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Auch
Hôtel de ville
DétailAdministration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Gers (préfecture) Arrondissement Auch
(chef-lieu)Canton Chef-lieu de quatre cantons Code commune 32013 Code postal 32000 Maire
Mandat en coursFranck Montaugé
2008 - 2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Auch Site web http://www.mairie-auch.fr/ Démographie Population 21 704 hab. (2007) Densité 299 hab./km² Gentilé Auscitaine, Auscitain Géographie Coordonnées Altitudes mini. 115 m — maxi. 281 m Superficie 72,48 km2 Auch ([ɔʃ] ou [oʃ] ; en gascon : Aush) est une commune française située dans le département du Gers, dont elle est la préfecture, département appartenant à la région Midi-Pyrénées.
Sous l’Ancien Régime, elle faisait partie de la province de Gascogne dont elle est considérée comme la capitale historique.
Ses habitants sont appelés les Auscitains[1].
Géographie
Site
Commune traversée par le Gers, affluent de la Garonne, elle est la capitale historique de la Gascogne.
Le Gers partage Auch entre la Haute-Ville, rive gauche, lieu de la cité médiévale construite sur une colline, où se trouvent la plupart des monuments anciens, et la Basse-Ville, bâtie en plaine. La Haute-Ville est reliée aux berges du Gers par des « pousterles », typiques rues étroites en escalier.
Les grandes agglomérations les plus proches sont Tarbes au Sud Agen au Nord et Toulouse à l'Est.
Climat
Auch possède un climat de type océanique dégradé, caractérisé par des hivers doux et humides, ainsi que des étés chauds, souvent orageux.
Histoire
Événements
Le promontoire rocheux, situé au bord de la rivière Gers, ne correspond pas à un oppidum, comme on pourrait s'y attendre. La ville se situait en plaine dès avant la conquête romaine, en contrebas du centre-ville actuel et sur la rive opposée du Gers. Auch doit son nom aux Auscii, le peuple aquitain qui occupait la ville. d'Eliumberrum[2].
A l'époque romaine, la ville connaît un important développement et devient un des principaux centres urbains de l'Aquitaine. Après le sac de la ville principale de la province, Eauze, Augusta Auscorum devint le principal centre urbain et administratif.
Au moment des Grandes Invasions, la ville romaine, non fortifiée, fut pillée puis désertée par ses habitants qui regagnèrent alors le site de l'ancienne Eliumberrum plus facilement défendable. Il devint le noyau urbain et fut ceint de murailles.
Lors de l’avènement du christianisme, Auch est logiquement érigée en évêché puis en archevêché en 879. Elle devint alors (et reste encore aujourd’hui) une place religieuse de première importance.
Durant l’époque médiévale, la ville d’Auch fut la capitale pour un temps des comtes d’Armagnac (Xe et XIe siècles). La ville fut prise et reprise à de multiples moments et servit de décor aux querelles anecdotiques entre les pouvoirs ecclésiastiques, municipaux et seigneuriaux. Le blason de la ville révèle encore aujourd’hui la lutte entre le lion dressé rouge (blason des Armagnacs) et l’agneau (symbole des archevêques).
Comme pour souligner la place de la religion à Auch et la portée de leurs pouvoirs, les archevêques (notamment François de Savoie) firent construire sur les ruines de l’ancienne cathédrale romane incendiée, l’une des plus majestueuses cathédrales du Sud-Ouest de la France (XVe-XVIesiècles). La basilique Sainte-Marie domine toujours la ville par ses proportions gigantesques.
Après la bataille de Lectoure en 1473 qui marqua la chute définitive de la dynastie des comtes d'Armagnac, la ville fut investie par les troupes du roi de France, Louis XI. Le redémarrage fut lent au cours du XVIe siècle.
Enfin, au XVIIIe siècle,la Généralité d'Auch se détache de celle de Montauban(1715). Ses intendants eurent pour principal souci le développement économique ainsi que l'amélioration des conditions et du cadre de vie. Plus particulièrement sous Louis XV, l’intendant Antoine Mégret d'Étigny transforma la ville en lui donnant son visage actuel avec la construction de la plupart de ses bâtiments remarquables (hôtel de ville, hôtel d’Intendance, promenade…). C'est l'âge d'or d'Auch.
Au XIXe siècle, l'installation d'une usine à gaz et la construction de la gare ferroviaire favorisèrent le développement des quartiers de la ville basse.
