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Fernando Alonso
Fernando Alonso en 2011Années d'activité depuis 2001 Surnom Nando, el Toro de Asturias, Nano Date de naissance 29 juillet 1981 Lieu de naissance Oviedo, (Espagne) Nationalité Espagne Qualité Pilote automobile Équipe Minardi (2001)
Renault (2002-2006)
McLaren (2007)
Renault (2008-2009)
Ferrari (2010-...)Nombre de courses 176 Pole positions 20 Podiums 73 Victoires 27 Champion du monde 2005, 2006 modifier Fernando Alonso Díaz (29 juillet 1981 à Oviedo) est un pilote automobile espagnol, devenu le premier champion du monde de Formule 1 de l'histoire de son pays en 2005 au volant d'une Renault, titre qu'il a conservé l'année suivante avec la même écurie. Après avoir rejoint McLaren en 2007, puis être retourné chez Renault en 2008-2009, il pilote pour Ferrari depuis la saison 2010 et totalise 27 victoires.
Managé par Flavio Briatore depuis fin 2000, il a effectué ses débuts en Formule 1 lors de la saison 2001 au sein de la petite écurie italienne Scuderia Minardi. Il a ensuite rejoint l'écurie française Renault F1 Team, dirigée par Briatore, d'abord en tant que pilote essayeur en 2002 puis en tant que pilote titulaire en 2003. Révélation de l'année 2003 grâce à son succès au Grand Prix de Hongrie qui fait de lui, à l'époque, le plus jeune vainqueur de l'histoire de la Formule 1 (record battu par Sebastian Vettel en 2008), il progresse dans la hiérarchie en même temps que son écurie jusqu'à décrocher le titre de champion du monde des pilotes en 2005 avant de récidiver dès la saison suivante, devenant ainsi le plus jeune champion du monde (record battu par Lewis Hamilton lors de la saison 2008 puis par Sebastian Vettel en 2010) et le plus jeune double champion du monde de l'histoire de son sport (record battu par Sebastian Vettel en 2011).
Fin 2005, au lendemain de son premier titre mondial, il crée la sensation en annonçant son départ pour l'écurie McLaren-Mercedes à compter de 2007. Il s'installe dans la McLaren MP4-22 avec sur le capot, le N°1 du champion du monde 2006, et malgré une belle saison ponctuée par quatre victoires, son année 2007 est surtout marquée par sa rivalité avec son jeune coéquipier Lewis Hamilton et ses relations orageuses avec son directeur Ron Dennis, ce qui l'amène à revenir chez Renault en 2008.
Après deux saisons chez Renault (deux victoires en 2008, aucune en 2009), il signe chez Ferrari et remporte le Grand Prix inaugural de la saison 2010, à Barheïn pour sa première course dans sa nouvelle équipe. Leader du championnat du monde 2010 au départ du dernier Grand Prix à Abu Dhabi, une mauvaise stratégie de course le prive du titre mondial au profit de Sebastian Vettel.
Affectueusement surnommé le Taureau des Asturies par les médias et par ses supporters, Alonso a contribué à populariser la Formule 1 en Espagne au point que l'on parle depuis 2003 d'une Alonsomania.
Sommaire
Biographie
Les débuts
Bien qu'il soit issu d'un milieu relativement modeste, Fernando est initié dès le plus jeune âge aux joies du karting, grâce à son père, passionné de sport automobile. Il remporte quatre fois le championnat d'Espagne de karting en catégorie junior, en 1993, (il a alors 12 ans), en 1994, 1995 et 1996. En 1996, il remporte également la Coupe du Monde Junior. Il gagne les championnats Inter-A d'Espagne et d'Italie en 1997. Il est sacré vice-champion d'Europe Inter-A en 1998.
