- Gourdon (Lot)
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Gourdon
Vue de la Butte.Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Lot
(sous-préfecture)Arrondissement Arrondissement de Gourdon
(chef-lieu)Canton Gourdon Code commune 46127 Code postal 46300 Maire
Mandat en coursMarie-Odile Delcamp
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Quercy-Bouriane Site web site officiel Démographie Population 4 603 hab. (2008) Densité 100 hab./km² Gentilé Gourdonnais, Gourdonnaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 130 m — maxi. 323 m Superficie 46 km2 Gourdon en Quercy (en occitan : Gordon [ɡuɾ'du]) est une commune française, située dans le Nord-Ouest du département du Lot et la région Midi-Pyrénées.
L'actuelle bourgade de Gourdon est construite sur une remarquable colline acropole qui domine le pays environnant, la Bouriane, à plus de vingt kilomètres à la ronde. Elle a porté le donjon ou dominium d'une des plus puissantes familles féodales du Haut-Quercy, les Fortaniers de Gourdon.
Héraldique
Le blasonnement en est : « De gueules, à cinq gourdes d'or posées en sautoir. »[1]
Toponymie
Le nom Gourdon aurait une racine préceltique : gord qui a un sens oronymique, mais pourrait aussi évoquer les goths et la famille des Gourdon[2].
Géographie
Entre le causse de Gramat et le Périgord, dans une région sablonneuse nommée la Bouriane, Gourdon est à 45 km de Cahors, 25 km de Sarlat et 75 km de Brive-la-Gaillarde. Traversée par le Céou, c'est ici que naît la Marcillande. La commune est aussi limitée au Sud-Est par le Bléou.
Elle est également accessible par l'autoroute A20 et par la SNCF Gare de Gourdon.
La ville est située sur une butte de 286 m dominant les alentours.
Climatologie
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures minimales moyennes (°C) 1,5 2,1 3,5 5,5 9,1 11,6 13,9 13,9 11,3 8,5 4,2 2,5 7,3 Températures maximales moyennes (°C) 8,5 10,6 13,6 16 20,2 23,3 26,7 26,5 23,1 18 12 9,4 17,4 Précipitations moyennes (mm) 68 68 63 78 93 81 60 67 76 82 72 75 883 Ensoleillement moyen (heures) 113 122 185 176 221 223 257 258 191 134 90 84 2054 Source :Climatologie mensuelle moyenne - station Météo-France de Gourdon Histoire
Archives
Grâce à la permanence de l'administration civile dans le même bâtiment de la place Saint-Pierre depuis le XIIIe siècle, les administrateurs de Gourdon ont pu conserver dans l'Hôtel de Ville un fonds exceptionnel d'archives municipales (en occitan, latin et ancien français) qui racontent l'histoire de leur cité depuis 1249.
Préhistoire
La région de Gourdon était déjà occupée par les hommes lors des temps froids du paléolithique supérieur (25 000 ans avant le présent). Des dessins d'animaux sont visibles aux grottes de Cougnac.
Article détaillé : Grottes de Cougnac.Moyen Âge
Le site de Gourdon devint au Moyen Âge un castrum, bâti sur un éperon, avec château fort et remparts circulaires.
Les seigneurs de Gourdon sont mentionnés pour la première fois au IXe siècle dans une charte de 839. Un certain Odolric, d’origine wisigothe, en aurait été le seigneur et serait à l'origine de la puissante famille de Gourdon[1].
Géraud III de Gourdon fut seigneur de Gourdon vers le Xe siècle. Un membre de cette famille, Bertrand de Gourdon, aurait tué Richard Cœur de Lion lors du siège de Châlus.
Article détaillé : Mort de Richard Cœur de Lion à Châlus.En 1243[réf. nécessaire], ses habitants s'émancipent en partie de la tutelle seigneuriale par l'octroi d'une charte de coutume. En 1244 la ville reçut une charte de coutumes et fut gouvernée par quatre consuls, confirmée par l'évêque de Cahors et le sénéchal du Quercy[1].