On peut donc dire que la ville d’Auch, à travers les siècles, a été ce qu’elle est encore aujourd’hui, c’est-à-dire la métropole administrative de la Gascogne.
Héraldique
Les armes d'Auch se blasonnent ainsi : « Blason parti, au premier de gueules à l’agneau pascal d’argent, la tête contournée, portant une bannerette d’azur chargée d’une croisette aussi d’argent, à la hampe du même posée en barre, au second d’argent au lion de gueules armé de sable ».
Étymologie
Selon l’hypothèse classique et « officielle », le nom antique romanisé en Eliumberrum signifierait « ville neuve » par rapprochement avec Iri+berri en basque. Le nom des Auscii serait à l’origine du nom autochtone des Basques, les Euskaldunak, ceux qui parlent l’euskara. Cependant selon une étude récente de Michel Sauvant (voir Elne), ce nom comme celui d’autres cités telles Illiberis (Elne), Iliberris (Grenade en Espagne), Ilumberri (Lomberri en Navarre), Ilumberris (Lombez dans le Gers) et comme le nom d’autres lieux (Lambras, Lombers, Livron, Lombron, Luberon), ce nom signifierait plutôt « colline(s) avec des limons à ses pieds » selon des racines celtiques classiques (lim ou lum « limons, marais » et bre = « colline ») qu’on peut retrouver de façon mnémonique dans l’expression, où les mots sont inversés, barre et limons. En effet avant d’être canalisé par l’homme, le Gers, quasi horizontal au pied de la colline, devait s’étaler en divers bras.
Archevêché et Archidiocèse d’Auch
L’Archevêque d'Auch avait le titre de primat de Novempopulanie comme celui de Lyon portait le titre de primat des Gaules.
Le Diocèse d'Auch hérite du titre de Métropolitain en 856, après le saccage de la ville d’Eauze. Mais le premier évêque d’Auch apparaît vers 280.
La liste des archevêques d'Auch voit des personnages prestigieux, de nombreux saints et de nombreux cardinaux.
L’Archidiocèse d’Auch dégageait après Strasbourg, Paris et Cambrai le plus de revenus annuels, dus à une dîme importante.
La nomination des Archevêques d’Auch voyait de longues discussions entre le Roi, le Pape et les Chanoines.
L’Archevêque d’Auch était jusqu’en 2002, et cela pendant de nombreux siècles, Métropolitain d’une immense Province Ecclésiastique, jadis formée de la Gascogne et de la Navarre française et espagnole.
Administration
Maires successifs
Liste des maires successifs[3] Période Identité Étiquette Qualité 2008 Franck Montaugé[4] PS 2001 2008 Claude Bétaille PS juin 1995 2001 Claude Desbons PS 1977 juin 1995 Jean Laborde PS 1968 1977 Dours - 1959 1968 Patrice Brocas Parti Radical 1947 1959 Paul Descomps SFIO 1944 1947 Adrien Nux Union des Gauches 1941 1944 Dassy - 1928 1940 Adrien Nux Parti Radical 1909 1928 Aristide Samalens Gauche radicale 1908 1909 Henri Gage - 1904 1908 Paul Decker-David Parti républicain 1903 1904 Pouget - 1900 1903 Paul Destieux-Junca - 1890 1900 Louis Aucoin Liste républicaine 1886 1890 Henri Gage - Septembre 1877 Décembre 1885 Jean David Liste républicaine Août 1877 Septembre 1877 Escrivant Mai 1876 Juillet 1877 Jean David Liste républicaine 1875 Mai 1876 Escrivant - 1874 1875 Pelletier Liste conservatrice Septembre 1870 Février 1874 Jean David Liste républicaine 1868 1870 Laporte - 1867 1868 Baurens - 1861 1867 Destieux - 1858 1861 Doisy de Villargènes - 1849 1858 Soulier - 1848 1849 Alem-Rousseau - 1843 1848 Duran - 1832 1843 Druilhet - 1830 1832 Pellefigue - 1829 1830 Irénée David - 1816 1829 de Vic - 1815 1816 Sentets - 1814 1815 de Vic - 1808 1814 Thore - 1800 1808 Gay - 1799 1800 Pardiac puis Druilhet - 1799 1799 Druilhet - 1795 1799 Laborde - Septembre 1793 1795 Saint-Pierre - Fin 1791 Septembre 1793 Francain puis Joachim Joseph Pérès - 1790 1791 Destieux - Avril 1789 Juillet 1790 Bernard Boubée de Gramont - 1782 1789 Jean Paul de Vienne - 1779 1782 Lacroix de Salleneuve - 1775 1779 Lacroix de Salleneuve - 1772 1775 Jean Joseph de Laruc de Sauviac - Toutes les données ne sont pas encore connues. Logo de la ville
C’est l’agence ICOM de Toulouse qui a conçu ce nouveau logo ainsi que la charte graphique qui l’accompagne. La Ville ne souhaitait pas faire table rase du blason auquel elle reste attachée comme la plupart des Auscitains, mais elle tenait à moderniser son identité visuelle pour donner une image plus dynamique, en cohérence avec son projet. Ce double objectif aurait pu s’avérer une contrainte, mais a finalement abouti à un logo qui réussit la synthèse avec élégance et sobriété. La nouvelle identité visuelle est issue d’un travail créatif concerté qui a fait émerger cinq axes directeurs de la communication ; ces axes expriment le nouveau territoire de communication dans lequel s’inscrit désormais la Ville : la qualité, la modernité, l’ouverture, l’héritage et le collectif. Ces éléments ont guidé le travail de création de la nouvelle identité aussi bien dans le choix du symbole, des formes et des couleurs que dans les messages.
