Pau

Pau
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43° 18′ 06″ N 0° 22′ 07″ W / 43.3017, -0.3686

Pau
Le Parlement de Navarre
Le Parlement de Navarre
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau (chef-lieu)
Canton chef-lieu de 6 cantons
Code commune 64445
Code postal 64000
Maire
Mandat en cours
Martine Lignières-Cassou
2008-2014
Intercommunalité Pau Porte des Pyrénées Communauté d'agglomération
Site web http://www.pau.fr
Démographie
Population 84 036 hab. (2008[1])
Densité 2 667 hab./km²
Aire urbaine 232 463 hab. (2007[2])
Gentilé Palois
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 06″ Nord
       0° 22′ 07″ Ouest
/ 43.3017, -0.3686
Altitudes mini. 165 m — maxi. 245 m
Superficie 31,51 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Pau est une commune française, préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques située dans la région Aquitaine.

Le gentilé est Palois.

Sa devise est en latin : « Urbis palladium et gentis ».

Sommaire

Géographie

Emplacement

Pau se situe à 100 kilomètres de l'océan Atlantique (Ondres et Tarnos sont les plages les plus proches) et à 50 kilomètres des Pyrénées. L'Espagne — éloignée de cinquante kilomètres à vol d'oiseau — est facilement accessible, via Gan puis Oloron, par le col du Somport (1631 mètres) et, via Gan puis Laruns, par le col du Pourtalet (1794 mètres).

Le château vu des berges du gave

Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 kilomètre faisant face à la chaîne des Pyrénées. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : « Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer ».

Pau est située à 190 kilomètres de Bordeaux et de Toulouse, 30 kilomètres de Tarbes et Lourdes, 25 kilomètres d'Oloron et 40 kilomètres d'Orthez/Lacq. L'agglomération BAB (Bayonne-Anglet-Biarritz) est distante de 110 kilomètres.

Communes limitrophes

Accès

Pau est desservie par l'aéroport Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique et les autoroutes A64 et A65. La ville est reliée à l'Espagne par le tunnel du Somport.

Hydrographie

La ville, située à une altitude moyenne de 200 mètres, est traversée par le gave de Paugave est le nom donné à un torrent dans les Pyrénées — prenant sa source au cirque de Gavarnie et principal affluent de l'Adour, où il se jette après avoir parcouru 175 kilomètres. Les terres de la commune sont également arrosées[3] par le Luy de Béarn, affluent du Luy, et par ses tributaires, l'Aygue Longue et l'Uzan, ainsi que par le Soust, la Herrère, l'Ousse et l'Ousse des Bois, affluents du gave de Pau. L'Aygue Longue est à son tour rejoint sur le territoire de Pau par les ruisseaux le Bruscos et le Lata, tout comme l'Ousse l'est par le ruisseau Merdé. Le ruisseau le Lau, qui alimente quant à lui le canal du Moulin, est également présent sur la commune.

Climat et végétation

Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un climat contrasté, de type océanique chaud. Les températures inférieures à -10 °C sont rares et celles inférieures à -15 °C exceptionnelles ; il faut constater tout de même - 15 °C en février 1956 et -17,5 °C en janvier 1985. La neige par contre tombe environ quinze jours par an (0,45 m en 1987), de novembre à avril.

En été, les maximales sont de l'ordre de 20 °C à 30 °C, et atteignent très rarement des températures supérieures à 35 °C. Certains jours d'hiver, le foehn, vent chaud, peut faire monter la température à plus de 20 °C et dès que le vent cesse, la neige peut tomber.

La pluviométrie est forte, de l'ordre de 1 100 mm par an (à comparer avec Paris, 650 mm, Bordeaux, 900 mm, Toulouse, 650 mm), mais l'ensoleillement est important, avec un nombre d'heures de présence du soleil supérieur à la moyenne nationale. Les brouillards sont peu fréquents et ne persistent guère au-delà de midi. C'est surtout l'absence de vent qui caractérise le climat de la région paloise : les vents forts sont très rares ; en général, ils sont nuls ou très faibles.

Ce climat a permis à Pau de devenir, à la fin du XIXe siècle, un lieu de villégiature prisé par la bourgeoisie anglaise, russe et brésilienne. Au XIXe siècle, le médecin britannique Alexander Taylor attribuait, en effet, des vertus curatives « sédatives » au climat palois[4].

Grâce à ce climat doux et plutôt humide, on a aussi pu agrémenter les jardins, les parcs et les espaces publics de la ville de plantes provenant de régions plus exotiques comme les palmiers à chanvre, ou palmiers de Chine (Trachycarpus fortunei), originaires des montagnes chinoises , mais aussi des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum) et des magnolias à grandes fleurs lauriers-tulipiers (Magnolia grandiflora) d'origine américaine.

mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 2,5 4,8 6,9 10,7 13,8 15,6 15,5 12,6 9,6 5,3 2,8 8,6
Température moyenne (°C) 6,6 7,4 10 11,9 15,7 18,8 20,7 20,7 18,2 14,8 9,8 7,2 13,5
Température maximale moyenne (°C) 11 12,2 15,2 16,9 20,6 23,6 25,8 26 23,8 19,9 14,3 11,6 18,4
Précipitations (mm) 94,4 83,3 85,4 112,1 98,7 77 56,7 67,5 78,9 99,7 116,9 98,2 1 068,9
Record de froid (°C) -18,8 -15 -8,9 -1 -0,1 6,6 8,3 14,4 2,8 -6,4 -10,2 -17 -15
Record de chaleur (°C) 32,4 39,7 36,4 37,6 38,7 38,6 39,2 41,2 37,3 34,8 29,1 31,2 39,7
Source : Le climat à Pau (en °C et mm, moyennes mensuelles 1981/2010 et records depuis 1956)[5]


Histoire

Avant le Xe siècle, il ne reste pas de trace d'occupation du site sur lequel est aujourd'hui bâti la ville. Peut-être y avait-il là quelques masures ou un modeste relais de chasse, mais sûrement rien de plus conséquent. La ville est construite sur un emplacement aux qualités particulières. La Gave de Pau, qui descend des Pyrénées, était une rivière assez difficile à franchir, et sur une distance d'environ 50 km, seuls trois gués existaient : celui de Nay à l'Est, celui d'Orthez à l'Ouest et celui de Pau, situé stratégiquement entre les deux. L'extrémité Nord d'un plateau, en forme de pointe, surplombe ici ce gué de presque 80 mètres. En résumé, c'est un emplacement naturel idéal pour contrôler le passage et les arrivants des Pyrénées, et un petit poste de surveillance y fut construit vers l'an mille, simple fort entouré d'une palissade. Jusqu'au XIIe siècle, ce fort s'est semble-t-il consolidé et quelques maisons s'y sont accolées, le tout constituant un petit hameau. Les seigneurs de Béarn accordent alors le statut de Viguerie (petite circonscription administrative au Moyen Âge) à ce nouveau village qui continue doucement de s'étendre. En patois, palissade se dit "Paü". Et, pour une fois, les historiens semblent s'accorder pour y voir l'origine évidente du nom de la ville.

Au XIIIe siècle, nouvelle reconnaissance de l'importance et de l'agrandissement de Pau, qui devient un Castelnau, avec un bailli nommé par les vicomtes béarnais. À cette époque, les Anglais sont installés dans le Sud-Ouest, tandis que la souveraineté du Béarn est transmise à la puissante famille des Comtes de Foix. L'allégeance de ces derniers va, selon les intérêts politiques du moment, au roi d'Angleterre ou au royaume de France... Gaston Fébus (descendant des comtes de Foix et une des premières figures emblématiques du Béarn) est très attaché à l'indépendance de son petit pays. Il entame de grands travaux pour renforcer les places fortes du Béarn, notamment le château de Pau dans laquelle il s'installe finalement.

Carte des anciens pays de l'Adour. On remarque la position stratégique de Pau, au centre du Béarn


Pau devient alors la capitale du Béarn, en lieu et place d'Orthez.

Étymologie

La tradition fait de ce toponyme une déformation du mot « pal » (pieu) car le château initial était entouré d’une palissade. On explique également que l’ancien gué, permettant la traversée du gave de Pau était protégé par des pieux. Selon Michel Grosclaude[6] et d'autres onomasticiens, le nom vient de la racine pré-indoeuropéenne *pal, indiquant un rocher escarpé, comme c'est le cas pour de nombreux toponymes. Le pieu ou pal, du latin palum, a aussi la même base très ancienne mais ce n'est pas sous cette signification que s'est formé le nom de Pau, on se comparera plutôt au col de Pau en vallée d'Aspe (1942 m, Lescun—Aragon) qui n'a rien à voir avec la ville.

On verra dans l'article Héraldique ci-après que Pau a bénéficié d'étymologies légendaires, auxquelles manque celle du nom de personne Paul, en gascon Pau.

Son nom béarnais est Pau.

Faits historiques

Article détaillé : Histoire de Pau.

Moyen Âge

Pau est un castelnau fondé à une date inconnue, dans la deuxième moitié du XIe ou au tout début du XIIe siècle[7], pour contrôler un gué du gave qui servait au passage des bergers en transhumance entre les montagnes d'Ossau et les pâturages de la plaine du Pont-Long. Un château est bâti, dominant la rive nord, à égale distance de Lescar, siège des évêques et de Morlaàs, capitale des vicomtes de Béarn.

Le nom de la ville apparaît au XIIe siècle. En 1188, Gaston VI de Béarn y réunit sa cour majour, ancêtre du conseil souverain. Au XIIIe siècle, Gaston VII de Béarn fait construire une troisième tour.

Au XIIIe siècle, Gaston III de Foix-Béarn (Gaston Fébus) fait ajouter un donjon en briques, une enceinte fortifiée extérieure avec une tour de la Monnaie.

XVIe au XVIIIe siècle

Le Béarn

En 1464, Gaston IV de Foix-Béarn, après avoir épousé l'Infante Éléonore d'Aragon, transfère sa cour d'Orthez à Pau[8]. Pau devient ainsi la quatrième capitale historique du Béarn, après Lescar, Morlaàs et Orthez. La ville est dotée d'une charte communale ; des foires s'y déroulent, tout comme les États de Béarn. Il fait transformer les courtines du château en logis.

En 1512, elle devient capitale des rois de Navarre réfugiés au nord des Pyrénées ; elle est dotée en 1520 d'un conseil souverain et d'une chambre des comptes.

En 1527, Henri d'Albret, roi de Navarre et vicomte souverain du Béarn, épouse Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier : elle fait transformer le château dans le style Renaissance et fait créer de magnifiques jardins.

En 1553, sa fille, Jeanne d'Albret, y accouche d'Henri III de Navarre en chantant un cantique béarnais à la Sainte-Vierge, afin que le futur Henri IV ne soit « ni peureux, ni rechigné ». La légende dit que les lèvres du futur monarque furent baptisées avec du vin de Jurançon et de l'ail.

