- Clermont-Ferrand
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Clermont-Ferrand
La ville vue depuis le parc de Montjuzet.
DétailAdministration Pays France Région Auvergne (préfecture) Département Puy-de-Dôme (préfecture) Arrondissement Clermont-Ferrand Canton Chef-lieu de neuf cantons Code commune 63113 Code postal 63000, 63100 Maire
Mandat en coursSerge Godard
2008-2014Intercommunalité Clermont Communauté Site web http://www.clermont-ferrand.fr/ Démographie Population 139 006 hab. (2008[1]) Densité 3 258 hab./km² Aire urbaine 429 460 hab. (2007) Gentilé Clermontois, Clermontoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 321 m — maxi. 602 m Superficie 42,67 km2 Clermont-Ferrand (en occitan Clarmont-Ferrand / Clarmont d'Auvèrnhe) est une ville du quart sud-est de la France, préfecture du département du Puy-de-Dôme et chef-lieu de la région d'Auvergne. En partie pour des raisons historiques, la ville est souvent appelée « Clermont ».
Elle est officiellement la 24e commune de France avec 139 006 habitants en 2008. Elle est au cœur d'une agglomération de près de 300 000 habitants. Avec 429 460 habitants en 2007 selon l'Insee, elle possède la 17e aire urbaine et le 12e espace urbain de France.
La ville moderne est née de l'union de deux anciennes villes, Clairmont et Montferrand. Cette union a été imposée par Louis XIII en 1630 (édit de Troyes) et fut confirmée sous Louis XV.
Alors que Montferrand fut fondée au début du XIIe siècle par les comtes d'Auvergne sur le modèle des bastides du Sud-Ouest, Clairmont est beaucoup plus ancienne, puisqu'elle existait déjà à l'époque antique. La plus ancienne mention de l'existence de Clairmont figure dans l'œuvre de Strabon, au début du Ier siècle. La ville est alors dénommée Nemossos et qualifiée de « métropole des Arvernes ». Elle prit par la suite la dénomination d'Augustonemetum, puis Arvernis.
Dénominations
Voici la liste des noms que prit la ville au cours du temps (voir précisions plus bas ou dans les articles détaillés) :
- Nemossos (Antiquité).
- Augustonemetum du Ier au IIIe siècle.
- Arvernis ou urbs Arverna du IIIe au IXe siècle.
- Clairmont au moins depuis l'époque carolingienne (première mention en 761 lors du passage de Pépin le Bref).
- Clermont-Ferrand à partir du XVIIe siècle (1630 et 1731).
La ville est appelée en occitan : Clarmont-Ferrand ou Clarmont d'Auvèrnhe.
Symboles
Devise
La devise de Clermont est Arverna Civitas Nobilissima (« La plus noble cité Arverne »). Elle est écrite dans plusieurs églises.
Héraldique
Les armes traditionnelles de la ville de Clermont-Ferrand se blasonnent ainsi : d'azur, à la croix pleine de gueules orlée d'or, cantonnée de quatre fleurs de lis aussi d'or
Pendant le Premier Empire, le blason de Clermont-Ferrand était différent : Sous le chef des bonnes villes de l'Empire : d'azur à une croix cousue de gueules cantonnée : aux I et IV d'un fer de lance d'or ; aux II et III d'un écu d'or chargé d'un gonfanon de gueules franché de sinople, qui est d'Auvergne[2].-
Blason sous le Premier Empire
Géographie
Situation
Clermont-Ferrand se situe aux portes du midi de la France à 250 km à vol d'oiseau des plages du cap d'Agde, au sein du Massif central, à 410 mètres d'altitude. À l’ouest, la ville est surplombée par le plateau basaltique (900 m en moyenne) sur lequel se trouve la chaîne des Puys, la plus grande chaîne de volcans (endormis) d'Europe, parmi lesquels se dresse le plus célèbre, le puy de Dôme. À l’est de l’agglomération, s'étend la plaine de la Limagne baignée par l'Allier. La ville constitue ainsi un point de contact entre la plaine céréalière et la montagne d’élevage.
Clermont-Ferrand est à l'intersection des axes autoroutiers méridien Paris – Béziers (A71 et A75) et transversal Lyon – Saint-Étienne – Brive – Bordeaux (A89 et A72). La gratuité de l'autoroute A75 de Clermont-Ferrand à Montpellier (sauf le passage payant sur le viaduc de Millau) a modifié les habitudes des Franciliens pour se rendre dans le sud et l'Espagne. Les bouchons se forment au moment des départs au péage de Gerzat (fin de péage de l'A71)…
Site
Une vaste partie de la ville occupe une butte volcanique appelée le Plateau Central. Il s’agit, en fait, du bord est du cratère d'un maar (de la place de Jaude au carrefour Europe de Chamalières) âgé de cent cinquante six mille ans. Celui-ci mesure environ 1,5 km de diamètre et a été comblé par les alluvions de la Tiretaine, petit cours d’eau qui traverse la ville. Clermont est également bâtie à l’écart de la vallée inondable de l’Allier.
La ville s’est développée autour de ce Plateau Central sur lequel s’élève la cathédrale, s’étendant à l’est dans la plaine et, dans une moindre mesure, sur les coteaux à l’ouest.
Climat
Située à l'est de la chaîne des Puys, la ville est caractérisée par une des plus fortes amplitudes thermiques annuelles de France. L’été chaud est marqué par des orages tandis que l’hiver est froid et sec. La ville se situe en zone de rusticité végétale 8a. La ville dispose d'un parc méditerranéen à Montjuzet où se côtoient palmiers de Chine, cyprès de Provence. La ville est ensoleillée toute l'année - plus de 2000 heures annuelles- et a des températures en été comparables à des villes du sud comme Montpellier ou Béziers.
Relevé météorologique de Clermont-Ferrand mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -0,3 0,5 2,2 4,1 8,2 11,2 13,4 13,2 10,3 7,1 2,6 0,7 6,1 Température moyenne (°C) 3,5 5 8 10 14 17,5 20,25 20 16,5 13 7 5,5 11,70 Température maximale moyenne (°C) 7,3 9,3 12,5 14,8 19,2 22,5 25,9 25,8 22,2 16,9 11 8,2 16,3 Précipitations (mm) 29 27,3 29,5 45,2 91,9 67,5 47,8 73,8 57,8 51,3 36 33,5 590,8 Source : Source: Météo France[3] / Station de Clermont ferrandDiagramme climatique J F M A M J J A S O N D 297.3-0.327.39.30.529.512.52.245.214.84.191.919.28.267.522.511.247.825.913.473.825.813.257.822.210.351.316.97.136112.633.58.20.7Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)
Le nombre de jours enneigés par année est de 22. La pluviométrie est l’une des plus faibles de France avec 590 millimètres de précipitations par an[4] ; les pluies provenant de l'ouest sont arrêtées par la chaîne des Puys (d'où les sources, comme celle de Volvic). L’ensoleillement est de 2 019 heures par an en 2010 , ensoleillement en constante progression depuis une dizaine d'année[5].- Température la plus haute : 40,7 °C le 31 juillet 1983 - Année la plus chaude : 2003 - Année la plus ensoleillée : 1949 (2 383 h) - Année la moins ensoleillée : 1965 (1 564 h)
- Température la plus basse : -29 °C le 14 février 1929 - Année la plus froide : 1956 - Année la plus sèche : 1991 (353 mm ou l/m²) - Année la plus pluvieuse : 1927 (831 mm ou l/m²)
(Données fournies par Météo-France)
Histoire
L'époque gallo-romaine
Article détaillé : Augustonemetum.La première mention de Clermont peut être accordée au géographe grec Strabon sous le nom de Nemossos. Le terme est gaulois et désigne un bois sacré. Elle y est qualifiée de « métropole des Arvernes » et sa population est située sur la butte actuelle de la cathédrale.
À proximité, lors du siège de Gergovie, l’armée gauloise repousse les légions romaines. Pendant la période gallo-romaine, la ville se développe sous le nom d’Augustonemetum, latinisation du nom gaulois formée à partir du nom de l’empereur Auguste. Sa population est alors estimée de 15 000 à 30 000 habitants au IIe siècle ce qui fait d’elle une grande ville de la Gaule romaine. Augustonemetum connaît une phase d’extension qui se termine au milieu du IIIe siècle. C'est alors que se développe le forum récemment mis au jour place de Jaude, en contrebas de l'oppidum.
Les Wisigoths assiègent plusieurs fois Clermont entre 471 et 475. Malgré la défense du patrice Ecdicius et de l’évêque Sidoine Apollinaire, la ville est cédée aux Wisigoths par l’empereur Julius Nepos, et fait partie du royaume wisigoth jusqu’en 507.
Le Moyen Âge
Clermont connaît après la disparition de l’Empire romain une période sombre, marquée par les pillages dont elle est l’objet de la part des peuples qui envahissent la Gaule et n’aurait pas été épargnée par les Vikings lors de l’affaiblissement de l’Empire carolingien.
En 848, la ville prend le nom de Clairmont par référence au château fort de Clarus Mons. Clermont aurait été ravagée par les Normands du chef Hasting en 862[6]. L’évêque Sigon entreprend sa reconstruction, mais elle est de nouveau ravagée en 898 ou 910 (la date n’est pas connue avec précision) : seule la tradition moderne accorde crédit à ces hypothèses, tant les sources médiévales manquent et les chroniques carolingiennes ont donné lieu à surinterprétation.
L’évêque Étienne II fait bâtir une cathédrale romane; du moins la consacre-t-il à une date indéterminée mais que la tradition locale place en 946 à l’emplacement de la cathédrale actuelle. Elle sera détruite lors de la construction de la cathédrale gothique actuelle.
En 1095, lors du concile de Clermont, le pape Urbain II prêche la première croisade. Aucune des chroniques relatives à la prédication et au concile ne fait état du lieu où il s'est réuni. Les différentes hypothèses (cathédrale romane, église Notre-Dame-du-Port, place de Jaude) ne sont pas autrement fondées.
En 1120, pour contrecarrer le pouvoir des évêques, les comtes d’Auvergne fondent à proximité de la ville épiscopale la cité de Montferrand selon un plan orthogonal qui n'est pas sans rappeler celui, ultérieur, des bastides du Sud-Ouest, ces villes nouvelles du Midi. Pendant tout le Moyen Âge et jusqu’à l’époque moderne, Clermont et l’actuel quartier de Montferrand sont deux villes distinctes : Clermont est la cité épiscopale, Montferrand, la ville comtale.
En 1202, le comte Guy II abandonne à l'évêque les droits qu'il possède sur la cité de Clermont. Désormais et jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'évêque et le chapitre cathédral sont les maîtres de la ville. Les trois juridictions sont ecclésiastiques, entre les mains de l'évêque (justice correspondant approximativement à l'actuelle partie occidentale de la commune de Clermont-Ferrand), du chapitre cathédral (justice personnelle, non territoriale, exercée par les chanoines sur le chapitre et sur leurs dépendants) et de l'abbé de Saint-Alyre (petite justice abbatiale enclavée dans celle de l'évêque). À partir de 1248 commence le chantier de la cathédrale gothique, qui se poursuit au siècle suivant.
En 1490, la ville de Clermont subit de gros dommages à cause d’un tremblement de terre. Douze tours de l’enceinte s’effondrent totalement ou partiellement ainsi qu'une tour de la basilique Notre-Dame-du-Port. La cathédrale subit également des dommages. (Une fissure sur le portail sud est toujours visible).
En 1551, Clermont devient ville royale, puis en 1610, propriété inséparable de la Couronne. Henri II transforme l’administration de Clermont en échevinage le 18 octobre 1556 (4 échevins puis 3 en 1559).
En 1557, Clermont reçoit le titre de Chef et ville capitale du pays d’Auvergne alors que Riom devient Chef du duché d’Auvergne et pays pour l’exercice de la justice prenant ainsi l’avantage pour les fonctions judiciaires. Cependant, la création, en 1582 à Clermont, d’un présidial de dix magistrats rétablit l’équilibre.
