Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
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48° 56′ 11″ N 2° 21′ 17″ E / 48.9363888889, 2.35472222222

Saint-Denis
Le canal Saint-Denis, le pont tournant, la passerelle du stade de France et, au fond, la basilique Saint-Denis.
Le canal Saint-Denis, le pont tournant, la passerelle du stade de France et, au fond, la basilique Saint-Denis.
Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis (sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Denis (chef-lieu)
Canton Saint-Denis (chef-lieu des cantons de : Saint-Denis-Nord-Est, Saint-Denis-Nord-Ouest, Saint-Denis-Sud)
Code commune 93066
Code postal 93200, 93210 (La Plaine)
Maire
Mandat en cours
Didier Paillard
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Plaine Commune
Site web www.ville-saint-denis.fr
Démographie
Population 103 742 hab. (2008[1])
Densité 8 393 hab./km²
Gentilé Dionysien
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 11″ Nord
       2° 21′ 17″ Est
/ 48.9363888889, 2.35472222222
Altitudes mini. 23 m — maxi. 46 m
Superficie 12,36 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Denis est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont elle est sous-préfecture, et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Dionysiens : en latin Denis se dit Dionysius, un dérivé du nom du dieu grec Dionysos.

Sommaire

Devise et blason

  • Devise : Mont-Joye, Saint Denys !
  • Le blasonnement de Saint-Denis est : d'azur semé de fleurs de lys d'or.

Communes limitrophes

Géographie et quartiers de Saint-Denis

Carte du début du XXe siècle montrant le centre ville et les quartiers nord de Saint-Denis.
On y voit bien également l'hydrographie de la ville, bordée par la Seine, traversée par le Canal Saint-Denis, et avec la zone marécageuse du nord de la ville, drainée par le Croult et le Rouillon. La Vieille Mer n'est déjà plus visible, ayant déjà été busée.
La ville est protégée au nord par le Fort de la Double-Couronne, dont les murailles rejoignent, hors du plan, les forts de l'Est et de la Briche. Les trois routes qui traversent ces fortifications se rejoignent au Barrage de Saint Denis.
On voit également la ligne de chemin de fer Paris - Lille par Creil, d'où se sépare la ligne Paris - Pontoise
Commune de la Seine-Saint-Denis (93)
Seine-Saint-Denis-Position.svg Localisation du département en France

Saint-Denis est une ville de la proche banlieue nord de Paris, dont elle est limitrophe, chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis (93) depuis 1993. Elle fut autrefois une sous-préfecture du département de la Seine, La loi du 10 juillet 1964[2] redécoupa en effet les anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise, ce qui fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968.

Saint-Denis jouxte les villes de Paris, Saint-Ouen, l'Île-Saint-Denis, Épinay-sur-Seine, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Stains, La Courneuve et Aubervilliers. Elle se trouve dans la Plaine de France. La partie sud de la commune, située entre le canal Saint-Denis et Paris constitue la Plaine-Saint-Denis, qui s'étend également sur Aubervilliers et Saint-Ouen

La ville contemporaine est marquée par les constructions d'André Lurçat, architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis, où il construit dans les années 1950 les cités Paul-Langevin, Sémard, Paul-Éluard, le stade Auguste-Delaune, l’unité de quartier Fabien et plusieurs crèches et écoles[3].

Longtemps ville industrielle et pauvre associée à la pollution et à la saleté, la ville a changé de visage pour gagner en 2004 le « Ruban du développement durable ». La ville compte par ailleurs 75 hectares d'espaces verts, dont notamment le Parc de la Légion d'Honneur. Une partie du Parc de La Courneuve se trouve également sur le territoire communal de Saint-Denis.

Dans la foulée du réaménagement de la Plaine Saint-Denis, la ville a connu une nette progression du nombre d'habitants : 85 832 en 1999, 103 742 en 2008, soit 2,03 % de taux de croissance moyen annuel au cours de la période, ce qui en fait la troisième ville d'Île-de-France, après Paris et Boulogne-Billancourt mais devant Argenteuil et Montreuil.

Le centre historique

Entre la Porte de Paris et la Basilique, le parc de la Légion d'honneur prolonge la Maison d’éducation de la Légion d'honneur, qui occupe les bâtiments de l'Abbaye. Le parc faisait autrefois partie du domaine de l’abbaye avant d’être réservé aux jeunes filles de la Légion d’honneur, puis de devenir partiellement parc municipal dans les années 1970.

À part l'incontournable basilique de Saint-Denis, flanquée du jardin Pierre de Montreuil, le centre ancien abrite plusieurs autres monuments dignes d'intérêt : mairie, église St Denis de l'Estrée, abbaye royale, porche du couvent des Ursulines, l'ancien siège du journal L'Humanité, conçu par Oscar Niemeyer

Plus grand marché de l'Île-de-France les mardis, vendredis et dimanches matins, la Halle du marché a rouvert fin 2006 après rénovation. Elle est maintenant dotée d'un système de récupération des eaux de pluie pour le nettoyage après le marché, et de panneaux solaires pour l'éclairage.

Le centre-ville est piétonnier depuis le 11 mars 2005, et le plateau piéton a été étendu en 2007.

Un parcours historique en 20 stations, entre la basilique et le stade de France, donne les clés de l'histoire de la ville.

La station de métro Basilique de Saint-Denis est en correspondance avec le tramway T1, à proximité d'un hypermarché urbain.

Franc-Moisin / Bel-Air

Le Bel-Air est un quartier de petits immeubles anciens, souvent dégradés, séparé du centre ville par l'autoroute du Nord. Il jouxte le quartier du Franc-Moisin, qui est un grand ensemble dont la construction a permis la résorption d'un important bidonville, ainsi que le Fort de l'Est, l'une des anciennes fortifications qui protégeaient Paris.

Ce bidonville était peuplé des familles des travailleurs réalisant notamment l'autoroute du Nord, salariés d'origine portugaise ou nord-africaine pour un grand nombre.

Un temps de mauvaise réputation, le quartier s'est rénové et embelli. C'est dans ce cadre qu'a été tourné le film L’Esquive d'Abdellatif Kechiche, qui a obtenu quatre Césars en 2005.

La Plaine Saint-Denis / Cristino Garcia

Article détaillé : La Plaine Saint-Denis.

Plus grande zone industrielle d'Europe dans les années 1960, la Plaine a connu une grave crise économique avec la désindustrialisation, dont elle s'est relevée récemment, notamment en profitant de l'effet d'image et de la dynamique de la construction du stade de France. Depuis lors, le quartier et celui du Landy sont devenus une des principales zones d'activité de l'immobilier d'entreprise de la région parisienne. Plusieurs milliers de logements y sont en construction ou seront construits dans la décennie 2000, formant de nouveaux quartiers d'habitat.

Les activités économiques, profondément modifiées par rapport à la grande époque industrielle de la Plaine, ont plusieurs points d'appui, notamment autour du site des Magasins généraux (EMGP), des Docks des Alcools rénovés ou encore de la gare édifiée en 1998 sur la ligne D du RER, où se sont installées des entreprises comme Generali, Arcelor ou certaines des directions de la SNCF.

