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Lorient
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Morbihan (sous-préfecture) Arrondissement Lorient (chef-lieu) Canton chef-lieu de trois cantons Code commune 56121 Code postal 56100 Maire
Mandat en coursNorbert Métairie
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Lorient Site web www.lorient.fr Démographie Population 58 148 hab. (2008[1]) Densité 3 327 hab./km² Aire urbaine 190 894 hab. () Gentilé Lorientaise, Lorientais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 46 m Superficie 17,48 km2 Lorient (br:An Oriant en breton) est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.
Géographie
Présentation et situation
Lorient est une ville de Bretagne, chef-lieu d’arrondissement du département du Morbihan (56). Son nom est An Oriant en orthographe bretonne unifiée et En Oriant en orthographe bretonne vannetaise traditionnelle. Cette ville est située à l'embouchure du Blavet et du Scorff qui se jettent dans la rade de Lorient, puis dans l'océan Atlantique. La commune est située à 503 km au sud-ouest de Paris, à 153 km au sud-ouest de Rennes et à 158 km à l'ouest de Nantes.
Lorient est créée en 1666 dans un domaine appelé « l'Enclos » et se développe en dehors de celui-ci. Kerentrech, Merville, La Perrière, Calvin et Keryado constituent les faubourgs de la ville. L'ensemble est clos par des murailles érigées en 1744. La ville s'étend en absorbant le faubourg de Kerentrech en 1791 et celui de Merville en 1808. L'extension à l'ouest du Faouëdic est décidée entre 1857 et 1861 et le quartier de la Nouvelle-Ville est construit à partir de 1873 qui double la superficie de la ville. Les remparts et les portes du Morbihan et de Plœmeur sont détruites en 1906. Lorient annexe, par arrêté préfectoral du 10 septembre 1947, la petite commune voisine de Keryado qui fut instituée en commune propre le 18 avril 1901 lors de sa scission de celle de Plœmeur à laquelle elle était rattachée comme section depuis 1789 et auparavant était inclue dans sa paroisse[2]. Un projet de fusion avec la commune de Larmor-Plage est abandonné en 1965[3].
La commune regroupe différents quartiers : Bois du Château (1970), Keryado (1947), Saint-Armel, Kerentrech, Le Gaillec, Le Manio, Kerdual, Kervenanec, Lanveur, Keroman, Kergroise, Carnel, Kerfichant, Kerolay, Kerguestenen, Le Mir, La Ville Neuve, La Ville en Bois, Kermélo, Le Ter, Kerlin, Merville, La Nouvelle Ville, Le "bout du monde", Saint-Maudé, La Puce, Quehélio, Kervaric, Keryvalant, La Fontaine des Anglais, Kerforn, Le petit et le grand Batteur, Le Kreisker, Kerguillet, Le Parco, Soye.
La ville compte 58 400 habitants et fait partie de l'agglomération du Pays de Lorient qui compte 185 100 habitants et regroupe 19 communes : Plœmeur, Larmor-Plage, Lorient, Quéven, Guidel, Gestel, Pont-Scorff, Cléguer, Caudan, Lanester, Hennebont, Inzinzac-Lochrist, Languidic, Brandérion, Port-Louis, Riantec, Locmiquélic, Gâvres, Île de Groix[4].
Climat
Climat littoral (océanique), il est doux en hiver et relativement tempéré durant l'été. En effet, rares sont les journées de gelée en hiver et les températures atteignent rarement plus de 30 degrés Celsius pour la saison estivale. La température la plus froide à y avoir été relevée est de -13,1 °C le 20 janvier 1963 et la plus chaude de +37,5 °C le 10 août 2003 lors de la canicule. La pluviométrie annuelle est comprise entre 750 et 850 mm, comme sur une bonne partie de la frange atlantique, qui s'étend de l'embouchure de la Laïta (Guidel) à la frontière du Finistère. Les précipitations sont assez abondantes toute l'année, les mois de décembre et de janvier étant les plus arrosés. Du fait de la proximité de l'océan, l'ensoleillement annuel est supérieur à 1 870 heures.
Relevé météorologique de Lorient Lann-Bihoué (42 m), période 1961-1990 mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 3,2 3,3 4,1 5,8 8,4 11,0 12,9 12,7 11,4 8,9 5,6 4,1 7,9 Température moyenne (°C) 6,0 6,3 7,8 9,7 12,5 15,4 17,4 17,2 15,6 12,6 8,8 6,9 11,4 Température maximale moyenne (°C) 8,9 9,4 11,4 13,7 16,6 19,7 22 21,7 19,9 16,4 12 9,7 15,1 Ensoleillement (h) 77 103 148 201 227 249 270 244 191 143 93 73 2 020 Précipitations (mm) 106,5 87,7 78,9 56,5 69,4 52,1 44,2 44,4 69,4 84,7 91,9 109,8 895,0 Source : InfoclimatMois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Déc maximales 16,8 17,6 23,3 27,1 29,6 35,9 34,9 37,5 30,6 27,2 19,5 16,4 date 27/01/2003 14/02/1998 30/03/1965 23/04/1984 25/05/1953 30/06/1976 18/07/2006 10/08/2003 05/09/1991 01/10/1997 13/11/1989 03/12/1953 minimales -13,1 -11,0 -7,4 -4,1 -1,1 1,6 3,4 4,1 1,0 -1,8 -5,0 -8,7 date 20/01/1963 03/02/1956 03/03/1965 12/04/1986 03/05/1967 11/06/1955 08/07/1954 14/08/1956 11/09/1972 18/10/1955 20/11/1971 25/12/1962 Températures minimales et maximales records (°C) source:Météo France Histoire
Article détaillé : Histoire de Lorient.Préhistoire et Antiquité
La présence de monuments mégalithiques confirme le peuplement du Pays de Lorient à partir de 3 000 ans avant J.-C. Des vestiges de voies romaines (reliant Vannes à Quimper et Port-Louis à Carhaix) confirment l’occupation des Gallo-romains.
Création et premiers développements de la ville
La Compagnie française pour le commerce des Indes orientales est créée par Colbert en 1664[5]. Elle reçoit par une ordonnance de Louis XIV de juin 1666, des terres à Port-Louis ainsi que de l'autre côté de la rade au lieu dit du Faouédic. L'un des directeurs de celle-ci, Denis Langlois, y achète en août 1666 de terres au fond de la rade, aux confluents du Scorff et du Blavet, et y fait construire des cales. Le lieu ne fonctionne dans un premier temps que comme une annexe des installations de Port-Louis où se trouve les bureaux et les magasins de la compagnie[6]. L'implantation est plusieurs fois menacée d'abandon les années suivantes, mais en pleine Guerre de Hollande, la Compagnie des Indes décide en 1675 d'abandonner sa base du Havre, trop exposée en temps de guerre, et d'y transférer ses infrastructures. Dans le domaine qui prend le nom de l'Enclot, la compagnie construit alors une chapelle, des ateliers, des forges, et des bureaux, et celle quitte définitivement les berges de Port-Louis[7].
