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Creuse (département)
Pour les articles homonymes, voir Creuse.Creuse Administration Région Limousin Préfecture Guéret Préfet de département Jean-Luc Fabre Président du
conseil généralJean-Jacques Lozach
(PS)Sous-préfecture(s) Aubusson Statistiques Population totale 123 401 hab. (2006) Densité 22 hab./km2 Superficie 5 565 km2 Subdivisions Arrondissements 2 Cantons 27 Intercommunalités 18 Communes 260 Le département de la Creuse est un département français, situé dans la région Limousin. Il tire son nom de la rivière Creuse. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 23.
Sommaire
Dénomination
La Creuse est appelée, en occitan limousin, La Creusa ou La Cruesa.
Histoire
Article détaillé : Histoire de la Creuse.Blasonnement « D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande de gueules chargée de trois lionceaux d'argent. »- Sous la Révolution
Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche.
- Au XIXe siècle
Depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur...C'est ainsi que les maçons de la Creuse devinrent bâtisseur de Cathédrale, en 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle, au XIX siècle, ils participèrent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse a perdu la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud "Mémoires de Léonard", la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.
- Au XXe siècle
En 1917, une Mutinerie des soldats russes à La Courtine s'installe dans le camp militaire creusois.
De 1963 à 1980, 1 630 enfants réunionnais "orphelins" furent déplacés par les autorités françaises dans le but de repeupler les départements français victimes de l'exode rural comme la Creuse, le Tarn, le Gers. Ce déplacement d'enfants par avions entiers fut organisé sous l'autorité de Michel Debré, député de La Réunion à l'époque. Cet épisode de l'histoire française, très connu à La Réunion, qui a donné lieu à de nombreuses études écrites ou filmées est communément appelé l'affaire des Enfants de la Creuse ou des Réunionnais de la Creuse.
Politique
Article détaillé : Politique de la Creuse.- Liste des députés de la Creuse
- Liste des sénateurs de la Creuse
- Liste des conseillers généraux de la Creuse
- Liste des préfets de la Creuse
Géographie
Article détaillé : Géographie de la Creuse.La Creuse fait partie de la région du Limousin. Elle est limitrophe des départements de la Corrèze, de la Haute-Vienne, de l'Allier, du Puy-de-Dôme, du Cher et de l'Indre.
Le département est situé à l'extrémité nord-ouest du Massif central. Le plateau de Millevaches occupe le sud-est. Le département culmine à 932 m. dans la forêt de Châteauvert, à Saint-Oradoux-de-Chirouze.
Les tourbières
La Creuse présente de nombreuses tourbières sur son territoire comme la tourbière de la Mazure située entre les communes de Royère-de-Vassivière, Le Monteil-au-Vicomte et Saint-Pierre-Bellevue. Une tourbière est un écosystème très original, fragile, une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe, un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique majoritairement végétale, peu ou pas décomposée. Cette caractéristique fait des tourbières des puits de carbone.
La faune est pauvre et très spécialisée : le lézard vivipare, le pipit farlouse, la vipère péliade qui bénéficie d'un statut de protection partielle dans la liste de l'arrêté du 22 juillet 1993, le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus Galicus) : c'est un oiseau, rapace diurne de la famille des accipitridae. Sa silhouette ressemble à celle d'une grosse buse. Ses ailes et sa queue sont larges et son ventre est clair tandis que sa poitrine et sa tête sont plus sombres. Il se nourrit presque exclusivement de serpents.
En ce qui concerne la flore, on trouve de nombreuses espèces rares dont toutes les espèces de Droséra.
Les forêts
La forêt limousine est nouvelle. En 1862, elle occupe une faible surface avec 118 900 hectares. Mais après les deux guerres mondiales, par plantations et boisement des terrains abandonnés, elle se développe pour atteindre 584 000 hectares en 2003[1]. De fait le développement de la forêt est proportionnel au déclin de la population.
Les grands espaces sont essentiellement occupés par les forêts de résineux (sapin de Douglas et épicéa) ainsi que de feuillus (chêne, hêtre, bouleau, châtaignier[2]).
Climat
La Creuse est soumise à un climat océanique plus ou moins dégradé[3] à l'image de son relief qui varient de 200 à 900 m du nord au sud.
Pour le plateau des Millevaches, c'est un climat humide dégradé par des reliefs de moyenne montagne qui sont le premier obstacle aux perturbations venant de l'Atlantique. Les précipitations très abondantes, les chutes de neige significatives et tenant au sol. Les températures basses sont régies par le relief. Le plateau connaît néanmoins de belles journées tièdes (grâce à une inversion de température), alors qu'elles sont médiocres ailleurs dans les vallées[4].