En 1999, Fernando Alonso accède à la monoplace dans le championnat de Formule Nissan (officiellement dénommé Euro Open MoviStar by Nissan), une série en cours d'internationalisation, mais encore essentiellement centrée sur l'Espagne. Alonso pilote alors pour l'écurie de l'ancien pilote de Formule 1 espagnol (vu chez Minardi) Adrian Campos ; qui deviendra son manager. Pour sa toute première saison en monoplace, Fernando Alonso remporte le titre. Cela lui vaut de décrocher en fin d'année un premier test en Formule 1 sur le circuit de Jerez, au volant d'une Minardi. Malgré des conditions météorologiques piégeuses, Alonso se montre d'entrée de jeu très à l'aise et fait forte impression[1].
En 2000, Alonso accède au championnat international de Formule 3000, au sein de l'écurie Astromega. Dans une discipline où les essais privés sont très limités, l'inexpérience du jeune Espagnol ne lui permet pas de jouer le titre. Mais au fil de la saison, il multiplie les coups d'éclat, comme à Barcelone, où il fait le spectacle dans le cœur du peloton, ou comme sur le sélectif tracé de Spa-Francorchamps, où il décroche la victoire. Les prestations d'Alonso en F3000 n'échappent pas à Flavio Briatore (alors directeur sportif de l'écurie Benetton, récemment rachetée par Renault), qui s'empresse de le prendre sous son aile en lui faisant signer un contrat de management à long terme[1].
2001 : Débuts en Formule 1 chez Minardi
Trop jeune et inexpérimenté pour être intégré dès 2001 à l'écurie Benetton-Renault, Alonso est « placé » par Briatore dans l'équipe Minardi. Il est le troisième plus jeune pilote de l'histoire à débuter en Formule 1 lorsqu'il effectue ses débuts au Grand Prix d'Australie 2001. Si le manque de compétitivité des monoplaces italiennes condamne Alonso à se battre en fond de grille, il n'en réalise pas moins de belles performances compte tenu du matériel dont il dispose. Sa saison est ainsi un succès d'estime qui confirme son potentiel. Pour 2002, Briatore estime toutefois qu'une deuxième saison en fond de grille ne serait pas très formatrice, et il préfère le retirer des grilles de départ pour en faire le pilote-essayeur de Renault, dans l'ombre des titulaires Jarno Trulli et Jenson Button. Au printemps 2002, Renault accepte que Alonso réalise également un test pour le compte de l'écurie britannique Jaguar Racing (où il réalise de meilleurs chronos que le titulaire Pedro de la Rosa et que les pilotes d'essais habituels de Jaguar que sont James Courtney et André Lotterer)[2]. Pour les ingénieurs de Renault, les performances d'Alonso et son travail dans la mise au point sont suffisamment probants pour qu'en juillet 2002, son écurie annonce sa titularisation à compter de la saison 2003 en remplacement de Jenson Button[3].
2003 : Titularisation chez Renault
Dès le début de la saison 2003 avec Renault, Fernando Alonso s'affirme comme l'un des pilotes les plus rapides du plateau. Au Grand Prix de Malaisie, deuxième manche de la saison, il monte sur son premier podium après avoir décroché la pole position, devenant, à l'époque, le plus jeune poleman de l'histoire de la F1 devant Rubens Barrichello[4]. Puis, en Hongrie, il remporte son premier Grand Prix et bat le record de précocité de Bruce McLaren qui datait de 1959[5](ce record est desormais detenu par Sebastian Vettel depuis Monza 2008). Il termine la saison à la sixième place du classement général, avec 55 points.
Très attendu en 2004, d'autant plus que les Renault ne cessent de progresser, Alonso déçoit un peu et semble plafonner, comme le prouvent ses performances, inférieures à celles de Jarno Trulli sur la première partie de saison (c'est d'ailleurs le pilote italien qui remporte à Monaco la seule victoire de l'année d'une Renault). Mais sur la seconde moitié de saison, tandis que les performances des Renault sont en chute libre et que Jarno Trulli perd pied (ce qui lui vaudra d'être limogé et remplacé par Jacques Villeneuve pour les dernières manches), Alonso rentre régulièrement dans les points et assure la quatrième place au classement final.