Le quartier accueille également d'importants centres de formation, avec le Conservatoire national des arts et métiers, la Maison des sciences de l'Homme de Paris-Nord, et, vers 2014, le nouveau lycée de la Plaine.

La quartier Cristino-Garcia, situé à proximité de la gare de La Plaine - Stade de France est également surnommé « la petite Espagne » en raison de la forte immigration espagnole qu'elle a connue au début du XXe siècle, immigration résultant dans un premier temps de l'exode de familles espagnoles venant travailler sur place, notamment dans des entreprises du secteur de la chimie.

Toutefois ce sont les époques de la dictature de Primo de Rivera (1923 - 1930) et la période suivant la victoire des troupes franquistes à l'issue de la Guerre civile espagnole qui ont amené nombre d'Espagnols à venir résider à Saint-Denis et constituer ici une communauté, qui demeure encore importante.

En limite d'Aubervilliers, Plaine Commune aménage la place du Front-Populaire, qui sera desservie par la station de métro Front populaire (ligne 12). La partie sud de la Plaine Saint-Denis sera ainsi mieux reliée à Paris et à Aubervilliers. La ligne de tramway T8 irriguera également à terme ce quartier, en limite duquel sera édifié le Campus Condorcet à Aubervilliers.

Pleyel

Le Carrefour Pleyel au début du XXe siècle était marqué par la présence de la manufacture de pianos
Le quartier est dominé par la tour Pleyel
Article détaillé : Carrefour Pleyel.

Le quartier, séparé du reste de la Plaine Saint-Denis par les installations ferroviaires (Lignes Paris-Lille, TGV Nord…) tient son nom de la fabrique des pianos Pleyel, fondée à cet emplacement par Ignace Joseph Pleyel (1757-1831) en 1807. La manufacture fermera dans les années 1960 (mais renaîtra près d'Alès).

C'est d'abord un quartier d'affaires, autour notamment de la « tour Pleyel », et secondairement résidentiel. Une tour de bureaux de 128 mètres de haut, bâtie sur les terrains de l'ancienne manufacture de pianos, a été inaugurée le 1er novembre 1973[4]. Face à elle se dresse un important site d'EDF. Dès 2007, le quartier accueillera le projet de Cité du cinéma, piloté par Luc Besson, dans une ancienne centrale électrique.

Des voies à grande circulation et de chemin de fer l'isolant du reste de la ville, le quartier a donc tendance à se tourner davantage vers Saint-Ouen.
(M) Ce site est desservi par la station de métro Carrefour Pleyel.

Cosmonautes

Quartier situé à l'est de Saint-Denis, aux abords de La Courneuve, et relié au reste de la ville par le tramway  (1)

Cité des Cosmonautes

Barrage / Allende / Delaune

Article détaillé : Fort de la Double-Couronne.
Le quartier du Canal et de la Gare, ainsi que Delaunay-Belleville, sont d'anciens sites industriels, tels cette usine Sulzer, entreprise de mécanique lourde qui produisait notamment des moteurs diesel au nord de la Rue du Port. Ce site sera transformé, à l'occasion du prolongement de la ligne (T) (1) vers Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles, dans le cadre de l'aménagement du secteur Confluence

La zone des Tartres, partagée avec Pierrefitte-sur-Seine et Stains est le site sur lequel vont être transférées les Archives nationales. L'université de Paris VIII et la station terminus du métro Saint-Denis - Université sont tout proches.

L'ouest du quartier est constitué par le Barrage de Saint-Denis (Place du Général Leclerc), où se trouvait le Fort de la Double-Couronne, détruit par une explosion pendant la Première Guerre mondiale et où la RATP a construit un important dépôt de bus, le centre bus de Saint-Denis[5].

Joey Starr et Kool Shen (NTM) viennent du quartier Allende.

Gare / Delaunay / Belleville

La gare accueille le trafic du (RER) (D) ainsi que celui du Transilien Ligne H du Transilien, quatrième du réseau RER par son trafic quotidien de 60 000 passagers, et assure la correspondance avec de nombreuses lignes de bus et le tramway T1 (troisième pôle de transports multimodal, tous types de transports collectifs cumulés).

Le quartier Gare est bordé par la Seine et le canal Saint-Denis. C'est l'un des quartiers de la ville avec l'habitat le plus vétuste, mal sécurisé. Toutefois, les efforts entrepris pour éradiquer l'habitat insalubre commencent à porter leurs fruits ; Depuis 2005, plusieurs nouveaux programmes immobiliers voient le jour dans le quartier. Le prolongement du tram vers Gennevilliers s'est engagé en 2009, bouleversant le fonctionnement du quartier. L'ancien site industriel des usines Sulzer, situé entre gare, Canal Saint-Denis et Seine va être transformé de 2009 à 2013 en un nouveau quartier urbain, la Confluence, qui pourrait comprendre un port de plaisance sur le Canal, réalisé conjointement avec la Ville de Paris, de 50 à 60 places[6].

De plus les travaux pour créer le T8, une nouvelle ligne de tramway allant de la Porte de Paris à Villetaneuse et Épinay-sur-Seine, débuteront en 2010. Ce tramway va désenclaver le quartier Delaunay-Belleville, réalisé au nord-ouest de la ville à l'emplacement de l'ancienne usine du constructeur d'automobiles Delaunay-Belleville, et qui est principalement constitué d'immeubles de logements sociaux.

Mutualité / Champ de Courses / Joliot-Curie / Saint-Rémy

Article détaillé : Centre hospitalier de Saint-Denis.

Le quartier Mutualité tire son nom des ouvriers des environs, qui, au début du XXe siècle, se sont faits maçons pour construire leurs maisons sur ce qui n'étaient que des jardins. Faute d'apports personnels, ils ont mutualisé leurs moyens financiers et humains pour parvenir à leurs fins. Ce quartier, traversé par la rue Henri Barbusse, est probablement l'un des plus conviviaux de Saint-Denis. Au bout de la rue, à la limite de Stains, se trouve un champ de cultures maraîchères qui permet de se fournir en produits frais biologiques au cœur de la banlieue. L'exploitant, René Kersanté, qui exploite ces champs ainsi que ceux voisins de la zone des Tartres, serait le dernier maraîcher de Seine-Saint-Denis[7]

Entre Mutualité et Joliot-Curie, la ville est moins agréable, fracturée par les routes à quatre voies et la tranchée de l'autoroute A1. On y trouve notamment l'hôpital Delafontaine.

Floréal / Saussaie / Courtille

Quartier résidentiel aux abords de Stains et du Parc de La Courneuve. Occupé principalement par les trois cités Floréal (la plus ancienne 1962) et ses voisines La Saussaie au nord (1970-1971) et La Courtille au sud, plus quelques pavillons aux abords des trois cités. La population y est d'environ 7500 personnes. Le principal équipement est le stade Marville.

La Porte de Paris

La Porte de Paris au XIXe siècle
Article détaillé : Centre hospitalier de Saint-Denis.

