- Alain Delon
-
Pour les articles homonymes, voir Delon.
Alain Delon
Alain Delon au festival de Cannes 2010
Données clés Nom de naissance Alain Fabien Maurice Marcel Delon Naissance 8 novembre 1935
Sceaux, FranceNationalité Française
SuisseProfession Acteur, producteur Films notables Plein soleil
L'Éclipse
Rocco et ses frères
Mélodie en sous-sol
Le Guépard
Le Samouraï
La Piscine
Borsalino
Le clan des siciliens
Monsieur Klein
Trois hommes à abattre
Nouvelle Vague.Site internet alaindelon.com Alain Delon, de son nom complet Alain Fabien Maurice Marcel Delon, né le 8 novembre 1935 à Sceaux dans les Hauts-de-Seine (France), est acteur de cinéma et de théâtre franco-suisse, également producteur et homme d'affaires. Tout en gardant la nationalité française, il est également citoyen suisse (résident du canton de Genève) depuis 1999. Il commence à faire du cinéma à l'âge de 23 ans et tourne dès lors avec des grands noms du cinéma parmi lesquels Yves et Marc Allégret, René Clément, Luchino Visconti, Jean-Pierre Melville, Michelangelo Antonioni, Henri Verneuil, Jacques Deray, Georges Lautner, Alain Cavalier, Joseph Losey, Jean-Luc Godard, Louis Malle, Bertrand Blier et Volker Schlöndorff, avec pour partenaires Jean Gabin, Lino Ventura, Danielle Darrieux, Simone Signoret, Jean-Paul Belmondo, Maurice Ronet, Claudia Cardinale et Burt Lancaster, Dean Martin, Ursula Andress, Toshiro Mifune, Catherine Deneuve, Annie Girardot, Monica Vitti, Dalila Di Lazzaro ou Vanessa Paradis...
Il fut un temps l'acteur le plus rentable du cinéma français avec Louis de Funès et Jean-Paul Belmondo, et a attiré dans les salles des millions de spectateurs. Dans les médias anglo-saxons, il a parfois été surnommé « le Brigitte Bardot au masculin »[1] du fait de son physique avantageux et de son succès international. Nombre de films dans lesquels il a joué avec d'autres grands acteurs, sont considérés comme des classiques, tels Plein soleil, Rocco et ses frères, Le Guépard, Mélodie en sous-sol, Le Samouraï, Borsalino, Monsieur Klein, Notre histoire... Il est également un des derniers survivants de cette époque et à ce titre s'attire le respect et l'admiration de nombre de cinéastes contemporains comme Johnnie To, Quentin Tarantino ou Sofia Coppola.
Sa vie privée se confondit souvent avec sa carrière au cinéma. Il fut le compagnon de l'actrice Romy Schneider avec qui il partagea l'affiche plusieurs fois, notamment dans La Piscine, puis de Nathalie Barthélemy (mère de son fils Anthony), qu'il épousa, de Mireille Darc et, plus brièvement, d'Anne Parillaud. De son propre aveu, la relation qu'il attendait fut ses quinze années passées avec Rosalie van Breemen de 1987 à 2002, mère de ses deux derniers enfants : Anouchka Delon (Gien, 25 novembre 1990) et Alain-Fabien Delon (18 mars 1994), même s'il affirma que Romy fut son plus grand amour, lors du décès de cette dernière, en 1982.
La renommée d'Alain Delon est internationale, bien qu'il n'ait pas réussi à s'imposer à Hollywood. Outre l'Europe, il a également connu un grand succès auprès du public asiatique.
Sommaire
Jeunesse
C'est le 8 novembre 1935 que naît, à Sceaux, dans le département de la Seine (actuellement dans les Hauts-de-Seine), Alain Delon, fils de Fabien Delon (1904-1977), dirigeant d'un petit cinéma de quartier, Le Régina. Sa mère, Édith Arnold (1911-1995), était préparatrice en pharmacie. Les Delon sont originaires de Saint-Vincent-Lespinasse, dans le Tarn-et-Garonne. Jean Delon, né au XVe siècle, est l'ancêtre de la famille. L'arrière-grand-père paternel d'Alain Delon, Fabien Delon (Saint-Vincent-Lespinasse, 28 décembre 1829 - Figeac (Lot), 12 décembre 1909), décoré de la Légion d'honneur en 1892[2], était Ingénieur des ponts et chaussées. Sa grande-mère paternelle, Marie-Antoinette Evangelista, était corse originaire de la commune de Prunelli di Fiumorbu, elle avait épousé son grand-père Jean-Marcel Delon alors percepteur dans cette commune.
En 1939, Alain Delon a quatre ans lorsque ses parents divorcent. Il est alors confié à une famille d’accueil, où le père est gardien de prison. Puis il est placé dans la pension catholique de Saint-Nicolas d'Issy-les-Moulineaux où il passe toute sa jeunesse. Il se fait renvoyer six fois de l'école. Sa mère épouse alors en secondes noces Paul Boulogne, un commerçant charcutier de Bourg-la-Reine et Alain passe un CAP de charcutier pour reprendre, sans aucune conviction, le commerce de son beau-père.
À dix-sept ans, devançant l'appel de son service militaire, il s'engage dans la marine nationale. Il est affecté à l'Unité Marine de Saïgon en Indochine, à l'époque française, pendant la guerre d'Indochine en tant que matelot sans spécialité (« sans spé»). Il avoue l'importance que l'armée a eu dans sa vie. Il y a appris la rigueur, le respect d'autrui, le travail en équipe (il est souvent devenu ami avec les techniciens de ses films). Les convictions politiques d'Alain Delon, à cette époque, sont le gaullisme.
À son retour, en 1956, il doit enchaîner les petits métiers pour vivre, notamment dans le quartier des Halles. En traînant dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, il se fait remarquer par Jean-Claude Brialy, qui l'invite au Festival de Cannes, où son physique ne passe pas inaperçu. Il fait un bout d'essai concluant et aborde ainsi le milieu du cinéma, sans formation particulière de comédien. Comme beaucoup d'acteurs, Delon a appris sur le tas ce qu'il sait de son métier.
