- Saint-Brieuc
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Saint-Brieuc
L'hôtel de ville.
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Côtes-d'Armor (préfecture) Arrondissement Saint-Brieuc (chef-lieu) Canton Chef-lieu de trois cantons :
Saint-Brieuc Nord
Saint-Brieuc Ouest
Saint-Brieuc SudCode commune 22278 Code postal 22000 Maire
Mandat en coursBruno Joncour (MoDem)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Brieuc Site web http://www.mairie-saint-brieuc.fr/ Démographie Population 45 879 hab. (2008[1]) Densité 2 097 hab./km² Gentilé Briochin Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 134 m Superficie 21,88 km2 Saint-Brieuc ([sɛ̃.bʁi.ø][2], Sant Brieg en breton) est une commune française du nord-ouest de la France, préfecture du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne. Ses habitants sont appelés les Briochins et les Briochines. La ville donne son nom à la baie de Saint-Brieuc.
Saint-Brieuc est l'un des neuf évêchés de la Bretagne historique. La ville faisait partie du comté de Penthièvre.
Saint-Brieuc a pour code SB, selon la liste des quartiers maritimes.
Sommaire
Géographie
Topographie
Localisation
La ville est située au bord de la Manche, au fond d'une baie à laquelle elle donne son nom (baie de Saint-Brieuc).
À 144 kilomètres de Brest et 99 de Rennes, la commune est traversée par la route nationale 12, au kilomètre 416.
Saint-Brieuc est traversée par deux vallées où coulent les rivières Gouët et Gouëdic. Le relief de la ville (altitude maximale de 134 m au réservoir de Berrien), avec ses deux vallées encaissées, a conduit à la construction de plusieurs ponts, notamment les deux viaducs de la nationale 12 inaugurés en 1980.
Saint-Brieuc est desservie par la ligne de TGV Paris - Brest. La ville est à environ 3 heures de train de la capitale française.
Saint-Brieuc comporte 22 différents quartiers : Saint-Michel, Tertre Notre-Dame, la Ville-Hellio, La Ville-Jouha, la Ville Oger, Robien, Saint-Charles, les Villages, Cesson, la Croix Lambert, Balzac, Ginglin, le Plateau, l'Europe, le Point du Jour, l'Établette, Charner, la Tour d'Auvergne, le Légué, Sainte-Thérèse, Beauvallon et le centre-ville.
Communes limitrophes
Climat
Température et précipitations
Saint-Brieuc est soumise à un climat doux (Tmoy.=11 °C), de type océanique, caractérisé par une atténuation des températures extrêmes et une grande instabilité des types de temps. La ligne de crêtes qui correspond à la ligne de partage des eaux, peu éloignée de la côte, est aussi une limite climatique (pluviométrique et thermique). L’influence maritime affaiblit les amplitudes thermiques journalières et annuelles (Tmoy.max = 14,4 °C ; Tmoy.mini = 7,6 °C). Les températures minimales moyennes sont atteintes en février (2,3 °C) et les maximales moyennes en août (20,1 °C). Les jours de gel sont rares et les températures inférieures à moins 7 °C brèves et exceptionnelles (Zone 9 de rusticité des plantes).
La baie de Saint-Brieuc est une des régions les moins arrosées de Bretagne avec une pluviométrie annuelle moyenne de 697mm. Les pluies décroissent de février à juin pour atteindre leur minimum en juillet (28mm). Les mois de décembre et janvier sont les plus arrosés (83 et 76.3mm), ces moyennes cachant une grande variabilité[3]. Les pluies sont peu abondantes et les orages sont rares, la neige est exceptionnelle.
Vents et houle
Les vents dominants sont principalement de secteur ouest et secondairement de secteur est-nord-est. La répartition saisonnière des vents est telle que la fréquence des vents forts de secteur ouest est distribuée au cours de l’année suivant l’ordre : hiver, automne, printemps, été. Pour le secteur est, les saisons s’ordonnent différemment : hiver, printemps, automne, été. Les coups de vent (vitesse supérieure à 25 m/s soit 90 Km/h) de secteur ouest ont lieu principalement en hiver et à l’automne, tandis que ceux du secteur est ont lieu en hiver et au printemps. Du fait de la configuration de la baie, il y a renforcement des vents de direction méridienne (nord-sud) au détriment des vents de direction ouest et est.
La houle résulte de l’action du vent au large et dépend principalement de la topographie des fonds. De par sa morphologie, la baie de Saint-Brieuc est très exposée à la houle. Toutefois, l’amortissement des houles est presque total lorsqu’elles atteignent le fond de la baie. Ce n’est qu’en période de tempête que le fond de la baie est concerné par les houles. Dans ce cas, il peut être atteint par des vagues de hauteur exceptionnelle, en particulier sur la côte orientale.
