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Oyonnax
Vue du centre-ville d'Oyonnax
Détail
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Nantua Canton Oyonnax-Nord et Oyonnax-Sud Code commune 01283 Code postal 01100 Maire
Mandat en coursMichel Perraud
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes d'Oyonnax Site web www.oyonnax.fr Démographie Population 23 114 hab. (2008[1]) Densité 642 hab./km² Aire urbaine Oyonnax : 42 054 hab. () Gentilé Oyonnaxiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 440 m — maxi. 1082 m Superficie 35,98 km2 Oyonnax [ɔjɔna][2] est une petite ville du centre-est de la France. Administrativement, la commune est située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont les Oyonnaxiens et les Oyonnaxiennes[3]. C'est la seconde commune la plus peuplée du département.
La ville a été décorée de la médaille de la Résistance le 16 juin 1947[4].
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
Oyonnax se situe au nord du département de l'Ain, à la limite nord du Haut Bugey, dans une région de lacs, de forêts et de rivières entre les agglomérations de Lyon et Genève. La commune est délimitée par celles de Dortan, Arbent, Échallon, Charix, Apremont, Bellignat, Géovreisset et Samognat. Les localités de Geilles, Bouvent, Massiat, Chatonnax, Mons et Veyziat font également partie de la commune d'Oyonnax. La ville est située dans le massif du Jura, à la porte du Parc naturel du Haut-Jura.
Climat
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été. La ville bénéficie aussi de nombreuses tombées de neige durant l'hiver et pouvant continuer jusqu'au printemps, cependant le manteau neigeux tombé ne dépasse guère plus de quinze centimètres d'épaisseur .
Voici un aperçu, dans le tableau ci-dessous, pour l'année 2007 :
Mois Jan. Févr Mars Avr. Mai Juin Jui. Août Sep. Oct. Nov. Déc. Températures maximales moyennes (°C) 3 6 9 13 18 22 24 24 21 14 8 4 Températures minimales moyennes (°C) -2 -1 1 3 7 11 12 11 9 6 2 -1 Températures moyennes (°C) 1 2 5 9 13 17 19 18 15 10 5 2 Précipitations (hauteur moyenne en mm) 74 74 74 61 71 84 66 79 79 74 89 81 Source : Météo France et Météo123[5] Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est desservie par l'A404 :
- 11 (Oyonnax) à 16 km : ville desservie Oyonnax
- 12 (ZI Nord) à 17 km : villes desservies Oyonnax, Arbent
Tous les ménages oyonnaxiens ne possèdent pas une voiture. On sait que 18,6 % en sont dépourvus alors que 55 % en possèdent une et 26,4 % des ménages ont en leur possession deux voitures ou plus[6].
Transport ferroviaire
Article détaillé : Gare d'Oyonnax.La commune est située le long de la ligne Andelot-en-Montagne - La Cluse. Une gare TER y est implantée.
La section Oyonnax - Brion est neutralisée depuis le 25 août 2005 car la ligne du Haut-Bugey est en cours de rénovation pour permettre la liaison TGV entre les gares de Bourg-en-Bresse et Bellegarde-sur-Valserine.
Transports en commun
Oyonnax et ses communes limitrophes sont équipées d'un réseau de transport en commun nommé Duobus[7]. Il existe quatre lignes permanentes[8] empruntées par des bus.
Transports aériens
Aérodrome d'Oyonnax - Arbent et aéroclub Jean Coutty
Urbanisme
Morphologie urbaine
Le territoire communal est assez étendu. La morphologie de la commune est fortement influencée par le relief :
À l'ouest, les plis des monts du Berthiand. C'est le territoire des communes associées "Veyziat" et "Bouvent", petits villages à flanc de colline, où se développent les lotissements pour une population aisée.
À l'est, le massif du Jura. C'est une zone forestière, dont les monts dépassent 1000 m d'altitude. À l'extrême sud-est de la commune, à 831 m d'altitude se trouve le lac Genin, d'une superficie de 8 ha et 17 m de profondeur (partagé entre Oyonnax, Échallon et Charix).
Au centre, la vallée du Lange et de la Sarsouille, les deux rivières formant une presqu'île. C'est ici que la ville s'est construite, d'abord à flanc de montagne (600-700 m d'altitude) entre les cours d'eau, pour ensuite se développer dans la plaine (500 m d'altitude) en canalisant les rivières et en asséchant les terres marécageuses.