Carrière cinématographique
Les années 1950 : les débuts et la gloire
Delon est remarqué par le découvreur de talent américain David O. Selznick. Après un essai réussi, il se voit proposer un contrat de sept ans aux États-Unis par Selznick à la condition qu'il apprenne l'anglais. De retour en France, Delon se met donc à l'étude de cette langue. Mais il rencontre Yves Allégret qui le convainc de rester en France.
En 1957, il tourne son premier film Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret dans lequel il a un petit rôle. Au côté de la star Edwige Feuillère, d'autres débutants : Pierre Mondy, Sophie Daumier, Bruno Crémer...
Dans son film suivant, la comédie Sois belle et tais-toi de Marc Allégret, il côtoie les vedettes Mylène Demongeot et Henri Vidal, et un autre débutant : Jean-Paul Belmondo...
En 1958, il rencontre Romy Schneider sur le tournage du film Christine, réalisé par Pierre Gaspard-Huit, avec son copain Jean-Claude Brialy et Micheline Presle en compléments. Le coup de foudre est réciproque. Il a vingt-trois ans ; elle en a vingt ; ils se fiancent le 22 mars 1959 sous les feux de la presse. Ils incarnent la beauté, la jeunesse et le succès et deviennent un couple célébré par le show business et le public. La belle histoire a pourtant une faille : Alain Delon la trompera avec Nico. Un fils, Ari Boulogne, qu'il n'a jamais reconnu, mais qui fut élevé par la propre mère de Delon, naîtra le 11 août 1962[3],[4].
Malgré l'échec de Christine qui lui offrait son premier rôle important, Delon devient une vedette : dans la comédie Faibles Femmes de Michel Boisrond, il retrouve Mylène Demongeot, cette fois ils forment le couple principal - encore la blonde actrice, rivale de Bardot, ne lui suffit-elle pas puisque Pascale Petit et Jacqueline Sassard viennent en rescousse ; dans Le Chemin des écoliers d'après Marcel Aymé, il joue le fils de Bourvil et Françoise Arnoul et Lino Ventura complètent la distribution.
Son modèle, son maître en tant qu'acteur est alors et demeurera Jean Gabin auquel il essaiera toujours de ressembler.
Les années 1960 : la consécration
En 1960, Alain Delon accède au premier rang sous la direction de René Clément avec Plein soleil, adapté du roman Monsieur Ripley de Patricia Highsmith, qui est suivi en 1961 par Rocco et ses frères, de Luchino Visconti, qui remporte le Prix Spécial du Jury au Festival de Venise et consacre Delon et Annie Girardot ; puis la jeune star joue un sketch romantique face à Brigitte Bardot dans Les Amours célèbres, film en costumes inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, tourné par Michel Boisrond. La même année, Alain Delon commence sa carrière d'homme d'affaires en achetant, dans le Vieux Nice, le restaurant « La Camargue ».
Dans la foulée du Guépard, Delon s'essaie au théâtre sous la direction de Visconti, dans une pièce de l'élisabéthain John Ford, donnant la réplique à sa fiancée Romy.
L'acteur s'éloigne des compositions légères de ses débuts. De fait, la comédie anarchiste de René Clément, Quelle joie de vivre, et le sketch de Le Diable et les Dix Commandements réalisé par le vétéran Julien Duvivier (où il séduit Danielle Darrieux), pas plus que Les Amours célèbres, ne figurent parmi ses films marquants.
En 1962, il joue, au côté de Monica Vitti, dans L'Éclipse de Michelangelo Antonioni, film qui obtient le Prix Spécial du Jury du Festival de Cannes.
La chanteuse allemande Nico, avec qui il a eu une liaison, met au monde Christian Aaron Boulogne, dit Ari Boulogne, le 11 août 1962.
En 1963, il joue, dans Le Guépard de Luchino Visconti, le rôle de Tancrède, en compagnie de Claudia Cardinale et de Burt Lancaster : le film obtient la Palme d'or au festival de Cannes. La même année, il tourne Mélodie en sous-sol, sous la direction de Henri Verneuil, qui est récompensé par le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère. C'est lors du tournage de ce classique du genre policier que Delon rencontra Jean Gabin. Cette série de films est considérée comme une suite de chefs-d'œuvre. Alain Delon s'impose également en héros de film d'aventures, face à Virna Lisi, dans La Tulipe noire, de Christian-Jacque, d'après Alexandre Dumas.
En 1964, il s'essaie à la production, dans le registre du film d'auteur engagé, avec L'Insoumis d'Alain Cavalier au côté de Georges Beaume et Lea Massari. La même année, au mois d'août, peu de temps après sa rupture avec Romy Schneider (leur liaison durait depuis cinq ans), il épouse l'actrice Nathalie Canovas, dont il aura un fils, Anthony, né le 30 septembre suivant à Hollywood.
En 1967, Alain et Nathalie Delon tournent ensemble dans Le Samouraï, le classique de Jean-Pierre Melville. L'année suivante, Delon revient au théâtre pour une pièce de Jean Cau mise en scène par Raymond Rouleau.
