- Saint-Fons
-
Pour les articles homonymes, voir Fons.
Saint-Fons Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Rhône Arrondissement Lyon Canton Saint-Fons Code commune 69199 Code postal 69190 Maire
Mandat en coursChristiane Demontès
2008 - 2014Intercommunalité Grand Lyon Démographie Population 16 964 hab. (2007) Densité 2 799 hab./km² Gentilé Saint-Foniards[1] Géographie Coordonnées Altitudes mini. 155 m — maxi. 220 m Superficie 6,06 km2 Saint-Fons est une commune française, limitrophe de Lyon, dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.
Les habitants de Saint-Fons sont appelés les Saint-Foniards[1].
Sommaire
Géographie
La commune de Saint-Fons est située en banlieue sud-Est de Lyon.
Histoire
L'étymologie de Saint-Fons provient de l'expression latine Centum Fontibus (Cent Fontaines)
Jusqu'en 1888, l'histoire de Saint-Fons était étroitement liée à celle de Vénissieux. Ce n'est en effet qu'à cette date que Saint-Fons est devenue une commune indépendante.
Antérieurement, elle n'était qu'un hameau du bourg de Vénissieux, essentiellement agricole.
Traversée par la route nationale 7, l'une des voies impériales établies par Napoléon 1er, les activités de Saint-Fons étaient axées sur la production maraîchère et la pêche sur le Rhône.
C'est en 1854 que commença, le long du Rhône, l'implantation des premières usines chimiques, liées à la fabrication textile, au début, pharmaceutique par la suite.
Le site de Saint-Fons étant idéal pour ce type d'industrie, situé au sud de Lyon, suffisamment éloignée de celle-ci, afin de lui éviter les nuisances dues au rejets de produits dangereux, en bordure du Rhône pour à la fois utiliser l'eau et user des berges permettant l'arrivée et l'expédition des marchandises.
Cette nouvelle industrie chimique en pleine expansion faisait augmenter considérablement la population de Saint-Fons.
La commune de Vénissieux franchement hostile à ce développement, opposant aux nouveaux arrivants toutes sortes de brimades et de tracasseries administratives, une première demande de séparation fut déposée en 1873, qui, si elle n'eut pas de suite immédiate, permit l'enclenchement d'un processus qui allait aboutir après une période de relations tendues entre Vénissians et Sainfoniards à la naissance d'une nouvelle commune.
En 1885 Le hameau industriel de 2197 habitants et le centre agricole et commerçant de 2283 habitants, n'avaient plus, ni les mêmes besoins ni les mêmes ambitions de développement.
C'est le 21 mars 1888, que le Sénat votait enfin un projet de loi déposé à la Chambre des députés en juin 1887, érigeant Saint-Fons en commune.
L'étymologie du nom de la ville est source de différentes hypothèses contradictoires:
"Saint-Fons" viendrait de "Centum Fontes", c'est-à-dire les cent sources.
"Sanis Fontes" (fontaines saines), ce qui correspondrait à la nature hydrogéologique du site, aurait dérivé en "Saint-Fons" "Saint-Fons pourrait être la déformation de "Sans-fond", du lieu dit au bas des clochettes. Une certitude, "Saint-Fons", ne présente pas de rapport avec la religion, aucun saint ne se prénomme "Fons".
