- Armorial de la noblesse d'Empire/Les comtes de l'Empire
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Armorial de la noblesse d'Empire/Les comtes de l'Empire
Article principal : Armorial de la noblesse d'Empire.Cet article présente et décrit les armoiries des comtes sous le Premier Empire.
Comtes archevêques
Figure Nom du Comte et blasonnement Jean Baptiste de Belloy de Morangles (1709 ✝ 1808), Évêque de Glandèves, puis Évêque de Marseille (1755), puis Archevêque de Paris (1801), membre du Sénat conservateur (1802), Cardinal (1805), De gueules à quatre losanges d'argent (3 et 1) ; au franc-canton brochant des Comtes Archevêques.[1]
Jean-Armand de Bessuéjouls de Roquelaure (24 février 1721 - Lassouts ✝ 23 avril 1818 - Paris), chanoine du chapitre de Saint-Denis, Abbé commendataire de Saint-Germer-de-Fly, premier aumônier de Louis XV et de Louis XVI, conseiller d'Etat, dernier Évêque de Senlis (1754-1801), archevêque de Malines (1802), membre de l'Académie française (Fauteuil 35) (10 janvier 1771) fauteuil qu'il conserve à l'organisation de 1803, membre de la Classe de langue et littérature française de l'Institut de France (1803), Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit (chapelle du château de Versailles, le 1er janvier 1780), Comte de Roquelaure et de l'Empire, -
- Armes sous l'Ancien régime : Écartelé : aux I et IV, d'argent à deux lions de gueules affrontés contre-rampants sur le fût d'un arbre terrassé de sinople ; aux II et III, d'azur à trois rocs d'échiquier d'or, qui est de Roquelaure ancien.[1]
- Armes sous le Premier Empire : Écartelé : au I, du quartier des Comtes-Archevêques de l'Empire ; aux II et III, d'azur à trois rocs d'échiquier d'or, qui est de Roquelaure ancien ; au IV, d'argent à deux lions de gueules affrontés contre-rampants sur le fût d'un arbre terrassé de sinople.[2]
Jérôme Marie Champion de Cicé (1735 ✝ 1810), Evêque de Rodez (1770), puis Archevêque de Bordeaux (1781), puis Archevêque d'Aix (1802), Grand Officier de la Légion d’honneur (1805), Comte de l'Empire (1808), Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Archevêques ; aux II et III, d'azur à trois écussons d'argent à trois bandes de gueules ; au IV de gueules à la fasce d'hermine.[1]
Étienne André François de Paul de Fallot de Beaumont de Beaupré (1er avril 1750 - Avignon (Vaucluse) † 26 octobre 1835 - Paris), Évêque de Vaison (1786-1790), Évêque de Gand (1802-1807), Évêque de Plaisance (1807-1817), Archevêque de Bourges (1813-1815), Premier aumônier de l'empereur Napoléon Ier (mars 1815 (Cent-Jours)), Baron de l'Empire (7 juin 1808), Comte de l'Empire (10 janvier 1813), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), Officier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre de la Réunion, Commandeur de l'Ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges (17 juin 1817), -
- Armes des Fallot de Beaumont de Beaupré sous l'Ancien régime : D'azur, à une croix de Jérusalem d'argent. Couronne de marquis. Supports: deux lions.[3] ;
- Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au I, parti des Comtes archevêque et d'azur à la croix potencée d'argent cantonnée de quatre croisettes de même ; au second d'or à deux lions adossés de sable.[4]
Gaspard-André Jauffret (13 décembre 1759 - La Roquebrussanne ✝ 12 mai 1823 - Paris), évêque de Metz[5] (1806-1823), archevêque d'Aix-en-Provence[5] (1811-1816), aumonier de Napoléon Ier, baron de l'Empire (10 septembre 1810), puis comte de l'Empire (23 février 1811), -
- Armes de Baron de l'Empire : D'or au palmier de sinople terrassé du même, au comble d'azur chargé d'un croissant d'argent ; au canton des barons évêques brochant.[4]
- Armes de Comte de l'Empire : D'or au palmier de sinople terrassé du même, au comble d'azur chargé d'un croissant d'argent ; au canton des comtes archevêques brochant.[4]
Comtes Sénateurs
Figure Nom du Comte et blasonnement François-Marie d'Aboville (24 janvier 1730 - Brest ✝ 1er novembre 1817 - Paris), maréchal de camp (9 mars 1788), lieutenant général puis général de division (7 septembre 1792), général en chef (1793), Chevalier de l'Empire, Comte d'Aboville et de l'Empire (décret impérial de mars 1808, lettres patentes du 26 mai 1808, confirmé en sous la Restauration), Grand officier de la Légion d'honneur (26 prairial an XII : 14 juin 1804), Commandeur (ordonnance royale du 23 août 1814), puis, Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du 24 août 1817), Chevalier de l'Ordre de Cincinnatus, sénateur (14 septembre 1802 - 1814, vice-président du Sénat en 1803), Pair de France (4 juin 1814, 4 juin 1815 (Cent-Jours), comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 18 février 1818, transmission à son fils aîné), -
- Armes de la famille d'Aboville sous l'Ancien régime et la Restauration : De sinople, au château d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, flanqué de deux tours couvertes de toits pointus et girouettées du second. Supports: deux lions, au naturel.[3][6][7]
- Armes de Comte de l'Empire : De pourpre, au château d'or, flanqué de deux tours du même, maçonné, ouvert et ajouré de sable, la tour à dextre sommée d'un mât d'or portant un pavillon de sinople, chargé des lettres « N L G » (Napoléon Le Grand) d'or ; au canton des comtes sénateurs brochant.[3][8][9][10]
André Joseph Abrial (4 juin 1754 - Annonay ✝ 13 novembre 1828 - Paris), Avocat en 1771, avocat au Parlement de Paris (1776), Commissaire du roi au tribunal de Paris (1791-1799), ministre de la Justice (25 décembre 1799), sénateur (14 septembre 1802, Sénatorerie de Grenoble), 1er comte Abrial et de l'Empire (lettres patentes du 26 avril 1808, avec dotation en Poméranie), Pair de France (4 juin 1814, confirmé à titre héréditaire le 19 juin 1815 et créé comte-pair héréditaire le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817), Grand officier de la Légion d’honneur (décembre 1803), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion, -
- Armes de comte de l'Empire : Coupé : au I, parti du quartier des comtes sénateurs et de gueules au soleil d’or dardant de senestre ; au II, d’argent à l’arbre de sinople terrassé de même.[8]
- Armes de Pair de France : D’argent au chêne terrassé de sinople ; au chef d’azur, chargé d’un soleil d’or.[11][7]
Henri Cardin Jean-Baptiste d'Aguesseau (23 août 1747 - Château de Fresnes-sur-Marne ✝ 22 janvier 1826 - Fresnes), marquis d'Aguesseau (avant 1789), Comte de l'Empire (1er mars 1808), Ambassadeur au Danemark, député aux États généraux de 1789, sénateur, et Comte de l'Empire (24 avril 1808), Pair de France (4 juin 1814, créé marquis-pair héréditaire le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817), Commandeur de la Légion d'honneur, grand officier commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit (1783), sénateur (1805), Pair de France (4 juin 1814, créé marquis-pair héréditaire le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817), -
- Armes du marquis d'Aguesseau, reprises en 1814 :
- D'azur, à deux fasces d'or accompagnées de cinq coquilles et d'un croissant d'argent, 3, 2, 1, le croissant d'argent en pointe. Couronne de marquis. Cimier : Un triton posé de front.[2]