Symbolique
Expression des valeurs et des ambitions de la ville, le logo-type est constitué de trois éléments principaux :
Le nom L’appellation « Auch », socle identitaire est écrit dans une typographie volontairement simple et lisible. En capitales, AUCH s’affirme comme la ville leader de son territoire, et comme un lieu construit sur des fondations solides.
Le symbole Création graphique unique, le symbole, de forme carrée, symbolise la solidité de la Ville ; c’est une affirmation de l’identité d’Auch. Ici se mêlent l’héritage - avec la reprise des éléments des armoiries - et la modernité, donnée par le « a » minuscule, dans une typographique ronde signe de proximité. Le lion illustre la fierté et la combativité de la ville, le mouton représente la douceur de vivre. Associés, ils ne s’opposent plus mais s’imposent comme la complémentarité des énergies qui vont construire Auch pour demain.
La signature Signature de la Ville, « La Gascogne au cœur » rappelle le passé de Capitale de la Gascogne de la Ville d’Auch. Sa forme affirmative instaure un regard présent sur un héritage, qui est aussi une valeur fondamentale de son avenir. La notion de « cœur » rappelle qu’un territoire est fait d’hommes et de femmes qui font sa richesse et qui portent son développement ; celui-ci se veut durable car venant du cœur, et donc profondément humaniste.
Démographie
Courbe d’évolution démographique d’Auch depuis 1793
Voir aussi l'aire urbaine d'Auch
Économie
Auch est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Gers et du Grand Auch.
Transports
La Communauté d'agglomération du Grand Auch dispose d'un réseau de bus urbains, Alliance composé de 7 lignes majeures. La mise en 2X2 voies de la RN124 jusqu'à Toulouse est en cours de réalisation. La préfecture du Gers dispose d'une gare SNCF, terminus de la voie au départ de Toulouse, la réouverture de la ligne vers Agen est à l'étude pour connecter Auch à la nouvelle LGV Bordeaux-Toulouse; enfin l'aérodrome d'Auch-Lamothe dispose d'une piste en dur pour les vols de loisirs.
Zones d'activités
La Communauté d'agglomération du Grand Auch engage régulièrement des travaux d'amélioration des zones d'activités existantes (zones d'Engachies, de Clarac, de l'Hippodrome à Auch, zone du Sousson à Pavie…). Parallèlement, elle développe de nouvelles zones d'activités pour favoriser l'expansion des activités existantes et l'implantation de nouvelles entreprises. Comme la Zone du Mouliot en cours de création dans le prolongement de la zone d'Engachies, le long de la Déviation Nord. Des espaces dédiés permettront l'accueil d'activités à caractère industriel et artisanal, commercial non alimentaire et tertiaire.