Durant la décennie, Delon retrouve son maître Clément pour le suspense Les Félins, où il est le prisonnier de Jane Fonda et Lola Albright, et internationalise encore sa carrière : il travaille en Grande-Bretagne pour un sketch de La Rolls-Royce jaune d'Anthony Asquith, avec Shirley MacLaine et George C. Scott, et La Motocyclette de Jack Cardiff d'après André Pieyre de Mandiargues et face à Marianne Faithfull, et à Hollywood pour Les Tueurs de San Francisco, thriller dont il partage l'affiche avec Ann-Margret, Van Heflin et Jack Palance, et Texas, nous voilà, western avec Dean Martin ; dans le film de guerre Les Centurions de Mark Robson, il joue avec Anthony Quinn et George Segal. En 1966, Delon interprète Jacques Chaban-Delmas dans Paris brûle-t-il ? de Clément. Valeur sûre du cinéma français, à défaut du marché américain, l'acteur côtoie ses pairs : Lino Ventura dans Les Aventuriers, Julien Duvivier pour le thriller Diaboliquement vôtre avec pour partenaire Senta Berger, Brigitte Bardot une seconde fois dans un sketch des Histoires extraordinaires, d'après Edgar Poe, réalisé par Louis Malle. En 1968, Delon affronte Charles Bronson dans le policier Adieu l'ami écrit par Sébastien Japrisot et réalisé par Jean Herman.
La même année, la star monte sa propre société de production Adel. Il produit son premier film avec sa société, Jeff, également réalisé par Herman. Par ailleurs il sait que Nathalie Delon veut le quitter et il ne l'accepte pas. Il a rencontré Mireille Darc et ils se fréquentent. Il lui propose de jouer avec lui dans Jeff.
Delon clôt la décennie avec deux classiques du film noir : La Piscine, qui est l'occasion de retrouvailles spectaculaires avec Romy Schneider devant la caméra de Jacques Deray, et Le Clan des Siciliens, retrouvailles avec Verneuil et Gabin.
Les années 1970-1980 : toujours le succès
En 1970, Delon tourne, avec Jean-Paul Belmondo, son unique rival dans le cinéma français, Borsalino, classique du film de gangsters signé Deray. En 1970 et 1972, Delon tourne de nouveau avec un de ses maîtres, Jean-Pierre Melville, Le Cercle Rouge, face à Bourvil (son père dans Le Chemin des écoliers onze années plus tôt), et Un flic qui marque sa rencontre professionnelle avec Catherine Deneuve et Richard Crenna. Durant la décennie, il développe et pousse à l'extrême deux aspects essentiels de son personnage cinématographique : le fétichisme du vêtement (chapeau et imperméable) et le professionnalisme. On retrouve cet aspect dans Le Cercle Rouge, Un flic et Borsalino & Co... Tournée en 1974, la suite de Borsalino se fait sans Belmondo, mais avec Deray ; la même année, Delon accepte le rôle principal de Zorro, succédant à Douglas Fairbanks et Tyrone Power, pour faire "soi-disant" plaisir à son fils, Anthony, enfant à l'époque.
Dans les années 1970 et au début des années 1980, Alain Delon apparaît dans un grand nombre de films d'action, en majorité des polars, où il interprète des personnages de héros, ou parfois d'anti-héros tragiques : Doucement les basses avec Nathalie Delon et Paul Meurisse, Flic Story (rôle de Roger Borniche), Le Gang d'après Borniche, Trois hommes à abattre, au côté de l'actrice italienne Dalila Di Lazzaro, d'après Jean-Patrick Manchette, tous de Jacques Deray, Le Gitan avec Bernard Giraudeau et Renato Salvatori, son frère dans Rocco, et Comme un boomerang (au côté de Charles Vanel), mis en scène par José Giovanni, Mort d'un pourri de Georges Lautner, sur un scénario de Michel Audiard, avec Ornella Muti et Klaus Kinski... À la même époque, Delon tourne le western Soleil rouge du britannique Terence Young, où il interprète "Gotch", rivalisant avec Bronson, Toshiro Mifune et Ursula Andress, et il tentera de nouvelles incursions dans le cinéma américain en tenant l'un des rôles principaux du thriller Scorpio réalisé par Michael Winner, aux côtés de Lancaster et Gayle Hunnicutt, et du film catastrophe Airport 80 Concorde aux côtés de Sylvia Kristel et Robert Wagner, qui ne remporte pas un grand succès commercial. Il a une fille en 1970, Anne-Sophie.
1971 marque sa première rencontre avec Joseph Losey pour L'Assassinat de Trotsky, où il se confronte à Romy Schneider et à Richard Burton. Quelques années plus tard, Monsieur Klein, chef d'œuvre de Losey, dont Delon est l'acteur principal et le producteur, repart bredouille du festival de Cannes 1976, mais s'avère un beau succès critique. En 1977, à la 2e cérémonie des César, il remporte le César du meilleur film.
Delon tourne deux fois avec Simone Signoret dans La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre et Les Granges brûlées de Jean Chapot, et se mesure une dernière fois avec Jean Gabin dans le tragique Deux Hommes dans la ville de José Giovanni. Alain Jessua offre également à l'acteur deux rôles intéressants, dans Armaguedon face à Jean Yanne et Salvatori, et surtout dans l'éprouvant Traitement de choc où il apparaît nu et frappe Annie Girardot.
Alain Delon et Mireille Darc travaillent ensemble pour Madly, Les Seins de glace de Lautner et L'Homme pressé d'Edouard Molinaro d'après Paul Morand. Et en 1973, le séducteur de l'écran donne la réplique à Dalida, dans le duo Paroles, paroles..., dans lequel lui-même ne chante pas, à la différence de sa partenaire.
Variant les plaisirs, l'acteur français produit le thriller Le Jeu de la puissance/Power Play avec notamment les stars britanniques David Hemmings, Peter O'Toole et Donald Pleasence.
Si les choix commerciaux de Delon sont souvent critiqués, force est de reconnaître qu'il n'a jamais quitté le cinéma d'art. Outre les réussites déjà citées, il paraît en 1972 dans Le Professeur de l'italien Valerio Zurlini, qui impose un Delon fatigué, et en 1978 la star produit Attention, les enfants regardent de Serge Leroy, film atypique et passé injustement inaperçu, dans lequel l'acteur apparaît brièvement, mais de façon marquante et totalement à contre-emploi.