La Marine royale s'implante elle aussi en 1690 sur le site sous l'impulsion du fils de Colbert qui a hérité de la charge de secrétaire d’État de la Marine de son père, et des corsaires venant de Saint-Malo y trouvent aussi refuge au même moment[7]. La ville se développe en dehors du périmètre de l'Enclot suite à un arrêt de 1700 qui oblige les populations à quitter les abords de celui-ci pour s'installer sur la grande lande du Faouédic. En 1709, la paroisse de Lorient est crée à partir de celle de Ploemeur. La ville compte alors en 1702 quelque 6 000 habitants, mais les activités de la Compagnie des Indes comme celles de la Marine royale restent réduites, et la ville commence à décliner[8].
Développements sous la Compagnie perpétuelle des Indes
La ville connait une nouvelle période de croissance lorsque John Law de Lauriston créer la Compagnie perpétuelle des Indes en rachetant plusieurs autres compagnies commerciales, et qu'il choisit Lorient comme base pour ses opérations. Malgré l'effondrement du Système de Law en 1720, la ville connait une nouvelle phase de développement[9]. C'est pendant cette période que la ville prend part au commerce triangulaire, et que 156 navires y participent entre 1720 à 1790 en déportant quelque 43 000 esclaves[10]. En 1732, la compagnie décide de transférer de Nantes à Lorient le siège de toutes ses ventes, et demande à l'architecte Jean-Charles Gabriel de construire de nouveaux bâtiments en pierre de taille pour accueillir ces activités, et pour embellir l'espace de l'Enclot[9]. Les ventes s'y font à partir de 1934, et on y traite jusqu'à 25 millions de livres tournois[11]. Le monopole de la compagnie est cependant aboli en même temps que celle-ci en 1769 suite à l'influence des physiocrates[12].
La ville profite de la prospérité de la compagnie, et l'on compte 14 000 habitants en 1738, et 20 000 en comptant la population des faubourgs de Kerentrech, de Merville, de La Perrière, de Calvin, et de Keryado. En 1735, on trace de nouvelles rues tirées au cordeau dans l'intramuros, et en 1738 la ville acquiert le statut de communauté de ville. Des travaux d'embellissement commencent alors, comme le pavage des rues, la construction de quais et de cales en bordure du ruisseau du Faouédic, ou encore la démolition de chaumières remplacées par des maisons copiées sur les modèles de l'Enclos[11]. Des murailles sont érigées en 1744 pour fermer la ville, et sont mises à contribution dès septembre 1746 par un raid anglais contre la ville[13]. La fin de la Compagnie perpétuelle des Indes entraine cependant la perte d'environ un septième de la population de la ville[14].
La ville commence sa reconversion avec l'achat par le roi des installations de la compagnie pour 17 500 000 de livres tournois pour y installer sa marine[12]. La guerre d'indépendance américaine amène à celle-ci un surcroit d'activité à partir de 1775, et plusieurs corsaires utilisent la ville comme port d'attache. À la fin de la guerre, plusieurs lignes transatlantiques sont ouvertes vers les USA, et dès 1785, une nouvelle compagnie commerciale est crée, la Compagnie de Calonne, et s'installe à Lorient[14].
La Révolution française et les guerres contre l'Angleterre qui suivent mettent fin aux activités commerciales à Lorient pour près de deux décennies[15]. La ville acquiert grâce à son soutien à la révolution le titre de chef-lieu de canton en 1790, de chef-lieu d'arrondissement et de chef-lieu d'arrondissement maritime en en 1800, un tribunal de première instance la même année[16], ainsi qu'un bagne en 1795[17].
Modernisations du XIXe siècle et du début du XXe siècle
Les activités maritimes de la ville déclinent au début du XIXe siècle, et l'arsenal comme le port de guerre tournent avec une activité réduite pendant une période qui s'étend jusqu'à la Restauration et la Monarchie de Juillet. Elle se tourne alors vers des activités administratives[16], et reçoit un cours secondaire en 1822 qui préfigure un collège puis un lycée, un lazaret en 1823, et une caserne en 1839[17].
La ville commence à se moderniser dans le second quart du XIXe siècle : l'arsenal commence sa modernisation avec l'ouverture d'une première cale couverte et d'une première forme de radoub en 1825[16], une usine de conserves de sardines utilisant la méthode Appert ouvre en 1825[18], et une usine à gaz ouvre en 1845[19].
L'arrivée de la machine à vapeur dans la deuxième moitié du XIXe siècle permet aux ports de relancer leurs activités[17]. Une première locomotive franchit le Scorff en 1865 sur un viaduc construit pour l'arrivée du chemin de fer[18]. La première forme de radoub est agrandie et une deuxième est ouverte en 1861. La même année, la frégate cuirassée La Couronne sort de l'arsenal, suivie en 1876 et 1879 des cuirassés La Dévastation et Le Redoutable[20].
La pêche commence à se développer à cette époque suite à la création de la criée municipale en 1889[19], et à l'arrivée du premier chalutier à vapeur en 1900. Dès 1909, le trafic lorientais égale celui des trois ports de Douarnenez, Pont-l'Abbé et Concarneau réunis[21].
Le port de pêche se développe après la guerre de 1914-1918 : l'apparition du moteur sur les bateaux de pêche rend Lorient aussi compétitif que Groix et Étel. Le port de pêche de Kéroman est créé à partir de 1920.
En 1898 est créé un réseau de tramway électrique développant plusieurs lignes à travers la ville. Il fonctionnera jusqu'en 1944.
La 2e guerre mondiale
En 1941, les Allemands, qui occupent alors la France, choisissent d'établir à Kéroman un des quartiers généraux de leur flotte sous-marine. Mais très vite, les sous-marins seront l'objet de constants bombardements de la part de l'aviation alliée. Il est donc décidé d'ériger la plus grande des bases de sous-marins allemands de la Seconde Guerre mondiale où s'installeront les deuxième et dixième flottilles. L'amiral Dönitz installe son état major au château de Kernevel.
Lorient sera presque entièrement rasée en 1943-1944 par les bombardements alliés qui échoueront dans l'objectif de détruire la base des sous-marins, malgré le déversement de 4 000 tonnes de bombes[22].
La garnison allemande ne déposera les armes que le 10 mai 1945, c'est la reddition de la Poche de Lorient[23]. La ville de Lorient, « morte pour la France », est décorée de la Légion d'honneur en 1949 et de la Croix de guerre 1939-1945.