Le XVIIe siècle
Blaise Pascal naît à Clermont en 1623 où il vit jusqu’en 1655.
Le 15 avril 1630, l’édit de Troyes (1er édit d’Union) rassemble autoritairement Clermont et Montferrand. Cette union est confirmée en 1731 par Louis XV avec le 2e édit d’Union.
Le XVIIIe siècle
En 1789, la région de Clermont est représentée aux États généraux par :
- Jean-François Gaultier de Biauzat et Jean-Antoine Huguet pour le tiers état.
- Le comte de Montboissier pour la noblesse.
- L’évêque François de Bonal pour le clergé.
Le XIXe siècle
En 1832, Aristide Barbier et Édouard Daubrée fondent une usine de balles en caoutchouc et de machines agricoles. Cette usine sera à l’origine du groupe Michelin. La première usine, construite place des Carmes en 1889, fabrique des patins de frein pour vélo. Le premier brevet de pneu pour vélo est déposé en 1891. Le siège du groupe se trouve encore à cette adresse.
Les 9, 10 et 11 septembre 1841, Clermont fut en proie à de violentes émeutes provoquées par le recensement décidé en vue d'une réforme fiscale par le ministre Humann. Les émeutiers, auxquels s'étaient joints des habitants de localités rurales voisines (Aubière, Beaumont), manifestèrent leur colère à l'encontre des autorités municipales. Dépassée par l'ampleur de la révolte, la municipalité présidée par Hippolyte Conchon fut contrainte d'annoncer la suspension des opérations de recensement, qu'elle ne faisait pourtant qu'encadrer. En allant au-devant des insurgés réunis sur la place de Jaude, le maire fut agressé, on lui jeta des pierres et il dut fuir pour échapper au lynchage. La maison de Conchon, située sur cette même place, fut pillée et incendiée.
La première gare ferroviaire est construite entre 1855 et 1857.
Le XXe siècle
Le développement de Michelin
L’expansion de Michelin provoque la création des cités Michelin où était logé le personnel. Ces cités répondent aux objectifs de paternalisme, marqué de catholicisme dans le cas de la famille Michelin, typique du patronat de l’époque, de contrôle social du personnel. Mais plus simplement, cela permet de faire face à la très forte augmentation de la population clermontoise liée à l’expansion de l’activité industrielle — elle passe de 52 000 en 1900 à 82 000 en 1921 — et aux très mauvaises conditions de logement des ouvriers qui viennent travailler à la « manufacture ». Il y a 3 000 logements Michelin pendant la décennie 1930. De nouveaux quartiers ouvriers sont donc entièrement construits, à l’instar du typique lieu qu’est la plaine avec ses rues strictement symétriques et ses blocs de maisons divisés en quatre logements familiaux. Des rues qui ne portent pas le nom de personnages célèbres ou de lieux mais de qualité ou de vertus Rue de la Bonté ou la Rue de la Foi. Ces noms reflétaient les valeurs défendues par la famille Michelin à cette époque.
Le développement de ces cités s’accompagne de la création de cliniques, d’écoles, d’une église, de coopératives où le personnel va faire ses courses. Pierre-Jules Boulanger, PDG de Citroën et cogérant de Michelin, achète ses costumes à la coopérative Michelin. Le groupe finance un club omnisport : l’Association sportive Michelin. Une vie s’organise à l’intérieur de l’institution Michelin.
La Seconde Guerre mondiale
Le 29 juin 1940, le gouvernement, qui vient tout juste de signer l’armistice, se replie à Clermont. Pour quelques jours, la capitale de l’Auvergne est aussi la capitale de la France, avant qu’il ne se replie sur la ville voisine de Vichy. Plusieurs ministères restent néanmoins sur place.
La ville accueille l'Université de Strasbourg (française) qui est chassée de la capitale alsacienne par les autorités nazies (l'Alsace étant annexée de fait), qui installent la Reichsuniversität.
Le tribunal militaire de Clermont-Ferrand eut à juger quatre des hommes politiques, passagers du Massilia arrêtés le 31 août 1940 à Casablanca et accusés de désertion. Il condamna le 4 octobre 1940 Pierre Viénot, Alex Wiltzer et Jean Zay, puis le 9 mai 1941 Pierre Mendès France, alors lieutenant de l’armée de l’air française. Ce dernier, condamné à six ans de prison, s’évade le 21 juin 1941 de l’hôpital militaire pour rejoindre le général De Gaulle à Londres. Le même tribunal rapportera ces condamnations en 1946.
La Résistance à Clermont s’articule autour du quotidien La Montagne. Son fondateur, le socialiste Alexandre Varenne ayant déclaré qu’il « préférait briser sa plume » plutôt que de la mettre au service de l’ennemi. Le journal subit régulièrement la censure. Il est interdit de publication à plusieurs reprises. À la Libération, La Montagne aura le bonheur de pouvoir ressortir sous le même nom.
En 1944, le 92e régiment d’infanterie de ligne s’installe définitivement dans la ville.
Le XXIe siècle
L’entreprise Michelin perd de son poids en termes d’emplois. Clermont connaît ainsi un rééquilibrage au profit du secteur tertiaire.
Une politique de grands travaux est menée par la municipalité ; la place de Jaude est réaménagée, une ligne de tramway est inaugurée en octobre 2006 (il faut noter que la ville avait eu le premier tramway électrique de France, et que celui-ci avait été démantelé en 1956). Le conseil régional d'Auvergne construit dans l’agglomération clermontoise, une salle de spectacles de grande capacité, le Zénith d'Auvergne ainsi qu’une gigantesque halle d’exposition, la Grande Halle d'Auvergne, tous deux inaugurés en fin d’année 2003.
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Clermont-Ferrand compte 139 501 habitants (soit une augmentation de 2 % par rapport à 1999). La commune occupe le 24e rang au niveau national, alors qu'elle était au 21e en 1999, et le 1e au niveau départemental sur 470 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Clermont-Ferrand depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1975 avec 156 763 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,3 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (23,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,9 %, 15 à 29 ans = 31,1 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 17,4 %, plus de 60 ans = 15,9 %) ;
- 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 12,3 %, 15 à 29 ans = 30,2 %, 30 à 44 ans = 17,3 %, 45 à 59 ans = 17,9 %, plus de 60 ans = 22,3 %).
Économie et emplois
Secteurs d'activité
Depuis le milieu du XXe siècle, l'économie de Clermont est étroitement liée à la manufacture française de pneumatiques Michelin qui a fortement influencé le développement de la ville. La famille Michelin, très paternaliste, a fait construire de nombreux bâtiments publics (écoles, crèches, stade, etc.). À partir des années 1910, l'entreprise est l'une des premières à verser des allocations familiales à ses employés surnommés « Bibs » (de Bibendum, le nom de la mascotte de la société). En 1970, Michelin emploie jusqu'à 30 000 salariés. Actuellement, son poids au sein de la ville est moindre ; Le nombre d'employés est d'environ 14 000, principalement dans les services administratifs. Michelin est la seule société cotée au CAC 40 ayant son siège social en dehors de Paris[12].
Clermont ou son agglomération sont un centre administratif d'importance. De nombreux emplois sont liés aux collectivités locales (région, conseil général, ville…), au secteur hospitalier ou d'enseignement ou aux services déconcentrés de l'État comme l'École nationale des impôts, l'Institut National de la Formation de la Police Nationale ou l'Imprimerie Nationale de la Banque de France (Chamalières).
Autres secteurs économiques développés :
- L'agroalimentaire grâce à la proximité de la riche plaine de la Limagne (Coopérative Limagrain, centre de recherche de l'INRA)
- L'industrie pharmaceutique (laboratoires Théa, MSD)
- La métallurgie avec le Groupe Aubert et Duval (La Pardieu)
- Le pôle des technologies de l'information et de la communication (TIC), Pascalis.
- L'aéronautique (Regional Maintenance, AIA, SECCMAS, NSE, Techno Logistique, Auvergne Aéronautique, ENHANCE Aero)
Clermont est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire.
Principaux employeurs
Les principaux employeurs de l'agglomération clermontoise sont[13],[14] :
Principaux employeurs de l’agglomération clermontoise Employeur Emplois Employeur Emplois Employeur Emplois Employeur Emplois Michelin 13 000 Direction régionale de la SNCF 1 700 Auchan 750 INRA 450 Hôpitaux publics de la ville 7 000 Direction régionale de France Télécom 1 350 E.Leclerc 700 Direction Régionale Caisse d'épargne 450 Enseignement supérieur 4 000 AIA (maintenance aéronautique) 1 300 Trelleborg 650 SEITA 450 Armée de Terre, ministère de la Défense 2 080 Merck - Sharp - Dohme (pharmacie) 1 000 Volvic (groupe Danone) 600 Groupe Limagrain 420 Imprimerie de la Banque de France 1 900 Groupe Centre France 900 Adecco 570 Outre Michelin, les entreprises (inter)nationales suivantes ont en outre leurs sièges sociaux dans l'agglomération clermontoise :
- BABOU (Cournon d'Auvergne)
- BABYMOOV (Clermont-Ferrand)
- BANQUE CHALUS -(Clermont-Ferrand)
- BESSON CHAUSSURES (Aubière)
- EUROMASTER - Siège Europe (Clermont-Ferrand, place H.Dunant)
- GROUPE CENTRE FRANCE (Clermont-Ferrand)
Grands travaux (publics ou privés)
Réalisés ces dernières années (depuis 1999)
- Centre des congrès Polydome (ouverture 1999)
- Rénovation de la place du 1er-Mai - 1999
- Coopérative de mai, salle de musiques actuelles (2000)
- Mise en valeur d'une petite portion des bords de la rivière Tiretaine
- Rénovation du site Michelin des Carmes (siège social international)
- Piscine olympique (stade nautique Pierre de Coubertin)
- Stadium Jean-Pellez (athlétisme) sur la commune d'Aubière (2002)
- Réaménagement de la place de Jaude (2003 - 2005)
- Tramway - ligne A (2006)
- École supérieure d'art de Clermont Communauté (2006)
- Restauration de la basilique Notre-Dame du Port de 2007 à 2008
- Nouveau siège pour le journal La Montagne, à proximité de la place du 1er-Mai (2008)
- Agrandissement et rénovation du centre commercial Centre Jaude en 2008
- Ouverture de l'Aventure Michelin (centre muséographique) inaugurée le 23 janvier 2009
- Mise en valeur du campus des Cézeaux (2009)
- L'ancienne chapelle de l´hôpital général (actuel Palais de justice) devient Centre photographique (2010)
- Nouveau CHU d'Estaing (ouvert début 2010)
- Nouveaux locaux pour le FRAC Auvergne Place du Terrail (janvier 2010)
- L'ancien musée du Ranquet devient Centre photographique à l'Hôtel de Fontfreyde (2010)
En cours
- Construction d'un hôtel de police avenue de la République (livraison prévue en février 2012).
- Nouvel éco-quartier de Trémonteix - HQE.
- École d'architecture sur le site de l'ancien Hôpital-sanatorium Sabourin (début des travaux prévu en 2012, livraison prévue à l'automne 2014).
- Nouvelle fac dentaire et nouveau siège de la CPAM face au CHU d'Estaing.
- Réaménagement de Montferrand avec mise en valeur des remparts.
- Carré Jaude 2 ou "Grand Carré de Jaude" (travaux démarrés en juillet 2010 pour livraison printemps 2014). 52 boutiques au total 120 boutiques avec le Centre Jaude.
- Restauration du grand orgue construit par Charles Anneessens dans l'église Saint-Joseph.
- Aménagement de la friche industrielle des laboratoires MSD en centre commercial, cinéma, bowling et parc tertiaire (Immochan). Ouverture fin 2012.
