Rock

Rock
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Rock
Origines stylistiques Rock 'n' roll
Blues électrique
Musique folk
Musique country
Rhythm and Blues
Jazz
Origines culturelles années 1950 et 1960 Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Instrument(s) typique(s) Guitare électrique
Basse
Batterie
Chant
Synthétiseur
Claviers
Popularité Mondiale

Sous-genre(s) Art rock - Garage rock - Glam rock - Grunge - Hard rock - Heavy metal - Krautrock - Punk rock - Rockabilly - Rock alternatif- Rock expérimental - Rock progressif - Rock psychédélique - Rock sudiste - Soft rock - Surf rock
(Liste complète)
Genre(s) dérivé(s) Heavy metal - Pop
Scènes régionales Dans le monde entier, principalement en Amérique du Nord et en Europe.

Voir aussi Opéra rock - Rock and Roll Hall of Fame

Le rock est un genre musical, apparu à la fin des années 1950 aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il prend ses racines dans le rock 'n' roll des années 1940 et années 1950, lui même grandement influencé par le rhythm and blues et la country. Le rock a également beaucoup tiré d'autres genres comme le folk ou directement le blues, et a pu incorporer des éléments de jazz, de musique classique ainsi que d'autres genres.

Il est caractérisé par une mélodie vocale dominante, souvent accompagnée par une (ou plusieurs) guitare électrique, une guitare basse et une batterie, mais peut également être accompagné de synthétiseurs/piano, de cuivres ou d'autres instruments.

Durant les années 1960 et le début des années 1970, le rock se divise en de nombreux sous-genres, comme le rock psychédélique et le garage rock. Il se mélange avec d'autres genres musicaux, comme la musique folk (folk rock), le jazz (jazz-rock fusion) ou se rapproche du blues (blues rock). Dans les années 1970, le rock est parfois influencé par le soul, le funk, et la musique latine.

Durant la même décennie, d'autres branches du rock se développent tels que le glam rock, le hard rock, le heavy metal, le rock progressif, le punk rock, et le soft rock. Parmi les sous-genres du rock ayant émergé pendant les années 1980 les plus populaires sont la new wave, le punk hardcore et le rock alternatif. Pendant les années 1990, de nombreux nouveaux sous-genres naissent comme le grunge, la Britpop, le rock indépendant, et le nu metal.

Un groupe de musiciens spécialisés dans le rock est appelé un groupe de rock. La plupart des groupes de rock sont composés d'un guitariste électrique, d'un chanteur principal, d'un bassiste et d'un batteur, ce qui forme un quatuor. Certains groupes omettent un ou plusieurs de ces rôles ou comprennent un chanteur jouant un instrument en même temps qu'il chante, formant ainsi un trio ou duo; d'autres comprennent des musiciens supplémentaires comme un ou deux guitaristes rythmiques, ou un claviériste. Plus rarement, des groupes utilisent également des instruments à cordes comme des violons ou des violoncelles, des instruments à vent comme le saxophone, des cuivres ou des instruments tels que des trompettes ou des trombones.

Plus récemment, le terme rock a été utilisé comme un terme générique incluant des formes comme la pop music, la soul music, et parfois même le hip hop, avec qui il est souvent opposé[1].

Le rock a vu son influence culturelle devenir proéminente, du cinéma aux bandes dessinées en passant par la mode vestimentaire.

Sommaire

L'histoire, les sous-genres et les mouvements dérivés du rock

La naissance américaine du rock

Elvis Presley en 1970, c'est grâce à lui que le rock gagna sa popularité mondiale.

Le rock ’n’ roll est d'abord issu du rhythm and blues aux États-Unis, le rythme ternaire de celui-ci étant remplacé par un rythme binaire et un tempo plus soutenu. Il faut distinguer rhythm and blues et rock ’n’ roll, même si la tâche paraît délicate de la fin des années 1940 à 1954. Le rock ’n’ roll est un style musical inventé et joué par les musiciens blancs qui se sont inspirés du rhythm and blues afro-américain, simple, facile à danser et excitant, ce nouveau style était idéal pour les night-clubs. L'étiquette rock ’n’ roll a, dans un premier temps, été utilisée pour distinguer le rhythm and blues des Afro-Américains de celui des blancs et ce pour des raisons liées à la politique raciale de l'époque. Il était inadmissible que des artistes blancs se retrouvent dans les mêmes bacs chez les disquaires que les noirs. La communauté blanche, qui ne fréquentait pas les night-clubs noirs, rejetait ce style musical considéré comme barbare.

En 1951, le disc jockey Alan Freed anime une émission de radio appelée Moondog's Rock And Roll Party. C'est la première diffusion du rock ’n’ roll à une large audience. C'est ce disc jockey radio qui trouve son nom au rock ’n’ roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis les années 1940 dans certaines chansons de rhythm and blues et qui signifie en argot « faire l'amour ». Alan Freed est le premier disc jockey blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la « musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » et aura d'ailleurs sa peau en 1956.

