut jugée trop fidèle à l'ancienne dynastie raymondine.

Alphonse de Poitiers décida de créer ex-nihilo une ville nouvelle sur la rive droite à quelques kilomètres de là et d'y transférer le siège de son administration, afin de casser les anciennes allégeances.

Il fonda donc Villefranche-de-Rouergue en 1252 dotée de franchises et d'exemptions fiscales pour assurer le succès de l'entreprise, d'où le nom de la ville.

Chronologie

  • Jean des Arcis, sénéchal de Rouergue, créa cette nouvelle ville de toute pièce, en lui donnant un plan quadrillé ou plan en damier, selon les règles d'urbanisme de la Rome antique. Très caractéristique des bastides, ce plan est régulier avec des rues se coupant à angles droits convergeant vers la place centrale bordées de couverts, lieu privilégié des activités commerçantes, aujourd'hui place Notre Dame, où se tient le marché hebdomadaire. Un emplacement fut prévu pour construire une église qui avait manqué à la première fondation. La première pierre de l'église fut posée en 1252.
  • En 1256, une charte des coutumes est établie et accordée par Alphonse de Poitiers et le roi Louis IX. Elle réglemente les transactions commerciales et confirme la ville dans son rôle de lieu d'échanges. Riches marchands et nobles s'y installèrent.
  • Un couvent de Cordeliers est mentionné en 1290. Il est détruit pendant la Révolution. Il en reste une salle capitulaire qui sert aujourd'hui de crypte à la chapelle Sainte-Émilie-de-Rodat.
  • Construction du pont des Consuls ou "Vieux-Pont". Le roi Philippe le Bel concéda, le samedi devant les Rameaux 1298, que les habitants de La Bastide-l'Évêque devaient contribuer à la construction du pont sur l'Aveyron. Il existe dans les archives de l'hôtel de ville un acte daté de 1321 pour la construction du pont de pierre sur l'Aveyron pour un prix de 200 livres. Certains mémoires indiquent que le pont était construit en 1331. Un acte du 23 mars 1362 contraint les habitants de Morlhon de participer à la réparation du pont.
    • Ce pont avait deux tours, une sur chaque pile, qui ont été démolies en 1730. L'entrée de la ville à l'extrémité du pont se trouvait une tour pour garder la porte de la ville qui servait aussi de prison. Elle a été détruite en 1780 et 1790.
  • En 1336, aménagement de la fontaine publique du "Griffoul" sur la place de la Fontaine.
  • En 1347, la ville se dote de remparts.
  • En 1348/1349 : grande Peste. La ville construit l'hôpital Saint-Martial à côté de la collégiale pour soigner les malades. Environ 3 000 personnes meurent, la construction de la collégiale et des remparts est interrompue.
  • En 1356, début de la guerre de Cent Ans. Les consuls se plaignent des grands frais et dépenses liés à l'achat de vêtements et de nourriture qui sont faits par les bourgeois de la ville qui traduisent un comportement qui ressemble à de l'insouciance.
  • En mai 1369, les principaux privilèges de Villefranche sont confirmés par lettres du duc d'Anjou (confirmées par Charles V le 21 juin 1370). Par ces lettres, le siège du sénéchal, du juge-mage et du trésorier de la sénéchaussée de Rouergue sont fixés à Villefranche.
  • En décembre 1371 est créé à Villefranche un atelier monétaire royal, qui existera jusqu'en 1556[4].
  • En 1443, lors de sa venue, Charles VII offre des vitraux à l'église Notre-Dame.