Drapeau du Béarn

Les troupes de Charles IX prennent la ville, mais Jeanne d'Albret la reprend en 1569. Elle y massacre les chefs catholiques faits prisonniers à Orthez.

Catherine de Bourbon, sœur d'Henri IV, y gouverne le Béarn à sa place.

En 1619, Pau se révolte. Louis XIII l'occupe et après avoir reçu la soumission de la place forte de Navarrenx prononce par l'édit du 20 octobre 1620 le rattachement du Béarn et de la Navarre à la France ; il transforme ainsi le conseil souverain du Béarn en Parlement de Navarre, regroupant les cours de Pau et de Saint-Palais.

Pau compte une nouvelle enceinte en 1649, puis une université en 1722.

Le 14 octobre 1790, elle est déclarée, après Navarrenx, nouveau chef-lieu du département des Basses-Pyrénées. Ce statut lui est enlevé le 11 octobre 1795 au profit d'Oloron-Sainte-Marie, puis définitivement rendu le 5 mars 1796.

XIXe siècle

Pau à l'orée du XXe siècle

Napoléon Ier manifeste son intérêt et contribue à sauver le château, un temps devenu prison. En 1838, Louis-Philippe le fait restaurer avec hardiesse, s'attachant à mettre en valeur les caractères médiéval et Renaissance. Napoléon III ajoute une double tour encadrant une fausse entrée, à l'ouest.

Après la Monarchie de juillet, Pau devient, entre 1830 et 1914, une des stations climatiques et sportives les plus réputées d'Europe occidentale. En 1842, le médecin écossais Alexander Taylor (1802-1879) y préconise la cure hivernale. Le succès de son ouvrage est important et Pau devient un lieu de villégiature prisé des Britanniques[9]. En 1876, on recense à Pau 28 908 habitants. Les Anglais s'y installent et profitent du premier golf du continent, de la chasse au renard (Pau fox hunt) et des courses tenues sur l'hippodrome de Pont-Long. Le boulevard des Pyrénées, le somptueux palais d'hiver — doté d'un palmarium — et des hôtels de renommée internationale — le Gassion et le France — offrent un cadre luxueux et majestueux aux concerts et réceptions qui s'y déroulent.

À partir de 1894, Pau est desservi par un réseau de tramways à chevaux. Quelques années plus tard, la traction électrique est mise en service par la Société béarnaise des tramways urbains. Il comprend trois lignes, pour une longueur de 7 km. Il disparaitra en 1931. La ville de Pau est desservie également par le tramway de Pau-Oloron-Moléon (POM), dont la gare principale se trouve place de la République. Trois lignes desservent Monein, Pontacq et Lambeye. La traction à vapeur est utilisée sur ce réseau, qui disparaît en décembre 1931.

XXe siècle

Monument dédié à Wilbur Wright face à l'aéroport

Les premiers vols en ballon ont lieu à Pau en 1844 et les premiers vols en avion, à partir de 1909, année au cours de laquelle les frères Wright transfèrent à Pau (sur la lande du Pont-Long, commune de Lescar) la première école d'aviation qu'ils avaient ouverte initialement au Mans (département de la Sarthe) pour y former les 3 élèves pilotes qu'ils s'étaient engagé à former en France. Pau accueille les seuls sept constructeurs mondiaux d'avions jusqu'en 1914 et devient la capitale mondiale de l'aviation. L'école militaire d'aviation, qui forme les as de la Première Guerre mondiale, puis l'école de chasse de France, s'y installent. Y volent les Français Thénault, Simon, Codos, Bellenger, Garros, Nungesser, Guynemer, les Béarnais Artigau et Macé parmi tant d'autres et côté Américains Lufbery, Thaw, Chapman, les frères Prince, Mc Connell, parmi les plus illustres.

Pau a également abrité les 18e RI, 1er et 18e RCP (régiment de chasseurs parachutistes) qui furent stationnés dans la ville. Tous participèrent aux différents conflits du XXe siècle. Le 18e RCP fut dissous en 1961, pour avoir contribué au putsch des généraux d'Alger. Il avait auparavant participé au mouvement de mai 1958 qui mit fin à la IVe République. Le 1er RCP était toujours en caserne en 1983 au camp d'Idron lorsque l'un de ses éléments fut frappé à Beyrouth par l'attaque de l'immeuble Drakkar, qui fit parmi ses troupes cinquante-huit victimes.

À partir de 1947, durant les quatre mandats du maire Louis Sallenave, la ville de Pau connaît un fort développement. En 1957, l'exploitation du gisement de gaz de Lacq, découvert en 1951, donne un nouvel essor à toute la région avec le développement industriel du Béarn et de la région de Lacq (principaux employeurs : SNPA, EDF, Péchiney, Rhône-Poulenc, pour les plus importants), la population de la ville doublant en 20 ans. Des grands projets d'infrastructures sont réalisés : construction de plusieurs établissements scolaires représentant plus de 100 classes, création de logements sociaux, création de l'aéroport de Pau Uzein (devenu aéroport Pau-Pyrénées) pour moderniser le vieil aérodrome de Pau-Pont-Long (sur la commune de Lescar), création du centre des expositions, création de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, construction d'un deuxième pont sur le Gave à Jurançon. Un vaste schéma d'urbanisme permet l'extension de la commune vers le Nord grâce à la « coulée verte ». La configuration de la ville va peu bouger à partir de la fin des années 60. La renommée et le prestige de la ville augmente grâce à la conférence des états indochinois de juin à novembre 1950[10], à des visites de chefs d'État comme le président Charles de Gaulle en février 1959 ou le premier secrétaire Nikita Khrouchtchev en déplacement à Lacq en 1960.

André Labarrère, maire de 1971 à 2006, travaille dans un premier temps à l'embellissement de la ville. Dans le cadre de ses derniers mandats, en périphérie, le pôle universitaire s'étoffe et l'agglomération Pau-Pyrénées est l'une des premières de France à se doter d'un réseau de fibre optique, infrastructure offrant un accès internet à très haut débit tant aux particuliers qu'aux entreprises. Des équipements nouveaux sont créés, notamment sportifs, tels le Zénith, le palais des sports, le Jaï Alaï, et le stade d'eau vive. La ville se dote d'un important pôle de santé. L'hippodrome et l'aéroport (dépendant de la CCI) sont rénovés. Le centre-ville a lui aussi connu d'importants bouleversements avec la réhabilitation du palais Beaumont et la construction d'un nouveau centre commercial privé dénommé "centre Bosquet". Pau se lance enfin dans la restitution aux piétons de son centre avec la reconfiguration de son réseau d'autobus, la rénovation de la place Clemenceau, place centrale de Pau, et la réhabilitation du « palais des Pyrénées », nouveau centre commercial en centre-ville, à proximité de la place Clemenceau. Un nouveau parking souterrain compense la suppression de 400 places de stationnement en surface ; par ailleurs deux parcs souterrains de stationnement verront leurs accès repensés. Enfin, une médiathèque verra très prochainement le jour dans le quartier des Halles.

En 2008, à l'issue d'un âpre combat politique l'opposant notamment à François Bayrou, Martine Lignières-Cassou devient maire de Pau.

Pau est la seule ville d'Europe qui peut se targuer d'avoir vu naître deux rois à l'origine d'une dynastie, laquelle règne toujours en ce XXIe siècle : Henri IV de France (maison capétienne de Bourbon en Espagne) et Charles XIV Jean de Suède (Suède).

Héraldique

Blason de Pau
  • Selon Paul Raymond (archiviste) dans son Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (p. 133) les armes de Pau se blasonnent ainsi :
    • D'azur à la barrière de trois pals aux pieds fichés d'argent, sommée d'un paon rouant d'or, accompagnée en pointe et intérieurement de deux vaches affrontées et couronnées du même ; au chef aussi d'or chargé d'une écaille de tortue au naturel surmontée d'une couronne royale fermée d'azur rehaussée d'or, accompagnée à dextre de la lettre H capitale et à senestre du chiffre IV romain aussi d'azur
Blason de Foix Béarn
  • Remarques
    • Ces armes sont des armes parlantes de forme "rebus" (pau signifie "palissade" en béarnais), et de forme "à-peu-près" (le paon se dit pavon ou pau [paw]).
    • De la vicomté de Foix-Béarn dont Pau dépendait, ses armes s'inspirent des trois pals de Foix et des deux vaches du Béarn.
    • Dans le blasonnement, l'expression (accompagné...)"du chiffre IV romain" est fautive (IV est un nombre composé de deux chiffres romains) Meilleurs serait : (accompagné...) "d'un IV en chiffres romains".
Blason de Pau
  • Selon Malte-Brun dans La France illustrée de 1882, elles se blasonnent ainsi:
    • d'azur à trois pals fichés et alézés d'argent, réunis par une fasce de même, le pal du milieu surmonté d'un paon faisant la roue en chef, et deux vaches affrontées d'argent en pointe.
  • Remarques
    • Le chef, ajouté en 1829, n'est pas évoqué dans sa France Illustrée datant pourtant de 1882.
    • Les vaches ici ne sont pas couronnées, donc plus proches de celles des armes des seigneurs du Béarn, également non couronnées.
    • Le paon n'a pas de couleur précisée. Il était probablement "au naturel". On le trouve parfois blasonné ainsi pour le blason actuel.
Ancien blason de Pau
  • Toujours selon Paul Raymond dans son Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (p. 133) les anciennes armoiries étaient
    • d'argent à trois pals de gueules avec un paon rouant du même perché sur celui du milieu.
  • Selon des notes de Gaston du Breuille (de Pau, 1896) Les anciennes armoiries concédées, en 1482, par François-Phoebus, roi de Navarre, étaient :
    • d'argent, à trois pals de gueules, au paon rouant d'azur perché sur le milieu.
  • Remarques:
    • Ces blasonnements sont certainement incomplets ou défectueux, car on voit mal comment un paon (ou quoi que ce soit) pourrait être posé sur un pal qui par définition va jusqu'au sommet de l'écu. La contradiction pour la couleur du paon est secondaire ("De gueules" - "du même" que les pals- pour Raymond ou "d'azur" pour Du Breuille)
    • Toutefois A. Fourcade dans son Album pittoresque et historique des Pyrénées (p. 9), décrit en langage profane ces armoiries: trois pals, sur l'un desquels, savoir celui du milieu, est perché un paon faisant la roue. octroyées par François-Phoebus ( mais en 1442 cette fois !)
    • Il semble donc qu'en fait il ne s'agit pas de "pal-pièce honorable", mais d'un meuble "pieux", qui préfigure déjà, à la couleur près, les pals alaisés au pied fiché qui composent la barrière du blason actuel.

