- Bobigny
-
Pour l’article homophone, voir Baubigny.
Bobigny
Bâtiment de l'ancienne imprimerie de L'Illustration réhabilité par l'université Paris 13.
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Seine-Saint-Denis (préfecture) Arrondissement Bobigny (chef-lieu) Canton Bobigny (chef-lieu) Code commune 93008 Code postal 93000 Maire
Mandat en coursCatherine Peyge (PCF)
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération Est Ensemble Site web http://www.bobigny.fr/ Démographie Population 47 726 hab. (2008) Densité 7 050 hab./km² Gentilé Balbynienne, Balbynien Géographie Coordonnées Altitudes mini. 39 m — maxi. 57 m Superficie 6,77 km2 Commune de la Seine-Saint-Denis (93) Localisation du département en France Bobigny est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont elle est la préfecture, et la région Île-de-France.
Bobigny est la quatorzième ville du département de Seine-Saint-Denis par sa superficie (677 ha) et la douzième par sa population (48 159 habitants en 2006).
Sommaire
Géographie
Localisation
Bobigny est une ville de la banlieue Nord-Est de Paris, de la plaine des Vertus, située à trois kilomètres des portes de Paris, sur la rive Nord du canal de l'Ourcq. Elle s'établit dans une plaine à une altitude moyenne de 55 mètres d'altitude.
Communes limitrophes
La ville est entourée des communes de :
- au nord, Drancy
- au nord-ouest, La Courneuve
- à l'ouest, Pantin
- au sud, Romainville et Noisy-le-Sec
- à l'est, Bondy
Transports
Transports ferroviaires
Bobigny est desservie par les stations Bobigny - Pantin - Raymond Queneau, à la limite de Pantin au Sud-Est, et Bobigny - Pablo Picasso desservant le centre-ville. La ligne (Saint-Denis - Noisy-le-Sec) traverse la commune sur toute sa longueur d'Ouest en Est.
Le chemin de fer de Grande Ceinture traverse l'ouest et le sud de la commune. Actuellement limitée au trafic fret, la ligne pourrait rouvrir au trafic voyageurs sous la forme d'un tram-train, dans le cadre de la réouverture prévue de cet axe vers 2014 (Projet Tangentielle Nord).
Voies routières
La commune est également traversée par la RN 3 au sud, et par l'autoroute A 86, cette dernière essentiellement en tranchée couverte. L'autoroute A 3 marque la limite est de la commune (pont de Bondy).
Urbanisme
Le sud et l'ouest de la commune sont essentiellement occupés par des zones d'activité économique, le centre-ville est constitué d'un habitat collectif dense (tours d'habitation) entourant des équipements collectifs (mairie, préfecture, centre-commercial Bobigny 2) et le nord et nord-est de la ville (limitrophe de Drancy) conservent un habitat de type pavillonaire ancien, édifié au début du XXe siècle[1].
Environnement et espaces verts
Le parc départemental de la Bergère a été aménagé sur la rive nord du canal de l'Ourcq. Vallonné avec de nombreux chemins, sa flore est constituée de petits boisements et de massifs d'arbustes tels le sorbier des oiseleurs, dont les baies rouge sont très apprécies des oiseaux frugivores.
Toponymie et héraldique
Héraldique
Les armes de Bobigny se blasonnent ainsi :
d'or au sautoir de gueules chargé en cœur d'un écusson d'azur à la corbeille emplie de fleurs et de fruits d'argent et sommée de sept épis de blé du même[2]
Le village de Bobigny était placé sous le patronage de saint André, symbolisé sur le blason par la croix de saint André (ou sautoir). L'écusson en cœur rappelle la vocation agricole de la commune.
Toponymie
Bobigny tire son nom de Balbinius, nom d'un ancien général romain qui créa une villa dans l'ancienne forêt de Bondy. Le nom a évolué en Balbiniacum puis en Baubigny puis Bobigny.