Les années 1980-1990 : Échecs à répétition
En 1981, Delon réalise, dans la veine du polar, son premier film : Pour la peau d'un flic, d'après Jean-Patrick Manchette et qui révèle Anne Parillaud. Réalise Trois hommes à abattre, où rèncontre Dalila Di Lazzaro. Étant producteur, Delon avouera que tous les films incluant dans leur titre le terme « Flic », qu'il choisira lui-même, s'avéreront être des succès commerciaux. L'année suivante l'acteur retrouve Catherine Deneuve dans Le Choc de Robin Davis, d'après Manchette encore, dont il co-signe l'adaptation et les dialogues (ce n'est pas la première fois). Il reviendra à la réalisation en 1983 pour Le Battant, avec de nouveau Anne Parillaud et Richard Anconina dans un second rôle.
En 1984, il incarne le baron de Charlus dans Un amour de Swann, adaptation de Proust dirigée par Volker Schlöndorff, qui recueille des critiques mitigées. Peu saluent la performance d'Alain Delon.
L'année suivante, Alain Delon s'écarte de nouveau de son personnage de héros de polar pour tourner dans Notre histoire de Bertrand Blier, qui ne remporte pas un grand succès commercial, mais lui vaut d'être récompensé par le César du meilleur acteur. La même année, il s'installe en Suisse, à Chêne-Bougeries, dans la banlieue de Genève.
S'ensuit, à partir de la seconde moitié des années 1980, une série d'échecs publics et critiques. Le Battant, son second film en tant que réalisateur, et Parole de flic de Pinheiro (face à Jacques Perrin et le débutant Vincent Lindon) ne lui permettent pas de renouveler son image, ce qu'il tente de faire avec le film fantastique Le Passage, qu'il produit et dont il co-écrit le scénario (seul le générique chanté par Francis Lalanne connaîtra le succès), et en jouant, pour la première fois depuis 1962, dans un téléfilm, la mini-série Cinéma, dont il interprète aussi la chanson générique. Il y retrouve sa "marraine en cinéma" : Edwige Feuillère. Après le film Ne réveillez pas un flic qui dort où figurent aussi Michel Serrault et Serge Reggiani (parodié par la suite par Les Inconnus dans le sketch Ne réveillez pas les couilles d'un flic qui dort), Alain Delon cesse d'apparaître en héros de polar. Si Nouvelle Vague, qu'il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard, lui permet de retrouver la faveur de certains critiques, il ne touche pas le grand public, pas plus qu'avec un film plus commercial, le thriller Dancing Machine. Le Retour de Casanova, adaptation par Jean-Claude Carrière d'un roman d'Arthur Schnitzler, malgré la composition de Delon (sa prise de poids volontaire est interprétée comme une dégradation due à l'âge) entouré par Elsa et Fabrice Luchini, ne remporte pas non plus le succès espéré et mérité. Alain Delon tourne ensuite coup sur coup sous la direction de Jacques Deray deux films noirs, Un crime et L'Ours en peluche (ce dernier adapté de Georges Simenon), dont aucun ne remporte de succès.
Il joue, avec Lauren Baccal, dans Le Jour et la Nuit sous la direction de l'écrivain et philosophe Bernard-Henri Lévy. La promotion colossale du film est suivie d'une réception critique effroyable (« plus mauvais film depuis 1945 » selon Les Cahiers du Cinéma). Véritable fiasco commercial, Le Jour et la nuit est l'un des plus lourds échecs de la carrière d'Alain Delon.
L'année suivante, il apparaît dans Une chance sur deux, réalisé par Patrice Leconte : ce polar de divertissement met en scène, sur un mode nostalgique, des retrouvailles artistiques avec Jean-Paul Belmondo, trente ans après Borsalino, avec pour présence féminine Vanessa Paradis. Le film ne remporte cependant pas le succès commercial escompté. En 1999, il souhaite mettre fin à sa carrière au cinéma. La même année, il obtient la citoyenneté genevoise et suisse pour des raisons fiscales apparemment(ce qui n'empêchera pas qu'il soit nommé officier de la Légion d'honneur quelques années plus tard), sans perdre pour autant la nationalité française.
Sur le plan sentimental, en 1987, il rencontre Rosalie Van Breemen, un mannequin hollandais, sur le tournage du vidéo-clip de sa chanson Comme au cinéma. Alain Delon se sépare de Mireille Darc après quinze ans de vie commune. Rosalie lui donne deux enfants : Anouchka, née le 25 novembre 1990, et Alain-Fabien, né le 18 mars 1994. En 1993, il se sépare de son palais de Sidi Mimoun à Marrakech qu'il a habité pendant 15 ans avec Mireille Darc[5].
Alors que sa carrière sur le grand écran marque le pas, Delon retourne sur les planches à partir de 1996.
Les années 2000 : retour aux succès, à la télévision, au théâtre et au cinéma
Bien qu'ayant annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière cinématographique, comme beaucoup d'artistes qui n'en finissent pas de partir, il accepte, en 1999, de figurer dans le film de Bertrand Blier, Les Acteurs, dans lequel il rend hommage à Gabin, Bourvil, Montand, Signoret et de Funès.
En 2001, le photographe Christian Aaron Boulogne, le fils de la mannequin, actrice et chanteuse allemande Nico, publie un livre de souvenirs, L'amour n'oublie jamais, chez Jean-Jacques Pauvert, dans lequel il affirme être le fils caché et non reconnu d'Alain Delon, avec qui il partage une ressemblance physique. Il a d'ailleurs été élevé par les parents d'Alain Delon, qui a rompu avec eux suite à cela (voir le documentaire Nico Icon qui contient le témoignage dramatique de la propre mère de l'acteur dans le modeste pavillon de celle-ci). La même année, Alain Delon incarne avec succès le commissaire de police Fabio Montale de Marseille, dans une série policière d'après l'œuvre de Jean-Claude Izzo pour TF1, qui s'avère être un des scores historiques pour la télévision française en termes d'audience avec 12,4 millions de téléspectateurs[6]. Il jouera ensuite, en 2003 et 2004, le rôle de Frank Riva dans la série du même nom pour France 2, où il retrouve Jacques Perrin et Mireille Darc. Toujours pour la télévision, il tourne dans Le Lion d'après le roman de Joseph Kessel et sous la direction de Pinheiro, auprès de sa fille Anouchka et d'Ornella Muti.