2005-2006 : Double champion du monde
En 2005, sur la lancée d'une fructueuse campagne d'essais hivernaux, Alonso et Renault s'annoncent comme de crédibles candidats au titre mondial. Grâce à un début de saison presque parfait (au cours duquel il enchaîne les victoires et prend en interne un net ascendant sur son équipier Giancarlo Fisichella), Alonso peut gérer sa deuxième partie de saison, et contrôler le retour de Kimi Räikkönen, son principal concurrent au volant de la McLaren-Mercedes. Au Brésil, avant-dernière manche de la saison, il décroche ainsi le titre mondial, devenant à 24 ans le plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1 (record battu trois ans plus tard par Lewis Hamilton)[6]. Il contribue également à la première place de son écurie au championnat du monde des constructeurs.
La célébration des titres mondiaux d'Alonso et de Renault prend un tour inattendu au mois de décembre 2005 lorsque le pilote espagnol annonce qu'il quittera l'écurie française à l'issue de la saison suivante pour s'en aller rejoindre McLaren-Mercedes en 2007[7]. Ce choix intervient à un moment où de nombreuses incertitudes entourent l'implication en Formule 1 de Renault qui vient de nommer à sa tête un nouveau président, Carlos Ghosn, surnommé « cost killer » et réputé pour sa défiance à l'égard du sport automobile[8]. Il trahit également les doutes d'Alonso quant à la possibilité pour Renault de rester au sommet de la hiérarchie et de continuer à battre McLaren. Ron Dennis, le directeur de McLaren, révélera que les premiers contacts avec l'Espagnol avaient eu lieu sur le podium du Grand Prix du Brésil où Alonso, bien que fraîchement titré au volant de sa Renault, s'était montré admiratif du niveau de performance des McLaren qui avaient réalisé le doublé par l'intermédiaire de Juan Pablo Montoya et Kimi Raikkonen[9].
Toujours chez Renault en 2006, Alonso prend rapidement la tête du championnat du monde, avec six victoires lors de la première moitié de saison. Il montre en cela que l'annonce prématurée de sa future arrivée chez McLaren pour la saison 2007 ne perturbe pas sa collaboration avec Renault. Mais le retour en forme de la Scuderia Ferrari et de Michael Schumacher au début de l'été annonce une fin de championnat serrée. Alonso est de surcroît trahi deux fois par sa mécanique (écrou de roue en Hongrie, moteur cassé en Italie) alors que Renault avait montré une certaine fiabilité en début de saison, où Fernando avait accumulé douze arrivées dans les points. Le championnat bascule lors de l'avant-dernière manche au Japon lorsque Schumacher, alors en tête de la course, est à son tour victime d'une casse moteur et doit céder la victoire à l'Espagnol, qui prend un net avantage au championnat. En finissant deuxième du dernier Grand Prix au Brésil, il assure son deuxième titre mondial consécutif en Formule 1.
2007 : Saison agitée chez McLaren
L'équipe McLaren que rejoint Alonso début 2007 ne ressemble pas à celle pour laquelle il avait signé fin 2005. Après avoir dominé la deuxième moitié de saison 2005, l'écurie anglo-allemande a en effet connu une saison 2006 très moyenne, sa première sans victoire depuis dix ans.
Les premiers essais hivernaux tendent néanmoins à démontrer que les flèches d'argent ont retrouvé leur superbe puisqu'elles s'affirment avec les Ferrari comme les voitures les plus performantes du plateau. A cette vitesse s'ajoute une fiabilité qui faisait défaut à l'équipe depuis des années. Confirmation dès la deuxième course de la saison, le GP de Malaisie, que Fernando remporte devant son coéquipier, le jeune débutant britannique Lewis Hamilton. C'est le premier doublé de l'écurie McLaren depuis 2005. Un deuxième doublé (dans le même ordre) intervient à Monaco et semble entériner l'ascendant que Alonso et McLaren prennent sur Ferrari dans le championnat du monde. Mais ce succès est obscurci par les déclarations de Lewis Hamilton, qui laisse entendre aux médias qu'il n'a pas été en mesure de contester la victoire à Alonso en raison d'une stratégie volontairement désavantageuse que lui aurait imposé l'équipe[10]. C'est le point de départ d'une rivalité interne qui empoisonnera l'ambiance interne de McLaren jusqu'à la fin de la saison.