La Porte de Paris est un quartier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Nœud de nombreux axes de communication, c'est aussi une fracture dans le paysage urbain de la ville, qui sépare les quartiers du centre-ville de la Plaine Saint-Denis, ou Pleyel des Francs-Moisins. Le site Danielle Casanova du centre hospitalier de Saint-Denis, s'y trouve. Le secteur construit au nord recèle dans la décennie 2000 de nombreux logements anciens et insalubres, qui ont donné parfois lieu à des situations dramatiques, comme impasse Picou[8].

On y trouve jusqu'en 2005 un immense rond-point avec jusque six voies, dont le trafic de la RN 1 (près de 45 000 voitures chaque jour, dont 20 000 en transit), une gare routière créée en 1976 avec 9 lignes de bus au centre du rond-point, un parking souterrain, une station-service, une station de métro de la ligne(13), un canal, le viaduc de l'autoroute A1 (construite en 1966) et sa sortie vers Pleyel. Tout, sauf un endroit pour les piétons.

Avec l'arrivée de l'autoroute A1, puis celle du métro et l'installation de la gare routière, la Porte de Paris a subi de nombreuses transformations qui l'ont transformées en échangeur autoroutier qui crée une coupure urbaine majeure entre la Plaine-Saint-Denis et le reste de la ville. Sa restructuration est un projet à long terme qui a suscité bien des débats entre partenaires et habitants.

Le débat sur l'avenir de cette zone a commencé en 1996 et les premiers projets sont échafaudés en 1998. Le fruit de ces réflexions est repris par la communauté d'agglomération Plaine Commune qui se met en place en janvier 2000. Commencés le 15 février 2005, les travaux doivent s'achever en 2011 pour créer un quartier qui assure une continuité piétonne entre le centre-ville et La Plaine Saint-Denis.

L'objectif de la municipalité et de Plaine Commune, assistées de l'urbaniste Antoine Grumbach, est de créer un quartier diversifié avec des logements, des commerces, des bureaux, des équipements publics, donner plus de place aux piétons, assurer une meilleure interconnexion entre les différents modes de transports en commun et la circulation automobile. Certains, notamment le Comité de la Porte de Paris, regrettent ce choix, et préfèreraient la réalisation d'un parc entre la Plaine Saint-Denis et le bassin de la Maltournée du Canal Saint-Denis.

Dans le cadre des travaux de réaménagement de la Porte de Paris, la gare routière édifiée au-dessus de la station de métro a été déplacée en 2007 rue Danielle Casanova. L’urbaniste Guy Henri, qui travaille sur ce projet depuis des années, a imaginé de remettre à niveau le quartier autour des voies du futur tramway T8, pour lesquels les travaux préparatoires ont commencé en 2009.

(M) Ce site est desservi par la station de métro Saint-Denis - Porte de Paris.

Histoire

Fondations

Dans la plaine du Lendit se trouvait un cercle de pierres : le Perron (représenté sur le tableau Sainte Geneviève au Lendit, musée Carnavalet) où étaient consacrés les rois gaulois. « Le plus beau temple du monde » selon Constantin qui y fut adoubé. Au Lendit (sur la route de l'étain) se tenaient de grandes foires. Le pilier des Nautes y fut édifié (sous Tibère) et embarqué en plusieurs parties de l'île Saint-Denis à l'île de la Cité. Agglomération gallo-romaine au IIe siècle, le lieu est alors dénommé Catolacus (vicus Catolacus, domaine de Catullus, propriétaire gallo-romain); traversée par la voie Lyon-Harfleur

[réf. nécessaire].

Au IIIe siècle, une petite compagnie de missionnaires venus d'Italie pour apporter la foi chrétienne en Gaule atteint Lutèce. Parmi eux, Denis, qui sera le premier évêque de la ville. Selon Grégoire de Tours qui le raconte trois siècles plus tard, Denis est martyrisé et décapité (autour de l'année 250) à Montmartre, mais cela ne l'arrête pas : il marche la tête sous le bras jusqu'au village de Catolacus où il s'effondre et où il sera enterré. Le lieu prendra ensuite le nom de Saint-Denis.

Plus tard ce seront la quasi-totalité des rois, reines et princes de France qui seront à leur tour inhumés à Saint-Denis, donnant une destinée historique et un développement considérable à l'église abbatiale.

Ville marchande

Au début du VIIe siècle, Dagobert fit reconstruire l'oratoire et le prieuré élevé par Sainte Geneviève en 475, et créa une foire qui devint au XIIe siècle : la foire du Lendit ; dès le Moyen Âge, les marchands y vinrent de toute l' Europe et de Byzance ; la foire était inaugurée chaque année par le recteur de l'Université de Paris qui y venait en grande cérémonie (il levait à cette occasion son droit sur tout le parchemin mis en vente et en constituait la provision nécessaire à tous les collèges).

L'église fut enrichie d'or, d'argent, de pierres précieuses, et la dédicace s'en fit le 24 février 636. Cet édifice primitif a disparu, mais des restes en ont été déterrés dans les fouilles de 1860, telles que des tombes mérovingiennes existant sous le pavage de l'ancienne abside de la basilique, où fut enterré Dagobert.

Pépin le Bref fut sacré dans la cathédrale de St Denis par le pape Étienne II, et mourut à l'abbaye en 769.

En 845, les Vikings attaquèrent Saint Denis lors du siège de Paris.

Hugues Capet fut abbé de St Denis.

L'église fut rebâtie par Suger, qui devint abbé de St Denis en 1122, conseiller de Louis VI, et gouverna en l'absence de Louis VII, parti en Terre Sainte. Ce fut lui qui, la première fois, remit à un roi de France la bannière devenue célèbre sous le nom d'oriflamme.

Louis XI rebâtit presque entièrement à ses frais le sanctuaire, les transepts et la nef. On reconstruisit les anciens tombeaux placés dans le transept et le chœur de l'église abbatiale qui, pendant plusieurs siècles, fut un objet d'admiration pour les visiteurs. Ce monastère pour ainsi dire national, a toujours été en même vénération depuis Louis IX.

XIIe au XVIe siècles

Le 3 janvier 1378, l'empereur Charles IV, souffrant d'un accès de goutte, arrive à Saint-Denis dans une litière noblement attelée, envoyée par Charles V. Le cortège arrive devant l'abbatiale, à l'entrée de laquelle les moines sont groupés pour accueillir l'empereur et son fils

En 1125, affranchissement des habitants par Suger, abbé de Saint-Denis, conseiller éminent de Louis VI et de Louis VII, qui reconstruisit l'abbatiale et l'agrandit. Inhumation de saint Louis le 21 mai 1277.

L'empereur Charles IV s’y arrêta en 1377.

Charles V y fit enterrer son fidèle Bertrand Duguesclin, mort à Châteauneuf-de-Randon en 1380.

Charles VI s'y rendit souvent et, en 1389, Louis et Charles, fils du duc d'Anjou, roi de Sicile, y furent armés chevaliers. C'est à cette occasion que la première oraison funèbre fut prononcée dans une église (celle de Duguesclin)[9].