En octobre 2002, Alain Delon et Rosalie Van Breemen se séparent. Il est âgé de soixante-sept ans et aura vécu quinze ans avec elle. Dépressif, Delon avoue souvent à la presse son manque d'envie de continuer à vivre. En 2003, Claudia Cardinale, sa partenaire dans Le Guépard en 1963, lui remet l'Étoile d'Or du Festival international du film de Marrakech. En 2005, il est fait Officier de la Légion d'honneur par le président de la République française Jacques Chirac pour « sa contribution à l'art du cinéma mondial ». En 2008, il tient le rôle de Jules César dans Astérix aux Jeux Olympiques, film à très gros budget qui attire plus de six millions de spectateurs dans les salles, ce chiffre étant cependant inférieur au succès escompté. Le film est de surcroît très mal accueilli par la critique[7].
Alain Delon continue sa carrière sur les planches, interprétant notamment en 2007 Sur la route de Madison et en 2008 Love Letters, respectivement avec Mireille Darc et Anouk Aimée. En 2010, il apparaît dans un téléfilm au côté de la chanteuse Lorie. Il reprend le théâtre en 2011 avec la pièce une journée ordinaire sur les relations père-fille qu'il interprète au côté de sa fille Anouchka et d'Elisa Servier. Il apparaît tenant la main de Mireille Darc, le 4 mars 2011 à l'église Saint-Roch, aux obsèques d'Annie Girardot.
Promoteur de combat de boxe, monde hippique et activités commerciales
En 1972 et 1973, il organise en France les championnats du monde de boxe avec les affiches Jean-Claude Bouttier / Carlos Monzón (17 juin 1972 et 29 septembre 1973) puis Carlos Monzón / José Nápoles (avril 1974). Par ailleurs, il constitue une écurie de chevaux de course et obtient le titre de champion du monde des trotteurs avec ses chevaux Equileo et Fakir du Vivier.
En 1978, il crée sa société de diffusion de produits de luxe, « Alain Delon Diffusion SA » à Genève : sous son nom, on y trouve des parfums comme AD qui connait immédiatement un grand succès commercial. Il est suivi en 1981 d'une fragrance pour femme « Le Temps d'Aimer ». Ces deux lignes, après avoir connu un immense succès pendant plus de 20 ans, ont été remplacées par d'autres fragrances, telles que « Samouraï » qui fait partie du top 5 des best sellers au Japon, « Samouraï Woman », « Shogun » ou encore « Samouraï Woman Pinkberry » Alain Delon pour Homme, Samouraï, Shogun...), du champagne, du cognac, des montres, des lunettes, des cigarettes, des vêtements et des accessoires griffés à son nom. Les concepteurs de ces différents produits de luxe ne sont pas connus. Les lunettes de soleil de la marque « Delon » devinrent particulièrement célèbres à Hong-Kong lorsque l'acteur Chow Yun-fat les porta dans le film Le Syndicat du crime et ses deux suites. John Woo, réalisateur du film, déclara par ailleurs être un admirateur de Delon et de son "jeu" d'acteur.
Collectionneur d'art
Pour compléter sa panoplie, il est devenu collectionneur d'œuvres d'art. Sa collection comprend des œuvres d'Olivier Debré, Rembrandt Bugatti, Jean Degottex, Jean Dubuffet, Hans Hartung, Jean-Paul Riopelle, Pierre Soulages, Nicolas de Staël, Alechinsky, Zao Wou-Ki, Vieira da Silva ainsi que deux bronzes de Antoniucci Volti : les "Muses". Suite à une exposition organisée par le galeriste Franck Prazan[8], il a cependant vendu 40 toiles consacrées à l'École de Paris et au mouvement CoBrA lors d'une vente aux enchères à Drouot-Montaigne en octobre 2007 [9]. La vente totalisera un peu plus de 8 millions d'euros.
L'affaire Markovic
Article détaillé : Affaire Markovic.Affaire trouble.En 1968, Stevan Markovic, qui était garde du corps d'Alain Delon, est retrouvé mort dans un bois à Élancourt (Yvelines). Ami d'Alain Delon, le gangster corse François Marcantoni est accusé d'assassinat. Alain Delon lui-même est interrogé par la police, bien que l'assassinat ait eu lieu à Paris alors qu'il tournait La Piscine à Ramatuelle et à Saint-Tropez. Son ancienne épouse Nathalie fut également interrogée.
Notoriété
- La marionnette d'Alain Delon dans Les Guignols de l'info s'exprime de manière grandiloquente, parlant d'elle-même à la troisième personne. C'est une caricature de la très haute opinion qu'Alain Delon aurait de lui-même.
- Alain Delon est en effet l'une des rares personnalités à dire systématiquement du bien d'elle-même dans les interviews. Il est souvent brocardé pour déclarer invariablement "il/elle m'aimait beaucoup" lors du décès de personnes connues (la dernière en date lors des obsèques de Claude Chabrol, en septembre 2010 au JT de France 2), alors que l'on dit plutôt dans ces cas-là "JE l'aimais beaucoup".
- Le site http://alaindelon.org/ fait état de rumeurs concernant un accord pour un contrat de sept années passé entre Delon et David O. Selznick avant même que l'acteur apparaisse dans Quand la femme s'en mêle.
- Le producteur américain Robert Evans (Love Story, Chinatown...) rend un hommage vibrant à Delon dans ses mémoires L'Enfant gâté de Hollywood, la confession d'un producteur flamboyant (A Contrario, 1995) : il le considère comme son « frère dans la vie comme au cinéma » et « le plus bel acteur d'Europe », et raconte comment le Français a joué un rôle déterminant dans ses débuts de producteur (avec la complicité involontaire de Brigitte Bardot).
