Bayonne

Bayonne
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43° 29′ 37″ N 1° 28′ 30″ W / 43.4936, -1.4750

Bayonne
Mairie de Bayonne
Mairie de Bayonne
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 3 cantons
Code commune 64102
Code postal 64100
Maire
Mandat en cours
Jean Grenet
2008-2014
Intercommunalité Agglomération Côte Basque-Adour
Site web http://www.bayonne.fr
Démographie
Population 44 506 hab. (2008[1])
Densité 2 053 hab./km²
Gentilé Bayonnais
Géographie
Coordonnées 43° 29′ 37″ Nord
       1° 28′ 30″ Ouest
/ 43.4936, -1.4750
Altitudes mini. 0 m — maxi. 52 m
Superficie 21,68 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Bayonne est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.

Le gentilé est Bayonnais (Baionés en gascon, Baionar en basque).

Proche de la frontière nord de l'Espagne, Bayonne est située au confluent de l'Adour et de la Nive. La ville détient un port actif et sûr, et elle est le principal foyer actif du Pays basque français.

Aux confins des Landes et du Pays basque, Bayonne joue le rôle de capitale économique du bassin de l'Adour, et de tête d'étape pour le tourisme pyrénénéen. L'industrie moderne (métallurgies, produits chimiques) a pu s'y implanter, grâce aux possibilités d'approvisionnement par mer en charbon et minerais étrangers.

Son ancien nom est Lapurdum (nom du camp romain qui se tenait sur l'emplacement de la ville), qui a donné son nom à la province du Labourd. La ville est le siège à partir du XIe siècle de l'évêché de Bajonencis issu partiellement du découpage de l'Aquencis. Au IVe siècle, la ville est un cantonnement militaire de la cohorte de Novempopulanie. Le nom de Baiona n'apparaît qu'au début du XIIe siècle[2].

Devise

Sa devise est nunquam polluta (jamais souillée), en référence aux nombreuses tentatives infructueuses de prise de la ville au cours des siècles avec pas moins de 14 sièges.

Sommaire

Géographie

Fêtes de Bayonne 2004, le roi Léon

Situation

Bayonne est située en Labourd, à la frontière occidentale entre le Pays basque et la Gascogne, elle occupe donc un territoire marqué par un relief plat à l'ouest et au nord (zone de la forêt landaise), tendant à s'élever légèrement en allant vers le sud et l'est, c'est-à-dire vers la zone pyrénéenne basque.

Voies de communication et transports

Transport routier

Routes
Article détaillé : Liste des voies de Bayonne.

Bayonne se trouve à l'intersection de l'autoroute A63 (section Landes - Biriatou) et de la voie rapide D1 qui, prolongée par l'autoroute A64, relie Bayonne à Toulouse.Trois sorties de l'autoroute A63 desservent Bayonne:

  • La sortie n°6 (Bayonne Nord) dessert les quartiers nord de Bayonne mais permet également un accès rapide au centre.
  • La sortie n°5.1 (Bayonne Mousserolles) dessert le quartier du même nom mais aussi les communes voisines de Mouguerre et Saint-Pierre-d'Irube et la RD 1.
  • La sortie n°5 (Bayonne Sud) permet un accès par le sud et dessert aussi Anglet.

Bayonne était traversée par la Route Nationale 10, qui reliait Paris à Hendaye, avant son déclassement en route départementale 810.

La RN 117 reliait Bayonne à Toulouse, elle a été déclassée en route départementale 817.

Réseau urbain

Les lignes A1, A2, B, C, 4, 5, 6, 7, 8 et 11 du réseau de bus Chronoplus, géré par Veolia Transport agglomération de Bayonne, desservent Bayonne en la reliant aux autres communes de l'agglomération : Anglet, Biarritz, Bidart, Boucau, Saint-Pierre-d'Irube et Tarnos[3].

Réseau interurbain

Bayonne est reliée à de nombreuses villes de la moitié ouest du département comme Saint-Jean-de-Luz ou Saint-Palais par les bus du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, géré par le conseil général. La plupart des villes convergent vers Bayonne, ville importante qui abrite une gare TGV, de nombreux établissement d'enseignement et permet des correspondances avec le réseau urbain Chronoplus. La ville est desservie par les lignes 853, 855, 859, 860, 870, 876 et 880[4].

Bayonne est également desservie par les lignes 5 et 26 du réseau départemental des Landes, XL'R[5].

Transport ferroviaire

La gare de Bayonne (quartier Saint-Esprit) est desservie par le TGV. C'est une gare importante de la ligne Bordeaux - Irun. C'est également le terminus des lignes de Toulouse à Bayonne et de Bayonne à Saint Jean Pied de Port.
Le TER Aquitaine relie Bayonne à Dax, Hendaye, Pau, Saint-Jean-Pied-de-Port et Tarbes.

Transport aérien

Bayonne est desservie par l'Aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne situé sur le territoire des communes d'Anglet et Biarritz.

Hydrographie

La ville est traversée[6] par un fleuve, l'Adour (ainsi que par les affluents de celui-ci, les ruisseaux de Portou et du moulin Esbouc), dans lequel se jette, précisément à Bayonne, la Nive. Des tributaires de celle-ci, les ruisseaux de Hillans et d' Urdaintz, arrosent également le territoire de la commune.

Communes limitrophes

Toponymie

En basque, ainsi qu'en gascon Bayonne s'écrit Baiona, prononcé en gascon Bayoune [baˈjunɔ / baˈjunə].

« Le nom de Bayonne pose toute une série de problèmes à la fois historiques et linguistiques qui n’ont toujours pas été élucidés »[7]. Différentes interprétations ont été données à la signification du nom de Bayonne :

  • Il pourrait peut-être s'agir d'un augmentatif gascon du latin Baia (« vaste étendue d'eau »), ou d'un nom dérivé du basque bai, "rivière" et ona, Cf. onna, "le/la bon(ne)" (« la bonne rivière »). Si l'on tient compte que le qualitatif de "qualité" du site intervient habituellement assez rarement dans la toponymie, on peut considérer cette analyse comme sujette à caution.
  • Autre proposition, celle d'Eugène Goyheneche reprise par Manex Goyenetche, et soutenue par J.B. Orpustan, est bai una, le lieu de la rivière, ou bai ona « colline de la rivière ».
  • « C'est peut-être perdre de vue les nombreux toponymes urbains qui en France, du nord au sud, sont nés de l'élément bay-, bayon... tels Bayons, Bayonville, Bayonvillers et qui posent le problème hors des sentiers battus, gascon ou basque. » ajoute Pierre Hourmat dans "Bayonne" (Éditions Ouest-France, 1990, page 16). Cependant, les formes les plus anciennes de Bayonne, Baiona indiquent clairement un féminin ou un thème en -a, alors que ce n'est pas la cas pour la série des Béon, Bayon, etc.
  • Enfin, Alfonso Irigoyen, dans un article extrêmement documenté[8], plaidait de manière résolue en faveur d’une origine anthroponymique. L'origine du nom pourrait venir d’un anthroponyme latin attesté Baius et d’une variante également attestée à l’époque romaine Baionius, voire d’un nom de personne d’origine germanique Baio (cf. les localités de Bayon, Gironde, autrefois Baion, 1351 et de Béon, Yonne, autrefois Baione, vers 519)[9]. Même remarque que pour l'hypothèse précédente. Béon dans l'Yonne contient l'anthroponyme germanique Baio, dont la déclinaison en latin est Baio / Baione, d'où la forme autour de l'an 519. C'est sans rapport avec les formes les plus anciennes de Bayonne en Baiona, qui indiquent clairement un féminin ou un thème en -a, d'où la forme française en -onne, de même l'anthroponyme germanique Baio a régulièrement abouti à -on.

