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Castelnaudary
Le bassin du canal du Midi à CastelnaudaryAdministration Pays France Région Languedoc-Roussillon Département Aude Arrondissement Carcassonne Canton chef-lieu de 2 cantons
Castelnaudary-Nord
Castelnaudary-SudCode commune 11076 Code postal 11400 Maire
Mandat en coursPatrick Maugard
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Castelnaudary et du Bassin lauraguais Démographie Population 11 544 hab. (2008) Densité 242 hab./km² Gentilé Chauriens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 145 m — maxi. 215 m Superficie 47,72 km2 Castelnaudary (de l'occitan Castèlnòu d'Arri) est une commune française, située dans le département de l'Aude et la région Languedoc-Roussillon. Castelnaudary se rattache à l'ancienne province du Lauragais, berceau du catharisme. La ville est connue pour son cassoulet, dont elle est la capitale mondiale, et pour son Grand Bassin, important port sur le canal du Midi.
Ses habitants sont appelés les Chauriens, Chauriennes.
Sommaire
Géographie
Localisation
Castelnaudary est situé dans le département de l'Aude entre Toulouse et Carcassonne en plein cœur du Lauragais dont elle était la capitale avant la création des départements en 1790. La commune est arrosée par le Fresquel, le Tréboul et le canal du Midi. La ville se trouve non loin du seuil de Naurouze, lieu de partage des eaux de la mer Méditerranée et de l'océan Atlantique. Elle se trouve dans la plaine du Lauragais avec au nord les contreforts de la montagne Noire et au sud les collines de la Piège qui précèdent les contreforts des Pyrénées. Castelnaudary est au cœur du sillon Lauragais dans sa partie la plus large (environ 8 km)[1]. À l'ouest, le sillon se prolonge vers Toulouse et se referme au niveau du seuil de Naurouze. À l'est, il se referme progressivement jusqu'à Carcassonne. C'est aussi la plus grosse commune du Lauragais avec 10 851 habitants et elle en est aujourd'hui la capitale après que Laurac détienne ce statut jusqu'au XIVe siècle.
La superficie de la commune est de 47 km², ce qui est une grande commune comparée aux nombreuses petites communes de l'Aude. Les communes limitrophes sont : Ricaud, Mas-Saintes-Puelles, Villeneuve-la-Comptal, Fendeille, Mireval-Lauragais, Saint-Martin-Lalande, Saint-Papoul, Issel, Peyrens, Souilhe et Souilhanels.
Voies de communication et transport
Castelnaudary est situé sur un axe Bordeaux - Narbonne. La commune est accessible par l'autoroute A61 sortie 21 et par la route nationale 113 reliant Toulouse à Narbonne et à Nîmes. La route départementale 624 permet d'accéder au nord-ouest à Albi en passant par Revel puis par Castres. Au nord-ouest, la route départementale 103 rejoint Saissac puis Mazamet par la route départementale 118. Au sud, la route départementale 6 rejoint Mirepoix puis Foix par la route départementale 119 en Ariège. Enfin, la route départementale 623 permet d'accéder à Limoux dans le département de l'Aude. Le réseau routier autour de Castelnaudary est principalement concentré dans le sillon Lauragais avec l'autoroute A61 et la route nationale 113. Ces deux axes sont fortement empruntés pour des trajets domicile-travail. En effet, de nombreux habitants de Castelnaudary et de la région lauragaise travaillent à Toulouse augmentant un flux domicile-travail entre Castelnaudary et Toulouse en pleine croissance[2]. Cet axe est aussi emprunté en période de vacances pour de longs trajets. Mais ce flux transite essentiellement par l'autoroute. Les axes secondaires vers le nord et le sud sont moins empruntés car ils mènent vers des régions rurales en déclin[2].
Enfin, côté rail, la gare de Castelnaudary reçoit les trains (TGV, Téoz et TER) de la ligne Toulouse-Narbonne-Perpignan/Montpellier. Il existe aussi des liaisons directes de jour et de nuit Paris-Austerlitz-Castelnaudary, par Téoz ou Lunéa.
Géologie
Castelnaudary se situe dans le sillon de la très fertile plaine du Lauragais. Le sol est constitué de molasse dite "de Castelnaudary".