Lors des deux manches suivantes, au Canada et aux Etats-Unis, la victoire revient à Hamilton (qui s'empare de la tête du championnat du monde) et c'est cette fois au tour d'Alonso de se plaindre à demi-mot du traitement que lui réserve son équipe, qu'il estime tournée en priorité vers Hamilton[11]. Fin juillet, Alonso renoue avec la victoire lors du Grand Prix d'Europe disputé sous la pluie du Nurburgring et se relance au championnat, mais son attitude très fraîche à l'égard de son directeur Ron Dennis à sa descente de voiture trahit les tensions internes qui agitent l'écurie McLaren[12]. Par ailleurs, l'ambiance au sein de l'équipe de Woking est fortement troublée par l'affaire d'espionnage industriel dans laquelle est impliqué l'ingénieur Mike Coughlan, designer en chef de l'équipe.
La tension, qui était palpable entre les deux pilotes McLaren depuis plusieurs semaines, se transforme en véritable guerre ouverte à l'occasion du GP de Hongrie. Lors des qualifications, alors qu'il quitte les stands pour s’élancer pour son dernier tour, le double champion du monde retarde son départ de quelques secondes, bloquant ainsi son coéquipier et l'empêchant d'effectuer un dernier tour chronométré, tandis que lui-même signe la pole position. La FIA juge ce comportement antisportif et ne manque pas de sanctionner Alonso en le rétrogradant en sixième position sur la grille de départ.
La rivalité interne à l'écurie McLaren et l'affaire d'espionnage se rejoignent début septembre lorsque le président de la fédération Max Mosley annonce qu'il dispose de nouvelles preuves de nature à démontrer l'implication de l'ensemble de l'écurie McLaren (et non plus du seul Mike Coughlan) dans l'affaire d'espionnage et que ces preuves lui ont été fournies par le pilote essayeur McLaren Pedro de la Rosa ainsi que par Fernando Alonso, lesquels révèlent leur implication dans le scandale tout en obtenant une immunité de la part du pouvoir sportif pour avoir accepté de collaborer à l'enquête[13]. Malgré une atmosphère interne plus sulfureuse que jamais, Alonso remporte le Grand Prix d'Italie quelques jours plus tard. Au coude à coude avec Hamilton dans la lutte pour le titre, Alonso perd gros lors du Grand Prix du Japon, disputé sur le circuit du Mont Fuji sous une pluie battante. Il est, pour la première fois de la saison, contraint à l'abandon — suite à un accident — et voit son coéquipier et rival Lewis Hamilton remporter sa quatrième victoire de la saison et prendre le large au classement du championnat du monde. En Chine, lieu du sacre annoncé d'Hamilton, il reprend espoir en terminant deuxième et en profitant de l'abandon d'Hamilton pour revenir à seulement quatre points de son coéquipier avant la manche finale, au Brésil. Mais au Brésil, s'il parvient, grâce à la fébrilité et aux ennuis mécaniques de Lewis Hamilton, à revenir à la hauteur de ce dernier au classement, il ne peut empêcher, faute d'une voiture suffisamment rapide, le Finlandais Kimi Räikkönen de le déborder et de remporter le titre de champion du monde. Il se classe finalement troisième du championnat du monde, à égalité de points avec Hamilton (ce dernier étant mieux classé au bénéfice d'un plus grand nombre de deuxièmes places).
La dégradation des rapports entre Alonso et McLaren ayant atteint un point de non retour, les deux parties, d'un commun accord, mettent un terme au contrat les unissant à l'issue de la première des trois années prévues[14]. Plusieurs écuries se montrent intéressées par le double champion du monde espagnol (notamment Red Bull et Toyota), mais comme pressenti de longue date, son retour chez Renault est officialisé le 10 décembre 2007.