En 1316, Jean d'Armagnac, comte de Rodez, devint le seigneur de la ville.[réf. nécessaire]
Gourdon s'illustra durant la guerre de Cent Ans en étant un important centre de résistance aux Anglais. La ville fut occupée par les Anglais. Elle avait alors un château protégé d'épaisses murailles. Sous le règne de Charles VII, ce château fut démoli par les Anglais au moment de leur départ[1].
Au sortir des temps féodaux, les seigneurs de Gourdon, même s'ils contrôlent les passages du Lot en amont de Cahors, sont tenus en respect par les évêques de Cahors qui contrôlent la navigation fluviale sur le Lot. Les seigneurs de Turenne dominent la vallée de la Dordogne et les maisons de Saint-Sulpice et de Cardaillac accaparent l'Ouest du Quercy.
Fortanier de Gourdon fonde également un relais à mi-distance entre leur domaine de Gourdon et les châteaux de Cénevières et Montbrun : la bastide fortanière ou bastida fortanieta de Gordonio qui devient aussitôt un abri pour les pèlerins de Rocamadour.
Lors des Guerres de religion, en 1562, la ville est prise par les calvinistes[1].
La seigneurie de Gourdon échoit au XIVe siècle aux Cardaillac, puis à Jean d'Armagnac. La ville bourgeoise de Gourdon, prospère et bien administrée par ses consuls, ressent une antipathie croissante contre les seigneurs appauvris de Gourdon, qui s'attachent à quelques privilèges humiliant ou parfois d'exorbitantes brimades. Lou consoulat est fidèle à la lignée des rois de France, en particulier Louis XI et Charles VII, qui les protègent face à de plus en plus improbables retours en force seigneuriaux.
En mai 1619, Pons de Lauzières-Thémines, maréchal de France et seigneur de Gourdon, prend parti pour Marie de Médicis contre jeune roi Louis XIII. Aussitôt, montrant une fidélité, à la fois exemplaire et intéressée au roi, sous la direction du duc de Mayenne, les habitants assiègent le château, le rasent et instaurent l'hégémonie définitive des consuls de la ville.
Elle connut son apogée au XVIe siècle grâce à la prospérité des tisserands et des drapiers. Sa population atteignait déjà les 5000 habitants.
Le constant déclin du Haut-Quercy depuis les Temps modernes ne permet d'apercevoir facilement le rayonnement et la vigueur de l'économie gourdonnaise médiévale ou de la Renaissance.
Époque contemporaine
Le sous-préfet de Gourdon Jacques Bruneau nommé en novembre 1942 fit transférer l'école de gendarmerie maritime de Toulon à Gourdon qu'il logea au collège moderne de jeunes filles au grand dam de sa directrice Madame Faure et de son fils Maurice Faure alors âgé de dix-huit ans. Ils estimaient que cette réquisition constituait un abus de pouvoir [3]! Son action ne s'arrête pas là il transfère aussi le 5e escadron du 3e régiment de la garde de Perpignan à Gourdon. Ce réservoir de militaires fut le noyau de la Résistance dans le Lot. Il organise avec André Malraux la Résistance, ordonne la destruction de viaduc de Souillac pour retarder le déplacement des troupes allemandes par rails, cette action ainsi que plusieurs autres interdisent le transfert rapide de la division Das Reich qui arrivera par la route trop tard en Normandie. Président délégué national de l'association nationale des médaillés de la Résistance française et délégué général de l'Association des Français libres, Jacques Bruneau n'as même pas une plaque de remerciement sur la porte de la sous-préfecture de Gourdon.
En juin 1944, la commune est victime de la répression du division Das Reich, en route vers la Normandie[4].
En 1948 la ville de Gourdon reçut la Croix de Guerre qui honora son héroïsme et son martyre durant la Résistance.
Administration
Liste des administrateurs successifs Période Identité Étiquette Qualité 1989 1995 François Rey PS 1995 2008 Arlette Feixa UMP Médecin-anesthésiste 2008 Marie-Odile Delcamp PS Conseillère régionale Gourdon est le siège de la Communauté de Communes Quercy-Bouriane.