Le terme « rockabilly » désigne la première forme historiquement identifiable de rock ’n’ roll, il s’agit essentiellement d'un croisement de rhythm and blues et de musique country. Elvis Presley et Bill Haley sont deux précurseurs chez les chanteurs blancs. Elvis Presley, surnommé The King (« Le Roi » du rock ’n’ roll), enregistre ce qui est probablement l'un des tout premiers morceaux de rockabilly avec That's All Right (Mama) et collectionnera très rapidement les succès. Fats Domino, Little Richard et Chuck Berry musiciens noirs, sont alors les principaux piliers hyper-créatifs du rock ’n’ roll , mais c'est Bill Haley and His Comets qui signent officiellement le premier tube du rock ’n’ roll avec le titre Rock Around the Clock (reprise de Sonny Dae and His Knights, 1952), d'un style très simplifié et facilement assimilable pour la communauté blanche. Ce premier tube de l'histoire du rock ’n’ roll qui figure au générique du film Graine de violence est numéro 1 des hit-parades aux États-Unis (8 semaines) et au Royaume-Uni (3 semaines) en 1955. Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran et Gene Vincent s'engouffrent dans la brèche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à Chuck Berry et Bo Diddley tout particulièrement. N'oublions pas Little Richard, qui sur son premier 45 tours signe quatre des plus grands standards de rock : Tutti Frutti, Long Tall Sally, Rip It Up et Ready Teddy. Ces artistes Afro-Américains influenceront définitivement l'univers du rock ’n’ roll par leurs compositions mais aussi par leurs jeux de scènes révolutionnaires. Chuck Berry aura marqué le Rock avec son titre Johnny B. Goode. Titre repris par plusieurs générations de rockers, d'Elvis Presley à ACDC, en passant par The Beatles. Son jeu de scène et ses pas de danses seront repris également par ses successeurs, comme par exemple, Elvis Presley ou Angus Young. Les Rolling Stones s'inspireront largement de son style.

Le rock ’n’ roll provoque un mouvement de rejet de la bonne société américaine qui croit avoir triomphé de ce mouvement en 1959. On annonce alors la mort du rock ’n’ roll et il est vrai qu’aux États-Unis, le mouvement semble s'essouffler. Les chanteurs sont désormais très consensuels et Elvis Presley est institutionnalisé, cantonné aux ballades. Le rock ’n’ roll continue cependant de se développer sous des formes plus locales et confidentielles comme la surf music de la côte ouest ou le garage au nord.

Le « pur » rock ’n’ roll et rockabilly tend à disparaître, hormis quelques rares titres comme par exemple Roy Orbison avec (Oh!) Pretty Woman en 1964 et Sam the Sham & the Pharaohs avec Wooly Bully en 1965.

Voir : liste de chanteurs de rock ’n’ roll

La renaissance britannique du rock

Les Beatles sur le tarmac de l'aéroport JFK de New York, le 7 février 1964.

La réplique ne vient pas des États-Unis mais du Royaume-Uni. Les premiers émules d'Elvis Presley apparaissent comme Cliff Richard et de petites formations se multiplient pour les imiter. L'influence Américaine de Chuck Berry est profonde. Au passage cependant, le rock ’n’ roll s'acclimate et The Shadows, qui accompagnent Cliff Richard, initient l'archétype de la formation rock telle qu'elle sera reprise aussi bien en Europe que de l'autre côté de l'Atlantique : la contrebasse disparaît au profit de la guitare basse, deux guitaristes se répartissent les tâches de la rythmique pour le premier et des « chorus » pour le second. Les groupes britanniques s'éloignent ainsi rapidement de leur modèle américain pour créer une musique originale que les francophones appellent « rock anglais ». The Beatles accentuent le travail sur la mélodie et les harmonies vocales et donnent naissance à la musique pop tandis que le mouvement du « british blues boom » retourne aux racines blues, privilégiant des rythmes syncopés et des sonorités plus agressives. The Rolling Stones émergent comme le fer de lance de ce rock britannique. Des branches parallèles se multiplient alors : des groupes tels que The Who, The Troggs, The Small Faces et The Kinks développent le mouvement mod, tandis que The Animals ou The Yardbirds créent un blues rock britannique. La richesse de la création britannique est florissante et impose définitivement au niveau mondial un genre musical qui devient emblématique de la seconde moitié du XXe siècle. Le rock se ramifie alors presque à l'infini en explorant des niches apparemment improbables. Le jazz-rock fusion naît de cette recherche entamée dès les années 1960.

Si les années 1950 proposaient une scène commune pour artistes noirs et blancs, les années 1960 mettent fin à cette mixité. Les noirs abandonnent peu à peu le Rock, pour s'orienter vers des genres musicaux qui correspondent davantage à leur réalité sociale. La Soul Music militante de James Brown fait de plus en plus d'émules. Aussi, la scène rock britannique est principalement blanche, tandis que les noirs américains adaptent à leur sauce la redécouverte britannique de l'importance de la mélodie. S'appuyant sur les anciennes structures ségrégationnistes, ils mettent au monde une branche importante de l'arbre généalogique du rock, englobant ce qu'il convient de qualifier de « dance music », du funk au rap en passant par la pop de la Tamla des années 1960] Conséquence de ce cloisonnement, les rockers noirs sont rares dans l'autre grande famille du rock post-Beatles. Citons toutefois Jimi Hendrix, guitariste de génie, qui électrifie son blues et ouvre au rock blanc d'autres univers.

