Aeroport international de Geneve

Aeroport international de Geneve

Aéroport international de Genève

Aéroport international de Genève
Geneva airport from air.jpg
Code AITA
GVA
Code OACI
LSGG
Pays Suisse Suisse
Ville desservie Genève
Nom cartographique Cointrin
Type d'aéroport civil
Gestionnaire Aéroport International de Genève, établissement public autonome
Altitude 420 m 1 380 ft
Latitude 46° 14' 11" N
Longitude 6° 06' 26" E
Pistes
Direction Longueur Surface
mètres pieds
05/23 3 900 12 795 CONC
05L/23R 823 2 700 GRASS
Catégories
Aéroports • Aéroports par pays
Listes
Liste des aéroportsPar code AITA
Par nombre de passagers

L’aéroport international de Genève (code IATA : GVA ; code OACI : LSGG) dessert Genève (Suisse), la Suisse romande et une partie des régions françaises Franche-Comté et Rhône-Alpes. Il se trouve sur les territoires des communes suisses du Grand-Saconnex et de Meyrin.

Sommaire

Histoire

Création

Le 11 octobre 1919, le Grand Conseil genevois vote une loi implantant un champ d'aviation, à environ 4 km au nord de la ville, près du village de Cointrin. Le premier appareil atterrit le 23 septembre 1920.

Lignes aériennes

Installations

La première piste en béton, longue de 405 m et large de 21, est inaugurée en 1937. Trois ans plus tard, elle est portée à 1 065 m puis à 2 000 m en août 1946. L'actuelle piste de 3 900 m est mise en service durant l'été 1960. Elle est particulièrement longue, surtout pour un aéroport de cette taille. Tellement longue d'ailleurs que la construction n'a pu se faire qu'après un échange de territoire frontalier entre la Suisse et la France. En effet, le bout de la piste de 1946 coïncidait avec la frontière, les terrains adjacents étant français (commune de Ferney-Voltaire). Les autorités des deux pays ont donc procédé à une rectification, de sorte que la Suisse puisse étendre la piste, ce qui a, au passage, fait disparaître l'ancien hameau de La Limite et entraîné la construction d'un tunnel et d'une nouvelle douane, qui est, fait exceptionnel, entièrement située en territoire français et fait donc l'objet d'une convention internationale quant à l'autorité des douaniers suisses.

L'aérogare d'origine étant devenue trop exiguë, une nouvelle aérogare, prévue pour 300 000 passagers par an, entre en service le 20 mai 1949. Les prévisions étant dépassées en moins de 5 ans, l'actuelle aérogare est construite à quelques centaines de mètres de l'ancienne et inaugurée le 17 mai 1968. Prévue pour 5 millions de passagers par an (seuil franchi en 1985), celle-ci est modernisée et agrandie à plusieurs reprises au cours des 1990 et 2000 (aile ouest et zone frontale notamment). L'ancienne aérogare est alors reconvertie en terminal pour les vols charters. De plus, pour améliorer l'accès de l'aéroport, une gare des Chemins de fer fédéraux suisses (CFF), à laquelle aboutissent tous les trains se rendant à Genève depuis le reste de la Suisse, est construite sur le site et inaugurée le 31 mai 1987.

Entrée de l'aéroport.

Trafic passagers

  • En 1990, le cap des 6 millions de passagers est franchi pour la première fois (6 020 355).
  • En 1999, l'aéroport accueille plus de 7 millions de passagers.
  • En 2003, pour la première fois, l'aéroport dépasse le cap des 8 millions de passagers.
  • En 2007, 10,8 millions de passagers sont enregistrés, les prévisions de croissance prévoyant 14,5 millions de passagers d'ici 2020.

Institution

Le 10 juin 1993, le Grand Conseil adopte une loi instituant l'établissement public autonome Aéroport international de Genève qui entre en vigueur le 1er janvier 1994. À sa tête se trouve le conseiller d'État genevois en charge de l'économie (poste actuellement occupé par François Longchamp).

Accessibilité

L'aéroport se situe à 5 kilomètres du centre-ville de Genève. Il est desservi par l'autoroute A1, par une gare terminus des Chemins de fer fédéraux suisses et par les lignes 5, 10, 23 et 28 des Transports publics genevois, les lignes 5 et 10 l'atteignant en 20 minutes depuis le centre-ville.

Pour se rendre au centre-ville, ou à proximité de la gare de Cornavin, le train s'avère l'alternative la plus rapide. En moyenne 5 trains partent chaque heure et le trajet dure 6 minutes. Le même ticket permet d'emprunter soit le train, soit le bus (depuis 2008, les voyageurs peuvent retirer gratuitement un ticket près des tapis à bagages). La gare de l'aéroport se trouve à gauche en sortant de la zone d'arrivée.