- Armes du marquis d'Aguesseau, reprises en 1814 :
Ou, -
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- D'azur, à deux fasces d'or, accompagnées de six coquilles d'argent, 3 en chef, 2 entre les fasces et 1 en pointe. Tenants: deux hommes marins ailés, vêtus de dalmatiques écaillées.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : De gueules, à la fasce d'or accompagnée de trois coquilles d'argent, deux en chef, une en pointe, les deux du chef séparées par une étoile haussée d'argent ; au canton des Comtes sénateurs de l'Empire brochant au neuvième de l'écu.[2][3]
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Louis Engelbert Marie Joseph Augustin d'Arenberg (3 août 1750 - Brussels ✝ 7 mars 1820 - Brussels), 6e duc d'Arenberg, duc d'Aerschot, duc de Meppen, comte de Recklinghausen, comte de l'Empire (1808), sénateur (20 mai 1806), comte de l'Empire (26 avril 1808, dotation en Westphalie en échange de ses possessions sur la rive gauche du Rhin), -
- Armes de prince du Saint-Empire (Maison de Ligne-Arenberg) :
- Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, à trois fleurs de néflier d'or ; aux 2 et 3, d'or, à la fasce échiquetée d'argent et de gueules, sur le tout les armes des 1 et 4. Timbre : Couronne de prince du Saint-Empire, et deux casques couronnés.[3]
- Armes de prince du Saint-Empire (Maison de Ligne-Arenberg) :
Ou, -
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- Écartelé : aux 1 et 4, d'argent, à trois fasces de gueules (Croÿ) ; aux 2 et 3, contre-écartelé: a) et d) d'azur, à trois fleurs-de-lis d'or (France), b) et c) de gueules plain (Albret) et sur le tout: d'hermine (Bretagne). Sur le tout des quartiers de gueules, à trois fleurs de néflier d'or, percées du champ, barbées de sinople (Arenberg). Couronne de duc.[3]
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Ou, -
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- Écartelé: aux 1 et 4, de gueules, à trois fleurs-de-néflier d'or, percées du champ, barbées de sinople, (Arenberg); aux 2 et 3, d'or, à la fasce échiquetée d'argent, et de gueules, de trois tires (la Marck) ; sur-le-tout écartelé, a. et d. d'or à la bande de gueules (Ligne) ; b. et c. d'argent, à trois lions de gueules, armés, lampassés et couronnés d'or (Barbençon). Trois casques couronnés.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé: au 1, des Comtes-Sénateurs, à la bordure de sinople ; au 2, d'or plein; au 3, d'or, à la fasce échiquetée d'argent et de gueules, au 4, de gueules, à trois fleurs de néflier d'or, 2 et 1 (Arenberg).[3]
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Claude de Beauharnais (26 septembre 1756 - La Rochelle ✝ 10 janvier 1819 - Paris), comte de Beauharnais et des Roches-Baritaud, sénateur (1er floréal an XII), comte de l'Empire (6 juin 1808), Chevalier d'honneur de l'Impératrice Marie-Louise et Grand-croix de l'Ordre de la Fidélité (24 février 1810), Grand officier de la Légion d'honneur (30 juin 1811), Chevalier de Saint-Louis, Pair de France (4 juin 1814, comte-pair le 31 août 1817, sans majorat), -
- Armes des Beauharnais sous l'Ancien régime, reprises en 1814 : D’argent à la fasce de sable surmontée de trois merlettes du même.[7]
- Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au 1, parti du quartier des Comtes sénateurs de l'Empire et de gueules, à la tour d'argent, ouverte et maçonnée de sable, surmontée de trois étoiles rangées d'argent ; au 2, d'argent, à la fasce de sable, surmontée de trois merlettes du même (de Beauharnais).[3]
François Barthélemy Beguinot (22 janvier 1747 - Paris † 26 septembre 1808 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau V)), général de brigade (9 juin 1794), général de division (5 février 1799), Député des Ardennes au Corps Législatif (27 mars 1802 - 14 août 1807), Membre du Sénat conservateur (14 août 1807 - 26 septembre 1808), Comte de l'Empire (23 mai 1810), Légionnaire (26 novembre 1803), puis, Commandant de la Légion d'honneur (13 juin 1804), D'or, à trois bombes de sable, allumées de gueules, posées 1 en chef à senestre et les 2 autres en fasce[3] ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[10][9]
Claude Louis Berthollet (9 novembre 1748 - Talloires ✝ 7 novembre 1822 - Arcueil), Chimiste, Sénateur (1805), Comte d'Empire, Pair de France (4 juin 1814, comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 26 décembre 1818), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1813), -
- Armes de comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, de gueules à l'ibis d'or ; au III, de gueules au chien d'or triomphant ; au IV, d'azur à l'appareil chimique d'argent.[1][2]
- Armes de Pair de France : Coupé : au 1, parti d'azur, à l'appareil chimique d'argent et de gueules à l'ibis d'or, au 2, de gueules, au lévrier rampant d'or.[2]
François-Antoine de Boissy d'Anglas (8 décembre 1756 - Saint-Jean-Chambre ✝ 20 octobre 1826 - Paris), député du tiers état de la sénéchaussée d'Annonay aux États généraux de 1789, puis député à la Convention pour le département de l'Ardèche (1792), Président du Tribunat, Sénateur (1804) et Membre de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1804), comte de l'Empire (26 avril 1808), Pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), annulé le 24 juillet 1815, réintégré le 17 août 1815), Légionnaire (4 frimaire an XII), puis, Commandeur (25 prairial an XII), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (30 juin 1811), -
- Armes de comte de l'Empire : De sable à un chevron d'or, un chef d'argent chargé de trois étoiles d'azur ; au franc-canton brochant des Comtes Sénateurs.[1][2]
- Armes de Pair de France : De sable au chevron d'or, au chef d'argent chargé de trois étoiles d'azur. Couronne de comte. Devise: Fais bien et laisse dire.[2]
Louis Antoine de Bougainville (11 novembre 1729 - Paris ✝ 31 août 1811 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), maréchal de camp (1er mars 1780), vice-amiral (1er janvier 1792 : ayant donné sa démission, il n'a pas exercé les fonctions de ce dernier grade), sénateur (25 novembre 1799 - 31 août 1811), Chevalier de l'Empire, puis, Comte de Bougainville et de l'Empire (26 avril 1808), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (13 juin 1804), Chevalier de Saint-Louis (18 février 1759), -
- Armes des Bougainville sous l'Ancien régime : D'or, à l'aigle éployée de sable.[3]
- Armes de comte de l'Empire : D'azur, à une ancre d'or et deux épées du même passées en sautoir, brochant sur l'ancre, et un globe terrestre d'argent, brochant sur le tout[3] ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[1]
Pierre Jean Georges Cabanis (5 juin 1757 - Cosnac ✝ 5 mai 1808 - Seraincourt, inhumé au Panthéon (caveau V)), médecin et physiologiste, sénateur, Comte de l'Empire (26 avril 1808), Commandeur de la Légion d'honneur, D'argent, à la balance de sable soutenue par une verge du même embrassée d'un serpent de sinople ; au canton des Comtes Sénateurs brochant au quart de l'écu.[12][2][1]
Michel-Angelo Cambiaso (2 septembre 1738 - Gênes ✝ 13 mars 1813 - Gênes), doge, la République de Gênes (3 septembre 1791 - 3 septembre 1793), sénateur (26 octobre 1805), comte de l'Empire (28 janvier 1809), De gueules, à une échelle d'or, accostée de deux chiens affrontés du même, le tout soutenu d'une terrasse aussi d'or ; au canton ds comtes sénateurs brochant.[13]