  • Début de la construction de la chartreuse Saint-Sauveur en 1452, à la suite d'une donation testamentaire d'un riche marchand de la ville, Vésian Valette, en 1450. Les moines s'installent dans la chartreuse en 1458. Les travaux sont terminés en 1528.
  • En 1455, construction de la chapelle Saint-Jacques. La ville était une étape sur le chemin de Saint-Jacques partant du Puy-en-Velay. Un hôpital a été construit pour accueillir les pèlerins. Une confrérie est créée en 1493 pour s'occuper de ces lieux.
  • Les Augustins s'installent à Villefranche en 1487. La chapelle est construite en 1520. Il y avait aussi un collège où ils dispensaient leur enseignement. Ces bâtiments ont été détruits au début du XIXe siècle.
  • En 1497 : l'incendie des bâtiments place Notre-Dame va entraîner la reconstruction des maisons autour de la place.
  • Construction de la chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres en 1510 près du lieu du miracle des treize pierres sous le l'épiscopat de François d'Estaing. C'est d'abord une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Pitié construite par les consuls de la ville qui était invoquée contre les calamités.
  • Le XVIIe siècle marque la cité : peste de 1628 qui décima un tiers de la population et la révolte des Croquants, en 1643.
  • La fin des guerres de religion, la Contre-Réforme et la fin du concile de Trente va entraîner e développement des confréries de Pénitents. En 1609 est fondée la confrérie des Pénitents-Bleus de Saint-Jérôme en l'honneur du « Très Saint Sacrément de l'autel ». Trente deux jours plus tard est fondée la confrérie des Pénitents-Noirs de la Sainte-Croix.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres est agrandie en 1629. Raymond Bonal (1600-1653), chanoine de Villefranche, y fonde le premier séminaire du Rouergue qui est reconnu officiellement par l'évêque de Rodez, Charles de Noailles, en 1648[5]. Il a créé une société de prêtres qui a géré jusqu'à douze séminaires.
  • 22/12/1775 : très important séisme entrainant la destruction de plus de 600 habitations.
  • En 1779, Villefranche atteint son apogée lorsqu'elle devient capitale de la nouvelle province de Haute-Guyenne et le reste jusqu'en 1790. Une position qui lui vaudra une prospérité économique et une consécration intellectuelle. Quatre promenades sont aménagées. Il y a alors dix-sept lieux de culte. À la veille de la Révolution, la ville compte 10024 habitants, il y a 6070 habitants à Millau, 5605 à Saint-Antonin-Noble-Val et 5592 à Rodez.
  • Le déclin commence à la Révolution, qui lui ôte son statut de capitale au profit de Rodez, qui devient préfecture du nouveau département de l'Aveyron. Elle devient chef-lieu du district de Villefranche-de-Rouergue.
  • Fondation à Villefranche, le 3 mai 1816, de l'Institut de la Sainte-Famille par mère Émilie de Rodat.
  • L’hôtel de ville occupe l'ancien palais de Justice construit en 1861. À côté du bâtiment a été construit un monument aux morts dédié à la guerre de 1870.
  • En 1885, construction du collège municipal de la Douve à côté de l'église Saint-Joseph.
  • Réalisation du théâtre municipal en 1887.
  • Création du musée municipal Urbain Cabrol en 1913, par Urbain Cabrol , président-fondateur de la Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue. Le musée est installé en 1975 dans un hôtel du XVIIIe siècle, place de la Fontaine.
  • Construction de la chapelle Sainte-Émilie-de-Rodat à partir de 1952 par l'architecte Bosser sur les indications de dom Odilon Hitier. Elle est consacrée en 1958.