Politique et administration

Deuxième ville d'Aquitaine, Pau est la préfecture des Pyrénées-Atlantiques et le chef-lieu de six cantons (même si seulement cinq d'entre eux portent son nom) :

Administration municipale

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Pau[11] :

Groupe Président Effectif Statut
PS Martine Lignières-Cassou 35 majorité
MoDem François Bayrou 9 opposition
UMP Yves Urieta 5 opposition

Liste des maires

Article détaillé : Liste des maires de Pau.
Hôtel de ville
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 2006 André Labarrère PS Député de 1967 à 1968, puis de 1973 à 2001,
Sénateur de 2001 à 2006,
Président de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées,
Ministre de 1981 à 1986,
Président du conseil régional d'Aquitaine de 1979 à 1981,
Vice-président de l'Assemblée nationale de 1973 à 1974,
Président de l'Association des Eco-Maires de 1989 à 1999
2006 2008 Yves Urieta UMP Président de la communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées
2008 2014 Martine Lignières-Cassou PS Députée de la 1ère circonscription des Pyrénées-Atlantiques
Présidente de Pau Porte des Pyrénées Communauté d'agglomération
Toutes les données ne sont pas encore connues.

André Labarrère meurt le 16 mai 2006 d'un cancer. Lui succède Yves Urieta, élu par le conseil municipal le 30 mai. Entre-temps, l'intérim a été assuré par Martine Lignières-Cassou, première adjointe et députée de la première circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

Intercommunalité

La ville de Pau fait partie de cinq structures intercommunales :

  • Pau Porte des Pyrénées Communauté d'agglomération ;
  • syndicat d'aménagement hydraulique du bassin de l'Ousse ;
  • syndicat intercommunal du centre de loisirs de Narcastet ;
  • syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau ;
  • syndicat mixte des transports urbains de Pau Porte des Pyrénées.

Historique des logos

Impôts locaux

Les taux applicables aux impôts locaux pour 2008 étaient les suivants :

  • Taxe d'habitation : 22,48 % ;
  • Foncier bâti : 25,10 % ;
  • Foncier non bâti : 52,54 % ;
  • Taxe sur les ordures ménagères : 8,56 % ;
  • Taxe professionnelle : 24,96 %.

Jumelages

La ville de Pau est jumelée avec les villes suivantes[12] :

Population et société

Démographie

Population de Pau et de l'agglomération

La population de Pau intra-muros s'élève au recensement de 2006 à 83 903 habitants. La communauté d'agglomération de Pau Pyrénées compte environ 141 000 habitants et constitue, par le nombre, la 3ème agglomération d'Aquitaine après celles de Bordeaux et de Bayonne. Les villes de Billère, Lons et Lescar sont les 3 premières villes de l'agglomération après Pau (elles comptent environ 35 000 habitants à elles trois).

Évolution démographique

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8 756 8 465 9 293 11 444 11 285 12 607 13 841 16 170 16 196
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
18 671 21 881 24 563 27 300 28 908 29 971 30 624 33 111 33 012
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
34 268 35 044 37 149 35 665 37 711 38 962 40 451 46 158 48 320
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
59 937 74 005 83 498 83 790 82 157 78 732 83 903 84 978  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


L'unité urbaine (1999) regroupe 181 471 habitants et l'aire urbaine (1999) 216 868 habitants, ce qui fait de Pau la ville la plus peuplée du département des Pyrénées-Atlantiques et la deuxième de la région Aquitaine après Bordeaux.

Enseignement

Écoles maternelles et élémentaires

  • Groupes scolaires publics
  • Groupe scolaire Henri IV
  • Groupe scolaire Trianon
  • Groupe scolaire Stanislas Lavigne
  • Groupe scolaire Nandina Park
  • Groupe scolaire Les Fleurs
  • Groupe scolaire Gaston Phœbus
  • Groupe scolaire du Buisson
  • Groupe scolaire des Lilas
  • Groupe scolaire Joyeux Béarn
  • Groupe scolaire Lapuyade
  • Groupe scolaire Jean Sarrailh
  • Groupe scolaire Maréchal Bosquet
  • Groupe scolaire Bouillerce
  • Groupe scolaire Marcel Pagnol et Paul Gauguin
  • Groupe scolaire Pierre et Marie Curie
  • Groupe scolaire Marancy
  • Groupe scolaire Léon Say
  • Groupe scolaire Guillemin Les Lauriers
  • Groupe scolaire Marca
  • Groupes scolaires privés
  • École Sainte-Ursule (M / P)
  • École Saint-Maur (M / P)
  • École Saint-François d'Assise (M / P)
  • École Saint-Dominique (M / P)
  • École Immaculé Conception - Beau Frêne (M / P)
  • Escòla Calandreta (M / P)
  • International School of Béarn (Morlaas) M / P)
  • Écoles des "Gens du voyages"
  • École des Voyageurs (P)

Légende : M. : École maternelle / P. : École élémentaires

Enseignement secondaire

  • Collèges publics
    • Collège Bois d'Amour (S)
    • Collège Clermont (S)
    • Collège Jeanne d'Albret (S)
    • Collège Jean-Monnet (S)
    • Collège Marguerite de Navarre (S)
  • Collèges privés
    • Collège Immaculé Conception - Beau Frêne (S / T)
    • Collège Saint-Dominique (S / T)
    • Collègi Calandreta de Gasconha (S)
    • Collège Sainte-Ursule
    • Collège Saint-Maur

Légende : S. : Collège d'enseignement secondaire / T. : Collège d'enseignement technique

  • Lycées publics
    • Lycée Honoré-Baradat (P)
    • Lycée Louis-Barthou (G)
    • Lycée Saint-Cricq (G / P)[13]
    • Lycée Saint-John Perse (G)
  • Lycée privé
    • Lycée Immaculé Conception - Beau Frêne (G / P)
    • Lycée Saint-Dominique

Légende : G. : Lycée d'enseignement général / P. : Lycée d'enseignement professionnel

Enseignement supérieur

Université

Logo de l'UPPA

La ville de Pau possède une longue tradition universitaire puisque une université a été créée à Pau en 1722. Aujourd'hui Pau est la deuxième ville étudiante d'Aquitaine. La ville compte 17 000 étudiants et 3 900 chercheurs. Elle possède une université pluridisciplinaire (droit, économie, sciences, sciences humaines), un IUT, un IAE, plusieurs écoles d'ingénieurs, écoles de commerce et écoles d'art.

Le Groupement universitaire et de recherche Pyrénées Océanes Campus fédère le groupe ESC Pau, cinq écoles d'ingénieurs (ENIT) Tarbes, ENSGTI, EISTI, ESTIA Bidart-Bayonne, ISA BTP), l'Institut d'Administration d'Entreprise (IAE) et l'université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA), soit (15 000 étudiants. Pyrénées Océanes Campus prend une dimension européenne et rejoindra prochainement l'Université d'Aragon, l'université de Pampelune et plusieurs écoles de commerce et d'ingénieurs espagnoles. La présidence est assurée par Philippe Lafontaine, directeur du groupe ESC Pau.

L'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) compte (12 000 étudiants répartis sur cinq sites : Pau, Anglet, Bayonne, Mont-de-Marsan (Landes) et Tarbes (Hautes-Pyrénées). Son implantation dépasse ainsi le strict cadre de l'académie de Bordeaux et empiète quelque peu sur celui de l'académie de Toulouse. L'université de Pau et des Pays de l'Adour compte (2007) 25 laboratoires et 650 chercheurs.

Grandes écoles et autres établissements

  • École nationale supérieure en génie des technologies industrielles (ENSGTI) : école d'ingénieurs dépendant de l'Université de Pau, elle est située au nord du campus et propose une formation d'ingénieur en chimie, des DEA et doctorats. L'ENSGTI entretient des partenariats avec les entreprises de pétrochimie de la région et l'IFP. Elle fait partie du réseau des écoles d'ingénieurs de chimie. Depuis 2008 l'école possède aussi une deuxième filière qui forme des ingénieurs en Énergétique;

Centres de recherche

L'université compte 34 équipes de recherche dont 11 équipes associées au CNRS et une équipe de l'INRA. Quelques groupements d'équipes de recherche publique et/ou privée :

  • l'Institut de recherche sur les sociétés et l'aménagement (IRSAM) ;
  • l'IRMAPE, le centre de recherche en management et sur les organisations du Groupe ESC Pau ;
  • l'Institut de biologie environnementale Aquitaine Sud (IBEAS) ;
  • propriétés psychosensorielles des matériaux (2psm) fondé par l'école des mines d'Alès et l'université de Pau ;
  • l'Institut pluridisciplinaire de recherche en environnement et matériaux (IPREM), regroupant 4 équipes du CNRS. Le nouveau bâtiment a été inuaguré en 2006 sur la technopole Helioparc ;
  • l'École des Mines de Paris, qui dispose au sein de la technopole Hélioparc d'un centre d'essai de forage (héritier du Banc de Forage conçu par les équipes de la SNPA puis de ELF Aquitaine dans les années 1970-1997) pour la conception et l'optimisation des outils de coupe  ;
  • l'Institut pluridisciplinaire de recherche appliquée dans le domaine du génie pétrolier (IPRA) ;
  • l'Institut français du pétrole (IFP) bureau de partenariat avec les PME-PMI ;
  • le centre scientifique et technique Jean Féger, centre de recherche et développement du groupe Total (auparavant ELF Aquitaine (secteur exploration et production), haut lieu de la recherche pétrolière en Europe, regroupant plus de 2 000 personnes dont 800 chercheurs.

Santé

Centres hospitaliers

  • Le centre hospitalier de Pau est composé de trois pôles d'accueil disposés ainsi :
    • l’hôpital François-Mitterrand ;
    • le centre Hauterive, comprenant entre autres le service de rééducation fonctionnelle, l'unité de soins de suite et de réadaptation médicale et le service de médecine nucléaire ;
    • le centre Jean-Vignalou, destiné à la gérontologie.
  • Un établissement spécialisé, le Centre Hospitalier des Pyrénées, situé avenue du Général-Leclerc, est un établissement public de santé mentale.

Instituts de formations paramédicales

  • L’Institut de formation des cadres de santé (IFCS) dispense la formation de cadres de santé, filière infirmier ;
  • L’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et l'Institut de formation des aides soignants (IFAS) ;
  • Le Centre de formation continue des professionnels de santé (CFCPS).

Cliniques et pôles privés

Le centre hospitalier de Pau a contribué à la constitution d’un important pôle de santé en permettant le regroupement de différents établissements privés à proximité du domaine hospitalier :

  • les Jeunes Chênes : établissement de soins de suite et de réadaptation (accès par le boulevard de l’Europe) ;
  • la polyclinique de Navarre, boulevard Hauterive ;
  • la clinique Princess, boulevard Hauterive ;
  • le Nid béarnais, boulevard Hauterive.