Démographie
Au début du XXe siècle, Gourdon comptait 4260 habitants[5].
Économie
L'agriculture et agroalimentaire (foie gras) sont les principaux acteurs de l'économie de la commune avec le tourisme
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre[8],[9] a été construite de 1304 à 1510 sur la base d'une ancienne église romane ruinée à la fin du XIIIe siècle, elle domine la butte et la ville de Gourdon. Ses caractères dépouillés la rattachent à l'école gothique languedocienne. Sa nef et sa tour sud furent achevées par l'architecte médiéval Jean Deschamps. Longueur de la nef : 41 m, largeur : 11,60 m, hauteur de la voûte : 21 m, hauteur des tours : 35 m. C'était autrefois une dépendance de l'abbaye du Vigan.
Gravement dégradée le 4 septembre 1562 lors de l'invasion des troupes protestantes du capitaine Duras, l'église Saint-Pierre fut restaurée à partir de 1608. En 1987 l'église Saint-Pierre a retrouvé ses orgues aménagées en 1887 par les frères Stolz dans un beau buffet baroque en chêne[10]
Elle présente de nos jours une décoration intérieure florissante laissée par l'époque baroque puis par la Restauration :
- Grands panneaux de bois doré polychrome réalisés par les Sculpteurs Tournié (1669), consacrés à la vie de Jésus-Christ et de la Vierge Marie.
- Antependium (école des Sculpteurs Tournié, fin XVIIe siècle) représentant le sacerdoce de Melchisédek.
- Chemin de Croix en ronde-bosse de style classique.
- Autel du Saint-Sacrement décoré par le peintre Barbieri (1833) et restauré en 2005-2006.
- Chaire à prêcher d'époque Restauration.
Chapelle Notre-Dame du Majou
Située à l'emplacement supposé d'un oratoire ruiné en 1562, elle avait été édifiée dans la seconde moitié du XVIIe siècle. après le démantèlement des défenses de la porte. Clocheton néo-gothique du XIXe siècle. Le mobilier est attribué à l'atelier des Tournié: devant l'autel en bois doré, représentant la Naissance de la Vierge; panneaux sculptés aux effigies de sainte Anne et saint Luc.
Porte et rue du Majou
Ancienne "carriera" principale, jadis animée par les étals des drapiers, qui exportaient jusqu'en Angleterre les draps de chanvre et de lin. C'est bien souvent dans leur corporation que recrutaient les consuls. Les maisons, bien que souvent dénaturées, conservent leur structure caractéristique: rez de chaussée commercial, largement ouvert sur l'extérieur par de grandes arcades en arc brisé, étage réservé aux pièces d'habitation.
N°6: maison XIXe siècle, de tradition classique, couronnée d'un étage de "mirandes" (comble ajouré de petites fenêtres, fréquent dans les villes du Midi.).
.Église Notre-Dame des Cordeliers
L'église conventuelle Notre-Dame des Cordeliers (Monument historique[11])[9] fut édifiée entre 1251 et 1287 par les Franciscains, avec l'appui des jeunes seigneurs de Gourdon Gisbert de Thémines et Hélène de Salviac.
Elle présente un exemple admirable de l'harmonie monastique inspirée par l'esprit gothique. La première travée de la nef s'orne d'un important baptistère monolithique en grès, du XVe siècle, classé Monument historique, provenant d'une autre église, figurant le Christ en majesté entouré des douze Apôtres.
Le clocher primitif était un simple mur dans lequel pendait une cloche. Mais les paroissiens, désireux sans doute de concurrencer Saint Pierre, prétendirent qu'ils ne l'entendaient pas sonner. On bâtit donc, en 1895, le clocher actuel pour la somme énorme de 10.500francs.
Désaffectée, elle sert de salle d'exposition (Salon des Antiquaires, Salon du Livre ancien ...) et de concert.Chapelle Notre-Dame des Neiges
La Chapelle Notre-Dame des Neiges (Monument historique[12]) : construite dès le XIIe siècle, la chapelle Notre-Dame des Neiges est un lieu de pèlerinage si important en Bouriane qu'elle est reconstruite et agrandie en 1646 par le chapitre du Vigan[13].Elle s'orne d'un admirable retable baroque réalisé en 1690 par les Sculpteurs Tournié de Gourdon.