On constatera aussi la présence de nombreux logements HLM et immeubles à bas loyers.
Logement
Le nombre total de logements dans la commune est de 10 139[9]. Parmi ces logements, 92,6 % sont des résidences principales, 1,6 % sont des résidences secondaires et 5,8 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 27,3 % des maisons individuelles, 69,5 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 3,3 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 32,2 %[9]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 64,8 % sur l'ensemble des logements qui est inversement supérieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[9]. On peut noter également que 3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 6,5 % sont des studios, 16,2 % sont des logements de deux pièces, 28 % en ont trois, 28,8 % des logements disposent de quatre pièces, et 20,5 % des logements ont cinq pièces ou plus[9].
Projets d'aménagements
Pour la décennie 2010, plusieurs projets d'aménagement de la ville ont lieu :
- Le nouveau quartier de la Croix Rousse en plein centre-ville, à deux pas de la mairie et de l'église Saint-Léger. Les travaux devraient ainsi commencer en 2011. Il s'agit de construire un ensemble de plusieurs bâtiments ayant des fonctions résidentielles et commerciales. Le nombre de logements ainsi créés serait de 90 appartements dont une partie ne serait pas locative. La surface commerciale s'élèverait elle à près de 850 m² de surface en rez-de-chaussée. Des places de stationnement souterraines sont aussi prévues[10].
- Le nouveau visage du parc René Nicod. Les travaux ont lieu en 2010. Avec la destruction de l'ancienne usine Bollé, le parc possède un nouveau lien avec l'extérieur. Le parc sera ensuite modifié avec des restructurations des aires de promenade, de la Sarsouille, des différentes activités proposées et de la flore du parc[11].
- L'extension du Stade Charles-Mathon, de l'espace de formation dédié au rugby et qui devrait doubler la surface actuelle des locaux. Ce projet doit être finalisé en septembre 2010[12].
- L'école maternelle nord
- La Grande Vapeur, le nouveau musée du peigne[13].
- Rétablissement du cours normal de la Sarsouille au niveau de la Rue Jules Michelet .
- Réhabilitations des HLM d'Oyonnax .
Histoire
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de l'Ain.La commune de Oyonnax porte :
- Parti de sable et d'or, au sapin de l'un en l'autre, au chef de gueules chargé de trois peignes d'or[14].
Toponymie
Le nom de la ville signifierait « presqu'île des brebis » (Oyo Naxos en romain), selon l'historien Bacon Tacon. Mais des recherches plus récentes apportent une autre théorie : le nom de la ville prendrait son origine au XIIe siècle, quand le sire de Thoire et Villars autorise l'établissement de constructions et de pâturages sur ses oyenna, c'est-à-dire ses propriétés.[réf. nécessaire]
Le nom de la ville est attesté successivement sous les formes suivantes : moyen latin (ablatif) Oionaco 1184, (nominatif) Oyennacus 1483 ; ancien francoprovençal Oenas v. 1250, Oyenà 1299/1369, Oyonas v. 1350 ; français moderne Oyonat XVIe s., Oyonnas XVIIe s., Oyonnax v. 1760 (Cassini).
Aujourd'hui, elle est surnommée « cité du plastique », « cité des peignes » ou encore « Oyo ».