Le toponyme désignant Bayonne apparaît[10] sous les formes :

  • Civitas Boatium (cette proposition a été abandonnée depuis, la cité des Boates correspondrait peut-être à la Teste de Buch, mais certainement pas à Bayonne)[11],
  • In provincia Novempopulana tribunus cohortis Novempopulanæ in Lapurdo (Ve siècle, d'après la Notitia Dignitatum Imperii datant de 340-420)[12],
  • Lapurdum (VIe siècle, Grégoire de Tours),
  • Sancta Maria Lasburdensis (vers 980, titres du chapitre de Bayonne[13]),
  • Sancta Maria Baionensis, civitas de Baiona et Baione (respectivement début XIIe siècle, vers 1140 et début XIIIe siècle, cartulaire de Bayonne[14]),
  • Bayona, et Bayone (respectivement 1248 et 1253, titres de la Camara de Comptos[15]),
  • Bayonne (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins) et
  • Baïonne (XIVe siècle, Gu. Guiart, vers 1864).

Le toponyme Panecau (le pont Panecau sur la Nive) apparaît[10] sous la forme Port de Bertaco (XIIIe siècle, cartulaire de Bayonne[14]).

Histoire

Probabilités de peuplement ancien

À défaut d’informations précises, voici quelques raisons objectives accréditant l'existence probable d'un village de pêcheurs sur le site à une période antérieure à l'Antiquité :

  • traces nombreuses d’occupation humaine dans la région bayonnaise au Paléolithique Moyen notamment avec les découvertes faites à Saint Pierre d’Irube : outils de pierre néandertaliens (- 80 000 / - 45 000 : Moustérien – Glaciations de Riss et de Würm II)
  • présence d’une butte (environ 14 m) surplombant la Nive, cernée de terres inondées, formant une protection naturelle et un port d'échouage utilisable sur la rive gauche de la Nive.

En effet le mamelon sur lequel Bayonne est fondée (quartier de la cathédrale) est presque isolé. Cette butte est à l’époque cernée au nord et à l’ouest par les marécages de l’Adour. A ses pieds s’étend la fameuse « Mer de Bayonne » - jonction des deux fleuves - qui peut avoir douze cent mètres de large environ entre Saint-Esprit et le Grand-Bayonne et couvre totalement l’emplacement du Bourg-Neuf (quartier du Petit-Bayonne). Au sud, le dernier coude de la Nive s’élargit jusqu’aux collines de Saint Léon[16],[17].

  • malgré cela, le rétrécissement de la vallée de l’Adour permet un franchissement nulle part plus aisé sur toute la longueur de l’estuaire[18].

En conclusion, l’importance stratégique de cette hauteur était d’une telle évidence, qu’il est à présumer qu’elle a toujours été habitée[17]. Les dernières découvertes archéologiques d'octobre et novembre 1995 apporteraient un début de preuve à l'appui de cette projection raisonnable.

  • Dans les quatre couches du sous-sol (établissant une chronologie allant du XIIe au XVIIIe siècle), le long des fondations de la cathédrale gothique (zone « chevet de la cathédrale ») on a trouvé à 2 mètres de profondeur des objets antérieurs à la fin du Ier siècle : de la céramique sigillée (rouge brique, au décor en relief obtenu, avant cuisson, par application de poinçons) gauloise de Montans imitant les productions italiques, des bols à parois fines et des fragments d’amphores.
  • Dans la zone « secteur Sud/porte du cloître » : des objets de la deuxième moitié du Ier siècle et une monnaie du début du IIIe siècle (200 à 250)[19].

Une conclusion provisoire mène à supputer une très forte probabilité de présence humaine (pas uniquement militaire) et l’occupation du site au moins autour du IIIe siècle.

Antiquité

Le site d'occupation humaine le plus ancien reconnu est sis sur une butte qui domine la Nive et son confluent avec l'Adour.

Au Ier siècle av. J.-C., sous l'occupation romaine, Bayonne présente déjà quelque importance, puisque les conquérants entourent la ville d'une enceinte fortifiée.

Un castrum romain est avéré aux alentours des IVe et Ve siècles, nommé Lapurdum, qui a laissé son nom à la province du Labourd, Lapurdi en basque. Cette implantation romaine est stratégique car elle permettait de surveiller les routes vers l'Espagne et les populations locales insoumises au pouvoir romain. La construction couvre de 8 à 10 ha selon les auteurs[20],[21].

Moyen Âge

La cité est ensuite tour à tour romaine, vasconne puis « anglaise » durant trois siècles (XIIe au XVe).

La cité est abandonnée par les Romains au IVe siècle, et la tribu des Vascons en profite pour se répandre en Novempopulanie, la province comprise entre Garonne, Océan et Pyrénées. De ce fait la Novempopulanie est rebaptisée Vasconie, puis Gasconie après déformation germanique (invasions Wisigothiques puis franques). Mais la basquisation de la région des plaines est trop faible face à la romanisation avancée. Du mélange entre vascon et latin naît la langue gasconne[22].

Lorsque le Labourd est créé en 1023, Bayonne en est la capitale. En 1130 le roi d'Aragon Alphonse Ier le Batailleur fait le siège de la ville, sans succès. Bayonne passe sous domination anglaise lorsque la duchesse d'Aquitaine (Aliénor) épouse le roi d'Angleterre en 1152. Cette alliance confère à Bayonne de nombreux privilèges commerciaux. Les Bayonnais deviennent les transporteurs des vins de Bordeaux et d'autres produits du sud-ouest comme la résine, le jambon ou le pastel vers l'Angleterre. Bayonne est aussi une base militaire importante détenant des chantiers navals et de nombreux marins. Richard Cœur de Lion la sépara en 1177 de la vicomté de Labourd dont la capitale devint alors Ustaritz. Comme bien des villes à l'époque, Bayonne obtient en 1215 l'octroi d'une charte communale et s'émancipe des pouvoirs féodaux.

Renaissance

Dunois (ex-compagnon d'arme de Jeanne d'Arc) enlève la ville le 20 août 1451 et l'annexe à la Couronne sans trop faire de victimes grâce à la présence d'esprit de l'évêque qui assura avoir vu une grande croix blanche surmontée d'une couronne qui se transforme en fleur de lys dans les cieux pour dissuader les Bayonnais de se battre contre les troupes royales.

La ville continue d'être fortifiée par les rois de France face aux dangers de la frontière espagnole proche. En 1454, Charles VII érige en circonscription judiciaire particulière la sénéchaussée des Lannes — simple subdivision de la Guyenne pendant la période anglaise — compétente sur une vaste région couvrant Bayonne, Dax et Saint-Sever pour y exercer la justice civile, la juridiction criminelle restant de la compétence de l'échevinage. Au fil du temps, le «sénéchal d'épée», qui demeure à Dax perd tout rôle autre que protocolaire et Bayonne (en même temps que Dax et Saint-Sever) devient de facto le siège d'une sénéchaussée distincte, sous l'autorité d'un «lieutenant-général du sénéchal».

L'âge d'or de la ville s'achève au XVe siècle avec la perte des échanges commerciaux avec les Anglais et l'ensablement du port de Bayonne provoquée par le déplacement du cours de l'Adour vers le nord.