Églises, monastères, chapelles

Au XIXe siècle il y avait trois paroisses et un couvent de Carmélites.

Juridictions

Villefranche-de-Rouergue était le siège du sénéchal ou présidial de Rouergue, ou présidial de Villefranche, qui comprenait dans son ressort :

  • En Haute-Marche de Rouergue, les justices royales des bailliages de Millau, de Compeyre, de Creyssel, de Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Sernin, Roquecezière, ainsi que celles de Pont-de-Camarès et de Saint-Affrique en paréage avec quelques coseigneurs;
  • Dans la Basse-Marche, les justices royales de Najac, de Viguerie, de Millau, Saint-Antonin, de Sauveterre-de-Rouergue, de La Salvetat, de Peyroles, de Villeneuve-d'Aveyron, Peyrusse, Auzits et Clauses-Vignes (ces quatre dernières n'en formant qu'une), ainsi que de Rieupeyroux (en paréage entre le roi et le doyen du lieu). À ces justices royales étaient unies celle de Rinhac, et aussi celles de Vinzelles et du Mur-de-Barrez qui étaient engagées au prince de Monaco.

Administration

Un dictionnaire communal de la France de Paul Joanne au début du XXe siècle décrit ainsi Villefranche-de-Rouergue :

  • « Tribunal de première instance. Juge de paix. Inspecteur primaire. Collège communal de garçons. Deux écoles secondaires ecclésiastiques. Une école publique primaire supérieure de jeunes filles. Six écoles publiques (primaires). Deux écoles privées. Bibliothèque de 15000 volumes. Un commissaire de police. Un capitaine de gendarmerie, et deux brigadiers dont un à cheval. Un receveur particulier, un contrôleur des contributions, un percepteur, un préposé à l'enregistrement, aux hypothèques ; un receveur des contributions indirectes ; deux conducteurs des Ponts et Chaussées ; deux agents voyers; une chambre d'agriculture; un comice agricole, une station d'étalons (quatre chevaux) ; un lieutenant de louveterie ; des avoués, des notaires, des huissiers; une prison départementale ; un hôtel-Dieu (50 lits); un hospice (117 lits) ; des orphelinats de la Sainte Famille (55 enfants), du Bon Pasteur (16 enfants), des sœurs de Nevers (30 enfants), un bureau de bienfaisance… »

La révolte des Croates

À l'aube du 17 septembre 1943, la ville de Villefranche-de-Rouergue, alors occupée par les forces nazies, connut son jour de gloire. Ce jour-là, le 13e bataillon de pionnier de la 13e division SS - composé en majorité de Bosniaques (ou Croates musulmans, selon la terminologie d'à l'époque) et d'un quart de Croates catholiques, tous enrôlés de force dans l'armée allemande, s'est rebellé contre la Deutsche Commandatur. Après avoir pris les armes et une fois les officiers allemands exécutés, les insurgés parviennent à prendre le contrôle de la ville et affranchissent, l'espace d'une journée, Villefranche-de-Rouergue de la tutelle de l'occupant allemand.

Cependant, le commandement allemand est rapidement alerté et y dépêche depuis ses garnisons voisines d'importants renforts pour en reprendre possession. Après des combats de rue meurtriers face à des insurgés sous-équipés et inférieurs en nombre, les Allemands reprennent pied à Villefranche. Les survivants sont sommairement condamnés à mort par les autorités allemandes et ensevelis au lieu-dit du Champ des martyrs croates. Bien que l'acte héroïque de ces jeunes hommes tourna à la tragédie, Radio Londres s'en fait l'écho, qualifiant Villefranche-de-Rouergue de seule ville de l'Europe de l'Ouest libérée de l'occupation allemande. Les chefs présumés de cette rébellion, le musulman Ferid Džanić et les catholiques Eduard Matutinović, Nikola Vukelić, Božo Jelinek. Džanić et Vukelić sont tués au combat avec les Allemands, tandis que Jelinek et Matutinović parviennent à gagner le maquis. Jelinek obtiendra même le grade d'officier, et sera plus tard, décoré de la Légion d'honneur. En souvenir de ces événements, une avenue de Villefranche-de-Rouergue a été rebaptisée avenue des Croates au lendemain de la guerre.

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Héraldique

Blason de Villefranche-de-Rouergue

Les armes de Villefranche-de-Rouergue se blasonnent ainsi : « De gueules, au pont des trois arcades d'argent, crénelé de cinq pièces, accosté de deux tours quarrées, de même, ouvertes et crénelées aussy de trois pièces chacune, le tout massoné de sable, planté dans les eaux d'argent ardées d'azur et surmonté de la Croix de Toulouse d'or, au Chef de France. »

C'est le pont des consuls, il a été le premier pont de Villefranche et servait à l'époque de péage. Aujourd'hui il existe encore mais les deux tours ont été supprimées.