Raffaele de Casabianca (27 novembre 1738 - Vescovato (Corse) ✝ 28 novembre 1825 - Bastia), maréchal de camp (27 mai 1792, puis général de brigade), général de division (19 mars 1794), comte de l'Empire (5 octobre 1808), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (13 juin 1804), Chevalier de Saint-Louis (21 décembre 1814), sénateur (26 décembre 1799 - 1814), Pair de France (à vie le 4 juin 1814, de nouveau le 2 juin 1815 (Cent-Jours), exclu de la Chambre des Pairs le 24 juillet 1815, baron-pair héréditaire le 19 novembre 1819, sans majorat), -
- Armes de comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, de gueules, à une tour sommée à senestre d'une guérite et adextrée d'un cyprès, le tout d'argent ; au III, de gueules à un arbre arraché d'or, sommé d'une colombe d'argent tenant en son bec une banderole sur laquelle est écrit: IN BELLO LEONES, IN PACE COLUMBAE ; au IV, d'azur un sabre de cavalerie d'argent garni d'or.[10]
- Armes de Pair de France :Parti : au I, de gueules, à une tour sommée à senestre d'une guérite et adextrée d'un cyprès, le tout d'argent ; au II, d'or à un arbre arraché de sinople, sommé d'une colombe d'argent tenant en son bec une banderole sur laquelle est écrit: IN BELLO LEONES, IN PACE COLUMBAE.[3]
Gabriel Louis de Caulaincourt (15 novembre 1749 - Leschelles ✝ 27 octobre 1808 - Paris), Marquis de Caulaincourt, Comte de l'Empire (24 avril 1808), maréchal de camp (9 mars 1788), lieutenant général (1er février 1792), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (14 janvier 1772), sénateur (1er février 1805 - 27 octobre 1808), -
- Armes du marquis de Caulaincourt sous l'Ancien Régime :
- D'or, au chef de sable.[1]
- Armes du marquis de Caulaincourt sous l'Ancien Régime :
Ou, -
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- De sable, au chef d'or.[3]
- Armes de comte de l'Empire : Coupé de sable et d'or, l'or chargé d'un sauvage de gueules, armé d'une massue de sable et tenant sur sa main droite un coq du même ; au canton brochant des Comtes Sénateurs.[1]
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Jean Antoine Claude Chaptal (4 juin 1756 - hameau de Nojaret (Badaroux, Lozère) ✝ 29 juillet 1832 - Paris), comte de Chanteloup et de l'Empire (1809), Chimiste, professeur, Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences), membre de la Société Royale des Sciences de Montpellier, conseiller d'Etat (1799), ministre de l'Intérieur (1800), Grand-croix de la Légion d'honneur (1825), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), annulé le 24 juillet 1815, 5 mars 1819, lettres patentes du 8 janvier 1820), De gueules, à une tour d'or, maçonnée de sable, accostée de quatre étoiles d'argent 2 à dextre, 2 à senestre, et surmontée en chef à senestre d'une vigne de sinople, fruitée de deux grappes d'or ; au canton des comtes sénateurs brochant.[3][7][1][2]
Constantin-François Chassebœuf de La Giraudais, dit de Boisgirais, puis Volney (3 février 1757 - Craon † 25 avril 1820 - Paris), philosophe, orientaliste, agronome et homme politique français, comte de Volney et de l'Empire (1808), Député aux États généraux de 1789, membre du Cercle social, Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences Morales et Politiques, 1795), sénateur, Membre de l'Académie française (1803), commandeur de la Légion d'honneur, Pair de France (4 juin 1814, Comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 8 janvier 1818, sans majorat), -
- Armes de Comte de l'Empire : De sable, à deux colonnes ruinées d'or, surmontées d'une hirondelle essorée d'argent ; au canton des Comtes Sénateurs brochant. Ces armes rappellent un des principaux ouvrages du comte de Volney « Les ruines de Palmyre ».[2][1]
- Armes du comte-Pair de France sous la Restauration : De sable, à deux colonnes ruinées d'argent, surmontées d'une hirondelle essorée du second, volante en bande. Devise : Posside animam tuam.[3][2][1]
François Charles Louis de Chasseloup-Laubat (18 août 1754 - Saint Sornin en Saintonge (Charente-Inférieure ✝ 6 octobre 1833 - Paris), général de division (1799), 1er marquis de Chasseloup-Laubat (1817), baron de l'Empire (1808), comte de l'Empire (1808), Sénateur (1813), Pair de France (4 juin 1814, Marquis-héréditaire, 1820), Grand Cordon de la Légion d'honneur, Commandeur de Saint-Louis, Grand-croix de l'Ordre de la Réunion, Commandeur de l'Ordre de la Couronne de fer, -
- Armes des Chasseloup de Laubat sous l'Ancien régime : Écartelé : aux I et IV, d'argent au loup au naturel ; aux II et III, d'argent à deux pieux de gueules posés en fasce et ouvert du champ en chef. L'écu sommé d'un casque de gentilhomme d'argent, ouvert de gueules à trois grilles d'argent et surmonté de trois plumes blanches en cimier.[14]
- Armes du Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes-sénateurs ; au II, de gueules à la fasce d'argent, au lion d'or brochant ; au III, de gueules à la barre d'or, accompagnée en chef d'une cuirasse et en pointe d'un casque de profil taré d'argent ; au IV, d'azur à une fasce d'argent, chargée d'un lion léopardé (ou d'un léopard ?) de sable, accompagnée de 3 écus d'or. L'écu sommé d'une toque de velours noir, retroussée de contre-hermine, au porte-aigrette d'or et d'argent, surmontée de cinq plumes, accompagnée de deux lambrequins de part et d'autre, les supérieurs d'or, les autres d'argent. Le tout est dans un manteau d'azur, doublé de fourrure blanche, l'écu posé sur une croix de l'ordre de la Légion d'honneur et entouré du collier de l'ordre, avec sa décoration en pointe.[14]
- Armes du Marquis-Pair de France sous la Restauration : Écartelé : au I, du quartier des comtes-sénateurs ; au II, de gueules à la fasce d'argent, au lion d'or brochant ; au III, de gueules à la barre d'or, accompagnée en chef d'une cuirasse et en pointe d'un casque de profil taré d'argent ; au IV, d'azur à une fasce d'argent, chargée d'un lion léopardé (ou d'un léopard ?) de sable, accompagnée de 3 écus d'or. L'écu sommé d'une couronne de Marquis-Pair de France. Supports: deux lions. Le tout est dans un manteau d'azur, doublé d'hermine, l'écu posé sur une croix de l'ordre de la Légion d'honneur et entouré du collier de l'ordre, avec sa décoration en pointe.[3][6][1]
Charles Pierre Claret de Fleurieu (2 juillet 1738 - Lyon ✝ 18 août 1810 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), explorateur, un hydrographe, lieutenant de vaisseau (1er octobre 1773), capitaine de vaisseau (5 décembre 1776), directeur des ports et arsenaux (janvier 1777 - 26 octobre 1790), ministre de la marine sous Louis XVI (26 octobre 1790 - 15 avril 1791), gouverneur du Dauphin Louis XVII, Conseiller d'État (1800), intendant général de la maison de l'Empereur (juillet 1804), et intendant général de la liste civile impériale (10 juillet 1804), Sénateur (24 juillet 1805), et est nommé gouverneur des Tuileries et du Louvre (1er août 1805), Comte de l'Empire (1808), grand officier de la Légion d'honneur, Coupé, au I, parti du quartier des comtes sénateurs et d'azur et à un soleil d'or et une lune d'argent ; au II, de sinople à un compas d'or, les pointes tournées vers le centre des astres.[13]