Climat
La ville bénéficie d'un climat à tendance méditerranéenne marquée avec une influence océanique, notamment dans la répartition assez régulière des précipitations. La commune est assez ventée avec un vent d'Autan régulier.
Héraldique
Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Castelnaudary : « De gueules, à une tour d'argent donjonnée de trois tours de même, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or. »
— Malte-Brun, la France illustrée (1882)
Histoire
Antiquité
Simple station sur la voie romaine qui reliait Narbo à Tolosa. Elle se nommait alors Sostomagus et était peuplée par les Volques Tectosages.
Le Moyen Âge
Au tout début l'on trouve un château le château neuf d’Arius ou Castellum Novum Arri, dont la première mention officielle remonte à 1103.
Lors de la croisade des Albigeois, Simon IV de Montfort, chef des croisés, y est assiégé (siège de Castelnaudary) par les comtes de Toulouse et de Foix en 1211 dont l'issue fut l'abandon du siège par les comtes de Toulouse et de Foix.
Article détaillé : Catharisme.Le 31 octobre 1355, en pleine guerre de Cent Ans, la ville est mise à sac par les hordes du Prince Noir, qui, parties de Bordeaux, ravagent la Gascogne, puis le Lauragais, jusqu'à Narbonne, évitant soigneusement les places les mieux défendues. La ville est pillée, détruite et les habitants massacrés.
XVIIe siècle
C'est devant Castelnaudary qu'a lieu la rencontre décisive entre les troupes royalistes du maréchal de Schomberg et les troupes du duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc, le 1er septembre 1632. Le duc avait conspiré avec Marie de Médicis, mère de Louis XIII, et Gaston d'Orléans, frère du roi, contre le cardinal de Richelieu. Capturé dès le début de la bataille, il est condamné à mort et décapité à Toulouse le 30 octobre 1632.
L'époque du canal du Midi
Deux dates importantes : commission du canal du Midi en 15 mai 1681 et construction de l'île de la Cybèle en 1754.
- Castelnaudary et le département de l'Aude
Castelnaudary est érigée en chef-lieu de district en 1790 et en sous-préfecture en 1800. Elle est supprimée en 1926.
- Le Grand Bassin
Sur la demande des habitants de la ville, Pierre-Paul Riquet, concepteur du canal du Midi (alors canal royal du Languedoc), et François Andréossy, géomètre expert, ont fait de Castelnaudary le cœur technologique de cet ouvrage, par la construction du Grand Bassin. C'est la seule étendue d'eau de cette dimension (7 hectares) entre Toulouse et Sète. Le point de vue sur la ville est admirable : d'un côté les écluses Saint-Roch sont une illustration de l'art et de la technique de l'ouvrage ; de l'autre, l'île de la Cybèle conçue, en ce pays de vent, comme brise-lames. Imaginez ce Grand Bassin couvert de gabares chargeant le grain pour Sète et la Méditerranée, ou pour Toulouse, la Garonne et l'Atlantique ! Aujourd'hui sillonné par des bateaux de plaisance, il s'ouvre au tourisme international. Exemple d'une magnifique reconversion depuis son classement en 1997 à l'inventaire du patrimoine de l'humanité, par l'UNESCO.
Administration
Tendances politiques
Castelnaudary cultive l'alternance politique, les électeurs ayant choisi un maire de gauche pour les élections municipales entre 1945 et 1971. Puis, entre 1971 et 1995, deux maires de droite se sont succédé. Depuis 1995, Patrick Maugard est le maire de Castelnaudary dont le parti politique est le Parti socialiste.
À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 22,06 %, suivi de Lionel Jospin avec 21,73 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 18,63 % et enfin François Bayrou avec 5,25 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 80,50 % pour Jacques Chirac contre 19,50 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 18,61 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29%) avec cependant deux points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen[3].