Quoique bien fortifié, Saint-Denis fut pris et repris pendant les guerres des Bourguignons et des Armagnacs.

En 1435, les Anglais s'en emparèrent et en enlevèrent l'or, l'argent et les vases sacrés[9].

Le 10 novembre 1567, bataille de Saint-Denis entre catholiques et protestants (ces derniers furent vaincus mais eurent le temps de dépouiller les châsses de leurs joyaux et profanèrent les sépultures) ; le connétable Anne de Montmorency y trouva la mort.

La ville souffrit aussi des guerres de la Ligue. Lors du siège de Paris, elle se rendit le 9 juillet 1590 à Henri IV, qui abjura le 25 juillet 1593 dans l'abbatiale. La ville dépérit au XVIe siècle au point de ne compter plus que 2 500 habitants, avant qu'au siècle suivant l'installation de plusieurs lieux de recueillement n'inverse la tendance. Marie de Médicis y fut couronnée et sacrée avec le saint chrême.

XVIIe au XVIIIe siècles

Saint-Denis vers 1780 (carte de Cassini)

En 1648, institution de six Rosières annuelles, tradition qui s'est maintenue jusqu’à nos jours. Au temps de la Fronde, la ville subit pillages, viols, assassinats et incendies. Louis XIV y créa des filatures, des tissages et teintureries.

En 1756, construction par Charles Axel Guillaumot de la caserne des Suisses (disparue aujourd'hui) qui logeaient jusque-là chez l'habitant. Louis XV y fit de fréquents séjours pour rendre visite à sa fille Louise-Marie au Carmel et traversait souvent la ville pour aller chasser dans la plaine Saint-Denis; il fit tracer la route de la Révolte pour aller de Versailles à Saint-Denis sans passer par Paris.

Jean-Jacques Rousseau y séjourna en juin 1767, à son retour d'Angleterre.

En septembre 1792, formation du « bataillon Saint-Denis » qui fut envoyé à Jemmapes.

Le 17 septembre 1793, le nouveau régime rebaptisa Saint-Denis, « Franciade », nom qui lui resta jusqu'en 1800 ; par décret, la Convention ordonna la destruction des tombeaux des rois élevés dans l'église. Ce fut l'époque de la profanation des cercueils royaux.

Du XIXe siècle à 1939

En 1806, Napoléon Ier, par un décret, consacra l'ancienne église à la sépulture des empereurs, y institua une retraite pour les évêques au-dessus de 60 ans, et une maison d'éducation pour les filles des légionnaires.

Prise par les ennemis en 1814, Saint-Denis fut une des premières à se déclarer en faveur des Bourbons. En 1815, la ville donna les mêmes marques d'amour au fils de ses anciens bienfaiteurs. En 1817, Louis XVIII ordonna que les dépouilles des rois, retirées des tombeaux en 1793, y fussent réintégrées.

En 1852, Napoléon III réunit la cure de Saint-Denis au chapitre de la basilique. L'église, dans son ensemble, date des XIIe et XIIIe siècles, mais, depuis 1858, le sanctuaire a repris son état primitif.

En 1853 est construite la maison de François Coignet, la première maison construite en France en béton aggloméré, aujourd'hui en ruines.

Lors de la guerre de 1870 et plus particulièrement pendant le siège de Paris, Saint-Denis, qui était une position militaire importante, a été très éprouvée. La ville de Saint-Denis, constituait un des points avancés de la ligne de défense au nord de Paris. La partie de la fortification la plus exposée aux attaques de l'ennemi était la Double-Couronne, qui pendant le siège aida et protégea de ses feux, les sorties dirigées sur Pierrefitte, Stains et Le Bourget. Le bombardement fit, dans la ville, de grands ravages mais ne parvint pas à détruire les ouvrages de défense.

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le commerce, l'artisanat et l'agriculture laissèrent la place à l'industrie lourde : à la fin du siècle, Saint-Denis comptait 80 usines dont la plus ancienne était une usine de métallurgie datant de 1784 (laminoir de plomb).

En 1896, eut lieu l'élection de la première municipalité socialiste. Elle devint une ville « rouge » en 1920 après la scission de la SFIO. L'industrie provoque l'afflux d'une forte immigration bretonne puis espagnole, notamment en raison de la guerre civile espagnole. Dans cette ville ouvrière, les conditions de vies deviennent encore plus difficiles avec la crise économique des années 1930.

La ville était desservie par de nombreuses lignes de tramways.
On voit ici une carte du réseau de la STCRP (ancêtre de la RATP) de 1925, montrant ces lignes et les zones urbanisées du nord de Paris

« La misère est grande dans la ville des rois de France. On compte plus de 4 000 chômeurs. Des milliers de Dionysiens vivent dans des foyers insalubres. La tuberculose, la mortalité infantile battent des records (…) C'est dire que le programme du Front populaire pour le pain, la paix et la liberté connaît une large approbation (…) Le 5 juin [1936], nous comptons 98 entreprises en grève » rappelle Auguste Gillot[10]. Deux jours plus tard, sont signés les accords de Matignon.

Des maires communistes sont élus jusqu'en 1930 ; le dernier maire, Jacques Doriot, quitta le Parti communiste en 1934. Il fut révoqué en 1937, une liste Front populaire menée par Fernand Grenier l'emportant au premier tour le 20 juin.

La commune se divise alors en 3 zones :

  • une zone industrielle au sud dans les quartiers de la Plaine et de Pleyel (de certaines de ces usines sont sorties des œuvres d'art comme les mosaïques du Panthéon, du Louvre, de l'Opéra, de la Madeleine, du tombeau de Pasteur ainsi que des statues monumentales comme celles de Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille et de l'Opéra de Paris) ;
  • la zone résidentielle au nord-ouest composée de grandes cités HLM que la municipalité a fait construire depuis la Libération ;
  • enfin la zone commerciale au centre, où le marché couvert occupe l'emplacement de l'ancien dépôt de mendicité.

Pendant la Seconde Guerre mondiale [11]