Économie
Article détaillé : Économie de la Creuse.L'économie de la Creuse repose traditionnellement sur deux domaines :
Depuis quelques années toutefois, le développement du tourisme vert compense son retard par rapport aux départements limitrophes, grâce à la création de nombreuses structures d'accueil, chambres d'hôtes, gites ruraux.
Démographie
Article détaillé : Démographie de la Creuse.Les habitants de la Creuse sont les Creusois. Une idée reçue atteste que la Creuse est le département le moins peuplé de France, ce qui est totalement faux. En effet ce rôle est tenu par la Lozère, aussi bien par la densité de population (14 hab/km² contre 22 pour la Creuse qui devance aussi la Corse-du-Sud et les Alpes-de-Haute-Provence) que par la population totale (76 933 contre 123 133 pour la Creuse en janvier 2005). De plus ce département, contrairement à certains de ses voisins (Allier...), a un solde migratoire positif. En fait la population baisse à cause du solde naturel très négatif (taux de mortalité très élevé et taux de natalité très bas) qui donne à la Creuse une population âgée. Cette situation est aggravée par le fait que les jeunes, déjà peu nombreux, s'en vont poursuivre leurs études hors du département (parfois dès le lycée) dans les métropoles voisines (Limoges, Montluçon, Clermont-Ferrand, Châteauroux) et ne reviennent que rarement au pays.
Culture
Article détaillé : Culture de la Creuse.Langue
Jusqu'au XVIe siècle, la langue officielle est le limousin, dialecte de l'occitan (à côté de l'auvergnat, du languedocien, du gascon et du provençal). Elle est la langue des premiers troubadours (trobadors en occitan, de trobar=trouver -le thème, la rime...-). Le limousin reste la langue orale dominante jusqu'au début du XXe siècle, époque à partir de laquelle le français prend le dessus, notamment par l'interdiction formelle de parler l'occitan à l'école. La langue est donc dès les années 1930 peu à peu reléguée aux zones les plus rurales, où elle est encore parlée quotidiennement aujourd'hui, surtout par les natifs limousins ayant plus de 50 ans.
On trouve également une signification occitane dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes limousins. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases (limousinismes) des Limousins, ainsi que dans leur accent.
Gastronomie
La Cuisine limousine et plus particulièrement la cuisine creusoise sont caractérisées par l'adaptation à un terroir plutôt pauvre, d'où des plats souvent simples mais délicieux et surtout très nourrissants.
La Flognarde est une sorte de clafoutis, peu épais cuit dans un grand moule[5]. Le Gâteau creusois est un dessert pur beurre aux noisettes, spécialité récente de la Creuse[6]. Le Gâteau de pommes de terre[7]est plus traditionnel et se décline avec ou sans viande selon la région et les habitudes de la maîtresse de maison. Le fondu creusois est traditionnellement réalisé avec un fromage de vache de pays ou remplacé par un camembert servi en nappage avec une assiette de frites, une omelette et du jambon du pays.
Personnalités
Hommes politiques, religieux et militaires :
- Jean de Brosse, seigneur de Boussac et maréchal de France.
- Pierre d'Aubusson, né en 1423 au château du Monteil (aujourd'hui Le Monteil-au-Vicomte, mort en 1503 à Rhodes, fut grand maître des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, cardinal et légat du pape en Asie. Il fut surnommé "le bouclier de la chrétienté."
- Léonard-Léopold Forgemol de Bostquénard, général, né le 17 septembre 1821 à Azérables, mort le 28 novembre 1897 à Versailles.
- Martin Nadaud, né le 17 novembre 1815 dans le hameau de La Martinèche, à Soubrebost et mort le 28 décembre 1898 au même endroit, est un ancien maçon de la Creuse devenu un homme politique et un écrivain.
- Jules Merle de La Brugère, comte de Laveaucoupet, né le 28 avril 1806 à Saint-Sulpice-le-Dunois et décédé en 1892, officier général qui s’illustra durant les combats de 1870.
- Antonin Desfarges (1851-1941). Il commence sa carrière professionnelle comme maçon de la Creuse, puis petit entrepreneur. Il milite dans les organisations ouvrières entre 1867 et 1871. En 1871 il est arrêté pour sa participation à la Commune de Paris. En 1882 il est conseiller des Prud'hommes de Paris, il y représente la corporation des maçons, enfin il sera le président du Conseil du bâtiment. En 1889 il se désiste aux élections législatives en faveur de Martin Nadaud. Il sera député de la Creuse de 1893 à 1910.