Il accueille également le site palois de l’Établissement français du sang (145, avenue de Buros).

Autres établissements privés

  • la polyclinique Marzet, boulevard Alsace-Lorraine à Pau ;

Gastronomie

Pau, devenue capitale historique du Béarn en 1464, offre des spécialités gastronomiques du sud-ouest et des plats typiquement béarnais ou palois :

  • la sauce béarnaise (création non béarnaise mais qui en utilise des ingrédients typiques) ;
  • la garbure, potage roboratif à base de chou, de haricots blancs, de confit d'oie, de jambon ou de lard ;
  • le foie gras, confit, magret et autres plats dérivés du canard ou de l'oie ;
  • la ventrèche, tranche de poitrine de porc séchée, mangée nature ou accompagnée d'un œuf sur le plat ;
  • la broye, bouillie épaisse et salée de farine de maïs, additionnée de petit lait ou de graisse d'oie, consommée en tranches frites à la poêle ou en cubes, avec du café au lait ;
  • le trinxat, plat populaire montagnard constitué d'une purée de choux et de pommes de terre mélangés à de la poitrine fumée, que l'on fait frire ;
  • la palombe, nom régional donné au pigeon ramier, oiseau migrateur qui traverse la région du Sud-Ouest, cuisinée en sauce ou rôtie ;
  • la poule au pot, sorte de pot-au-feu dans lequel une poule est bouillie ;
  • le jambon dit « de Bayonne » est en réalité un jambon béarnais, fabriqué à partir de porcs des vallées d'Ossau et d'Aspe. Ce jambon était historiquement salé à Salies-de-Béarn puis exporté via l'Adour depuis le port de Bayonne d'où l'appellation abusive jambon de Bayonne. Aujourd'hui, l'essentiel du jambon de Bayonne est fabriqué dans le Béarn. Le porc, et en particulier le porc noir, n'a été introduit dans le Pays basque que dans les années 1960 pour faire face à une grave crise agricole ;
  • le fromage des Pyrénées, au lait de brebis des montagnes, dont le plus connu est l'Ossau-Iraty (AOC). Ce fromage peut être dégusté en particulier avec de la confiture de cerise, dont la réputée confiture de cerises noires de Itxassou ;
  • le greuil(h), petit lait de brebis recuit, mangé froid et nature, souvent sucré et allongé d'un peu de café ou salé (équivalent de la ricotta) ;
  • le pastis, gâteau à pâte ferme et levée, voisin du kouglof ;
  • les Coucougnettes du Vert Galant, élu meilleur bonbon de France en 2000;
  • le gâteau à la broche (ou gâteau des Pyrénées, ou rocher des Pyrénées), monumental gâteau pyramidal, généralement cuisiné pour les mariages. Il est lentement construit par accumulation de couches d'une pâte très riche en œufs, déposée sur une broche tournant au-dessus d'un feu, de sorte que la croûte, jaune et brillante, est hérissée de nombreuses pointes ou mamelons ;
  • les merveilles, beignets croustillants faits traditionnellement pour le Mardi Gras, à partir d'une pâte épaisse à base de farine de blé, d'œufs, de sucre et de matière grasse, étirée au rouleau, entaillée puis frite ;
  • le miel des coteaux de Jurançon et de Saint-Faust. Le Béarn est une des premières régions productrices de miel. Il est utilisé dans les sauces, desserts et marié aux produits à base de canard (magret au miel) ;
  • le Jurançon, vin blanc sec ou moelleux de renom ;
  • le vin de Madiran ;
  • le vin de Béarn, vin rouge léger dont les vignobles sont situés à l'Ouest du Béarn;
  • le vin de Pacherenc, vin blanc liquoreux élevé à la frontières du Gers et des Hautes Pyrénées.

Restaurants et bars

Pau intra-muros compte plus de cent soixante restaurants, depuis les vieux quartiers (Château, Hédas), jusqu'à la périphérie. Certains, particulièrement réputés, sont étoilés au Guide Michelin.

Culture

La ville de Pau est marquée par une identité culturelle forte, avec la présence d'une école bilingue français-occitan (calandreta Paulina) (90 élèves) à Pau et une dans l'agglomération à Lescar (60 élèves), par une pratique vivante du béarnais et par le succès des groupes culturels béarnais. La ville a cependant reçu de tous temps des influences étrangères importantes (Anglais, Espagnols, Russes, Brésiliens) et reste encore aujourd'hui très ouverte sur l'extérieur (forte communauté étudiante anglaise, présence de Néerlandais, d'Espagnols, de Marocains...). Située près de Dax, Bayonne et Biarritz, Pau est une ville amatrice de ferias. Les bandas, les bodegas (débits de boissons à l'animation typique) et les groupes de chant béarnais sont nombreux parmi lesquels Nadau, Lo Cèu de Pau, Balaguera.. La ville accueille, depuis 2005, le festival Hestiv'oc qui est le grand festival de l'Occitanie.

L'association des Palois et des Béarnais à Paris, La Garbure, a été fondée vers 1890 par un pharmacien béarnais monté à la capitale pour ouvrir une boutique boulevard Haussmann. L'histoire de cette association, qui n'a déposé et ne déposera aucun statut, ne se transmet qu'oralement... Mais l'esprit initial reste le même : réunir deux ou trois fois par an les « expatriés » dans une ambiance amicale pour parler du pays autour d'un bon repas. Sans enjeux, sans dimension politique, même si des hommes politiques comme Louis Barthou, François Bayrou et d'autres n'ont jamais négligé cette « caisse de résonance » qui réunit aussi des célébrités du spectacle, de l'information et de la gastronomie.

Langue

Le béarnais, langue d'État avant 1620, est un dialecte gascon de l'occitan. Pour l'anecdote, il existait un dictionnaire anglais-béarnais à l'usage des Britanniques qui venaient en villégiature à Pau. Le mot caddie a été formé au golf de Pau (Billère) à partir du béarnais capdèth, selon le garçon qui portait des clubs de golf.

L'Ostau Bearnés[14] est un organisme palois qui regroupe toutes les associations qui pratiquent ou enseignent la langue.

Centres et équipements culturels

  • Le Zénith : très moderne et doté de (6 800 places (ou jusqu'à 4 500 places assises), il accueille des artistes nationaux et internationaux au sein d'opéras, concerts, cabarets, spectacles de cirque et sur glace. Il est situé près du Palais des Sports, boulevard du Cami Salié.
  • Le parc des expositions de Pau : situé à l'ouest de la ville, à cheval sur Pau et Billère, il accueille 450 000 visiteurs et 200 manifestations par an.
  • Le cinéma d'Art et d'Essai Le Méliès : il abrite un centre de recherche sur la création cinématographique et organise tous les ans un festival, les Rencontres du cinéma français.
  • La médiathèque intercommunale à dimension régionale (MIDR) : originellement prévue sur le secteur du parc Beaumont dans le cadre d'un projet de l'architecte Zaha Hadid (lauréate du prix Priktzer 2004, son projet initial futuriste en fibre de carbone a été abandonné pour des raisons techniques et financières), elle aurait pu être construite prochainement dans le quartier de la gare, mais une modification des vues du maire intervenue début 2007 pourrait amener finalement la médiathèque en centre ville sur le site de l'actuelle école Henri-IV. Le nouveau projet se monte à 17 M€ et doit mettre en réseau l'ensemble des médiathèques de l'agglomération.
  • Centre socio-culturel La Pépinière.
  • Palais Beaumont, auditorium, lieu de résidence de l'Orchestre symphonique de Pau-Pays de Béarn, centre de congrès qui fait partie du groupement des HCCE (Historic Conference Centres of Europe).
  • "Les Abattoirs " : pôle culturel intercommunal (PCI) à Billère : anciens abattoirs rénovés en centre culturel d'art moderne, le centre héberge une salle de concert, des halls d'exposition, une scène de théâtre et des studios d'enregistrement. Équipement culturel public, le PCI met au cœur de ses missions le soutien à la création artistique contemporaine et la coopération culturelle territoriale. L’une des spécificités du projet est de permettre aux structures culturelles, associations, artistes, habitants d’adhérer au projet et ainsi d’être impliqués dans son développement et sa mise en œuvre.
  • La Centrifugeuse : la Centrifugeuse est le service culturel de l'université de Pau et des Pays de l'Adour mais aussi une salle de concerts, de spectacles et un espace d'exposition situé à la Maison de l'Étudiant sur le campus. Toute l'année, une programmation internationale éclectique et de qualité y est proposée.
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Musées

  • Musée national du Château de Pau : créé en 1929 et abrité dans le château qui vit naître le futur Henri IV le 13 décembre 1553. À la fois véritable forteresse médiévale, palais Renaissance, résidence royale, ce magnifique musée situé au cœur de la ville est un des musées nationaux les plus visités de France (moyenne de 100 000 visiteurs par an). Les visiteurs aiment s'attarder devant l'énorme carapace de tortue, légendaire berceau du bon roi Henri IV... Les conservateurs successifs se sont attachés à réunir tableaux, objets d'art et documents ayant trait au temps d'Henri IV. À l'intérieur, un décor simple et chaud aux murs lambrissés, rehaussés de filets d'or, des plafonds à caissons et de superbes tapisseries des Gobelins,abrite une des plus belles collections de France. La salle à manger surprend toujours les visiteurs par sa grande table pouvant recevoir 100 couverts tandis que de superbes œuvres d'art tapissent les murs des grands salons aux couleurs vives.
  • Musée béarnais : sa réouverture au public n'est pas actuellement programmée. On y trouve des collections d'arts et traditions populaires du Béarn : faune, flore, costumes, mobilier, métiers artisanaux (fabrication du béret, des espadrilles et sabots, tissage, carrier).
  • Musée Bernadotte : modeste maison de tonnelier qui a vu naître et grandir Jean-Baptiste Jules Bernadotte, devenu maréchal de France puis roi de Suède en 1818 et fondateur de l'actuelle famille régnante de ce pays. Il renferme une vieille cuisine béarnaise.
Edgar Degas, Le Bureau du coton à la Nouvelle-Orléans, 1873, musée des Beaux Arts de Pau.

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  • Musée des parachutistes.
  • Musée de l'aviation qui retracera les débuts des pionniers de l'aviation à Pau depuis le début du XXe siècle. Son ouverture est prévue en 2009.
  • Musée Féerie gourmande, situé à Uzos.
  • Musée de la résistance et de la déportation, situé au cœur du parc Lawrance.

En savoir sur les musées de l'agglomération Pau-Pyrénées : Site officiel de l'office de tourisme et des congrès.

Espaces d'exposition

  • L'hôtel du département.
  • La salle Nouste-Henric.
  • Le palais Beaumont.
  • Le Parvis.
  • Le pavillon des Arts.
  • Le péristyle de l'hôtel de ville.