- Rénovation de l'opéra municipal (place de Jaude): réouverture prévue en septembre 2013.
- Extension du centre anti-cancer Jean-Perrin.
- Rénovation de la place du Mazet (concertation en cours).
- Prolongement de la ligne A du tramway vers le quartier des Vergnes et réaménagement de la place des Droits de l'Homme (ouverture de la ligne prévue en septembre 2013).
- Extension du stade Marcel-Michelin de près de 1 200 places supplémentaires (travaux lancés en mai 2010).
- Rénovation, par le Conseil régional d'Auvergne de la cité scolaire (collège, lycée, prépas) Blaise Pascal.
- Nouvel Hôtel du Conseil régional d'Auvergne à Montferrand (travaux en cours, livraison prévue automne 2013).
- Restructuration du groupe scolaire Franc-Rosier, avenue de la République.
- Magasin et centre commercial IKEA Clermont (Zone des Gravanches) : centre commercial 80 boutiques type Avignon Vedéne ouverture août 2013. Les fouilles ont débuté aux Gravanches.
En projet
- Projet immobilier d'envergure entre la Place du 1er mai et l'Avenue de la République sur 5 ha : tertiaire, résidences étudiantes et seniors, logements, commerces, parkings pour une surface totale de 55 000 m². Projet de 120 millions d'euros.
- Construction par Michelin d'un ensemble de bureaux pour son centre international de recherche "Urbalad" sur le site de Ladoux. Investissements de 100 millions d'euros pour ce qui deviendra le plus gros bâtiment d'Auvergne : 67 000 m². Ouverture prévue en 2017. 3 300 personnes travaillent actuellement sur le site R&D de Ladoux.
- Pôle intermodal à la gare SNCF et réaménagement du parvis et des abords de la gare (travaux prévus de 2010 à 2013)
- Réalisation de la ligne B est-ouest du tramway via la gare SNCF.
- Agrandissement du stade Gabriel-Montpied à 30 000 places, projet relancé en mai 2010.
- Réaménagement du site de l'hôtel-Dieu, concours Europan (2009-2010).
- Construction de City stade à Herbet (RB).
- Grande bibliothèque (ancien projet redimensionné car mutualisation impossible, nouveau site - Hôtel Dieu - acté par la mairie en 2009).
- Clermont Scène Nationale (Comédie de Clermont) - Lieu identitaire - Site de l´ancienne gare routière (acté en 2009 par la mairie) - Pourrait voir le jour en 2014.
- Transformation du site des pistes Michelin en Cité de la mobilté, comprenant un parc- musée des transports, un lieu a vocation culturel et des logements .
- Transformation de l'ancien bâtiment de la Halle au blé en espace culturel.
- Restructuration de l'hôpital Sainte-Marie.
- Nouveau Campus pour l'ESC Clermont d´env. 28 000m² avenue de la République. Ouverture prévue en septembre 2015.
- Centre commercial Plaine de Sarliève 68 000 m2 (rue Cournon) : ouverture prévue pour fin 2012. Projet en suspend.
Transports
Liaisons pédestres
Clermont est le point de départ de la Via Arvernha qui traverse les monts du Cantal, puis rejoint le camino francés jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Liaisons autoroutières
Clermont est reliée par l'autoroute dans les quatre principales directions :
- vers le nord : Clermont - Paris (A71) (environ 4 heures) ;
- vers le sud : Clermont - Béziers (A75) (environ 3 heures) ;
- vers l'est : Clermont - Lyon (environ 2 heures) A89 jusqu'à Balbigny, puis A72 ;
- vers l'ouest : Clermont - Bordeaux (A89) (environ 4 heures) : A71 jusqu'à Combronde puis A89.
Ainsi, Clermont est reliée par l'autoroute à Saint-Étienne, aux Alpes, à Marseille par l'A72, à Limoges, Brive, Périgueux et Toulouse par l'A89, à Bourges, Montluçon, Nevers par l'A71, à Montpellier, Perpignan et l'Espagne par l'A75.
Liaisons ferroviaires
Articles détaillés : Gare de Clermont-Ferrand, Gare de Clermont-La Rotonde et Gare de Clermont-La Pardieu.Clermont-Ferrand compte trois gares : une gare principale, point névralgique du trafic ferroviaire auvergnat, et deux haltes, plus modestes : celle de La Pardieu, permettant la correspondance entre les TER Auvergne, reliant Clermont au sud de l'Auvergne, et la ligne A du tramway clermontois, et celle de La Rotonde desservant le pôle universitaire éponyme.
Les trains Téoz relient Clermont à Paris en 2 h 59 (trajet sans arrêt) à 3h23/24 (trains avec arrêts intermédiaires à Riom, Vichy, Moulins et Nevers) depuis décembre 2008, grâce à des travaux de réfection et de sécurisation des voies (suppressions de passages à niveaux) qui ont permis d'élever la vitesse maximale de 160 à 200 km/h sur la portion de ligne située au sud de Saincaize jusqu'au nord de Varennes-sur-Allier. La ligne Clermont-Paris a été la première équipée des voitures Téoz par la SNCF. La desserte de base en semaine comporte 8 aller-retour, intégralement assurée en Téoz depuis 2008. Elle bénéficie désormais d'un cadencement horaire incomplet : en dehors du seul train sans arrêt, les départs de Clermont se font à +29, de Paris à +01, mais sont inégalement répartis à travers la journée ; au départ de Paris, une importante lacune subsiste entre 9h01 et 13h01.
En direction de l'ouest ou de l'est, les liaisons sont peu développées, les temps de trajets élevés (plus de six heures pour rejoindre Bordeaux, 4h pour atteindre Limoges et 2 h 45 pour arriver à Lyon-Part-Dieu ou Lyon-Perrache). Le temps de trajet vers Lyon a cependant été récemment réduit à 2 h 18 grâce à des travaux de réfection des voies et surtout au raccordement direct de Saint-Germain-des-Fossés, mis en service en décembre 2006, évitant ainsi le tête-à-queue qui pénalisait le temps de parcours de 10 à 20 minutes. Le renouvellement du matériel régional (automoteurs X72500, X73500 et AGC) explique aussi les gains obtenus sur ce parcours rendu difficile par le profil et par le tracé sinueux, surtout entre Roanne et Lozanne.
Aucune ligne à grande vitesse ne dessert la ville malgré de multiples pressions des élus et des habitants. Plusieurs projets ont été proposés dont une ligne à grande vitesse vers Paris, la LGV Massif Central (rejetée en 2005) ou la Transversale Alpes Auvergne Atlantique défendue par le conseil régional d'Auvergne. Si elle a lieu, la mise en service de ces lignes n'est pas attendue avant 2019. En 2008, le projet d'une LGV Paris-Lyon par Clermont a été relancé et est actuellement à l'étude.
Liaisons aériennes
Article détaillé : Aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne.L'aéroport international de Clermont-Ferrand se situe sur la commune d'Aulnat, à l'est de l'agglomération clermontoise. Il possède une piste d'une longueur de 3 015 m. Il a été géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Clermont-Ferrand / Issoire jusqu'en 2006, puis actuellement par un consortium Keolis/Vinci.
Des vols réguliers sont assurés à destination de : Paris-Orly et Paris-Charles-de-Gaulle, Lyon, Nice, Nantes, Amsterdam ; en vols saisonniers Bastia et Ajaccio par la compagnie Regional (Groupe Air France). Fin 2011, Air France annonce la suppression de la liaison vers Amsterdam.
Depuis le 21 mai et jusqu'au 24 septembre 2011, l'aéroport est relié à Southampton (45 minutes de Londres en train) à raison de 3 allers-retours par semaine, et ceci avec la compagnie Flybe.
De nombreux vols saisonniers directs s'ajoutent à cela (Autriche, Baléares, Canaries, Crète, Sardaigne, Madère, Croatie, Espagne, Écosse, Grèce, Irlande, Norvège, Italie, Jordanie, Malte, Maroc, Tunisie, Portugal…). Le programme devrait être étoffé en 2011 avec la venue de l’opérateur Italowcost avec des liaisons supplémentaires vers l’Italie.
L'aéroport avait dépassé le million de passagers en 2002 grâce à un large éventail de destinations faisant de la plateforme le hub de l'ancienne compagnie Regional Airlines. On évoquait alors la construction d'une seconde piste en dur. Depuis, bon nombre de ces destinations nationales (Bordeaux, Limoges, Pau, Biarritz, Dijon, Bâle-Mulhouse…) et internationales (Londres, Genève, Bruxelles, Milan, Turin) ont été supprimées par le groupe Air France, entraînant une chute inéluctable du trafic (un peu moins de 400 000 passagers en 2009). Suite à une action judiciaire de l'Etat en 2010 remettant en cause le principe de délégation de service public des lignes vers Lille, Rennes, Toulouse, Marseille et Strasbourg et exploitées auparavant par la compagnie Chalair (reprise des lignes à Regional qui les avait abandonnées), ces destinations ont également été supprimées.
Une filiale d'Iberia a exploité de début 2008 jusqu'à l'été 2009 des vols vers Madrid (6 vols hebdomadaires). Les vols vers Madrid Barajas reprendront à partir de 2012.
De nouvelles liaisons vers le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique, le Maroc et la France (Lille, Strasbourg, Nantes) devraient être annoncées (article La Montagne du 19.10.2011) et donner un second souffle à la plateforme aéroportuaire auvergnate.
L'aéroport de Clermont est un des rares au monde à avoir reçu le Concorde. Accueil rendu possible grâce à la pression de Michelin qui fournissait les pneumatiques du supersonique. L'aéroport a également accueilli le Beluga (avion cargo Airbus A300-600ST) en 1999.
Il accueille le centre de maintenance de la compagnie aérienne Régional, filiale du groupe Air France. L'aéroport a accueilli 377 330 passagers en 2010.
Transports urbains
Articles détaillés : Transports en commun de l'agglomération clermontoise et Tramway de Clermont-Ferrand.Le réseau de transports clermontois est exploité par la SAEM T2C et géré par le SMTC.
À terme la colonne vertébrale de ce réseau devrait être le tramway sur pneus de technologie Translohr, dont une première tranche a été mise en service le 13 novembre 2006 (un mois de réglages techniques étant nécessaire après l’inauguration officielle du 14 octobre). Depuis septembre 2007, l’intégralité de la ligne est ouverte sur 14 km et 31 stations, entre la gare de la Pardieu, dans la technopole et le quartier populaire de Champratel. Cette ligne principale est complétée par des lignes de bus réorganisées pour l’occasion permettant la desserte de toute la communauté des communes.
Déjà, est évoquée la création d’une seconde ligne Est-Ouest entre le quartier du Brézet et la ville de Royat via la gare SNCF et le CHU Estaing. Après des réticences de la municipalité de Chamalières, il semble qu’un certain consensus se soit dégagé pour entamer une réflexion sur cette seconde ligne.
Une première ligne de transport en commun en site propre avait été mise en service en 2001 (technologie Civis) mais les véhicules Civis ont été retirés du service en raison de nombreux problèmes et de coûts de fonctionnement élevés. Depuis septembre 2004, le service MooviCité[15], initié par le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération clermontoise (SMTC), propose des transports à la demande pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que la location de vélos classiques et de vélos à assistance électrique (VAE), pour tous à l’intérieur de l’agglomération.
Environnement
Parcs et jardins urbains
- Le jardin Lecoq, encore appelé le jardin des plantes, est l'œuvre, comme le petit parc de la gare, du paysagiste Paul de Lavenne, Comte de Choulot. Il contient une porte fortifiée du XVIe siècle provenant du manoir, aujourd'hui disparu, de la famille de Blaise Pascal.
- Le parc de Montjuzet est un parc de 26 hectares qui domine la ville. Créé à la fin du XXe siècle, il présente un surprenant jardin d'essences méditerranéennes.