  • 1940 : L'armée allemande entre dans la ville le 13 juin. 2 897 soldats domiciliés à Saint-Denis sont faits prisonniers de guerre dans des camps en Allemagne. La municipalité est alors dirigée par Marcel Marshall, membre du Parti populaire français de Jacques Doriot. Dès le 15 juin est recensé un premier acte de sabotage. Le 25 novembre, le conseil municipal fait rebaptiser la rue de la République rue du Maréchal Pétain. Le 6 décembre, Auguste Delaune est arrêté pour acte de Résistance et interné au camp d'Aincourt, dont il s'évade avant d'être repris, puis torturé à mort en 1943.
  • 1941 : Le 27 février, un soldat allemand est jeté dans le canal Saint-Denis par deux personnes. Le 14 mai est organisée la première rafle de juifs par la Préfecture de Police. Le 15 mai, la direction clandestine du Parti communiste appelle à la constitution d'un « Front national pour la liberté et l'indépendance de la France »; à Saint-Denis, il regroupera des membres de différentes sensibilités. Plusieurs militants socialistes participent à la constitution de groupe « Libération Nord ». L'un d'entre eux, Lucien Bourriau, parvient à sauver deux jeunes filles juives. Le 13 décembre est arrêté Marcel Paul, qui deviendra plus tard ministre du général De Gaulle.
  • 1942 : Le 14 avril, un acte de sabotage a lieu à l'usine Hotchkiss, où la direction collabore activement avec l'Occupant et porte la durée du travail à 60 heures par semaine. Le 29 mai, les juifs de la ville doivent porter l'étoile jaune. En octobre, plusieurs grèves ont lieu dans les usines Hotchkiss, Delaunay et Cazeneuve pour protester contre les départs de main d'œuvre vers l'Allemagne.
  • 1943 : Le 23 mars, Désiré Lelay, ancien conseiller municipal de la ville, secrétaire du syndicat CGT de la métallurgie meurt après s'être évadé d'un camp d'internement. En mai et juin, naissance du « comité local de libération de Saint-Denis ». Le 27 mai, Jean Moulin tient la première réunion du Conseil national de la Résistance où l'on trouve Auguste Gillot, élu conseiller municipal en 1937. Le 14 juillet, une manifestation est organisée par plusieurs centaines d'habitants qui crient « Vive la France ! » ; à la suite de dénonciations, 35 jeunes sont emprisonnés.
  • 1944 : Les 21 avril, 22 juin, 2 août et 7 août, la ville subit de durs bombardements, en particulier dans le quartier de la Plaine. On comptera 355 morts et plusieurs centaines de sinistrés. Le 17 août, Henri Bulliard est chargé par l'état-major de la résistance de former les troupes qui devront reprendre la ville; il reçoit le renfort de la compagnie des 250 à 300 Francs-tireurs et partisans de Roger Sémat. Le 18 août, des barricades sont levées; les ponts, la gare, les usines de gaz et la centrale électrique de Pleyel sont placés sous surveillance de la résistance. La mairie est prise le 20 août à 8 heures du matin, sur ordre du comité local de libération présidé par Fernand Vanhollebeke. Le 27 août, les troupes du général Leclerc entrent dans la ville.

Après guerre

Après la Libération, Saint-Denis connaît, comme l'ensemble du pays, un important développement économique, marqué notamment par la présence d'une grande variété d'industries (métallurgie, machines outils, arts graphiques entre autres) et de nombreux grands établissements, à commencer par l'usine à gaz du Landy.

Entrée de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis, en 1981

Prenant la suite de certaines des entreprises de la première époque industrielle de Saint-Denis, on trouve ainsi des entreprises comme Jeumont Schneider, Thomson, Nozal, Cazeneuve ou encore Languepin. Saint-Denis accueille également un établissement de la SEITA, et plusieurs entreprises du secteur de la presse, comme l'imprimerie du journal Le Monde ou l'entreprise Paris Print Impression.

Le développement économique et démographique (la ville compte près de 100 000 habitants en 1968) s'appuie aussi, comme cela a été vu plus haut, sur la réalisation de très nombreux logements sociaux, notamment par résorption des bidonvilles situés dans certains quartiers. Entre 1948 et 1973, on construit ainsi plus de 10 000 logements HLM à Saint-Denis.

Toutefois, la ville est touchée de plein fouet par la crise économique dans les années 1970 et 1980. Attirés par le faible coût des loyers, et la proximité de la capitale, de nombreux immigrés s'y installent. La Plaine Saint-Denis qui fut la plus grande zone industrielle d'Europe devient la plus grande friche industrielle du continent.

En 1980, Saint-Denis accueille sur son territoire la jeune université de Paris VIII qui, fondée peu après 1968 dans le Bois de Vincennes, vient d'en être délogée manu militari. On lui octroie l'emplacement d'un IUT, aussitôt rasé, et on reconstruit en hâte des locaux modernes.

Après 1998

Depuis l'inauguration du Stade de France, inauguré le 28 janvier 1998, la ville qui avait connu un grave déclin économique est de nouveau en plein essor, notamment dans le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le dynamisme autour du Stade de France a été renforcé par l'impact Coupe du Monde 1998. Ce dynamisme se poursuit depuis 2000 dans une structure intercommunale (dont la Plaine de France est le cœur) : Plaine Commune. Cette structure regroupe depuis 2005 huit villes: Saint-Denis, Aubervilliers, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Épinay-sur-Seine (membres fondateurs), L'Île-Saint-Denis, Stains (depuis 2003) et La Courneuve (depuis 2005). D'abord présidée par le maire de Villetaneuse Jacques Poulet, Plaine Commune est dirigé depuis janvier 2005 par Patrick Braouezec, député et ancien maire de Saint-Denis.

Au-delà du stade lui-même et de l'image nouvelle qu'il donne à la ville, des acquis subsistent de la Coupe du Monde 1998, comme le prolongement de la ligne 13 du métro vers Saint-Denis - Université.

L'expérience des multiples compétitions tenues depuis la Coupe du Monde 1998 sont un atout pour la candidature de Paris aux Jeux olympiques d'été de 2012, dans laquelle la ville est très impliquée. Hélas, l'échec de la candidature française a compromis l'implication de l'État dans certaines opérations, comme les tramways en projets vers Sarcelles et Villetaneuse.

En novembre 2003, Saint-Denis a accueilli avec Paris le deuxième Forum social européen.

Le 26 mars 2006, un scrutin illégal mais soutenu par la plupart des chefs de file de la gauche était organisé sur la question du droit de vote des étrangers non-européens aux élections locales. Ce scrutin jugé illégal par le tribunal administratif de Cergy le 23 février, a été organisé par le maire communiste de Saint-Denis, Didier Paillard et soutenu par des personnalités comme François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF), Dominique Voynet (Verts), Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO), Danielle Mitterrand (PS) et Mouloud Aounit (MRAP)[12].

En septembre-octobre 2007, Saint-Denis a accueilli la Coupe du monde de Rugby.

Hameau de Saint Denis

Maisons de Seine

Au XIXe siècle, hameau de la commune de Saint Denis, à côté de la Briche, sur les bords de la Seine.

Au XIIIe siècle, il s'appelait Vicus Secanoe, et fut ruiné au XVIe siècle pendant les guerres de religion. Au XIXe siècle, c'était un hameau florissant[9].

Démographie

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 642 3 955 223 5 569 9 618 9 332 10 338 10 597 13 688
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
15 930 22 052 26 117 31 983 34 908 43 895 48 009 50 992 54 432
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
60 808 64 790 71 759 76 358 79 872 82 412 78 401 69 939 80 705
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008  
94 264 99 268 96 132 90 829 89 988 85 832 97 875 103 742  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Sources [13]:,[14]

Immigration

En 2005, 70% des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) avec une majorité de jeunes d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque[15],[16],[17].

Économie

De 1975 à 1995, Saint-Denis connaît une grande crise industrielle sur le quartier de la Plaine Saint-Denis.