Le rock 'n' roll se divise en deux : la pop et le rock

Le terme « pop » désigne un sous-genre apparu dans les années 1950-1960. Le rock'n'roll évolue alors pour se subdiviser en deux branches principales, le rock plus fidèle aux racines blues dont il est issu et la pop qui met plus l'accent sur les mélodies et les harmonies vocales. On peut de ce point de vue considérer que la pop connaît sa maturité avec l'avènement des Beatles. Les représentants les plus emblématiques de la branche rhythm and blues étaient les Rolling Stones (qui sur le tard reprirent cependant l'étiquette rock 'n roll). La pop, expression issue de l'anglais « popular music » (« musique populaire »), s'est donc petit à petit distinguée comme un sous-genre du rock, dans les années 1960. À la base, la pop était l'équivalent anglais de la « variété ».

Si l'on considère que les Beatles ont créé ou au moins amené la musique pop, alors il s'agit d'une transformation adoucie et plus pétillante du rock'n'roll. Le premier album sera Rubber Soul, toutefois précédé de quelques chansons de l'album Help!, où figure notamment Yesterday.

Le rock devient contestataire

Si le rock ’n’ roll a toujours été porté par une jeunesse trop à l'étroit dans le carcan moral de ses aînés, les textes jusqu'aux années 1960 étaient souvent confinés aux thèmes festifs éventuellement chargés de connotations sexuelles. C'est avec Bob Dylan que les paroles prennent une tournure à la fois plus poétique et plus engagée. Mariant la poésie surréaliste à l'engagement du mouvement folk (Woody Guthrie puis Joan Baez, Pete Seeger), il devient le chroniqueur de sa génération, abordant sans crainte des thèmes politiques et sociaux. Son impact sera décisif des deux côtés de l'Atlantique. Aux États-Unis, les protest songs expriment le rejet de la guerre froide ou de l'engagement militaire au Viêt Nam tandis qu'au Royaume-Uni, John Lennon livre des textes plus personnels et recherchés. Le rock devient à la fois un mouvement artistique, qui acquiert une légitimité intellectuelle, et un courant de « contre-culture ». Cette tendance connaît son apogée avec les grands festivals de la fin des années 1960 : à Woodstock ou sur l'Île de Wight des centaines de milliers de jeunes se rassemblent pour partager à la fois une passion pour la musique mais également une vision du monde en rupture avec les normes établies.

Pop et folk

Article détaillé : Musique folk.

Dans la deuxième moitié des années 1960, apparaît la fusion de la pop et du folk aux États-Unis avec Bob Dylan, The Byrds puis The Band, Crosby, Stills and Nash et Neil Young. The Band, par sa fusion des musiques traditionnelles avec le rock, le blues, la musique country et les ballades irlandaises des Appalaches aura une influence déterminante. En réaction, l'Angleterre produit elle aussi des artistes à la recherche de leurs racines musicales comme Bert Jansch, Pentangle, Fairport Convention, Richard Thompson, Steeleye Span. Ce courant accouchera du folk rock de grande diffusion aux États-Unis avec des groupes comme The Eagles ou Poco. En Angleterre, ces musiciens se heurtent rapidement au punk, et, frappés de ringardise, leurs disques disparaissent dans les bacs world, musique celtique, voire New Age.

Le psychédélisme

Article détaillé : psychédélisme.
Symbole de « Ban the Bomb », vulgarisé plus tard par l'expression « Peace and love »

À partir du milieu des années 1960, la consommation de psychotropes (en particulier le LSD), marque le début de la création artistique sous emprise. Alors que l'acid rock naît sur la côte ouest des États-Unis avec le Grateful Dead, le psychédélisme fait également son apparition au Royaume-Uni à travers les premiers concerts de Pink Floyd, la formation de Cream ou encore l'album Revolver de The Beatles. Mais c'est avec l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band de ces derniers que cette influence devient manifeste pour le grand public. Cette tendance favorise le retour en force des groupes américains tels que The Byrds, The Doors ou Jefferson Airplane. L'œil du cyclone se situe néanmoins toujours au Royaume-Uni. De nouveaux courants voient le jour avec notamment le rock progressif de King Crimson, Emerson, Lake & Palmer, Genesis ou Yes qui introduit des éléments issus du jazz et de la musique classique ou le heavy metal dont les prémices se font sentir dès 1966 à travers les riff de guitare saturés de Cream ou Jimi Hendrix, et qui naitra véritablement avec Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath ou encore Blue Cheer.

Le rock de la fin des années 1960 se politise et le Flower Power est l'expression pacifique du rock planant qui caractérise le passage entre l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band de The Beatles en 1967 et les premiers riffs punk de 1975. Le passage aux années 1970 est marqué par la mort prématurée de nombreuses stars du rock, comme Jimi Hendrix (Jimi Hendrix Experience), Brian Jones (Rolling Stones), Janis Joplin ou encore Jim Morrison (The Doors), tous âgés de 27 ans lors de leur mort.