- Le parc du Creux de l'Enfer est un parc de quatre hectares. Il est situé au sud-est de la ville, entre le quartier des Landais et de la Fontaine-du-Bac. Ce parc présente un parcours d'orientation.
- Le parc de la Gauthière
- Le parc de la Fraternité
- Le jardin botanique de la ville ou jardin botanique de la Charme
L'arrière-pays
Clermont-Ferrand est caractérisée par sa proximité avec des espaces naturels remarquables qui entourent l'agglomération :
- Les monts Dômes ou chaîne des Puys, ensemble emblématique du parc des volcans d'Auvergne : il s'agit d'un des plus importants ensembles volcaniques d'Europe.
- Le plateau de Gergovie et les coteaux secs (Chanturgue, Puy de Crouël, etc.) : ils abritent de nombreuses espèces thermophiles d'origine méditerranéenne dont des orchidées.
- La plaine de la Limagne
- Le val d'Allier, une des dernières rivières "sauvages" d'Europe présentant une dynamique fluviale très active.
De nombreux sites naturels situés sur le territoire de Clermont-Ferrand ou à proximité immédiate sont intégrés dans le réseau Natura 2000 et font à ce titre l'objet d'actions de préservation et de gestion.
Le territoire de Clermont-Ferrand abrite également la source de la Poix. Il s'agit d'un des derniers affleurement naturel de bitume de France. Il se présente sous forme de cavité d'un mètre de diamètre, et dont la profondeur est supérieure à 40 centimètres. Son débit est très faible : 1 litre seulement d'hydrocarbure s'en dégage chaque jour[16].
Administration
Mairie
Le maire actuel de la ville est Serge Godard (PS), successeur de Roger Quilliot le 4 juillet 1997 et réélu en 2001 puis en 2008. C'est le troisième maire de la ville depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après les socialistes Gabriel Montpied (de 1944 à 1973) et Roger Quilliot (de 1973 à 1997). Serge Godard est physicien de formation. Il a exercé les mandats de sénateur et de conseiller général précédemment à sa fonction de premier édile de la ville.
Le conseil municipal compte 55 élus, répartis entre les 44 membres de la majorité, 4 membres de l'opposition de gauche, ainsi que 8 membres de l'opposition de droite. On retrouve les groupes politiques tels que : 1 LO, 4 LCR, 5 PCF, 2 PRG, 2 MDC, 28 PS, 3 MODEM, 6 UMP. En 2010, la commune de Clermont-Ferrand a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[17].
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1997 Serge Godard PS Sénateur du Puy-de-Dôme 1973 1997 Roger Quilliot PS Sénateur du Puy-de-Dôme 1944 1973 Gabriel Montpied SFIO puis PS Sénateur du Puy-de-Dôme 1935 1944 Paul Pochet-Lagaye également maire sous l'État Français Suite de la liste des maires (de 1694 à 1935)Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1935 1935 Philippe Marcombes[18] 1929 1935 Paul Gondard 1919 1929 Philippe Marcombes 1912 1919 Ernest Charles Vigenaud 1904 1912 Antoine Marie-Charles Fabre[19] 1900 1904 Louis Renon 1893 1900 Pierre Lecuellé 1888 1893 Louis Amédée Ulysse Gasquet 1886 1888 Émile Saint-Rame 1884 1885 Jean-Baptiste Antoine Blatin 1880 1884 Gilbert Gaillard 1875 1880 André Moinier 1874 1875 Félix Rougane de Chanteloup 1871 1874 Agis-Léon Ledru 1870 1871 Agénor Bardoux Arrière-grand-père maternel de Valéry Giscard d'Estaing 1862 1870 Jacques Philippe Mège 1860 1861 Frédéric Claude François Bonnay 1850 1860 Pierre Léon Bérard de Chazelles 1848 1850 Jean-Baptiste Poncillon 1848 1848 Jean-Joseph Vimal-Lajarrige (4 mois) 1848 1848 Antoine Jouvet (3 mois) 1843 1848 Junius Verdier-Latour 1835 1843 Hippolyte Conchon Beau-père d'Eugène Rouher 1830 1835 Jules Cariol Banquier, conseiller général et député du Puy-de-Dôme 1822 1830 Antoine Blatin 1820 1822 Jean-Baptiste André, baron d'Aubière 1818 1820 Jean-Baptiste Joseph Tixier, baron 1815 1818 Jean-Baptiste André, baron d'Aubière 1809 1815 François Grangier de Lamothe 1805 1809 Martial de Solagniat Juge 1800 1805 Antoine Sablon 1798 1800 Jacques Veysset 1798 1798 Claude Alexis Mabru (5 mois) 1797 1798 Guillaume Grimardias 1795 1797 Michel Monestier 1795 1795 Antoine Bergier (4 mois) 1794 1795 Jean-François Gaultier de Biauzat 1794 1794 Étienne Bonarme (3 mois) 1792 1794 Michel Monestier 1791 1792 Antoine Sablon 1790 1791 Jean-François Gaultier de Biauzat 1786 1790 Louis Anne Reboul 1780 1786 Guillaume du Fraisse de Vernines 1777 1780 Pierre Tixier 1769 1772 Annet Barthomyvat des Paleines 1766 1769 Jean-Baptiste Guerrier 1751 Annet Barthomyvat des Paleines 1723 1724 N... Bernard 1720 1723 Antoine de Bonnet Fils de Jean-Antoine de Bonnet 1694 1719 Jean-Antoine de Bonnet Liste des cantons
La ville est divisée en neuf cantons :
Cantons de Clermont-Ferrand Canton Population Conseiller général Parti Qualité canton de Clermont-Ferrand-Centre 16 364 Patricia Guilhot PG canton de Clermont-Ferrand-Est 12 710 Mireille Lacombe PS canton de Clermont-Ferrand-Nord 19 298 Alexandre Pourchon PS canton de Clermont-Ferrand-Nord-Ouest 15 388 Michèle André PS Sénatrice du Puy-de-Dôme canton de Clermont-Ferrand-Ouest 12 091 Jean-Yves Gouttebel DVG Président du Conseil général du Puy-de-Dôme canton de Clermont-Ferrand-Sud 12 416 Serge Lesbre DVG canton de Clermont-Ferrand-Sud-Est 17 784 Sylvie Maisonnet PS canton de Clermont-Ferrand-Sud-Ouest 20 003 Dominique Briat PS canton de Montferrand 11 086 Nadine Déat PS Enseignement
Clermont abrite plus de 35 000 étudiants répartis dans deux universités, l’université d’Auvergne (Clermont-I, environ 16 000 étudiants) et l’université Blaise-Pascal (Clermont-II, environ 14 500 étudiants) ainsi que six écoles d’ingénieurs ou de management.
La ville se situe au 16e rang national pour l’enseignement supérieur.
Près de 13 % de la population estudiantine vient de l’étranger. On rencontre de nombreux européens accueillis grâce aux programmes d'échanges type Erasmus. Il y a aussi des Américains, des Chinois, et des étudiants venant de plusieurs pays d’Afrique (en particulier dans les cursus d’Économie du Développement). Enfin depuis quelques années[Quand ?], la population estudiantine chinoise est en pleine expansion grâce à des partenariats avec plusieurs campus chinois.
Les principales écoles supérieures :
- Polytech'Clermont-Ferrand (appelée avant 2007 : Centre universitaire scientifique et technique de Clermont-Ferrand, CUST) ;
- l’école nationale des impôts (ENI) ;
- l’école nationale supérieure d'architecture de Clermont-Ferrand ;
- l’école nationale supérieure de chimie de Clermont-Ferrand (ENSCCF) ;
- l’école supérieure d'art de Clermont Communauté (ESACC) ;
- l’école supérieure de commerce-Groupe ESC Clermont ;
- l’institut français de mécanique avancée (IFMA) ;
- l’institut supérieur d'informatique, de modélisation et de leurs applications (ISIMA) ;
- l’école nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand (ENITAC) ;
- l’école SUPINFO.
Les universités et écoles sont dispersées dans différents sites en centre-ville ainsi que sur le campus universitaire des Cézeaux.
On retiendra le bâtiment de l’avenue Carnot, siège de l’université Blaise-Pascal, qui a accueilli l’université de Strasbourg pendant l’occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, ou encore le pôle tertiaire de La Rotonde, où sont dispensés les cours de droit et de science politique, bâtiment d’architecture moderne.
Les universités de Clermont-I et Clermont-II ont le projet de constituer un pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) avec l’ENITAC, l’IFMA et l’École nationale de chimie.
Les deux universités de Clermont ont été retenues pour faire partie des audits lancés par le gouvernement Fillon en 2008 en vue de l’autonomie des universités françaises.
Dans le cadre de l’adoption de ses nouveaux statuts, conformément à la loi LRU, l’université d’Auvergne Clermont-I a créé en avril 2008 la première fondation universitaire de France.
Cultes, associations humanistes et philosophiques
Culte catholique
Vie religieuse
Établissements : Dans le diocèse, la vie religieuse féminine possède 9 congrégations, répartie en 42 maisons, 19 congrégations réparties en 26 maisons et 3 monastères de vie contemplative. Pour les hommes, on compte un monastère de vie contemplative et 4 congrégations de vie apostolique.
Organismes : Le Centre diocésain de Pastorale est un lieu de rencontre entre les responsables des mouvements qui y tiennent leurs permanences et entre les chrétiens du diocèse qui s’y retrouvent à l’occasion de réunions de formation et d’échanges. Depuis 1988, une radio chrétienne, Réseau RCF, fonctionne sous la responsabilité d’un directeur nommé par l’évêque. Le bulletin diocésain, Les Nouvelles du Diocèse de Clermont est un hebdomadaire chrétien d’actualité qui tire à 11 500 exemplaires. L'Institut Théologique d'Auvergne permet un nouveau regard didactique sur la foi.
Les offices de la cathédrale : La cathédrale ne possède plus de maîtrise. Aucun office canonial n'est effectué dans la cathédrale. La messe est célébrée à 8h chaque jour dans la chapelle du Saint Sacrement. Les offices du dimanche dans la cathédrale sont célébrés à 10h et à 18h30. Chaque messe est accompagnée par le Grand Orgue.
Les messes dans la ville : Chaque jour, la messe est célébrée entre autres, à la cathédrale à 8h (chapelle du Saint Sacrement) , à l'église des Minimes à 18h30, à la chapelle des capucins à 19h (liturgie ordinaire). Les vêpres sont accessibles à la chapelle des capucins à 18h30. Enfin l'adoration du Saint Sacrement est revenue dans la ville grâce aux capucins, chaque vendredi après midi, dans la chapelle des capucins.
La liturgie traditionnelle : La liturgie traditionnelle est célébrée à l'abbaye de Randol, à la chapelle des capucins le dimanche matin à 10h, et à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X du boulevard d'Italie.
Fêtes annuelles
En mai, les fêtes du Port sont un pèlerinage qui attire des pèlerins de tout le diocèse durant plusieurs jours. Une procession se déroule entre la basilique Notre-Dame-du-Port et la cathédrale. La procession sort de la cathédrale par la porte nord pour descendre jusqu'à Notre-Dame du Port. Elle remonte ensuite pour rentrer par la porte sud.
La fête de Fatima est l'occasion pour la communauté portugaise de réaliser une procession. Organisée derrière la Vierge, la procession monte jusqu'à la cathédrale depuis l'église des Minimes.
Organisation
Monseigneur Hippolyte Simon est l'archevêque de l'archidiocèse de Clermont depuis 2002.
Culte orthodoxe
- Paroisse de l'Annonciation de la Mère de Dieu - Saint-Nicolas
Culte musulman
La ville compte neuf mosquées ou salles de prières. Une grande mosquée a été construite rue du docteur Nivet, à noter la construction d'un hammam et un centre culturel.
Culte mormon
L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours compte un lieu de culte, la paroisse de Clermont-Ferrant, rue de l'Oradou.