Température de l’eau
En zone subtidale, la température moyenne mensuelle des eaux de fond est minimale en février-mars (8,7 °C d’après Lehay, 1989). La masse d’eau est déstratifiée sur la verticale en hiver, mais présente un gradient horizontal de température croissant d’est en ouest de 0,5 à 1 °C. Le réchauffement printanier des eaux se traduit par la formation d’une thermocline en mai-juin. Le maximum thermique (voisin de 17,5 °C) est atteint en août. La Baie de Saint-Brieuc est caractérisée, comme la baie du Mont-Saint-Michel, par des eaux plus chaudes en été et plus froides en hiver que le reste de la Manche. En fond de baie (zone intertitale), la température varie de 5.7 °C à 20.9 °C (données enregistrées en 2005-2006 à la pointe des Guettes à Hillion). En surface, la température peut atteindre 24 °C en juillet (données mesurées en surface à St Guimont à Hillion en 2005-2007).
Héraldique
Les armes de Saint-Brieuc se blasonnent ainsi :
D'azur au griffon d'or, armé, becqué et lampassé de gueules.
Histoire
Les origines de Saint-Brieuc
La ville tient son nom du moine Brieuc, son fondateur.
Arrivé du Ceredigion (actuel Pays de Galles) aux alentours de 480, il s'installe sur les hauteurs et fonde un monastère, près d'où se trouve encore la fontaine portant son nom. Le porche de la fontaine fut édifié en 1420 par Marguerite de Clisson, Comtesse de Penthièvre.
Saint Brieuc est un des sept saints fondateurs de la Bretagne. La ville était une étape du pèlerinage du Tro Breizh.
La cathédrale fut construite du XIIIe siècle au XVIIIe siècle (évêques de la ville). Elle servit de place forte, la ville n'ayant jamais été entourée de remparts.
Moyen Âge
En 848, le roi de Bretagne, Nominoë effectua un remaniement des évêchés bretons après le départ des Normands. C'est à cette date que fut fondé l'évêché de Saint-Brieuc. Les reliques de saint Brieuc, qui avaient été mises en sûreté à l'époque de l'invasion des Normands, reviennent dans la ville en 1210. Une procession est organisée, suivie d'une grande fête populaire.
1220 : Élévation à l'épiscopat de Guillaume Pinchon, un des plus grands artisans de la construction de la cathédrale. Il mourut en 1234 et fut canonisé dès 1247 (saint Guillaume) par le pape Innocent IV sans voir l'achèvement de son œuvre par son successeur Philippe en 1248. Il s'agit du premier saint breton canonisé à Rome.
1355 : Détruit dans un incendie, le chœur de la cathédrale est reconstruit en deux ans sous les épiscopats de Guy de Montfort et de Hugues de Montrelais. Cathédrale-forteresse, elle servit souvent de dernier refuge aux habitants de la ville face aux agresseurs.
Époque moderne
En 1592, la ville fut pillée par une armée au service du roi.
En 1598, suite aux guerres de religion, la décision de détruire la place forte de la Tour de Cesson est prise. Ses ruines dominent toujours la baie de Saint-Brieuc. L'administration municipale est mise en place en cette fin de siècle.
En 1790, sous la Révolution française, Saint-Brieuc devient le chef-lieu du département des Côtes-du-Nord (renommé Côtes-d'Armor le 8 mars 1990). Parmi les personnages politiques notables de l'époque, on peut noter Palasne de Champeaux qui y fut élu à la députation.
En 1793, pendant la Terreur, la guerre civile entre les Chouans et les Bleus fit rage. Dans la nuit du 5 brumaire an VIII (26 octobre 1799), une troupe de chouans enleva de la prison de la ville des prisonniers royalistes condamnés à mort. Le procureur Poulain-Corbion fut tué au cours de cette nuit.
Époque contemporaine
1819 : Aménagement du port du Légué et de ses quais avec un nouveau pont et de nouveaux entrepôts. Création d'une chambre de commerce à Saint-Brieuc.
10 décembre 1943 : arrestation des résistants du lycée Anatole-Le-Braz
6 août 1944 : Libération de Saint-Brieuc par les troupes américaines du général George Patton. Des combats ont lieu entre les allemands (notamment avec les russes blancs de l'armée Vlassov) et les FFI depuis le 4 août.
Le 13 mars 1972, les ouvrières de l'usine du Joint Français débutent une grève qui s'achève, 8 semaines plus tard, le 8 mai. Cette grève du Joint Français a un écho national dans l'opinion.
1970 : Construction des Tours de La Croix Saint-Lambert.
1974 : 1re édition des Foulées Briochines et victoire de l’Espagnol Mariano Haro.
1979 : Ouverture du nouvel hôpital de la Beauchée, qui sera rebaptisé hôpital Yves Le Foll peu après le décès de ce dernier.