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les chauriens ont voté contre la Constitution Européenne, avec 55,67 % de Non contre 44,33 % de Oui avec un taux d’abstention de 29,32 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne suivent pas la tendance départementale de l'Aude (Non à 64,62 % ; Oui à 35,38 %) démontrant le caractère plus privilégié des habitants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation que la moyenne des Français[4].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 31,86 %, suivi par Ségolène Royal avec 28,91 %, François Bayrou avec 14,84 %, Jean-Marie Le Pen avec 12,91 % et enfin Olivier Besancenot avec 3,20 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête 52,74 % pour Nicolas Sarkozy (national : 53,06 %) contre Ségolène Royal avec 47,26 % (résultat national : 46,94 %)[5].
Le chiffre important de la droite à l'élection présidentielle n'a pas empêché Patrick Maugard, le maire socialiste sortant, d'être réélu au premier tour des élections municipales de 2008 avec un score approchant 67% des suffrages exprimés.
Les maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité juin 1995 2014 Patrick Maugard PS conseiller général 7 novembre 1987 juin 1995 Bernard Embry RPR . 14 mars 1971 29 octobre 1987 Jean-Pierre Cassabel RPR - 26 juin 1970 14 mars 1971 Paul Pech PS - 21 mars 1959 juin 1970 Jean Tuffery SFIO - 27 octobre 1947 9 mars 1959 Gaston Garrouste Parti radical - 17 mai 1945 27 octobre 1947 Joseph Degrave SFIO - août 1944 mai 1945 Jean Tuffery
(Comité de la Libération)SFIO - janvier 1944 août 1944 Paul Almayrac
(délégation spéciale)18 juillet 1942 janvier 1944 Pierre Abet 14 mai 1935 juillet 1942 Jean Mistler Parti radical
(Parti républicain, radical et radical-socialiste)ministre des PTT (1933)
ministre du Commerce et de l'Industrie (1934)Démographie
Histogramme de l'évolution démographique de Castelnaudary
(élaboration graphique par Wikipédia)Économie
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary qui gère la pépinière d'entreprises CréAude de Castelnaudary.
La principale activité économique est fondée sur l'agroalimentaire, avec les entreprises agroalimentaires : SODICAS, Arterris[7], Société Spanghero, Société Audary, Société Escourrou, Lingodoc rivière SA, La Belle Chaurienne[8].
Agriculture basée sur la culture du haricot de Castelnaudary et des céréales (maïs, blé...).
Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de tuiles.
Budget et fiscalité
Le budget municipal principal 2006 totalisait 14 939 000 euros d'investissement et 8 412 000 euros de fonctionnement[9].
La taxe d'habitation prélevée par la commune était en 2006 de 12,61%, la taxe foncière sur les propriétés bâties était de 33,66% et la taxe professionnelle de 17,35% (taux intercommunal)[10].
Monuments
- La collégiale Saint-Michel[11]
Article détaillé : Collégiale Saint-Michel de Castelnaudary.- La chapelle Notre-Dame de la Pitié
Bâti à l'extérieur des remparts, cette chapelle du XVIe siècle est unique en France. Son décor du XVIII° raconte la passion du Christ sous la forme de 10 panneaux en bois sculptés absolument magnifiques.
- Le Présidial
Il donna son nom à la ville
Un jour sur le promontoire dominant la voie romaine reliant la Narbonnaise à l’Aquitaine un dénommé Arius éleva un château. Les autochtones eurent vite fait de le baptiser Castellum Novum Arii en français moderne : Castelnaudary.
On trouve mention du site dès le XIIe siècle.
Au cœur de l’expression de la doctrine cathare, la fortification est assiégée deux fois durant la croisade contre les Albigeois, en 1211 par Simon de Montfort qui voulait y pénétrer et en 1220 par Raymond VI de Toulouse qui souhaitait l’en faire sortir pour récupérer son bien.
À partir de cette époque, le Castellum se transforme progressivement en castrum, c’est-à-dire en bourg.
Le traité de Paris (1229) livrant le comté de Toulouse à la couronne de France, le château est rasé comme trente autres de ses semblables dans la région, ayant abrité des hérétiques plus ou moins avérés.
Durant la guerre de Cent Ans le Prince Noir (1355) incendie la ville afin de punir les factieux, pratique courante au Moyen Âge.