Culte israélite
La synagogue, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle, est protégée auprès des Monuments historiques[20]. Elle est située rue des Quatre-Passeports et a récemment été rachetée par la communauté juive de Clermont-Ferrand[21].
Loges maçonniques
Clermont-Ferrand accueille depuis plusieurs siècles des loges maçonniques[22], parmi lesquelles :
- Grand Orient de France (région maçonnique Centre) : les Enfants de Gergovie, Gallia, Iter Clarum, Lux Perpetua, Tradition et Modernité, Saint-Just [23]
- Grande Loge Nationale de France (province Auvergne)
- Grande Loge de France : loges Socrate (fondée en 1962), Héphaïstos (1991), Thot (2002), Mercure-Lug (2009)[24]
- Droit Humain [25]
- Grande Loge Régulière Française [26]
- Alliance maçonnique Alma Universelle : Nemossos [27]
A lire : "Les francs-maçons à l'Orient de Clermont-Ferrand au XVIIIe siècle" (Pierre-Yves Beaurepaire).
Antoine Blatin, maire de Clermont-Ferrand, présida la loge "les Enfants de Gergovie" de 1882 à 1888.
Enfin, de nombreux maçons clermontois ont payé de leur vie leur engagement dans la Résistance.
Monuments et lieux remarquables
Clermont est classée Ville d'Art et d'Histoire. Beaucoup de monuments peuvent déconcerter par leurs teintes sombres qui s'étendent du gris clair au noir intense. Le matériau de construction traditionnel est en effet la pierre de Volvic – issue des « cheyres » basaltiques de la Chaîne des Puys.
Édifices religieux
- La basilique romane Notre-Dame du Port, construite au XIIe siècle, à l'emplacement (selon la légende) d'une église du VIe siècle. Elle a été classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1998. Après avoir subi de lourds travaux de restauration intérieure de 2006 à 2008, elle a rouvert ses portes au public le 20 décembre 2008[28]. De proportions modestes mais parfaites, elle possède une nef majestueuse. Elle abrite une série de magnifiques chapiteaux en pierre et notamment La Tentation d'Adam et Ève par le serpent. Il est prévu d'achever sa restauration extérieure et de réaménager les abords de la basilique afin de mieux la mettre en valeur et de répondre aux exigences du label Unesco.
- L'église Saint-Laurent (rue Saint-Laurent) : à l'origine une très ancienne église. (Grégoire de Tours mentionne en 551 que son oncle l'évêque Gallus de Clermont y est enterré). Elle est aujourd'hui encastrée dans les immeubles du quartier du Port et n'est pas visible de l'extérieur. L'église actuelle est en arkose comme la basilique Notre-Dame-du-Port. Elle comporte une nef de deux travées et un chœur avec une travée droite et une abside en semi-circulaire en cul de four. Elle est utilisée comme église pour les messes des enfants, mais aussi comme salle de réunion et d'exposition par la paroisse.
- La chapelle des Cordeliers-Vieux : construite probablement en 1241. Remarquable pour ses grands vitraux, elle est aujourd'hui la propriété du Conseil Général du Puy-de-Dôme et sert notamment de salle d'exposition.
- La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption a été construite entre 1248 et 1902 en pierre de Volvic, noire, issue des éruptions volcaniques des « jeunes » volcans auvergnats (4 000 à 8 000 ans). Elle abrite entre autres deux immenses et magnifiques rosaces en vitraux, de trés rares peintures murales datant du XIIIème et XIV ème siècle dans les chapelles Sainte Madeleine et Sainte Agathe découvertes et restaurées en 1992-1993[29], ainsi qu'une horloge très ancienne sonnant toutes les demi-heures. Ses deux tours, hautes de 108 mètres, achevées par Viollet le Duc au XIXe siècle sont visibles de très loin et sont l'un des symboles de la ville. Remarquer également, adossée au nord de la nef, la tour de l'horloge dite de « la bayette ». Elle est surmontée d'une tourelle comportant un campanile en fer forgé.
- L'église Notre-Dame de la Prospérité, dans le quartier de Montferrand, construite entre le XIVe siècle et le XVIe siècle. De style gothique méridional, rare dans la région, l'extérieur de l'édifice termine une importante campagne de restauration qui va permettre de mettre en valeur l'Église. De plus, il est prévu par la municipalité de restaurer l'intérieur dont les peintures murales ont été restaurées dans les années 90 par le plasticien Christian Karoutzos[30].
- L'église des Carmes Déchaussé, construite au XVIIIe siècle sur l'emplacement d'un ancien couvent donné par l'évêque Joachim d'Estaing aux Carmes Déchaussé en 1653. Les travaux furent réalisés à partir de 1752 avec d'autres interventions plus tard. Elle est de style baroque. Son plan est dit en quatrefeuille. L'église jouxte le cimetière des Carmes où sont enterrées de nombreuses personnalités clermontoises. L'église a perdu sa vocation religieuse au début du XXe siècle et est aujourd'hui utilisée comme entrepôt.
- L'église Saint-Eutrope : construite sur l'emplacement d'une basilique dédiée à saint Étienne et détruite par les Normands. Une première église fut construite au XIIe siècle. Elle fut détruite partiellement en 1827 puis complètement en 1858. L'église actuelle a été construite entre 1858 et 1862.
- L'église Saint-Joseph construite entre 1883 et 1897 sous l'impulsion de l'évêque Joseph Boyer par les architectes Banier et Mitton (ce dernier pour la façade). Le style imite les églises romanes auvergnates. Elle comporte, entre autres, des vitraux datant de la première moitié du XXe siècle et une Adorations des mages du sculpteur Émile Gourgouillon visible au-dessus du portail d'entrée.
- L'église Saint-Pierre les Minimes, située en plein centre de la ville, place de Jaude, abrite un magnifique retable et présente régulièrement dans une chapelle à gauche de l'entrée des œuvres d'art à caractère religieux.
- La chapelle des Capucins située en face du Jardin Lecoq, est une petite église ouverte au public et toujours utilisée et entretenue par le Couvent des Frères Capucins attenant à l'église. La Chapelle date de la moitié du XIXe siècle est son intérieur a été récemment restauré. Plusieurs peintures à fresques dans le chœur, dans les chapelles latérales et au revers de la façade relatent les textes bibliques ou représentent des saints anciens ou récents. L'ensemble du mobilier en accord avec les récentes conception de l'espace ecclésial sont de très grande qualité. Une partie de l'extérieur est en cours de restauration.
Monuments et lieux civils
- Le quartier historique de Montferrand et la "Maison de l'Eléphant" (12 rue Kléber) datant du XIIème siècle[31].
- Les caves du quartier historique.
- Le vieux centre autour de la place de la Victoire.
- La rue du Port.
- Les fontaines : 48 fontaines et bassins publiques, 115 fontaines privées[32].
- La fontaine d'Amboise (1511).
- La fontaine Desaix (1801) appelée « la pyramide ».
- La fontaine Urbain II avec des sculptures d'Henri Gourgouillon.
- L'hôtel Savaron (1513).
- L'Hôtel de Fontfreyde (XVIe siècle).
- L'hôtel de Chazerat : construit par le président de la cour des aides, Charles-Antoine-Claude de Chazerat à la suite de l'incendie de sa maison en 1759. Les travaux sont achevés en 1769. Le bâtiment de style Louis XVI comporte, entre autres, une cour ovale bordée de pilastres cannelés et surmontés par des chapiteaux ioniques. Il est occupé depuis 1982 par la Direction régionale des Affaires culturelles d'Auvergne.
- La statue du général Desaix, inaugurée en août 1848, domine la place de Jaude. Elle a été réalisée par le sculpteur Charles-François Lebœuf dit Nanteuil.
- La statue équestre de Vercingétorix, inaugurée le 12 octobre 1903 est l'œuvre de Frédéric Auguste Bartholdi à qui l'on doit également la Statue de la Liberté.
- Le cimetière des Carmes : le plus ancien cimetière de la ville, on y trouve les tombes de nombreux Clermontois célèbres[33].
Architecture du XIXe siècle
- L'opéra municipal (boulevard Desaix) : construit entre 1891 et 1894. (Architecture de Jean Teillard et façade d'Henri Gourgouillon).
L'opéra de Clermont est fermé au public depuis le début de l'année 2007. À la suite de chutes de parties du plafond dans les couloirs, la municipalité a décidé de fermer par précaution le bâtiment. De gros travaux de rénovation vont être engagés. Ils permettront de remettre aux normes le bâtiment et de moderniser la machinerie scénique.
Architecture du XXe siècle
- Les Galeries de Jaude, aujourd'hui Galeries Lafayette. Le bâtiment date de 1907. Sa façade domine la place de Jaude.
- La polyclinique, située dans le complexe hospitalier de l'Hôtel-Dieu, date des années 192à, construite sous l'impulsion de Philippe-Marcombes.
- L'hôpital-sanatorium Sabourin[34] (rue du Docteur-Bousquet) : construit par l'architecte clermontois Albéric Aubert dans les années 1930, et nettement influencé par les théories récentes de Le Corbusier[35]. Il constitue le seul exemple d'architecture moderne de l'entre-deux-guerres en Auvergne. En 1997, le bâtiment est désaffecté après restructuration des services hospitaliers de la région. L'hôpital a été classé monument historique en 2000. En 2006, des travaux de restauration ont été entrepris; ils permettront le transfert de l'école d'architecture à l'hôpital-sanatorium Sabourin.
- La gare routière[36] (boulevard François-Mitterrand) a été construite entre 1961 et 1964 par Valentin Vigneron. Son style est inspiré par celui d'Auguste Perret. Le bâtiment forme un ensemble cohérent avec les immeubles voisins de la Maison des Congrès et de la Culture, de la chambre d'agriculture, de la mutualité sociale agricole et du Crédit agricole qui borde la place des Salins[37]. Elle sera prochainement remaniée pour devenir la seconde plus grande bibliothèque de France.
- La Maison des Congrès et de la Culture, intégrée à l'ensemble architectural de la gare routière et de la MSA, dans le quartier des Salins.
- La jetée, (place Michel de L'Hospital) abrite l'association Sauve qui peut le court-métrage organisatrice du festival international du court-métrage. Son architecture, ressemblant à un bateau, allie tradition et modernité.
- Le marché Saint-Pierre (place Saint-Pierre) est un marché couvert destiné à la vente de produits alimentaires. Le bâtiment actuel a été construit entre 1985 et 1987 (inauguration le 4 mai 1987) par les architectes clermontois André Bosser et Jean-Claude Marquet. Un premier bâtiment de type Baltard avait été construit en 1873 sur l'emplacement d'un marché en plein air, puis détruit en 1931 et remplacé par un bâtiment en béton et en verre conçu par l'architecte clermontois Aubert.
Architecture du XXIe siècle
- L'école supérieure d'art de Clermont Communauté, naguère située dans l'ancien bâtiment XVIIIe siècle de la halle au blé, se situe, depuis janvier 2006, dans un bâtiment contemporain qui a été conçu par l'agence d'architecture Architecture-Studio, dans la rue Kessler, au sud du centre-ville.
- La piscine Pierre-de-Coubertin est agrandie et dotée d'une toiture ouvrante. Cela en fait une structure novatrice et des plus agréables en été.
- La place de Jaude a été urbanisée aux XIXe et XXe siècles. Elle a été complètement rénovée entre 2003 et 2005.
- Le Carré Jaude 2 est un important projet d'urbanisation du centre-ville. Il se situera le long de l'avenue Julien, à deux pas du Centre-Jaude. Sa surface de 51 000 m2 permettra d'accueillir un hôtel 4 étoiles de 123 chambres, des commerces, un cinéma de sept salles comprenant 1 199 places[38], et divers locaux pour le secteur tertiaire.