Certains affirment que la lettre X à la fin du nom de la ville doit être prononcée… Cette prononciation est effectivement appliquée par une partie de la population locale. Linguistiquement, la présence de cette dernière lettre servirait à faire tomber l'accent tonique sur la dernière voyelle du nom. D'ailleurs on retrouve des graphies anciennes aux archives départementales telles que Oyonnas ou Oyonna. Pourtant, il n'y a pas de vérité absolue en terme linguistique. En effet, si par exemple la prononciation Outriaz (Ain) rencontre tout comme Oyonnax deux écoles tout à fait légitimes, on constate dans d'autres départements tel que la Haute-Savoie, des communes comme La Forclaz ou La Vernaz, dont le "az" tantôt se prononce, tantôt disparaît littéralement. La boutade locale concernant Oyonnax veut que l'on prononce le "x" en début de semaine lorsque les porte-monnaies sont pleins et qu'on le taise en fin de semaine jusqu'au prochain lundi de paie.[réf. nécessaire]
Le graphème final -X a été introduit à l'époque moderne par imitation des nombreux toponymes savoyards où cette lettre remplace n'importe quelle consonne finale derrière une voyelle tonique (type Vernex pour Verney, Chamonix pour Chamony). Cet X est ce qu'on appelle une consonne quiescente et n'est naturellement pas prononcé.[réf. nécessaire]
Faits historiques
Monopole de la fabrication des peignes en bois
En 630, Clovis II, le fils de Dagobert Ier roi des Francs, se rend à Genève pour rencontrer le roi des Burgondes. Il y rencontre une jeune esclave, fille d'un roi saxon fait prisonnier et souhaite la demander en mariage. Sous cette volonté, Dagobert Ier envoie une délégation comprenant Léger d'Autun, pour demander au roi des Burgondes la main de la princesse et la ramener à Paris. Arrivant dans le secteur d'Oyonnax, au lieu-dit Sous-Nierme, la litière de Léger d'Autun se casse et blesse le chef de l'escorte. Des habitants d'Oyonnax lui procurent alors quelques soins et réparent le véhicule. Après son rétablissement, le cortège reprend la route bénéficiant de cadeaux de fabrication oyonnaxienne. En reconnaissance de ces gestes, Léger d'Autun, devenu évêque et conseiller de la reine Bathilde accorde à la commune le privilège de la fabrication des peignes en bois[a 1]. La saint Léger est par ailleurs devenue la fête patronale de la commune d'Oyonnax.
Développement industriel
Bourgade agricole depuis des siècles (52 habitants en 1601), Oyonnax va connaître un développement rapide à partir du XVIIe siècle, attirant des étrangers, d'abord grâce à l'artisanat, puis à l'industrie au XIXe siècle : en 1850, certaines entreprises vendent leurs produits dans toute l'Europe. De village, puis bourg, Oyonnax devient une ville et ne cesse de se construire.
En 1889, Oyonnax est la première ville de France à recevoir un transport d'électricité dit « longue distance », ouvrage de l'ingénieur Raclet. Cent ans plus tard, en octobre 1989, Oyonnax est alimentée en gaz naturel.
Seconde Guerre mondiale
Voir la section détaillée sur le défilé du 11 novembre 1943 sur : Maquis de l'Ain et du Haut-Jura.Le 11 novembre 1943 représente le vingt-cinquième anniversaire de l'Armistice de 1918. Le gouvernement du maréchal Philippe Pétain, ayant interdit toutes cérémonies commémoratives de la victoire des Alliés sur l'Empire allemand[b 1], le chef des maquis de l'Ain, le capitaine Henri Romans-Petit, décide l'organisation d'un défilé pour contrer l'image de terroristes que le maréchal Pétain donnait aux maquisards[b 2]. La ville d'Oyonnax est choisie pour l'activité intense de l'armée secrète locale[b 3]. Les maquisards de la région ont défilé dans les rues de la commune jusqu'au monument aux morts malgré la présence toute proche de l'occupant, afin de signifier aux Alliés la détermination de la résistance[b 4]. Ils y ont déposé une gerbe en forme de croix de Lorraine portant l'inscription : « Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18 »[b 3]. Oyonnax est, notamment grâce à ce fait, une des rares villes de France à arborer la médaille de la Résistance.
La présence de résistants incitent des soldats du Reich à procéder à plusieurs rafles. L'une d'entre elle a lieu le 11 février 1944 et seize Oyonnaxiens sont déportés dans le camp de Mauthausen puis une autre le 9 avril où quarante-six personnes sont envoyées à Buchenwald[b 5].
Le 6 juillet 1944, le terrain d'aviation situé entre la commune et Arbent est victime du bombardement des Nazis[b 6], la semaine suivante, le 13 juillet 1944 un bombardement ainsi qu'un mitraillage ont lieu sur la ville[b 7]. Des personnes sont tuées et plusieurs habitations et commerces sont détruits, ainsi que l'école pratique qui avait été utilisée comme hôpital par les résistants[b 8]. Les logements sont visités et pillés et le 15 juillet ; les soldats ordonnent le rassemblement des voitures sur la place de la gare pour en récupérer les roues et les batteries[b 9]. Quatre jours plus tard, soixante-deux hommes sont victimes d'une vague de déportations en direction du camp de concentration de Neuengamme[b 10].