Le psychédélisme est un style qui englobe donc des groupes variés qui ont un certain sens de l'expérimentation. Ainsi même des groupes comme The Velvet Underground peuvent parfois être qualifié de psychédéliste. On distinguera alors le psychédélisme fondé sur le Flower Power d'un psychédélisme plus sombre et/ou underground. Par là même, on peut citer Hawkwind ou encore Amon Düül II, fervents de voyages nocturnes et fantômatiques.

Garage rock et pub rock

Articles détaillés : Garage (musique) et Pub rock.

En 1965, The Sonics, groupe américain, sortent leur premier album, Here Are the Sonics, initiant le rock garage et provoquant, par ricochet, une explosion de groupes en Grande-Bretagne, avec un sous-genre qui sera appelé pub rock au début des années 1970. Depuis, ce style a été exploré dans toutes ses facettes, du rock le plus dur (Raw Power, d'Iggy & The Stooges), au plus « calme » (MC5).

En 1972, le guitariste Lenny Kaye, futur membre du Patti Smith Group, crée la compilation Nuggets (« Pépites » en français), qui regroupe les perles du rock garage entre 1965 et 1967, dont des groupes comme The Seeds, The Electric Prunes, The Strangeloves ou 13th Floor Elevators, l'ensemble sur un double album de 27 titres. Ce disque eut une influence extraordinaire sur la génération à venir, au point de voir publiée une suite aussi riche, avec Nuggets 2 et Children Of Nuggets. On peut aussi citer des groupes légendaires comme The Stooges, MC5, The Cramps, The White Stripes, The Libertines ou The Hives...

Jazz fusion

Article détaillé : Jazz-rock fusion.

Depuis la fin des années 1960, un nouveau style de jazz apparaît : le jazz fusion. Popularisé par l'album Hot Rats de Frank Zappa, ce style connait un grand succès et beaucoup de groupes passent par une face jazz fusion, parmi lesquels Santana avec les albums Caravenserai et Borboletta, Al Di Meola sur l'album Elegant Gypsy, John Mayall et d'autres musiciens célèbres.

Le jazz fusion connait aussi des artistes a part entière comme Miles Davis, Pat Metheny, Steely Dan, Weather Report, Chick Corea. Un courant de ce que l'on appelait à l'époque le « free jazz rock » sera créé plus tard avec Last Exit. Son nom se transformera au fil du temps en « free rock ».

Avènement du hard rock

Article détaillé : Hard rock.
Kiss à Boston en 2004

Au cours des années 1960, des groupes de rock britanniques, tel que Cream, The Rolling Stones, The Beatles, The Yardbirds, The Who et The Kinks modifièrent le rock 'n' roll, ajoutant un son puissant, des lourds riffs de guitare, une batterie imposante et des voix fortes. Ce nouveau son posa les bases du hard rock.
Dans le même temps, Jimi Hendrix produisit une forme de blues influencée par le rock psychédélique, combinée avec des éléments de jazz et de rock 'n' roll, créant un genre unique. Il fut l'un des premiers guitaristes à expérimenter des effets de guitare comme le phasing, le feedback et la distorsion, avec Dave Davies des Kinks, Pete Townshend des Who, Eric Clapton de Cream, et Jeff Beck des Yardbirds.

Le hard rock émergea fin des années 1960 avec les groupes britanniques Led Zeppelin, Deep Purple et le heavy metal traditionnel avec Black Sabbath (groupe britannique également), qui mélangeaient la musique des premiers groupes de rock britanniques avec des formes dures de blues rock et d'acid rock.

À cette époque, hard rock et heavy metal étaient alors synonymes (aux États-Unis et au Royaume-Uni on parlait plus de heavy metal alors qu'en France, le grand public utilisait le terme hard rock, le terme heavy metal étant utilisé uniquement par les spécialistes). Ce n'est que pendant les années 1980 qu'on sépara les deux termes. Le vocable « heavy metal » est en effet redéfini par le journaliste Lester Bangs du magazine Creem. Le heavy metal se caractérise principalement par une distanciation de ses racines blues et des rythmiques lourdes et puissantes. Néanmoins la frontière entre le heavy metal traditionnel et le hard rock reste floue.

Pendant les années 1970, des groupes comme AC/DC, Thin Lizzy, Aerosmith, Alice Cooper, Kiss, Scorpions, Van Halen, Queen, Motörhead et Judas Priest apparaissent.

Rock et glam

Freddie Mercury, chanteur du groupe Queen
Article détaillé : Glam rock.