Louis XI (1477) par souci d’organisation crée le comté du Lauragais mais c’est Catherine de Médicis, comtesse de ces lieux qui permettra à Castelnaudary d’acquérir ses titres de noblesse en en faisant le chef-lieu de la sénéchaussée.
Les ruines du château serviront d’assises au « Présidial », tribunal civil et criminel qui fonctionnera jusqu’à la Révolution et sera ensuite transformé en centre d’incarcération pour délits mineurs.
Les cellules de la prison rempliront leurs « bons offices » jusqu’en 1926.
Aujourd’hui le Présidial est une école primaire et la prison, un musée, dans lequel on peut admirer une exposition annuelle, sans oublier la petite chapelle Saint-Pierre de la prison qui recèle deux magnifiques reliquaires-bustes du XVIIIe siècle.
- Le moulin de Cugarel (XVIIe siècle)
Castelnaudary est connu pour ses moulins à vent. Encore au début du XIXe siècle, de vingt à trente moulins ornaient les abords du Grand Bassin. Le moulin du Cugarel constitue un des derniers vestiges de cette époque glorieuse et offre une vue imprenable sur la ville et la plaine du Lauragais
Construite en 1783, pour les besoins de l’hôpital, l’officine abrite une remarquable collection de pots de pharmacie en faïence de Moustiers (XVIIIe siècle) et en porcelaine de style Empire du XIXe siècle. L'apothicairerie ne se visite plus aujourd'hui.
Figures célèbres
- François Andréossy (1633 - 1688), ingénieur du canal du Midi
- Philippe de Rigaud de Vaudreuil (1643 - 1725), gouverneur de Montréal et de la Nouvelle-France.
- David-Alexis Tholosé (1736-1802) général de brigade
- Jean François Aimé Dejean (1749-1824), général, puis ministre de l'Administration de la guerre sous Napoléon Ier, de 1802 à 1810.
- Antoine François Andréossy (1761-1828), général d'Empire.
- Étienne Estève (1771-1844),général des armées de la Révolution et de l'Empire.
- Louis-Joseph Elisabeth Cazals (1774-1813), général d'Empire
- Pierre François Marie Auguste Dejean (1780-1845), général d'Empire
- Alexandre Soumet (1788-1845), poète et académicien.
- Louis de Mas Latrie (1815-1897), paléographe et membre de l'Institut
- Pierre Germain (1817-1891), compositeur et auteur de 3 opéras (Simon de Montfort, Jeanne d'Arc, Le bâtard de Cerdagne)
- Marie-Thérèse de Soubiran (1834 - 1889), fonda la congrégation des Sœurs de Marie Auxiliatrice qui essaima à Toulouse, Paris, Lyon, Bourges, et jusqu'en Angleterre.
- Antoine Marfan (1858-1942), l'un des fondateurs de la pédiatrie en France.
- François-Henry Laperrine (1860-1920), officier général de l'armée d'Afrique
- Jacques Madaule (1898-1993), écrivain et intellectuel catholique, homme politique français.
- Georges Canguilhem (1904-1995), philosophe et épistémologue, membre de l'Académie française.
- Alain Estève (né en 1946), joueur international de rugby à XV.
Vie locale
Éducation
L'éducation est assurée sur la commune de Castelnaudary de la crèche, en passant par l'école maternelle et l'école élémentaire, collège, jusqu'aux lycées : le lycée mixte Jean-Durand, le lycée Andreossy, et le lycée professionnel agricole.
En juin 2009, le lycée Jeanne d'Arc ferma ses portes après avoir vu ses élèves de terminale passer le bac.
Service public
Castelnaudary possède un établissement public de santé (centre hospitalier Jean Pierre Cassabel), un service départemental d'incendie et de secours, un pôle gendarmerie, une poste, un centre de renseignements fiscaux, une trésorerie générale, un office de tourisme, un commissariat de police
Logement
Castelnaudary comptait 5 044 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 5,7 % des résidences principales étaient postérieure à 1990. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 38,1 % du parc.
88,5 % des logements sont des résidences principales, réparties à 66,3 % en maisons individuelles et à 33,7 % en appartements (respectivement 59,1 % et 40,9 % dans la région). La ville possède donc une majorité de logements individuels contrairement au reste de la région qui est plus équilibré[12],[13]. 47,9 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 47,4 % qui ne sont que locataires (respectivement 56,8 % et 37,6 % dans la région)[14],[15].