XVIe siècle

Le début du XVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des Registres[23] permet de suivre son expansion. En juillet 1515,la ville de Bayonne fait « défense d'accueillir les gens des lieux pestiférés » et le 21 octobre, « l'on fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la présente cité (...) d'aller en la paroisse de Bidart (...) à cause de la contagion de la peste ». Le 11 avril 1518, la peste sévissant à Saint-Jean-de-Luz, la ville de Bayonne « fait inhibition et défense à tous les manants et habitants de la cité et autres étrangers d'aller entretenir des relations au lieu et paroisse de Saint-Jean-de-Luz où les gens sont morts de la peste ». Le 11 novembre 1518, la peste est présente à Bayonne, au point que le Conseil de ville s'installe en 1519 au quartier de Brindos (Berindos à l'époque) à Anglet[24].

En 1523, le maréchal de Lautrec force, par une résistance héroïque, les Espagnols à lever le siège de Bayonne.

Au XVIe siècle, les ingénieurs du roi sont dépêchés sur place pour réaménager l'Adour et lui creuser un estuaire pour fixer son lit. Le port de Bayonne reprend alors une plus grande activité. La pêche à la morue et à la baleine assurent les richesses des pêcheurs et des armateurs.

Au moment où Christophe Colomb découvre l'Amérique, l'Inquisition sévit dans la péninsule ibérique et des Juifs, quittant l'Espagne et surtout le Portugal, s'installent à Saint-Esprit. Ils importent le chocolat en France.

En 1565, une rencontre entre Catherine de Médicis et l'envoyé de Philippe II d'Espagne, le duc d'Albe est connue sous le nom d'entrevue de Bayonne. À l’époque où catholiques et protestants s’entre-déchirent dans certaines parties du royaume de France, Bayonne semble relativement épargnée par ces troubles[25]. La main de fer des dirigeants de la ville ne semble pas y être étrangère. En effet, ces derniers n’ont jamais hésité à utiliser sanctions pénales et violence pour faire régner l’ordre au nom du « bien public »[26].
Deux frères, Saubat et Johannes Sorhaindo, tous deux lieutenants du maire de Bayonne dans la seconde moitié du XVIe siècle, incarnent parfaitement cette période. Ils ont souvent hésité entre catholicisme et protestantisme mais ont toujours voulu assurer l’unité et le prestige de la ville[27].

De 1611 à 1612, le Collège de Bayonne a pour Principal un homme de 26 ans plein d’avenir : Cornélius Jansen dit Jansénius, futur évêque d’Ypres. Ainsi Bayonne devient-elle un temps le berceau du jansénisme austère et savant qui agitera si fortement la monarchie de Louis XIV[28],[29].

Au cours des conflits sporadiques qui agitent les campagnes françaises du milieu du XVIIe siècle, les paysans de Bayonne se trouvent à court de poudre et de projectiles. Ils fichèrent leurs longs couteaux de chasse dans les canons de leurs mousquets, confectionnant des lances improvisées que l'on appellera par la suite baïonnettes.

Ce même siècle, Vauban est chargé par Louis XIV de fortifier la ville. Il lui adjoint une Citadelle bâtie sur une éminence surplombant le quartier de "San Espirit deou Cap do Pount".

Château-Neuf

Révolution et Empire

Au XVIIIe siècle, l'activité de Bayonne atteint son apogée. La Chambre de Commerce est fondée en 1726. Les échanges avec l'Espagne, la Hollande, les Antilles, la pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve, les chantiers de constructions entretiennent une grande activité dans le port.

En 1792, le quartier de Saint-Esprit, partie de Bayonne située sur la rive droite de l'Adour est séparé de la ville et renommé Jean-Jacques Rousseau. Il ne revient dans le giron de Bayonne que le 1er juin 1857. Pendant 65 ans, la commune autonome dépendait du département des Landes.

En 1808, au château de Marracq, est signé sous "l'amicale pression" de l'Empereur l'acte d'abdication du roi d'Espagne Charles IV en faveur de Napoléon Ier. Dans la foulée, est paraphée la Constitution de Bayonne, première constitution espagnole.

Le commerce qui faisait la richesse de la ville au XVIIIe siècle souffre considérablement à cette époque, durement sanctionné par les conflits avec l'Espagne, partenaire commercial historique de la région.

XIXe siècle

En 1854, le chemin de fer arrive de Paris avec de nombreux touristes désirant goûter aux plages de Biarritz. Bayonne se tourne plutôt vers la sidérurgie avec les forges de l'Adour. Le port prend alors une allure industrielle mais son déclin est inexorable et lent au XXe siècle. La découverte du gisement de Lacq lui redonne un certain dynamisme.

Le traité de Bayonne est conclu le 2 décembre 1856. Il remédie aux difficultés rencontrées dans la zone s'étendant de l'embouchure de la Bidassoa jusqu'à la limite entre la Navarre et l'Aragon.

XXe siècle

Le matin du samedi 23 décembre 1933, le sous-préfet Anthelme reçoit Gustave Tissier, directeur du Crédit municipal de Bayonne. Il répond ainsi - avec un peu d’étonnement - à sa demande pressante d’entretien. Quelle n’est pas sa surprise de voir l’homme lui déballer ce qui va devenir l’escroquerie du siècle.

« Tissier, directeur du Crédit Municipal, a été arrêté et écroué à la maison d’arrêt, sous l’inculpation de faux, d’usage de faux et de détournement de deniers publics. Il a été émis pour plusieurs milliers de faux bons de Crédit municipal... »

. C’est en ces termes que le journal Le Courrier de Bayonne relate l’événement quelques jours plus tard. C’est le début de l’Affaire Stavisky qui de scandales en crises politiques aboutira à l’émeute parisienne du 6 février 1934[30],[31].

Après avoir fait sauter, le 21 août 1944, une vingtaine de navires dans le port[32], les troupes allemandes se retirent. Le 22, un ultime convoi de cinq véhicules traverse la ville. Il transporte des agents de la Gestapo de la douane et quelques éléments de la Feldgendarmerie. Un ou plusieurs Allemands ouvrent le feu à la mitraillette faisant trois victimes (au carrefour Saint-Léon, près de la gare et aux abords de la citadelle)[33]. Le 23 c'est l'installation immédiate et informelle d’une « délégation municipale spéciale » par le tout jeune sous-préfet Guy Lamassoure, représentant le gouvernement provisoire de la République française (instauré à Alger depuis juin)[34].

Héraldique

Blason Blasonnement
De gueule à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale[35].
Commentaires : Paul Raymond[10] note en 1863, que les armoiries de la ville sont d'azur à la tour crénelée et talusée d'argent, ondée au naturel sous le pied, cantonnée à dextre d'un N couronné d'or, avec deux pins de sinople, chargés chacun de sept fruits d'or et posés en pal derrière deux lions d'or.

Administration

Cantons de Bayonne

À l'origine Bayonne donnait son nom à deux cantons :

canton de Bayonne-Nord-Est
canton de Bayonne-Nord-Ouest

En 1973 une première refonte des cantons a lieu :

canton de Bayonne-Nord
  • Bayonne (en partie)
  • Boucau
  • Saint-Pierre-d'Irube
  • Lahonce
  • Mouguerre
  • Urcuit
canton de Bayonne-Est
  • Bayonne (en partie)
canton de Bayonne-Ouest
  • Bayonne (en partie)
  • Arcangues
  • Bassussarry

En 1982 une nouvelle refonte configure les cantons actuels :

canton de Bayonne-Nord
  • Bayonne (en partie)
  • Boucau
canton de Bayonne-Est
  • Bayonne (en partie)
canton de Bayonne-Ouest
  • Bayonne (en partie)

Intercommunalité

La ville de Bayonne fait partie de l'agglomération Côte Basque-Adour qui regroupe les trois principales communes de l'agglomération bayonnaise.

