- Union Générale Cinématographique
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Union générale cinématographique
Logo de Union générale cinématographique (UGC)Création 1971 Siège social Neuilly-sur-Seine
FranceDirection Alain Sussfeld Activité(s) Exploitation
Production et distribution cinématographiques
Droits audiovisuelsSite Web www.ugc.fr Principaux concurrents EuroPalaces, Cinéville, CGR, MK2, Kinepolis modifier L'Union générale cinématographique (ou UGC) est l'un des plus importants groupes européens d'exploitation cinématographique, et le 2e en France. C'est aussi un acteur majeur dans les domaines de la production, de la distribution et du négoce de droits audiovisuels.
Sommaire
Historique
Après la libération, l'Union générale cinématographique est créée, regroupant un réseau de 18 salles confisquées pendant l'occupation et nationalisée dans l'après-guerre. En 1971, l'UGC est privatisée et devient progressivement une enseigne/marque.
- 1973 - 1982 : augmentation du nombre de salles
- 1983 - 1993 : développement sur le marché des droits audiovisuels (UGC DA, puis UGC International). Début de son implantation à l'étranger (1992 à Bruxelles).
- 1995 - 2008 : augmentation du nombre de salles. Début de son implantation en Espagne (1997) et en Italie (2002). Politique de fidélisation de la clientèle avec une carte d'abonnement (2000).
État du réseau des salles
En 2008, l'ensemble des activités d'exploitation, regroupé sous la bannière UGC Ciné Cité, compte 49 cinémas, regroupant 589 écrans, répartis dans 4 pays (France, Espagne, Belgique et Italie) qui totalisant plus de 40 millions d'entrées.
Par la vente des affaires au Royaume-Uni et en Irlande en 2004, ces deux pays ne sont actuellement plus dans la chaîne de distribution de UGC.
Avec des salles à Marseille, Bordeaux, Caen, Lille, Lyon, Nancy, Nantes, Orléans, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse, UGC occupait 6,8% du parc des salles françaises en 2005.
Pour se différencier des multiplexes, le groupe ne souhaite pas implanter de complexes cinématographiques sur les parkings de centres commerciaux.
UGC privilégie une double implantation :
- localisation sur un espace en renouvellement urbain, dans une recherche de complémentarité entre le centre-ville et la proche périphérie.
- situation dans les centres villes des grandes villes.
Le chiffre d'affaires de UGC se répartit entre 90% du total provenant de la vente des tickets et 10% par les activités annexes (confiserie, etc.).
UGC suscite la controverse en 2000 en lançant la "carte illimitée" qui remplace le paiement à la séance par un abonnement mensuel. Cependant, son exemple est rapidement suivi par les groupes MK2 et EuroPalaces. Cette carte compte 200 000 abonnés et représente un quart du chiffre d'affaires des entrées. Le secteur suit une tendance, la fidélisation de la clientèle par abonnement, actuellement appliquée par l'ensemble des industries culturelles. La carte est aussi un moyen de transformer des consommateurs occasionnels en des consommateurs réguliers[1]. Suite à une brouille entre MK2 et Europalaces, le groupe de Karmitz s'allie au printemps 2008 à UGC pour proposer une même carte[2].
En 2007, UGC a porté plainte contre des cinémas municipaux pour concurrence déloyale : Épinal, Noisy-le-Grand et Montreuil (avec MK2) et le Comœdia de Lyon (via Uniciné, syndicat professionnel auquel UGC adhère). MK2 a été débouté à Lyon, puis à Épinal par le Conseil d'Etat.[3]
Annexes
Notes, sources et références
- ↑ France-Culture, émission Masse Critique du 29 mars 2008
- ↑ Alliance MK2-UGC, Politis
- ↑ Les Echos, 28 décembre 2007, page 18
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