La reconstruction de la ville et son développement jusqu'à aujourd'hui
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Hôtel de ville (inauguré en 1961)[24]
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La base de sous-marins (sous-marin Flore désarmé)]].
En avril 1945, le ministère de la Reconstruction préconise la construction de baraques provisoires en bois. Ces baraquements étaient livrés en kit et il suffisait de les monter sur place. On compte en 1948, vingt-huit cités sous l’autorité de la ville de Lorient, l’agglomération en comptera plus d’une vingtaine supplémentaires réparties entre les villes de Ploemeur, Lanester, Hennebont, Quéven. Ces quartiers provisoires sont parfois composés de plus de 280 maisons. Chacune de ces baraques avait des spécificités différentes selon leur origine (suédoise, finlandaise, suisse, française, américaine, canadienne). Pendant ce temps, les militaires utilisent une prise de guerre, un trois-mâts école allemand, rebaptisé Duchesse Anne comme logement pour les sous-mariniers ou dortoir pour colonies de vacances[25]. La période dite provisoire durera entre 10 et 40 ans selon les implantations. La plus grande cité de la reconstruction, Soye, verra sa dernière baraque partir en 1991. Un récent projet associatif, soutenu par les municipalités a permis d’en réimplanter une afin de garder des traces de ces baraques en bois.
Le centre-ville et les faubourgs proches sont progressivement reconstruits au cours des vingt années qui vont suivre. Dans le centre-ville, seuls quelques bâtiments subsistent pour témoigner de l'époque de la Compagnie des Indes.
Héraldique et devise
Les armoiries de la ville de Lorient furent fixées en 1744 : Un écu de gueules à un vaisseau d'argent voguant sur une mer de sinople et un soleil d'or se levant derrière des montagnes d'argent, posées au flanc droit de l'écu et un franc-canton d'argent semé de mouchetures d'hermines de sable. L'écu ayant un chef d'azur semé de besants d'or et surmonté d'un triton au naturel, ayant le bas du corps en forme de poisson, tenant de la main droite une corne d'abondance, et de la gauche une coquille en forme de cornet, qu'il porte à sa bouche pour servir de trompe. Les montagnes représentent l'exploitation de kaolin ; le soleil fait référence au navire le Soleil d'Orient, et les hermines la Bretagne.
À partir de ce blason a été élaboré un drapeau utilisé notamment par le Bagad Sonerien An Oriant.
La devise de Lorient est Ab Oriente Refulget, « C'est de l'Orient qu'elle resplendit » ou encore « De L'Orient resplendit la lumière »[26].
Démographie
Lorient annexe Keryado en 1947.
Tranches d'âge :
- 0-19 : 22 %
- 20-39 : 30 %
- 40-59 : 24 %
- 60 et + : 24 %
Situation matrimoniale :
- 37 % mariés
- 9 % divorcés
- 10 % veufs
- 43 % célibataires.
Nombre de logements 32 994, dont 30 527 en résidence principale.
- propriétaires 42 %
- locataires 56 %
Administration
Les maires
Article détaillé : Liste des maires de Lorient.Norbert Métairie est le maire de Lorient depuis le 2 avril 1998.
Le conseil municipal
Le Conseil municipal est formé de treize adjoints au maire et de trente-et-un conseillers municipaux[28].
Le conseil municipal des enfants a été créé en 1988. Une fois par trimestre, les adultes, le Maire, le Conseil municipal et les enfants se réunissent pour parler des problèmes : le respect de l'environnement, le respect des droits de l'enfant, le souci d'améliorer le cadre de vie...
Les cantons
Lorient est divisée en trois cantons :
- Le canton de Lorient-Centre compte 14 803 habitants ;
- Le canton de Lorient-Nord compte 22 020 habitants ;
- Le canton de Lorient-Sud compte 22 366 habitants.
Le budget
Une partie importante du budget de fonctionnement et d'investissement des communes de l'agglomération de Lorient est mis en commun au sein d'un EPCI, Cap L'orient, regroupant 19 communes et 188 988 habitants (2006). Celle-ci assure un rôle majeur dans l'urbanisme, l'organisation des transports en commun, le développement économique, la formation et le logement.
Cap L'orient gère directement la collecte des ordures ménagères dans 13 communes de l’agglomération, les espaces verts de l’agglomération, la distribution et la facturation de l’eau potable à Lorient et Lanester. D'autres activités sont gérées dans le cadre de sociétés d'économie mixte - Sellor pour les ports de plaisance, Lorient-Keroman pour le port de pêche, Segepex pour le Parc des expositions et le Palais des congrès - et de sociétés privées - CTRL pour le transport collectif, Loris pour le ramassage des déchets ménagers dans six communes, Audelor pour le développement économique et les projets d’aménagement de l’agglomération-).
En 2008, le budget de 234,6 millions d'euros comprend 153 millions d'euros en investissement[29] avec notamment :
- le projet général de reconversion de la Base de sous-marins (4,3 millions d'euros),
- la gestion des déchets ménagers (1,1 million d'euros)
- Triskell : réseau de transports collectifs en site propre (900 000 euros),
- Le siège de Cap Lorient (200 000 euros)
Économie
Emploi total dans la communauté d'agglomération : 79 500 dont 72 040 salariés répartis ainsi[30] :
- 32,86 % éducation, santé, action sociale, administration
- 23,61 % industrie et bâtiment
- 14,84 % commerce
- 27,50 % autres secteurs tertiaires
- 1,18 % agriculture, sylviculture, pêche
- Demandeurs d'emploi (catégorie 1) au 31 décembre 2004 sur le Pays de Lorient : 8 699
Née d'une décision gouvernementale, Lorient a toujours dépendu de décisions économiques du pouvoir central. Les avatars des compagnies des Indes, de l'Arsenal, du port de pêche même, ont toujours suivi le sort de politiques nationales. Le port de pêche affronte la raréfaction des poissons. Le fleuron industriel de la région, les fonderies de la SBFM, sous-traitant de Renault, y est délocalisé ici dans les années soixante sur ordre de De Gaulle. En mai 2009, après de nombreuses négociations, la SBFM est en redressement judiciaire et attend un repreneur. La fin du XXe siècle a permis à la communauté d'agglomération du Pays de Lorient de recueillir d'exceptionnelles (et uniques) subventions européennes (+ de 600 millions d'euros), pour lui permettre d'initier de nouveaux projets de développement économique.
Activité portuaire
La ville de Lorient était appelée naguère « La ville aux cinq ports » (militaire, pêche, commerce, voyageurs et plaisance)[31]. En 2010, le secteur représente 9 600 emplois directs, et un total de 12 000 emplois en comptabilisant les emplois indirects, soit 12 % de l'emploi local[32].