Charles Cochon de Lapparent (1750 ✝ 1825), Préfet de la Vienne (1800) puis des Deux-Nèthes (1805), chevalier de l'Empire (1808) et Sénateur, puis comte de l'Empire (1809), officier de la Légion d'honneur (1811), membre du Grand conseil d'administration du Sénat conservateur, Préfet de la Seine-Inférieure (1815), D'or au chevron de gueules accompagné de trois hures de sanglier arrachées de sable et défendues d'argent ; au franc-canton brochant des Comtes Sénateurs.[1]
Claude Sylvestre Colaud (11 décembre 1754 - Briançon ✝ 3 décembre 1819 - Paris), général de brigade (à titre provisoire le 4 mai 1793, confirmé le 30 juillet 1793), général de division (2 septembre 1793), Comte de l'Empire (26 avril 1808), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (11 juin 1804), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (27 juin 1814), Sénateur (13 février 1801 - 1814), pair de France (4 juin 1814), De gueules, à une épée et un sabre d'argent, passés en sautoir, surmontés d'un dauphin du même[3] ; au canton des comtes sénateurs brochant.[10]
Joseph Cornudet des Chaumettes (15 septembre 1755 - Crocq ✝ 13 décembre 1834 - Paris), comte de l'Empire (1808), Avocat au Parlement de Paris, lieutenant général au bailliage de Montaigut-en-Combraille (1785), procureur-syndic du district de Felletin (1790), député à l'Assemblée législative (1791), commissaire près le tribunal de la Creuse (1795), député au Conseil des Anciens (1797, secrétaire en l'an VI, puis président de l'assemblée en l'an VII, du 24 septembre au 23 octobre 1799), sénateur (4 nivôse an VIII : 25 décembre 1799), président du collège électoral de la Creuse (17 mai et 14 juin 1804), Légionnaire (9 vendémiaire an XII : 2 octobre 1803), commandeur (25 prairial : 14 juin) et grand officier de la Légion d'honneur (30 juin 1811), Pair de France (à vie le 4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), annulé le 24 juillet 1815, baron-pair héréditaire le 5 mars 1819, lettres patentes du 17 juillet 1821), Coupé : au 1, parti du quartier des Comtes Sénateurs de l'Empire Sénateurs de l'Empire et d'azur, au lion d'or ; au 2, de gueules, à la fasce d'or.[3]
Hyacinthe Hugues Charles Timoléon de Cossé-Brissac (8 novembre 1746 - Paris 19 juin 1813 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau II)), comte puis (1784) duc de Cossé, duc de Brissac, comte de l'Empire (8 avril 1808), Maréchal de camp (9 mars 1788), lieutenant général (1791), chambellan de Madame-Mère, sénateur (19 août 1807 - 19 juin 1813), Coupé au 1, parti des Comtes-Sénateurs et de sable, au lion d'argent lampassé de gueules, au 2, de sable, à trois fasces d'or denchées par le bas.[3]
Antoine Louis Claude d'Estutt de Tracy (20 juillet 1754 - Paris † 9 mars 1836 - Paris), marquis de Tracy et seigneur de Paray-le-Frésil, comte de Tracy et de l'Empire (26 avril 1808), Colonel du Régiment de Penthièvre-Infanterie, maréchal de camp (6 février 1792), Sénateur (1799), député aux États généraux de 1789 (noblesse de la sénéchaussée de Moulins), député à l'Assemblée constituante de 1789, Légionnaire (2 octobre 1803), puis, Commandant de la Légion d'honneur (13 juin 1814), Membre de l'Académie française (1808), Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences Morales et Politiques 1832), Sénateur, Pair de France (4 juin 1814, comte-pair le 31 août 1827, lettres patentes du 3 août 1824), -
- Armes anciennes reprises en 1814 : Écartelé : aux 1 et 4 palé de sable et d’or de six pièces (Tracy) ; au 2 et 3 d’or au coeur de gueules.[3][7][1][2]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au 1, du quartier des Comtes Sénateurs ; aux 2 et 3, d'or, au coeur de gueules; au 4, palé de sable et d'or de six pièces.[2]
Nicolas-Louis François de Neufchâteau (17 avril 1750 - Saffais (Lorraine) † 10 janvier 1828 - Paris), écrivain, homme politique et agronome français, législateur, ministre de l'Intérieur, Sénateur (sénatoreries de Dijon puis de Bruxelles), président du Sénat (1804-1806), Membre de l'Institut de France, Comte François de Neufchâteau et de l'Empire (26 avril 1808), De sinople, au cygne d'argent surmonté de trois épis d'or rangés en fasce à sénestre ; au canton des comtes sénateurs brochant.[3][1][2]
Dominique Joseph Garat (8 septembre 1749 - Bayonne † 9 décembre 1833 - Ustaritz), ministre de l'Intérieur, puis ministre de la Justice, membre de la Convention nationale, ambassadeur à Naples, Sénateur, Membre de l'Institut de France, député des Cent-Jours, Comte de l'Empire (1808). De gueules à une rivière courant en bande d'argent, accompagnée en chef d'une montagne alaisée à trois coupeaux d'or, et en pointe de trois épis de maïs du même, tigés de sinople ; au canton des comtes sénateurs brochant.[2]
Germain Garnier (8 novembre 1754 - Auxerre † 14 octobre 1821 - Paris), préfet de Seine-et-Oise (2 mars 1800), Sénateur (6 germinal an XII : 30 mars 1804, sénatoreries de Limoges (1810) puis de Trèves (1811)), président du Sénat (1809-1811), Légionnaire, puis, Commandant (décret impérial du 26 prairial an XII : 14 juin 1804), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (décret impérial du 30 juin 1811), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion, Comte de l'Empire (décret impérial et lettres patentes du 26 avril 1808), Pair de France (ordonnance du 4 juin 1814, marquis-pair de France à vie, par ordonnance du 18 août 1815 et lettres patentes du 2 mai 1818), D’argent à trois chevrons de gueules, au chef d’or chargé de deux trois étoiles du second[3] ; au canton des comtes sénateurs brochant.[15]
Jean Philippe Garran de Coulon (10 avril 1749 - Saint-Maixent-l'École † 18 novembre 1816 - Paris XVIIe), avocat à Paris, membre de la première puis de la seconde Commune de Paris (1792), député, par Paris, à l’Assemblée législative (1791-1792), député à la Convention nationale par le département du Loiret, représentant de la Loire-Inférieure au Conseil des Cinq-Cents, Sénateur (Sénatorerie de Riom), comte de l'Empire (24 juin 1808), Membre de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (28 janvier 1803), Académie des Sciences Morales et Politiques (14 décembre 1795)), Grand cordon de la Légion d'honneur, -
- Armes anciennes reprises en 1814 : D'argent, à un lévrier colleté de sable. Supports: deux loups.[3]
- Armes de Comte de l'Empire :
Ou, -
-
- De sable au franc-quartier du sénat brochant au neuvième de l'écu, accompagné en chef, à sénestre d'un chien rampant d'argent; en pointe, à dextre d'un F d'argent entouré d'une couronne d'olivier d'or, à sénestre d'un fer de lance d'argent, la pointe en bas.[2]
-
Jean Jacques Basilien de Gassendi (8 décembre 1748 - Digne † 18 décembre 1828 - Nuits-Saint-Georges), commandant de l'École militaire d'Auxonne (1802), inspecteur général de l'artillerie (14 mars 1805), général de division (20 septembre 1805), conseiller d'État (11 février 1806), comte de l'Empire (9 décembre 1809), Grand officier de la Légion d'honneur (30 juin 1811), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), sénateur (5 avril 1813), Pair de France (4 juin 1814, Cent Jours, 21 novembre 1819, sans lettres patentes), D'azur, semé d'étoiles d'argent[3] ; au canton des comtes sénateurs.[4]