Croissance démographique
Au milieu des années 1950, une crise du logement conduit la ville d'Oyonnax, toujours en pleine croissance, à quasiment doubler le nombre de logements, grâce à la construction des quartiers de la Plaine et la Forge, une nouvelle ville « juxtaposée » à l'ancienne. En moins de vingt ans, le nombre d'habitants double également.
En 1973, la commune d'Oyonnax fusionne avec la commune de Bouvent (fusion simple) et avec la commune de Veyziat (fusion association).
Politique et administration
Oyonnax est chef-lieu du canton d'Oyonnax-Nord et du canton d'Oyonnax-Sud qui comprennent chacun cinq communes.
Tendances politiques
La commune d'Oyonnax a pour tendance politique, celle de droite. Si entre 1977 et 1983, le maire de la commune, Guy Chavanne, fut membre du PCF, par la suite il n'en sera pas de même. En effet, depuis les élections municipales de 1983, la commune a vu se succéder des conseils municipaux issus de mouvements politiques de droite. De 1983 à 2001, Lucien Guichon fut un maire membre du RPR. Puis de 2001 à 2008, c'est un membre de l'UMP, Jacques Gobet, qui prend la tête du conseil municipal avant de laisser sa place, depuis 2008 à l'actuel maire, Michel Perraud, qui fut élu sous l'étiquette de divers droite.
Administration municipale
Le conseil municipal élu en 2008 compte 35 membres.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal d'Oyonnax[15] :
Groupe Président Effectif Statut Divers droite Michel Perraud 29 majorité Divers gauche Serge Odobet 6 opposition Liste des maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1953 mai 1953 Jeanne Moirod mai 1953 mars 1959 Jean Guiraud mars 1959 mars 1977 Léon Emin ... ... mars 1977 1982 Guy Chavanne PCF ... 1982 mars 1983 Robert Subtil PCF ... mars 1983 mars 2001 Lucien Guichon RPR ... mars 2001 mars 2008 Jacques Gobet UMP ... mars 2008 en cours Michel Perraud[16] DVD ... Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
La ville d'Oyonnax ne possède pas d'instance judiciaire, elle dépend d'autres villes du département de l'Ain tel que Nantua .
Politique environnementale
Jumelage
La ville d'Oyonnax est jumelée avec deux villes étrangères (rappelons que le jumelage est une relation établie entre deux villes et se concrétise par des échanges socio-culturels et/ou sportifs) :
- Eislingen (Allemagne) depuis décembre 2001 située à 640 kilomètres dans le land de Bade-Wurtemberg[17].
Population et société
Démographie
Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville d'Oyonnax classé par date de recensement.
Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Oyonnax, comparaison entre l'année 1999 et 1982[22] :Immigration
En 1999, 54,4% des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré)[23].
Enseignement
Oyonnax possède 4 collèges et 2 lycées dont :
- Lycée Paul-Painlevé
- Lycée Arbez-Carme (Bellignat)
- Collège Ampère (ZEP)
- Collège Lumière (ZEP)
- Collège Jean Rostand (ZEP)
- Collège Saint-Joseph (établissement privé)
Elle possède aussi 19 écoles maternelles et primaires. Il y a également 2 écoles supérieures, le site de plasturgie de l'INSA de Lyon (formation GMPP) et l'Institut de formation d'Aides Soignantes.
À noter également qu'une école est annexé à l'institut médico-éducatif « des Sapins », localisé à Oyonnax.
Manifestations culturelles et festivités
- La fête de l'hiver, mi-décembre
- La fête du printemps, mars
- Carnaval
- Défilé des classes (le 1er samedi de juin)
- La fête de l'eau, septembre
Santé
La commune est dotée d'un centre hospitalier (CH) qui est un établissement public de santé. Le centre hospitalier du Haut-Bugey a été ouvert en 2007 et a permis le regroupement des hôpitaux d'Oyonnax et de Nantua qui dataient de l'avant-guerre, mais également une mise aux normes de leurs infrastructures.