- port de pêche de Keroman : 27 000 tonnes/an, deuxième port de pêche de France en tonnage et premier en valeur ajoutée[33]. 3 000 emplois directs dont 700 embarqués et 130 bateaux immatriculés au port de Lorient.
- port de commerce de Kergroise : 2,6 millions de tonnes/an (premier port de la région Bretagne) dont produits pétroliers, aliments pour bétail, sable, conteneurs[34]...
- Port de plaisance : nombreuses places de pontons réparties sur les ports de Lorient (370), Kernevel (1 000), Port-Louis (450), Gâvres (57) et Guidel (102)[35]. À ces cinq sites s'ajoutent les 880 mètres de pontons du pôle course au large récemment aménagés sur le site de l'ancienne base de sous-marins de Kéroman, et réservés aux bateaux de course, de location et aux vedettes de passagers.
- Port de voyageurs : plus de 457 500 passages/an vers les îles de Groix et Belle-Île-en-Mer.
- Port militaire : près de 3 800 militaires travaillent entre l'arsenal et Lann Bihoué.
Activité industrielle
DCNS, une entreprise privée de constructions navales.
Activité tertiaire
Lorient est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Morbihan[36]. Elle gère l'aéroport, et le port de commerce de Kergroise.
Les transports à Lorient
En voiture par la route nationale 165.
En autocar départemental avec les lignes 14, 15, 16 et 17 du réseau TIM[37]
En bus avec le réseau urbain et interurbains de la CTRL dont les bureaux se situent gare d’échange de l’Orientis à Lorient[38]. La compagnie exploite aujourd'hui 28 lignes terrestres et 4 liaisons maritimes. Depuis 2007, le réseau de transports collectifs en site propre "Triskell" a permis de réduire légèrement le temps de trajet de Lorient à Lanester, mais aussi de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite sur quelques lignes.
En train : la SNCF assure 8 allers retours Paris - Lorient sur des lignes directes. De nombreuses liaisons quotidiennes sont également assurées au niveau régional par les TER.
En avion : l’Aéroport de Lorient Bretagne Sud propose 9 destinations au départ de Lorient vers plusieurs villes de Grande-Bretagne et d’Irlande ainsi que plusieurs vols intérieurs à destination de Lyon ou Paris.
En bateau : la Compagnie Océane propose des traversées tout au long de l’année vers l’île de Groix (5 à 10 aller-retour par jour) et en juillet et août pour Belle-Île (1 à 2 aller-retour par jour)[39]. La société morbihannaise de navigation propose également des traversées vers l'île de Groix en saison au départ de Lorient (2 à 3 aller-retour par jour en saison)[40]. La CTRL assure quant à elle les transrades, avec des Batobus pour relier Lorient, Port-Louis, Gâvres et Riantec. Enfin, le bateau-taxi[41] assure des traversées Lorient - Île de Groix et des visites de la rade.
A vélo : La ville a construit de nombreuses pistes cyclables, et offre des services de locations de vélos (pour étudiants, touristes, ...)[42]
Monuments
Monuments Historiques
Les monuments inscrits ou classés sont :
Monument Adresse Coordonnées Notice Protection Date Illustration Chapelle Saint-Christophe de Lorient Rue Paul Guieysse - Place de Yser PA00091409 Inscrit 1934 Maison 18 rue Jules Legrand PA00091410 Inscrit 1929 Monument expiatoire de Lorient Avenue de la Perrière
Angle de la rue du Chalutier La TanchePA00091411 Inscrit 1944 Hôtel Gabriel (ancienne Préfecture maritime de Lorient) Enclos du Port (Arsenal) PA00091412 Classé 1930 Autres monuments
Culture et loisirs
Musées - Culture
- Le musée de la Compagnie des Indes de Port-Louis : il se situe, depuis 1984, dans un bâtiment donnant sur la place d'armes de Port-Louis[43]
- La Thalassa, navire découverte de l'océanologie[44]
- Le Musée de l'escadrille des sous-marins de l'Atlantique, créé en 1995, date de la fermeture de la base des sous-marins de Keroman.
- La Cité de la Voile Éric Tabarly qui a ouvert ses portes en mai 2008 expose de manière didactique les méthodes de construction des voiliers modernes et les techniques de la navigation à voile.
- La base de sous-marins de Kéroman : la plus grande des bases de sous-marins allemands de la Seconde Guerre mondiale, la base de Kéroman, a été construite à Lorient. Aujourd'hui le bloc K3 (K pour Kéroman) se visite toute l'année, on découvre ainsi la base mère de la bataille de l'Atlantique. Du haut du toit, on a également une vue imprenable sur la rade de Lorient et sur l'ancien quartier général de Karl Dönitz.
- La médiathèque : offre différents supports d'informations (internet, livres, CD...)[45]
- Le sous-marin "La Flore", l'ancien sous-marin de l'armée française (le musée interactif se termine par une visite du sous-marin[46]).
Théâtres - Salles de concert
- Le CDDB-Théâtre de Lorient, Centre dramatique national
- Le Grand Théâtre de Lorient : il a pour objectif d’accueillir toutes les formes de théâtre, de musique, de danse[47]
- Le Théâtre de la Chimère : plusieurs salles de spectacles offrent différentes formes d'art.
Les musées des alentours :
- Le musée de la marine à Port-Louis
- L'écomusée de l'Île de Groix
Événements
La ville accueille chaque année en août (depuis 1970) le Festival interceltique, lieu de rencontres entre artistes de tout le « monde celte » (Bretagne, Cornouailles, Écosse, Irlande, Pays de Galles, Galice, Asturies, Australie, Acadie et île de Man). Tous les ans, un pays celte est à l'honneur. C'est également le plus grand festival d'Europe en termes de fréquentation (800 000 visiteurs lors de la quarantième édition)[48].
Médias
Le siège social de la chaîne de télévision régionale TV Breizh est implanté à Lorient, au sein du pôle image développé par la ville. Ce dernier constitue également la plate forme de diffusion de six chaînes du groupe TF1, diffusées par satellite et câble, dont Pink TV. Le pôle image regroupe aussi plusieurs sociétés de production audiovisuelles ou encore un auditorium de doublage. Ty télé, chaîne TNT locale du Morbihan, diffuse depuis Lorient, où son siège social et ses studios sont installés.
Soleil, La Radio (radio musicale soft pop, commerciale / 101.90 FM) et Radio Sainte Anne (réseau RCF, associative / 101.80 FM) sont les deux seuls médias radiophoniques locaux de la ville. On peut également énumérer, dans une moindre mesure, la présence en TV de France 3, et en radios de Virgin Radio (96.40 FM) et Hit West (91.40 FM) à travers leur présence journalistique.