- Lors du tournage de American Gigolo, le scénariste et réalisateur Paul Schrader a fait visionner à Richard Gere le film Plein Soleil pour qu'il s'inspire de la composition de Delon (entretien de Richard Gere avec TV Magazine).
- On continue à exploiter le physique de Delon jeune et il apparaît sur la pochette d'un album des Smiths : The Queen Is Dead paru en 1986 (il s'agit de l'une des dernières images du film L'Insoumis d'Alain Cavalier).
- Le musicien et compositeur Jimmy Smith a écrit et interprété sur son album The Cat (1964) un morceau intitulé Delon's Blues en hommage à l'acteur
- Alain Delon est cité dans une chanson du groupe de rock italien Baustelle dans la chanson intitulée La canzone di Alain Delon.
- En 1991, le groupe britannique White Town sort Alain Delon EP avec la star en pochette, qui comprend le morceau Hair Like Alain Delon
- En 2010, Emma Daumas rend hommage à Alain Delon dans la chanson Dans les yeux d'Alain Delon, sur son E.P. Acoustic.
- « Dans les yeux d’Alain Delon » est l'initiative originale d’un photographe français, Baptiste Vignol : « photographier chaque jour une personne de façon ludique et légère avec les lunettes d’Alain Delon ». Selon le site materialiste.com : En « Thaïlande, Brésil, Argentine, Cambodge, Australie, Kenya, Paris… pour ne pas citer toutes les destinations de ces lunettes (...) à la grande surprise du photographe, tout le monde connaissait notre acteur français, véritable symbole masculin français (bien que suisse) grâce à ses films mais surtout en prêtant son image à Dior pour le parfum Eau Sauvage. Il est encore au Japon une star indétrônable puisque son parfum reste dans le top 5 des ventes. » Parmi les participants : Marie-Josée Croze, Lynda Lemay, Charles Berling, Emma de Caunes, Bruno Putzulu, Laura Smet, Marina Foïs, Benjamin Biolay, Irène Frain, Joey Starr, Jean-Pierre Kalfon, Nicoletta, Thomas Dutronc, Valérie Bègue... Julien Baer, Emma Daumas, Jeanne Cherhal notamment ont composé des chansons originales autour du projet (http://patwhite.com).
- Loin de ce concert de louanges, Marianne Faithfull, amie de Nico et qui fut la partenaire de Delon au cinéma dans les années 1960, mentionne l'acteur sur son album Kissin Time.
- En Chine, selon un micro-trottoir du Petit Journal de Canal +, Delon est un des rares artistes français connus. L'acteur était d'ailleurs le parrain du pavillon français de l'exposition universelle de Shanghai inauguré par Carla Bruni et Nicolas Sarkozy.
- Au Japon, où il est idolâtré, il est surnommé le Samouraï du printemps. Cette notoriété a donné lieu au roman humoristique Alain Delon est une star au Japon de Benjamin Berton (un « fantasme générationnel » kidnappé par un couple d'admirateurs...), publié en 2009 chez Hachette Littératures.
- Alain Delon est le sujet principal d'une pièce de théâtre inspirée par sa carrière et l'univers de Jean-Pierre Melville, Alain Delon ou presque, de Stéphane Dolivet. La pièce a été créée en juillet 2007 au Festival d´Avignon. Elle est reprise dans une nouvelle version en 2010, « Alain Delon... et moi ».
- En 2009, Alain Delon prête son image au parfum « Eau Sauvage » de Christian Dior. La photo choisie a été prise lors du film La Piscine avec Romy Schneider par le photographe Jean-Marie Périer. Dior joue sur l'image intemporelle de la jeunesse d'Alain Delon. La cigarette présente sur la photo originale a été effacée[10].
- Selon le site « France diplomatie » [11], après la rétrospective à la Cinémathèque française de plus de cinquante films avec Delon, « acteur exceptionnel, figure unique du cinéma international contemporain, à la mesure des grands mythes du cinéma classique », le ministère des Affaires étrangères souhaite présenter à travers ses services culturels une sélection des films retenus par l’artiste.
- Guillaume Delorme a incarné Alain Delon en 2009 dans un téléfilm allemand, Romy, réalisé par Torsten C. Fisher et retraçant son histoire d'amour avec Romy Schneider.
Carrière artistique
Cinéma
- 1949 – Le rapt Court-métrage
Années 1957 - 1959
- 1957 – Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret : Jo.
- 1957 – Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Loulou.
- 1958 – Christine de Pierre Gaspard-Huit : Franz Lobheiner.
- 1959 – Faibles femmes de Michel Boisrond : Julien Fenal.
- 1959 – Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Antoine Michaud.
Années 1960 - 1969
- 1960 - Plein soleil de René Clément : Tom Ripley/Philippe Greenleaf.
- 1960 - Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Rocco Parondi.
- 1961 - Quelle joie de vivre (Che gioia vivere) de René Clément : Ulysse Cecconato.
- 1961 - Les Amours célèbres un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, réalisé par Michel Boisrond (sketch « Agnès Bernauer » avecBrigitte Bardot) : le duc Albert de Bavière.
- 1962 - La femme rousse (Die Rote) de Helmut Käutner : (non crédité).
- 1962 - L'Éclipse (L'eclisse) de Michelangelo Antonioni : Piero.
- 1962 - Le Diable et les Dix Commandements (5e commandement - « Tes père et mère honoreras ») de Julien Duvivier : Pierre Messager.
- 1962 - L'Échiquier de Dieu de Christian-Jaque, inachevé.
- 1963 - Carambolages de Marcel Bluwal : M. Lambert.
- 1963 - Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil : Francis Verlot.
- 1963 - Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti : Tancredi.
- 1964 - La Tulipe noire de Christian-Jaque : Guillaume et Julien de Saint-Preux.
- 1964 - L'Insoumis d'Alain Cavalier : Thomas Vlassenroot.