Elle fait partie de cinq autres structures intercommunales :

  • Syndicat intercommunal de la Nive maritime
  • Syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak
  • Syndicat mixte de l'usine de la Nive
  • Syndicat mixte du Musée basque et de l'histoire de Bayonne
  • Syndicat mixte pour le soutien à la culture basque.

Bayonne fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastián.

Jumelages

La ville de Bayonne est jumelée avec les villes de[36]

Bayonne est homonyme d'une ville américaine avec laquelle elle tisse d'importants liens :

Démographie

Évolution démographique

1764 1785 1789 1790          
10 476[37] 9 000[38] 12 000[39] 11 000[40]          
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 578 13 190 14 006 13 248 14 773 15 912 17 303 18 120 18 870
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
26 187 25 611 26 333 27 173 27 416 26 261 27 289 27 192 26 918
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
27 601 26 488 27 886 28 215 31 436 31 727 31 350 32 620 32 575
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
36 941 42 743 42 938 41 381 40 051 40 078 44 406 44 498  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


L'aire urbaine de Bayonne, comprenant notamment Biarritz et Anglet, comptait 230 012 habitants en 2006[41] , contre 213 969 en 1999[42]
Bayonne fait partie des 96 espaces urbains de France. Elle dispose d'un plan de déplacements urbains depuis le 1er décembre 2004.

Économie

Bayonne est la capitale économique et commerciale des trois provinces basques du nord des Pyrénées : le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule. Son influence rayonne aussi sur le sud du département voisin des Landes.

Bayonne possède 24 000 m² de surface commerciale pour 45 000 habitants plus des zones commerciales voisines des communes de d'Anglet et de Biarritz avec lesquelles elle partage l'administration de l'aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne.

Bayonne est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.

La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Le port de Bayonne

Le port de Bayonne
Article détaillé : Port de Bayonne.

La ville de Bayonne a une activité portuaire importante. L'exploitation du gisement de gaz naturel de Lacq a considérablement accru l'importance du port.
Le port de Bayonne est situé à l'embouchure de l'Adour. Son emprise concerne également les communes d'Anglet et Boucau dans les Pyrénées-Atlantiques et Tarnos dans les Landes.
C'est le 9e port de commerce français : depuis 1997, son trafic annuel dépasse 4 millions de tonnes.
Il exporte les produits des bassins industriels et agro-alimentaires des Landes et des Pyrénées-Atlantiques :

  • le soufre (recueilli après épuration du gaz de Lacq),
  • le pétrole brut extrait à Lacq,
  • le maïs,
  • les engrais,
  • le bois

Il abrite une aciérie électrique productrice de billettes (Aciérie de l'Atlantique SA)
Ford et General Motors ont choisi Bayonne pour distribuer vers toute l'Europe les voitures fabriquées en Espagne et au Portugal.
Le port accueille également un terminal de stockage de produits chimiques et pétroliers LBC (produits chimiques liquides).
À noter l'existence d'un oléoduc entre Lacq et le port de Bayonne.

Culture et patrimoine

Langues

Panneau trilingue sur le pont Marengo

Bayonne a parlé le gascon du Moyen Âge, date de l'apparition de cette langue d'oc, jusqu'au début du XXe siècle, et on le trouve usité dans tous les textes officiels médiévaux de la ville. La Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte nous montre ainsi que Bayonne ne fait pas partie de l'aire linguistique basque.

Lors de la création des départements, Bayonne a été incluse dans un département hybride : les Basses-Pyrénées (devenues Pyrénées-Atlantiques le 10 octobre 1969). Ce département est formé de la réunion du Béarn, des provinces basques de Soule, de Labourd et de Basse-Navarre, et d'une mince frange gasconne suivant le cours inférieur de l'Adour, ceci malgré l'opposition des membres du biltzar du Labourd (de population rurale), qui avaient déjà refusé que Bayonne (population bourgeoise) votât avec eux pour l'élection des représentants aux États généraux.

En faisant de Bayonne le chef-lieu d'un des cinq arrondissements du département nouvellement créé (les quatre autres étant ceux de Pau, d'Orthez, d'Oloron et de Mauléon), la Révolution transforma Bayonne en un centre urbain primordial pour le Pays basque intérieur, qui en fit sa capitale. Auparavant, les Labourdins et les Navarrais voyaient Bayonne comme une ville portuaire de débouchés pour leurs productions, et se rendaient occasionnellement dans cette cité marchande qui avait été détachée du Labourd par Richard Cœur de Lion en 1177.

La langue basque se développa alors plus significativement à Bayonne, avec l'arrivée de Basques venus de l'intérieur et même du Pays basque d'Espagne. Elle cohabita longtemps avec l'autre langue vernaculaire de la ville, le gascon dit « maritime », utilisé depuis le Moyen Âge. Ce gascon est apparu par un mélange de vocabulaire et de syntaxe du bas-latin avec un substrat basque. Il fut langue officielle, on ne sera donc pas étonné si la toponymie bayonnaise rappelle encore cette époque et cette tradition linguistique où Bayonne parlait officiellement gascon : le pont Mayou, la rue Pannecau, la rue des Graouillats, la rue Pusterle, la rue Passemillon, la rue Gosse, la rue de l'Abesque, le passage des Menouns, sans compter les rues dont les noms anciennement gascons ou basques gasconnisés furent francisés ou modifiés (rue Charcutière, rue Poissonnerie…).

Avec l'inclusion dans le département des Basses-Pyrénées, Bayonne retrouva son passé vascon, c'est-à-dire basque latinisé ou romanisé, dont la conquête romaine, puis franque, puis navarraise, anglaise et enfin française l'avaient peu à peu éloignée. Mais, Bayonne tourna de ce fait le dos à la Gascogne à laquelle elle s'était parfois identifiée, et avec laquelle elle s'était construite et donnée une partie de son visage actuel. La francisation grandissante au XXe siècle scella le sort du gascon à Bayonne qui n'est guère plus compris ou parlé que par une frange assez mince de la population. La même francisation fut sur le point d'y parvenir avec l'euskara, préservé par l'action déterminée de collectifs de défense de la langue et de la culture basques. Il n'en reste pas moins, même si la particularité gasconne disparaît très vite que Bayonne est encore une ville à double culture mais que sa situation géographique (coincée entre Pays basque et Gascogne) historique, linguistique et sociale (vasconne, puis gasconne et basque depuis le Moyen Âge (avec le retour plus massif d'une population basque à partir de la fin du XVIIIe siècle) ne saurait démentir : les drapeaux gascon et basque continuent ainsi de flotter côte à côte sur la façade de l'hôtel de ville. Des panneaux de signalisation trilingues (français/basque/gascon) sont visibles dans la commune.

"Bayonne… place forte frontalière, port maritime et fluvial, ville épiscopale et religieuse d’un diocèse de population en majorité basque, ville de tradition et de langue gasconnes… ". selon Pierre Hourmat, professeur d'histoire.

"Bayonne est la capitale d’une région, le bas-Adour, avec les trois "provinces" basques et une partie de la Gascogne ; ....". Eugène Goyhenèche, historien du Pays basque

Il y avait en 2001, 8.8% de bilingues actifs et 8.3% de bilingues passifs dans l'agglomération Côte Basque-Adour[43].