Histoire
La présence humaine en ce lieu dès l'époque gauloise est attestée par la découverte d'un site archéologique au lieu-dit « la Vache à l'Aise ». Les fouilles ont mis au jour une statue gauloise du IVe siècle av. J.‑C., la première découverte en France.
En 700, Bobigny est mentionné dans le testament de la dame Erminéthrude, qui lègue à son fils la moitié des troupeaux et des instruments aratoires qu'elle y possédait[3].
Au Moyen Âge, le territoire se divise en deux fiefs; l'un appartient aux seigneurs de Livry et l'autre à l'abbaye de Saint-Denis. Le village se compose d'un château, d'une église et de quelques modestes habitations de paysans. Quelques grandes familles nobles se succèdent au cours des siècles : les Perdriel aux XVIe siècle et XVIIe siècle, les Jacquier de Vieumaison au XVIIIe siècle, qui possèdent un château.
En 1789, Bobigny devient une petite commune de deux-cents âmes, vivant essentiellement de la culture céréalière. En 1870, lors du siège de Paris, la commune est entièrement détruite. La population se réfugie à Paris, alors que les Prussiens envahissent les ruines du village. L'abbé Ferret relate : « La plupart des maisons n'ont plus ni toit, ni plancher ; l'église est absolument défoncée. Dans la rue, il pleut des tuiles et des tuyaux de cheminées »[4].
L’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle, apporte un nouvel essor à la commune. Le village maraîcher devient une cité ouvrière avec l'installation d'entreprises faisant appel à une forte main d'œuvre. La crise du logement amène l'édification de plusieurs lotissements. Dès 1920, les habitants élisent des municipalités communistes, et la ville fait partie intégrante de la « banlieue rouge » de Paris.
En 1920, l'usine Meccano s'installe rue Henri Barbusse ; en 1951, elle peut produire plus de 500 000 coffrets de Meccano par jour.
En 1933, Bobigny devient célèbre pour la haute tour des ateliers de fabrication du journal L'Illustration, installés au milieu des champs cultivés[5]. La ville est d'ailleurs à cette époque `l'un des villages maraîchers de la région parisienne. Désormais, l'Université Paris 13 avec l'IUT de Bobigny et la faculté de médecine occupent le site de l'ancienne imprimerie du journal. De même, juste à côté de cet IUT (quelques dizaines de mètres) est implantée la Faculté de Médecine de Bobigny, également nommée FR Léonard de Vinci. Le bâtiment même de L'Illustration est utilisé par les étudiants en première année de médecine (PCEM1), car ils y ont cours dans l'amphithéâtre R600 depuis 2006.
Durant la Seconde Guerre mondiale, quinze mille juifs partiront de la gare de Bobigny vers le camp d'Auschwitz. Le lieu est devenu depuis un mémorial.
En une décennie, de 1954 à 1964, la population de Bobigny double, passant de 18 500 à 37 000 habitants. Cette augmentation rapide amène la mise en place d'un vaste programme de construction d'équipements et de logements sociaux :
En 1954, Georges Candilis construit la cité Emmaüs de l'Étoile
En 1957, l'architecte Émile Aillaud se voit confier la réalisation de la cité de l'Abreuvoir sur le territoire de Bobigny et de la cité des Courtillières sur le territoire de Pantin pour le compte de l'office public d'HLM du département de la Seine
En 1958, Charles-Gustave Stoskopf, Arthur Heaume et Alexandre Persitz réalisent la cité du Pont-de-Pierre.Le 1er janvier 1968, Bobigny devient le chef-lieu du nouveau département de la Seine-Saint-Denis avec la création des départements de la petite-couronne. La préfecture est édifiée en 1971. En octobre et novembre 1972 eut lieu le procès de Bobigny, procès d'une mineure ayant avorté après un viol, qui devint une tribune pour le droit des femmes et la dépénalisation de l'avortement. En 1978 l'apparition d'ovni à la cité de l'amitié est liée dans l'imaginaire balbynien à la multiplication de personnalités connues de la France entière provenant de Bobigny. Le Métro de Paris arrive à Bobigny en 1985, le tramway en 1992 et l'A 86 est inaugurée en 1998 par Jean-Claude Gayssot, ancien député de Bobigny et alors Ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement.