- 1964 - Les Félins de René Clément : Marc.
- 1964 - La Rolls-Royce jaune (The Yellow Rolls-Royce) d'Anthony Asquith : Stefano
- 1964 - L'Amour à la mer de Guy Gilles : Alain Delon « l'Acteur dans le film du cinéma » (participation amicale).
- 1965 - Les Tueurs de San Francisco (Once a Thief) de Ralph Nelson : Eddie Pedak.
- 1966 - Paris brûle-t-il ? de René Clément : Jacques Chaban-Delmas.
- 1966 - Texas, nous voilà (Texas Across the River) de Michael Gordon : Don Andrea Baldazar dit Baldy.
- 1966 - Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Philippe Esclavier.
- 1966 - Les Aventuriers de Robert Enrico : Manu Borelli.
- 1967 - Diaboliquement vôtre de Julien Duvivier : Georges Campo.
- 1967 - Le Samouraï de Jean-Pierre Melville : Jef Costello.
- 1968 - Adieu l'ami de Jean Herman : Dino Barran.
- 1968 - La Motocyclette (Girl on a Motorcycle) de Jack Cardiff : Daniel.
- 1968 - Ho ! de Robert Enrico : L'homme à l'aéroport
- 1968 - La Piscine de Jacques Deray : Jean-Paul Leroy.
- 1968 - Histoires extraordinaires (sketch « William Wilson ») de Louis Malle : William Wilson / son jumeau.
- 1969 - Jeff de Jean Herman : Laurent.
- 1969 - Madly (il piacere dell'uomo) de Roger Kahane : Julien Dandieu.
- 1969 - Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : Roger Sartet.
Années 1970 - 1979
- 1970 - Doucement les basses de Jacques Deray : Simon Médieu.
- 1970 - Borsalino de Jacques Deray : Roch Siffredi.
- 1970 - Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Corey.
- 1970 - Crepa Padrone de Piero Schivazappa : film inachevé.
- 1971 - Soleil rouge de Terence Young : Gotch.
- 1971 - Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : apparition.
- 1971 - L'Assassinat de Trotsky de Joseph Losey : Frank Jackson.
- 1971 - La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre : Jean Lavigne.
- 1972 - Un flic de Jean-Pierre Melville : commissaire Edouard Coleman.
- 1972 - Le Professeur (La prima notte di quiete) de Valerio Zurlini : Daniele Dominici.
- 1972 - Il était une fois un flic de Georges Lautner : l'homme qui sonne à la porte (apparition, non crédité).
- 1972 - Traitement de choc d'Alain Jessua : docteur Devilers.
- 1973 - Les Grands Fusils (Big Guns) de Duccio Tessari : Tony Arzenta.
- 1973 - Scorpio de Michael Winner : Jean Laurier, dit 'Scorpio'.
- 1973 - Les Granges brûlées de Jean Chapot : le juge Pierre Larcher.
- 1973 - La Race des seigneurs de Pierre Granier-Deferre : Julien Dandieu
- 1973 - Deux Hommes dans la ville de José Giovanni : Gino Strabliggi.
- 1974 - Borsalino & Co de Jacques Deray : Roch Siffredi.
- 1974 - Les Seins de glace de Georges Lautner : Marc Rilson.
- 1975 - Zorro de Duccio Tessari : Don Diego de la Vega/Zorro.
- 1975 - Flic Story de Jacques Deray : Roger Borniche.
- 1975 - Le Gitan de José Giovanni : Hugo Sennart dit Le Gitan.
- 1976 - Armaguedon d'Alain Jessua : le docteur Michel Ambroise.
- 1976 - Khenchela city de Claude Elbaz (père de Vincent Elbaz) : le jeune garçon.
- 1976 - Comme un boomerang de José Giovanni : Jacques Batkin.
- 1976 - Monsieur Klein de Joseph Losey : Robert Klein.
- 1977 - Le Gang de Jacques Deray : Robert dit « Le dingue ».
- 1977 - L'Homme pressé d'Edouard Molinaro : Pierre Niox.
- 1977 - Mort d'un pourri de Georges Lautner : Xavier Maréchal dit Xav.
- 1978 - Attention, les enfants regardent de Serge Leroy : l'homme.
- 1979 - Airport 80 Concorde (Airport '79, the Concorde) de David Lowell Rich : capitaine Paul Metrand.
- 1979 - Le Toubib de Pierre Granier-Deferre : Jean-Marie Desprée.
Années 1980 - 1989
- 1980 - Téhéran 43, nid d'espions d'Alexandre Alov, Vladimir Naoumov : Inspecteur Foche.
- 1980 - Trois hommes à abattre de Jacques Deray : Michel Gerfaut.
- 1981 - Pour la peau d'un flic d'Alain Delon : Choucas.
- 1982 - Le Choc de Robin Davis : Martin Terrier/Christian.
- 1983 - Le Battant d'Alain Delon : Jacques Darnay.
- 1984 - Un amour de Swann de Volker Schlöndorff : le baron de Charlus.
- 1984 - Notre histoire de Bertrand Blier : Robert Avranches.
- 1985 - Parole de flic de José Pinheiro : Daniel Pratt.
- 1986 - Le Passage de René Manzor, musique :Jean-Félix Lalanne : Jean Diaz.
- 1988 - Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro : commissaire divisionnaire Eugène Grindel.
Années 1990 - 2010
- 1990 - Dancing Machine de Gilles Béhat : Alan Wolf.
- 1990 - Nouvelle Vague de Jean-Luc Godard : Lui, Roger Lennox et Richard Lennox.
- 1992 - Le Retour de Casanova d'Edouard Niermans : Giacomo Casanova.
- 1993 - Un crime de Jacques Deray : Maître Charles Dunand.
- 1994 - L'Ours en peluche de Jacques Deray : Jean Rivière.
- 1995 - Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : Alain Delon, en visite.
- 1997 - Le Jour et la nuit de Bernard-Henri Lévy : Alexandre.