Théâtres et formations orchestrales

  • L'Orchestre symphonique de Pau-Pays de Béarn, dirigé par Fayçal Karoui. Cet orchestre symphonique se produit dans l'auditorium du palais Beaumont mais aussi en France et à l'étranger (Saragosse, Moscou, Nantes pour La Folle Journée).
  • Théâtre du Monte-Charge.
  • Théâtre Saint-Louis, théâtre historique de Pau proche de la place Royale.
  • Théâtre Saragosse, scène nationale près du quartier Saragosse (connu aussi sous le nom de OSP).
  • Théâtre Tam-Tam.
  • Théâtre Artscène Théâtre.
  • Liste à laquelle on peut ajouter la Comédie des Mutins à Lescar dans l'agglomération paloise.

Festivals

La ville de Pau abrite de nombreux festivals tout au long de l'année, parmi lesquels :

  • Carnaval Biarnés[réf. nécessaire] ;
  • Ciné Cité ;
  • l'Été à Pau ;
  • festival acces(s)créée en 2000 (cultures électroniques) www.acces.s.org ;
  • festival Amplitudes ;
  • festival Beta Project ;
  • festival Bulles d'Afrique ;
  • festival CulturAmerica ;
  • festival de danses plurielles ;
  • festival de la Caraïbe ;
  • festival du cinéma en langue portugaise ;
  • festival du film gay et lesbien ;
  • festival Hestiv'Òc[15], « festival des musiques et cultures du Sud » créé en 2005 ;
  • festival Images montagne ;
  • festival "Regarder sur les Côtés" ;
  • festival Le Brésil frappe à ta porte ;
  • festival Mosaïka ;
  • festival Pau ville russe ;
  • festival Urban session ;
  • festival Emmaüs
  • forum international des peuples autochtones unis (dont l'unique prestation en juin 2006 s'est achevée par le dépôt de bilan et la mise en liquidation ; un an plus tard l'enquête judiciaire suit son cours) ;
  • festival international du Film de Pau (1re édition en novembre 2010) ;
  • rencontres Internationales de Danse - Rezodanse.

Audiovisuel

Presse écrite

La région est couverte par 3 quotidiens locaux dépendant du Groupe Sud-Ouest :

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Télévision

Radio

  • France Bleu Béarn, qui fournit un programme commun national que reprennent les programmes locaux des stations en régions.
  • NRJ Pyrénées, radio nationale avec plages horaires réservée pour la programmation locale.
  • Virgin Radio Sud Aquitaine, radio nationale avec plages horaires réservée pour la programmation locale.
  • Atomic, une programmation pop, rock et dance.
  • Radio Inside, une programmation pop, rock et dance.
  • RPO (Radio Pau Ousse)
  • Ràdio País, radio associative consacrée à la culture occitane.
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Sports

Ville depuis toujours très sportive, Pau est dotée de nombreuses infrastructures importantes et de plusieurs clubs de sport de haut niveau.

Clubs

  • Basket-ball : le club professionnel de l'Élan béarnais Pau-Orthez est l'un des plus prestigieux clubs français et compte neuf titres de champion de France (1986, 1987, 1992, 1996, 1998, 1999, 2001, 2003 et 2004), six coupes de France (1991, 1992, 1993, 2002, 2003, 2007), trois Tournois des As (1991, 1992, 1993), une Semaine des As (1993) et un titre de vainqueur de la Coupe Korać en 1984 (Coupe d'Europe). En 2007, le club s'est hissé dans le top 16 européen. Ses résultats à la fin de la saison 2008-2009 le rétrogradent en Pro B. Après une réorganisation de son capital, le club change de nom et devient l’Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez (ÉBPLO). S'ensuit une saison 2009-2010 totalement réussie avec une première place en saison régulière (signifiant une remontée immédiate en Pro-A) et un titre de champion de France de Pro-B décroché à Paris Bercy contre le CSP Limoges ;
  • Canoë-kayak : le club universitaire palois Pyrénées-Eaux-Vives (CUPPEV) compte quatre champions de très haut-niveau : Patrice Estanguet, médaillé de bronze au Jeux olympiques d'Atlanta en 1996, Tony Estanguet, le frère cadet de Patrice, double champion olympique en 2000 et 2004 et triple champion du monde (2006, 2009 et 2010), Fabien Lefèvre, double champion du monde (2002 et 2003) et deux fois médaillé aux Jeux olympiques (2004 et 2008) et Julien Billaut, champion du monde en 2006 ;
  • Escrime : la Section paloise (escrime) est un des clubs les plus prestigieux de France. Depuis sa création, dans le quartier du Hédas, de nombreux champions olympiques et mondiaux sont issus du club. Depuis 1959, la Section assure la continuité de cette discipline olympique avec à son actif, trois médailles mondiales, plusieurs places de finalistes en coupe du monde et 26 titres de champion de France. Sont enseignées les six disciplines : l'épée, le fleuret et le sabre pour les hommes et pour les femmes, sous la houlette des maîtres d'armes Alain Coicaud, Laurent Vicenty et Michel Salesse. La Section est classée première des clubs du Sud-Ouest aux trois armes et parmi les meilleurs clubs français. La saison 2005-2006 fut un cru exceptionnel qui vit plusieurs compétiteurs palois, menés notamment par Julien Médard, Timothé Lallement et Romain Miramon, gagner des titres nationaux et internationaux en individuel et en équipe ;
  • Baseball et Softball : les Pumas de Pau ont été champions de France en 2004 et finalistes en 2006 ;
  • Sports aériens : l'aéro-club du Béarn, le plus ancien aéro-club de France, fondé par Paul Tissandier en 1909 à la suite du séjour des frères Wright à Pau, où ils avaient transféré l'école de pilotage initialement ouverte au Mans en 1908 ;
  • Parachutisme : la région de Pau, réputée pour sa faible exposition au vent, est un haut lieu de parachutisme et concentre plusieurs clubs. Pau a d'ailleurs accueilli plusieurs championnats du monde et est le siège de l'ETAP ;
  • Rugby à XV :
    • la Section paloise, club créé en 1902 est l'un des plus anciens et des plus prestigieux clubs de rugby français. La Section paloise a remporté trois titres de champion de France (1928, 1946 et 1964), trois Coupes de France (1939, 1952, 1997) et un Challenge Européen (2000). Récemment, le club a participé à 2 demi-finales du championnat français (1996, 2000) et une demi-finale de la H Cup (1998). Le club a figuré dans l'élite, Top 16 devenu Top 14, jusqu'en 2006. Il est maintenant en pro D2 ;
  • Échecs :
    • Étant l'un des plus vieux clubs d'échecs, l'Échiquier Henri IV, créé en 1925, est le plus grand club d'Aquitaine. Il est aussi l'un des 45 clubs à avoir reçu, jusqu'en 2013, le label formateur des clubs.

Équipements

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Le stade d'eaux-vives de Pau-Pyrénées a ouvert en 2008. C'est un bassin artificiel alimenté par le gave de Pau. Il accueille en particulier le pôle élite de l'équipe de France de kayak ainsi que le pôle espoir. Il a accueilli une manche de coupe du monde en 2009.
  • Le stade nautique : cette piscine extérieure abritait deux bassins, dont un « presqu'olympique » (il ne lui manquait qu'un tout petit centimètre pour être homologué), et une fosse à plongeon; le stade a été fermé en 2008 pour insalubrité.
  • Cheval détente des berges du gave : centre équestre doté d'un poney club, pour initiations, stages, balades.
  • Le domaine hippique de Sers et l'hippodrome du Pont-Long : il est le deuxième centre hippique de France, derrière Chantilly et devant Maisons-Laffite pour la course d'obstacle. Il s'y dispute vingt-huit réunions d'obstacles et de plat par an. Le parcours de steeple-chase est l'un des plus redoutables d'Europe. Le centre d'entraînement de Sers abrite six cents chevaux.
  • Le circuit automobile et moto de Pau-Arnos situé à Arnos.
  • Le complexe de pelote basque), inauguré en 2006, est constitué d'un jaï-alaï, d'un mur à gauche et d'un trinquet et d'un fronton place libre. C'est la plus grande installation de pelote basque en Europe (2 600 places) et la seule en France où se déroulent des paris sportifs. Cet ensemble est notoirement sous-employé. Les championnats du monde de pelote basque amateur (sport basque) auraient dû s'y dérouler en 2006 et se sont déroulés en 2010.
  • Deux golfs se situent près de Pau : le golf d'Artiguelouve et le Pau Golf Club 1856, situé à Billère. Créé par des Écossais en 1856, il fut le premier du continent et un des plus anciens du monde. Il offre un parcours de 18 trous et son club-house de style victorien abrite un restaurant et un bar à l'ambiance britannique.
  • Le palais des sports de Pau : une des plus belles salles d'Europe, avec 7 856 places assises. Elle est la 2e plus grande salle de France après Bercy. Siège de l'Élan béarnais, il servit également aux épreuves de Coupe Davis, aux championnats du monde de handball ou au championnat de France de gymnastique.
  • Le plantier de Pau : le jeu de quille, ancêtre du bowling, s'y pratique avec une boule de 6,2 kg et neuf quilles de 96 cm.
  • Le stade du Hameau, stade de (13 966 places situé à l'est de la ville, siège de la Section paloise rugby et du Pau football club. Le stade possède 2 tribunes couvertes, une salle de remise en forme et un club house.
  • Le stade de rugby de la Croix-du-Prince, siège historique de la Section paloise.
  • Le stade André-Lavie, stade d'athlétisme de Pau et lieu d'entraînement des équipes sportives universitaires. Ce site a reçu la compétition Interville Pau-Saint Jean de Luz le 13 août 2007.
  • Le mur d'escalade du SUAPS : plus haut mur d'escalade d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, il est un haut lieu d'entraînement des grimpeurs pyrénéens.
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Événements