En ce début de XXIe siècle, la municipalité met en place de nombreux projets pour l'avenir, en particulier la réhabilitation de logements par la destruction de certaines tours et leur remplacement par de nouvelles constructions à échelle plus humaine, ou encore une « Cité de la Terre » consacrée à l'environnement et au développement durable sur les rives du canal.
Lors des émeutes urbaines de novembre 2005, la ville, chef-lieu du département où ont commencé les violences, a été relativement préservée, situation que la municipalité explique par les fréquentes réunions de quartiers et les nombreuses structures de concertation mises en place depuis 1998[6]. Néanmoins, la ville possède un haut taux de criminalité pour la Seine-Saint-Denis, et parmi les plus élevés de France.
Économie
L'économie locale et l'emploi sont évidemment largement marquées par le fait que la ville exerce des fonctions de centralité dans le département.
La présence de nombreux services publics ( Préfecture, Conseil Général, Mairie, Hôpital Avicenne (anciennement hôpital Franco Musulman), Université Paris 13 (Faculté de médecine et IUT), établissements scolaires et de formation ) constitue un très important vecteur d'emplois.
Pour ce qui concerne les services de l'État, le Préfet de Seine Saint Denis a à sa disposition près de 24 000 agents, dont un peu plus de 700 dans les services de la Préfecture et des sous Préfectures.
Le Conseil Général est également un employeur important avec plus de 6 600 salariés sur l'ensemble du département, salariés notamment investis de missions dans le champ sanitaire et social, compétence essentielle des Conseils généraux depuis la mise en œuvre des lois de décentralisation. C'est ainsi que les quatre principaux secteurs employeurs du Conseil général sont les crèches (plus de 1 300 salariés), les centres de protection maternelle et infantile (plus de 750 emplois), le service social départemental (près de 540 emplois) et le service d'aide sociale à l'enfance (plus de 580 emplois).
Une partie de ces emplois sont naturellement présents sur Bobigny, et il convient d'ajouter à ces effectifs les 1 300 agents techniques et ouvriers des collèges transférés aux Départements depuis la promulgation de la loi Raffarin sur les responsabilités locales.
Pour autant, le secteur privé n'est pas absent du paysage local avec plus de 11 500 emplois salariés privés, répartis au sein de plus de 1 000 établissements employeurs.
L'emploi industriel n'est pas absent de Bobigny qui dispose, notamment dans le domaine de l'édition, comme dans celui de la machine outil et de la métallurgie d'une tradition historique ancienne.
L'industrie offrait en 2006 plus de 1 700 emplois, la plus importante de ces entreprises comptant plus de 270 salariés.
Le secteur de la construction comptait un peu moins de 1 200 emplois, au sein de nombreuses petites entreprises de gros comme de second œuvre.
Les activités commerciales, notamment dans le cadre du centre Commercial Bobigny 2, situé près de la Préfecture, comptaient pour près de 3 650 emplois, le principal employeur dans ce domaine étant le secteur du commerce de détail de produits textiles, avec plus de 300 salariés.
Le secteur des transports, de la logistique et des télécommunications est présent sur Bobigny au travers d'un peu plus de soixante dix établissements employant un peu plus de 620 personnes, notamment dans le secteur du transport courte distance.
Les activités financières sont relativement peu présentes à Bobigny, malgré les fonctions administratives de la ville.
Les services aux entreprises constituent sur place, comme en bien d'autres localités de France, l'un des vecteurs importants de l'emploi local.
Le secteur emploie près de 1 200 personnes, et les fonctions administratives de la Ville expliquent notamment la présence de près de 200 emplois dans les domaines juridiques et comptables, tandis que le secteur du nettoyage emploie plus de 140 personnes et celui du gardiennage près de 180.
La présence d'organismes sociaux dans la ville Préfecture fait de la Sécurité Sociale l'un des principaux employeurs de la ville avec plus de 1 260 salariés.