Henri Grégoire (4 décembre 1750 - Lunéville ✝ 28 mai 1831 - Paris), Abbé d'Embermesnil, puis Évêque constitutionnel de Blois, puis Sénateur (1802), Comte de l'Empire, député de l’Isère (1819), D'argent à la croix pattée de gueules ; au franc-canton brochant des Comtes Sénateurs.[2][1]
Bernard Journu-Aubert de Tutsal (15 mai 1745 - Bordeaux ✝ 28 janvier 1815 - Paris), négociant dans la Maison Journu Frères, acquéreur du domaine de Tustal près de Bordeaux, Comte de Tustal et de l'Empire (lettres patentes de mai 1808), Censeur de la Banque de France (IIe Siège, 1800-1806), Pair de France (4 juin 1814), -
- Armes sous l'Ancien régime et la Restauration : D’azur à un aigle de carnation posé sur un nuage et fixant à dextre un soleil d’or et à une étoile d’argent à sénestre en chef.[7]
- Armes de Comte de l'Empire : De sinople, à un bélier mérinos d'argent, surmonté d'une étoile d'or; au canton des comtes sénateurs de l'Empire.[3][16]
Joseph Louis Lagrange (25 janvier 1736 - Turin ✝ 10 avril 1813 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau II)), mathématicien, sénateur (1799), membre de l'Institut, Comte de l'Empire (1808), De sable au triangle équilatéral évidé d'or, surmonté d'une pleine lune figurée d'argent ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[2][3][13][1]
Jean-Denis Lanjuinais (12 mars 1753 - Rennes ✝ 13 janvier 1827 - Paris), Avocat (1771), professeur de droit canonique à Rennes (1775), écrivain, orateur, publiciste, élu aux États de Bretagne (1779), député pour la sénéchaussée de Rennes aux États généraux de 1789, puis député d'Ille-et-Vilaine à la Convention nationale, membre du Conseil des Anciens, 1er comte Lanjuinais et de l'Empire (1808), Membre de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 16 décembre 1808), Commandeur de la Légion d'honneur, Pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 13 mars 1819, sans majorat), -
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au 1, du quartier des Comtes Sénateurs de l'Empire Sénateurs de l'Empire ; au 2, d'argent à la croix potencée de sinople; au 3, d'argent à trois mains dextres appaumées de carnation 2, 1, les doigts tournés à dextre; au 4, d'azur au lion d'or tenant de la patte sénestre une balance d'argent et de la dextre un frein du même bordé de sable. Couronne de comte, supports: Deux lions. Devise: Dieu et ses lois.[2]
- Armes de Pair de France : Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, au lion d'or, tenant de sa patte senestre une balance d'argent et de sa dextre un frein du même ; au 2, d'argent, à une croix potencée alésée de sinople ; au 3, d'argent, à trois mains appaumées de carnation, en fasces, 2 et 1. L'écu bordé de sable. Supports: deux lions au naturel. Devise: DIEU ET SES LOIS.[3][3][7]
Pierre Louis Simon La Place (23 mars 1749 - Beaumont en Auge ✝ 5 mars 1827 - Paris), Mathématicien, géomètre, astronome, Ministre de l'Intérieur sous le Consulat, membre (1799) et vice-président (« chancelier ») du Sénat conservateur, Comte Laplace et de l'Empire, Grand officier de la Légion d'honneur, marquis de La Place (1817), Membre de l'Académie royale des Sciences (1773), Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences, 1795), Membre de l'Académie française (1816), Pair de France (4 juin 1814, marquis-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817, sans majorat, transmission le 26 janvier 1828), -
- Armes de Comte de l'Empire : D'azur, à deux planètes de Jupiter et de Saturne, avec leurs satellites et anneaux placés en ordre naturel, posées en fasce, d'argent, et une fleur à cinq branches d'or en chef ; au canton des comtes sénateurs brochant.[3][7][1][2]
- Armes de Pair de France : D'azur, à deux planètes de Jupiter et de Saturne, avec leurs satellites et anneaux placés en ordre naturel, posées en fasce, d'argent, et une fleur à cinq branches d'or en chef accompagnée en chef à dextre d'un soleil également d'or.[2]
Alphonse Hubert de Latier de Bayanne (30 octobre 1739 - Valence † 27 juillet 1818 - Paris), comte puis duc de Bayanne, auditeur pour la France à la Rote romaine, cardinal (crée le23 février 1801, in pectore, annoncé officiellement le 9 août 1802), Cardinal-diacre de S. Angelo in Pescheria, sénateur (6 avril 1813) et comte de l'Empire (11 septembre 1813), Pair de France (4 juin 1814), -
- Armes des Latier de Bayane : D'azur, à trois lacs d'amour d'argent (alias : trois frettes d'argent), au chef du même. Cri: LA FOY, LE ROY, LA LOY. Devise: POUR TROIS.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : D'azur, fretté d'argent, au chef du même, chargé d'une étoile d'or, au canton des Comtes Sénateurs de l'Empire. (armes abandonnées pour conserver celles de la famille).[3]
Bernard Germain Etienne de La Ville-sur-Illon (26 décembre 1756 - Agen ✝ 6 octobre 1825 - Épinay-sur-Seine), Comte de Lacépède, naturaliste, Président de Assemblée législative, premier Secrétaire du Sénat conservateur (1799) (Sénatorerie de Paris, Président à deux reprises : 1807-1808 puis 1811-1813), Comte d'Empire (1808), premier grand chancelier de la Légion d'honneur (1803), Pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), annulé le 24 juillet 1815, « restauré » baron-pair le 5 mars 1819), Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, de gueules à trois bandes d'or, un chef d'azur chargé de trois étoiles du second ; au III, bandé d'azur et d'or ; au IV, d'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent (de Lorraine) ; sur-le-tout, d'or à une Croix de Lorraine de gueules surmontée d'un comble de sinople, une bande d'argent chargée de trois roses de gueules brochante. Les deux premiers quartiers furent modifiés sous Louis XVIII. [1][6][2][9]
Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu (4 mars 1746 - Canteleu ✝ 18 septembre 1818 - Farceaux), Comte de Fresnelles et de l'Empire (lettres patentes du 26 avril 1808), comte Le Couteulx de Canteleu (1814), Echevin de la ville de Rouen (1789), Député du Tiers-Etat aux Etats généraux de 1789, Député au Conseil des Cinq-Cents, sénateur (3 nivôse an VIII), Régent de la Banque de France (1800-1804), chevalier de la Légion d'honneur (9 vendémiaire an XII) puis commandeur (25 prairial suivant), Pair de France (4 juin 1814, comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817), -
- Armes de Comte de l'Empire : D'argent au chevron de gueules, accompagné de trois trèfles de sinople ; au canton brochant des comtes sénateur de l'Empire.[17]
- Armes de Pair de France : D'argent au chevron de gueules accompagné de trois trèfles de sinople.[3][7]
Gaspard Monge (10 mai 1746 - Beaune ✝ 28 juillet 1818 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau VII)), mathématicien, Ministre de la Marine (1792-1793), membre (1800) puis président (1806-1807) du Sénat conservateur, Comte de Péluse et de l'Empire (1808), D'or, au palmier de sinople terrassé du même ; franc-quartier des Comtes Sénateurs brochant au quart de l'écu.[1][2]
Différences entre dessin et blasonnement : franc-quartier brochant au quart de l'écu.