Lieux d’enseignement
Écoles
Écoles primaires d’enseignement public
- Écoles maternelle et élémentaire Arago
- École élémentaire d’Artagnan
- École élémentaire d’application Condorcet
- École maternelle La Hourre - Georges Coulongues
- Écoles maternelle et élémentaire Guynemer (site)
- École élémentaire Jean Jaurès
- École maternelle Lissagaray
- École élémentaire Marianne (site)
- Écoles maternelle et élémentaire Pont national
- Écoles maternelles Jean Rostand I & II
- École élémentaire Rouget de Lisle
- Écoles maternelle et élémentaire Saint-Exupéry
Écoles primaires d’enseignement privé
- Écoles maternelle et élémentaire Saint Paul
Collèges
Liste à compléter :
- Collège Carnot : Collège public[7]
- Collège Mathalin : Collège public[8]
- Collège Salinis : Collège public[9]
- Collège Oratoire St Marie : Collège privé[10]
Lycées
Liste à compléter :
- Lycée du Garros : Lycée public général et professionnel
- Lycée Pardailhan : Lycée public général, technique et professionnel
- LEGTA Beaulieu-Lavacant : Lycées agricoles
- Lycée Oratoire St Marie : Lycée privé général et professionnel
Université Paul-Sabatier
Institut universitaire de technologie A :
- Département Gestion des Entreprises et des Administrations
- Département Génie Biologique
- Département Hygiène et Sécurité
Université Toulouse II-Le Mirail
Monuments et lieux touristiques
Monuments
Article détaillé : Liste des monuments historiques d'Auch.Ville créée par les Romains, Auch a connu son heure de gloire au Moyen Âge alors qu’elle était la capitale de la province de Gascogne. La grande qualité de sa pierre calcaire est un des éléments du prestige architectural de sa cathédrale. Elle en magnifie les monuments et les demeures de la « ville haute » ainsi que les ruelles en escalier appelées pousterles.
Édifices publics
Hôtel de ville
L'hôtel de ville est érigé, en face de la cathédrale Sainte-Marie, sous l'impulsion de l'intendant d'Étigny, en 1777. Auch est alors la capitale de de la généralité de Gascogne et le bâtiment doit être à la hauteur de ce rôle. Il abrite un théâtre à l'italienne, de nos jours toujours en activité, ainsi qu'une salle des Illustres qui regroupe les portraits de gascons fameux dont huit d'entre-eux furent réalisé par le peintre gersois Gustave de Lassalle-Borde.
Préfecture du Gers
Au début du XIIe siècle, l'archevêque Raymond II de Pardiac (1096-1118) construisit un nouveau palais pour lui et ses successeurs. Il occupait l'emplacement du bâtiment existant et celui occupé par les sacristies et les prisons départementales, y compris la tour (tour d'Armagnac).
En 1602, l'archevêque Léonard de Trappes (1597-1629) entreprit de "rebâtir et continuer le bastiment de la maison archiépiscopale à l'endroit qui tire vers les prêcheurs" après en avoir prévenu la municipalité qui a accepté.
L'archevêque Augustin de Maupeou (1705-1712) fit démolir ce qui existait, mais il meurt en 1712 avant d'en avoir fini la reconstruction.
Il fit appel au fameux Jean-Baptiste Alexandre Le Blond qui fut par la suite l'architecte de Saint-Pétersbourg en Russie. La préfecture du Gers[11] occupe le palais archiépiscopal terminé entre 1750 et 1770 pour l'archevêque Jean-François de Montillet de Chastellard (entre 1742 et 1776), à l'emplacement de l'ancien palais archiépiscopal médiéval. Il conserve des éléments du bâtiment médiéval. Pour lui permettre d'agrandir son palais, la municipalité lui concéda la rue Saint-Taurin par délibération du 15 mars 1744. L'archevêque acheta en 1749 des maisons alentours pour mener à bien son projet.
À la création des préfets, une partie du palais de l'archevêque servi de résidence au préfet de 1800 à 1804, une autre permis l'installation des tribunaux, et le reste constitua le logement du sénateur de la cohorte d'Agen. Cette dernière partie a été restituée à l'archevêque en 1823 à la suite de la signature du Concordat du 11 juin 1817, non appliqué, modifié par la bulle du 6 octobre 1822 promulguée par le pape Pie VII qui rétablit l'archevêché d'Auch.Office de Tourisme
Il s'agit d'une maison à encorbellements du XVe siècle. Les murs de ses trois étages sont constitués de pans de bois comblés par des briques plates à l'alignement régulier. Ils reposent sur un rez-de-chaussée en pierre qui abritait une boutique fermée par deux volets.
Maison de Gascogne
Il s'agit d'un halle en pierre ornées de caducées du commerce, originellement conçue pour le négoce du grain. Elle est restaurée en 1963 et accueille, tout au long de l'année, de nombreuses manifestations dont des expositions concernant les produits du terroir, l'artisanat et les artistes locaux.