  • Étapes des championnats de France de canoë-kayak ;
  • Concours complet international de Pau en équitation, nommé les Étoiles de Pau.
  • Critérium cycliste Pau Lyautey.
  • Rencontres internationales de capoeira.
  • Rencontres internationales de danse organisées par l'association REZODANSE.
  • Grand Prix automobile de Pau. Il a lieu à la Pentecôte sur un circuit au cœur de la ville. En 2006 ce fut le soixante-sixième du nom et le seul circuit en ville de France. Parmi les coureurs du Grand Prix de Pau, se sont illustrés : Louis Renault, Nino Farina, Juan Manuel Fangio (vainqueur 2 fois), Jackie Stewart (vainqueur en 1968), Jacques Lafitte (vainqueur en 1975), Alain Prost, Jean Alesi (vainqueur en 1989) ou plus récemment Juan Pablo Montoya (vainqueur en 1997 et 1998) et plus récemment Lewis Hamilton en Formule 3. Le circuit de Pau est le plus vieux de France. C'est à Pau que s'est déroulée en 1901 la première course officielle de F1 avant même l'existence du championnat du monde, qui apparaît en 1950. Pau est le premier « Grand Prix » à avoir reçu cette appellation, réservée jusque là aux courses de chevaux. On peut ajouter qu'en 2009, le circuit a accueilli pour la troisième année consécutive le WTCC, championnat du monde des voitures de tourisme. Avec le championnat du monde de Formule 1 et celui des rallyes, le WTCC est la 3e et dernière épreuve pouvant prétendre à ce qualificatif. Le Grand Prix de Pau est aujourd'hui remis en cause par la population paloise du fait notamment de son coût finacier et environnemental. Il est probable qu'il ne se tiendra pas en 2010.
  • Tour de France : en 2006, Pau est ville-étape du Tour pour la soixantième fois. Elle a même été ville-repos et ville-départ pour l'édition 2007 ; Pau a ainsi été le point de départ de la 17e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le 26 juillet. Le parcours de 188 kilomètres a relié Pau à Castelsarrasin.
  • Grand Prix de Pau historique : événement rassemblant des véhicules ayant animé les courses automobiles d'autrefois. En 2007, dix plateaux, soit 280 voitures, ont occupé le circuit au cœur de la Ville durant deux jours, les 27 et 28 mai.
  • des événements fréquents comme la Coupe Davis de tennis (quatre fois), le championnat du monde de handball féminin, le championnat d'Europe des nations de basket, les championnats de France de gymnastique, les championnats de France de saut en parachute...
  • Marathon de Pau, dont le départ a lieu chaque année depuis le palais Beaumont.
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Économie

Pau est le deuxième pôle économique d'Aquitaine, après Bordeaux. Ville universitaire, elle concentre plusieurs centres industriels et centres de recherche importants, dans les domaines du génie pétrolier et des géosciences, de la pétrochimie et de la chimie, de l'agroalimentaire, de la mécanique, de l'aéronautique et de l'informatique.

Pau bénéficie de sa situation centrale dans la région des "Pays de l'Adour" et de sa situation entre deux bassins importants de population : Bayonne/Anglet/Biarritz (160 000 hab.) et le bassin de Tarbes/Lourdes (110 000 hab.) ainsi que des bassins secondaires plus diffus : le sud des Landes/Dax (90 000 hab.) et les bassins d'Auch (40 000 hab.), d'Orthez/Lacq (30 000 hab.) et d'Oloron (20 000 hab.).

La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

  • Fonctions tertiaires : administrative (préfecture…), culturelle (université), judiciaire (cour d'appel), commerciale.
  • Centre scientifique et technique Jean Féger, du groupe pétrolier TOTAL (auparavant ELF Aquitaine).
  • centre de recherche Euralis.
  • Technopoles Hélioparc, Pau Cité Multimédia et Pôle E-Business sud aquitain (PEBA).
  • Industrie aéronautique et spatiale.
  • Industrie électrique.
  • Industrie agro-alimentaire et viticole.
  • Chimie fine et industrie pharmaceutique.
  • Informatique, NTIC.
  • Pau Broadband Country (Fibre optique jusqu'à l'abonné).
  • Tourisme d'affaire, séminaires, congrès.

Industrie

Pau a connu un essor économique important fondé sur la découverte du gisement géant de gaz naturel de Lacq. Découvert dans les années 1950 (par l'ingénieur Jean Féger), il était alors le plus grand gisement terrestre de gaz d'Europe et a permis à la France d'être autosuffisante en gaz pendant presque trente ans. C'est à Lacq qu'est née la SNPA, Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine, devenue après fusion avec ELF, le groupe ELF Aquitaine puis Total lors de son intégration dans le groupe TotalFinaElf. Des groupes pétroliers et para-pétroliers (Total Exploration Production France, Total SA, Total Infrastructures Gaz France (TIGF), Schlumberger, Halliburton) et chimiques (Arkema, Air liquide) sont installés à Pau ou dans les environs (à Lacq avec le parc chimique Chemparc mais aussi à Pardies et Artix).

Le centre scientifique de Total à Pau est le 1er centre de recherche pour l’exploration et la production de gaz et de pétrole en Europe, soit plus de 2 000 personnes, dont 900 docteurs et ingénieurs en géosciences, résultant de la fusion des moyens d’ELF Aquitaine et de Total[18]. La recherche en géosciences repose aussi sur des partenariats université/entreprises notamment avec la Fédération de recherche appliquée au génie pétrolier (IPRA), constituée d’équipes mixtes de recherche CNRS/université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) et Total (L'IPRA représente 130 enseignants, chercheurs et allocataires, un budget annuel d'1,5 million d’euros et 6 Masters scientifiques). La recherche et l'ingénierie en géosciences est également présente au travers de sociétés spécialisées (CGG, Paradigm Géophysical, TTI, VERITAS…) implantées, pour la plupart, sur le site de la technopole Hélioparc et des centres de formation spécialisés (IFP Training, NExT-Schlumberger, Wellstaff, Baker Hugues…).

Le bassin de Pau et de Lacq s'est aussi orienté vers la chimie fine (Acetex) et les nouveaux matériaux. Une haute technologie des matériaux composites et des nanomatériaux s'est petit à petit développée en Béarn avec la Société des fibres de carbone (SOFICAR) et le GRL (Groupement de recherches de Lacq), un des principaux centres de recherche d’ARKEMA.

Se sont également développés récemment les investissements autour des énergies nouvelles et d'autres énergies : les bio-carburants (site de fabrication de bioéthanol de la société AB Bioenergy France, investissement de 150 M€), la biomasse (cellulose) et la production d'électricité à partir de gaz (site de production de la SNET, investissement de 400 M€). Un pilote de process de captation et de séquestration du CO2 est également en cours (investissement industriel de 100 M€).

À terme, ces activités de chimie fine et de spécialités, permettront d’assurer la reconversion des activités traditionnelles d'extraction sur le bassin de Lacq.

L'ensemble du complexe énergétique (Chemparc) représente aujourd'hui 12 000 emplois directs.

Moteur d'hélicoptère Arrius

Pau fait partie du pôle de compétitivité mondial dans le secteur de l'aéronautique Aerospace Valley avec Toulouse et Bordeaux. L'industrie aéronautique est représentée par des grands groupes industriels (SAFRAN, Turboméca, Messier Dowty, Examéca, MAP...), et un nombre important de sous-traitants. Avec Biarritz/Bayonne (Dassault) et Tarbes (EADS Socata, Tarmac), la zone des Pays de l'Adour est une région fortement orientée vers l'aéronautique (12 000 emplois). Ces entreprises interviennent sur les programmes Airbus A380 / A300 / A330 / A320 (trains d'atterrissage, fibres de carbone, mécano-soudé, aérostructures), Eurocopter (moteurs, pièces d'usinage), Boeing (trains d'atterrissage) et Embraer. Pau accueille également le centre de maintenance des hélicoptères Tigre de l'armée de Terre (ALAT). La zone aéroportuaire en particulier (aéropole Pau Pyrénées) est en pleine expansion et regroupe des sous traitants aéronautiques et automobiles.

Le secteur de l'industrie pharmaceutique est en essor et est représenté par les sociétés Pierre Fabre, Boiron, Sanofi, Finorga. Un pôle bio-santé regroupant des industriels de la pharmacie et de la biologie s'est créé en 2006 autour des entreprises Pierre Fabre et DBI.

L'économie paloise repose aussi sur l'industrie agroalimentaire dans les domaines du maïs, des produits transformés (produits laitiers, conserveries, viandes) et de l'industrie viticole (groupes Euralis, Candia, Bongrain, 3A, Michaud, Miot). Avec 400 chercheurs, Pau est le premier centre de recherche européen sur la maïsiculture.

Le secteur de l'électronique et de l'électromécanique compte aussi plusieurs sites industriels dans l'agglomération paloise (Legrand, Arelec, Aquitaine Electronique, Siemens).

Services

Pau concentre également les sièges régionaux de nombreuses sociétés de services en tant que capitale de la région "Pays de l'Adour" : secteurs bancaire (CA Pyrénées Gascogne, Banque Pouyanne), assurance (MIF, MSA), BTP (Groupe MAS, Cance) et services aux entreprises (APR, YSA, Vitalicom).

Fibre optique du réseau

Les NTIC ont connu un important développement avec le déploiement de la fibre optique dans l'agglomération et l'implantation de sociétés spécialisées dans l'informatique, les réseaux et le traitement de l'image. Les technopôles Helioparc (proche de l'Université, 1 000 emplois), Pau Cité Multimédia (technopôle au nord de la ville, 700 emplois) ou les @LLEES (Villa Ridgway, ancien siège d'Elf) concentrent un grand nombre de SSII et d'écoles d'ingénieurs en informatique. Pau devrait, à terme, être entièrement connectée à un réseau de fibre optique (Pau Broadband Country) de la communauté d'agglomérations Pau-Pyrénées qui permet un débit de 10 à 100 Megabits (et 1 Gigabit/s pour certaines entreprises) et des applications de types téléphonie sur IP, services en ligne, webTV. Pau est la troisième ville d'Europe, après Stockholm et Milan, à avoir développé un réseau de très haut débit (THD) en fibre optique : le projet a coûté 30 millions d'euros et s'est étalé sur cinq ans. Ce réseau a encouragé l'installation de sociétés françaises et étrangères spécialisées en imagerie, services ou conception en ligne.

Pau, regroupe toutes les fonctions et sièges administratifs d'une agglomération à vocation régionale : cour d'appel pour les départements du ressort de Pau (Pyrénées Atlantiques, des Landes et du Gers), centre hospitalier régional, chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn, chambre des métiers des Pyrénées Atlantiques, chambre d'agriculture des Pyrénées Atlantiques, SDIS 64, université de Pau et des Pays de l'Adour etc. La chambre de commerce et d'industrie de Pau Béarn gère l'aéroport Pau-Pyrénées, le groupe ESC Pau, l'hôtel consulaire, le CNPC et l'IPC de Pau.

En 2006, la chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn dont le siège est à Pau compte 11 000 sociétés industrielles et commerciales enregistrées.

Pau est également une ville de congrès, de colloques et de tourisme d'affaires avec des infrastructures qui permettent d'accueillir des événements nationaux et internationaux : le centre de congrès du palais Beaumont, un casino, un parc des expositions et des hôtels 4 étoiles (hôtel Parc Beaumont, hôtel Villa Navarre).

La ville de Pau abrite plusieurs corps de l'armée : le 5e régiment d'hélicoptères de combat (RHC) qui sera le premier régiment de France à être doté du nouvel appareil "Tigre", l'école des troupes aéroportées (ETAP), l'état major de la brigade force spéciale terre, ainsi que sa composante aérienne, (DAOS), et le bureau central d'archives administratives militaires (caserne Bernadotte). Le secteur de la Défense représente un peu plus de 2 000 emplois directs sur Pau.