Église Saint-Siméon-le-Stylite
L'église Saint-Siméon-le-Stylite, ou Saint-Siméon-de-la-Capelle : ancien oratoire de l'hôpital du faubourg de la Capelle est un édifice entièrement reconstruit au début du XXe siècle (vaisseau néo-roman, façade classique) mais elle conserve un beau campanile du XVIIe siècle.
Depuis la Terreur, l'église Saint-Siméon abrite l'admirable chaire à prêcher de l'église Notre-Dame des Cordeliers : cette chaire en noyer du XVIIe siècle classée Monument historique est l'œuvre des sculpteurs gourdonnais Tournié. Posée sur l'épaule d'Hercule agenouillé, elle figure les principaux mystères de la vie de saint François d'Assise.
Maison Cavaignac
Dans cette maison[14] est né Jean-Baptiste de Cavaignac. Sa porte de style Renaissance ainsi que sa curieuse charpente courbe sont classées.
La porte de la maison Cavaignac comporte trois panneaux sculptés en ronde bosse Ils représentent le déroulement de la vie selon une transcription des parques grecques. Une première, ondine verse de sa main droite située en hauteur l'eau d'une jarre dans un gobelet tenu de sa main gauche au niveau de sa taille au centre de son corps. La deuxième toujours son bras droit élevé tiens un miroir, un serpent est représenté à proximité, son main gauche suggéré par son bras sur le bas du panneau. Le troisième plus grand et situé en dessous des deux autres comporte une parque qui tiens le fléau d'une balance à deux plateaux tenu par sa main droite au niveau de sa bouche, elle semble insuffler la justice, la main gauche plus basse tiens le haut d'une croix suggérant la mort. Cette transcription de la Grèce antique de cette porte renaissance ainsi que la chaire sculptée de l'église Saint-Simon soutenue par Atlas portant le monde sur son épaule évocation des croyances grecques, sculpté par les frères TOURNIE semble accréditer la thèse qu'elle fut aussi sculptée par TOURNIE. Les similitudes dans les sculptures sont indéniables. Les panneaux ainsi que la porte elle même répondent aux canons du nombre d'or. Si la bâtisse constituée de deux pilastres et d'un fronton sont bien du 17ème, la porte en bois de chêne est bien plus ancienne et comporte dans son esprit l'interprétation des parques grecques. Sur chaque panneau les parques ont la main droite située en hauteur, et la main gauche située vers le bas , la main droite est symbole d'espoir alors que la main gauche ( sinistre comme disent les romains) est un symbole de fin de vie, de néant ou de mort sur la terre. Observez bien en haut de la porte dans les entrelacs de la frise à droite et à gauche se cachent deux yeux qui vous observent! Certains érudits y voient la tempérance, la prudence, la justice et disent pour justifier leur choix que le panneau représentant la force est absent! Cette théorie se suffit à elle-même elle ne tiens pas la route! Comment peut on justifier un fait à 75 % ? je pense que si cela avait été le cas la porte aurait comporté les quatre panneaux.
Hôtel de Ville
Bâtiment : Ancienne maison consulaire. Le bâtiment médiéval a quasiment disparu sous le remaniement de 1627 : adjonction de la tour (prison) et des couverts (piliers modifiés début XXe siècle). Porte à armoiries martelées à la Révolution. Salle médiévale (12-13e s.) récemment remise à jour dans la maison jouxtante.
Place: Ancienne place St-Pierre, ou se tenaient 4 grandes foires annuelles qui étaient "criées" jusqu'à Sarlat, Limoges et Montauban. Aujourd'hui, siège d'un authentique marché fermier, le samedi matin en saison.