Bibliothèque
L'ancienne église des Carmélites se dresse sur la place éponyme. Aujourd'hui bibliothèque municipale, ce bâtiment moyenâgeux fut à son origine le château des comtes de Fezensac puis d'Armagnac. A noter le joli portail classique accosté de pilastres cannelés et la nef unique voûtée d'ogives reposant sur des culots ovoïdes érigée au XVIIe siècle.
Espaces publics
La place Salinis
Elle est plantée de micocouliers entourant un bassin et un monument aux morts, œuvre d'un sculpteur gascon : Antonin Carlès. Jusqu'au environ de 1850, la place était occupée par les bâtiments annexes dépendant de la cathédrale. Seuls restent le palais de l'Officialité et la Maison de la Maîtrise (XVe-XVIe siècle)
Escalier monumental
L'escalier[12] est un ouvrage d’art néoclassique reliant la ville haute à la ville basse, sur 35 mètres de dénivelé au moyen de 374 marches. Il comporte six volées dont quatre doubles. Il est scandé de repos et de trois paliers successifs en terrasse servant de cadre à des jardinets et à des fontaines murales. Il constitue un ensemble magnifique avec la tour d’Armagnac, la cathédrale, le palais archiépispocal et les rives du Gers. Il abrite la statue en bronze de Charles de Batz, alias d'Artagnan mousquetaire, œuvre de Michelet (1931). En 1992, "l'Observatoire du temps", œuvre en fonte du sculpteur Jaume Plensa est placé sur le sol du second palier, rappelant les inondations du 8 juillet 1977 subi par la Basse ville.
Décidée en 1854 par le préfet Féart afin d'ouvrir la Haute ville sur la Basse ville, les travaux de construction de l'Escalier Monumental ne furent débutés qu'en 1860 et achevé en 1863. L’Escalier Monumental a donc été hâtivement construit avec des matériaux récupérés lors de la démolition de l’ancienne chanoinie, de la prison et du tribunal situés alors sur l’actuelle place Salinis. L’utilisation d’une pierre gélive de mauvaise qualité et l'instabilité du terrain expliquent son état avancé de dégradation 150 ans après sa construction.
Le 18 mars 2009, Franck Montaugé, maire de la commune,lança officiellement la rénovation de l’édifice plus de trente années après l’ouverture du dossier par le maire Jean Laborde.
Sa réfection est achevée pour sa première phase (2009-2011). La deuxième phase de réhabilitation s'étalera sur la période 2011-2013, pour un coût total de 8 millions d'euros.
D'inspiration de la Renaissance italienne (jardin de la Villa Garzoni à Collodi), l'Escalier Monumental est un site classé remarquable depuis le 1er juin 1943 et inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 6 juin 1994.
Pont de la Treille
Le pont de la Treille est réalisé entre 1746 et 1750 à la demande de l'Intendant de la généralité d'Auch de Caze de la Bôve, en 1744, et par l'ingénieur Pollard, ingénieur de la généralité entre 1741 et 1747, qui fait les plans et commence la construction. Loguet lui a succédé comme ingénieur de la généralité d'Auch, entre 1748 et 1760.
Édifices religieux
Cathédrale Sainte-Marie
La cathédrale Sainte-Marie d'Auch construite du XVe au XVIIe siècle est célèbre pour ses vitraux réalisés par Arnaud de Moles. Le chœur contient un ensemble de 113 stalles en chêne massif représentant plus de 1 500 personnages. Le portail central porte les armoiries de monseigneur Jean-François de Montillet de Grenaud, archevêque d'Auch au XVIII ème siècle. Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle cette cathédrale donnait hospice aux pèlerins. D’autres monuments témoignent de ce passage et de la ferveur religieuse au Moyen Âge (portes d’entrées, Hôpital, couvent transformé en l’actuelle bibliothèque municipale, oratoire…).
Le Palais de l'Officialité
L'Official était un fonctionnaire chargé par les prélats de réprimer tous les préjudices moraux, de protéger les biens de l'Eglise et les pouvoirs des ecclésiastiques.
La vaste construction date du XIVe siècle. Elle abritait le tribunal ecclésiastique, les archives et la prison. Le palais fut largement remanié par Viollet-Le-Duc entre 1865 et 1872.
Eglise Saint Pierre
C'est une église qui a été reconstruite au XVIIIe siècle. A noter son clocher carré.