Musées

  • Musée basque[44] et de l'histoire de Bayonne.
  • Musée Bonnat
  • Muséum d'Histoire Naturelle
Maison dite de Dagourette ou musée basque
Musée Léon-Bonnat

Festivités

Fêtes de Bayonne
Article détaillé : Fêtes de Bayonne.
  • Festival La Ruée au Jazz précédé historiquement par Jazz aux remparts ;
  • Corridas : durant tout l'été, la temporada bat son plein. C'est l'un des plus hauts lieux de la tauromachie en France, puisque Bayonne est la plus ancienne ville taurine de France. Un arrêté municipal réglementant l'encierro date de 1283 : vaches, bœufs et taureaux sont lâchés dans les rues de la ville. Les arènes actuelles, inaugurées en 1893, sont les plus grandes du Sud-Ouest (plus de 10 000 places). Environ 12 corridas y sont proposées chaque année, attirant les plus grands noms de la tauromachie. Durant la dernière corrida de 2006, six oreilles et une queue ont été décernées. Tout l'été, plusieurs novilladas ont également lieu. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
Les arènes de Bayonne

C'est à Bayonne que se tient les jeudi, vendredi et samedi saints la foire au jambon auquel la ville a donné son nom.

Musique

Théâtre

Le théâtre de Bayonne partage le bâtiment de droite avec la mairie.

Le théâtre de Bayonne a reçu, avec la salle Paul-Vaillant Couturier, à Boucau, le label scène nationale du ministère de la Culture en 1990 et porte donc le nom de Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain[47]. Il est situé Place de la Liberté, dans le même bâtiment que la mairie.

Patrimoine architectural

Bayonne se caractérise par son urbanisme médiéval, marqué par le tracé des rues, et la subsistance de nombreux vestiges plus ou moins complets de bâtiments de l'époque (fortifications, cathédrale, cloître, caves…). La période allant du XVIe au XIXe siècle a vu la construction de nombreuses demeures nobles, souvent fondées par les membres des corporations, très actives à Bayonne, et témoignant de la vitalité de la ville et de son activité commerçante et portuaire.

Patrimoine civil

  • Château-Neuf[48], anciennes enceintes anglaises du XIIIe siècle, sur lesquelles fut élevé ce nouvel ensemble sous Charles VII au XVe siècle ;
  • Château-Vieux[49], du XIe siècle, construit par les vicomtes du Labourd. La rançon de François Ier (retenu par Charles Quint à Madrid après avoir été capturé à la défaite de Pavie en 1525) y fut collectée. Du Guesclin y fut prisonnier en attendant le paiement d'une rançon de 100 000 livres ;
  • Château de Marracq[50] ; résidence (dite de Marrac (sic)) achetée en mai 1808 par l'Empereur sur sa cassette personnelle, lors de son séjour, aux frères Marqfoy, riches commerçants juifs de Saint-Esprit. Par la même occasion, il achète le domaine de Saint-Michel contigu à celui de Marrac. Bâtisse incendiée accidentellement (le doute subsiste) en 1825, les ruines sont encore visibles sur la route menant vers Cambo juste après l'Hôpital de Bayonne.
  • Citadelle[51] et fortifications[52] de Vauban, percées de sept portes, dont la porte d'Espagne, la porte de Mousserolles et la poterne ;
  • fontaine Saint-Léon[53] ;
  • remparts du Petit Bayonne[54] ;
  • maisons à colombages ;
  • 130 caves romanes ou gothiques ;
  • nombreux vestiges de fortifications romaines intégrées dans les constructions qui les ont recouvertes ;
  • nombreuses maisons nobles et hôtels particuliers des XIVe XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[55] ;
  • hôtel de Belzunce[56] ;
  • la maison Saint-Joseph recèle un nombre important de tableaux et classés au titre d'objets dans l'inventaire du ministère de la Culture[57] ;
  • ancien immeuble des services des Ponts et Chaussées, villa Gomez. On y trouve des meubles répertoriés par le ministère de la Culture[58] ;
  • rues au tracé médiéval, certaines à arceaux, d'autres à escaliers ;
  • quais de la Nive (demeures du XIXe siècle) ;
  • Hôtel de Ville, place de la Liberté (ancienne place Gramont). Comprend une salle de spectacle (ex-cinéma), récemment rénovée en Théâtre à l'Italienne.

Patrimoine religieux

Cloître de la cathédrale
  • Église Saint-Esprit[61], vestige d'une collégiale fondée par Louis XI, sur un édifice plus ancien. On y trouve un groupe sculpté dit l'âne de saint Bernard : la fuite en Égypte[62] ;
  • Église paroissiale Saint-André[63]. On y trouve un tableau de Léon Bonnat[64] ;
  • Église paroissiale Saint-Étienne[65]. On y trouve des tableaux classés[66] ;
  • Chapelle Saint-Léon[67] ;
  • Maison diocésaine, qui recèle un nombre important de tableaux classés au titre d'objets dans l'inventaire du ministère de la Culture[68] ;
  • Presbytère de la paroisse de Saint-Pierre d'Irube, qui possède un tableau du XIXe siècle représentant le vénérable Michel Garicoïts[69] ;
  • Séminaire de Bayonne, qui possède des bas-reliefs[70] classés, de la fin du XVIIIe siècle ;
  • Église Sainte-Croix : église contemporaine construite en 1970 par l'architecte prix de Rome André Remondet ;
  • Synagogue de Bayonne[71] ;
  • Cimetière juif[72] ;

Patrimoine culturel

Pèlerinage de Compostelle

Patrimoine environnemental

Bayonne a été récompensée[73] de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris depuis 1998, soulignant les efforts accomplis dans les domaines de la décoration florale, de l’environnement, de la propreté et de l'assainissement, de l’affichage et de l’habitat. En 2008, la ville se désengageait cependant du Conseil national des villes et villages fleuris pour des divergences sur les méthodes d'obtention du fleurissement[74].
La commune entretient des parcs et des jardins de qualité tels le parc de Caradoc, le jardin public et le jardin botanique, et la promenade des remparts.
Elle dispose également de plusieurs espaces naturels : la plaine d'Ansot, située au sud de la ville, au bord de la Nive[75], et la barthe d'Ilbaritz.

Philatélie

  • René Cassin : Le timbre est vendu en 1er jour à Bayonne le 25 juin 1983 et porte le n°2283. Il fait partie de la série des Personnages célèbres.
  • Chocolat, carte de France mentionnant Bayonne 1609, émis uniquement en petites feuilles de 10 timbres parfumés au chocolat : La feuille est vendue en 1er jour à Bayonne le 23 mai 2009. Le timbre porte le n° 4361[76].

Gastronomie

  • Le jambon de Bayonne :
Article détaillé : Jambon de Bayonne.

Bayonne est souvent assimilée au jambon du même nom. Aujourd'hui, le jambon de Bayonne est protégé par une IGP[77]. Les principaux critères pour prétendre à l'appellation sont :

  • porcs élevés dans le sud-ouest (22 départements allant des Deux-Sèvres au Pyrénées-Orientales) ;
  • porcs transformés dans la vallée de l'Adour ;
  • jambon salé au sel sec dans les salines du bassin de l’Adour ;
  • 7 mois d'affinage minimum.

En 1672, Louis de Froidour[78] note que les jambons de Soule étaient appelés jambons de Bayonne parce qu'ils étaient exportés par le port de Bayonne[79].
Le porc, et en particulier le porc noir, n'a été introduit dans le Pays basque que dans les années 1960 pour faire face à une grave crise agricole. Le foehn, vent sec de cette région, permet lors du séchage de faire pénétrer le sel à l'intérieur du jambon.

Autres spécialités :

  • le chocolat : comme indiqué ci-dessus, Bayonne est à l'origine de l'introduction du chocolat en France, importé par les Juifs portugais chassés par l'Inquisition.

Équipements

Sports et équipements sportifs

Aviron bayonnais, section ... aviron
Aviron

L'aviron (sport) est un sport pratiqué depuis toujours sur la Nive et l'Adour par les bayonnais. Deux clubs s'affrontent : la Société Nautique de Bayonne (SNB) (créé en 1875) et l'Aviron bayonnais (créé en 1904). Le club omnisport tient d'ailleurs de là son nom, suite à une dissidence de certains membres de la SNB.