L'aéroport de Genève dispose d'un « secteur France », accessible par une route depuis Ferney-Voltaire, qui, jusqu'à l'entrée de la Suisse dans l'Espace Schengen[1] en décembre 2008, permettait aux personnes étrangères disposant d'un visa Schengen d'atterrir ou de décoller de cet aéroport sans passer par la Suisse et donc sans avoir besoin d'un visa suisse.

Plan directeur 2007-2015

Afin de s'adapter à la hausse constante du trafic aérien et à l'adoption des accords de Schengen par la Suisse, un plan de rénovation et d'extension de l'aéroport a été mis en place jusqu'à l'horizon 2015.[2]

2007-2009 : T1+, Extension et développement du Terminal T1

Débutés en juillet 2007, les travaux prévoient une extension de l'aérogare vers l'ouest. Ils se traduiront par l'apparition de guichets d'enregistrement supplémentaires, mais aussi par la création et le réaménagement des zones commerciales et de restauration dans la zone transit et sur l'emplacement de l'extension au niveau des départs. En outre, l'espace restauration actuel sera déplacé du 2ème au 3ème étage, emplacement actuel de la terrasse, créant ainsi des restaurants panoramiques.
L'espace alloué aux entreprises de location de voiture et aux salles de conférence se situera dans l'extension au niveau des arrivées et de nouveaux salons d'attente seront aménagés à l'emplacement actuel des restaurants (2ème étage).[3]

2008-2009 : le One Stop Security et Schengen

Le "One Stop Security" a permis d'associer les passagers en direction ou en provenance d'un aéroport de pays de l'Union européenne et de l'AELE, par l'instauration de contrôles de sécurité généralisés avant la zone transit et non plus devant chaque porte ou secteur d'embarquement.
Avec l'entrée de la Suisse dans l'espace Schengen fin 2008, il a fallu séparer les passagers en direction et en provenance d'un État dit "Schengen" (les 22 pays de l'Union européenne appliquant les accords, l'Islande, la Norvège et la Suisse) des autres. C'est pourquoi, des zones d'embarquement ont été allouées aux vols en direction de ces pays, pour lesquels le contrôle frontière n'existe plus.
Avec ce plan directeur, on compte aussi améliorer la gestion des flux de passagers dans les files d'attente, afin que le trafic soit plus fluide, en prévision de l'augmentation de passagers, en collaboration avec le cabinet de consultants spécialisés Halcrow.
Le coût de cette première étape (T1+, One Stop Security et Schengen) a été évalué à 60 millions de francs suisses, entièrement pris en charge par l'AIG.[4]

2007-2015 : Gestion du tarmac et de la capacité de la piste

Appelée « planification airside », cette étape est celle de l'utilisation au mieux de l'espace assez limité du tarmac, afin de profiter au maximum des possibilités de stationnement. Pour les concepteurs, il s'agit « d'optimiser l'utilisation des positions gros porteurs pour augmenter la capacité en front d’aérogare [et de] maximiser le nombre de positions éloignées afin de faire face aux pointes de trafic »[5].

Pour augmenter la capacité de la piste, un système de "sortie rapide" a été mis à l'étude, avec lequel les avions après l'atterrissage sortent de la piste principale le plus rapidement possible en empruntant des ramifications perpendiculaires à la piste.

2012-2015 : Création de l'aile est

Afin de compléter la planification du tarmac dite "airside", la création d'une "aile est" est prévue. Elle consistera à remplacer l'actuel bâtiment gros porteur par des espaces supplémentaires prévus pour le stationnement des avions.

Destinations

En 2008, l'aéroport de Genève est relié à 104 destinations, dont 80 en Europe[6].

Afrique

Amérique

Asie

Europe

Vols charters

Certaines destinations susdites sont affrétées en partie ou entièrement par des compagnies charters :
Agadir, Ajaccio, Antalya, Brindisi, Cagliari, Calvi, Catane, Charm el-Cheikh, Cos, Djerba, Figari, Héraklion, Hurghada, Ibiza, Larnaca, Monastir, Olbia, Palma de Majorque, Pristina, Reykjavik, Split, Tanger, Tenerife, Tunis, Zante.[7]

Compagnies aériennes

Dans l'horaire été 2008, 45 compagnies aériennes régulières desservent Genève. Easyjet est la compagnie qui transporte le plus de passagers.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Lien externe


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