Tourisme

Logo de l'Office de tourisme et des congrès

La ville de Pau est située à 45 minutes des Pyrénées et de ses stations de ski. C'est un lieu de villégiature pour les touristes des Pyrénées (randonnée, escalade, ski) et les Espagnols. Située à proximité des côtes basques et landaises (une heure de route), il est possible de pratiquer des sports nautiques (surf, plongée, voile).

Pau est la porte d'entrée vers les 5 vallées béarnaises (Vallée d'Ossau, Vallée d'Aspe, Vallée de Barétous, Vallée de l'Ouzom et Vath-Vielha) qui accueillent les touristes des sports d'hiver (stations de ski de Gourette, d'Artouste, du Somport, de La Pierre Saint-Martin), des stations thermales (Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes) et du tourisme vert (sports d'eaux vives, tourismes culturel et gastronomique).

Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le fameux Boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 km qui fait face à la chaîne des Pyrénées. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : "Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer".

Pau, ancienne ville royale et capitale du Béarn, est aussi une ville de tourisme culturel et d'affaires importante (congrès, colloques, notamment au palais Beaumont). La ville, ancienne station climatique, accueille un casino (casino de Pau).

La ville est historiquement très liée au Royaume-Uni et reste prisée par les Britanniques en vacances. Pau leur doit le premier terrain de golf créé hors d'Écosse, situé en fait à Billère. Les Espagnols sont aussi très présents dans la ville ainsi que les Portugais et les Marocains (consulats d'Espagne et du Portugal). Les Allemands et Néerlandais, attirés par le climat de Pau et son patrimoine, sont aussi de plus en plus nombreux.

En savoir plus :

Transports

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Pau est desservie par de nombreux moyens de transports tels que l'autoroute A64 (Bayonne - Toulouse) et depuis le 16 décembre 2010 l'autoroute A65 (Langon - Pau), l'aéroport international Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique qui met la gare de Pau à deux heures de Bordeaux, les transports express régionaux de TER Aquitaine et TER Midi-Pyrénées sans oublier le réseau de transport interurbain géré par le conseil général.

À l'intérieur de l'agglomération paloise, on peut se déplacer en transports en commun tels que Idelis ou le funiculaire de Pau.

Desserte

Gare SNCF de Pau

Train

Deux projets de construction ferroviaire sont à l'étude : le prolongement et la rénovation de la ligne Réseau ferré de France actuelle en ligne à grande vitesse TGV depuis Bordeaux vers l'Espagne via l'est des Landes (qui mettrait Pau à environ trois heures de Paris) et la réouverture de la liaison transfrontalière Pau-Canfranc (Espagne) qui relierait Pau à Saragosse.

Aéroport

Article détaillé : Aéroport de Pau-Pyrénées.
  • L'aéroport international de Pau-Pyrénées, situé à 12 km sur la commune d'Uzein, est relié directement aux aéroports Paris Charles-de-Gaulle et Paris-Orly (9 allers-retours par jour), à Lyon (3 allers-retours par jour), Londres City (3 allers-retours par semaine), Southhampton (2 allers-retours par semaine), Amsterdam (2 liaisons par semaine), Marseille (6 liaisons par semaine), et à 30 destinations en correspondance. En 2009, il a enregistré 690 000 passagers, soit une baisse de plus de 15 %, ce qui le place à la troisième place en Aquitaine après les aéroports de Bordeaux et Biarritz.

Autoroutes

  • L'autoroute A64 - E80 (sous son appellation européenne) dite la Pyrénéenne, rejoint Toulouse à l'est en deux heures et Bayonne à l'ouest en une heure.
  • L'autoroute A65 - E7 (sous son appellation européenne) dite A'Liénor - autoroute de Gascogne, relie Pau à Bordeaux en deux heures via l'autoroute A62 entre Bordeaux et Langon, point de raccordement des deux autoroutes. Son inauguration a eu lieu le 16 décembre 2010.

Transports urbains

Funiculaire
  • Le funiculaire, inauguré en 1908, assure, à titre gratuit, la liaison entre le quartier de la gare, soit la ville basse, et le boulevard des Pyrénées, soit la ville haute. Après un an de travaux de remise aux normes, le service a repris le 25 novembre 2006. Il transporte en moyenne 500 000 passagers par an.

Il fonctionne tous les jours et ses horaires sont du lundi au samedi, de 6 h 45 à 21 h 40 et le dimanche de 13 h 30 à 20 h 50.

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Bus
Article détaillé : Idelis.

Les correspondances avec les lignes de bus Idelis peuvent se faire principalement au Pôle Bosquet et aussi aux halles, place Verdun, gare SNCF et à Auchan.

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Les correspondances entre les lignes départementales et régionales ont lieu au pôle Bosquet depuis août 2006 ;

  • rue Mathieu-Lalanne ;
  • boulevard Joseph-Barbanègre.

Culture et patrimoine

Hôtel des Postes

On trouve à Pau un patrimoine s'étageant du XIVe au XXe siècles, que l'on peut découvrir à travers de nombreux sites et monuments.

Monuments religieux

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Principales églises catholiques

  • Réalisée d'après les plans de l’architecte Émile Boeswillwald, la construction de l'église Saint-Martin, d'influence néogothique, débute dans les années 1860. Le carillon automatique de Saint-Martin égrène chaque dimanche les notes de la « Petite Musique de nuit » et de « Ah ! vous dirais-je, maman », signés Mozart.
  • L'église Saint-Jacques, également d'influence néogothique, étonne du fait de ses deux tours momentanément découronnées. Faisant suite à l'ancienne chapelle du couvent des Cordeliers, elle fut achevée en 1867.
  • Coiffée d’une monumentale statue de la Vierge à l’enfant, l'église Notre-Dame, d'inspiration art déco, s'élève, dans la première moitié du XXe siècle, en continuité avec l'ancienne église vouée au pèlerinage qui la préfigure.
  • L'église Saint-Joseph, œuvre de l'architecte Jacques Laffillée, est construite en 1935. De style néo-byzantin, elle est reconnaissable du fait de ses coupoles et de par son clocher en ciment armé haut de 50 mètres.
  • L'église Saint-Pierre a été édifiée en 1970 par l'architecte prix de Rome André Remondet. En grande partie recouverte d'ardoises, elle marie sa structure moderne avec les bâtiments de béton qui l'entourent.
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Chapelles catholiques remarquables

  • L'ancien couvent des Réparatrices, à la chapelle imposante, abrite aujourd'hui l'École Nationale de Musique et de Danse et allie ainsi architecture ancienne et architecture contemporaine.
  • La chapelle Saint-Louis-de-Gonzague, à l'architecture classique, accompagne l'implantation d'un collège de Jésuites. Commencée dans les années 1660, elle n'est achevée qu'en 1851.
  • Ancien lieu de culte des Ursulines de Pau, la Chapelle de Notre-Dame-du-bout-du-Pont construite en 1872 a été déplacée en 1932.
  • La chapelle du château de Pau, visible de l'entrée principale, est attenante au donjon de briques.

Églises anglicanes et temples protestants

  • Répondant à la demande des résidents anglais, la Christ Church est bâtie sur la rue Serviez de 1837 à 1841. Depuis, elle est devenue un temple réformé.
  • De même, l’église anglicane Saint Andrew est édifiée en 1866. Son presbytère est connu pour être façonné selon le goût local, la façade étant parsemée de galets du gave.
  • Le cinéma Le Mélies a été aménagé dans une ancien lieu de culte d'un "quartier anglais".

Autres édifices religieux

  • Pau compte encore une église russe orthodoxe, une mosquée, une synagogue, une église mormone et un certain nombre de plus petites églises telle que Saint-Jean-Baptiste, Sainte-Bernadette, Sainte-Thérèse...

Monuments civils

Château
Tour de la Monnaie
Maison natale de Bernadotte
Article détaillé : Château de Pau.
  • D'abord tour de guet défensive voulue en contrebas du château par Gaston Fébus, puis un temps dite "tour du Moulin", le canal la longeant actionnant dès le XVe siècle la minoterie du château, la tour de la Monnaie doit aujourd'hui son nom à Henri II d’Albret qui, en 1554, en fait un atelier monétaire. Aujourd'hui prétexte à l'établissement en son sein d'un ascenseur, on y battit monnaie jusqu'à la Révolution.
  • À proximité du château, le Parlement de Navarre, ainsi dénommé, voit ses origines dans le rattachement du Béarn à la couronne de France sous Louis XIII en 1620. Mais, il s'établit, en fait, dans un plus ancien palais de justice qui avait été construit dès 1585 notamment en lieu et place de la maison de l'évêque de Lescar. Incendié en 1716, il est rebâti mais très vite abandonné au profit du palais de justice actuel. Le conseil général s'y est installé et y tient toujours ses sessions.
Article détaillé : Parlement de Navarre.
  • Cependant, inauguré en 2000 à ses pieds, l'hôtel du Département, édifice de verre sur lequel se reflètent certaines bâtisses du boulevard des Pyrénées, regroupe aujourd'hui la totalité des services administratifs qui lui sont liés.
  • Le palais de justice actuel, a été édifié sur le territoire de l'ancien couvent des Cordeliers. La place de la Libération participe aujourd'hui à la majesté de ce bâtiment dont la façade est classiquement ornée de colonnes elles-mêmes surplombées d'un fronton en marbre blanc. Sa construction a débuté en 1847.
  • Les services municipaux ne s'implantèrent dans les locaux actuels de l'hôtel de ville qu'en 1878. Le bâtiment, situé au nord de la place Royale, est en fait un ancien théâtre datant de 1862, le projet visant à y édifier l'église Saint-Louis lancé en 1685 et relancé en 1788 n'ayant jamais abouti. Ainsi, s'explique la statue de Thalie, muse de la Comédie au front étoilé, qui orne son fronton.
  • La gare, de style Eiffel[réf. nécessaire], est inaugurée en 1871 en contrebas du centre-ville.
  • Le funiculaire, qui assure la liaison avec la ville-haute, centre historique, accueille depuis 1908 les voyageurs venus de la gare ou repartant vers elle.
Article détaillé : Funiculaire de Pau.
  • Le Palais Beaumont, originellement dénommé palais d'Hiver, voit le jour à la fin du XIXe siècle. Mélangeant les styles architecturaux, il est plusieurs fois remanié et doit être réhabilité en 1996 après un demi-siècle d'oubli. Il accueille un casino mais est surtout un centre de congrès, théâtre de diverses manifestations tels des séminaires, des salons...
  • C'est tout naturellement qu'est édifiée progressivement de 1825 à 1875 une caserne à Pau, ville préfectorale proche de la frontière. La caserne Bernadotte, où sont aujourd'hui situées les archives nationales de l'armée de Terre, a ainsi accueilli dès 1830, deux régiments. L'actuelle place Verdun devenue parking et anciennement dénommée place Napoléon, était, en fait, une zone d'exercices close.
  • Cette caserne doit son nom à Bernadotte, sous-officier français né à Pau, puis général de Napoléon qui devint roi de Suède sous le nom de Charles XIV. La maison natale de Bernadotte, abrite aujourd'hui un musée en particulier incontournable pour les touristes suédois.
Article détaillé : Lycée Louis-Barthou.
  • Rénové en 2007, le Centre Bosquet, est un centre commercial à l'architecture contemporaine en plein centre-ville. Empruntant son nom au maréchal Bosquet à la statue toute proche, il a été construit sur l'emplacement de l'ancien hôpital de Pau.
Palais de Pyrénées
  • Le Palais des Pyrénées, second centre commercial en plein cœur de la ville, a eu une tumultueuse histoire. Sous sa forme actuelle, il semble avoir retrouvé l'esprit de 1808, soit celui du "passage de Napoléon", passage commercial annonçant la "halle moderne" de 1838, détruite au début du XXe siècle. Le Palais des Pyrénées de 1930, ou Palais du Commerce et des Fêtes, fut, lui, un complexe art déco couvert comportant des commerces mais aussi des salles de spectacles, un casino ou encore un mini-golf... Le retour à l'esprit originel commence en 1951 avec la destruction de la couverture de l'allée centrale, les Palois retrouvant la vue sur les Pyrénées. Quatre immeubles sont alors construits par surélévation. C'est, cependant, en 2006 qu'il apparaît, fier de ses auvents de verre et d'acier, sous son apparence actuelle.
  • Les Archives Départementales sont installées, depuis 1971, dans deux bâtiments dont l'un à l'allure particulièrement atypique du fait de ses minuscules fenêtres triangulaires pensées pour protéger au mieux les documents conservés.
  • Les Archives Communautaires de l'Agglomération de Pau-Pyrénées sont regroupées, depuis mars 2011, dans les batiments de l'ancienne Usine des Tramways (sur le site de ce qui fut précédemment l'Usine à gaz, comme en atteste la haute cheminée).
  • La Faculté de Lettres et Sciences Humaines et la Maison de l'Agriculture, présentant des architectures similaires datant là encore sûrement de l'orée des années 1970, rompent dans leur ressemblance tant la première semble humblement se fondre dans la végétation alors que la seconde semble vouloir marquer une relative monumentalité.