Avec 596 logements HLM soit 13,3 % du parc en 1999 (10% dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en 1999 avec 8,9 % du parc contre seulement 7,7 % dans la région[12].
La plupart des habitations possèdent 4 pièces (61,1 %), ou 3 pièces (21,7 %), puis 2 pièces (12 %). Les petits logements sont très peu nombreux (studios : 5,2 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante signe d'un territoire facile d'accès et permettant de réaliser de grandes constructions de type pavillonnaire. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 85,2 % ont le chauffage central et 55,1 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région)[12].
Sports
La ville Castelnaudary est une ville très sportive ou plus de 30 disciplines y sont pratiquées.
Club de rugby à XV le Rugby olympique castelnaudarien évoluant en Championnat de France de 3e division fédérale,
Club de football, le Club Olympique de Castelnaudary évoluant en division d'honneur régionale (DHR) en senior, en 1re division district en U19, en Ligue Honneur pour les U17 et U15.
La ville fut étape du Tour de France 1969- Installations Sportives
- Parc du millénaire qui comprend plusieurs salles, pour les pratiques du basket-ball, du handball, du volley-ball, du badminton, de la gymnastique, des arts martiaux, de la musculation ainsi que des sports de pleins air.
- Complexe Pierre-de-Coubertin qui comprend, un gymnase couvert des piscines avec bassins intérieur et extérieur, des terrains de tennis dont un couvert, un stade d'honneur, des aires EPS, une piste d'athlétisme et un skate-park.
- Complexe de la Giraille qui comprend, un terrain de foot, un terrain de rugby, un terrain beach volley, des terrains de tennis
- Stand de tir de Burnels, et des boulodromes : couvert et extérieur. Pétanque et pétanque lyonnaise[16]
Gastronomie
Le cassoulet est une spécialité de Castelnaudary. La ville est la capitale mondiale du cassoulet. Il tiendrait son nom de la cassole en terre cuite émaillée fabriquée à Issel non loin de Castelnaudary. Castelnaudary est, avec Toulouse et Carcassonne, l'une des trois villes se disputant l'origine du cassoulet.
Pâtisserie, l'alléluia de Castelnaudary
Haricot de Castelnaudary
Culture
Musée du Lauragais, théâtre des 3 Ponts, école de musique municipale, médiathèque, ateliers culturels (danse, arts plastiques, théâtre).
Berceau de l'école de la Légion étrangère
Les 1re et 2e compagnies du groupement d’instruction de la Légion étrangère (GILE), dépendant du 1er régiment étranger quitte la Corse en 1976 et s’installent à Castelnaudary au quartier « Lapasset ». Rejointes en août 1977, par la compagnie d’instruction des cadres, ces unités deviennent le régiment d'instruction de la Légion étrangère (RILE), aux ordres du colonel Forcin, le 1er septembre 1977. Régiment école de la Légion, il a pour missions essentielles de former les engagés volontaires ; de former les spécialistes au niveau du 1er degré en matière de transmission, auto engin toutes armes, administration et restauration collective ; de former et perfectionner les cadres non-officiers, dans la branche « combat de l’infanterie » du 1er et 2e degré. Il est articulé en une compagnie de commandement et de services, deux puis trois compagnies d’engagés volontaires, et d’une compagnie d’instruction des cadres.
Le 1er juin 1980, le ministre de la Défense nationale crée le 4e régiment étranger, par changement d’appellation du RILE. Implanté au nouveau quartier Capitaine-Danjou, depuis le 15 nov. 1986. Il garde les missions de son prédécesseur et fait partie du « socle » du commandement de la Légion étrangère.
Vie associative
La vie associative chaurienne représente aujourd'hui plus de 5 000 adhérents répartis dans 147 associations. Engagées dans le domaine du sport, de l'entraide, de la culture ou du patriotisme, elles œuvrent efficacement pour renforcer le lien social de la ville.
Les associations bénéficient d’une palette d’aides : financière, technique et logistique. Ainsi, depuis 2006, elles disposent d’un nouvel équipement : la Maison des Associations.