Maison du Sénéchal
Maison du Sénéchal est un remarquable bâtiment élevé à la Renaissance sur un rez-de-chaussée du XIIIe siècle, et attribué dès le XVIe siècle au sénéchal de Gourdon qui y avait son logis et son office. Ancienne maison de chanoine, la Maison du Sénéchal abrite un oratoire décoré de fresques religieuses (début XVIe siècle) : naissance d'Ève, Annonciation, Visitation. Son grand salon possède une cheminée sculptée (1668) ainsi qu'un plafond entièrement peint de paysages et d'animaux fabuleux à la mode italienne (XVIe siècle).
Hôtel de la sous-préfecture
Ce bâtiment néo-classique à fronton triangulaire a été édifié en 1905 sur le tour de ville (Boulevard Aristide-Briand). Il remplace l'ancien tribunal installé sous l'Empire au même endroit, dans l'ancienne maison des Ursulines qui brûla accidentellement au début du XXe siècle.
Hôpital Jean-Coulon
L'hôpital Jean-Coulon : édifié en 1937 grâce au financement de Jean Coulon, à l'époque maire de Gourdon, l'hôpital ouvre ses services dans le quartier historique des hospitaliers du Moyen Âge, en sortie sud de la ville. Le sobre bâtiment originel a pu être agrandi par l'arrière, tout en conservant son imposante façade à avant-corps et sa cour d'honneur.
Grottes de Cougnac
Tout près de la ville mais sur le territoire de la commune de Payrignac, au bord de la route de Sarlat, les grottes de Cougnac, riches en concrétions, sont ouvertes au public. L'une est ornée de peintures préhistoriques d'époque magdalénienne.
Personnalités liées à la commune
- Bertrand Ier de Gourdon-Saint-Cirq dit Bertrand de Gourdon (XIIe siècle-XIIIe siècle), seigneur de Gourdon, poète occitan, troubadour et champion de tenson (joute poétique).
- Géraud III de Gourdon, une des premiers seigneurs de Gourdon.
- Famille Cavaignac famille dont une branche s'est établie à Gourdon.
- Pierre Auriol (1280-1322), théologien franciscain, né selon certains près de Gourdon.
- Guillaume Farinier (? - 1361), ministre général des franciscains.
- Pons de Lauzières-Thémines (1553-1627), dernier seigneur de Gourdon, maréchal de France, vice-roi du Canada.
- Sculpteurs Tournié (XVIIe ‑ XVIIIe siècles), artisans et artistes gourdonnais représentants de la sculpture baroque occitane.
- Jean-Baptiste Cavaignac (1762-1829), constitutionnel né à Gourdon.
- Jacques Marie Cavaignac(1773-1855),général des armées de la République et de l'Empire(nom gravé sous l'Arc de Triomphe).
- Gustave Larroumet (1852-1903), professeur de littérature à la Sorbonne, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts.
- Augustin Cabanès (1862-1928), médecin et historien, membre de l'Académie nationale de médecine.
- Jules Lafforgue (1873-1947), poète né à Gourdon, connu sous le pseudonyme de Pierre Calel.
- Olympe Dupas (1876-1932), musicien et pédagogue, directeur des sociétés musicales de Gourdon (1900 - 1927), fondateur du kiosque à musique de Gourdon.
- Georges-Émile Lebacq (1876-1950), peintre belge impressionniste et post-impressionniste vécut à Gourdon puis à Cougnac avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Marc Baudru, , Né le 8 juillet 1899 à Toulouse (Haute-Garonne)Décédé le 25 mai 1978 à Gourdon (Lot)Maire de Gourdon de 1944 à 1971, sénateur du Lot de 1955 à 1958
- Maurice David-Darnac (1913-1983), journaliste, homme politique et historien français mort à Gourdon.
- Léo Ferré y vécut à proximité, à Saint-Clair, au château de Pechrigal ; la cité scolaire de Gourdon porte son nom.
- Jean-Pierre Dannaud, (mort en 1995), membre du Conseil d'État, maire de Gourdon de 1971 à 1977.
- Jean-Paul Planchou, homme politique
- Famille Ricard de Genouillac, famille noble qui reçut par legs en 961 le château de Gourdon.