Justin Bonaventure Morard de Galles (30 mars 1741 - Goncelin ✝ 23 juillet 1809 - Guéret, inhumé au Panthéon (caveau III)), contre-amiral (1er janvier 1792), vice-amiral (1er janvier 1793), amiral (1793, 1796-1797), Chevalier de Galles ou Morard de Galle, puis, comte de Galle et de l'Empire (26 avril 1808), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Chevalier de Saint-Louis (5 février 1778), sénateur (25 décembre 1799 - 23 juillet 1809), Parti d'or plain et d'azur à une rose d'argent ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[10]
Michel Ordener (2 septembre 1755 - L'Hôpital ✝ 30 août 1811, Compiègne, inhumé au Panthéon (caveau II)), général de brigade (29 août 1803), général de division (25 décembre 1805), Commandant de la Légion d'honneur (1804), sénateur (1806), Commandant de la Légion d'honneur (1804), Commandeur de l'Ordre de la Couronne de fer (1806), Comte de l'Empire (20 décembre 1808), premier écuyer de l'Impératrice (1806), gouverneur du Palais de Compiègne (1809), Écartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, d'or à la tête de cheval de sable ; au III, d'or au pont à trois arches mouvant des flancs, soutenu d'une mer d'argent, la deuxième arche chargée d'un écusson d'or à la lettre "L" de sable ; au IV, d'azur au sabre de cavalerie d'argent garni d'or en pal.[3][1]
Jacques Pierre Orillard de Villemanzy (5 janvier 1751 - Amboise ✝ 3 septembre 1830 - Versailles), Lieutenant général, intendant général et commissaire des armées, Commissaire des guerres (1777), intendant général de la Grande Armée (1806-1809), comte de Villemanzy et de l'Empire (11 novembre 1813), Sénateur (1809), pair de France (4 juin 1814, comte-pair héréditaire de Villemanzy le 31 août 1817, lettres patentes 18 février 1818), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Officier membre d'origine de l'Ordre de Cincinnatus, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer d’Italie, Grand-croix de l'Ordre du mérite civil de la Couronne de Bavière, Commandeur de l'Ordre militaire de Saint-Henri de Saxe, -
- Armes des Orillard de Villemanzy sous l'Ancien régime : Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à un pélican d'argent, surmonté d'un soleil d'or; au 2, d'argent, au chevron de gueules acc. en chef de trois pommes de pin de sable et en pointe de trois tourteaux mal-ordonnés de gueules; au 3, d'or, à une tour de sable.[3][7]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au 1, du quartier des Comtes Sénateurs ; au 2, d'argent, au chevron de gueules accompagné en chef de trois pommes de pin de sable et en pointe de trois tourteaux mal-ordonnés de gueules ; au 3, d'or, à une tour de sable ; au 4, d'azur, à un pélican d'argent, surmonté d'un soleil d'or.[18][19]
Claude Emmanuel Joseph Pierre de Pastoret (6 octobre 1756 - Marseille ✝ 28 septembre 1840 - Paris), Magistrat, financier, député de Paris à l'Assemblée législative, ministre de l'intérieur (1791), Député du Var au Conseil des Cinq-Cents, Chevalier de l'Empire (1808), comte de l'Empire en 1809, marquis de Pastoret en 1817, pair de France (4 juin 1814, marquis-pair le 31 août 1817, lettres patentes 20 décembre 1817), ministre d'État (1826), président de la Chambre des Pairs (17 décembre 1829 - 2 août 1830), chancelier de France (1829-1830), Membre de l'Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres (1784), Membre de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (28 janvier 1803)), Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences Morales et Politiques (10 décembre 1795), Académie française (1820)), -
- Armes de Comte de l'Empire : D'or, à la barre de gueules chargée d'un berger adextré d'un chien couché et paissant un mouton, le tout d'argent ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[2]
- Armes du Marquis-Pair de France sous la Restauration : D'or, à la barre de gueules chargée d'un berger adextré d'un chien couché sur une terrasse du même et ayant la tête tournée vers le berger. Supports: Deux lévriers colletés. Cimier: Une main de justice. Cri FRANCE ! FRANCE !. Devise: BONUS SEMPER ET FIDELIS.[3][2][7]
Catherine-Dominique de Pérignon (31 mai 1754 - Grenade-sur-Garonne ✝ 25 décembre 1818 - Paris), Maréchal d'Empire (19 mai 1804), 1er Comte Pérignon et de l'Empire (1808), 1er Marquis de Perignon (31 août 1817), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, Grand Officier (14 juin 1804), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (2 février 1805), Chevalier (1er juin 1814), puis, Commandeur le 3 mai 1816, puis, Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (24 août 1817), Grand dignitaire de l'Ordre des Deux-Siciles, sénateur (30 mars 1801 - 1814), Pair de France[7] (4 juin 1814, Marquis-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 14 avril 1824), D'azur, à un bélier passant d'argent, accorné d'or, la tête sommée d'une croix patriarcale du même[3][7] ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[10] Devise: FAYRE PLA LAYSSA DIRE.