Les années 1970 voient la disparition progressive du psychédélisme et la fin du rêve hippie. Cette désillusion, associée à une marchandisation exponentielle de la musique donne naissance à un courant embrassant les contradictions de son époque en proposant une image glamour et décadente : le glam rock. Sous le strass et les paillettes de leurs costumes androgynes, David Bowie, T. Rex, Sweet, Roxy Music, Elton John, Gary Glitter, Slade ou même Queen proposent un rock théâtral et baroque, marquant également un retour à la spontanéité du rock n' roll, avec des morceaux plus courts et rapides que ceux du rock psychédélique. Facilement dansable, le glam rock aura beaucoup de succès dans les palmarès avec des titres comme Bang a Gong (Get It On) de T. Rex ou Rock N' Roll (Part 1) de Gary Glitter entre autres. Queen en reprendra, au départ du moins, le look et les costumes androgynes, mais y mélangera musicalement du heavy metal, du rock progressif puis du funk, de la pop et du disco.

La révolution punk et ses conséquences

Articles détaillés : Mouvement punk et Punk rock.

Les racines musicales du mouvement punk remontent aux années 1960 avec le genre garage (The Stooges, MC5), suivi par la scène new-yorkaise du milieu des années 1970 comprenant notamment The New York Dolls, et surtout Patti Smith dont le conseiller artistique était Lou Reed, grand inspirateur du côté sombre de la musique punk. Parallèlement, The Ramones sortent en 1976 un premier album de rock rapide qui est considéré comme le premier album de punk rock. Issu de la scène du CBGB, ce groupe provoqua une révolution dans la musique, influençant entre autres la vague Punk au Royaume-Uni, ainsi que la vague du Rock métal qui comprenait une bonne centaine de groupes héritiers de Deep Purple comme Metallica, Red Hot Chili Peppers, U2, Eddie Vedder, Rob Zombie, Rancid ou encore Motörhead. Cette scène comporte d'ailleurs de nombreux artistes différents musicalement, moins homogènes que la scène punk anglaise.

Le mouvement punk prend vraiment son envol au Royaume-Uni à partir de 1976 avec des groupes comme les Sex Pistols et leur titre God Save the Queen, The Clash en tête d'affiche. Groupes directement influencé par le premier album des Ramones ainsi que par un de leurs concerts au Royaume-Uni en été 1975 ou la majorité des membres de ces deux groupes, ainsi que le futur Captain Sensible de The Damned, étaient là avant de faire de la musique. Le mouvement punk s'oppose clairement en réaction face au rock des années 1970 qui n'autorise les enregistrements qu'aux virtuoses en recherchant un jeu et un son de plus en plus raffinés. Ainsi, un des messages punk est de pousser tout groupe intéressé à faire de la musique, sans attendre de maîtriser la technique et de posséder de gros moyens. Les punks ouvrent ainsi les portes des studios d'enregistrement à d'innombrables groupes, depuis The Police jusqu'à U2. Le second message des punks est social et politique. D'abord, c'est un renversement général et une inversion esthétique et morale de toutes les valeurs de la génération de 68 et du festival de Woodstock qui se trouve désignées comme baba cool : l'unisexe est abandonné pour un costume résolument sexiste en réinvestissant les symboliques des militaires et des prostituées, les tons clairs et colorés à motifs fleuris, les tissus et les teintures naturelles sont remplacés par des couleurs violentes et des textures artificielles. La musique est à l'unisson de la mode: le son est artificiel, sale, avec des assonances et des arythmies. Du point de vue politique, c'est l'affirmation de la fin de l'idéologie du progrès indéfini, du présent qu'il faut sacrifier aux utopies politiques et aux lendemains qui chantent : « No futur ». Les Britanniques enterrent leur statut de grande puissance (Anarchy In The UK ou God Save The Queen des Sex Pistols où on entend : « God save the Queen, She's no human being, Here's no future in England »... ou encore « I'm so bored with the USA » du premier album des Clash.

Les États-Unis avaient résisté plus de dix-huit mois à la beatlemania, ils tiendront bon pendant plus de vingt ans face à la vague punk. Si l'ouverture des studios a bien lieu aux[États-Unis, elle est moins flagrante qu'en Europe. Musicalement, les tenants d'un rock dit « moderne » se revendiquent toutefois ouvertement comme des enfants du punk. Il faut attendre les années 1980 pour que les États-Unis voient se former des roupes comme les Pixies, les Red Hot Chili Peppers, les groupes de Mike Patton tel que Mr. Bungle ou Faith No More, et le mouvement grunge de la côte ouest américaine pour percevoir un écho punk dans la musique américaine grand public, cicatrisant efficacement les plaies d'un rock divisé depuis plus de dix ans en deux camps : « Classic » et « Modern ». Ce débat est essentiellement américain, car en Europe les modernistes ont gagné la partie dès le début des années 1980.

Les années 1980 et le heavy metal

Article détaillé : Heavy metal (musique).

Désormais adulte, le rock s’est installé au cours des années 1970 dans un rythme de croisière que les punks anglais ont fait voler en éclats. Les années 1980 s’ouvrent donc sur la promesse — rapidement déçue — d’un recommencement.

Les années 1980 révèlent le brassage de plusieurs genres qui se dissocieront vite de la représentation rock antérieure, mais elle comporte également bon nombre d'artistes qui feront vivre le rock, tout en le faisant évoluer.

