- Collonges-au-Mont-d'Or
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Collonges-au-Mont-d'Or
Église Saint-NizierAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Rhône Arrondissement Lyon Canton Limonest Code commune 69063 Code postal 69660 Maire
Mandat en coursMichel Reppelin
2008 - 2014Intercommunalité Grand Lyon Site web [1] Démographie Population 3 824 hab. (2008) Densité 1 012 hab./km² Gentilé Collongeards[1] Géographie Coordonnées Altitudes mini. 165 m — maxi. 360 m Superficie 3,78 km2 Collonges-au-Mont-d'Or est une commune française, située dans la communauté urbaine du Grand Lyon, dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Situation
Lovée dans une boucle de la Saône, la commune s'étage sur le flanc oriental du Mont Cindre, dessinant une conque qui s'adoucit en plateau puis s'étale dans la plaine de Varennes dont le coude s'accompagne d'un croissant vert, l'Île Roy.
Lieux-dits et écarts
Communes limitrophes
et sur la rive gauche de la Saône:
Relief
Hydrographie
La commune est bordée à l'est par la Saône.
Climat
Voies de communication et transports
Desserte routière
La commune est desservie dans sa partie basse par la départementale 51, qui longe la Saône, et dans sa partie haute par la départementale 89, qui relie Saint Cyr à Saint Romain. La départementale 51 comprend des bandes cyclables dans les deux sens sur toute sa longueur dans la traversée de la commune.
Transports ferroviaires
La commune abrite la gare de Collonges-Fontaines permettant d'assurer une desserte de type banlieue aux horaires cadencés depuis le 9 décembre 2007, et qui relie la commune à Vienne, via la gare de Lyon-Perrache et Mâcon, via Villefranche-sur-Saône, toutes les heures et à la demi-heure en période de pointe, et les gares de Lyon-Part-Dieu et la ville de Roanne.
Transports en commun
La commune est sur le trajet de la ligne de bus 43 des TCL (Gare de Vaise à Genay Proulieu), qui emprunte la départementale 51 le long de la Saône. La ligne 31 (Perrache-Saint Rambert les Rivières) s'arrête à la limite de la commune, mais certains bus 31 prolongés jusqu'à St-Cyr desservent le centre village.
Toponymie
Le nom de la paroisse de Collonges fait son apparition sous la forme de Colonias en 1004[CAG 69 1], de Colungiis en 1176, de Colungias en 1201, pour arriver aux altas et bassas Colungias, « hautes et basses Colonges », puis à la forme plus récente de Colonge et enfin Collonges.
Héraldique
Histoire
Époque romaine et Bas Empire
Depuis le Tourvéon, longeant le chemin de Poizat jusqu'à la rue Gayet, l'aqueduc traverse la commune de part en part. On a trouvé, sous la fontaine d'Epeluis à Chavannes, un buste d'officier romain et à la Chaux, un bronze de Tibère ainsi qu'une plaque mortuaire. Le tracé orthogonal des principaux chemins semble lui même conserver la trace de cette colonisation romaine qui a imprimé sur le territoire gaulois sa géométrie. Au Bas Empire, les grands propriétaires, souvent des vétérans, font cultiver leur terre par des paysans libres ou colons.
Renaissance carolingienne
Lorsque sont créés les chapitres des chanoines, un inventaire dressé par l'archevêque Leidrade énumère encore ces colonges qui deviendront les tenures féodales, parcelles soumises à redevance. Ce même Leidrade est à l'origine de la restauration de la puissante abbaye bénédictine de l'Île Barbe, dont dépendra juridiquement une grande partie de Collonges.
Moyen Âge
La mise en valeur du terroir doit beaucoup aux moines qui poursuivent les défrichements gallo-romains et plantent ces champêtres haies d'aubépine, peu à peu remplacées par les murs des clos bourgeois. Parmi les familles qui jouent un rôle important à cette époque, citons les Mont-d'Or[note 1], les Collonges[note 2], les Tourvéon et les Chavannes[note 3].