2008-2009 : Retour chez Renault
Le 10 décembre 2007, l'écurie Renault annonce l'arrivée de Fernando Alonso qui fait son retour au bercail après l'avoir quitté un an auparavant. Il sera accompagné du débutant Nelsinho Piquet. Fernando Alonso espère pouvoir gagner à nouveau avec Renault, mais dès l'intersaison, il émet de nombreuses réserves sur le niveau de l'écurie française. Et malgré une quatrième place en ouverture de saison, après la première moitié du championnat, il n'est jamais monté sur le podium, n'a marqué que 13 points au classement général, et ne pointe qu'à la huitième place au championnat, à 35 longueurs du leader, Hamilton. En deuxième moitié de saison, il marque plus de points, et deux victoires, à Singapour (marquée par l'affaire du Singapourgate) et au Japon, redonnent un peu de couleur à sa saison. Après une seconde place à Interlagos, il termine finalement cinquième du championnat avec 61 points, tout en étant le pilote ayant marqué le plus de points depuis la Belgique (43).
La saison 2009 s'annonce encore plus difficile. Les temps en essais privés d'inter-saison sont bons, mais pourtant plusieurs écuries cachaient leur jeu, comme l'écurie Red Bull Racing, sans compter l'arrivée de Brawn Grand Prix, épouvantail du début de saison. La R29 n'est finalement pas au niveau, comme les autres grands constructeurs (Ferrari, McLaren-Mercedes, BMW). Fernando Alonso, comme au début de la saison 2008, doit se contenter à chaque Grand Prix de marquer au plus quelques points. Il signe son unique podium de la saison en finissant troisième à Singapour. Il termine sa dernière saison avec Renault à la neuvième place du championnat du monde, son plus mauvais classement depuis 2001.
2010-2011 : Nouveau leader de Ferrari
Après des mois de rumeurs, le 30 septembre 2009, Ferrari officialise son arrivée pour la saison 2010 en remplacement de Kimi Räikkönen pour une durée de trois ans[15].
Après un an et demi sans victoire, il s'impose à Bahreïn pour sa première course avec sa nouvelle équipe. Lors du second Grand Prix de la saison, après un accrochage avec Jenson Button au départ, il remonte de la dernière à la quatrième place, juste derrière son coéquipier Felipe Massa. En Malaisie, il dispute toute la course sans embrayage et avec un problème de boîte de vitesses. Parti de la dix-neuvième position, il remonte à la neuvième avant d'exploser son moteur à deux tours du terme alors qu'il se battait avec Jenson Button. Il réalise une nouvelle remontée en Chine où, pénalisé pour un départ anticipé, il remonte de la dix-septième à la quatrième place.
Le retour en Europe est en demi-teinte. Lors de son Grand Prix national, il termine second derrière Mark Webber. À Monaco, il détruit sa monplace contre le rail lors des essais libres du samedi matin et ne peut prendre part à la séance de qualifications. Parti dernier, il parvient, grâce une stratégie opportune, à remonter à la sixième place. Il connaît un Grand Prix de Turquie difficile qu'il termine huitième.
Lors du Grand Prix du Canada, il prend un bon départ et mène même la course pendant deux tours avant de se classer troisième. Il ne marque que quatre points lors des deux courses suivantes, à cause d'un arrêt sous safety-car mal géré à Valence et d'un drive-trough pour avoir doublé Robert Kubica en coupant une chicane à Silverstone. Le 25 juillet 2010, au Grand Prix d'Allemagne, Alonso est second derrière son coéquipier quand, au quarante-huitième tour, Massa le laisse passer dans une ligne droite. Alonso remporte la victoire mais Ferrari est jugée coupable d’avoir donné un ordre d’équipe, ce qui est une violation de l'article 39.1 du règlement : l'écurie est condamnée à 100 000 dollars d'amende.