- Le Polydome, place du 1er-Mai, est le nouveau centre des congrès et d'exposition de la ville. Le bâtiment a pris la place d'une ancienne coopérative Michelin. Une partie du bâtiment est une salle de concert de musiques actuelles, la Coopérative de Mai, nom en hommage à l'ancienne fonction du bâtiment.
- De nombreux témoignages de l'architecture du début du XXe siècle ont disparu récemment (villas...) sous la pioche des promoteurs.
Culture
- Clermont est la ville de France qui abrite le plus de groupes de musiques actuelles[39]. Par ailleurs, le Puy-de-Dôme abriterait à lui seul 7,5 % des groupes de rock français en activité[40]. (Cocoon, Squeeze Groove, Sabayo, Wazoo, etc.)
- De nombreux artistes du mouvement street art sont présents à Clermont. On peut ainsi observer de nombreux collages ou graffitis artistiques dans les rues de la ville (Ziquicks, Space Invaders, œuvres de Keymi), en particulier dans l'hypercentre de Clermont.
- La culture vivante en passe aussi par le théâtre, de nombreuses troupes et cours sont offerts, à l'image de la Compagnie Les Corps de Muses[41] qui au carrefour du théâtre et des autres activités artistiques participe à la création d'un pôle d'échanges culturels.
- Le réseau des médiathèques et bibliothèques est peu développé pour une ville de cette importance. Un ambitieux projet de construction ayant été abandonné dans le centre-ville,la communauté d'agglomération hésite encore sur l'avenir du réseau de lecture publique.
- La ville compte 4 cinémas : Ciné Jaude, Ciné Capitole, Les Ambiances et Le Rio.
Festivals
- Le festival international du court-métrage, créé en 1979, il a acquis un rayonnement international. Il est considéré comme l'un des plus importants.
- Vidéoformes (vidéo et nouveaux médias dans l'art contemporain). Créé en 1986, il est devenu la référence en France et sur la scène internationale dans son domaine.
- Le festival européen du film publicitaire automobile.
- Jazz en tête, le festival international de Jazz, créé en 1988. De nombreux artistes internationaux s'y sont produit: Miles Davis, Herbie Hancock, Wynton Marsalis et Michel Petrucciani, sans oublier les chanteuses Dee Dee Bridgewater, Dianne Reeves ou Cassandra Wilson.
- Le festival Nicéphore +, festival international de l'image fixe et de la photographie.
- Le Rendez-vous du carnet de voyage.
- Europavox, le festival européen de musique.
- Traces de Vies rencontres du film documentaire. Depuis 1991, ce festival propose à un large public une sélection de plus de cinquante films documentaires en concours et une vingtaine de films hors concours.
- Le festival des Musiques Démesurées, festival de musique contemporaine et expérimentale
Musées et lieux d'exposition
- L'Aventure Michelin, nouvel espace patrimonial de la marque (ouvert depuis janvier 2009)
- Le musée d'archéologie Bargoin
- Le musée d'art Roger-Quilliot
- Le muséum d'histoire naturelle Henri Lecoq
- Le musée du tapis et des arts textiles
- Le FRAC Auvergne (Fonds régional d'art contemporain), dont le lieu d'exposition permanent est depuis janvier 2010 un immeuble de 3 étages à proximité immédiate de la cathédrale (après avoir été abrité de nombreuses années par les Écuries de Chazerat)
- l'Hôtel de Fontfreyde - Centre photographique (lieu ayant abrité précédemment le musée du Ranquet)
- La Tôlerie - Espace d'Art Contemporain
Salles de spectacle et de concert
- La Coopérative de Mai
- Le Zénith d'Auvergne
- L'Opéra municipal
- La Maison des Congrès et de la Culture
- La Maison des sports
- La Maison du peuple
- La Chapelle du Bon Pasteur
- La Cour des Trois Coquins
Saisons musicales
- Orchestre d'Auvergne
- Quatuor Prima Vista
- Chœur régional d'Auvergne
Chansons
- Une chanson humoristique a été composée par Jean Maupoint sur Clermont, La Tiretaine. C'est une petite valse romantique rendant hommage à l'éponyme rivière clermontoise, qui a longtemps servi d'égout communal.
- Plusieurs textes chantés par Jacques Brel font référence à l'Auvergne et à Clermont, en particulier « La chanson de Jacky ».
- Le groupe Wazoo, originaire de Clermont, fait plusieurs références à la vie locale dans sa chanson « La manivelle ».
- Coluche a chanté « The Blues In Clermont-Ferrand ».
Romans
- L'Exposition coloniale, roman de Erik Orsenna, prix Goncourt 1985, se passe en partie à Clermont-Ferrand.
- Le Livre perdu des sortilèges, roman de Deborah Harkness, Orbit/Calmann-Lévy 2011, dont l'un des personnages principaux est natif de Clermont-Ferrand, se passe en partie à Clermont[réf. nécessaire].
Films
- Gas-oil de Gilles Grangier, avec Jean Gabin, Jeanne Moreau, Roger Hanin, Marcel Bozzuffi (1955)
- Ma nuit chez Maud d'Éric Rohmer avec Jean-Louis Trintignant (1969)
- Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls (1969)
- Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio (décembre 1975) avec (Gérard Depardieu), Michel Piccoli, Charles Vanel
- La Double Vie de Véronique de Krzysztof Kieślowski (1991)
- Drôle de Félix d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau (2000)
- Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli (2006)
- Camping 2 de Fabien Onteniente (2009)
- Accusé Mendès France téléfilm de Laurent Heynemann (2010), avec Bruno Solo
Quartiers
La ville est divisée en de nombreux quartiers, ayant chacun une âme et une identité propre. Le quartier Saint-Jacques est très marqué par les problématiques urbaines. Les quartiers Nord (Croix de Neyrat-Champratel, les Vergnes, la ZUP, et la Plaine,) sont excentrés et pâtissent d'une réputation incertaine, notamment chez ceux qui n'y vivent pas. À noter l'étonnant quartier de La Plaine, construit durant la première moitié du XXe siècle, cité-jardin vaste et tranquille, peuplée de retraités et de jeunes familles, à l'entrée nord de la ville.
Le centre-ville
Le centre-ville de Clermont se concentre autour de la butte occupée par la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption. Une grande partie est constitué de bâti ancien desservi par des rues souvent piétonnes.
C'est là que l'on trouve le cœur commerçant de la ville, notamment sur la place de Jaude.
La plupart des administrations sont également situées dans ce secteur, notamment l'hôtel de ville, le Conseil Général du Puy-de-Dôme ainsi que la préfecture.
Plusieurs composantes des universités clermontoises sont installées dans le centre. L'UFR de Lettres, Langues et Sciences humaines, l'UFR psychologie et la faculté de droit et de sciences économiques sont dans ce cas.
Le sud-est
Cette partie de la ville compte une mosaïque de petits quartiers aux architectures disparates :
- les Neuf-Soleils
- la Raye-Dieu
- les Landais
- la Fontaine-du-Bac
- la Pardieu
- l'Oradou
- Anatole-France
- Herbet
La Fontaine-du-Bac est un petit quartier HLM construite dans les années 1970 et qui a été l'objet de rénovations urbaines en 2004 (réaménagement des abords de l'immeuble, station de tramway, terrain de basket). Idéalement situé à proximité de La Pardieu, ce quartier calme, sans délinquance, n'en demeure pas moins une zone urbaine sensible où le chômage et la pauvreté y est marqué et dont une grande partie des habitants sont d'origines immigrés. Néanmoins, cette cité est la plus demandé de l'agglomération par les demandeurs de logement sociaux.
Le quartier d' Herbet est un ensemble de cités en taule et d' immeubles HLM situé à la périphérie EST de Clermont-ferrand, près du boulevard Saint Jean. Bâtie dans les années 1940, cette cité d' urgence était destiné à accueillir les travailleurs et tirailleurs maghrébins (essentiellement algériens) puis à être démolie. Au jour d'aujourd'hui, la quasti totalité de la population est d'origine maghrébine et beaucoup d' habitants ont déserté le quartier pour des logements plus décents. Le quartier ne compte plus que 600 habitants environ. La mairie de la ville a décidé de ne pas le raser et a effectuée quelques rénovations pour redorer l' image de ce quartier qui a jusque dans les années 90 préoccupé les autorités par sa violence et sa marginalité. Dans ce quartier quelque peu enclavé, sans commerce, ni médecin ou administration, le Centre Copernic (maison de quartier) est la seule collectivité représentative municipale dans une zone excentrée où règne un fort taux de chômage surtout chez les jeunes. Les cités en taule devraient être démolies en 2012.
L'est de la ville compte de nombreux établissements industriels, notamment dans le quartier du Brézet. Le parc d'activités de la Pardieu accueille de nombreuses entreprises.De nombreuses enseignes commerciales et plusieurs hypermarchés sont installées le long des grands boulevards qui traversent ces zones. Enfin, il faut noter la proximité du campus universitaire des Cézeaux.
Les quartiers nord
Les quartiers du nord de Clermont-Ferrand rassemblent de gros complexes résidentiels de type HLM et un habitat individuel en développement.
Croix-de-Neyrat
Croix-de-Neyrat est un quartier d'environ 10 000 habitants desservi par le tramway et une grande piste cyclable longeant celui-ci, a été construit dans les années 1970 et demeure le quartier le plus grand de Clermont-Ferrand en superficie. Une partie du quartier est composée d'habitat individuel et comporte des espaces verts (vaste parc de la Fraternité, arboré, avec plusieurs aires de jeux pour les enfants). Un vaste complexe commercial et tertiaire y est en cours d'implantation près de l'actuel hypermarché. On y trouve la deuxième médiathèque de la ville, plus spacieuse que celle du centre-ville, moderne et accueillante : elle est située place Vialatte, au rez-de-chaussée du centre commercial qui se voit agrandir de 25 nouvelles boutiques.
La Plaine
La Plaine est une cité-jardin tranquille et verdoyante, qui représente l'archétype de l'urbanisme à visage humain sous l'influence de l'industriel Michelin avec son quadrillage de rues plantées d'arbres et bordées de cités Michelin aujourd'hui souvent agrandies et rénovées, dont les plus vieilles datent des années 1920. Une partie du quartier est déjà desservie par le tramway et par plusieurs lignes de bus. La prolongation de la ligne de tramway par le stade Montpied va compléter la desserte de la partie nord du quartier de la Plaine. Plusieurs pistes cyclables et d'innombrables rues paisibles permettent de le sillonner.
Au milieu du quartier se trouve d'un centre commercial avec supermarché, pharmacie, tabac-presse, esthéticienne, pressing... Le cinéma d'Art et Essai Le Rio est implanté en bordure de ce quartier.
Champratel
Champratel est un petit quartier avec des immeubles construits dans les années 1970 et qui est une priorité du renouvellement urbain (éco-quartier) depuis quelques années. Champratel a vu deux de ses tours les plus emblématiques démolies en 2009. Un bâtiment du même type avait déjà été détruit en 2003 : il reste de ce fait très peu d'immeubles de cette époque (4 immeubles de 10 étages et 2 immeubles de 7 étages) - et certains ont été rénovés dernièrement. Un projet ambitieux de zone commerciale avec un cinéma multiplexe, des restaurants, des commerces et des bureaux est en cours de réalisation (immochan).
Champratel est situé exactement au nord-ouest de Clermont entre le quartier Croix-de-Neyrat et celui des Vergnes, près du stade Gabriel-Montpied. C'est l'actuel terminus nord de la ligne de tramway.
Quartier en cours de rénovation avec démolition des deux plus gros immeubles et projet d'implantation d'un important centre d'activités avec multiplexe , bureaux et commerces (travaux préparatoires en cours). C'est un quartier qui connaît un fort taux de chômage, et comprend une population hétérogène[réf. nécessaire].
Un grand projet de renouvellement urbain a été mis en place afin d' y améliorer le paysage, et de favoriser le développement du quartier.