1980 : La déviation de l'axe Rennes-Brest est ouverte
1983 : 1re édition du festival Art Rock.
1992 : Création du district du Pays de Saint-Brieuc. La future Communauté d'agglomération de Saint-Brieuc (CABRI) compte à l'époque 10 communes et 90 000 habitants. Mise à l'eau du Grand Léjon, gréement traditionnel reconstruit à l'identique des lougres de travail naviguant en baie de Saint-Brieuc.
1995 : Inauguration de l'espace Steredenn, destiné à accueillir les manifestations sportives et culturelles - Saint-Brieuc accueille le départ en soirée de la 82e édition du Tour de France cycliste - Destruction du viaduc de Souzain.
2002 : Ouverture du complexe aquatique d'Aquabaie.
2004 : 100 000 personnes présentes à Saint-Brieuc pour voir l'arrivée du Tour de France cycliste et la victoire de l'italien Filippo Pozzato - Évacuation par les forces de l'ordre d'un centre culturel alternatif « le wagon » au port du Légué.
2007 : Organisation de plusieurs matchs du Championnat du monde de handball féminin 2007 - Démarrage des travaux du centre commercial du Champ de Mars, démolition de l'inspection académique en juin - Le grand Technival de l'ouest a lieu sur la piste de l'aérodrome de Saint-Brieuc Armor du 29 juin au 2 juillet.
2008 : Étape du Tour de France cycliste dans la cité.
2009 : Organisation des Championnats de France de cyclisme sur route - Inauguration du centre commercial "Les Champs" au centre-ville.
2010 : Inauguration de l'Hermione (salle de congrès et de spectacles) et de la Cité de la Musique et de la Danse dans un ancien couvent rénové.
Histoire linguistique
Saint-Brieuc est actuellement presque uniquement francophone, mais a longtemps été une ville où ont été parlés le breton, le français et le gallo.
Il semble que le breton ait été parlé majoritairement dans le pays briochin au moins jusqu'en 1200[4]. Par la suite, le gallo, un parler d'oïl, s'est imposé dans les campagnes alentours de Saint-Brieuc, tandis que la cité devenait elle-même trilingue avec l'arrivée du français (ancien français d'abord), sans doute par utilité économique.
Lieu de marchés et ville épiscopale, Saint-Brieuc fut en effet pendant sept siècles un lieu de rencontre de populations originaires des campagnes gallophones et bretonnantes. Les évêques et les nobles du Penthièvre étaient probablement quant à eux déjà francophones à la fin du XIIIe siècle, tout comme les ducs de Bretagne.
En 1554, un marin de La Rochelle décrit la Bretagne bretonnante comme partant de Saint-Brieuc et arrivant au Croisic (44). Jean Fonteneau :De Croisil à Saint-Brieuc, la Basse Bretagne est nation de gens sur soy et n'ont d'amitié à autres nulles nations. Sont gens de grand penne et travail.
En 1588, une carte décrit la limite entre langue bretonne et gallo à Binic. Il semble que les marins briochins aient conservé l'usage de la langue bretonne, à la différence du reste de la population.
En 1636, Dubuisson-Aubenay indique dans son Itinéraire de Bretagne que la moitié des habitants connaît la langue bretonne en plus du français : « En la ville on parle moitié breton ; mais tout le monde scait françois »[5]. À partir des années 1800, de nombreux bretonnants émigrent vers la commune, chef-lieu du département, contribuant à maintenir l'usage du breton dans la cité.
Dans leurs ajouts au Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne les continuateurs de Jean Ogée indiquent qu'à Saint-Brieuc au milieu du XIXe siècle si l' « on parle le français », « le breton est familier aux classes ouvrières. »[6].
Une enquête réalisée en 1988 a indiqué la présence d'environ 7 000 bretonnants dans l'agglomération briochine.
Administration
Saint-Brieuc est chef-lieu du département des Côtes-d'Armor et de l'arrondissement de Saint-Brieuc. Elle fait également partie de la communauté d'agglomération de Saint-Brieuc. En 2010, la commune de Saint-Brieuc a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[7].
Vie politique
Article détaillé : Liste des maires de Saint-Brieuc.Le maire actuel de Saint-Brieuc est Bruno Joncour (Mouvement Démocrate) élu en 2001 au second tour avec 51,69 % des suffrages contre 48,31 % au candidat socialiste. En 2008, il est réélu au second tour 54,28 % des voix face à la député socialiste Danielle Bousquet. Sa liste était arrivée en tête au premier tour avec 44,71 % des voix pour 40,12 % pour la candidate de l'opposition municipale.