Le Cloître des Cordeliers
Ensemble architectural et religieux du XIVe siècle remarquable, composé d’une salle Capitulaire et des restes du cloître protégés par les Monuments Historiques par arrêté du 24 novembre 1923 et par La Confrérie des Cordeliers depuis le 9 novembre 1997.
Ancien collège des Jésuites
Les Jésuites s'installent à Auch en 1582.
Le collège d'Auch[13] a été fondé par le cardinal de Tournon en 1543. Le collège s'ouvre en 1545 avec des maîtres laïques et des ecclésiastiques. Les Jésuites prennent la direction du collège en 1590 et le dirigent jusqu'en 1762. Puis le collège est dirigé par les chapelains de Garaison. En 1609, on note 900 élèves au collège d'Auch, et 550 en 1627.
L'ancien collège des Jésuites[14], ancien lycée, puis collège Salinis, a été construit vers 1624. La chapelle du collège a été construite à partir de 1624 par l'architecte Guillaume Bauduer. Elle a été consacrée le 31 juillet 1628.Hopital général Saint Augustin
Sa construction a commencé en 1715 grâce à un leg testamentaire de l'archevêque d'Auch, Monseigneur Augustin de Maupéou. Situé à proximité du Gers, en basse ville, il se composait de grandes ailes isolées pour éviter les contagions selon les principes architecturaux et hygiénistes du XVIIIe siècle. Doté successivement par l’abbé Daignan du Sendat, l’abbé de Saint-Cricq, il s’est agrandi et modernisé au cours du temps. Il fut pendant près de deux siècles confié aux Sœurs de St Vincent de Paul. Il cessa son activité lors de la création du centre hospitalier actuel mis en service le 2 avril 1974.
Musées
Tour d’Armagnac
La tour des Archives archiépiscopales, dite à tort tour d’Armagnac, construite au XIVe siècle était à l’origine une prison dépendant du palais de l’Archevêché d’Auch. Avec le temps, faute de prisonniers, elle servit d'entrepôt aux archives religieuses. Au XIXe siècle, la tour retrouva sa fonction première, puisqu'elle fit partie de la maison d’arrêt située place Salinis. Elle fut désaffectée définitivement quand les prisons auscitaines furent construites derrière le nouveau palais de justice dans les années 1860. Le donjon, haut de 40 mètres, se dresse au sommet des Escaliers Monumentaux. Les geôles ont été conservées : dans la partie basse, trois sont voûtées en berceau et dans la partie haute, sept cellules plafonnées sont réparties à raison d'une par étage. On y accède par un escalier à vis en hors œuvre.
Musée des Jacobins
Le Musée des Jacobins d'Auch fut fondé par un arrêté du Directoire du Département du Gers le 16 décembre 1793 (26 frimaire de l’an II). Les collections, constituées à partir de saisies révolutionnaires, étaient essentiellement composées à l’époque de tableaux et objets d’art. Les objets du musée archéologique de la Société Historique de Gascogne vinrent les compléter à la fin du XIXe siècle.
En 1921, le musée s’enrichit de l’exceptionnelle collection latino-américaine léguée par Guillaume Pujos. Puis, la collection d’ethnographie gasconne est créée par Henri Polge après la seconde guerre mondiale. Après plusieurs déménagements, les collections du musée sont installées en 1979 dans l’ancien Couvent des Jacobins[15].
En 2007, le musée a bénéficié de l’exceptionnel legs Lions qui fait de lui la deuxième collection d’art précolombien de France, après le Musée du Quai Branly avec lequel il collabore, et avant le Musée national des arts asiatiques - Guimet.
Il présente des collections permanentes très variées : antiquité égyptienne, salon XVIIIe, de nombreux vestiges archéologiques de la région, un fonds de peintures et sculptures d’artistes locaux (dont Antonin Carlès, Jean-Louis Rouméguère, Gabriel Lettu ou Mario Cavaglieri), une importante collection d’arts et traditions populaires gascons, la collection d’art précolombien et la très rare collection d’art sacré latino-américain. Parmi cette dernière, la Messe de Saint-Grégoire fait figure de trésor dans les collections américanistes françaises. Probablement l’un des plus anciens tableaux de mosaïque de plumes conservé (il est daté de 1539), qui illustre à la fois le savoir-faire extraordinaire des artistes précolombiens et le développement d’un art colonial au XVIe siècle[16]. Il fut d’ailleurs récemment présenté à l’exposition Planète Métisse[17] organisée au Musée du Quai Branly par Serge Gruzinski[18].