Alors que la branche du hard rock se « métallise », radicalisant son discours sous une avalanche de décibels, une accélération effrénée du tempo et une saturation qui repousse les limites de l'audible, le courant majeur s'assagit et se rapproche de plus en plus de la pop. Dire Straits incarne ce rock serein, aux guitares d'orfèvres et aux textes ciselés mais dont la fièvre est retombée, ou bien encore les irrévérencieux The Smiths, conduits par le parolier Morrissey (même si celui-ci continue d'écrire des textes engagés, sa voix ramène à des sonorités pop).

Si quelques-uns dont U2 ou R.E.M. tentent de raviver une démarche engagée, c'est plutôt aux frontières du rock, comme dans le métissage avec le funk de Michael Jackson ou de Prince que l'exploration musicale se poursuit, alors mise en avant par la chaîne musicale MTV. C'est avec l'émergence de cette dernière que le terme de rock indépendant (ou rock alternatif) va prendre de l'ampleur. Celui-ci est représenté par des groupes comme Sonic Youth ou Pixies, et englobe de nombreux autres groupes pop, électroniques, industriels ou garage puis shoegaze, et aussi des groupes issus du post-punk, qui poursuivent leurs carrières.

En marge du rock, ce vent de liberté profite aux musiques électroniques, contraintes depuis leur émergence aux États-Unis puis en Angleterre (de la techno à l’Acid house) de s’épanouir dans la clandestinité.

Dans la deuxième moitié des années 1980, le heavy metal fera un retour en force sous la forme du Glam Metal à partir de Los Angeles et s'imposera comme le style le plus populaire au monde vers 1986. L'année suivante, il domine 80 % des palmarès américains avec des groupes comme Mötley Crüe, Def Leppard, Poison, Ratt et Bon Jovi. Alors que les groupes de Los Angeles prennent d'assaut les palmarès, certains groupes vont revenir à la base de la musique metal en proposant un son plus violent et agressif et en mettant l'accent sur la rapidité d'exécution, comme Metallica et Slayer.

Néo-Classique

Article détaillé : Metal néo-classique.

Né dans le milieu des années 1980, lé néo-classique est une nouvelle forme de musique qui mélange des riffs heavy metal et des compositions virant dans le classique. Le précurseur du mouvement fut Yngwie Malmsteen avec l'album Rising Force. Le style est particulièrement compliqué car il requiert une certaine virtuosité dans la guitare. On peut alors citer des guitaristes comme Steve Vai, Joe Satriani, Patrick Rondat, Michael Angelo Batio, Axel Rudi Pell, Jason Becker ou Randy Rhoads.

Post-punk, new wave et electro

Articles détaillés : Post-punk, New wave (musique) et Electro.

Dès la fin des années 1970, une partie du mouvement punk évolue vers une production en studio plus aboutie, une attention plus affirmée à la qualité des textes et une volonté générale plus orientée vers l'expérimentation. Les premiers à profiler le genre post-punk sont Wire, Devo ou Siouxsie and the Banshees, des artistes qui accordent une place prépondérante au studio d'enregistrement et qui se démarquent immédiatement du punk, conservant son aspect brutal tout en créant des structures plus variées, et souvent, plus sombres. Le terme new wave apparaîtra alors pour désigner cette musique plus sophistiquée qui mettra progressivement à profit les progrès des synthétiseurs en contrepoint de guitares éthérées et de guitares basses pesantes . Le terme new-wave reste cependant générique, englobant aussi bien la pop des années 1980 et la coldwave de Joy Division (avec l'album Closer en 1980) ou The Cure que le rock mâtiné de reggae de The Police. Contrairement à la new-wave, l'emploi du terme post-punk se limite aux albums issus de la période allant de 1978 à environ 1982. Dans la lignée de Kraftwerk, un courant electro (la synthpop) apparaît avec Depeche Mode, mais aussi la house amenée par New Order. Les synthétiseurs remplacent progressivement les guitares. Cette démarche représentera plus tard l'un des fondements de la musique techno.

Le rock indépendant

Article détaillé : Rock indépendant.

En France

Le rock est d’abord connu en France par le grand public grâce au cinéma notamment par la diffusion des premiers films d’Elvis Presley. La même année parait The Girl Can’t Help It avec la chanson éponyme de Little Richard. Ces films et quelques disques, inspirent de nouveaux musiciens : Richard Anthony, Billy Bridge, Dick Rivers et Les Chats Sauvages. Au Golf-Drouot, une salle parisienne, se produisent régulièrement Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et Les Chaussettes noires.

Serge Gainsbourg, souvent considéré comme un chanteur de variété, apporta - entre 1960 et 1990 - une approche nouvelle du rock français, abordant tous les styles de musique, dont le reggae (album Aux armes et cætera), la pop rock (Histoire de Melody Nelson) ou les percussions (New York USA ou Couleur Café). Alain Bashung apportera lui aussi sa touche au début des années 1980 jusque dans les années 2000 grâce à une nouvelle forme de rock très mélodieux avec des textes surréalistes. Il deviendra l'artiste français le plus récompensé et de nombreuses générations de chanteurs s'en inspireront.