Basket-ball

Denek Bat Bayonne Urcuit est un club français de basket-ball dont la section masculine évolue en NM1 (3e échelon national du championnat français). Le club est basé dans la ville d'Urcuit, mais évolue dans le Palais des Sports de Lauga à Bayonne.

Football

Le football est représenté par l'Aviron bayonnais football club qui évolue cette saison en National. Didier Deschamps a commencé sa carrière à l'Aviron bayonnais. Le stade (ex stade du Grand Basque) porte aujourd'hui son nom. Il existe aussi 3 autres clubs bayonnais : Les Croisés de Saint-André (évoluant en Division Supérieure Régionale), Les Étoiles portugaises de Bayonne (Première Division District) et l'Association Bayonne rive droite (3e Division District).

Hockey sur glace, patinage artistique, danse sur glace

Ces trois sports d'hiver se pratique à la patinoire de la Barre à Anglet qui fait office de patinoire pour toute l'agglomération Côte Basque-Adour

Omnisport

Le club omnisports Aviron bayonnais est le club de la ville regroupant de nombreux sports et un grand nombre de licenciés. Presque toutes les activités sont disponibles. Il existe aussi le Club Olympique Bayonnais créé en 1972, qui est situé dans la Villa Pyrénéa dans le quartier des Hauts de Sainte-Croix. Le club propose un large panel de disciplines sportives dont la pelote, la gymnastique, les sports de combat (lutte, sambo, judo, capoeira, taekwondo) ainsi qu'une section billard. Le club comptait près de 400 licenciés pour l'année 2007.

Pelote basque

En tant que capitale du Pays basque français, Bayonne est un lieu important de la pelote basque. La Fédération Française de Pelote Basque a d'ailleurs son siège au Trinquet moderne, près des Arènes. De nombreux titres ont été remportés par les pelotaris de la ville. Des championnats du monde y ont eu lieu.

Rugby

Le rugby est apparu au Pays basque à la fin du XIXe siècle[80], avec l'arrivée en 1897 au Lycée de Bayonne d'un landais de 20 ans qui convertit ses camarades au football-rugby, qu'il avait lui-même découvert à Bordeaux. Pratiquant dans les espaces de la porte d'Espagne, ils communiquèrent leur engouement aux autres collèges de Bayonne et de Biarritz, conduisant à la création du Biarritz-Sporting-Club et du Biarritz-Stade qui fusionneront en 1913 pour devenir le Biarritz-Olympique.
Bayonne a deux clubs de rugby : L'Association Sportive Bayonnaise (ASB), dont l'équipe masculine évolue à ce jour en Fédérale 3 et l'Aviron bayonnais évoluant cette année en Top 14. L'Aviron bayonnais, fondé en 1904, a remporté trois titres de Champion de France (1913, 1934 et 1943). Il fut le premier club d'une petite ville à devenir Champion de France, créant de surcroît la légende du "jeu à la bayonnaise", allusion à son jeu basé sur l'évitement et l'attaque à outrance.

Son stade est le stade Jean Dauger, première star du rugby tricolore. L'ambiance qui y règne et la ferveur incomparable de tout le Pays Basque pour l'Aviron bayonnais lui ont rapporté le prix du Meilleur Public du Top 14 pour la saison 2005-2006.

À noter qu'il existe également une équipe féminine au sein de l'ASB, évoluant en Division Nationale 1B.

Tennis

Le tournoi de Bayonne était un tournoi de tennis féminin du circuit professionnel WTA. (en sommeil depuis 1992)

Enseignement

Collèges

La ville compte deux collèges publics, le collège Albert Camus et le collège Marracq, et cinq collèges privés, les collèges Saint-Bernard, Saint-Joseph, Saint-Amand, Notre-Dame et Largenté.

Lycées

Bayonne dispose de trois lycées publics, le lycée René Cassin (enseignement général), le lycée Louis de Foix (enseignement général, technologique et professionnel), le lycée professionnel Paul Bert. Il y a également quatre lycées privés, le lycée Saint-Louis-Villa -Pia (enseignement général), les lycées Largenté et Bernat Etxepare (enseignement général et technologique) et le lycée professionnel Le Guichot.

Enseignement supérieur
Enseignement artistique

La commune dispose d'un conservatoire à rayonnement régional et d'une école d'art (école d'art de la Communauté d'agglomération de Bayonne - Anglet - Biarritz).

Santé

Il y a deux hôpitaux à Bayonne, l'hôpital Saint-Léon et l'hôpital Cam de Prats. Ils font partie du Centre hospitalier de la côte basque, qui comprend également l'hôpital de Saint-Jean-de-Luz.

Système judiciaire

Dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Bayonne est le siège d'un tribunal de grande instance, d'un tribunal d'instance, d'un conseil de prud'hommes et d'un tribunal de commerce.

Lieux de culte

Synagogue de Bayonne
Culte catholique

L'évêché (Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron) est situé au 16, place Monseigneur Vansteenberghe.
Outre la cathédrale Sainte-Marie (quartier Grand Bayonne), Bayonne dispose des églises Saint-Esprit, Saint-André (rue des Lisses), des arènes (avenue de la légion tchèque), Saint-Étienne, et Saint-Amand (avenue Maréchal Soult).

Le Carmel de Bayonne, situé dans le quartier Marracq, accueille une commuanuté de carmélites depuis 1858.

Culte israélite

La synagogue[81] est construite en 1837 dans le quartier Saint-Esprit.

Culte musulman

La mosquée de Bayonne est située rue Daniel Argote.

Culte protestant

Le temple protestant se situe à l'angle de la rue Albert Ier et de la rue du Temple.

Culte évangélique

L'église est située dans le quartier Saint Esprit, 17 cité Furtado.

Personnalités liées à la commune

nées au XIIIe siècle

nées au XVe siècle

  • Jean du Bellay, né en 1492 et décédé en 1560, fut évêque de Bayonne.

nées au XVIe siècle

nées au XVIIe siècle

nées au XVIIIe siècle

nées au XIXe siècle

nées au XXe siècle

Ville de garnison

Bayonne est une ville de garnison qui accueillit jusqu'à 18 000 militaires[80].

Unités ayant tenu garnison à Bayonne :

Unités actuellement en garnison à Bayonne :

Quartiers

La ville historique se divise en trois quartiers :

  • Saint-Esprit sur la rive droite de l'Adour, surplombée par la citadelle.
  • le grand Bayonne sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive, qui renferme le Château-Vieux et la cathédrale Sainte-Marie,
  • le petit Bayonne entre l'Adour et la Nive.

Le quartier Saint-Esprit

Le quartier Saint-Esprit
L'église Saint-Esprit

Ce quartier, créé au XIIe siècle, est le quartier populaire de la ville qui accueillait les étrangers et immigrants. Le quartier constituait autrefois une commune autonome, appelée Saint-Esprit-lès-Bayonne, rattachée à l'arrondissement de Dax, dans les Landes. La commune fut intégrée à Bayonne en 1857.

Les premiers occupants du quartier furent les moines de l'ordre hospitalier du Saint-Esprit qui ouvrirent un hospice sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle d'où le nom du quartier. Cet hospice était une étape importante avant l'ascension des Pyrénées. C'est aussi le quartier où s'installèrent les juifs séfarades portugais ou marranes qui fuyaient l'Inquisition au XVIe siècle apportant avec eux l'art de faire le chocolat. En 1615, la France découvre le chocolat à Bayonne à l'occasion du mariage de l'infante espagnole Anne d'Autriche avec Louis XIII. Bayonne est ainsi une ville connue aujourd'hui encore pour son chocolat de qualité.
Ces familles d'origine portugaise seront considérées comme citoyennes après la Révolution. Beaucoup de leurs membres sont des apothicaires, des armateurs ou des négociants qui s'intègrent à la population bayonnaise.