Administration

Liste des maires successifs[6]
Période Identité Étiquette Qualité
2001 en cours Serge Roques UMP Médecin, ancien député, conseiller régional
1995 2001 Claude Penel PS Professeur, conseiller général

Démographie

  • En 1341 : 10 124 habitants.
  • Au début du XXe siècle, Villefranche-de-Rouergue comptait 9 730 habitants[7].

Évolution démographique
(Source : Cassini[8] et INSEE[9])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8 497 9 331 9 283 8 803 9 540 8 736 9 088 9 705 9 613
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 826 10 172 9 719 9 312 10 124 10 366 9 836 9 734 8 426
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 730 8 352 8 439 7 423 7 825 7 908 8 479 9 257 8 676
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
9 540 10 709 12 284 12 693 12 291 11 919 12 040 11 957[10]  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Économie

Un dictionnaire communal de la France de Paul Joanne au début du XXe siècle décrit ainsi Villefranche-de-Rouergue :

  • « Un petit établissement thermal, en bains et boissons ; avec trois sources sulfurées calciques, froides, et deux autres sources ; trois cents litres par minutes.
    Commerce de grains, vins, fruits, champignons, cerneaux, fromages, bestiaux, jambons.
    Pépinières et horticulture.
    Fonderies de cloches, martinets à cuivre, fabriques de chaudrons, pièges à rats, plâtre, cire, sabots, savons, filature de chanvre, fabriques de bonneterie, toiles du pays, huileries, fabriques d'huile de noix, liqueurs, eaux gazeuses, produits chimiques, phosphates et superphosphates, brasseries, minoterie, tannerie, corroieries et mégisserie, teinturerie, vannerie…
    Foires : le 22 du mois. Marchés-foires : les premiers jeudis de janvier, février, mars, actobre, novembre, décembre. Marchés ordinaires, le lundi, jeudi, samedi. »

Personnages célèbres

  • Jean Petit, chirurgien à Villefranche-de-Rouergue, chef de file de la Jacquerie des croquants de 1643, roué vif en place publique.
  • Jacques Borelly, né à Villefranche-de-Rouergue, mort en août 1689 à Paris. Physicien, membre de l'Académie des Sciences. C'est lui qui eût l'idée des globes que le cardinal d'Estrées fit préparer pour le roi Louis XIV et il donna le dessin des emplacements des planètes et des étoiles fixes au moment de la naissance du roi sur les globes que le père Coronelli, cordelier, réalisa.
  • Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle (Villefranche 1684- Versailles 1761), maréchal de France, diplomate.
  • Jean de Pechméja (1741-1785), homme de lettres
  • Sainte Émilie de Rodat (1787-1852)
  • Jean-François-Louis-Clair Bories (1795-1822), l'un des « Quatre sergents de La Rochelle ». Il est né au n°20, rue Sergent-Bories.
  • Vincent Cibiel (1797-1871)
  • Jean de Pomairols, 1er consul, décida de rester dans la ville mise en quarantaine lors de la grande peste, son portrait est à la mairie
  • Charles de Pomairols, (1843-1916), écrivain régionaliste, descendant des Pomairols, famille de Consuls villefranchois, grand ami de Hérédia, perdant malheureux face à Bergson à l'Académie Française, poète et grand spécialiste de Lamartine, il tenait salon à Paris où il recevait les écrivains catholiques comme Mauriac.
  • Abbé Justin Bessou, (1845-1918), majoral du Félibrige
  • Olympe Dupas, né le 13 janvier 1876 à Ronsenac (Charente), violoniste, professeur de musique, chef d'orchestre, mort à Villefranche-de-Rouergue le 3 janvier 1932.
  • Joseph Coucoureux (1879-1964), homme politique.
  • Francis Carco (1886-1958)
  • Henri Mouly (1896-1981), écrivain occitan
  • Pierre Bonnet (1897-1990), naturaliste.
  • Général Henri Navarre (Villefranche 31 juillet 1898-).
  • Robert Fabre (1915-2006), Pharmacien, initiateur du programme commun PS-SFIO-MRG (Fondateur), ancien dirigeant du PRG le 27 novembre 1973, ancien médiateur de la république et conseiller constitutionnel.
  • Guy Lacombe, né en 1955 à Villefranche, joueur puis entraîneur de football français qui évolua dans le club de Villefranche-de-Rouergue de 1970 à 1975 avant de diriger plusieurs stars du football français, entraîneur de Guingamp, Sochaux puis le Paris-Saint-Germain de décembre 2005 à janvier 2007. Il est depuis juillet 2009, entraîneur de l'AS Monaco.
  • Francis Duranthon (1961-), paléontologue, directeur du Muséum de Toulouse.
  • Alain Guiraudie, cinéaste, né à Villefranche-de-Rouergue le 15 juillet 1964.