  • Le développement des studios audiovisuels - le territoire est principal centre national de production audiovisuel, ne peut compenser cette hémorragie.
  • Une prise de conscience intercommunale amènera à la création de Plaine-commune, qui sera très fortement dynamisée par la construction du stade de France.
  • Depuis les années 2000, l'installation de nouvelles entreprises tertiaires, notamment autour du stade de France, se traduit par une forte augmentation de l'emploi.
  • au 1er janvier 2007, il existe ainsi 68 000 emplois publics et privés sur la ville [18], ce qui correspond au niveau qui avait été atteint au plus fort de la période industrielle.

En 10 ans, Saint-Denis compte 462 entreprises de plus (+ 23 %), dont de nombreux établissements de services : SNCF, Afnor, Generali, Arcelor… et un fort nombre d'établissements de santé (Afssaps, Agence de biomédecine, Haute autorité de santé, Établissement français du sang…). Cependant, les travailleurs du site sont souvent des salariés provenant d'autres zones et le taux de chômage de la ville reste très fort (21 % début 2007, 4 200 RMIstes en 2006).

en 2005, le budget municipal s'est élevé à 183 millions d'euros.

Transports

Infrastructures de transport

La ville est desservie par les autoroutes A1 et A86, ainsi que par le boulevard périphérique de Paris. Elle est traversée par les routes nationales 1, 14 et 186.

Plusieurs faisceaux ferrovaires desservent la ville, dotée de trois gares, ainsi qu'une ligne de métro et une de tramway.

La Seine forme la limite ouest de la Commune, et le Canal Saint-Denis sépare le centre historique de la ville, de la Plaine Saint-Denis. Le port fluvial a perdu toute importance, mais le canal comprend encore des activités portuaires à Saint-Denis, généralement liées aux silos à béton.

Saint-Denis est facilement accessible par l'autoroute A1 depuis les aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Le Bourget (réservé à l'aviation d'affaires).

Transports en commun

Le tramway Enghien - Trinité devant l'actuel Théâtre Gérard Philipe. On voit ici la sortie des ouvriers de l'usine Delaunay-Belleville

Au début du XXe siècle, la ville fut un nœud de lignes de tramway qui connectaient la ville à ses voisines (Épinay-sur-Seine et l'Enghien - Trinité, Pierrefitte, Stains, Aubervilliers, Villeneuve-la-Garenne, Saint-Ouen et Paris. Ces lignes ont toutes été supprimées avant 1938.

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir
La station du tramway Gare de Saint-Denis

La ville est desservie par plusieurs lignes majeures de transports :

La desserte s'est améliorée en 1998 (prolongement de la ligne (M) (13) jusqu'à l'Université de Paris VIII, nouvelles stations RER B et D à proximité du stade…), mais les transports publics lourds dans la ville restent incomplets. Les quartiers résidentiels de l'est restent à l'écart et les liaisons avec les villes environnantes difficiles[21].

Le prolongement de la ligne (M) (12) en 2012, station Front populaire à la Plaine Saint-Denis, en limite d'Aubervilliers puis, ultérieurement à Mairie d'Aubervilliers) feront disparaître un point noir.

Toutefois la ligne (M) (13), principale desserte de la ville très surchargée et cause de nombreuses protestations des riverains. L'intégration de l'une des deux branches nord de la ligne dans la ligne (M) (14) fut un temps envisagée, finalement la solution retenue est un prolongement autonome de la ligne (M) (14) jusqu'à la Mairie de Saint-Ouen en croisant la branche Asnières - Gennevilliers de la ligne (M) (13) à Porte de Clichy et la station du (RER) (C) à gare de Saint-Ouen. Ce prolongement, d'une longueur de 5,2 km, devrait permettre de diminuer la fréquentation de la partie nord de la ligne (M) (13) d'environ 25 %[22],[23].

Le prolongement vers Gennevilliers par l'Île-Saint-Denis du (T) (1) en 2011 permettra enfin d'ouvrir une vraie liaison avec le département voisin des Hauts-de-Seine et la ville de Gennevilliers (par l'Île-Saint-Denis).

La réalisation du (T) (8) au départ de la Porte de Paris vers Épinay et Villetaneuse s'engage en 2010/2011, mais la section sud de ce projet, entre la Porte de Paris à Saint Denis, le quartier du Franc Moisin et du stade de France vers la gare Évangile du (RER) (E) dans le quartier de la Porte d'Aubervilliers demeure très incertaine, car non étudiée.

La réalisation de la ligne 5 du tramway entre la Place du 8 mai 1945, Pierrefitte-sur-Seine et la Gare de Garges - Sarcelles a débuté à la fin 2008.

Les transports collectifs lourds de la ville et au-delà du département vont s'améliorer à moyen terme, mais resteront sans doute longtemps insuffisants.

Administration

L'hôtel de ville de Saint-Denis.

Depuis la libération 1945 Saint Denis est une ville historiquement de gauche (communiste), elle appartient à la ceinture rouge. Aux elections municipales de 2008 la gauche est divisée et la majorité communiste doit faire face à des primaires imposées par le PS. La liste SAINT DENIS POUR TOUS regroupant la majorité PC, Verts, MRC, Lutte ouvrière... remporte au second tour l’élection municipale (Le PS ayant refusé tout accord décide de rester dans l'opposition).

Intercommunalité

Saint-Denis est membre-fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, qui s'étend sur huit villes, et joue un rôle économique fondamental aux portes de Paris. La commune est aussi membre-fondateur du syndicat Paris Métropole.

Situation administrative

La ville est chef-lieu de trois cantons :

Après avoir été le siège d'un arrondissement de l'ancien département de la Seine, la ville est à nouveau le chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis, depuis le décret N°93-259 du 26 février 1993.

Liste des maires successifs

Didier Paillard (en haut à droite), lors des Secondes assises de la Porte de Paris, le 19 avril 2008

La ville est gérée par des maires communistes depuis la Libération. Elle l'était depuis (au moins) 1930 avec Jacques Doriot, avant qu'il ne soit exclu du PCF. Doriot ayant été contraint à la démission en 1937, le communiste et futur résistant Fernand Grenier reconquiert la ville (et le siège de député).

Liste des maires successifs de Saint-Denis[24]
Période Identité Étiquette Qualité
11 décembre 2004 2014 Didier Paillard PCF Conseiller général (1994-2008)
1991 2004 Patrick Braouezec PCF Député depuis 1993
1971 1991 Marcelin Berthelot PCF Député
1944 1971 Auguste Gillot PCF  

Lors des élections municipales de 2008, le PS a provoqué une primaire au premier tour du 9 mars 2008, qu'il perdit face à la liste d'union de nombreuses forces de gauche, menée par le PCF. Il s'est néanmoins maintenu au second tour, alors que la liste UMP fusionnait avec celle du MoDem. Lors du second tour, la liste menée par le maire sortant Didier Paillard a gagné l'élection au second tour par 51,12 % des exprimés face au PS et à la liste d'union UMP - MoDem[25], qui constituent l'opposition municipale.