Découpage administratif
Saint-Brieuc est divisée en trois cantons :
Conseiller général Canton Code cantonal Population (1999) Alain Cadec Saint-Brieuc-Nord 22 44 14 764 hab. Michel Brémont Saint-Brieuc-Ouest 22 52 15 914 hab. Christian Provost Saint-Brieuc-Sud 22 45 15 409 hab. Enseignement
Enseignement primaire
Pour la rentrée 2007, Saint-Brieuc compte 12 écoles maternelles dont 11 publiques et 1 privée et 13 écoles élémentaires dont 4 publiques et 8 privées ainsi qu'une école bilingue Français/Breton[8].
Enseignement secondaire
La ville compte 8 collèges et 8 lycées.
Collèges publics
- Collège Léonard De Vinci
- Collège Anatole Le Braz
- Collège Jean Macé
- Collège Beaufeuillage
- Collège Racine
Lycées publics
- Lycée Ernest Renan
- Lycée Rabelais
- Lycée Freyssinet
- Lycée Jean Moulin
- Lycée technique Chaptal
Enseignement privé
- Collège Sainte Marie
- Lycée Marie Balavenne/Pôle Supérieur Lycée Saint-Brieuc
- Lycée Sacré-Cœur
- Collège et Lycée Saint-Pierre
- Collège et Lycée Saint-Charles La Providence
Enseignement supérieur
Sur le campus Mazier, Saint-Brieuc possède un pôle universitaire qui est constitué d'antennes de l'université de Rennes 1 et Rennes 2.
La faculté de droit de Rennes 1 s'y est installée en 1987. En 1991, Rennes 2 installe ses filières d'histoire et d'AES (administration économique et sociale). Deux ans plus tard, la filière géographie est créée. En 1996, c'est enfin la filière STAPS (activités physiques et sportives) qui s'installe.
Depuis la Réforme LMD les étudiants peuvent suivre une licence complète (cycle d'étude de 3 ans) en histoire, AES et STAPS.
Les diplômes préparés à Saint-Brieuc présentent des mentions spécifiques, différentes de celles de Rennes :- "Sociétés et territoires européens" en histoire
- "Ressources Humaines - gestion des handicaps" en AES
- "Education motricité et activité physique adaptée" en STAPS
En 2004 ouvre la Licence Professionnelle CAIS-TIAN: Techniques et Activités de l'Image et du Son - Convergence Internet et Audiovisuel Numérique.En 2008, deux nouvelles Licences Professionnelles ouvrent sur le campus Mazier:
- "Gestion des Espaces et des Equipements Sportifs et de Loisirs" en STAPS
- "Métiers Techniques des Collectivités Territoriales" en AES.
Depuis la rentrée 2010, les étudiants peuvent suivre une formation à Bac+5 à Saint-Brieuc avec le Master PE (Professorat des Ecoles, cohabilitation Rennes 2/UBO) de l'Institut universitaire de formation des maîtres de Bretagne.
En 2011, le campus Mazier compte 1400 étudiants. Il est dirigé par Jacques Le Louarn[9].
S'ajoute l'Institut universitaire de technologie de Saint-Brieuc, antenne de Rennes 1. Trois DUT sont proposés:- Génie biologique
- Science et génie des matériaux
- Techniques de commercialisation
Il existe également un DU "Assistant clientèle en agence bancaire" et 6 licences professionnelles:
- Assistant marketing vente en secteur alimentaire
- Management de l'innovation, de la production et de la sécurité alimentaire
- Négociation et promotion immobilières
- Plastiques et composites
- Gestion de la production industrielle: animateur qualité
- Technico-commercial en éco-construction et recyclage de matériaux (TECOR)
A la rentrée 2011, 480 étudiants étaient inscrits à l'IUT. Une douzaine d'enseignants-chercheurs travaillent dans deux laboratoires de recherche ("Génie Biologique" et "Science et Génie des Matériaux")[10].
Enfin, trois classe préparatoires aux grandes écoles sont installées à Saint Brieuc : une C.P.G.E. littéraire au lycée Ernest Renan (quartier Saint-Michel), une C.P.G.E. scientifique au lycée Rabelais (quartier de Gouédic) et une C.P.G.E. technologique au lycée Chaptal (quartier Ginglin).Santé
Le principal établissement de santé de la ville est le centre hospitalier de Saint-Brieuc[11] composé de l'hôpital Yves Le Foll et du centre gériatrique des Capucins. Le centre hospitalier de Saint-Brieuc, centre référent du secteur sanitaire 7, est le 3ème établissement de santé breton derrière les CHU de Rennes et de Brest. Il dispose d'un pavillon de la femme et de l'enfant. L'offre de santé est complétée par :
- la polyclinique du Littoral et la clinique Sainte Jeanne-d'Arc toutes deux regroupées au sein du Centre Hospitalier Privé (C.H.P.) de Saint-Brieuc,
- la clinique armoricaine de radiologie, seul centre costarmoricain pour le traitement des tumeurs par radiothérapie.
Démographie
En 2008, selon l'INSEE, la communauté d'agglomération de Saint-Brieuc compte 112 572 habitants, son aire urbaine 166 040 et son espace urbain 193 285.