Pousterles
Les "pousterles" sont des ruelles à forte pente, souvent aménagées en escalier, aboutissant aux portes médiévales de la ville.
Espaces verts
Auch bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[19]. Auch a également obtenu le Prix national de l’Arbre en 2000. La promenade Claude Desbons, parcours aménagé de 4 km sur les berges du Gers, offre un cadre exceptionnel pour la détente en plein cœur de la ville. Elle permet un accès piéton vers le parc arboré du Couloumé (420 arbres d’essences différentes sur 5 ha).
Événements
Le premier timbre-poste émis de la ville d’Auch en 1966 représente le blason. Un second timbre-poste émis en 1999 célèbre les vitraux de la Cathédrale et l’une de ses représentations, la Sybille de Tibur. Philajeune est aujourd’hui le référent pour les émissions fédérales.
Tous les ans, en octobre (vers la mi-octobre), le festival "Indépendance(s) et Création", créé à l’occasion des 20 ans de l’association CINÉ 32, permet une rencontre des publics professionnels, jeune public, scolaires et cinéphiles autour d’une cinquantaine de films, projetés en avant première, bien souvent en présence de leur réalisateur (réalisatrice) ou d’acteurs, intervenants…
Le cirque est mis à l’honneur tous les ans en octobre avec le festival CIRCA (Festival du cirque actuel).
Tous les 2 ans s’y tient le Festival national du film d'animation d'Auch, organisé par l’Association française du cinéma d'animation (AFCA).
Le festival de musique classique Éclats de voix se déroule tous les ans au mois de juin à partir de la maison de Gascogne.
Vie Militaire
Unités militaires ayant tenu garnison à Auch:
Avant la suppression du service militaire, la caserne d'Auch accueillait les jeunes gens de la région militaire de Toulouse pour les fameux trois jours de sélection.
Sports
- Le rugby à XV est représenté par le Football club Auch Gers qui évolue actuellement en Pro D2. L’équipe joue à domicile au Stade Jacques Fouroux.
- Le Tennis de table est représenté par le club du Cercle Pongiste Auscitain en Championnat de France Pro B de tennis de table depuis la saison 2009/2010. Ce qui représente un exploit dans une région où le tennis de table à du mal à se faire une place dans les activités sportives, tant dominé par le... rugby à XV
Personnages célèbres
Nés à Auch
- Dominique Serres, (1719 - 1793) peintre.
- Abbé Jean Bernard de Vienne, Chanoine de Notre-Dame de Paris & Dernier abbé de l’abbaye Notre-Dame de la Case-Dieu.
- Jean Paul de Vienne (1730 - 1792) Maire d’Auch de 1782 à 1789 frère du précédent
- Louis Thomas Villaret de Joyeuse (1747 - 1812), amiral.
- Jean Joseph Dessolles (1767 - 1828), général, homme politique.
- Jean Louis Brigitte Espagne (1769 - 1809), général d'Empire, il fut mortellement blessé à Essling.
- Jean Laborde, (1805 - 1878), pacifique conquérant de Madagascar.
- Albert Fedel, (1870 - 1961), universitaire et syndicaliste.
- Antoine Ellen-Prévot (1877 - 1952), député sous la Troisième République, militant de la SFIO et du Parti socialiste démocratique.
- Arnaud Denjoy (1884 - 1974), mathématicien.
- Constantin Font (1890 - 1954), peintre.
- Général Georges Pelletier-Doisy, (1892 - 1953) pionnier de l’aviation.
- Georges Vedel, (1910 - 2002), juriste et académicien.
- Raymond Mastrotto (1934 - 1984) est un ancien coureur cycliste professionnel.
- Jacques Fouroux (1947 - 2005, joueur et entraîneur de rugby à XV, manageur de rugby à XIII.
- Jean-Marc Rouillan, né en 1952, Cofondateur du mouvement anarchiste Action directe.
- Frédéric Couzier, né en 1983, rugbyman.
- Nicolas Portal, né en 1979, cycliste.
Vivant ou ayant vécu à Auch
- Blaise de Monluc, (1500 - 1577), soldat et écrivain gascon.
- Marc-Antoine Muret (1526 - 1585), écrivain néo-latin qui fit un assez long séjour à Auch. "Après Cicéron, il n'y a personne qui parle mieux latin que Muret", dixit Jules-César Scaliger.
- Guillaume de Salluste du Barthas, (1544 - 1590), poète.