Antoine-Guillaume Rampon (16 mars 1759 - Saint-Fortunat-sur-Eyrieux ✝ 2 mars 1842 - Paris), général de brigade (à titre provisoire le 11 avril 1796, confirmé le 24 avril 1796), général de division (à titre provisoire le 25 janvier 1800, confirmé le 6 septembre 1800), 1er comte Rampon et de l'Empire (26 avril 1808), Grand officier (14 juin 1804), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (22 janvier 1825), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (27 juin 1814), Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Fer, sénateur (28 décembre 1800 - 1814), Pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815, rayé de la liste des pairs le 24 juillet 1815, réintégré baron-pair le 5 mars 1819, lettres patentes des 20 janvier 1820 et 28 juillet 1823), -
- Armes de Comte de l'Empire : De gueules à un mur d'argent ouvert du champ, une lettre "M" majuscule d'or en chef soutenue de trois pyramides du même ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[1]
- Armes du baron-Pair de France sous la Restauration : De gueules, à trois pyramides d'or, soutenues du même ; surmontées en chef d'une redoute d'argent soutenue du même, surmontée elle-même d'un M d'or[3] ; au franc quartier d'azur chargé d'un dextrochère armé d'argent, orné d'or, et tenant une épée d'argent, montée d'or.[7]
Pierre Riel de Beurnonville (10 mai 1752 - Champignol-lez-Mondeville ✝ 28 avril 1821 - Paris), lieutenant général (22 août 1792, puis général de division), général en chef (1792-1793, 1796-1797), maréchal de France (3 juillet 1816), comte de Beurnonville et de l'Empire (28 mai 1808), marquis de Beurnonville (31 juillet 1817), Grand officier (14 juin 1804), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (22 juillet 1814), Chevalier (7 avril 1790), puis, Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (3 mai 1816), Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit (30 septembre 1820), ministre de la Guerre (1793), sénateur (1er février 1805), Pair de France (4 juin 1814, marquis-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 21 décembre 1817), -
- Armes de Comte de l'Empire : Parti : au I, d'or à une ancre de sable ; au II, d'argent à une bande d'azur, une épée d'argent montée d'or brochant ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[10]
- Armes du marquis-Pair de France sous la Restauration : D'azur au lion couronné d'or, armé et lampassé de gueules, la queue fourchée et passée en sautoir et tenant de la patte dextre une épée haute d'argent, montée d'or.[3][7]
Pierre-Louis Roederer (15 février 1754 - Metz ✝ 17 décembre 1835 à Bois-Roussel (Bursard, Orne), Sénateur, Conseiller d'État, ministre plénipotentiaire, comte d'Empire (1808), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, commandant (14 juin 1804), puis grand officier de la Légion d'honneur (6 décembre 1807), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours) et 11 octobre 1832), Ecartelé : au I, d'azur, chargé d'un miroir d'or où se mire un serpent d'argent ; au II, de gueules, chargé d'une tête de lion arrachée d'argent ; au III, d'argent au saule arraché de sinople [20] ; au IV, échiqueté d'or et d'azur.[3][2]
Ou, Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, du quartier des Barons ministres employés à l'extérieur ; au III, d'argent au saule arraché de [20] ; au IV, du quartier des Comtes conseillers d'État.[3][2]
Jean Mathieu Philibert Sérurier (8 décembre 1742 - Laon ✝ 21 décembre 1819 - Paris, inhumé aux Invalides), général de brigade (à titre provisoire le 25 juin 1793, confirmé le 22 août 1793), général de division (à titre provisoire le 22 décembre 1794, confirmé le 13 juin 1795), maréchal de l'Empire honoraire (18 mai 1804), maréchal de France honoraire (1er janvier 1819, comte Sérurier et de l'Empire (8 mai 1808), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, Grand officier (14 juin 1804), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (2 mai 1805), Chevalier (30 juillet 1781), puis, Grand-croix de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (30 septembre 1818), Grand Dignitaire de l'Ordre de la Couronne de Fer, Sénateur (27 décembre 1799 - 1814, vice-président du Sénat Conservateur (22 décembre 1802), gouverneur des Invalides (23 avril 1804 - 27 décembre 1815), commandant général de la Garde nationale de Paris (3 septembre 1809 - 22 avril 1814), Pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), rayant de la chambre des pairs (juillet 1815), comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 14 avril 1818), -
- Armes de Comte de l'Empire : De gueules, au lévrier assis d'argent ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[10][1]
- Armes du comte-Pair de France sous la Restauration : De gueules, au lévrier assis d'argent, colleté et terrassé de sable.[6][7][1]
L'Abbé Emmanuel Joseph Sieyès (3 mai 1748 - Fréjus ✝ 20 juin 1836 - Paris), Essayiste, diplomate, homme politique, député du Clergé aux États généraux de 1789, député à la Convention nationale, directeur puis consul de la République française, président du Sénat conservateur, comte de l'Empire (mai 1808), Membre de l'Institut de France (Académie des Sciences Morales et Politiques (20 novembre 1795), Membre de l'Académie française (28 janvier 1803) D'argent au pin terrassé de sinople, au chef d'azur parti d'un trait de sable chargé à dextre du canton des comtes-sénateurs et à sénestre d'un canton d'azur chargé d'une tête de Borée d'or soufflant d'argent en barre, issant de l'angle sénestre supérieur de l'écu.[2][4]
Antoine-Jean-Marie Thévenard ((7 décembre 1733 - Saint Malo ✝ 9 février 1815 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau II)), vice-amiral (14 juin 1792), comte de l'Empire (9 janvier 1810), Grand officier de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Chevalier (1773), puis, Commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (27 décembre 1814), ministre de la Marine et des Colonies (1791), préfet maritime de Toulon (1801-1815), sénateur (5 février 1810- 1814), pair de France (4 juin 1814), D'argent à une ancre surmonté d'un compas ouvert vers la pointe, le tout d'azur ; au canton des Comtes Sénateurs brochant.[10]
Joseph-Marie Vien (18 juin 1716 - Montpellier ✝ 27 mars 1809 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), peintre, dessinateur et graveur, membre de l'Institut, sénateur (1799), recteur et professeur des écoles spéciales de peinture et de sculpture de Paris, Comte de l'Empire (1808), Écartelé : au 1, du Sénat ; au 2, de gueules, à trois étoiles d'argent, 1, 2 ; au 3, de gueules, à la lampe antique d'or ; au 4, d'azur, au pinceau et au porte-crayon d'or passés en sautoir. A la fasce retraite d'or brochant sur les quatre quartiers, chargée en abîme d'une couronne de sinople attachée par un ruban de gueules.[2]
Comtes Militaires
Figure Nom du Comte et blasonnement Zacharie Jacques Théodore Allemand (1er mai 1762 - Port-Louis † 2 mars 1828 - Toulon), Vice-amiral, Grand officier de la Légion d'honneur (7 avril 1813), Chevalier de Saint-Louis (12 août 1814), Comte de l'Empire (15 août 1810), D'azur, à trois vaisseaux mal-ordonnés d'or, habillés d'argent ; au canton des comtes militaires brochant.[9][10]
Antoine François Andréossi (6 mars 1761 - Castelnaudary † 10 septembre 1828 - Montauban), général de division (6 janvier 1800), Grand aigle de la Légion d'honneur (14 août 1809), Grand Chancelier de l'Ordre des Trois-Toisons d'Or (1809), Chevalier de Saint-Louis le 13 août 1814, Comte de l'Empire (lettres patentes du 26 avril 1808), Ou, -
- D'or, au palmier d'azur, surmonté d'une étoile d'argent.[3]
Charles Nicolas d'Anthouard de Vraincourt (ou Danthouard) (7 janvier 1773 - Verdun (Meuse) † 14 mars 1852 - Paris), général de division, Commandant de la Légion d’honneur (décret impérial du 11 juillet 1807), puis, Grand officier de l'Ordre royal de la Légion d’honneur (ordonnance du 29 juillet 1814), puis, Grand-croix (décret du 1er mai 1831), Chevalier de Saint-Louis (ordonnance du 8 juillet 1814), Commandeur de l’Ordre de la Couronne de Fer (septembre 1813), Pair de France (19 novembre 1831), Comte de l'Empire (lettres patentes du 15 août 1809), -
- Sous l'Ancien régime : Coupé: au 1, d'azur, à la fasce d'argent, chargée de trois roses de gueules ; au 2, d'or, à trois écrevisses de gueules, posées en pals, rangées en fasce.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, coupé : a) de gueules, b) d'azur à trois roses d’or rangées en fasce ; au III, d’or à la pyramide de sable, surmontée d’une étoile d’azur ; au IV, d’or à trois écrevisses de gueules posées en pal et rangées en fasce[15][10]. Toque de comte de l'Empire, insignes de Commandant de la Légion d’honneur et de Commandeur de l’Ordre de la Couronne de Fer.