L'évolution de la population de la seule commune de Saint-Brieuc est la suivante :
Langue bretonne
- Enseignement du breton
A la rentrée 2007, 3,7% des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue[14].
L'école Diwan Sant Brieg, offrant un enseignement bilingue français-breton, a été créée en 1979. Elle fut l'une des premières écoles bilingues français-breton de Bretagne. Une école bilingue publique a été ouverte en l'an 2000.
Depuis 2008, il est possible de poursuivre un enseignement bilingue français-breton au collège Jean Macé. Les étudiants de l'IUFM de Saint-Brieuc peuvent suivre des cours de breton depuis 2004.
Des cours du soir pour adultes existent à Saint-Brieuc depuis plus de 40 ans, au centre culturel Abhervé et à l'Office des retraités de Saint-Brieuc. [15].
La maison d'édition des écoles de langue bretonne, Ti embann ar skolioù (TES) est basée au Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP), à Saint-Brieuc.
- Visibilité de la langue bretonne
Depuis 1984, les routes de l'Ouest du département des Côtes d'Armor arborent des panneaux de signalisation bilingues. Les panneaux d'entrée de ville indiquent "Saint-Brieuc / Sant Brieg". Saint-Brieuc est l'une des rares grandes villes de Bretagne à ne pas avoir signé la charte Ya d'ar brezhoneg (Oui à la langue bretonne). Celle-ci vise à développer l'usage de la langue bretonne dans la vie quotidienne. Les lieux publics ne portent donc pas de signalétique bilingue ou en breton.
Économie
Ville maritime, Saint-Brieuc développe son port de pêche et les activités qui y sont liées avec l'aide de la communauté d'agglomération de Saint-Brieuc.
Outre les fonctions administratives et commerciales, les principales activités économiques sont :
- Métallurgie,
- Appareils ménagers,
- Brosserie,
- Industrie alimentaire,
- Chimie.
Saint-Brieuc est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes d'Armor qui gère notamment :
Transports
- Saint-Brieuc possède, avec son agglomération, un service de transports urbains: Les Transports urbains briochins, ou TUB.
- La ville est située sur la RN 12 (l'E 50), à l'extrémité de l'E 401 et de la D700 (St-Brieuc-Loudéac).
- Elle possède une gare SNCF située sur la Ligne Paris - Brest ainsi que sur la ligne vers Dinan.
- L'aéroport de Saint-Brieuc Armor (code AITA : SBK • code OACI : LFRT), est situé à 12km de la ville sur la commune de Trémuson.
Technopôles
Le Zoopôle de St-Brieuc-Ploufragan [17] regroupe 800 personnes travaillant dans plus de 50 organismes privés ou publics, spécialisés dans la production et la santé animales, la micro-biologie alimentaire ou l'hygiène, notamment une agence de l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), le LDA (Laboratoire de Développement et d'Analyse des Côtes d'Armor, 220 spécialistes en matière de biologie) ou des organismes de formation.
Véhipôle
Les principaux employeurs sont :
- l'hôpital Yves Le Foll,
- le Joint Français.
Jumelages
La ville de Saint-Brieuc a signé des accords de jumelage avec :
D'autre part, un accord de coopération décentralisée a été conclu avec la ville de :
Culture et Patrimoine
Article détaillé : Liste des monuments historiques de Saint-Brieuc.Architecture civile
La tour de Cesson
La tour de Cesson domine l'estuaire du Gouët et la baie de Saint-Brieuc. Elle fut édifiée en 1395 sur ordre du duc de Bretagne Jean IV de Montfort. Construite à près de 70 m de hauteur sur un éperon rocheux dominant la baie, la Tour de Cesson est un site historique et archéologique. Cet emplacement stratégique est choisi afin de protéger l'embouchure du Gouët et la ville de Saint-Brieuc des attaques des pirates et d'éventuels agresseurs. D'ailleurs, différents vestiges, monnaies, ruines, fondations témoignent de l'occupation de ce lieu, notamment par les romains ou encore les vikings. La tour permet aussi au Duc de surveiller le trafic commercial maritime. La tour a été occupée par Olivier de Clisson tandis que le duc Jean IV la réclamait au connétable, à la suite du traité de 1388.
Elle fait partie du domaine ducal en 1423, lorsqu'elle sert de prison à Morice de Ploësquellec, et du domaine royal, au XVIe siècle (vers 1532), quand un édit réunit les juridictions de Cesson et de Goëlo pour les transférer à Saint-Brieuc. Dès que la guerre de la Ligue commence en Bretagne, du fait de son positionnement, la tour de Cesson prend une grande importance stratégique. Elle finit par être prise en 1598 par le comte de Brissac, qui ordonne le démantèlement de la forteresse à la demande des habitants. Une partie est conservée pour servir d'amer aux navigateurs à partir de 1625.