Actualité Politique
Lors des dernières élections municipales (9 et 16 mars 2008), Christiane Demontès (PS) et sa liste d'union de la gauche (PS, PC, Verts, PRG et LO) ont été élues devant le maire sortant Michel Denis (divers droite) avec 51.07% des suffrages exprimés. M. Denis a ensuite déposé un recours devant le tribunal administratif de Lyon pour contester les résultats. En octobre 2008, le tribunal lyonnais a validé le scrutin (et donc conforté la majorité nouvellement élue) mais il a rejeté les comptes de campagne de Mme Demontès, pourtant entérinés par la commission des comptes de campagne en juillet 2008. La décision du tribunal administratif lyonnais entrainait l’inéligibilité temporaire du nouveau maire. Christiane Demontès fit appel de cette décision devant la juridiction supérieure, le Conseil d’Etat. Lors de sa séance du 8 juillet 2009, le Conseil d'Etat a annulé la décision du 7 octobre 2008 du tribunal administratif de Lyon. La décision du Conseil d'Etat a consacré donc son élection comme maire de Saint-Fons[2]
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008-2014 Christiane Demontes PS 2001-2008 Michel Denis UMP 1995-2001 Yves Mongenot PS 1967-1995 Franck Sérusclat PS 1959-1967 Georges Girardet RS 1955-1959 Maurice Julliat SE 1944-1955 Noël Descornes PCF 1941-1944 Joseph Chatonnet 1938-1941 Antoine Gravallon 1930-1938 Charles Plasse 1925-1930 Mathieu Dussurgey 1921-1925 Louis Jugnet 1920-1921 Gaston Buer 1919-1920 Alexandre Blanc 1908-1919 Louis Jugnet 1906-1908 Antoine Nesme 1904-1906 Barthélémy Pierre Sornin 1896-1904 Antoine Pommerol 1892-1896 Jean Charles Coupier 1889-1892 Jean Baptiste Morin 1888-1889 Prosper Monnet Toutes les données ne sont pas encore connues. Population et société
Démographie
La population de la commune est connue grâce aux recensements effectués depuis la naissance de la commune en 1888, après qu'elle s'est séparée de Vénissieux.
Un extrait de la série télévisée "Louis la brocante" a été tournée en avril 2004 dans un terrain appartenant à Rhodia, a proximité des chemins de fer.
Immigration
Selon Michèle Tribalat, 56,2% des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) en 1999, dont 34% d'origine maghrebine[5].
Santé
Cadre de vie
Environnement
Équipements Culturels
- École de Musique Guy Laurent
- Bibliothèque Roger Martin du Gard
- Bibliothèque des Clochettes
- Théâtre Jean Marais
- Centre d'Arts Plastiques - Le CAP
Lieux et monuments
- Stele Auguste Matringe (Juste parmi les nations)
Sports
- Judo-club de Saint-Fons
- GymBoxing Saint-Fons (champion du monde WKA)
Ecoles & Collège
- Ecole Jules Vallès
- Ecole Ouverte
- Collège Alain
- Lycée professionnel Interfora
- Ecole Simone de Beauvoir .
- Ecole Parmentier
- Ecole Maison des 3 espace ( M3E )
- Ecole Notre-Dame des fontaines
- Lycée professionnel Léon Blum
Cultes
- Eglise Catholique Notre Dame du Rosaire
- Eglise Catholique Père Antoire Chevrier
- Synagogue Orah'Haïm
- Mosquée Billal
Commerces
- Pâtisserie-Chocolaterie BAUREZ
- Maison G. PAILLASSON
- Entrepôts Descours & Cabaud
- société asm ambulances
Personnalités
- Charles Coupier, industriel et fabricant de produits chimiques à Saint-Fons.
Les transports en commun sainfoniards
Saint-Fons est une commune appartenant au réseau TCL (Transports en Commun Lyonnais). De facto, la ville est reliée au reste de l'agglomération par plusieurs lignes de bus (12;60;93;80). La ligne T4 du tramway qui passe par Vénissieux est accessible notamment depuis son terminus Hôpital-Feyzin/Vénissieux[6]
En outre, Saint-Fons possède une gare desservant par 32 trains quotidiens (trains cadencés), entre autres, les gares de Lyon Perrache, Lyon Jean Macé, Vienne et Villefranche sur Saône. Ce moyen de se rendre au centre de Lyon est encore peu utilisé alors même qu'il est le plus rapide et le plus sûr puisque non sujet aux embouteillages fréquents aux heures de pointes sur le trajet du 12.
La navette municipale est aussi un transport en commun, gratuit, des Sainfoniards.
Notes et références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- décision n° 322285 du Conseil d'Etat du 31 juillet 2009
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 3 février 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 3 février 2010
- Michèle Tribalat, Les concentrations ethniques en France, 2007
- http://www.tcl.fr/documents/pdf/metro_tram.pdf
Voir aussi
Bibliographie
- Alice Pénisson, Si Saint-Fons m'était conté, Ville de Saint-Fons, 1988, (ISBN 2-905074-05-1), 109 pages
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Commune du Rhône
- Commune du Grand Lyon
Wikimedia Foundation. 2010.