- D'Artagnan (1611 - 1673), l’illustre gascon qui fut tué durant le siège de Maastricht.
- Mgr Jean-François de Montillet de Grenaud(1702-1776),archevêque d'Auch de 1742 à 1776.
- Jean Lannes (1769 - 1809), maréchal d'Empire, l’un des rares amis de Napoléon et l’un de ses meilleurs soldats, il est mortellement blessé à Essling.
- Gustave Lassale-Bordes (1814 - 1886), peintre.
- Édouard Lartet (15 avril 1801 à Castelnau-Barbarens - 28 janvier 1871 à Seissan) est un préhistorien et paléontologiste français.
- Prosper-Olivier Lissagaray (1839 - 1901), journaliste rallié à la Commune de Paris et exilé en Angleterre jusqu’à l’amnistie de 1880.
- Joseph de Pesquidoux (1869 - 1946), écrivain.
- Maurice Parisot (1899 - 1944), résistant.
- Mgr Maurice Fréchard, né en 1928, archevêque d’Auch de 1996 à 2004.
- Mgr Maurice Gardès, né en 1945, archevêque d’Auch depuis 2004.
- André Daguin, restaurateur.
- Bernard Laffitte, né en 1958, rugbyman et ex-président du FCAG, Football club Auch Gers.
- Henry Broncan sportif, actuel entraineur du Sporting Union Agen Lot-et-Garonne (club rugby).
- Louis Henri de Pardaillan de Gondrin
- Maxime Bono homme politique, député-maire de La Rochelle.
Jumelages
Notes et références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/07/2008.
- Pomponius Mela : « Nam a Pyrenaeo ad Garumnam, Aquitani… Aquitanorum clarissimi sunt Ausci… Urbes opulentissimae in Auscis Eliumberrum » (III 15) « Les Aquitains s’étendent des Pyrénées à la Garonne… Les Ausques sont les Aquitains les plus notables… La ville la plus florissante est Eliumberrum, chez les Ausques… »
- ISBN 2-9505900-1-2) Sous la direction de Georges Courtès, Le Gers. Dictionnaire biographique de l'Antiquité à nos jours, Société Archéologique et Historique du Gers, Auch, 1999 (
- Site de la préfecture - fiche de Auch
- Auch sur le site de l’Insee
- notice communale d’Auch sur la base de données Cassini, consultée le 6 août 2009 Ehess,
- http://carnot.entmip.fr Site internet :
- http://automne-clg-mathalin.ac-toulouse.fr Site internet :
- http://pedagogie.ac-toulouse.fr/col-salinis-auch/ Site internet :
- http://www.enseignement-prive.info/fr/fiche/gers/ET032-22.html/ Site internet :
- Notice no PA00094700, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Ancien archevêché
- Notice no PA00132674, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Escalier monumental
- BREVE HISTOIRE DU COLLEGE SALINIS Les bâtiments du collège se dressent au sud de la cathédrale, et n'en sont séparés que par la place Salinis, plantée de micocouliers depuis qu'elle fut débarrassée des bâtiments canoniaux qui l'encombraient sous l'épisc rève histoire du collège de Salinis
- Notice no PA00094714, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Ancien collège de Jésuites, ancien lycée, actuellement collège Salinis
- Gers - Musée des Jacobins - Auch Capitale historique de la Gascogne
- Pascal Mongne, La Messe de Saint-Grégoire du Musée des Jacobins d’Auch, une mosaïque de plumes mexicaine du XVIe siècle, in Revue du Louvre, n°5/6, Paris, 1994
- musée du quai Branly: La Fabrique des images
- Page de l’exposition Planète Métisse sur le site du Musée du Quai Branly
- fleuris.com/leconcours/Palmares.pdf Palmarès 2008 du 49 e concours des villes et villages fleuris. Consulté le 23 septembre 2009.
Voir aussi
Bibliographie
- Prosper Lafforgue, Histoire de la ville d'Auch depuis les Romains jusqu'en 1789, tome premier, Auch, 1851 Google Livres
- Prosper Lafforgue, Histoire de la ville d'Auch depuis les Romains jusqu'en 1789, tome deuxième, Auch, 1851 Google Livre
Articles connexes
- Liste des communes du Gers
- Musée des Jacobins
- Tarbes Auch Midi-Pyrénées
- Liste des archevêques d'Auch
Liens externes
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- Via Tolosane
- Ancien chef-lieu de district
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