Daniel Balavoine icône du rock français de la jeunesse des années 1980, avait déclaré dans l'émission Les Enfants du rock : « Je suis ce que je suis, j'ai la voix que j'ai. La musique rock ne se juge pas là dessus. Le rock, c'est la sueur et peu importe la manière dont on transpire. Je fais de la vraie musique rock française et non du rock anglo-saxon avec des mots en français. » Balavoine marquera le rock français, avec ces coups de gueules et ces chansons à textes qui sont devenues une référence de la chanson française.

En 1974, Jacques Higelin ouvre la voie du rock en France avec l'album BBH 75 (souvent considéré comme le premier album de vrai rock en français) suivi de l'album Irradié. À la fin des années 1970, c'est le groupe de hard rock Trust suivi de près par Téléphone qui lance véritablement le « véritable » rock en France.

Dans les années 1980, Bruno Fumard dit « Jessé Garon » compose le fameux C'est lundi (1983), renouvelant avec brio un rock'n'roll des origines que l'on croyait éteint. Parallèlement, d'autres groupes tenteront de suivre la voie de Téléphone, mais aucun n'aura autant de succès. On assistera à la naissance de groupes comme Starshooter, Bijou, La Souris Déglinguée, Oberkampf, Bérurier Noir, Lucrate Milk, Pigalle, Les Wampas, Les Garçons Bouchers, Mano Negra, Noir Désir, Les VRP. Seul le groupe Indochine réussira une percée durant les années 1980 puis les années 2000 après un passage à vide.

Les années 1990

Le mouvement américain

Le tournant des années 1990 est amorcé par la scène bruitiste américaine. Sur la côte est, Sonic Youth puis les Pixies mêlent un sens aigu de la mélodie issue de la musique pop avec une véritable rage rock ’n’ roll. Au même moment les Smashing Pumpkins apparaissent sur la scène et influencent toute une génération de guitaristes.

Au début des années 2000, l'apparition d'un nouveau groupe, The Strokes, marque le début d'une Nouvelle Vague. Ces New-Yorkais ont un son proche des Velvet Underground, avec plein de dynamisme et de modernité ; ils ont une influence sur d'autres groupes, notamment britanniques, comme par exemple les Arctic Monkeys (indie).

Le rock alternatif

Article détaillé : Rock alternatif.

Les années 1990 sont particulièrement riches en ce qui concerne cette scène grâce à des groupes comme Jane's Addiction, Red Hot Chili Peppers, Faith No More, The Smashing Pumpkins, Muse, R.E.M., Placebo, Radiohead, Pixies Liquido ou encore Nine Inch Nails. Ces groupes tous très différents participent au renouvellement du rock.

Le grunge

Article détaillé : Grunge.

Avec Nirvana et leur album Bleach, les Pixies ont annoncé le futur mouvement grunge en 1989, avec entre autres les morceaux Where is my Mind et Monkey Goes to Heaven.

La secousse devient vraiment sensible quand elle prend la forme du mouvement grunge à Seattle, porté par les évènements de la guerre du Golfe et la critique du niveau de vie médiocre de la classe moyenne américaine. Parmi les groupes importants de ce mouvement on peut citer notamment Green River et Melvins comme précurseurs et Nirvana comme chef de file, mais aussi Soundgarden, Pearl Jam, Sonic Youth, Alice in Chains, Screaming Trees, Mudhoney et Stone Temple Pilots.

Les fusions

Article détaillé : Fusion (musique).

Parallèlement le rock commence à intégrer des apports du hip-hop, du funk, du punk, du metal ou d'autres styles musicaux et les fusions se font enfin entendre. Aerosmith avec Run DMC sur le remix de Walk This Way ouvrent la voie, suivis par Fishbone, Living Colour, Urban Dance Squad, Body Count et les principales références Rage Against The Machine suivit de System of a Down comme heritier, Red Hot Chili Peppers, ou les premiers albums d'Incubus.

La pop anglaise

Au Royaume-Uni, durant toutes les années 1990, Blur (avec Parklife en 1994), Oasis (avec Wonderwall en 1995) et The Verve (avec Bitter Sweet Symphony en 1997) semblent se partager le paysage grand public entre pop et rock, donnant naissance à une vague dite « britpop ». Dans un genre plus expérimental Radiohead est un des groupes majeurs des années 1990.

Le rock par pays

Article détaillé : Rock par pays.

Le rock en général, s'il est né aux États-Unis et en Grande-Bretagne, s'est maintenant étendu sur toute la planète. Si les deux pays précédents demeurent les deux principaux centres d'intérêt, plusieurs autres pays comme le Canada, l'Allemagne, l'Australie, le Japon, le Brésil, la Norvège et la Suède ont donné quelques-uns des plus grands groupes, entre autres sur la scène heavy metal, la ville de Québec au Canada étant même fréquemment citée comme la capitale mondiale du metal.