Enfin, dans le domaine de l'action sanitaire et sociale, notons le poids de l'emploi associatif avec près de 300 salariés.
- Délégation de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
Population et société
Démographie
Éducation
Sports
Santé
L'hôpital Avicenne, anciennement hôpital Franco-Musulman, fut inauguré en mars 1935. La ville de Paris n'ayant pas voulu de cette structure, Bobigny fut choisie afin d'abriter cet hôpital, destiné à aider les musulmans installés en France après la Première Guerre mondiale, au statut le plus souvent très précaire. Le grand portail d'entrée fait le lien architectural entre la tradition orientale, et le modernisme occidental, cet établissement étant considéré comme très en pointe à l'époque. Le chanteur belge Jacques Brel y est décédé le 9 octobre 1978 d'un cancer du poumon.
La commande politique d'un hôpital franco-musulman et le recrutement de l'architecte algérois Mantout inscrivent cet édifice aux formes néo-mauresques dans la réalité coloniale de l'entre-deux-guerres.
L'hôpital constitue un CHU rattaché à l'université Paris-Nord.
Administration
Au niveau départemental
Elle héberge la préfecture du département de Seine-Saint-Denis ainsi que diverses administrations : les archives départementales, la chambre de commerce et d'industrie ainsi qu'un tribunal de grande instance.
Liste des maires successifs
Liste des maires successifs de Bobigny[9] Période Identité Étiquette Qualité 7 septembre 2006 2014 Catherine Peyge PCF Enseignante 9 décembre 1995 2006 Bernard Birsinger (décédé en fonction le 25 août 2006) PCF Électrotechnicien 1965 1995 Georges Valbon PCF Conseiller général (1967-1993) Président du Conseil général (1968-1982) et (1985-1993)
1955 1965 René Guesnier PCF 1944 1955 Léon Pesch PCF 29 août 1941 1944 Jean-Marie Clamamus POPF nommé président de la délégation spéciale
puis maire par le régime de Vichy1919 1939 Jean-Marie Clamamus PCF Sénateur maire 1914 1919 Edme Auguste Boudier 1910 1914 Michel Marie Montigny 1908 1910 Jean Baptiste Jacquelot 1884 1908 Antoine Hippolyte Boyer 1881 1884 Louis Seneque 1881 1881 Pierre Louis Evin 1874 1881 Jean Hippolyte Merie 1867 1874 Auguste Hippolyte Jollin 1846 1867 Louis François Toussaint Tourly 1813 1846 Pierre François Mongrolle 1795 1813 Pierre Mongrolle 1795 1795 Louis Maximilien Jollin 1794 1795 Pierre René Clement 1793 1794 Jean Baptiste Louis Fechoz 1792 1793 Pierre Mongrolle 1791 1792 Claude Lezier 1791 1791 Louis Maximilien Jollin 1787 1791 Louis Robert Malice Lors des élections municipales de 2008, la liste conduite par Catherine Peyge, maire sortant PCF, a été élue dès le premier tour avec 54,8 % des suffrages exprimés[10].
Intercommunalité
Suite aux élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé les réflexions nécessaires à la création d'une communauté d'agglomération.
Ces réflexions ont abouti à une conférence de presse commune aux neuf Maires, à l'hôtel de ville de Romainville le 10 avril 2009, et à la création, au 1er juin suivant, de l'Association de préfiguration de l'Intercommunalité de l'Est Parisien (APIEP 93)[11]. Suite a la concertation et aux délibérations positives des neuf conseils municipaux, Est Ensemble, la plus ample intercommunalité d'Île-de-France avec près de 400 000 habitants, a été créée le 1er janvier 2010 par arrêté du Préfet de Seine-Saint-Denis.
Protocole de coopération décentralisée
- Setubal ( Portugal) : Chartes signées en 2003 et 2007
- (Potsdam) ( Allemagne) : Charte signée en 2007
Patrimoine et culture
Patrimoine et lieux à visiter
Des fouilles archéologiques sur le site de la Vache à l'aise ont mis au jour une cité gauloise d’une superficie d’au moins 52 hectares, fondée vers 350 avant Jésus-Christ et abandonnée vers 110 après Jésus-Christ. Cet établissement, est implanté le long du ru de Montfort, à cheval sur une petite butte et des terrains plus humides. Une nécropole de 521 tombes a été découverte, il s'agit de la plus importante connue à ce jour en Europe pour la période gauloise [12],[13].