- Pierre Leroux, philosophe et homme politique, maire de Boussac en 1848.
- Albert Rivière est un homme politique francais. Il est né le 24 avril 1891 au Grand-Bourg (Creuse) et il est décédé le 23 juin 1953 à Boussac. Ancien député socialiste (SFIO) de la Creuse (1928-1942). Ministre dans plusieurs gouvernements.
- Camille Benassy est né en 1887 à Le Monteil-au-Vicomte et décédé en 1958 à Royère-de-Vassivière. Il fut notamment maire de Royère et d'Aubusson[8], député de la Creuse, directeur des cabinets de Ludovic-Oscar Frossard (ministre des travaux publics) et d'Albert Rivière (ministre dans le gouvernement Léon Blum (1).
- Félix Baudy est un soldat fusillé pour l'exemple né le 18 septembre 1881 à Royère-de-Vassivière.
- Fernand de Brinon, Ambassadeur de France, n°3 du Régime de Vichy, fusillé le 15 avril 1947, est inhumé à Saint-Quentin-la-Chabanne
- Roger Cerclier est né le 5 février 1899 à Boussac et il est décédé le 15 novembre 1950 à Guéret. Il fut membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante et député de la Creuse de 1946 à 1950.
- David Feuerwerker, rabbin en Creuse.
- Georges Sarre est né le 26 novembre 1935 à Chénérailles. C'est un homme politique français, il fut secrétaire d'État dans divers gouvernements socialistes entre 1988 et 1993.
- Hubert Védrine est né le 31 juillet 1947 à Saint-Silvain-Bellegarde. Après avoir été secrétaire général de la présidence de la République sous François Mitterrand, il a été nommé au Conseil d'État. Il est ensuite devenu ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement Jospin.
Artistes, écrivains et sportifs :
- Claude Monet réalisera 23 toiles dans la vallée de la Creuse en 1889 lors d'un séjour à Fresselines
- Gabriel Chabrat est un artiste peintre creusois, né en 1936 à Felletin.
- Jacques Barraband, peintre ornithologique né en 1768 à Aubusson.
- Marcel Jouhandeau, écrivain né en 1888 à Guéret.
- Jules Sandeau, écrivain et académicien, né en 1811 à Aubusson.
- Georges Nigremont, pseudonyme de l'auteure régionaliste et pour la jeunesse Léa Védrine (1885-1971). Elle est l'auteure de Jeantou, maçon creusois publié en 1936.
- Alfred Assolant, écrivain de littérature jeunesse, né en 1827 à Aubusson.
- Jean Aujame est un peintre né le 12 mai 1905 à Aubusson.
- Amédée Carriat (Le Grand-Bourg, 30 mars 1922 - Paris, 11 janvier 2004), enseignant, érudit, est l'auteur d'innombrables articles et ouvrages sur l'histoire littéraire de la Creuse et du Limousin.
- Raymond Poulidor, champion cycliste né en 1936 à Masbaraud-Mérignat, professionnel de 1960 à 1977.
- Thierry Ardisson, né le 6 janvier 1949 à Bourganeuf, est un animateur et producteur de télévision français.
- Claude Ribbe, né le 13 octobre 1954 à Paris est originaire de Lépaud.
Scientifiques, entrepreneurs et paysagistes :
- Michel Villedo (1598-1667) est un maçon de la Creuse. Il commença sa carrière de maçon comme gâcheur de mortier sous le règne de Henri IV et termina général des œuvres de maçonnerie et des ouvrages de Sa Majesté sous Louis XIII et Louis XIV[9].
- Philippe Fougerolle (1806-1883) est un maçon de la Creuse qui a fondé l'entreprise Fougerolle en 1844.
- Gilles Clément, paysagiste de renommée internationale, a son jardin, "La Vallée", à Crozant. Il a (co-)réalisé, entre autres, le Parc André-Citroën, les jardins du Musée du Quai Branly, les Jardins de Valloires dans la Somme, le jardin du Domaine du Rayol.
- François Denhaut (1877 Champagnat - 1952 Bellegarde-en-Marche), est un ingénieur connu en particulier pour être un des inventeurs des hydravions à coque.
- Lucien Le Cam, né le 18 novembre 1924 à Croze, est décédé en 2000. Il est l'une des figures majeures de la modernisation des statistiques.