Le 1er août 2010, lors du Grand Prix de Hongrie, Alonso, troisième sur la grille, dépasse Mark Webber au départ pour prendre la seconde place qu'il conserve jusqu'à l'arrivée. À Spa, sous la pluie, il sort de la piste lors des derniers tours du Grand Prix de Belgique. Le 11 septembre 2010 il signe sa première pole position de la saison à Monza et, le lendemain, remporte le Grand Prix d'Italie devant Jenson Button et son coéquipier Felipe Massa. Quinze jours plus tard, il signe une nouvelle victoire au Grand Prix de Singapour, s'offrant le premier chelem de sa carrière et prend ainsi la seconde place du championnat du monde à onze longueurs de Mark Webber.
Le 24 octobre 2010, lors du Grand Prix de Corée du Sud disputé dans des conditions météorologiques exécrables, il s'impose et prend la première place du championnat du monde au détriment de Mark Webber, qui abandonne suite à une erreur de pilotage et Sebastian Vettel suite à une casse moteur. Après une troisième place au Brésil, le 7 novembre 2010, il se classe seulement septième du Grand Prix d'Abou Dabi, le 14 novembre 2010 et ne peut empêcher Sebastian Vettel de conquérir le titre mondial : il termine vice-champion du monde à quatre points de son rival.
Le 19 mai 2011, malgré un début de saison non conforme à ses ambitions, Fernando Alonso prolonge son contrat avec la Scuderia Ferrari. Il est lié à l'écurie italienne jusqu'en 2016[16]. Fernando Alonso signe le premier succès de Ferrari en 2011 lors du Grand Prix de Grande-Bretagne à l'occasion du soixantième anniversaire de la première victoire de Ferrari en Formule 1.
Polémiques et incidents
- Grand Prix de Hongrie 2006 — Lors des essais libres, Alonso en piste revient sur le pilote d’essais de Red Bull, Robert Doornbos. Alonso estimant être gêné, le dépasse avant de freiner et de se rabattre brutalement devant lui, manquant de créer un accident. La FIA prend position et décide de retirer deux secondes à son meilleur temps des qualifications ; 1 seconde de pénalité pour comportement anti-sportif et 1 seconde supplémentaire pour dépassement sous drapeau jaune.
- Grand Prix de Hongrie 2007 — En pole position provisoire, Alonso tarde à redémarrer après avoir chaussé son dernier train de pneus. Cela empêche son coéquipier Lewis Hamilton, coincé derrière lui, de boucler un ultime tour rapide. Alonso se défendra d'avoir volontairement gêné son coéquipier, expliquant n'avoir fait qu'obéir à son équipe, Ron Dennis lui-même prenant sa défense. Ce dernier se serait servi d'Alonso pour « punir » Lewis Hamilton qui avait désobéi à un ordre direct du patron de McLaren, de plus Alonso ne pouvait pas connaître le temps restant dans la séance, lui-même n'ayant franchi la ligne de départ/arrivée qu'à quelques secondes de la fin. Toutefois La FIA le sanctionnera de cinq places sur la grille pour comportement anti-sportif, tandis que son écurie sera privée des points marqués au championnat des constructeurs.
- Championnat du monde de Formule 1 2007 — La saison est perturbée par une affaire d'espionnage : l'écurie McLaren est accusée d'avoir utilisé des données techniques confidentielles appartenant à la Scuderia Ferrari. A l'issue d'une procédure de plusieurs semaines, la FIA prouvera que plusieurs membres de l'équipe McLaren, dont Fernando Alonso, avaient utilisé les données de Ferrari tout en ayant connaissance de leur provenance frauduleuse. Ayant collaboré sous pression à l'enquête de la FIA , Alonso ne sera pas sanctionné, à l'inverse de son écurie , pénalisée de 100 millions de dollars et déclassée du championnat des constructeurs.