Groupe Président Effectif Statut
Groupe Saint Denis Pour Tous Laurent Russier 40 majorité (maj.PC)
Groupe PS & Partenaires Georges Sali 8 opposition (PS)
Groupe UMP Xavier Ducos Fonfrède 3 opposition (UMP/PR)
Groupe Mouvement Démocrate Claire O'Petit 2 opposition (MoDem)

Conseil consultatif des citoyens étrangers

Dans la lignée du référundum local du 26 mars 2006[26], où la municipalité avait consulté la population sur la possibilité de permettre de voter aux élections locales pour les étrangers non-européens[27], le conseil municipal du 17 avril 2008 a créé un Conseil des citoyens étrangers, composé de dix hommes et dix femmes, désignées par le Conseil municipal, à raison de 15 représentants pour la majorité municipale et 5 pour l'opposition.

Ce conseil sera consulté sur tous les grands sujets et participera pleinement à l'élaboration de la politique municipale[28].

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police de Saint-Denis (incluant L'Île-Saint-Denis) [29] (crimes et délits, chiffres 2005) est de 150,71 actes pour 1000 habitants ce qui est très largement supérieur aux moyennes nationale (83/1000) et départementale (95,67/1000) et avec un taux de résolution des affaires par les services de police de 19,82 %, le plus bas du département [30]. Elle tient aussi le triste record du plus haut taux de violence en France et en Europe (31,27% alors que la moyenne nationale est de 6 ) avec notamment 1899 vols violents et 1031 agressions par ans en 2010 (ce qui équivaut à une moyenne de 6 larcins et 3 agressions par jours ) [31].

Jumelages

En projet: camp de Drapeau de la Palestine Gaza (Palestine)

De plus la ville a entrepris des programmes d'aide et de coopération avec

Enseignement

Enseignement scolaire

  • 28 écoles maternelles publiques
  • 29 écoles élémentaires publiques
  • 8 collèges publics
- Collège La Courtille
- Collège Elsa Triolet
- Collège Fabien
- Collège Federico Garcia Lorca
- Collège Henri Barbusse
- Collège Iqbal Masih
- Collège Jean Lurçat
- Collège Pierre de Geyter
  • 5 lycées publics :
- Lycée polyvalent régional Paul Éluard
- Lycée polyvalent régional Suger
- Lycée professionnel Bartholdi
- Lycée d'application de l'E.N.N.A.
- Maison d'éducation de la Légion d'honneur
  • Enseignement privé :
- Ensemble scolaire Jean-Baptiste de la Salle et Notre-Dame de la Compassion
- Collège et lycée Saint Vincent de Paul

Enseignement supérieur

Entrée de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis, en 1998
L'IUT de Saint-Denis

Monuments et lieux touristiques

Le tympan du portail de l'ancien couvent des Ursulines
Ce couvent a été construit en 1644, sur des plans attribués à François Mansart pour la congrégation des Ursulines, qui était arrivée à Saint-Denis en 1628.
L'église, trois ailes du cloître et une partie des bâtiments claustraux ayant été démolis à la fin du XIXe siècle, ce qui restait de l'ancien monastère fut aménagé en logements et vendu en copropriété.
  • La basilique du XIIe siècle, nécropole des rois de France - première église de style gothique au monde, elle est à la fois une église cathédrale, abbatiale et royale.
  • Le stade de France. Inauguré en janvier 1998, il contient 80 000 places, et accueille des matches de football (finale de la coupe du monde 1998), de rugby à XV, des compétitions d'athlétisme et des concerts.
  • La maison d'éducation de la Légion d'honneur, à côté de la Basilique, assure l'enseignement des jeunes filles, petites filles et arrières-petites filles de personnes décorées de la légion d'honneur ou de l'ordre du mérite qui le souhaitent. Il occupe le cloître de l'ancienne Abbaye royale de Saint-Denis.
  • La maison des Masques (ou des mascarons), rue de la Boulangerie, date de la fin des années 1730 et est aujourd'hui murée et étayée. Son nom vient des quatre visages sculptés qui surplombent chaque fenêtre de l'étage.
    Classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 25 janvier 2006, sa réhabilitation est envisagée par une société immobilière spécialisée, qui y aménagera des logements et un commerce[32].
  • Le portail du couvent des Ursulines, rue des ursulines, comprenant un splendide tympan orné d'une Vierge à l'Enfant, attribuable à la seconde moitié du XVIIe siècle.
  • Le Carmel royal de Saint Denis, qui abrite le Musée d'Art et d'Histoire de la ville.
  • Maison des Arbalétriers[33], ancien séchoir de la manufacture de toiles peintes de Rodolphe Ebinger construit pendant la Révolution.
  • L'église Saint-Denis-de-l'Estrée[34], sur le boulevard Jules-Guesde, construite entre 1864 et 1866 sur des plans de l'architecte Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc[35].
  • Le musée de l'orfèvrerie Bouilhet-Christofle[36],[37] détenant une collection de plus de 2 000 pièces d'orfèvrerie créées par Christofle depuis 1830 est aujourd'hui définitivement fermé.
  • Un bâtiment anodin mais symbolique sur le quai de Seine juste en face de l'Île-Saint-Denis, la Maison de François Coignet. Il est le premier bâtiment en béton armé de France. En l'absence de tout usage, il est très dégradé.
  • Maison de logement des ouvriers de l'usine Coignet[38], construite en 1870 par François Coignet en béton Coignet. Elle avaiet pour but de créer un lien avec les activités de production de l'entreprise et de montrer les préoccupations sociales de son directeur. Au-dessus des fenêtres et en encadrement de porte cochère, des décorations florales en béton moulé ont été réalisées.
  • L'ancien siège du quotidien l'Humanité, conçu par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer à proximité de la Basilique, est remarquable par la plasticité de ses façades ondulantes, par la mise en œuvre du béton, et par la place qu'il occupe dans l'architecture contemporaine[39].
  • L'îlot n°8 Basilique[40], ensemble de logements sociaux construit dans le cadre de la réhabilitation du centre ville de Saint-Denis sur les plans de l'architecte Renée Gailhoustet entre 1977 et 1986. Cette opération renouvelle l'idée de centre ville et se situe à deux pas de l'Hôtel de ville et de la basilique.

Ville fleurie : deux fleurs renouvelées en 2009[41].

Personnalités liées à la ville

L'Abbé Suger, dans un manuscrit ancien.
Didier Daeninckx.

Culture et loisirs

  • Médiathèques communautaires de Saint-Denis[42] : membres du réseau de lecture publique de Plaine Commune, 4 médiathèques desservent le territoire de Saint-Denis (Centre-ville - depuis 1798, Gulliver - depuis 2004, Don Quichotte - depuis 2007, Aladin - depuis 2007). La médiathèque du Centre-ville héberge environ 100 000 documents patrimoniaux allant du XVe au XXe s.
  • Unité d'archéologie de la ville de Saint-Denis (UASD)
  • Théâtre Gérard Philipe Centre Dramatique National dirigé par Christophe Rauck[43]
  • Association Génération NTM [44]
  • La compagnie DCA de danse contemporaine de Philippe Decouflé
  • Musée d'Art et d'Histoire : fonds exceptionnel sur la Commune de Paris et Paul Éluard.
  • Cinéma d'art et d'essai l'Écran.
  • Salle de concert « la ligne 13 »
  • La Fête des Tulipes, en avril de chaque année, dans le Parc de la Légion d'honneur
  • La Fête de la ville a lieu le week-end le plus proche de la saint Denis, le 9 octobre
  • Festival de Musique, en juin, parmi les plus renommés de France
  • Festival Metis, vers mars
  • Théâtre de la Belle Étoile, qui accueille en résidence la Compagnie Jolie Môme [45]
  • Café culturel, lieu de concerts et d'expositions
  • Espace d'exposition ADADA
  • Les Nuits du vendredi, animations nocturnes une fois par mois
  • Les réserves du Musée des arts et métiers de la rue Saint-Martin à Paris.
  • Karine Saporta installe dans le quartier de la Gare son Auteur Studio - compagnie Karine Saporta, qui devrait ouvrir au printemps 2009[46].