Les Vergnes
Les Vergnes, quartier dit sensible de Clermont-Ferrand, demeure le quartier le plus excentré de la ville et où les faits de délinquance, en baisse, ont longtemps préoccupé les autorités. Nombreux espaces verts et pistes cyclables y permettent néanmoins d'agréables promenades. On y trouve aussi une grande crèche de 55 places. Ce quartier va faire l'objet d'une rénovation et d'aménagements (prolongation de la ligne de tramway, et nouveau centre commercial). La délinquance reste très marquée sur le quartier[réf. nécessaire].
La Gauthière
La Gauthière est un quartier regroupant notamment de longs bâtiments (barres) comme la rue des Jardiniers ou bien la rue Tourrette mais encore trois tours de 15 étages chacune mais aussi le U dont une partie du bâtiment a été démolie en 2009. En 2012 démolition des 3 tours du quartier. Quartier qui reste sensible aux yeux des autorités (vols à l'arraché), les 3 tours sont un point de rendez-vous qui donne lieu à des trafics en tous genres[réf. nécessaire].
Ces quartiers totalisent 25 000 habitants.
La Glacière - Côtes de Clermont
Ces quartiers essentiellement résidentiels jouxtent le parc Montjuzet et occupent le bas des côtes de Chanturgue. Ce quartier plutôt tranquille mêle résidences, villas et quelques bâtiments HLM qui font de la Glacière un quartier homogène au point de vue social.
Les Salins - Vallières
Quartiers résidentiels proches du centre-ville. Le quartier des Salins abrite les sièges sociaux de grandes banques, un centre d'affaires, la gare routière, la mutuelle sociale agricole, la très grande librairie Les Volcans (Privat) sise en face de la Maison de la Culture et, sur la place des Salins, un marché aux puces très prisé a lieu tous les dimanches matins. À noter le "trou" correspondant au projet abandonné de Grande Bibliothèque. Un rucher urbain est installé sur le toit de la Maison de la Culture. Aux Salins, on trouve également le stade nautique Coubertin, piscine découvrable la plus vaste d'Europe en 2006. Vers Vallières, le quartier se compose plutôt de pavillons et de petits immeubles d'habitation. Le stade Philippe Marcombes y est un pôle sportif fort.
Montferrand - Les Bughes et alentours
Montferrand est un site d'origine médiévale mis en valeur par un classement en secteur sauvegardé.
Entre le nord et le centre, on rencontre deux grands types de quartiers comportant majoritairement les usines Michelin (Cataroux, Combaude, Carmes). À proximité immédiate des entrées, des quartiers populaires se dessinent, encore une fois avec des ouvriers et employés de la manufacture (Chanteranne) ou encore les « Bughes-Nord » se situant entre le boulevard Maurice-Pourchon et la maison des sports et connaissant l'influence architecturale des maisons Michelin mêlées à des bâtiments de type HLM+Résidences et des commerces florissants.
Le quartier de la Gauthière, l'un des plus populaires de la ville, est constitué de groupements d'immeubles HLM. Ce quartier est enclavé en raison des grands axes de circulation qui le ceinturent.
Saint-Jacques - Clermont Sud
Le quartier de Saint-Jacques est essentiellement constitué de grands ensembles, majoritairement de type HLM. Très dense, il est de taille comparable à celui de Croix de Neyrat. Il regroupe près de 15 000 habitants. Le bâtiment le plus emblématique du quartier est la muraille de Chine, un immeuble situé en hauteur et de très grande longueur, soit 354 logements. Le quartier est une zone urbaine sensible et comprend aussi la tour la plus haute de la ville avec ses 20 étages et 121 HLM. La délinquance est de plus en plus marquée dans ce quartier construit dans les années 1970. Malgré une mixité globale, il existe des disparités selon les sites : des zones de relégation (ensemble Winston Churchill, une barre d'immeubles située rue des Plats...) jouxtent des zones pavillonnaires. C'est à proximité que se situe le CHU Gabriel-Montpied. Ce grand quartier comprend plus de logements sociaux que Clermont Nord[réf. nécessaire].
Sport
Article détaillé : Sport à Clermont-Ferrand.Clubs majeurs
- Le club de rugby ASM Clermont Auvergne, champion de France de rugby 2010. Il a également été vice champion du Championnat de France 10 fois depuis la création du club en 1911 (1936, 1937, 1970, 1978, 1994, 1999, 2001, 2007, 2008 et 2009). Il évolue actuellement en Top 14 et dans l'élite du championnat de France sans interruption depuis 1925.
- Le club de football Clermont Foot Auvergne 63, quart de finaliste de la Coupe de France en 1997 et 2005. Le club joue la saison 2010/2011 en Ligue 2 après avoir été sacré deux fois champion de National.
- Le stade Clermontois (basket). Évolue en Nationale masculine 1 en 2011-2012.
- Le SCAB 63 (basket, féminines). Évolue en Ligue Féminine jusqu'en Juin 2009.
- Le Clermont-Auvergne Hockey Club (CAHC) rebaptisé Hockey Clermont Communauté Auvergne (HCCA) en 2005. Évolue en D2.
- Le Stade clermontois Handball dont l'équipe féminine évolue en championnat de Nationale 3 (5e échelon national) et les hommes en Excellence Régionale (7e échelon) en 2011-2012.
- Le Clermont Judo
- Les Arvernes de Clermont-Ferrand (Baseball) évoluent en Élite (8 meilleures équipes françaises) après avoir été champions de National 1 en 2007.
- Le CFA Servals (football américain), champion de France de Division 2 en 1998, 2002 et 2006
- Le club Clermont Athlétisme Auvergne
- Le stade Clermontois Tennis de Table
- Le stade Clermontois Natation
- Le stade Clermontois Tir à l'arc (Sébastien Flute)
- Le club de lutte Clermont-Ferrand ASM lutte (ou A.S. Montferrandaise lutte)
- Le club de VTT Les Roulures
- Le club de gymnastique UFOLEP Clermont Saint-Jacques Gym (maintes fois finaliste pour les championnats de France)
- Le club de cyclisme toutes disciplines et tous âges l'Étoile cycliste de Clermont-Ferrand (podium au championnat du monde)
- Le Clermont Université Club (CUC) multisport situé au stade universitaire, 15 bis rue Poncillon à clermont Ferrand
- Le club de RIHL (Roller In Line Hockey), Les « Volcanix » de Clermont-Ferrand
- Le club de Clermont basket évolue en Nationale Masculine 3 (depuis la saison 2010/2011).
Infrastructures sportives
- Le stade Gabriel-Montpied (football et judo)
- Le stade nautique Pierre-de-Coubertin
- Le parc des sports Marcel-Michelin (stade de rugby à XV de l'ASM Clermont Auvergne)
- Le stadium Jean-Pellez (stade couvert d'athlétisme de 6 462 m²) (commune d'Aubière)
- Le stade Philippe-Marcombes
- La maison des Sports
- Le gymnase Honoré et Jean Fleury
- Le circuit de Charade (commune de Saint-Genès-Champanelle)
- La patinoire de Clermont Communauté
- Le stade Camille Leclanché, situé à la Plaine et rénové en 2007, qui abrite des terrains de football et de rugby bordés d'allées plantées de grands arbres, constituant un cadre de verdure très agréable. Il est ouvert librement aux promeneurs, familles ou joggeurs dans la journée.
- L'Arténium, centre couvert de tennis de table et d'arts martiaux (commune de Ceyrat)
Événements sportifs
De nombreux événements sportifs, dont certains d'envergure nationale ou internationale, se déroulent à Clermont-Ferrand. Ils sont détaillés dans l'article Sport à Clermont-Ferrand.
Médias
Presse écrite
- La Montagne, journal régional du groupe Centre-France.
- Info Magazine, hebdomadaire gratuit comportant un magazine et des petites annonces.
- Le Semeur Hebdo, hebdomadaire régional.
- L'Effronté, journal satirique.
- Sports Auvergne, magazine bimestriel spécialisé du groupe Centre-France.
- Modergnat, magazine mensuel d'actualité générale.
- Un Deux Quatre, magazine trimestriel.
- Zap63, mensuel culturel gratuit.
Télévision
- Clermont Première, chaîne de la métropole clermontoise, appartenant au groupe Centre-France.
- TV8 Clermont-Ferrand, chaîne municipale clermontoise.
- Les studios de France 3 Auvergne se trouvent dans l'agglomération, à Chamalières.
Radio
- France Bleu Pays d'Auvergne
- Benbenradio, première webradio clermontoise[42]
- Radio Altitude
- RCF 63
- Radio Arverne, dont les studios se trouvent dans l'agglomération, à Gerzat.
- Radio Campus Clermont-Ferrand (réseau IASTAR)[43]
- Radio RVA
- Radio Nova, (102.9)[44]
Vie militaire
Les unités militaires ayant tenu garnison à Clermont :
- L'état-major de la 13e région militaire, 1875-1940
- L'état-major du 13e corps d'armée 1875-1939
- L'état-major de la 25e division d'infanterie
- L'état-major de la 26e division d'infanterie
- Le 139e régiment d'infanterie 1887
- Le modifier] International
Villes jumelées / Accords de coopération
- Salford (Angleterre) depuis le 15 mai 1966
- Ratisbonne (Allemagne) depuis le 12 mai 1969
- Gomel (Biélorussie) depuis le 21 octobre 1977
- Aberdeen (Écosse) depuis le 2 juillet 1983
- Oviedo (Espagne) depuis le 14 octobre 1988
- Norman (États-Unis) depuis le 18 avril 1994
- Bizerte (Tunisie) depuis octobre 1998
- Marrakech (Maroc) depuis octobre 1998
- Braga (Portugal) depuis le 8 décembre 1999
- Oyem (Gabon) depuis le 12 avril 2006
- Anshan (Chine) depuis le 4 novembre 2006
Hommage
Le nom de Clermont a été donné à la ville de Clermont au Québec, en hommage à Blaise Pascal.
Personnalités
Personnes célèbres nées à Clermont
- Blaise Pascal, philosophe, théologien, mathématicien et physicien, (°1623, † 1662).
- Jacqueline Pascal, femme de lettres, sœur de Blaise Pascal, (°1625, † 1661).
- Jean Domat, juriste, (°1625, † 1696).
- Antoine-Léonard Thomas, écrivain, académicien français, (°1732, † 1785).
- Jacques Delille, homme d'Église, poète, académicien français, (°1738, † 1813).
- Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, écrivain moraliste, académicien français, (°1741, † 1794).
- Comte de Montlosier, homme politique, (°1755, † 1838).
- Antoine Lhoyer, guitariste et compositeur, (°1768, † 1852).
- Gilbert Breschet, anatomiste, (°1784, † 1845).
- George Onslow, compositeur, (°1784, † 1853).
- Antoine-François Marmontel, pianiste et pédagogue (°1816, † 1898)
- Léonard Morel-Ladeuil, sculpteur, (°1820, † 1888).
- Ambroise Tardieu, historiographe, (°1840, † 1912).
- Edmond Lemaigre, organiste de la cathédrale et compositeur (°1849, † 1890).
- Fernand Forest, inventeur du moteur à combustion interne, (°1851, † 1914).
- André Michelin, industriel, (°1853, † 1931).
- Édouard Michelin, industriel, inventeur avec son frère André du pneu démontable, fondateur de l'industrie clermontoise du pneumatique, (°1859, † 1940).
- Antonin-Gilbert Sertillanges, théologien, (°1863-1948)
- Albert Malet, historien et auteur de manuels scolaires, (°1864-1915).
- Étienne Clémentel, homme politique, (°1864, † 1936).
- Alexandre Varenne, homme politique, (°1870, † 1947).
- Emile Pladner, champion du monde de boxe anglaise, (°1906, †1980).
- Maurice Roche, écrivain, (°1924, † 1997).
- Fernand Raynaud, humoriste, (°1926, † 1973).