Sports
Oyonnax est une ville sportive. L'Union sportive Oyonnax rugby est une équipe de rugby à XV qui évolue en Pro D2. L'Aéroclub Jean Coutty a été créé en 1933. Le centre omnisports est voué à l'accueil des sports collectifs tels que le basket-ball, le volley-ball, le handball ainsi que toutes les disciplines individuelles : gymnastique, boxe, judo, escrime. La ville compte de nombreux autres clubs, les plus anciens étant ceux de cyclisme et de gymnastique. Le centre nautique présente un équipement complet : pataugeoire, bassin d'apprentissage, toboggan couvert, bassin de 25m familial, piscine olympique (qui sert quelquefois de bassin d'entraînement à Laure Manaudou). Depuis 1980, le club de canoë-kayak emmène chaque année une dizaine de jeunes aux championnats de France et a déjà obtenu plus de 100 titres nationaux ,une médaille d'argent aux jeux olympiques en Espagne en 1992 (Sylvain Curinier)et une médaille de bronze aux JO de Sydney en 2000 (Anne Lyse Bardet). Le footballeur Steed Malbranque a passé une partie de son enfance à Oyonnax.
Médias
Le journal le Progrès propose une édition locale aux communes du Haut-Bugey. Il parait du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènement sportifs et culturels au niveau locale, national, et international. La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région. Une quinzaine de radios privées diffusent sur l'agglomération, dont une radio associative locale (Passion FM). France bleu Pays de Savoie possède en outre un relais ainsi que les 4 chaînes publiques nationales.
Personnalités liées à la commune
Personnalités classées par ordre chronologique de naissance :
- Saint Léger ou Leodogarius (sur les bords du Rhin, en Austrasie v. 615 - forêt de Sarcing auj. Lucheux, Somme 678) : évêque d'Autun ; en 639, victime d'un léger accident lors d'un passage à Oyonnax (sous Nierme), il fut dépanné par les habitants. Plus tard, devenu évêque et en remerciement, il octroya à Oyonnax le monopole de la fabrication des peignes en buis dont se servaient à l'époque les guerriers francs. Ceci fit la fortune de la ville. Saint Léger fut martyrisé et mourut décapité.
- Anthoine Brunet, sieur de Péron (Oyonnax v. 1600 - Montanges, Ain 1639) : capitaine d'un corps-franc bugiste d'Echallon lors de la guerre de Dix Ans (1634-1644). Jusqu'à il y a peu, la mémoire collective se souvenait de lui comme du « brave capitaine Brunet » ; son prénom, ainsi que ses origines géographiques, familiales et sociales, viennent seulement d'être redécouvertes[24].
- Pierre Jean Jacques Bacon-Tacon (Oyonnax 1738 - Paris 1817) : médecin, archéologue et écrivain.
- Léger-Félicité Sonthonax (Oyonnax 1763 - id. 1813) : révolutionnaire girondin ; il fut le premier Français abolitionniste de l'esclavage.
- Avit Delacour (1822 - 1850) : poète.
- Marie-Léon Arbez-Carme (Saint-Claude, Jura 1858 - 1928) : sculpteur, graveur, chimiste, ingénieur, inventeur et journaliste ; ses travaux, quasiment secrets, firent considérablement avancer la recherche sur l'industrie des matières plastiques à Oyonnax.
- Henri Romans-Petit (Firminy, Loire 1897 - Ceignes, Ain 1980) : colonel, chef des maquis de l'Ain et du Haut-Jura dès 1942 ; il organisa (à la tête de ses maquisards), le 11 novembre 1943, « au nez et à la barbe » de l'occupant nazi, un défilé dans les rues d'Oyonnax avec dépôt de gerbe au monument aux Morts.
- Jeanne Moirod (1905-97) : résistante, l'un des agents de liaison du colonel Romans-Petit ; en 1953, elle fut parmi les premières femmes maire en France et la troisième dans l'Ain.
- René Duvillier (Oyonnax 1919 - Paris 2002) : peintre (Nouvelle École de Paris).
- Paul Collomb (Oyonnax 1921) : peintre figuratif et lithographe (Nouvelle Ecole de Paris).
- Lucien Guichon (Oyonnax 1932) : a été maire de la ville (1983-2001) et député (1986-2007).
- Eric Barone (Oyonnax 1960) : vététiste et cascadeur ; il est recordman du monde de vitesse à VTT sur neige (222,223 km/h en 2000 aux Arcs, Savoie), et sur terre (172,661 km/h en 2002 sur le Cerro Negro, volcan actif du Nicaragua).
- Sylvain Curinier (Lons-le-Saunier, Jura 1969) : kayakiste (club d'Oyonnax) ; médaillé d'argent aux JO de Barcelone (1992).
- Anne-Lise Bardet (Oyonnax 1974) : kayakiste (club d'Oyonnax) ; médaillée de bronze aux JO de Sydney (2000).