Avant la Révolution, la tour de Cesson, bâtie sur un terrain nommé la Terre du Duc, appartient au duc de Penthièvre. Vendue en 1791, elle est rachetée en 1852 par Alexandre Olivier Glais-Bizoin. Les ruines de la tour de Cesson sont classées Monument historique depuis 1926.
La tour est située aujourd'hui sur un domaine privé.
Divers
- Le théâtre à l'italienne, place de la poste, dont les bas-reliefs en façade d'attique sont de Paul Marie Guibé
- Le musée d'art et d'histoire, installé depuis 1986 dans les locaux de l'ancienne gendarmerie propose son exposition permanente et une aile d'exposition temporaire.
- La mairie
- La caisse d'épargne, rue de Rohan 1909
- La gare, construite en 1863, rénovée en 1931, 1988 et 2006. Elle est desservie par des TGV pour Paris et Brest, des TER vers Brest, Rennes, Dinan, Lannion, etc.
- L'ancienne gare routière, le viaduc de Toupin (architecte Louis Auguste Harel de la Noë)
- Le tribunal, construit par Alphonse Guépin en 1863[18]
- la villa de Roannec'h (1910) et son parc
- L'ancien magasin « Les Nouvelles Galeries », place du Guesclin
- L'immeuble de l'ancienne « Imprimerie Prud'homme », place du général de Gaulle
- Les rues piétonnes
- Les maisons en pans de bois, notamment rue Fardel, place au Lin, rue Pohel, rue Quinquaine et rue de Gouët (Hôtel dit des Ducs de Bretagne, 1572 ; maisons de la Barrière et Le Ribault, XVIe s.).
- L'Hôtel de Bellescize (XVIIe s.)
- tour de l'Hôtel du Saint-Esprit (XVe s.)
De nombreux monuments anciens ont été détruits dans les années 1920 et 1930, bien que classés ou inscrits ISMH, notamment l'hôtel de Rohan (XVe s.), les maisons des rues Saint-Jacques (hôtels de St-Georges et de Turnegouët, XVe s.), de la rue aux Toiles (XVe s.), diverses maisons rue Fardel, le manoir de Port-Favigo et son grenier à sel (XVIe s.).
Architecture religieuse
- La cathédrale Saint-Étienne de Saint-Brieuc (XIIIe siècle - XVIIIe siècle)
- La fontaine Notre-Dame du XVe siècle
- La basilique Notre Dame d'Espérance (1854 - 1877)
- L'église Saint-Michel (1837 - 1841), première paroisse historique de Saint-Brieuc.
- Le Nouveau Séminaire à Cesson (Art Déco)
- L'église Saint-Guillaume (1852 - 1856)
- L'église Saint-Anne de Robien: construite entre (1908 - 1910) par l’architecte Courcoux. Elle était destinée aux ouvriers des forges.
- L'église Saint-Yves: construite en 1965 par l’architecte Louis Arretche. Ses vitraux sont de Jean-Pierre Le Bihan, de Quimper.
Sculptures
- Émile Armel-Beaufils. Anatole Le Braz. Rond-point Huguin
- Paul Le Goff. L’homme émergeant de la matière. Les Promenades
- Francis Renaud.
- Monument aux morts. Les Promenades
- Monument aux lycéens martyrs, hommage aux résistants du lycée Anatole-Le-Braz, dans la cour du collège Anatole-Le-Braz.
- Élie Le Goff. Auguste de Villiers de L'Isle-Adam. Les Promenades
- Bernard Potel. Fulgence Bienvenüe. Gare TGV, voie A
- Buste de François Mitterrand. Devant la gare
- Paul Marie Guibé.
- Chaire monumentale et Mausolée du Chanoine Prud'Homme Église Notre-Dame de l'Ésperance.
- Caveau de la famille Collin Église Notre-Dame de l'Ésperance.
- La comédie - La Tragédie Attique en façade du petit Théâtre à l'italienne
- Sculpture représentant le lycée Chaptal Dans la cour du lycée Chaptal.
Patrimoine environnemental
La ville de Saint-Brieuc a obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.
- Les vallées du Gouédic et du Gouët
- Le port de plaisance de pêche et de commerce
- La baie de Saint-Brieuc (réserve naturelle)
Lieux de culture
- La Passerelle, scène nationale de théâtre, musique et danse - www.lapasserelle.info
- La Citrouille, scène de musiques actuelles (420 places) aux villages- www.lacitrouille.org
- La MJC du Plateau - www.mjcduplateau.fr
- Hermione (330 m2, 1500 places assises, 2400 debout, 2000 m2 de hall d’exposition, possibilité de restaurer 1200 personnes)
- Le Musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc: un pavillon des expositions permanentes et un pavillon des expositions temporaires.