On trouve dans ce quartier :

  • l'église Saint-Esprit, édifiée sur les bases d'un prieuré roman dont quelques éléments subsistent dans l'édifice actuel. Cette église est élevée au rang de collégiale par Louis XI à la fin du XVe siècle. Les très belles voutes gothiques du chœur ornées d'entrelacs et de médaillons propres au style flamboyant datent de cette époque[83]. L'église contient des reliques de Sainte-Irène.
  • la place de la République et de l'église Saint-Esprit.
  • la gare de Bayonne.
  • la citadelle édifiée par Vauban datant du XVIIe siècle.
  • la synagogue de Bayonne datant de 1837 due à l'architecte Capdeville.

C'est à Saint-Esprit-lès-Bayonne, alors commune autonome des Landes, qu'a lieu le 21 août 1853, la première course espagnole en France[84], valant aujourd'hui à Bayonne le titre de « Plus vieille place taurine de France »[85]

Quartier du Grand Bayonne

Le Grand Bayonne

Ce quartier renferme les origines de la ville de Bayonne puisqu'il est le lieu où le castrum romain fut implanté. C'est le centre-ville et le quartier commerçant de la ville. La place de la Liberté est la plus ancienne de la ville et le dallage reproduit les blasons d'Aquitaine, du Labourd et de Gascogne. La ville était jusqu'au XVIIe siècle couverte de voies d'eau qui servaient au commerce. La rue du Port-Neuf était un ancien canal d'où son nom. Les maisons à arcades encadrant cette rue sont construites sur pilotis et sont les plus belles de la ville. Leurs pans de bois et leurs volets à persiennes sont peints en rouge, marron, vert ou bleu. Les quais de la Nive étaient autrefois le lieu de débarquement du poisson après la pêche. Au bout du quai, on retrouve deux tours de l'enceinte romaine dans la rue Tour-de-Sault. La rue d'Espagne est typique avec ses maisons hautes et étroites disposant de deux fenêtres avec des balcons en fer forgé, de colombages et de heurtoirs aux portes.

On retrouve tout autour du quartier les anciens fossés et fortifications successives de la ville. La rue Orbe, la rue de la Salie et le boulevard du rempart Lachepaillet ont pris la place de l'ancien fossé asséché de la ville qui a disparu au XIIe siècle. Par endroit, on retrouve aussi les fortifications de François Ier puis celles de Vauban comme dans la rue des Augustins ou encore dans le boulevard du rempart Lachepaillet.

Quartier du Petit Bayonne

Article détaillé : Petit Bayonne.
Petit Bayonne

C'est le quartier le plus vivant de la ville et aussi populaire. Ce quartier fut concédé aux évêques en 1152 comme zone franche. Vauban l'engloba dans ses fortifications. Là aussi, le quartier disposait de nombreux canaux qui servaient de voies de communication. Les maisons sont typiques de la ville de Bayonne. On en retrouve aux quais des corsaires et Galuperie. Ce quartier fut le refuge de nombreux Basques espagnols chassés par la montée du franquisme. Enfin, on y retrouve les remparts de Vauban avec la porte de Mousserolles.

On y trouve également le Musée basque, le Musée Bonnat, le Château-Neuf et l'un des plus anciens trinquets du Pays basque.

Autres quartiers

  • Arènes
  • Beyris
  • Balichon
  • Cathédrale
  • Château-Vieux
  • Forum
  • Grand Basque
  • La Poste
  • Les Halles
  • Marracq
  • Mousserolles
  • Polo Beyris
  • RN 117
  • Saint-Bernard
  • Saint-Étienne
Les Halles

Leur édification, de 1860 à 1866, entraîna la disparition de 27 maisons et impliqua le relogement de 700 personnes[80]. Leur construction à charpente métallique s'inspire de celles de Baltard.

ZUP des Hauts de Sainte-Croix
Les façades aux volets colorés d"immeubles rénovés.

Une ZUP a été définie dans le quartier Sainte-Croix, donnant lieu à la construction de 1100 logements entre 1963 et 1974, sur le projet de l'architecte-urbaniste Marcel Breuer.

Le quartier est aujourd'hui dénommé "les Hauts de Bayonne". Le chantier de réhabilitation de ce grand ensemble architectural a démarré en 2009.

De nombreuses animations culturelles ont célèbré les 40 ans de "la ZUP de Bayonne"