- Georges Besse, homme d'affaires, (°1927, † 1986).
- Yves Dreyfus, triple champion du monde d'escrime, (°1931).
- François-Bernard Mâche, compositeur, pionnier de la musique concrète, (°1935).
- Claude Carrère, auteur et producteur, (°1936).
- Didier Lombard, homme d'affaires, (°1942).
- Henriette Bichonnier, auteur de livres pour la jeunesse, (°1943).
- Patrick Depailler, pilote de Formule 1, (°1944, † 1980).
- Claude Michy, promoteur d'évènements sportifs, et pilote automobile(°1949).
- Jean-Luc Petitrenaud, journaliste, critique culinaire, (°1950).
- Dominique Perrault, architecte, (°1953).
- François Taillandier, écrivain, (°1955).
- Christian Sarron, champion du monde de vitesse moto, (°1955).
- Bernard Larrouturou, chercheur, (°1958).
- Alain Casanova, joueur puis entraineur de football, (°1961).
- Lolo Ferrari, danseuse, actrice et actrice pornographique, (°1963, † 2000).
- Édouard Michelin, co-gérant de l'entreprise du pneumatique, (°1963, † 2006).
- Fadela Amara, femme politique, (°1964).
- Hervé Mathoux, journaliste sportif spécialisé dans le football, présentateur de télévision, (°1966).
- Eric Laurrent, écrivain, (°1966).
- Olivier Clodong (°1968), auteur et essayiste.
- Isabelle Fijalkowski, championne d'Europe de basket, détentrice du record de points en équipe de France, (°1972).
- Salim Medjkoune, champion du monde de boxe anglaise, (°1972).
- Nicolas Beaudan, champion du monde d'escrime par équipe, (°1975).
- Elise Chassaing, journaliste, présentatrice sur Canal +, (°1979).
- Marie Poissonnier, championne de saut à la perche, (°1979).
- Isabelle Delobel, championne du monde de patinage artistique, (°1978).
- François Beaune, écrivain, (°1978).
- Audrey Prieto, championne du monde de lutte, (°1980).
- Gauthier de Tessières, champion de ski, (°1981).
- Mark Daumail, leader du groupe Cocoon, (°1984).
- Morgane Imbeaud, chanteuse du groupe Cocoon, (°1987).
- Grégory Gatignol, acteur, (°1988).
Résidents célèbres
- Sidoine Apollinaire, écrivain, homme d'Église, (°430 - † 486).
- Urbain II, prêcheur de la Première Croisade, (°1088 - † 1099).
- Jean-Baptiste Massillon, écrivain, homme d'église, (°1663 - † 1742).
- Jean-Philippe Rameau, compositeur, organiste à la cathédrale où il établit les lois de l'harmonie, (°1683 - † 1764).
- Georges Couthon, personnalité de la Révolution française, membre du Comité de salut public, (°1755 - † 1794).
- Marquis de La Fayette, personnalité de la Révolution française et de la guerre d'indépendance américaine, (°1757 - † 1834).
- Louis Desaix, général, commissaire ordinaire des guerres durant la révolution, (°1768 - † 1800).
- Auguste Ricard de Montferrand, architecte, (°1786 - † 1858).
- Henri Lecoq, botaniste et géologue, (°1802 - † 1871).
- Duc de Morny, financier, politicien, industriel, (°1811 - † 1865).
- Louis Pasteur, scientifique, (°1822 - † 1895).
- Georges Boulanger, militaire, politique, (°1837 - † 1891).
- Léon de Beylié, militaire, archéologue, bienfaiteur (°1849 - † 1910).
- Anton Docher, prêtre français, missionnaire et défenseur des Indiens du nouveau Mexique (°1852 - † 1928)[45].
- Paul Bourget, écrivain, (°1852 - † 1935).
- Georges Desdevises du Dézert, historien, romancier, poète et critique littéraire, (°1854 - † 1942).
- Henri Bergson, philosophe, professeur de philosophie au lycée Blaise-Pascal de 1883 à 1888, prix Nobel de littérature en 1927, (°1859 - † 1941).
- Pierre Teilhard de Chardin, scientifique, philosophe, (° 1881 - † 1955).
- Alexandre Vialatte, écrivain, (° 1901 - † 1971).
- Valentin Vigneron, architecte, (° 1908 - † 1973).
- Albert Soboul, historien, (° 1914 - † 1982).
- Jean Anglade, écrivain, (°1915).
- Paul Eychart, historien, (°1915 - † 2005).
- Jules Vuillemin, philosophe et professeur de philosophie à Clermont, (°1920 - † 2001).
- Max Derruau, géographe spécialiste de géomorphologie, (°1920 - † 2004).
- Claude Lanzmann, journaliste, écrivain et cinéaste, organisa la Résistance au Lycée Blaise Pascal, (°1925)
- Jacques Delors, homme politique, ancien président de la Commission européenne, (°1925)
- Valéry Giscard d'Estaing, 20e président de la République, (°1926).
- Michel Foucault, philosophe et professeur de philosophie à l'université de Clermont entre 1960 et 1966, (°1926 - † 1984).
- Michel Serres, philosophe et professeur de philosophie à l'université de Clermont entre 1958 et 1968, (°1930).
- Jean-Pierre Siméon, poète et écrivain, (°1950).
- Youri Bandajevsky, scientifique, (°1957).
- Chantal Lauby, actrice et humoriste, (°1957).
- Bernard Diomède, champion du monde de football, (°1974).
- John Smit, champion du monde de rugby, (°1978).
- Sylvain Armand, footballeur, (°1980).
- Aurélien Rougerie, rugbyman,(équipe de France et ASM) (°1980).
Images de la ville
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Vue générale depuis les pentes du puy de Gravenoire
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L'opéra et la statue de Vercingétorix sur la place de Jaude
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La statue du pape Urbain II
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Portail ouest de la cathédrale Notre-Dame de Clermont
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Clermont-Ferrand sur le site de l'Insee
- lire en ligne] Jean-René Mestre & Gaby Roussel, Ruches et abeilles (architecture, traditions, patrimoine), Nonette, Éditions Créer, 2005. [
- Méto France
- Moyenne 1961-1990. Source : Mémorial de la météorologie nationale, Quid 2007, p. 984.
- Moyenne 1991-2000 - Source : Météo France
- Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, Ducs d'Aquitaine (778-1204), Geste éditions, coll. « La Crèche », 1995, 304 p. (ISBN 978-2-910919-09-2), p. 59.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 20 novembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 20 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 20 novembre 2010
- Évolution et structure de la population à Clermont-Ferrand en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population du Puy-de-Dôme en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
- L'Humanité, jeudi 7 février 2008, no 19710, dossier central spécial Clermont-Ferrand
- Source : article « Clermont-Ferrand » de Christian Jamot dans la revue Mappemonde 64, 2001.4
- Source
- MooviCité
- lire en ligne] ENS de Lyon,[
- Palmarès 2010 des villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
- Le deuxième mandat de Philippe Marcombes a duré 1 mois du fait de son décès.
- Le mandat d’Antoine Marie-Charles Fabre a été coupé par M. Bergougnan qui fut élu maire le 2 juin 1910, mais qui démissionna aussitôt.
- http://www.annuaire-mairie.fr/8077-28924-immeubles-proteges-et-monuments-historiques-de-clermont%20ferrand.html
- http://www.viejuive.com/associations/communautes/clermont.htm
- http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-macons-de-gergovie_498020.html
- http://www.enfants-de-gergovie.fr/pageID_8312875.html
- http://www.gldf-auvergne-forez.org/index.php?option=com_content&view=article&id=48&Itemid=56
- http://www.droithumain-france.org/node/222
- http://www.glrf.fr
- http://myosotis-libre-alsace.over-blog.com/article-la-r-loge-libre-nemossos-a-l-o-de-clermont-ferrand-rejoint-l-alma-universelle-79440049.html
- lire en ligne] Notre-Dame du Port retrouve ses paroissiens, Yakinfo, 1er décembre 2008 [
- Yves Morvan. Des témoins ressuscités.Monuments Historiques,n°197,1995, p.30-33.
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- Yves Morvan. La "Maison de l'Éléphant".Bulletin Historique et Scientifique de l'Auvergne, 1984, vol. 92, n° 683, pp. 161-171
- Vichy, 1996, 71 pages, ISBN 978-2-9506201-7-0 André Hébrard, Les Fontaines de Clermont-Ferrand, itinéraires, AEDIS éditions,
- ISBN 978-2-913323-75-9. Pascal Piéra, Daniel Lamotte, Le Cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand, mémoire de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, Un, Deux… Quatre éditions, mars 2004, Clermont-Ferrand,
- Dossier : Sabourin - Faut-il débrancher les tuyaux ?
- L'École d'architecture sur le site de la direction régional des affaires culturelles d'Auvergne
- Fiche de la gare routière de Clermont-Ferrand sur archi.fr
- XXe siècle, collection Itinéraires du patrimoine, édité par l'association Étude du patrimoine auvergnat et l’association Historien de l’art, septembre 2000. (ISBN 978-2-905554-20-8) Agnès Pradal, Christophe Laurent : Valentin Vigneron, architecte clermontois du
- lire en ligne] Décision de la CDEC du Puy-de-Dôme, 05/06/2007 [
- Libération, édition du 9 février 2007 (dernière page).
- Clermont, capitale du rock français dans Le Monde du 19 février 2008 Guitar Part Magazine, édition de mai 2007 (p. 30),
- http://lescorpsdemuses.over-blog.com/
- Benbenradio
- Radio Campus Clermont-Ferrand
- [1]
- Keleher and Chant. The Padre of Isleta. Sunstone Press, 2009, p. 25.
Annexes
Bibliographie
- André-Georges Manry, Histoire de Clermont-Ferrand, Bouhdida éditeur, 1993. (ISBN 978-2-903377-15-1)
- Louis Passelaigue, Histoire des rues de Clermont et Montferrand, Clermont-Ferrand, Éditions de Borrée, 1997. (ISBN 978-2-908592-58-0)
- Denis Couders, Marie Deschamps, Christophe Camus, Clermont-Ferrand, le guide, Les éditions du Dimanche, Clermont-Ferrand, 2003. (ISBN 978-2-85395-049-7)
- Ambroise Tardieu, Histoire de la ville de Clermont-Ferrand, Éditions de la Tour du Gile, 1994, (réédition de l'ouvrage de 1870-1872).
- Michelle Audoin, Clermont-Ferrand sous l'occupation, éditions Ouest-France, 1985.
- Robert Ponceyri, Quarante ans d'élections clermontoises : le face-à-face de Giscard et des notables socialistes, ADRED, Clermont-Ferrand, 1994.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3).
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 340-341 : Clermont-Ferrand
- Charles-Laurent Salch et Roland Pont, Nouvel Atlas Châteaux et fortifications du Puy-de-Dôme (63), Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe, 2010, 210 p. (ISBN 1253-6008).
Atlas N°49/50/51/52, 2009, réalisé en collaboration avec Danielle Fèvre et Jérôme-M. Michel. Clermont-Ferrand pp. 57 à 62
- François Taillandier, Bernard Deubelbeiss, Clermont-Ferrand absolu, Editions page centrale, 2011. (ISBN : 979-10-90367-01-2l
Articles connexes
- Caves de Clermont
- Coq au vin de chanturgue
- Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Clermont
- Clermont Communauté
- Liste des dauphins d'Auvergne
- Concile de Clermont
- Liste des évêques et archevêques de Clermont
- Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand
- Gare de Clermont-Ferrand
- Jardin Lecoq
- Liste des maires de Clermont-Ferrand
- Métropole d'équilibre
- Place de Jaude
- Province ecclésiastique de Clermont
Liens externes
- (mul) Site officiel
- (fr) Site de l'office de tourisme
- (fr) Histoire antique de l'agglomération (Augustonemetum)
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine
Catégories :- Clermont-Ferrand
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