- La Salle de Robien
- La Villa Carmélie, Cité de la Musique, de la Danse et des Arts
- Théâtre de Folle Pensée, Maison du Théâtre Pour le Jeune Public/Gazibul théâtre, Compagnie Fiat Lux, Compagnie du Chien Bleu, Compagnie Quai Ouest, Théâtre du Totem, Théâtre des Tarabates
- 2 cinémas (un multiplex en périphérie www.cineland.fr et un en centre-ville www.club6.fr)
- Le Carré Rosengart au Port du Légué (activités économiques, commerciales, culturelles et services centrées sur la mer)
Briochins célèbres
Article détaillé : Personnalités liées à Saint-Brieuc.Un nombre important de personnalités a vu le jour à Saint-Brieuc : parmi les plus renommées, on trouve les écrivains Louis Guilloux et Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, l'astronaute Jean-Loup Chrétien, l'acteur Patrick Dewaere, l'aquarelliste Jeanne Baglin, la chanteuse Yelle, le navigateur Yann Éliès, le footballeur Julien Féret, le philosophe Célestin Bouglé, l'ancien directeur général de TF1 Patrick Le Lay et l'animateur à Fun Radio Olivier Rouault (qui anime 'Karel Libre Antenne' le soir).
Saint-Brieuc au cinéma
- 1946 : La Bataille du rail de René Clément (à la gare SNCF)
- 1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier (scène sur l'ancien aérodrome de la Plaine-Ville)
- 1985 : Le Voyage à Paimpol de John Berry
- 2008 : Non ma fille tu n'iras pas danser de Christophe Honoré (à la gare SNCF)
- 2009 : La Belle Journée, de Ginette Lavigne et son équipe (dans Saint-Brieuc et ses environs)
Vivre à Saint-Brieuc
Manifestations culturelles et festivités
- Avril à Octobre - Buzz de Nuit : concerts gratuits à destination des lycéens et des étudiants au Parc des Promenades, organisés par la municipalité. Les soirées sont sans alcool et des navettes gratuites sont proposées jusqu'au lieu de concert.
- Mai - Festival Art Rock : festival pluridisciplinaire dressant des passerelles entre les arts : musiques, théâtre, danse, arts de la rue, vidéo, arts plastiques et art numérique y sont largement représentés.
- Juillet - Les Nocturnes , concerts et spectacles de rue gratuits organisés par la municipalité, les jeudi soirs et vendredi soirs
- Août - Les Nocturnes
- Septembre - Foire exposition des Côtes-d'Armor, la manifestation économique la plus fréquentée du département avec 70 000 visiteurs annuels[19].
- Septembre - Foire Saint-Michel : braderie en centre ville
- Septembre - Randonnée VTT et Marche LA BRIOCHINE créée en [(2007)] par le club de l'Amicale Cyclotouriste Briochine.
- Octobre - Foulées Briochines : course à pied, créée en 1974, qui se déroule sur les quais du port du Légué
- Octobre, Novembre - Festival Cité Rap
- Octobre, Novembre - Biennale armoricaine d'art contemporain, 5ème édition en 2011
- Novembre - American Lunapark : fête foraine
- Décembre - Marché de Noël
Pratique sportive
Article détaillé : Sport à Saint-Brieuc.La pratique du sport dans l'agglomération briochine est diversifiée. En effet, le cadre particulier de la ville (vallées, rivières, proximité de La Manche) permet de pratiquer un large panel de sports de plein air tels que la randonnée, le VTT, l'équitation, le canoë-kayak… Le Saint-Brieuc Côtes-d'Armor Volley-Ball et le Stade briochin Football Féminin sont les clubs phare de la ville, les seuls à évoluer au plus haut niveau national. La ville de Saint-Brieuc possède aussi une équipe de Rink-Hockey évoluant en première division.
Dans le domaine des sports individuels, la cité se distingue dans le BMX avec Laëtitia Le Corguillé, vainqueur du classement général de la Coupe du Monde 2007 de la spécialité.La ville est dotée d'une salle omnisports, Steredenn dont la capacité de la salle des sports principale est de 3 058 places. Le Stade Fred Aubert accueille les matchs du Stade briochin. On trouve par ailleurs une patinoire, un centre aquatique Aquabaie[20], avec un bassin sportif, des espaces ludiques (spas, hammam, sauna), un espace fitness et un terrain de squash, deux complexes de bowling, une piste de moto-cross), un centre de tir, plusieurs dojos de karaté dont le taisho dojo (tenu en 2009 par Marcel Le Rolland - ceinture noire, 6ème dan - l'un des seuls karatékas occidentaux formés au Japon[réf. nécessaire]) de tradition japonaise et un spot de saut à l'élastique : Team Limit.