En 1183, le pape Lucius III confirme l'abbé Guichard dans sa possession de l'église Saint-Nizier tandis que les villageois de Saint-Cyr sèment le trouble chez les Collongeards, lorsqu'ils célèbrent la fête de leur patron Saint Clair, associé aux vertus de l'eau. En 1388, la livre de la taille payée par les bourgeois, appelée ici le vaillant, enregistre une dizaine de tenanciers lyonnais détenant maison et hommées de vigne à Colonges les Autes. En 1486, le sire de Beaujeu ayant installé une benne (pêcherie clayonnée de pieux) dans la Saône, se voit intenter un procès pour avoir manqué de causer le naufrage d'un bateau chargé de saule à paisseler les vignes, appartenant au Collongeard C. Vignat.
Du XVIe siècle à la Révolution française
Au XVIe siècle et XVIIe siècle, les habitants sont laboureurs, vignerons et parfois tisserands. Dès 1790, le corps municipal élit le premier maire de la commune avant d'envisager la construction d'une maison commune.
XIXe siècle
La population est descendue grossir le hameau de Trèves-Pâques où se regroupent les premiers commerçants, et celui de Basses-Collonges qui verra naître un vrai centre municipal avec une mairie-école. La construction de la nouvelle église en 1842 suscite le délaissement de celle du vieux Collonges avec descente de la cloche, ce qui n'est pas sans causer des tensions. La révolution des transports, train, bateaux à vapeur, facilite la venue des marins d'eau douce que débarque une flottille de mouches et de guêpes. Avec ses guinguettes, dont l'une entame un glorieux destin, celle de la famille Paul Bocuse, Collonges est devenu faubourg de Lyon. c'est aussi le « paradis terrestre » de riches négociants qui le constellent de manoirs de tous styles.
XXe siècle
On procède à divers aménagement comme l'adduction d'eau, les égouts, l'éclairage public, qui apportent la modernité tandis que l'industrie chimique investit la plaine de Varennes. Peu à peu s'effacent les cultures maraîchères et fruitières, la vigne, qui couvrait encore 6 hectares en 1970, tandis que les lotissements rongent les grandes propriétés. Une nouvelle école est construite en 1997 et le hameau de Trèves-Pâques accueille un programme de petits immeubles collectifs et de nouveaux commerces pour conforter le centre du village.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1837 1848 Jean-Pierre Arnaudet 1848 1848 Louis-Étienne Blanc 1848 1849 Georges Debombourg 1849 1850 Jean-Claude Genevay Adjoint, faisant fonctions 1850 1852 Philippe Bonnet 1852 1870 François Morel Marchand de charbon 1870 1881 César Paulet 1881 1881 Jean Décrand Marchand épicier 1881 1892 François Bouthenet 1892 1901 Michel Schnurr Propriétaire décembre1901 1944 Pierre Pays Propriétaire, entrepreneur de maçonnerie octobre 1944 mars 1983 Edmond Cretin mars 1983 juin 1995 Michel Cretin juin 1995 Michel Reppelin Vice-président du Grand Lyon Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
Depuis 1969, la commune fait partie du Val de Saône, une des neuf subdivisions de la communauté urbaine du Grand Lyon dont elle représente moins de 0.72 % du territoire et 0.31 % de la population en 2007[note 4]. Au conseil communautaire, elle est représentée par son maire Michel Reppelin qui occupe, en outre, les fonctions de troisième vice-président, chargé du développement durable.
Budget et fiscalité
Jumelage
Population et société
Démographie
Enseignement
Collonges-au-Mont-d'Or est située dans l'académie de Lyon.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Cadre de vie
Environnement
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église romane Saint-Nizier, dans le Vieux Collonges
- Nouvelle Église, construite en 1842.