Monuments et lieux touristiques

Collégiale Notre-Dame
Vue intérieure (grande nef) de la Collégiale Notre-Dame
  • Collégiale Notre-Dame (XIIIe-XVIe) dont l'impressionnant clocher-porche de 58 mètres de haut domine le centre de la ville classée aux monuments historiques[11].
  • Place Notre Dame : cette place, entièrement entourée d'arcades médiévales, constitue le cœur de la ville classée monument historique[12] .
  • Vieille bastide (XIIIe), une des plus typiques des bastides occitanes avec son plan orthonormé, et qui a gardé nombre de vieilles maisons médiévales :
    • Maison Dardenne classée pour une partie et inscrite pour une autre aux monuments historiques[13], place Notre-Dame
    • Maison Armand ou du président Raynal, construite après l'incendie de 1497 qui ravagea la place Notre-Dame (classée Monument historique en 1927).
    • Maison Gaubert, rue Marcellin-Fabre. Elle est construite après l'incendie de 1497 (classée Monument historique en 1914).
    • Tour d'escalier avec porte gothique flamboyante, rue Étroite,
    • Maison Combettes avec une tour carrée du XVIe siècle, rue Sergent-Bories(classée Monument historique en 1928).
    • Maison de style Louis XIII, rue Camille-Roques.
    • Maison construite en 1754 pour François Obscur, riche marchand, place de la Fontaine (musée Urbain Cabrol).
    • Maison de style Louis XVI, rue Rouzies-Labastide.
    • Fontaine du Griffoul, édifiée en 1336 par les Consuls, place de la Fontaine (classée monument historique[14] en 1920).
  • Pont des Consuls, ou Pont-Vieux, construit sur l'Aveyron vers 1321, pour remplacer un ancien gué. Il était initialement surmonté de deux tours comme on peut le voir sur le sceau des consuls de Villefranche. Ces tours ont été démolies en 1730. À l'extrémité du pont, l'entrée de la ville était gardée par une grosse tour surmontant la porte qui servait aussi de prison. Cette tour a été démolie entre 1780 et 1790.
  • Ancien hôpital Saint-Martial, place Notre-Dame. Il a été construit à côté de la collégiale en 1348-1349 pendant la Grande Peste. La peste va provoquer la mort d'environ 3 000 habitants de Villefranche arrêtant le développement de la ville, la construction de la collégiale et des remparts de la ville.
  • Chapelle de Saint-Jean-d'Aigremont. Sur le site appelé « Calvaire », situé à 4 km de Villefranche-de-Rouergue par la route, se trouve deux édifices religieux. L'église du calvaire, datant du XIXe siècle, et l'église Saint-Jean-Baptiste, beaucoup plus ancienne, premier lieu de culte de la région (voir "Histoire"). Au cours de fouilles on y a mis à jour en 1994 une base de colonne pré-romane.
  • Chapelle Émilie de Rodat, construite à partir de 1951 et consacrée en 1958. Sa crypte est l'ancienne salle capitulaire des Cordeliers où se trouve la châsse de sainte Émilie de Rodat.
  • Chapelle Saint-Jacques inscrit aux monuments historiques[15]. Villefranche-de-Rouergue se trouve sur le chemin de Saint-Jacques venant du Puy-en-Velay. Une chapelle a été construite en 1455 par les consuls. Une confrérie a été fondée en 1493 pour s'occuper du lieu et de l'hôpital qui accueillait les pélerins.
  • Ancienne Chartreuse Saint-Sauveur (XVe) avec ses deux cloîtres, dont un de style gothique flamboyant. Classée monument historique[16] en 1840.
  • Chapelle des Pénitents Noirs de la Sainte-Croix (XVIIe), dont la voûte en bois est entièrement peinte : c'est un rare exemple en Rouergue de construction baroque classée aux monuments historiques[17].
  • Église Saint-Augustin, construite à partir de 1520.
  • Église Saint-Joseph, construite en 1635, en même temps qu'un collège contre les fortifications, par les Pères Doctrinaires qui enseignaient la philosophie et les humanités.
  • Chapelle des Pénitents-Bleus, actuelle bibliothèque municipale.
  • Chapelle Sainte-Barbe, construite en 1711.
  • Ancien couvent de la Visitation
  • Chapelle Notre-Dame de Treize-Pierres, construite à partir de 1510, sous l'épiscopat de François d'Estaing. Elle a été agrandie en 1629 suivant l'inscription latine se trouvant au-dessus de la porte. En 1952, le peintre Nicolaï Greschny (1912-1985) y a peint des fresques en s'inspirant de la tradition de l'art sacré russe.
  • Musée municipal Urbain-Cabrol.
  • Hôtel de ville. Il a été installé dans l'ancien Palais de Justice construit en 1861.
  • Théâtre municipal, ancienne Salle des fêtes, construite en 1885 inscrit aux monuments historiques[18].
  • Château de Graves (XVIe) classé monument historiques[19].
  • Abbaye cistercienne de Loc-Dieu (XIIe-XVe), à 10 km à l'ouest.
  • Champs de martyrs croates et bosniaques qui ont libéré la ville en 1943 de l'occupation allemande, pendant une seule journée mais c'était une seule et unique ville libre en France cette année-là.
La gare de Villefranche-de-Rouergue.
La gare de Villefranche-de-Rouergue.
  • La gare de Villefranche-de-Rouergue