Médias
La presse est représentée par le plus grand quotidien régional Ouest-France mais également par Le Télégramme de Brest, quotidien diffusé sur le Finistère, le Morbihan et les Côtes-d'Armor, et l'hebdomadaire local paraissant le jeudi Le Penthièvre. Le Cri de l'ormeau est un mensuel gratuit dédié à la culture de l'agglomération briochine et des Côtes-d'Armor.
Par ailleurs, la ville abrite une antenne locale de France 3 Bretagne, rue du Parc, et la chaîne Armor TV[21].
En plus des stations de radios de service public (France Inter, France Info, France Bleu Armorique, France Culture, France Musique) la ville possède des ré-émetteurs des radios suivantes: RTL, Europe 1, RMC, NRJ, Skyrock, RTL2, Fun Radio, ainsi que Virgin Radio, Nostalgie, Hit west et R.C.F. Clarté avec des décrochages locaux. Enfin, des stations locales: COB'FM, Radio Activ', Radio Bonheur.
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Saint-Brieuc sur le site de l'Insee
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- Il s'agit vraisemblablement des moyennes sur le long terme de la station météorologique la plus proche, Trémuson, qui ne rendent absolument pas compte de l'extrême variabilité des précipitations entre les années et à quelques km de distance. Par exemple, entre 2004 et 2009, la zone côtière de Saint-Brieuc a reçu de 29 à 88 mm d'eau en Juillet (moyenne 54 mm), les mois les plus secs étant juin (38 mm) et septembre (34 mm). Selon les années, les sècheresses sont printanières, estivales ou automnales
- hénanbihen après 1199 le breton était parlé a l'est, dans la commune d'
- Léon Maître et Paul de Berthou, tome 1 ; Nantes, Société des Bibliophiles Bretons, 1898, p. 65 disponible sur Gallica François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay, Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original, avec notes et éclarcissements par
- Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ; nouvelle édition revue et augmentée par A. Marteville et P. Varin, Rennes, Molliex, 1845, p. 728
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
- Selon le site officiel de la ville
- http://www.univ-rennes2.fr/campus-mazier Site de l'université Rennes 2
- http://www.iutsb.univ-rennes1.fr/themes/Pr%C3%A9sentation+de+l%27IUT/ Site de l'IUT de Saint-Brieuc
- Site officiel du centre hospitalier de Saint-Brieuc
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- INSEE: Population muniicpale sans double compte depuis le recensement de 1962
- (fr) Ofis ar Brezhoneg: Enseignement bilingue
- (fr) Ofis ar Brezhoneg: Diagnostic de l'état de la langue bretonne dans le pays de Saint-Brieuc, mise à jour 2004-2009
- Aéroport de Saint-Brieuc Armor
- Zoopole de St-Brieuc-Ploufragan
- http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?ID=s0018555 Palais de justice
- Les 50 qui font bouger Saint-Brieuc, L'Express
- CABRI : Aquabaie
- Site officiel d'Armor TV
Voir aussi
Articles connexes
- Baie de Saint-Brieuc
- Communes des Côtes-d'Armor
- Liste des évêques de Saint-Brieuc
- Art Rock
- Steredenn
- Chemins de fer des Côtes-du-Nord
Liens externes
- Site officiel
- Site de l'Office de tourisme de la baie de Saint-Brieuc
- Site de la Réserve naturelle nationale de la baie de Saint-Brieuc
- Saint-Brieuc sur le site de l'Insee
Bibliographie
- Jules Lamare, Histoire de la ville de Saint-Brieuc, dans Société d'émulation des Côtes-du-Nord, 1884, p. 1-393. réédition. Les Éditions de la Tour Gile. 1994. ISBN 2-87802-167-3.
- Claude Nières (Sous la direction de), Histoire de Saint-Brieuc et du pays briochin, Privat, 1993, ISBN 2-7089-8296-6
- Guillaume Béchard, Mémoire en images. Saint-Brieuc. Alan Sutton. 2003 réédition de l'ouvrage paru en 1994
- Yannick Pelletier, Saint-Brieuc. Ville ouverte, ville secrète, Cristel, 2001, ISBN 2-84421-020-1
- Arthur Du Bois de La Villerabel, A travers le vieux Saint-Brieuc. Souvenirs et monuments, La Plomée, 1998, ISBN 2-912113-12-1
- François Thomas, Saint-Brieuc de ma jeunesse, Le Télégramme de Brest, 2002
- R. Garin de Lamorflan, Saint-Brieuc et ses plages, Le Livre d'Histoire, 1996 réédition de l'ouvrage paru en 1886, ISBN 2-84178-082-1
- Maurice Le Lannou, Saint-Brieuc, Editions du Champ Vallon, Collection « des villes », 1986 ISBN 2-903528-79-9
- Louis Guilloux, Ma Bretagne (La Bretagne que j'aime), Folle Avoine, Collection Signatures, 1998 réédition de l'ouvrage paru en 1973, ISBN 2-86810-125-9
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