Il y a quelques années, M Radio (98.80 FM) (ex- Radio Méduse) émettait sur la ville, puisqu'elle était une radio associative de Lorient. RFM décrochait aussi localement jusqu'au début des années 2000. Pour la première radio, des problèmes financier ont fait fermer ses micros définitivement, pour la seconde, un plan de licenciement national a eu raison du studio local. Dans les années 1990, Skyrock décrochait localement durant plus de quatre heures chaque jour, sur les fréquences de Lorient et de Quimperlé. La Radio Bleu Marine, radio à succès qui émettait depuis Lorient chaque jour sur 3 fréquences, Lorient (95.00 FM), Quimperlé (102.30 FM) et Vannes (99.30 FM), n'a pas été reconduite en 1998 par le CSA de l'époque, suite a son rapprochement vers le groupe NRJ (but commercial).
La commune possède un média écrit spécifiquement lorientais, le magazine municipal d’information : Lorient mag[49].
Enseignement
La ville de Lorient relève de l’Académie de Rennes[50]. Les écoles sont gérées par l’inspection départementale de l’Education nationale du Morbihan, rue Jules-Massenet à Lorient même.
Enseignement primaire et secondaire
Écoles maternelles et primairesEnseignement public :
- École maternelle et primaire Bisson (rue Vauban)
- École maternelle Marcel Pagnol du Bois du Château
- École maternelle Jacques Prévert du Bois du Château
- École maternelle et primaire René-Guy Cadou de St-Armel
- École maternelle Pablo Néruda de St-Armel
- École maternelle et primaire de Kerentrech
- École maternelle et primaire de Kerfichant
- École maternelle et primaire de Kerjulaude Lanveur
- École maternelle et primaire de Kermélo
- École maternelle et primaire de Keroman
- École maternelle et primaire de Kersabiec
- École maternelle Suzanne Lacore (rue François Renault)
- École maternelle et primaire du Manio
- École maternelle et primaire de Merville (avec filière bilingue français-breton)
- École maternelle et primaire de la Nouvelle-Ville (avec filière bilingue français-breton)
- École maternelle Pablo Picasso (rue Jules Vallès)
- École maternelle Jean-Paul Sartre de St-Mandé
- École primaire du Bois-Bissonnet
- École primaire du Bois du Château
Enseignement privé :
- École maternelle et primaire Pie X Ste-Marie
- École maternelle et primaire Sacré-Cœur
- École maternelle et primaire Ste-Anne
- École maternelle et primaire St-Christophe (avec filière bilingue français-breton)
- École maternelle et primaire Ste-Thérèse de Keryado
- École maternelle et primaire François Tanguy
Enseignement en breton
- École maternelle et primaire Diwan An Oriant
- Filière bilingue français-breton de l'école maternelle et primaire de la Nouvelle-Ville (enseignement public)
- Filière bilingue français-breton de l'école maternelle de Merville (enseignement public)
- Filière bilingue français-breton de l'école maternelle et primaire St-Christophe (enseignement privé)
Enseignement secondaireEnseignement public :
- Collège Brizeux (rue Pérault)
- Collège de Kerentrech
- Collège Anita Conti (rue Monistrol)
- Collège Jean Le Coutaller (place Bonneaud)
- Lycée général et technologique Colbert
- Lycée Dupuy de Lôme
Enseignement privé :
- Collège St-Louis
- Collège St-Joseph (avec section SEGPA) (avec filière bilingue français-breton)
- Collège de la Retraite
- Lycée général St-Louis
- Lycée St-Joseph
Enseignement en breton
Enseignement professionnel
- Lycée professionnel Marie Le Franc
- Pôle de formation sanitaire et social qui regroupe :
- Centre de formation en travail social (Arcades formation)
- Institut régional du travail social de Bretagne (IRTS)
- Institut de formation des professionnels de santé : regroupe l'institut de formation des soins infirmiers, l'institut de formation des aides-soignants et l'institut de formation des ambulanciers
- Centre de formation des apprentis (CFA) de Lorient
- Centre de formation des apprentis de l'industrie de Caudan
Enseignement adapté
- Établissement Régional d'Enseignement Adapté (EREA) de Plœmeur
- Section SEGPA du collège St-Joseph
Enseignement supérieur
- Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (scientifiques -maths sup/spé-, et économiques -prépa HEC-) du lycée Dupuy-De-Lôme.
- Université de Bretagne Sud[54].
- Institut universitaire de technologie de Lorient qui dispense cinq diplômes universitaires de technologie : hygiène sécurité et environnement - génie thermique et énergie - génie industriel et maintenance - qualité, logistique industrielle et organisation - génie chimique et génie des procédés (option bioprocédés) et sept licences professionnelles.
- École nationale supérieure d'ingénieurs de Bretagne sud[55] qui propose trois spécialités d'enseignement : génie industriel et mécatronique à Lorient et informatique à Vannes.
- École supérieure d'art[56].
- École nationale de musique et de danse[57].
Centres de loisirs
Les centres de loisirs accueillent les enfants sur leur temps dit "libre" (mercredi et vacances) et leur permettent accéder à des activités collectives. Trois centres sont mis à leur disposition : les Éclaireuses et Éclaireurs de France, le Foyer laïque de Keryado (FLK) et le Patronage laïque de Lorient (PLL).
Vie militaire
Unités militaires ayant tenu garnison à Lorient:
- 62e Régiment d'Infanterie de Ligne, (avant) 1906 - (jusqu'à ?)
- 137e Régiment d'Infanterie de Ligne, (avant) 1939 - 1940 (jusqu'à ?)
- 1er Régiment d'Artillerie Coloniale, (avant) 1939 - 1940 (dissous)
Jumelages
La ville de Lorient est jumelée avec[58] :
- České Budějovice (République tchèque) depuis le 13 juin 1997 ;
- Galway (Irlande) depuis le 12 mai 1974 ;
- Ludwigshafen (Allemagne) depuis le 28 mai 1963 ;
- Ventspils (Lettonie) depuis le 24 juin 1974 ;
- Vigo (Espagne) depuis le 22 janvier 1983 ;
- Wirral (en) (Royaume-Uni) depuis le 19 mai 1975 (anciennement en:Bebington, depuis le 29 juin 1957, qui fût englobée dans le en:Metropolitan Borough of Wirral).
Elle a aussi des partenariats avec :
- Cayar (Sénégal) depuis le 18 mai 2006 (coopération décentralisée)[59] ;
- L'Orient (Suisse) depuis 2004 (protocole d’amitié)[réf. nécessaire].