- 1998 - Une chance sur deux de Patrice Leconte : Julien Vignal.
- 2000 - Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même.
- 2008 - Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann : Jules César.
- 2010 - Le Guépard version remasterisée
Réalisateur
- 1973 - Les Granges brûlées co-réalisateur non crédité
- 1981 - Pour la peau d'un flic
- 1983 - Le Battant
Télévision
- 1962 – Le Chien de François Chalais
- 1975 – Le bel indifférent de Jacques Duhen
- 1988 – Cinéma de Philippe Lefebvre en 4 épisodes : Julien Manda.
- 2001 – Fabio Montale de José Pinheiro : Fabio Montale
- 2003 – Frank Riva de Patrick Jamain Saison 1 : - L'homme de nulle part
- 2003 – Le Lion de José Pinheiro : John Bullit
- 2004 – Frank Riva de Patrick Jamain Saison 2 : - L'Homme Traqué
- 2010 – Un mari de trop de Louis Choquette - Maître Maxime de Rougemont
- 2011 - Belmondo itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech - Témoignage
Théâtre
- 1961 : Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, mise en scène Luchino Visconti, avec Romy Schneider et Silvia Monfort, Théâtre de Paris
- 1968 : Les Yeux crevés de Jean Cau, mise en scène Raymond Rouleau, avec Marie Bell, Jacques Dacqmine, Théâtre du Gymnase
- 1996 : Variations énigmatiques d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, avec Francis Huster, Théâtre Marigny
- 1998 : Variations énigmatiques d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, avec Stéphane Freiss, reprise au Théâtre de Paris
- 2004 : Les Montagnes russes d'Éric Assous, mise en scène Anne Bourgeois, Théâtre Marigny
- 2007 : Sur la route de Madison d'après le roman de Robert James Waller, mise en scène Anne Bourgeois, avec Mireille Darc, Théâtre Marigny
- 2008 : Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Alain Delon, avec Anouk Aimée, Théâtre de la Madeleine
- 2011 : Une journée ordinaire d'Éric Assous, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre des Bouffes-Parisiens
Discographie
- 1967 : Laetitia : B.O. du film Les Aventuriers
- 1973 : Paroles... Paroles... : duo avec Dalida, (reprise du duo italien avec Mina et Alberto Lupo, enregistrè en Italie en 1972).
- 1983 : Thought I'd ring you : duo avec Shirley Bassey
- 1985 : I Don't Know : duo avec Phyllis Nelson, B.O. du film Parole de flic
- 1987 : Comme au cinéma : musique de Romano Musumarra
Producteur
- 1964 : L'Insoumis
- 1968 : Jeff
- 1969 : Madly
- 1970 : Borsalino
- 1970 : Doucement les basses
- 1972 : Le Professeur
- 1972 : Les Grands fusils (Big Guns)
- 1973 : Deux hommes dans la ville
- 1974 : Borsalino & Co
- 1974 : Les seins de glace
- 1975 : Le Gitan
- 1975 : Flic Story
- 1976 : Comme un boomerang
- 1977 : Le Gang
- 1976 : Armaguedon
- 1977 : L'homme pressé
- 1977 : Mort d'un pourri
- 1978 : Power Play
- 1978 : Attention, les enfants regardent
- 1979 : Le Toubib
- 1980 : Trois hommes à abattre
- 1981 : Pour la peau d'un flic
- 1983 : Le Jeune Marié
- 1983 : Le Battant
- 1985 : Parole de flic
- 1986 : Les Pros
- 1986 : Le Passage
- 1988 : Ne réveillez pas un flic qui dort
- 1990 : Dancing Machine
- 1992 : Le Retour de Casanova
- 1993 : Un crime
- 2003-2004 : Frank Riva
Informations complémentaires
Récompenses et distinctions
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
- 1972 : Prix David di Donatello spécial
- 1985 : César du meilleur acteur pour Notre histoire de Bertrand Blier
- 1995 : Ours d'Or d'Honneur Festival de Berlin
- 2003 : Étoile d'Or du Festival international du film de Marrakech
- 2005 : Officier de la Légion d'honneur
- 2006 : DIVA - Lifetime Achievement Award à Berlin
Notes et références
- Films starring Alain Delon
- Site LEONORE - Dossier LH/717/13
- Nico, icon, documentaire (1995) de Susanne Ofteringer
- Interview de Ari Boulogne, émission Tout le monde en parle
- Delon, gardien nostalgique d’un cinéma révolu
- Le score de Titanic coulé par l'Academy
- Astérix taillé en pièces, Cyberpresse, 31 janvier 2008
- Les oeuvres d'Alain Delon, Expo : "Mes années 50", le Figaro Magazine, 12 mai 2007
- TF1/LCI — Alain Delon vend ses toiles.
- Alain Delon incarne l’Eau Sauvage
- http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/cinema_886/promotion-du-cinema-francais_5370/diffusion-non-commerciale_5634/collections_5635/alain-delon_5974/index.html
Voir aussi
Articles connexes
- Mireille Darc
- Romy Schneider
- Anthony Delon
- Jacques Deray
- Dalila Di Lazzaro
- Monica Vitti
- Claudia Cardinale
- Luchino Visconti
- Festival International du Cinéma, de Venise
Liens externes
- Site officiel
- Alain Delon sur Nanarland
- Alain Delon sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Alain Delon sur AlloCiné
- Photos d'Alain Delon sur les plateaux de télévision ou de tournages sur ina.fr
- Portail du cinéma français
- Portail du théâtre
- Portail du cinéma
- Portail de la réalisation audiovisuelle
Catégories :- Acteur français
- César du meilleur acteur
- Membre des Enfoirés
- Réalisateur français
- Producteur français
- Officier de la Légion d'honneur
- Acteur ayant interprété Jules César
- Naissance en 1935
- Naissance à Sceaux (Hauts-de-Seine)
Wikimedia Foundation. 2010.