- Jean Milhau, né en 1929,à Castelfranc (Lot) homme politique français, président du SYMICTOM du Pays de Gourdon.
Vie locale
Service public
Gourdon possède :
- un Office du Tourisme,
- une sous-préfecture,
- un Centre hospitalier,
- un service départemental d'incendie et de secours,
- une gendarmerie,
- la cité scolaire (collège et lycée) Léo-Ferré,
- l' école élémentaire Daniel-Roques,
- l' école primaire de l'Hivernerie,
- une école maternelle, Frescaty
- une crèche parentale,
- une poste,
- un centre des impôts,
- une maison de retraite,
- une maison d'accueil Perce Neige pour handicapés,
- un office de tourisme intercommunal,
- une bibliothèque intercommunale,
- une école de musique municipale,
- une Maison des jeunes et de la culture(MJC),
- le Centre Départemental de Météo-France du Lot.
Enseignement
Gourdon possède plusieurs établissements scolaires, recouvrant (la totalité?) du système éducatif français:
- Trois établissements de l'enseignement primaire,
- une école maternelles: École Frescaty (petite, moyenne et grande sections)
- deux écoles élémentaires: École Hivernerie (CP et CE1) et École Daniel Roques (CE2, CM1 et CM2).
- Un établissement (lycée/collège mixte) de l'enseignement secondaire,
- Collège Léo Ferré (Sixième, Cinquième, Quatrième et Troisième + Classes SEGPA).
- Lycée Général et Professionnel Léo Ferré (Seconde Générale, Première (ES, L, S) et Terminale (ES, L, S), Section des Métiers de la Mode (MDM), Section Artisanat et Métiers d'Art (AMA), Section Comptabilité et Secrétariat, Section Bac Pro Commerce et BEP vente).
Sports
Le Gourdon XV club de rugby à XV qui évolue dans le Championnat de France de 2e division fédérale.
Gourdon possède plusieurs infrastructures sportives, notamment un bassin. Le stade Louis Delpech accueille toutes les rencontres du club de rugby, tandis que le stade du Marché Vieux hérite du football. Récemment, un complexe sportif a été construit et comprend : un stade de rugby et un stade polyvalent avec terrain de football, piste d'athlétisme, un centre équestre.
Culture
- Le Cinéma municipal L'Atalante possède deux salles. En collaboration avec les établissements scolaires de Gourdon, le cinéma permet aux jeunes Gourdonnais de s'initier au grand écran : une option lycéenne spécialisée a d'ailleurs été créée.
- Bibliothèque intercommunale.
- Ecole de musique municipale.
- Maison des jeunes et de la culture (MJC).
- Cyber-base sur l'avenue Gambetta.
- Les Médiévales de Gourdon.
Jumelage
Ibbenbüren (Allemagne) depuis 2001[15]
Références
- Victor Adolphe Malte-Brun et Auguste-Henri Dufour, La France illustrée : Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, G. Barba, puis Les éditions du Bastion, 1882 (réimpr. 1885, 1980), 58 p., p. 36-37
- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, juin 2002, 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 112
- Jacques Bruneau : Les tribulations d'un gaulliste en Gaule page 80
- ISBN 2-7467-0495-1) , p 43 Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (
- Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - ISBN 2-7455-0049-X Le Lot chapitre Chemins de fer p.191 -
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Patrimoine-de-france.org, église Saint-Pierre à Gourdon — Classement monument historique le 24 février 1906
- Catherine Legros - Gourdon-en-Quercy. Église des Cordeliers et église aint-Pierre - pp.307-324, dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
- Les Orgues de l'église Saint-Pierre de Gourdon en Quercy Site
- [1] Église Notre-Dame des Cordeliers : classement monument historique 1929/10/03
- [2] Notre-Dame des Neige, classement 1973/10/04 : Portail principal avec ses vantaux
- Le pèlerinage de Notre-Dame des Neiges en Quercy Site
- [3] Maison Cavaignac : classement monument historique : Façade par arrêté du 16 mai 1929 ; Porte par décret du 4 mars 1932
- Site de la ville de Ibbenbüren Jumelage :
Voir aussi
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