- Steed Malbranque (Mouscron, Belgique 1980) : footballeur. Il a passé une partie de son enfance à Oyonnax.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2004, les revenus moyens par ménages oyonnaxiens est d'environ 15 104 €/an contre 15 027 €/an au niveau de la moyenne nationale[25]. Le nombre de redevables de l'impôt sur la fortune est de 122 pour la commune. L'impôt moyen sur la fortune est de 9 117 €/an contre 5 683 €/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables de l'ISF à Oyonnax est estimé à près de 1 957 644 €/an[25].
Emploi
La population active totale d'Oyonnax s'élève à 11 895 personnes[26]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 86 %, ce qui place la commune dans la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On dénombre 1 329 chômeurs, ce qui en 1999 donna un taux de chômage de 11,2 %. Cependant en 2005, ce même taux diminue pour atteindre les 8,2 %. En tout et pour tout, la population comprend 49,2 % d'actifs, 14,9 % de retraités, 25,1 % de jeunes scolarisées et 10,9 % de personnes sans activités[26].
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers Oyonnax 0,1 % 5,8 % 7,3 % 17,3 % 17,9 % 51,7 % Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 % Sources des données : INSEE[26] Entreprises de l'agglomération
L'artisanat, notamment le tournage d'articles en bois ou en corne fut initialement un moyen de s'affranchir des difficultés paysannes dues à la rudesse du climat et à la relative pauvreté de la terre. Les cours d'eau environnants permettaient aux artisans d'utiliser des moulins à eau.
La ville s'est spécialisée vers la fin du XVIIIe siècle dans la fabrication de peignes en bois puis en corne tout en suivant de près les évolutions technologiques. Cette production s'est industrialisée à la fin du XIXe siècle, avant de subir une révolution : l'arrivée du plastique, avec le celluloïd en 1880 puis la galalithe en 1918, le rhodoïd en 1930 et enfin à partir de 1935 le polystyrène et d'autres matières plus adaptées aux techniques de moulage.
L'entreprise Emin-Leydier possède un site de production d'emballage carton sur la commune d'Oyonnax.
Oyonnax ne cessera alors de se développer dans le domaine de la plasturgie, avec la création de centaines d'entreprises couvrant toutes les composantes du secteur, et un éventail de produits très variés allant de la lunette aux meubles de jardin en passant par les jouets (entreprise Écoiffier). L'industrie d'Oyonnax a été marquée par Gilac, Grosfillex, Bollé ou encore Berchet.
Oyonnax est aujourd'hui au centre de la Plastics Vallée, qui a été reconnue en 2005 comme pôle de compétitivité pour la plasturgie. Le bassin regroupe 660 entreprises dans le secteur de la plasturgie, sur 14 parcs industriels. Le pôle européen de la plasturgie, inauguré en 1989, est un centre de compétences doté de moyens scientifiques et techniques performants.
Commerce
Le centre-ville de la commune comprend de nombreux petits commerces de proximité.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Arrêt du chemin de fer touristique de la « Ligne des hirondelles ».
La Grande Vapeur
Article détaillé : Usine électrique la Grande Vapeur.Ce monument a été renommé, la « Grande Vapeur » désignant à l'origine un autre bâtiment plus ancien qui fournissait de l'énergie grâce à la vapeur et qui appartenait à la Société du moteur industriel. Cette première Grande Vapeur a ensuite changé d'usage plusieurs fois jusqu'à devenir une salle de cinéma avant sa destruction en 2001.
La Grande Vapeur est un bâtiment construit en 1905, par l'architecte Auguste Chanard. À l'époque c'est une usine d'une nouvelle génération : elle est composée d'une soixantaine de cabines individuelles branchées sur un seul moteur grâce à la transmission de courroies[a 2]. Elles sont louées par les ouvriers, appelés « piéçards » car payés à la pièce. Ceux-ci sont donc totalement indépendants, hormis le fait qu'ils sont sous l'autorité de l'Union électrique — ancien nom d'EDF — propriétaire des lieux et fournisseur de l'énergie nécessaire aux machines[a 2]. L'usine fonctionne ainsi un demi-siècle, avant l'invention de la presse à injecter.
En 1967, la ville d'Oyonnax rachète le bâtiment à EDF, qui n'en a plus aucune utilité. Il est classé monument historique en 1988[27], et est réhabilitaté afin d'accueillir le musée du peigne et des matières plastiques.