Sport
La ville met à la disposition de ses habitants plus 80 installations sportives. Parmi elles, on peut citer le Centre Aquatique et ses 7 bassins[précision nécessaire] ou la base nautique de Lorient[60] située sur la rive Nord de l'étang du Ter, idéale pour l'initiation à la voile dès le plus jeune âge. Enfin, le stade du Moustoir et le palais des sports de Kervaric[61] sont deux autres grands équipements de la Ville.
L’animation sportive regroupe plusieurs clubs sportifs[62], dont notamment :
- Centre Nautique de Lorient (CNL);
- Centre d’Éducation Physique (CEP) ;
- Club Athlétique Lorientais (CAL) ;
- Club Subaquatique Lorientais (CSL) ;
- Football Club Lorient-Bretagne Sud ;
- Foyer Laïque de Keryado (FLK) ;
- Foyer Omnisports Laïque et Culturel de Lorient Ouest (FOLCLO) ;
- Lorient Handball Club (LHBC) ;
- Lorient Natation ;
- Lorient Tennis ;
- Patronage Laïque de Lorient (PLL) ;
- Rugby Olympic Lorientais (ROL) ;
- Vélo Club Pays de Lorient (VCPL).
Espaces verts
- le Jardin Chevassu (2.5 ha)
- le Parc du Bois du Château (10 ha)
- le Jardin Porte Gabriel (2 ha)
- le Square Brizeux
- le Jardin Youri Gagarine-Lanveur (2 ha)
- le Parc du Château de Soye (8 ha)
- le Square Rio (6 000 m²)
- le Jardin des 4 jeudis (1.5 ha)
- la Promenade Jules Ferry (1,5 ha)
- le jardin mobile
- le Jardin des totems
- Le Mail République
- la Promenade de l'anse du Ter (Kermélo)
- le Mail du Faouëdic (1ha)
Lorientais célèbres et personnalités
Voir la catégorie : Personnalité de Lorient.-
Serge Danet (Soldat Louis)
Artistes et écrivains
Par ordre alphabétique des noms de famille :
- Gilles Beuzet, auteur interprète de chansons "marinées".
- Auguste Brizeux (1803-1858), né à Lorient, poète.
- Michel Bouquet (1807-1890), né à Lorient, peintre, auteur de Vue prise à Lorient (1835) et Vue de Lorient (1845).
- Jacques Cambry (1749-1807), né à Lorient, haut-fonctionnaire, écrivain breton et français, fondateur de l'Académie celtique.
- Serge Danet, alias Soldat Louis, né à Lorient, membre fondateur du groupe Soldat Louis.
- André Degoul (1870-1946), né à Lorient, écrivain et journaliste.
- Renaud Detressan, alias Gary Wicknam, né à Lorient, membre fondateur du groupe Soldat Louis, également connu pour sa carrière solo et compositeur de 2 morceaux sur l'album "Marchand de cailloux" de Renaud.
- Philippe de Lacroix-Herpin, alias Prof. Jah Pinpin, né à Lorient, musicien, membre du groupe Fédération française de funk.
- Marie Dorval (1798-1849), née à Lorient, comédienne.
- Irène Frain Le Pohon, née à Lorient en 1950, écrivaine.
- Kevin Gravier, musicien, membre du groupe Monsieur Roux.
- Ernest Hello (1828-1885), né à Lorient, écrivain.
- Viktor Lazlo, née à Lorient en 1960, chanteuse.
- Emmanuelle Le Cam, né à Lorient en 1972, poétesse.
- Claude Lepoitevin, né à Lorient en 1936, peintre.
- René Lote (1883-1944), né à Lorient, écrivain et résistant français.
- Émile Rocher, né à Lorient en 1928, peintre, sculpteur, céramiste, œuvres au Musée des Beaux Arts de Brest, du Faouët, Institut Culturel de Bretagne, Conseil Régional de Bretagne.
- Christian Tomine, né à Lorient en 1958, écrivain, auteur de romans historiques (voir bibliographie).
- Michel Tonnerre, fonde à Lorient en 1970 avec Mikael Yaouank le groupe Djiboudjep et mène une carrière solo, auteur de chansons de marins (Mon petit garçon, Quinze marins, les Goëmonniers, etc.).
- Jacques Vaché (1895-1919), né à Lorient, écrivain et dessinateur, a exercé une profonde influence sur les surréalistes et, tout particulièrement, sur André Breton.
- Nicole Vattier (1910-2007), née à Lorient, actrice française.
- Mikael Yaouank, fonde à Lorient en 1970 avec Michel Tonnerre le groupe Djiboudjep.
Groupes :
- Soldat Louis, groupe de rock celtique.
- Djiboudjep, groupe de chant de marins.
Marins
Par ordre alphabétique des noms de famille :
- Jean-Baptiste Bompard (1757-1842), né à Lorient, a participé comme corsaire à la Guerre d'indépendance américaine, amiral.
- François Joseph Bouvet de Précourt (1753-1832), né à Lorient, vice-amiral et préfet maritime.
- Jean-Baptiste Chaigneau (1769-1832), né à Lorient, marin et consul de France en Cochinchine.
- Pierre-François Forissier, né à Lorient en 1951, amiral français et chef d'état-major de la marine depuis 2008.
- Alain Gautier, né à Lorient en 1962, navigateur.
- Hervé Laurent, né à Lorient en 1957, navigateur.
- Raymond Rallier du Baty (1881-1978), né à Lorient, explorateur des îles Kerguelen.
Hommes politiques
Par ordre alphabétique des noms de famille :
- Henri Dupuy de Lôme (1816-1885), né au Château de Soye (Plœmeur), ingénieur du génie maritime, créateur de l'hélice et du premier cuirassé La Gloire, concepteur du sous-marin Gymnote et du dirigeable "la galère", Député de Morbihan, membre de l'académie des sciences, sénateur inamovible.
- Pierre-Paul Guieysse (1841-1914), né à Lorient, co-fondateur de La Dépêche de Lorient, député de Lorient, ministre des colonies.
- Louis Guiguen (1910-2011), né à Lorient, résistant, interné, conseiller municipal de Lorient et député du Morbihan.
- Christian Guyonvarc'h, né à Hennebont en 1964, maire-adjoint de Lorient, porte-parole de l'Union démocratique bretonne, conseiller régional.
- Louis L'Hévéder (1899-1946), né à Minihy-Tréguier (Côtes-d'Armor), professeur à Lorient, conseiller général du Morbihan, député de Lorient.
- Jules Suisse, dit Jules Simon (1814-1896), né à Lorient, professeur de philosophie, ministre de l’Instruction publique, sénateur inamovible, membre de l'Académie française, président du conseil.
Sportifs
Par ordre alphabétique des noms de famille :
- Jean Cochard, né à Brest en 1939, formé à Lorient, international de l'équipe de France d'athlétisme, médaillé de bronze des championnats d'Europe de Budapest en 1966 en battant le record de France, finaliste des jeux Olympiques de Tokyo en 1968 et actuel recordman de Bretagne du saut en longueur.