- Léon Chagnaud est né en 1866 au Bourg-d'Hem et décédé en 1930 à Champsanglard. Ce maçon de la Creuse est le fils d'un entrepreneur creusois. Il réalise seul ou en association des ouvrages de travaux publics. Il sera en 1911 le Président du syndicat des entrepreneurs de travaux publics. En 1921 il sera président de la Société centrale des ingénieurs civils. Entre 1921 et 1929 il sera sénateur de la Creuse[10].
- Eugène Jamot (1879-1937), originaire de St Sulpice les Champs, médecin spécialiste de la Maladie du sommeil. Il organisa la lutte contre cette maladie en Afrique de l'ouest (Cameroun, Burkina Faso).
- Pierre Riboulet (1928-2003), architecte de renommée internationale, était petit-fils de maçon de la Creuse et fils d'un paysan creusois exilé à Paris.
Tourisme
Article détaillé : Tourisme dans la Creuse.Depuis plusieurs années la Creuse essaie d'attirer les touristes. Les principaux pôles touristiques sont le Lac de Vassivière, la station thermale d'Evaux-les-Bains et la vieille ville d'Aubusson et ses monuments liés à la tapisserie (maison du tapissier, musée..).
Patrimoine
- Le Château de Boussac sur les traces de George Sand et de Pierre Leroux, le Château de Villemonteix, l'ensemble rural des XVe siècle et XVIIe siècle du Domaine de Banizette situé à La Nouaille, le Château de Saint-Germain-Beaupré, le château du Théret.
- Le pont de Sénoueix est situé à Gentioux-Pigerolles. C'est une véritable image d'Épinal du département. Le pont est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 9 février 1990. Dans la même commune le Monument aux morts de la commune de Gentioux témoigne de la tragédie de la Grande Guerre.
- La Tour Zizim a été construite, à Bourganeuf de 1483 à 1486, sur l'ordre de Guy de Blanchefort, elle abrita l'exil du prince ottoman Djem Sultan. La Tour Zizim est inscrite aux Monuments Historiques.
- Quelques lanternes des morts subsistent au nord du département notamment à Saint-Goussaud.
Patrimoine naturel
- La Cascade des Jarrauds située à Saint-Martin-Château dans la Creuse fait partie de la rivière la Maulde.
- La pierre aux neuf gradins est un site situé sur la commune de Soubrebost, à proximité de Pontarion.
Musées
Communes ayant plus de 10% de résidences secondaires
Selon le recensement général de la population du 8 mars 1999, 21% des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes de la Creuse dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10% des logements totaux.
Communes ayant plus de 10% de résidences secondairesAnnée Ville Population SDC Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires 2006 Faux-la-Montagne 364 425 209 49,18% 2005 Royère-de-Vassivière 583 682 309 45,31% 1999 Châtelus-le-Marcheix 356 399 173 43,36% 2006 Vallière 752 606 222 36,63% 2005 Saint-Sulpice-le-Dunois 640 522 179 34,29% 2007 Fresselines 631 595 213 35,80% 2004 La Celle-Dunoise 610 541 166 30,68% 2006 Bussière-Dunoise 1 099 830 230 27,71% 2004 Saint-Dizier-Leyrenne 867 621 172 27,70% 2004 Bonnat 1 301 836 177 21,17% 2005 Évaux-les-Bains 1 572 1 060 201 18,96% 1999 Felletin 1 892 1 179 160 13,57% 1999 Bourganeuf 3 163 1 604 175 10,91% Sources :
- Site du recensement de l’INSEE, chiffres au 08/03/1999.
- Estimations du recensement intermédiaire de l’INSEE, chiffres au 01/07/2005.
Pour approfondir
Liens internes
- Conseil général de la Creuse
- Communes de la Creuse
- Anciennes communes de la Creuse
- Département français
- Liste de ponts de la Creuse
Liens externes
- Préfecture de la Creuse
- Conseil général de la Creuse
- Carte des communautés de communes de la Creuse (mars 2005)
- Union départementale des associations familiales de la Creuse : défendre les intérêts des familles
Notes et références
- ↑ Centre régional forestier
- ↑ Les feuillardiers en Limousin
- ↑ Carte des climats
- ↑ La Creuse sur météo France
- ↑ Recettes de Cuisine
- ↑ Gâteau creusois - Creuse - Limousin - Découvrir - Je Découvre la France
- ↑ Recettes de Cuisine
- ↑ Affiche SFIO d'Aubusson. - Service éducatif des Archives départementale de la Creuse
- ↑ enigmes des rues de Paris des Éditions Dentu en 1860
- ↑ Biographie
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