Culture rock

Le rock n'est plus seulement un mouvement musical depuis le milieu des années 1950. Le film Graine de violence qui présente en générique le fameux Rock Around the Clock de Bill Haley pose d'ailleurs d'emblée les bases sociales du mouvement : la rébellion face à l'ordre établi. Cet esprit de sédition présent dès la naissance du rock au milieu des années 1950 est toujours vivace dans les années 1960 avec le mouvement hippie, puis dès le début des années 1970 avec les Ramones et le mouvement punk. Ce rôle semble avoir été repris depuis une quinzaine d'années par le rap, mais dans les faits, le rock n'a jamais renié ses racines rebelles. La fameuse maxime « Sex, drugs and rock ’n’ roll » de Ian Dury est une autre facette du caractère libre et rebelle du rock (Born to Be Wild).

À partir de l’analyse des différents aspects de la vie des groupes de rock amateurs, du code comme des rituels rock, Bertrand Ricard propose une piste pour mieux comprendre ce qui pousse des jeunes à se réunir autour d’un projet de vie et d’un idéal esthétique communs. Ces jeunes qui font le choix du rock échafaudent au quotidien un « art de vivre communautaire » qui leur permet de jeter les bases d’un lien social neuf et pluriel : à la fois éthique, esthétique, affectif et « politique ». Signe d’une culture « oblique » qui tend à triompher peu à peu de la culture « noble » et « légitimée », la culture rock met en évidence les contrastes et les ambiguïtés qui traversent notre monde postmoderne. Plus que de construire une œuvre d’art collective, les jeunes musiciens, en se frottant à leur tour après tant d’autres à l’expérience esthétique, bâtissent un exemple pratique d’éthique, nécessaire à leur quête personnelle de reconnaissance et de visibilité sociales. Ils apprennent par la création d’une musique « pure et authentique » et par la confrontation au monde du spectacle le sens et l’importance de la ruse pour mener à bien leur « douce rébellion » face à un système qu’ils ne veulent plus combattre mais dompter.

Jadis considéré comme un vêtement de travail, le blue jeans a été démocratisé par le mouvement rock. La mode, qu'elle soit vestimentaire ou capillaire, par exemple, est clairement influencée par le rock depuis cinq décennies. Le rock n'influence pas seulement la mode, mais plus généralement les arts, du cinéma à la peinture en passant par la littérature. L'œuvre d'Andy Warhol, pour ne citer que lui, s'appuie ainsi clairement sur un socle rock. Aujourd'hui la presse rock a pris un nouvel essor après la « traversée du désert » (pas toujours justifiée) des années 1980 et 1990 et des magazines rock comme Rock & Folk sont à l'heure actuelle lus par des dizaines de milliers de personnes chaque mois. De plus, beaucoup de webzines se sont créés sur Internet, dont certains mis à jour par des amateurs passionnés, rédigeant chroniques d'albums ou reviews de concerts, souhaitant rendre hommage à la musique rock qui fascine depuis cinquante ans.

Il existe également une danse éponyme qui se danse sur le rock à six temps.

Depuis quelques années les créateurs de mode se revendiquent clairement de la mouvance rock. De Paul Smith en passant par Hedi Slimane, Karl Lagerfeld ou la marque The Kooples, ils utilisent ou réinterprètent les standards du look rock dans leurs collections.

Rock et cinéma

Liste de films liés à la musique rock :

Musées

Notes et références

  1. R. Beebe, D. Fulbrook, B. Saunders,"Introduction" in R. Beebe, D. Fulbrook, B. Saunders, eds, Rock over the edge: transformations in popular music culture (Duke University Press, 2002), p. 7.

Bibliographie

  • Collectif, sous la direction de Michka Assayas, Dictionnaire du rock, 2000
  • Philippe Daufouy et Jean-Pierre Sarton, Pop music/rock, éditions Champ Libre, 1972 (ISBN 2-8518-4202-1)
  • Nicolas Dupuy, Le Rock pour les Nuls, éditions First, 2009 (ISBN 978-2-7540-0819-8)
  • Fabien Hein, Le monde du rock. Ethnographie du réel, Bordeaux, IRMA/Éditions Mélanie Seteun, 2006
  • Alain Lambert, Musique populaire et contre culture. Deuxième suite sur La loi du Rock de Claude Chastagner (en continuant de relire Rousseau), Musicologie.org, Montreuil 2009
  • Daniel Lesueur, L'Héritage du rock'n'roll, 2003
  • Florent Mazzoleni, L'Odyssée du Rock, 2004
  • Florent Mazzoleni, Les racines du rock, Paris, Hors collection, 2008 (ISBN 978-2-258-07783-6), 160 pages
  • Francis Métivier, Rock'n philo, Bréal, Paris, 2011 (ISBN 978 2 7495 3027 7), 406 pages
  • Roger Pouivet, Philosophie du rock. Une ontologie des artefacts et des enregistrements, PUF, Paris, 2010 (ISBN 978-2-1305-7364-7), 261 pages
  • Nick Tosches, Héros oubliés du rock'n'roll, 2000
  • Jean-Paul Bourre, Sexe, sang, et Rock'n roll, Ed. Camion Blanc, 2009 (ISBN 2-3577-9022-9)

Annexes

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Articles connexes

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