Cimetière franco-musulman
Le cimetière franco-musulman a également été ouvert à proximité en 1937. Son entrée est constituée par un arc mauresque. Une mosquée fut édifiée à l'entrée du cimetière.
Un carré militaire abrite un ensemble de tombes de soldats musulmans morts pour la France, notamment lors de la Libération de Paris en 1944.
D'illustres personnalités du monde musulman y sont enterrées.
Tour de l'Illustration
La tour de l'Illustration, de soixante mètres de hauteur, fut édifiée en 1933 par le journal l'Illustration, hebdomadaire qui portait ce nom car fondé sur le principe de la publication d'images diverses et nombreuses afin d'agrémenter son journal de seize pages. Une nouvelle imprimerie ultra-moderne fut alors fondée à Bobigny pour ce journal qui tirait alors à plus de 200 000 exemplaires. Réhabilitée en 2009 par les architectes Robin Giraud et Jean Filhol (Sepra), la Tour accueille la Résidence Étudiante internationale du CROUS de Créteil, comprenant 57 chambres pour étudiants et chercheurs. En 1998, Paul Chémétov et Borja Huidobro ont signé, pour leur part, la réhabilitation de l'IUT de Bobigny et la faculté de médecine, situés sur le site de la Tour. Un grand gymnase et un mur d'escalade y sont implantés.
Lieux et curiosités à visiter
Préfecture et centre administratif, construits entre 1965 et 1971 par les architectes Jacques Binoux et Michel Folliasson.
Salle des mariages revisitée par l'artiste pop Hervé di Rosa.
Cité HLM de l'Abreuvoir 1960, par Émile Aillaud : 500 logements répartis entre immeubles et six tours à Bobigny et Drancy.
La Bourse du travail fut inaugurée le 2 mai 1978. Elle est l'œuvre de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, auteur des plans de la ville de Brasilia [14],[15].
La ville abrite un médaillon de Lénine (sur la façade du conservatoire municipal Jean Wiener, place de la libération), unique effigie sur un bâtiment public à la gloire du célèbre révolutionnaire russe en France.
La ville accueille tous les deux ans les biennales de l'environnement dans le parc départemental de la Bergère[16].
Infrastructures culturelles
MC 93
Le théâtre MC93 Bobigny a depuis une vingtaine d'années une programmation variée dans le domaine du théâtre contemporain et de la danse contemporaine. Des metteurs en scène de réputation mondiale, Peter Sellars, Peter Stein, Christoph Marthaler, Frank Castorf, Fiona Shaw, s'y produisent à chaque saison.
Il accueille également des spectacles lors des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis.
Magic Cinéma
Le Magic Cinéma est un cinéma de proximité, classé art et essai, recherche, patrimoine et jeune public.
- Il organise chaque année en mars le festival Théâtres au cinéma autour de réalisateurs et metteur en scène (Fassbinder, Jean Genet, Patrice Chéreau, Glauber Rocha, Robert Kramer, Marguerite Duras, Jean Cocteau...) ;
- Il organise également chaque année en octobre le Festival Résonances, rencontres du cinéma citoyen qui traitent de l'engagement citoyen et de sujets variés liés à l'international (Des rétrospectives autour de Bruno Muel et des groupes medvedkine, de Paul Meyer, de René Vautier ont été présentées, notamment) ;
- c'est également un lieu consacré à l'éducation à l'image qui travaille en direction des publics scolaires.