Sports

  • Le stade de France accueille de grandes compétitions de football, le Tournoi des six nations, divers événements ou concerts
  • En 2007, la ville a accueilli la Coupe du monde de rugby à XV
  • Meeting annuel d'athlétisme, premier au monde par son affluence
  • Semi-marathon annuel, la « Voie royale »
  • Plus de 10 % de la population est inscrite dans un club de la ville, pour pratiquer un vaste éventail de sports dans les salles dédiées de la ville.

Produits locaux

Miel béton

Du « miel béton » est produit à Saint Denis par le parti poétique[47]

Cultes

  • Catholique
    La ville, en plus de la Basilique, possède de nombreuses églises et chapelles.
  • Protestant
    La ville dispose d'un temple protestant, successeur du lieu de culte construit pour les gardes suisses de l'Ancien Régime, installés dans l'ancienne caserne de Saint-Denis.
  • Orthodoxe
  • Juif
  • Musulman
    La ville possède 11 lieux de cultes musulman[48].

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) sur le site de l'Insee
  2. Journal Officiel, loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  3. Le Journal de Saint-Denis, n°770, 17 décembre 2008, page 15.
  4. Le Journal de Saint-Denis, no 754, 2 juillet, page 9
  5. Le centre bus de Saint-Denis succède à l'ancien dépôt des tramways dit de Gonesse, dont l'emplacement est aujourd'hui le siège des services techniques municipaux de Saint-Denis
  6. Bientôt un port de plaisance, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, mardi 12 mai, page I
  7. Marie-Pierre Bologna, « Drancy : Le dernier maraicher, vedette du salon gastronomique », dans Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 14 avril 2008 
  8. Immeuble insalubre impasse Picou : une assoce tire la sonnette d'alarme, Dominique Sanchez, Le Journal de Saint-Denis n°758, 24 septembre 2008, page 3
  9. a, b et c Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  10. L'Humanité, 17 juillet 1996
  11. De nombreuses informations sont issues d'une brochure éditée par la municipalité en 2005 pour le soixantième anniversaire de la Libération de la ville.
  12. « Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs », Le Figaro, 26 mars 2006
  13. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  14. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  15. Michèle Tribalat, Immigration et démographie des pays d’accueil, in Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne L'Enjeu mondial, Presses de Sciences Po | Annuels 2009, pages 29 à 35
  16. Michèle Tribalat, Les yeux grands fermés, Denoël, 2010
  17. Michèle Tribalat, Les jeunes d'origine étrangère in Revue Commentaire, juin 2009, n°126, p.436
  18. INSEE - Résultats du recensement de la population de 2007 - Emploi et population active
  19. L'Express du 12/06/09 "La cité du cinéma de Luc Besson ouvrira en 2012"
  20. a et b {{Ouvrage
  21. Site de Plaine Commune : http://www.plainecommune.fr/page/p-119/art_id-308/
  22. STIF : le conseil vote à l’unanimité le prolongement de la ligne 14 pour désaturer la ligne 13, 8 avril 2009
  23. STIF : Désaturation de la ligne 13 par le prolongement de la ligne 14, 8 avril 2009
  24. Liste des maires de Saint-Denis sur www.francegenweb.org
  25. Résultats des élections municipales 2008 - 2nd tour
    Votants 41,9 %
    Exprimés 40,3 %
    Liste Paillard (PCF) - 51,1 % des exprimés - 41 sièges
    Liste Sali (PS) - 30,6% des exprimés - 8 sièges
    Liste Ducos-Fonfrède (UMP) - 18,3 % des exprimés - 4 sièges
    Source Le Parisien.
  26. Ce référundum a été jugé illégal par jugement du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise
  27. « Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs », Le Figaro, 26 mars 2006
  28. E.S., « Saint-Denis : Creation d’un conseil des citoyens étrangers », dans Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 18 avril 2008 
  29. Préfecture de Seine-Saint-Denis : le commissarit de Saint-Denis et son ressort de compétence
  30. Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 de la Seine-Saint-Denis
  31. http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/taux-violence.pdf
  32. Source : Le journal de Saint-Denis N°658 du 5 avril 2006
  33. Saint-Denis : Maison des Arbalétriers
  34. Tourisme 93: Patrimoine: Edifices religieux: Eglise Saint-Denis de l'Estrée
  35. Base Mérimée : Eglise Saint-Denis-de-l'Estrée
  36. [htp://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&REQ=((PA93000026)+%3AREF+) Base Mérimée : Usine de l'Orfèvrerie Christofle]
  37. Atlas du patrimoine 93 : usine de l'orfévrerie Christophle
  38. Atlas du patrimoine 93 : immeuble d'habitation de l'usine Coignet
  39. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Préfet d'Île-de-France 2007 - 587 du 23 avril 2007.
  40. Gérard Monnier - Le logement social en Seine-Saint-Denis (1850-1999) - pp.51 - A.P.P.I.F., Paris - ISBN 2-905913-40-1
  41. Palmarès du concours Villes et villages fleuris - Seine Saint Denis. Consulté le 15 février 2010
  42. Site des médiathèques de Plaine Commune
  43. Site du TGP
  44. Site de Génération NTM.
  45. Site officiel.
  46. Marie-Pierre Bologna, « Un grand nom de la danse choisit Saint-Denis », dans Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 26 juillet 2008 
  47. Site officiel.
  48. L'Annuaire musulman, édition 2008

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jacques Grossard, Huit villes à découvrir en Île-de-France : Plaine Commune, Neuilly-sur-Seine, Vendredi Treize éditions, coll. « Urban's guide », 2007, 96 p. (ISBN 978-2-9530241-0-4) [présentation en ligne] 
  • Guide du Routard de la banlieue
  • Atlas historique de Saint-Denis, des origines au XVIIIe siècle, sous la direction de Michel WYSS, Éditions de la Maison des sciences de l'Homme, Paris, 1996
  • Sous la direction de Roger Bourderon et de Pierre de Peretti, Histoire de Saint-Denis, Privat, coll. « Pays et villes de France », 1988 (ISBN 2-7089-8270-2) 
  • Saint-Denis : notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll. « État des communes du département de la Seine à la fin du XIXe siècle », 1902, 323 p. [lire en ligne] 

Liens externes

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