Vie privée
Il entretient une relation avec la chanteuse Raquel del Rosario (El Sueño de Morfeo) depuis novembre 2005, avec laquelle il se serait marié le 25 novembre 2006 en toute discrétion, date à laquelle il a effectué un voyage aux Maldives.[réf. souhaitée]
Il résidait à Mont-sur-Rolle jusqu'en février 2009 puis a choisi d'emménager à Lugano en Suisse tout en conservant un pied-à-terre à Oviedo en Espagne.
Il envisageait plus jeune une carrière de footballeur. Il est supporter du Real Madrid. Il est aussi féru de cyclisme au point de vouloir monter une équipe pour 2011 pour faire courir ses amis Alberto Contador et Carlos Sastre avec qui il roule régulièrement en hiver lors de sa préparation.
Il aime la magie, le sport à la télé, le cinéma, l'informatique. Il parle espagnol, anglais, italien et français.
Résultats en championnat du monde de Formule 1
(Mise à jour après le Grand Prix automobile d'Abou Dabi 2011)
- 10 saisons en Formule 1.
- 176 départs en Grands Prix.
- 27 victoires
- 1 074 points marqués.
- 20 pole positions.
- 34 départs en première ligne.
- 26 deuxièmes places en Grand Prix.
- 20 troisièmes places en Grand Prix.
- 19 meilleurs tours en course.
- 73 podiums.
- 5 hat tricks.
- 32 abandons.
- Débuts en Formule 1 : le 4 mars 2001 au Grand Prix d'Australie, sur le circuit de Melbourne (12e).
- Première pole position : le 23 mars 2003 au Grand Prix de Malaisie, sur le circuit de Sepang.
- Première victoire : le 24 août 2003 au Grand Prix de Hongrie, sur le Hungaroring.
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Pole positions Victoires Meilleurs tours Podiums Dans les points Abandons Points inscrits Classement 2001 European Minardi F1 PS01 European V10 Michelin 17 0 0 0 0 0 9 0 23e 2003 Mild Seven Renault F1 Team R23
R23BRenault V10 Michelin 16 2 1 1 4 11 5 55 6e 2004 Mild Seven Renault F1 Team R24 Renault V10 Michelin 18 1 0 0 4 12 5 59 4e 2005 Mild Seven Renault F1 Team R25 Renault V10 Michelin 19 6 7 2 15 16 2 133 Champion 2006 Mild Seven Renault F1 Team R26 Renault V8 Michelin 18 6 7 5 14 16 2 134 Champion 2007 Vodafone McLaren Mercedes MP4/22 Mercedes V8 Bridgestone 17 2 4 3 12 16 1 109 3e 2008 ING Renault F1 Team R28 Renault V8 Bridgestone 18 0 2 0 3 12 2 61 5e 2009 ING Renault F1 Team R29 Renault V8 Bridgestone 17 1 0 2 1 8 2 26 9e 2010 Scuderia Ferrari Marlboro F10 Ferrari V8 Bridgestone 19 2 5 5 10 16 2 252 2e 2011 Scuderia Ferrari 150° Italia Ferrari V8 Pirelli 18 0 1 1 10 17 1 245 3e Victoires en championnat du monde de Formule 1
(Mise à jour après le Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2011)
Résultats par Grands Prix
(Mise à jour après le Grand Prix automobile d'Abou Dabi 2011)