Jumelages

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Villefranche-de-Rouergue sur le site de l'Insee
  2. Urbain Cabrol, Essai de critique historique au sujet d’une ville qui a existé dans la plaine de la Madeleine, près de Villefranche-de-Rouergue, in Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, tome 11, 1874-1878 (pp. 319-334).
  3. M. Goffinet, Villefranche-de-Rouergue. Église Notre-Dame, dans Congrès archéologique de France. Figeac, Cahors et Rodez. 100e session. 1937, p. 90-105, Société française d'archéologie, Paris, 1938
  4. Urbain Cabrol, Histoire de l'atelier monétaire royal de Villefranche de Rouergue, Villefranche, 1913.
  5. Persée : M. Rigal, La fondation du séminaire de Treize-Pierres en Rouergue (21 février l648), p. 33-43, dans Revue d'histoire de l'Église de France, année 1948, numéro 124
  6. Villefranche-de-Rouergue : Liste des maires
  7. Le Lot partie Centres d'excursions, p. 259 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - (ISBN 274550049X)
  8. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  9. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  10. Recensement de 2006 des communes de l'Aveyron
  11. Collégiale Notre-Dame, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  12. Place Notre-Dame, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  13. Maison Dardenne, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  14. Fontaine du Griffoul, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  15. Chapelle Saint-Jacques, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  16. Ancienne Chartreuse Saint-Sauveur, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  17. Chapelle des Pénitents Noirs, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  18. Théâtre municipal, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  19. Château de Graves, sur la base Mérimée, ministère de la Culture

Bibliographie

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Villefranche-de-Rouergue de Wikipédia en français (auteurs)

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