Galerie

Notes

  1. Populations légales 2008 de la commune : Bayonne sur le site de l'Insee
  2. Jean-Baptiste ORPUSTAN, Nouvelle toponymie basque (Presse Universitaire de Bordeaux - 2004, p. 26 : « Au début du XIIe siècle le pèlerin Aimeri Picaud écrit encore que "la terre des Basques a sa ville Bayonne en bord de mer", tellus basclorum habens urbem baionam in maritima(1140) ».
  3. Plan du réseau Chronoplus à partir du 31 janvier 2010, consulté le 14 février 2010.
  4. Carte du réseau en ligne sur le site du Conseil Général, consultée le 04/05/2010.
  5. Carte du réseau sur le site de la RDTL, consultée le 04/05/2010.
  6. Site du Sandre sur Bayonne
  7. Hector IGLESIAS, Noms de lieux et de personnes à Bayonne, Anglet et Biarritz au XVIIIe siècle (BAAN 2000)
  8. Alfonso Irigoyen, Sobre toponimia… (1990), p. 39-54.
  9. cet argument est cité par Hector IGLESIAS in artxibo-00346972, version 1 - 12 Dec 2008 :
  10. a, b et c Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque(1863)
  11. A. LUCHAIRE, Annales de la Faculté des Lettres de Bordeaux (1879), note 12 et 24,reprenant la Notitia Provinciarum qui mentionne la civitas Boatium (var. Boasium, Bohatium, Boaccensium, Boacium) « dont l’identification avec Bayonne, proposée par Scaliger et Valois, est absolument inadmissible (voir Desjardins, Gaule rom., II, 874, note 1) ».
  12. Eugène Goyheneche, Goyheneche, 1973, « Lapurdum… », pp. 85-92.
  13. Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  14. a et b Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  15. Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune
  16. La Cathédrale au cœur de la cité, Association Lauburu, 1992
  17. a et b Bayonne et la région bayonnaise du XIIe au XVe siècles, Thèse de l’E.N.C., E. Goyheneche, 1949
  18. Histoire de Bayonne, P. Laborde, 1991
  19. in Semaine du Pays Basque, M. Esteban, mi-mars 1996
  20. Les Gascons, R. Mussot-Goulard, Ed. Atlantica, 2001
  21. Gérard Coulon, dans son ouvrage Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris : Errance, 2006. Collection Hespérides, ISBN 2-87772-331-3, retient le chiffre de 10 ha (p. 21)
  22. Les Basques", collection Que Sais-je?
  23. Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7) , pages 42 et 43.
  24. Ferdinand Barbe, Les Épidémies de peste à Bayonne au XVIe siècle, Bulletin de la Société des sciences et lettres de Bayonne, 1947 - cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7) , p. 42
  25. Hiribarren, Vincent, 'Bayonne au début des guerres de religion', Revue d’Histoire de Bayonne, du Pays Basque et du Bas-Adour, 159 (2004), 95-122.
  26. Hiribarren, Vincent, 'Pour Dieu, le Roi et le Bien de la Ville, Bayonne délibère de 1565 à 1569', mémoire de Maitrise sous la direction de Denis Crouzet, Université Paris IV-Sorbonne, juin 2003, 137 p.
  27. Hiribarren, Vincent, '"Un lion chef de mille brebis" la famille Sorhaindo à Bayonne à la fin du XVIème siècle', Bulletin du Musée Basque, 166 (2005), 19-34.
  28. in Bulletin SSLAB - n° 157, article La bibliothèque de la Ville de Bayonne, P. Hourmat, p. 257
  29. in Bulletin SSLAB - n° 158, article La bibliothèque de la Ville de Bayonne, P. Hourmat, p. 158
  30. in Semaine du Pays Basque, T. Laxalt, février 1996
  31. référence, Maires et Ediles de Bayonne, C. Duhau, 1999, p.80
  32. Le port de Bayonne - Congrès 1999, J. Navarret, p. 293
  33. in Semaine du Pays Basque, J. Crouzet, août 1994
  34. Maires et édiles de Bayonne, C. Duhau, 1999, p. 139
  35. Ce blason est en vigueur depuis le 3 août 1919, sur délibération du conseil municipal de la ville de Bayonne, citée par René Broca en préface de l'ouvrage Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789 - Pierre Hourmat - Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne - 1986. La délibération citée est la suivante :
    Le Conseil Municipal,
    Vu le rapport présenté par M. Grimard vice-président de la Société des Sciences Lettres et Arts, au nom de la commission d'Études des Armoiries. Ouï le rapport de M. Simonet, conseiller Municipal, considérant que les armoiries actuellement usitées contiennent au point de vue historique et héraldique des erreurs qu'il importe de rectifier, au moment où divers édifices doivent porter les emblèmes de la ville,
    Délibère :
    I - À partir de ce jour, les armoiries de la ville de Bayonne seront blasonnées de la manière suivante :
    De gueule à la tour talutée d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée sur une mer au naturel, ondée d'or et de sable, accostée de deux lions d'or, affrontés, lampassés, brochant sur le fût de deux chênes au naturel englantés d'or, et surmontée d'une fleur de lys d'or, l'écu timbré d'une couronne comtale.
    Devise : Nunquam polluta
    Modifier en conséquence les sceaux et timbres de la Ville.
    II - Charger M. André Grimard, d'établir le projet en couleur des armoiries modifiées, dont deux exemplaires demeureront déposés aux Archives de la Ville et au Secrétariat Général de la Mairie, à la disposition des intéressés.
    Fait et délibéré en l'Hôtel de Ville de Bayonne le 3 août 1919.
  36. Annuaire des villes jumelées
  37. C. Grosvallet – in Bulletin SSLAB n° 157 – p. 164 / A-M. Vitiello – La présence militaire à Bayonne – in bull. SSLAB n° 161 – p. 162
  38. réf : A-M. Vitiello – in Bulletin SSLAB n° 161 – p. 147
  39. P. Hourmat – in Histoire de Bayonne T.II
  40. Gl. Ansoborlo – in Bulletin SSLAB n° 156 – p. 53
  41. INSEE, RGP 2006
  42. Populations des aires urbaines en 1999 sue le site de l'INSEE, consulté le 05/05/2010.
  43. Pas de statistiques pour la seule ville de Bayonne. Voir kultura.ejgv.euskadi.net
  44. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le musée basque
  45. [http://www.osff.fr Site de Old School Funky Family
  46. Site de Just Friends Quintet
  47. Site officiel de la Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain
  48. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le Château-Neuf
  49. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le Château-Vieux
  50. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château de Marracq
  51. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la citadelle
  52. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur les fortifications
  53. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la fontaine Saint-Léon
  54. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur les remparts du Petit Bayonne
  55. voir les notices du ministère de la Culture, base Mérimée : Notices sur Bayonne dans la base Mérimée
  56. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'hôtel de Belzunce
  57. Maison Saint-Joseph - Objets référencés dans l'inventaire du ministère de la Culture, base Palissy : [1], [2], [3], [4], [5] et [6].
  58. Villa Gomez - Meubles référencés par le ministère de la Culture, base Palissy : [7], [8], [9], [10] et [11].
  59. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la cathédrale
  60. Cathédrale Sainte-Marie - Objets référencés dans l'inventaire du ministère de la Culture, base Palissy : [12], [13], [14], [15], [16], [17], [18], [19], [20], [21], [22], [23], [24], [25], [26], [27], [28], [29] et [30].
  61. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Esprit
  62. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le groupe sculpté de l'église Saint-Esprit
  63. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-André
  64. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de l'église Saint-André
  65. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Étienne
  66. Église Saint-Étienne - Tableaux répertoriés dans l'inventaire du ministère de la Culture, base Palissy : [31], [32] et [33].
  67. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la charpente de la chapelle Saint-Léon
  68. Maison diocésaine - Objets référencés dans l'inventaire du ministère de la Culture, base Palissy : [34], [35], [36], [37], [38], [39], [40], [41], [42], [43], [44], [45], [46], [47], [48], [49], [50], [51], [52], [53], [54], [55], [56], [57], [58], [59], [60] et [61].
  69. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau le vénérable Michel Garicoïts
  70. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur les bas-reliefs du séminaire
  71. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la synagogue
  72. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le cimetière juif
  73. Ville de Bayonne - Espaces naturels, parcs et jardins
  74. Site officiel
  75. Site de la Plaine d'Ansot et du Muséum d'Histoire Naturelle de Bayonne
  76. Yvert et Tellier, Timbres de France
  77. IGP Jambon de Bayonne" sur le site de l'INAO
  78. Louis de Froidour, Mémoires du Pays de Soule, cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7) , pages 203-204.
  79. Ce qu'il y a de plus commun sont les porcs qui y sont petits mais excellents, en telle sorte que les meilleurs jambons du Royaume, après ceux de Lahontan, sont ceux de Soule. Ils sont connus sous le nom de jambon de Bayonne et il n'est pas mal à propos de remarquer qu'encore que cette ville soit si fameuse et si renommée par ses jambons, néanmoins il ne s'y en fait presque point, mais on y débite ceux qui y sont portés du Labourd et de la Basse-Navarre, où il s'en fait quantité, et de la Soule, d'où l'on porte peu, parce qu'elle en est plus éloignée.
  80. a, b et c Marie-France Chauvirey, La vie d'autrefois en Pays basque, Éditions Sud Ouest - Luçon 1994 (ISBN 2 87901 219 8) 
  81. Communauté de Bayonne, Consistoire central. Consulté le 26 août 2007
  82. revue L'Échauguette - n° 12, février 2010
  83. Plaque sur le mur extérieur de l'église Saint-Esprit
  84. Voir l'histoire de la corrida
  85. Jean-Jacques Taillentou, Bulletin de la Société de Borda, n°494, p 193, juillet 2009

Bibliographie

  • IVe Centenaire du détournement de l'Adour 1578-1978 - Actes du Congrès de Bayonne 28/29 X 1978 - Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne.
  • Histoire de Bayonne des origines à la révolution française de 1789 - Tome I - Pierre Hourmat - Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne - 1986
  • Édouard Ducéré, Histoire topographique et anecdotique des rues de bayonne, Laffitte Reprints - Marseille 1978 
  • Éd. Privat (ouvrage collectif), Histoire de Bayonne, Privat - Toulouse 1991 
  • Marie-France Chauvirey, La vie d'autrefois en Pays basque, Éditions Sud Ouest - Luçon 1994 (ISBN 2 87901 219 8) 
  • tous Bulletin de la Société des Sciences Lettres & Arts de Bayonne.
  • Histoire Militaire de Bayonne - 1789/1940 - Général J. Ansoborlo, 1995.

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