Grands Prix Participations Pole positions Meilleurs tours Podiums Hat-Tricks Victoires Années de la victoire Abandons points inscrits Abou Dabi 3 0 0 1 0 0 - 0 24 pts Allemagne 9 0 1 4 0 2 2005, 2010 0 95 pts Australie 10 0 1 4 0 1 2006 0 65 pts Autriche 2 0 0 0 0 0 - 2 0 pt Bahreïn 7 1 1 3 0 3 2005, 2006, 2010 0 53 pts Belgique 8 0 0 2 0 0 - 4 31 pts Brésil 9 1 0 6 0 0 - 2 54 pts Canada 9 1 2 2 0 1 2006 5 32 pts Chine 8 2 1 3 0 1 2005 0 54 pts Corée du Sud 2 0 1 1 0 1 2010 0 35 pts Espagne 9 1 0 4 0 1 2006 1 51 pts États-Unis 6 0 0 1 0 0 - 4 12 pts Europe 10 1 1 4 0 2 2005, 2007 1 62 pts France 7 2 0 3 0 1 2005 1 29 pts Grande-Bretagne 9 2 2 4 1 2 2006, 2011 2 79 pts Hongrie 9 2 0 4 0 1 2003 3 59 pts Inde 1 0 0 1 0 0 - 0 15 pts Italie 10 2 2 3 2 2 2007, 2010 2 63 pts Japon 9 0 1 5 0 2 2006, 2008 2 63 pts Malaisie 10 2 1 4 0 2 2005, 2007 1 45 pts Monaco 10 2 1 3 1 2 2006, 2007 2 49 pts Saint-Marin 5 0 1 2 0 1 2005 1 26 pts Singapour 4 1 3 3 1 2 2008, 2010 0 43 pts Turquie 7 0 0 4 0 0 - 0 43 pts Résultats dans d'autres disciplines
Année Discipline Classement 1988 Championnat des Asturies de karting Enfant 1er 1989 Championnat de Galice de karting Enfant 1er Championnat des Asturies de karting Enfant 1er 1990 Championnat du Pays basque de karting Enfant 1er Championnat des Asturies de karting Enfant 1er 1991 Championnat d'Espagne de karting Cadet 1er 1993 Championnat d'Espagne de karting Junior 1er 1994 Championnat d'Espagne de karting Junior 1er 1995 Championnat d'Espagne de karting Junior 1er Coupe du monde de karting Junior 2e 1996 Championnat d'Espagne de karting Junior 1er Coupe du monde de karting Junior 1er 1997 Championnat d'Italie de karting Inter-A 1er Championnat d'Espagne de karting Inter-A 1er 1998 Championnat d'Espagne de karting Inter-A 1er Championnat d'Europe de karting Inter-A 1er 1999 Euro Open by Nissan 1er Notes et références
- (fr) Fernando Alonso, au nom du père lalibre.be, 27 septembre 2005
- (en) Alonso impresses in Jaguar test bbc.co.ok, 30 mai 2002
- (en) Alonso takes Button's drive bbc.co.ok, 20 juillet 2002
- (en) Alonso the first Spaniard to ever take pole formula1.com, 22 mars 2003
- (en) Alonso takes historic win formula1.com, 24 août 2003
- (en) Hamilton bat le record de précocité d'Alonso en 2008, sur statsf1.com, 8 décembre 2010
- (en) Alonso to join McLaren en 2007 timesonline.co.uk, 19 décembre 2005
- (fr) Alonso ou le souffle du changement radio-canada.ca, 22 décembre 2005
- (en) Alonso switch - money or powerplant businessf1forum.com, 5 décembre 2006
- (en) Alonso: Hamilton remarks led to confusion autosport.com, 8 juin 2007
- (en) Alonso not totally comfortable at McLaren autosport.com, 12 juin 2007
- (fr) Seul contre tous, Alonso remporte le Nurburgring liberation.fr, 23 juillet 2007
- (fr)Espionnage: Alonso était au courant radio-canada.ca, 7 septembre 2007
- (fr) Alonso quitte McLaren tsr.ch, 2 novembre 2007
- Alonso signe chez Ferrari, sur ferrari.com, consulté le 30 septembre 2009 .
- F1 : Alonso prolonge chez Ferrari - Le 10 Sport, 19 mai 2011
Annexes
Articles connexes
- Pilotes de Formule 1 classement par année
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de hat tricks
Liens externes
- (en+es) Site officiel
- (fr) Statistiques sur statsf1.com
Précédé par Fernando Alonso Suivi par Michael Schumacher Champion du monde de Formule 1 2005 - 2006 Kimi Räikkönen Catégories :- Naissance à Oviedo
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