Maison Brunet, ancienne mairie
Ancienne Mairie construite au XVIIe siècle. Actuellement "Maison de la Sécurité".
Place de la Croix-Rousse
Cette place se situe au coeur d'un quartier (en plein réaménagement) qui porte le même nom. Ce sont les industriels lyonnais lors de leurs collaborations avec leurs homologues oyonnaxiens qui ont souligné par ce surnom la ressemblance géographique avec la Croix-Rousse lyonnaise : une forte présence industrielle dans un quartier en pente et accessible par des montées très raides, rue du 8 mai 1945, rue du Muret et rue du Château. La place ne constitue qu'une terrasse puisque la rue de la Paix, également très pentue, amène aux quartiers supérieurs de la ville (place des Déportés de 1944, lycée Paul-Painlevé). Pour la différencier de la lyonnaise, la Croix-Rousse oyonnaxienne a longtemps porté un "s" final (Croix-Rousses), désormais abandonné.
Monuments religieux
- Église gothique de Veyziat : Elle fut construite au XVe siècle et XVIe siècle est dédiée à saint Clair. Des fresques murales datées de la fin du XIVe siècle, début XVe siècle, ont été retrouvées sous une couche d’enduit.
- Église Saint-Léger : Elle fut construite en 1840, par l'architecte Chenavard.
Patrimoine naturel
Oyonnax est une ville fleurie avec deux fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[28] On trouve au sein de la commune de nombreux espaces verts et de promenades, tels que :
- Le lac Genin
- Le parcours sportif de la Bretouze.
- Le parc René-Nicod
- Le parc de l'Oyonnalite
- De nombreux squares
Gastronomie
La saucisson au vin rouge est l'une des recettes typiques de la commune[a 3].
Patrimoine culturel
Dans le quartier de "la Plaine" se situe le centre culturel Aragon qui abrite entre autres deux théâtres (640 et 100 places), l'École nationale de musique et de danse, et le musée du Peigne et de la Plasturgie. Ce musée sera à terme déplacé dans la « Grande Vapeur ». On peut y voir des collections de peignes ornementaux, des robes en plastique du couturier Paco Rabanne et l'histoire de la plasturgie.
Hormis les associations sportives, la commune dispose d'un tissu associatif de plus de 50 associations.
Sources
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Oyonnax sur le site de l'Insee
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- Gentilé de la commune, sur habitants.fr
- Oyonnax décorée de la médaille de la Résistance, sur france-phaleristique.com (consulté le 6 novembre 2008)
- Météo123 (À Oyonnax) et Météo France Base de données météo par
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- Projet Croix Rousse (Site de la ville d'Oyonnax)
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- Stade Charles Maton (Site de la Ville d'oyonnax)
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- Armes de Oyonnax, sur newgaso.fr
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- Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain [PDF]
- Annuaire des communes jumelées
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- Oyonnax sur le site de Cassini
- Population municipale au 1er janvier 2007
- Population totale par sexe et âge Recensement de l'INSEE en 1999 -
- Michèle Tribalat, Les concentrations ethniques en France, 2007
- Etudes sur les Brunet d’Oyonnax et apparentés
- Chiffres clés Données INSEE compulsées par Linternaute -
- linternaute Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par
- Notice no PA00116445, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Conseil national des villes et villages fleuris. Le concours des villes et des villages fleuris et le
Sources bibliographiques
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- p. 134
- p. 9
- p. 23
- Paul Maubourg, Les mauvais souvenirs : Mémoires d'un orphelin de guerre d'Oyonnax, Oyonnax, 2007, 152 p. (ISBN 2-9520740-2-5)
- p. 37
- p. 38
- p. 39
- p. 30
- p. 45
- p. 55
- p. 56
- p. 65
- p. 70
- p. 73
Voir aussi
Voir la catégorie : Oyonnax.Bibliographie
- Paul Maubourg, La Cornaille, Oyonnax, Roman, 1985, 190 p.
- Paul Maubourg, Les mauvais souvenirs : Mémoires d'un orphelin de guerre d'Oyonnax, Oyonnax, 2007, 152 p. (ISBN 2-9520740-2-5)
Cinéma
- 1964 : 325 000 Francs de Jean Prat (extrait en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Commune de l'Ain
- Collectivité territoriale décorée de la médaille de la Résistance
- Oyonnax
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