Patrimoine civil
- Maison forte de Chavannes (dont il reste une ancienne porte)
- Château-Perret
- Château du Tourvéon
- Domaines bourgeois :
- Montgelas (XVIIe siècle)
- Maison Michel, dite « Le Pavillon » (XVIIe siècle): des quatre pavillons qu'avait fait élever C. Josserand, un seul subsiste, couronné d'une balustrade et de pots à feu dans le style versaillais
- la Plassonnière (1785) : confortable maison de plaisance de C. Rocher, châtelain de l'abbaye de l'Île Barbe
- la Pelonnière (1804) : de la construction d'origine également baptisée « Ermitage du Mont d'Or » ou « Folie Guillaud », du nom de son commanditaire, il reste un grand bâtiment mansardé, une colonne torsadée sommée de la statue de Marc-Aurèle, une arche en blocs de tuf et un obélisque en pierre ocre et brique
- le Grand Port (1810): ce clos fut bâti par le distillateur et maire J. Bergier; c'est le soyeux Chomer qui fit dessiner la grande allée carrossable menant jusqu'au perron et sans doute le parc, dans la seconde moitié du XIXe siècle; en 1945, le domaine est transformé en maison de repos
- Maison Fenet (1997): dessinée par C. Miguet, elle se présente comme un ample vaisseau curviligne porté par de grands poteaux de bois
- Croix de fer, dite "des deux Valensot" (famille de tailleurs de pierre), au socle daté de 1609
- Lavoirs de Braizieux et de Chavannes
- Île Roy
- Source de Montgelas
- Le lavoir de Braizieux a fait l’objet d’une restauration dans les années 1990. Le sol du lavoir est carrelé comme dans tous les lavoirs des Mont d’ Or. Il y a une galerie de dérivation qui aliment le lavoir en eau à partir de deux puits source. L’eau suinte le long des parois et est collectée par un bassin qui déborde dans une rigole. A l’origine le toit était en impluvium, à la mode romaine (quatre pans tournés vers l’intérieur ce qui envoie l’eau de pluie dans le bassin). Le lavoir gênait le passage des chars, au 19èm siècle il a été raccourci pour élargir le chemin de Braizieu.
- La croix au dessus de la fontaine, est là pour bien signaler qu’il ne s’agit pas d’une source, mais d’eau captée par l’homme depuis un sous-sol aquifère. Le site a été aménagé depuis très longtemps mais la configuration actuelle date de la fin du dix neuvième siècle. L’eau de cette fontaine a la réputation de guérir les maladies des yeux, d’où le nom de Braizieux (Brai- Zieux).
La galerie est colonisée par un papillon de nuit: Scoliopteryx libatrix. Il passe 8 à 10 mois dans la grotte.
- Anciennes carrières
- Le principal restaurant de Paul Bocuse se trouve à Collonges-au-Mont-d'Or, sur les quais de la Saône. Il est régulièrement inondé lors des crues de la Saône.
Personnalités liées à la commune
- Paul Bocuse (1926) : grand chef cuisinier, né à Collonges-au-Mont-d'Or ;
- Aimé Lepercq (1889-1944) : homme politique et résistant français, né à Collonges-au-Mont-d'Or.
Cultes
- Catholique : appartenant au diocèse de Lyon, à l'archidiaconé du Rhône-Vert et au doyenné de Fontaines-sur-Saône, Collonges est rattachée à la paroisse Saint-Roch en Val de Saône qui regroupe huit communes. La messe est célébrée un dimanche sur deux en l'église de la commune. Un petit pélerinage marial a lieu à l'église du Vieux Collonges le 15 août.
- Église adventiste du Septième jour : lieu de culte situé au 1, rue du Pont de Collonges.
Bibliographie
- Collonges, Histoire d'un village des Monts d'Or lyonnais, Thérèse Duc, Édtions Égé, Lyon, 1984.
- Collonges-au-Mont-d'Or, S. Piloix, brochure éditée par le Syndicat Mixte des Monts-d'Or
Voir aussi
Notes et références
Notes
- 1254 à l’abbé de l’Île Barbe de tout ce qu’il tenait de lui, depuis le ruisseau de Traranceu (Montgelas) jusqu’à la Saône) Guy de Mont-d’Or qui fait hommage en
- Lyon à qui appartient Guillaume de Collonges, un doyen de la Primatiale de
- 1450, Marie de Mont-d’Or, à qui appartenait un château à Collonges, se marie avec un comte de Chavannes venant du Dauphiné Vers
- Calcul basé sur les données de l'INSEE
Références
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, Paris, 2006, 611 p. (ISBN 2-87754-096-0)
- p. 194
- Autres références :
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 12 janvier 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 12 janvier 2010
Liens externes
Catégories :- Commune du Rhône
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