Espaces bâtis remarquables

Places

  • Place Clemenceau et avenue de Lattre de Tassigny : place-agora et centre commercial-rue;
  • Place d'Espagne : rassemblant des bâtiments à l'architecture contemporaine ;
  • Place des États : carrefour de transhumances jusqu'à la Renaissance ;
  • Place Gramont : ensemble architectural du XVIIIe siècle, avec de nombreuses terrasses l'été ;
  • Place Reine-Marguerite : bordée d'arcades à appareillage de galets, elle était autrefois place du marché et on y dressait le gibet et la roue pour les exécutions capitales ;
  • Place Royale : créée par Louis XIV, elle fut aménagée dans sa forme actuelle avec la statue de Henri IV sous le règne de Louis Philippe;
  • Place de Verdun: vaste place occupée aujourd'hui par un grand parking gratuit et bordée à l'ouest par la caserne Bernadotte.
  • Place de la Libération : y trônent le palais de justice et l'église Saint-Jacques.
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Rues

  • Le boulevard des Pyrénées, créé sur l'initiative de Napoléon Ier dans le prolongement de la Place Royale est long de 1800 mètres. Le panorama, au-delà des coteaux de Gelos et de Jurançon, s'étend du pic d'Anie (2504 mètres) au pic du Midi de Bigorre (2865 mètres) — surmonté d'un observatoire astronomique réputé mondialement pour la qualité de ses photographies solaires et planétaires (la Nasa s'en servit pour préparer les missions Apollo) — et inclut notamment le pic du Midi d'Ossau (2884 mètres), de nature volcanique et à la forme de croc caractéristique et souvent symbolisée, le Balaïtous (3146 mètres) et le Vignemale (3298 mètres), plus haut sommet des Pyrénées françaises. Une des particularités de cette avenue surplombant les Pyrénées est la présence de plaques d'orientation, permettant par un alignement avec le paratonnerre sur la cheminée de l'usine en contrebas, de reconnaître les grands sommets de la chaîne de montagnes ;
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Quartiers

  • Le Hédas : quartier ancien et populaire, jadis celui des artisans ; il est bâti dans un ravin qu'auparavant traversait un ruisseau, au cœur de la ville historique.
  • Trespoey : quartier très arboré, abritant de nombreuses villas de style anglais du XIXe siècle; il est le quartier de la ville le plus bourgeois, historiquement huppé. Les plus prestigieux hôtels de la ville y sont désormais installés, (la Villa Navarre, le Beaumont).

Parcs et jardins

Pau est aussi une ville verdoyante : plus de 750 hectares sont occupées par les espaces verts, avec de nombreuses espèces rares et exotiques. Dans certains quartiers, par exemple Trespoey, les villas baignent dans la végétation :

  • sentiers du Roy, reliant la ville haute à la ville basse ;
  • jardins contemporains de l'Hôtel du département, ville basse ;
  • jardins du château ;
  • jardins Johanto, sur les contreforts du boulevard des Pyrénées, avec ses nombreux et vigoureux palmiers ;
  • parc Beaumont avec lac, rivière et cascade, nombreux massifs de fleurs, vaste rocaille et roseraie. Les 12 ha du parc en forme de ballon de rugby abritent 110 essences d'arbres. Certains sujets sont « remarquables » par leur taille, leur âge ou leur rareté : cyprès chauve de Louisiane, plaqueminier de Virginie, séquoia...
  • parc du château ;
  • parc Lawrence, parc aux arbres centenaires, dans un quartier aux nombreuses villas anglaises du XIXe siècle;
  • berges du gave de Pau à Billère et Jurançon, en aval du Pont d'Espagne et du Stade d'eaux vives.
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Patrimoine naturel

Labels

  • 4 Fleurs du label Ville fleurie de l'association Villes et villages fleuris (depuis 1983) ;
  • Ville Amie des Enfants UNICEF ;
  • TOP COM d'or pour son site Internet en 2006, prix qui récompense chaque année les meilleures actions de communication ;

Personnalités célèbres

Nés à Pau

Henri IV, roi de France
François Bayrou, président du MoDem
Tony Estanguet, triple champion du monde de slalom

Décédés à Pau

Autres

Henri Emmanuelli, Président du conseil général des Landes

Notes

  1. Populations légales 2008 de la commune Pau sur le site de l'INSEE
  2. [1]
  3. Notice du Sandre sur Pau, consultée le 21/07/09
  4. Alexander Taylor, De l'influence curative du climat de Pau et des eaux minérales des Pyrénées sur les maladies, contenant des notices descriptives sur la géologie, la botanique, l'histoire naturelle, les exercices de montagne, les antiquités locales et leurs principaux établissements thermaux.
  5. MétéoStats - normales 1981-2010.
  6. Michel Grosclaude, Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, 2006, p.304
  7. Sous la direction de Pierre Tucoo-Chala, Histoire de Pau, Éditions Privat, Toulouse, 1989, collection Univers de la France, ISBN 2-7089-8238-9, p 11-15
  8. http://flagspot.net/flags/fr-bearn.html
  9. Un des fonds les plus riches de la bibliothèque de Pau est le Fonds anglais (9 000 vol.), hérité de l’ancienne English Library de Pau. De nombreuses éditions du XIXe siècle aux cartonnages et illustrations remarquables. Ce fonds doit faire l’objet d’un catalogue complet et d’une mise en valeur par le biais de publications et d’expositions.
  10. Voir l'explication des aboutissants de la conférence dans Hugues Tertrais, la piastre et le fusil. Le coût de la guerre d’Indochine, 1945-1954. Paris : ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 2002, p. 95-102
  11. http://www.linternaute.com/ville/ville/elections-municipales/913/pau.shtml
  12. Annuaire des villes jumelées
  13. (en) http://en.wikipedia.org/wiki/Saint-Cricq_High_School
  14. Site de l'Ostau Bearnés
  15. Site d'Hestiv'Oc
  16. Pyrénéa Sports
  17. Pyrénéa
  18. Économie du Béarn et des Pyrénées Atlantiques http://invest.cg64.fr/pageseditos.asp?idpage=406&sX_Menu_selectedID=top_FE166AB3
  19. Notice sur le château de Pau dans la base Mérimée

Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Dr Amédée Saupiquet, Petite histoire de Pau, Èditions PyréMonde - Princi Negue, 2004 (ISBN 2-84618-168-3) 
  • Jean-Pierre Bouchard, Pau. Editions Ouest-France, 1988.
  • Thierry Issartel (coordinateur de l'ouvrage), Henri IV, les clés d'un règne, éditions Gascogne (Orthez), 2010.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Pau de Wikipédia en français (auteurs)

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  • Pau —   [poː], Stadt in Südwestfrankreich, Verwaltungssitz des Départements Pyrénées Atlantiques, 210 m über dem Meeresspiegel, am Gave de Pau (Zufluss des Adour) im Pyrenäenvorland, 82 100 Einwohner; Universität (1970 gegründet),… …   Universal-Lexikon

  • Pau — v. de France, ch. l. de dép. des Pyr. Atl., sur le gave de Pau; 83 928 hab. (Palois). Aéroport. Industries. Stat. climatique. Université. Chât. du XIIIe s. Musées. Cap. du Béarn (XVe s.), puis des rois de Navarre (1512), Pau vit naître Henri IV… …   Encyclopédie Universelle

  • Pau — Le nom est porté dans des pays très variés (Belgique, France, Espagne, Sardaigne). Dans la plupart des cas, c est une variante du prénom Paul (en catalan Pau , en wallon Pô ). En Belgique et dans le nord de la France, on peut cependant penser… …   Noms de famille

  • pau — 1. Bordão, cacete, cajado. 2. Viga, trave. 3. Ripa. 4. Paulada, castigo. 5. Chifre. • s. m. 6. Vara de madeira, tal como se cortou da árvore. 7. Haste. 8. Cada um dos alvos de madeira ou de marfim de certos jogos. 9. Pedaço de certas substâncias… …   Dicionário da Língua Portuguesa

  • pau — ˈpau̇ adjective Etymology: Hawaiian : completed, consumed, finished * * * /poh/, n. a city in and the capital of Pyrénées Atlantiques department, in SW France: winter resort. 85,860. * * * pau «pow», adjective. Hawaiian …   Useful english dictionary

  • Pau — Pau, n. See {Pah}. [1913 Webster] …   The Collaborative International Dictionary of English

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