- Georges Eo, né à Lorient en 1948, footballeur français (milieu) et entraîneur du FC Nantes.
- Christian Gourcuff, né à Hanvec (Finistère) en 1955, entraîneur emblématique du FC Lorient qui a permis au club de rejoindre l'élite du football français, il est le père de Yoann Gourcuff, né à Plœmeur, international de l'équipe de France de football (milieu).
- Ronan Le Crom, né à Lorient en 1974, footballeur français (gardien de but).
Scientifiques
Par ordre alphabétique des noms de famille :
- Pierre Fatou (1878-1929), né à Lorient, mathématicien et astronome français.
- Nicole Le Douarin, née à Lorient en 1930, est une chercheuse en biologie et embryologie.
Autres
Par ordre alphabétique des noms de famille :
- Jacques Andrieux (1917-2005), né à Lorient, as français de la Seconde Guerre mondiale et Compagnon de la Libération.
- Louis-Antoine Dufilhol (1791-1864), né à Lorient, principal de l'École navale de Lorient, recteur de l'Académie de Rennes et folkloriste reconnu.
- Adolphe Duparc (1857-1946), né à Lorient, évêque de Quimper.
- Pierre Guergadic, président du Comité des Fêtes de Lorient, président fondateur en 1971 du Festival interceltique de Lorient.
- Émile Marcesche (1868-1939), né à Lézigné (Maine-et-Loire), entrepreneur, président de la chambre de commerce de Lorient, il crée à Lorient la première caisse d'allocations familiales de France.
- en:Henri Paul (1956-1997), né à Lorient, chauffeur de la voiture de Lady Di et Dodi Al Fayed lors de leur célèbre accident mortel en 1997.
- Jacques Stosskopf (1898-1944), né à Paris, d'origine alsacienne, ingénieur général de l'armement à la base sous-marine de Lorient, résistant.
Nota :
- Émile Bertin (1840-1924), né à Nancy, ingénieur général du génie maritime, créateur de nombreux bâtiments de la marine nationale, présent au musée de la marine de Port-Louis (imposante maquette et une partie arrière du transport de troupes, vers la Cochinchine, le "Mytho" de sa conception).
Santé
Lorient compte plus d'une soixantaine de médecins généralistes, indépendants, ou regroupés en cabinets médicaux ou au Centre Hospitalier de Bretagne Sud, actuellement en travaux[63]. La clinique de la Porte de l'Orient est un établissement non lucratif participant au service public hospitalier[64].
Cultes
- Culte catholique : l'église Notre-Dame de Victoire (paroisse Saint-Louis de Lorient) et l'église Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Kerentrech (Paroisse Saint-Christophe de Lorient). La ville compte sept paroisses : les paroisses de Sainte-Anne d'Arvor, de Sainte-Bernadette, du Sacré-Cœur du Moustoir, de Sainte-Thérèse Keryado, de Saint-Christophe, de Sainte-Jeanne d'Arc et de Saint-Louis. Ces paroisses sont gérées par le Diocèse de Vannes[65]
- Culte protestant : l'Église protestante évangélique de Lorient, l'Église protestante évangélique et l'Église réformée de France.
- La Franc-maçonnerie est présente dans la ville via des loges maçonniques gérées par la Grande Loge de France et la Grande Loge nationale française[66]. Ces implantations sont les plus anciennes de Bretagne et sont liées initialement à la présence de la compagnie des Indes[67].
- Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, paroisse de Lorient.
La ville regroupe quatre cimetières[68] : Carnel, Kerentrech, Keryado et Kerletu.
Autres
- Le bagad de Lann-Bihoué dépend de la base aéronavale de Lorient Lann-Bihoué située sur la commune de Ploemeur, à 10 km de Lorient,
- le CCSTI/Maison de la Mer de Lorient (Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle)[69]
- Lorient a pour code LO, selon la liste des quartiers maritimes.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Lorient sur le site de l'Insee
- Voir Ploemeur sur les archives départementales du Morbihan
- Histoire de Lorient Résumé extrait de l'article
- Pays de Lorient
- Louis Chaumeil 1939, p. 66
- Louis Chaumeil 1939, p. 67
- Louis Chaumeil 1939, p. 68
- Louis Chaumeil 1939, p. 69
- Louis Chaumeil 1939, p. 70
- « Les archives des compagnies commerciales et la traite : l’exemple de la Compagnie des Indes », Service historique de la Défense, Lorient, janvier 2009, 19p. , p. 16, consulté sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr le 6 juin 2011 René Estienne,
- Louis Chaumeil 1939, p. 71
- Louis Chaumeil 1939, p. 73
- Louis Chaumeil 1939, p. 72
- Louis Chaumeil 1939, p. 74
- Louis Chaumeil 1939, p. 75
- Louis Chaumeil 1939, p. 76
- Louis Chaumeil 1939, p. 77
- Louis Chaumeil 1939, p. 80
- Louis Chaumeil 1939, p. 79
- Louis Chaumeil 1939, p. 78
- Louis Chaumeil 1939, p. 81
- Max Lagarrigue, Comment les Français vivent-ils les bombardements alliés ?, in 99 questions... La France sous l'occupation, Montepellier, CNDP, 2007.