Musique
- Union musicale Les Sans-Souci (créée en 1923)
En 1923, de jeunes musiciens bénévoles et amateurs, fils de familles aisées chauriennes, se regroupent et donnent pour nom à leur association "Sans-Souci", puisqu'ils n'ont aucun souci financier.
Aujourd'hui, l'Union musicale, qui vient de fêter ses 80 ans d'existence en 2003, continue de promouvoir la musique amateur, dans un esprit d'amitié et de partage autour de la musique. Elle se compose d'une soixantaine de musiciens, de tous les âges. La formation comprend un orchestre harmonie ainsi qu'une batterie fanfare. Son répertoire est donc très vaste et comprend des pièces classiques, contemporaines, militaires, de jazz, de variétés, ainsi que de la musique traditionnelle et de la musique de films. Les Sans-Souci se produisent également en défilés, au son d'airs de banda et de batterie-fanfare.
Après un classement en deuxième division en juin 2008 à Bédarieux, les Sans-Souci obtiennent un premier prix de première division le 16 mai 2010 au concours national de Quillan.
L'orchestre donne des concerts dans la région, mais aussi à l'étranger : il possède ainsi à son actif des échanges culturels avec : la Suisse, l'Italie, l'Angleterre et plus récemment le Canada (2001-2002) et l'Espagne (2004-2005).
Les Sans-Souci sont actuellement placés sous la présidence de Christophe Cazanave et la direction musicale d'Albert Todo.
L'orchestre reste étroitement lié à l'école municipale de musique, dirigée par Bernard Grimaud, avec laquelle il partage ses locaux, et qui permet aux jeunes (et moins jeunes) élèves musiciens de le rejoindre rapidement. Il est également possible, pour tous les musiciens indépendants qui le souhaitent, de faire partie des Sans-Souci.
Ceux-ci possèdent leur propre hymne, intitulé Hymne des Sans-Souci, sur une musique de l'ancien président Paul Vialette et des paroles d'Eugène Dauzat. Il est repris à la fin de chacun de leurs concerts.
Cadre de vie
Castelnaudary a été récompensée par une fleur au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[17]
Le port de Castelnaudary vient de se voir décerner en 2009, le label Pavillon Bleu d'Europe[18].
Marché hebdomadaire tous les lundis.
Notes et références
- Éléments de valeur de la plaine du Lauragais p. 18 [PDF]
- Chartre du Pays Lauragais p.17 [PDF]
- Scrutin présidentiel de 2002 - Castelnaudary, ministère de l'Intérieur. Consulté le 16/12/2007
- Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution européenne - Castelnaudary, ministère de l'Intérieur. Consulté le 16/12/2007
- Scrutin présidentiel de 2007 - Castelnaudary, ministère de l'Intérieur. Consulté le 16/12/2007
- Castelnaudary sur le site de l'Insee
- http://www.arterris.fr
- http://www.ville-castelnaudary.fr/fr/monopage.xml?id=134963 Industrie
- Ministère de l'Économie et des Finances : les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)
- Données taxe.com
- XIVe siècle dans l'Aude, Saint-Vincent de Montréal et Saint-Michel de Castelnaudary - p. 430-436, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société française d'archéologie - Paris - 1973 Yvette Carbonell-Lamothe - Deux collégiales du
- - Logements à Castelnaudary : le parc
- - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc
- - Logements à Castelenaudary : les occupants
- - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants
- http://www.ville-castelnaudary.fr/fr/trombinoscoplus.xml?id=138375 le sport à Castelnaudary
- Villes et Villages Fleuris Source :
- Article du Midi libre (06/05/2009)
Voir aussi
Liens internes
- Liste des communes de l'Aude
- 4e régiment étranger (4e RE), régiment d'instruction de la Légion étrangère (570 hommes plus les stagiaires)
- André Desseilles, créateur des jeans C17
- Écluses du Canal du Midi
Liens externes
Catégories :- Castelnaudary
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- Bastide médiévale
- Ancienne sous-préfecture
- Via Tolosane
- Ancien chef-lieu de district
- Garnison de Légion étrangère
- Villes et villages fleuris
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