- Ligne B du métro de Toulouse
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Métro ligne B Réseau Métro de Toulouse Année d’ouverture 2007 Exploitant Tisséo Conduite (système) Automatique Matériel utilisé VAL 208 NG Points d’arrêt 20 Longueur 15,7 km Distance moyenne entre points d’arrêt 826 m Communes desservies 2 Fréquentation
(moy. par an)62 050 000(2008) Lignes connexes modifier La ligne B du métro de Toulouse est, depuis 2007, la deuxième ligne de métro (de type VAL) de l'agglomération toulousaine, quinze ans après l'ouverture de la ligne A. Elle relie le Nord de la ville (station Borderouge) et le Sud de l'agglomération (station Ramonville). Cette ligne est certifiée NF Service depuis 2010[1].
Sommaire
Histoire
La ligne B a été inaugurée le 30 juin 2007.
Le coût de construction a été de 968 000 000 € HT (sans l'achat des rames), soit environ 65 M€/km.
Depuis septembre 2009, à l'occasion du festival Occitania[2], l'annonce vocale de la prochaine station se fait en français et en occitan. C'est la même voix féminine qui annonce les stations dans les deux langues, donnant un peu de vie au métro. Le record de fréquentation a été atteint le 16 octobre 2009 avec 200 000 passagers[3].
Parcours
Tracé
En vingt stations et 15,7 km, la ligne B traverse la ville du nord au sud. En plus des nombreuses lignes de bus, la ligne est en correspondance avec les lignes A (à la station Jean-Jaurès) et D, à la station Saint-Agne – SNCF. À cette dernière station, la ligne B est également en correspondance avec les trains TER Midi Pyrénées qui desservent la gare Saint-Agne.
La ligne B dessert :
- le nouveau quartier de Borderouge ;
- le quartier des Izards (station Trois-Cocus) ;
- d'autres quartiers du nord de Toulouse, grâce aux stations La Vache et Barrière-de-Paris ;
- le quartier des Minimes, aux stations Minimes – Claude-Nougaro et Canal-du-Midi ;
- le quartier d'affaires de Compans-Caffarelli ;
- l'hypercentre, avec les stations Jeanne-d'Arc, Jean-Jaurès, François-Verdier, Carmes et Palais-de-Justice ;
- le quartier Saint-Michel (station Saint-Michel – Marcel-Langer) ;
- le quartier d'Empalot ;
- le quartier de Saint-Agne et sa gare (station Saint-Agne – SNCF) ;
- le quartier de Saouzelong ;
- le quartier et le campus de Rangueil et l'université Paul-Sabatier, avec les stations Rangueil, Faculté-de-Pharmacie et Université-Paul-Sabatier ;
- la commune de Ramonville-Saint-Agne (station Ramonville).
Stations et correspondances
Un emplacement est réservé sous la caserne Niel pour une future station Niel, entre les stations Saint-Agne – SNCF et Empalot. Cette « station fantôme » est visible depuis le métro et assure la ventilation et l'accès pompiers[4].
Tarifs
Sur cette ligne comme sur toutes les autres lignes de métro, bus ou tram de l'agglomération, il existe des billets magnétiques: aller simple, aller-retour (2 déplacements), 10 déplacements, illimités journée, illimités 2 journées, Tribu (2 à 12 personnes, avec 12 déplacements sur le billet) et le ticket soirée. Il existe aussi la Carte Pastel, une carte sans contact, avec laquelle des tarifs spécifiques sont appliqués, par exemple pour les étudiants ou les personnes âgées, avec une réduction, ce qui n'est pas possible sur un ticket magnétique. La Carte Pastel est une carte multi-services puisque elle est valable dans plusieurs réseaux: TER, Arc-en-ciel et TarnBus. Bien évidemment, les tarifs sont différents.
Références
Bibliographie
François Barré, Joindre et Rejoindre. L'art et le métro de Toulouse, Paris, 2007 (ISBN 978-2-7557-0279-8)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Site de Tisséo
- (fr) Présentation de la ligne B par Structurae
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