Personnalités liées à la ville
- Albert Uderzo et René Goscinny, créateurs du célèbre Astérix
- Jean-Claude Gayssot, ancien député de la circonscription et ministre du gouvernement Jospin de 1997 à 2002
- l'animateur Sidney
- le comédien Mouss Diouf
- le groupe rap Kabal
- la sprinteuse Muriel Hurtis, championne du monde junior en 1998
- la chanteuse Wallen et les rappeurs
- le rappeur Ménélik
- le chanteur Tonton David[17]
- le boxeur Jean-Marc Mormeck
- le cinéaste Rachid Bouchareb
- le chanteur belge Jacques Brel est décédé à Bobigny en 1978
- l'écrivaine Faïza Guène
- le footballeur Charles Itandje
- le sprinteur Oudéré Kankarafou, champion du monde du 4 X 100
- le joueur de tennis Gaël Monfils
- le marathonien Boughéra El Ouafi champion olympique sur marathon en 1924 a vécu à Bobigny, où il est d'ailleurs enterré
- l'homme politique français Georges Valbon, longtemps maire de la ville et premier président du conseil général de Seine-Saint-Denis, a également été PDG de Charbonnages de France
- le joueur de rugby du Stade toulousain Valentin Courrent a joué au club local de rugby, tout comme son coéquipier Yves Donguy.
Bobigny en littérature
Le plus célèbre personnage littéraire né à Bobigny n'est autre qu'Astérix. En effet, c'est dans une HLM au 3, rue Rameau, chez Uderzo, que se rencontraient Albert Uderzo et René Goscinny et que « naquit » en 1959 le célèbre gaulois. Une rue de la ville porte d'ailleurs le nom de René Goscinny [18],[19].
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- The Rise of the Paris Red Belt, Tyler Stovall, Berkeley: University of California Press, 1990.
- L'Hôpital Avicenne : 1935-2005, une histoire sans frontières, textes réunis et édités par Katia Kukawka et Sophie Daynes.
- Article dans El Watan sur le cimetière franco-musulman
- Libération, Bobigny colore les noces, article du 24 juin 2006.
Liens externes
Notes et références
- IAURIF - Mode d'Occupation du Sol (1999)
- http://www.newgaso.fr/lecture_fiche_commune.php3?page=f93008
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- Site de l'office du tourisme de Bobigny
- L'Illustration à Bobigny
- Libération - Bobigny, "ville-monde" du 9-3 où Marianne est noire
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Liste des maires de Bobigny sur www.francegenweb.org
Votants 46,4 % des inscrits
Exprimés 44,0 % des inscrits
Liste Peyge (PCF) - 54,8 % des exprimés - 36 élus
Liste Andréani (Divers Gauche) - 3,7 % des exprimés
Liste Decker(LCR) - 4,5 % des exprimés
Liste Feger (LO) : 1,6 % des exprimés
Liste Ramos (MoDem) : 6,4 % des exprimés- 1 élu
Liste Dam-Henri (CPO) : 0,4 % des exprimés
Liste Bouzidi : 24,5 % des exprimés- 6 élus
Liste Zaoui : 4,0 % des exprimés
Source Le Parisien
Résultats des élections municipales 2008 - 1er tour- http://apiep93.org/network/apiep
- Bobigny à la période gauloise, brochure du conseil général [PDF], 6p.
- Approches archéologiques et anthropologiques de la nécropole gauloise de Bobigny (93), hôpital Avicenne. [PDF], 153p. (78Mo)
- L'œuvre d'Oscar Niemeyer en Seine-Saint-Denis, CAUE 93 [PDF]12p.
- La bourse du travail est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Préfet d'Île-de-France N° 2007 - 589 du 23 avril 2007, afin de préserver une réalisation majeure de l'architecture des années 1970, pour la place que l'édifice occupe au sein de l'œuvre d'Oscar Niemeyer et dans l'urbanisme de la ville de Bobigny, ainsi que la qualité esthétique de l'auditorium, des bureaux et des espaces communs.
- L'Humanité du 28 septembre 2006 - « La Biennale de l’environnement est un outil »
- OT de Bobigny
- OT de Bobigny - Figures et littérature
- Astérix, un petit gaulois, Le Parisien, 22 octobre 2009
Wikimedia Foundation. 2010.