- « Libération de la poche de Lorient », sur le site cheminsdememoire.gouv.fr., consulté le 7 mai 2009
- http://www.sahpl.asso.fr/site_sahpl/Bouju-Perig_Hotel_de_ville_Lorient.pdf
- Jean-Louis Molle, Le Trois-mâts carré Duchesse Anne, ex voilier-école allemand Grossherzogin Elisabeth, Punch Éditions, mai 1999, p.86 et Daniel Le Corre, Décadence et grandeur de la Duchesse Anne, in Chasse-marée (revue), 1997, n° 107, p. 47
- 100 ans de photographies 2001, p. 23
- Lorient - Notice communale, Cassini - EHESS. Consulté le 1er juin 2011
- Le Conseil municipal
- Cap l'Orient - Budget 2008 (version du 11 mars 2009 sur l'Internet Archive)
- http://www.audelor.com Estimation 2003 tirée de la publication Lorient en chiffres 2005
- Les quais
- « À Lorient, le maritime pèse 12 000 emplois », Ouest-France, pages Lorient, 25 mars 2011, consulté sur www.ouest-france.fr le 25 mars 2011 Charles Josse,
- « 26 000 tonnes de poisson au port de pêche de Lorient », Ouest-France, pages Lorient, vendredi 7 janvier 2011, consulté sur www.ouest-france.fr le 8 janvier 2010
- Port de commerce
- Ports de plaisance du Pays de Lorient
- Chambre de commerce du Morbihan
- Tous les transports collectifs du Morbihan, Conseil général du Morbihan. Consulté le 1er juin 2011
- CTRL. Consulté le 1er juin 2011
- Compagnie Océane
- SMN - Société Morbihannaise de Navigation
- Escal'Ouest - Compagnie Maritime du Pays de Lorient
- Pistes cyclables [PDF]
- Compagnie des Indes
- La Thalassa
- Médiathèque
- Espace découverte du sous-marin "La Flore"
- Grand Théâtre
- « Record d'affluence au Festival interceltique de Lorient », Le Monde, 16 août 2010, consulté sur www.lemonde.fr le 16 août 2010
- Lorient Mag pdf [PDF]
- Académie de Rennes
- Site Skolioù de l'association Div Yezh
- Site principal de l'association Div Yezh
- Vannes / br:Gwened (56) - Quimper / br:Kemper (29) - Le Relecq-Kerhuon / br:Releg-Kerhuon (29) - Guissény / br:Gwiseni (29) - Plésidy / br:Plijidi (22) * Lycée de l'association Diwan en Bretagne : Carhaix / br:Karaez (29) Collèges de l'association Diwan en Bretagne :
- Universite de Bretagne Sud
- École Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Bretagne-Sud
- École Supérieure d'Art
- École Nationale de Musique et de Danse
- Les jumelages à Lorient aujourd’hui, Ville de Lorient. Consulté le 21 mai 2011
- Coopération décentralisée, Ville de Lorient. Consulté le 21 mai 2011
- Base nautique de Lorient
- Palais des Sports de Kervaric, Office des Sports de Lorient. Consulté le 20 mai 2011
- Associations sportives, Office des Sports de Lorient. Consulté le 20 mai 2011
- Hôpital Bretagne Sud
- Clinique Mutualiste de la Porte de l’Orient
- Diocèse de Vannes
- Florence Gourlay 2004, p. 213
- Florence Gourlay 2004, p. 212
- Pompes funèbres
- http://www.ccstilorient.org
Voir aussi
Bibliographie
Histoire de Lorient
Bibliographie complémentaire : Histoire de LorientBibliographie complémentaire : Base sous-marine de Lorient- Louis Chaumeil, « Abrégé d'histoire de Lorient de la fondation (1666) à nos jours (1939) », dans Annales de Bretagne, vol. 46, no 46-1-2, 1939, p. 66-87 [texte intégral]
- Nicole Bruté de Rémur, « La reconstruction de Lorient », dans Norois, vol. 26, no 26, 1960, p. 147-160 [texte intégral]
- Contre-amiral Lepotier, Lorient porte des Indes, Paris, Éditions France-Empire, 1970
- Lorient, la Bretagne et la traite, Les Cahiers de la Compagnie des Indes, no 9/10, 2006, 224 p.
Histoire et vie de Lorient par les cartes postales
- Georges Gaigneux, Lorient d'hier et d'aujourd'hui et ses cartes postales, Brest, Éditions de la Cité, 1970, 144 p.
- André Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 1 : Carnel - La Perrière - Kéroman - Frébault - Kermélo, Lorient, Édition à compte d'auteur, 1991, 42 p. (ISBN 2-9505821-1-7)
- André Leclère et Mme Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 2 : Jours de fête, Lorient, Édition à compte d'auteur, 1991, 48 p. (ISBN 2-9505821-0-9)
- André Leclère et Mme Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 3 : Cour Chazelles - Kerentrech, Lorient, Édition à compte d'auteur, 1993, 48 p. (ISBN 2-9505821-2-5)
- André Leclère et Mme Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 3 bis : Cour de Chazelles - Kerentrech - Le Moustoir, Lorient, Édition à compte d'auteur, 2004, 90 p. (ISBN 2-9521945-0-5)
- André Leclère et Mme Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 4 : La Nouvelle-Ville, Lorient, Édition à compte d'auteur, 1994, 60 p. (ISBN 2-9505821-4-1)
- André Leclère et Mme Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 5 : Le Faouëdic - Merville - La Villeneuve, Lorient, Édition à compte d'auteur, 1994, 64 p. (ISBN 2-9505821-5-X)
- André Leclère et Mme Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 6 : Place du Morbihan et rues voisines, Lorient, Édition à compte d'auteur, 1995, 68 p. (ISBN 2-9505821-6-8)
- André Leclère et Mme Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 7 : Place St-Louis - Place Bisson - Cours de la Bôve - Rue de la Comédie - Cours des Quais et rues voisines, Lorient, Édition à compte d'auteur, 1997, 68 p. (ISBN 2-9505821-7-6)
- André Leclère et Mme Leclère, Les cartes postales anciennes nous parlent de Lorient, vol. 8 : Rue des Fontaines - Rue du Port - Rue de la Patrie - Place de Plœmeur - Place Alsace-Lorraine, Lorient, Édition à compte d'auteur, 1997, 74 p. (ISBN 2-9505821-8-4)
Les 8 volumes sont épuisés.- Jean-Pierre Fouché et Daniel Pétro, Le vieux Lorient en flânant..., Lorient, Éd. Palimpseste, 2004, 80 p. (ISBN 2-9523043-0-0)
Cartes postales, textes de Jean-Pierre Fouché et aquarelles de Daniel Pétro.- Christophe Belser, Lorient il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Prahecq, Éd. patrimoines & médias, 2006, 156 p. (ISBN 2-910137-99-6)
Divers
- 100 ans de photographies 1900-2000, Lorient & Le Faouët, Éd. Ville de Lorient & Liv'Éditions, 2001, 236 p. (ISBN 2-84497-020-6)
- Florence Gourlay, Lorient : Une ville dans la mondialisation, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, 294 p. (ISBN 978-2868479686)
- Dominique Le Guidec, Un arsenal et des hommes, Le Faouët, Liv'Éditions, coll. « Libre expression », 1995
- Christian Tomine, Allons à L'Orient (1666-1714), Le Faouët, Liv'Éditions, 228 p. (ISBN 2-84497-148-2)
- Christian Tomine, À Lorient la jolie (1714-1763), Le Faouët, Liv'Éditions, 328 p. (ISBN 2-84497-188-1)
Articles connexes
- Histoire de Lorient
- Compagnie des Indes orientales
- Siège de Lorient
- Base sous-marine de Lorient
- Poche de Lorient
- Port de pêche de Keroman
- Liste des maires de Lorient
- Cap l'Orient agglomération
- Université de Bretagne-Sud
- Festival interceltique de Lorient
Liens externes
Catégories :- Lorient
- Commune du Morbihan
- Commune signataire de la charte Ya d’ar Brezhoneg
- Ville décorée de la Légion d'honneur
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