- Sous la Monarchie de Juillet : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à trois écrevisses de gueules, posées en pals, rangées en fasce ; au 2, coupé, de gueules plein, sur azur à trois roses rangées d'or; au 3, d'or, à une pyramide de sable, surmontée d'une étoile d'azur[3]. Couronne et manteau de comte-pair, insignes de Grand-Croix de la Légion d'honneur.
Claude Charles Aubry de La Boucharderie (25 octobre 1773 - Bourg-en-Bresse ✝ 8 novembre 1813 - Bataille de Leipzig, des suites de ses blessures (amputation)), général de brigade (7 juin 1809), général de division (21 novembre 1812), Baron de l'Empire (14 avril 1810) puis Comte de l'Empire (2 mai 1813), Légionnaire (11 décembre 1803), puis Officier (14 juin 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (18 juin 1812), -
- Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au 1, parti d'argent, à l'épée de sable, posée en bande, accompagnée de deux têtes de More et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, de sable, au pont de trois arches d'or, jeté sur une rivière d'argent, et sommé d'un lion naissant d'or.[9][3][15][10]
- Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au I, parti du quartiers des Comtes militaires de l'Empire et d’argent à une épée en bande de sable la pointe en haute, accostée de deux têtes de Maure du même, au deuxième, à un pont de trois arches d’or soutenu d’une rivière d’argent et sommé d’un lion naissant d’or.[21]
François Gédéon Bailly de Monthion (27 janvier 1776 - Saint-Denis de la Réunion † 7 septembre 1850 - Paris), Baron (janvier 1809) puis Comte Bailly de Monthion et de l'Empire (août 1809), général de division (1812), Grand-croix de la Légion d'honneur (1843), Chevalier de Saint-Louis (1814), Chevalier de l'Ordre du Mérite de Bavière (1806), Grand-croix de l'Ordre de Hesse (1810), Commandeur de l'Ordre Militaire du Wurtemberg (1810), Pair de France (3 octobre 1837), -
- Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au 1, parti, a. d'azur, au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même, accostée de deux étoiles en barre d'argent, b. du quartier des Barons Militaires de l'Empire ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au 1, parti du quartier des Comtes Militaires de l'Empire et d'azur au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[3][9][10]
Louis Baraguey d'Hilliers (13 août 1764 à Paris † 6 janvier 1813 à Berlin), Général de division, Comte de l'Empire (lettres patentes du 16 septembre 1808), Colonel général des dragons (6 juin 1804), Grand aigle de la Légion d'honneur (2 février 1805), -
- Armes sous l'Ancien régime : D'argent, à la bande de gueules, acc. en chef d'une merlette de sable, au chef d'azur, ch. de trois chausse-trapes d'argent. Supports: deux lions regardants. Devise: FAIS CE QUE DOIS, ADVIENNE QUE POURRA.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent au cheval saillant de sable ; au III, de gueules semé d'étoiles d'argent ; au IV, d'azur à un casque de dragon d'or taré de profil.[9][10]
Pierre Barrois (30 octobre 1774 - Ligny-en-Barrois † 19 octobre 1860 - Villiers-sur-Orge), Général de division, Baron (24 février 1809) puis comte de l'Empire (lettres patentes du 21 février 1814), Grand officier puis Grand-croix de la Légion d'honneur (30 avril 1836), Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2 d'azur, au casque grillé d'argent, taré de profil, ayant pour cimier un lion naissant d'or ; au 3, de gueules au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'argent ; au 4, d'azur à trois besants d'argent.[9][10]
Pierre Baste (21 novembre 1768 - Bordeaux † 29 janvier 1814 à la Bataille de Brienne), contre-amiral puis général de brigade français, Commandant de la Légion d'honneur (28 février 1810), Comte de l'Empire (décret du 15 août 1809 et lettres patentes du 25 mars 1810), Écartelé : au 1 du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à la lettre N d'or, brochant sur une ancre d'argent ; au 3, de sinople, à une étoile d'or, chargée d'un B de sable ; au 4, d'argent, au lévrier rampant d'azur, colleté du même, tenant de sa patte dextre une épée de sable.[3][1][9][10]
Nicolas Léonard Bagert (« Becker ») de Mons (14 janvier 1770 - Obernai ✝ 8 novembre 1840 - Chateau de Mons, Aubiat), comte de Mons et de l'Empire (lettres patentes de juin 1808), Général de division (1805), Pair de France (Cent-Jours, pair héréditaire le 5 mars 1819, Baron-pair par lettres patentes du 6 juillet 1824), chevalier de Saint-Louis, Grand-croix de la Légion d'honneur, Grand-croix de l'Ordre du Mérite Militaire de Maximilien Joseph (Bavière), -
- Armes sous le Premier Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; aux II et III, d'or à une tête de cheval coupée de sable ; au IV, d'azur à trois étoiles d'argent posées en pal.[9][10]
- Armes sous la Restauration : Écartelé au 1 et 4 d’azur à une épée d’argent montée d’or, au 2 d'or à une tête de cheval arrachée de sable allumée du champ, au 3 d’azur à trois étoiles d’argent posées en pal.[7]
Augustin Daniel Belliard (25 mai 1769 - Fontenay-le-Comte ✝ 28 janvier 1832 - Laeken), général de division, Comte de l'Empire (lettres patentes du 9 mars 1810), Grand aigle de la Légion d'honneur (23 août 1814), Chevalier de Saint-Louis (1er juin 1814), Pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), annulé le 24 juillet 1815, créé comte-pair le 5 mars 1819), Ecartelé : au I, du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules, aux ruines d'argent ; au III, de gueules, à un palmier terrassé d'argent adextré d'une pyramide et senestré de deux autres du même ; au IV, d'or, au cheval cabré de sable.[1][3][9][10]
César Berthier (9 novembre 1765 - Versailles ✝ 17 août 1819 - Château de Grosbois (Seine-et-Oise)), général de division, Commandant de la Légion d'honneur (11 janvier 1804), Chevalier de Saint-Louis le 24 octobre 1814, Grand-croix de l'Ordre du Lion de Bavière, Comte Berthier de Berluy et de l'Empire (13 février 1811), Ecartelé : au I, du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules, au lion d'or, à une barre d'argent chargée de trois têtes de maures de sable, brochante ; au III, de gueules, à une couronne de lauriers d'or, chargée d'une hache d'argent, posée en barre et adextrée en chef d'une étoile du même ; au IV, d'azur, au pal d'argent, chargé de trois chevrons de sable.[3][1][10]
Henri Gatien Bertrand (28 mars 1773 - Châteauroux ✝ 31 janvier 1844 - Châteauroux), Comte de l'Empire (1808), général de division (1807), Grand Officier de l'Empire et Grand Maréchal du Palais (1813), Grand aigle de la Légion d'honneur (1809), Grand-croix de l'Ordre de la Fidélité de Bade, Pair de France (2 juin 1815, (Cent-Jours), Ecartelé : au I, du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, d'or, à un soleil d'azur ; au III, d'or, au palmier de sinople, issant de la pointe et fruité du champ ; au IV, d'azur, au crequier d'or.[3][1]
Jean Pierre François Bonet (8 août 1768 - Alençon ✝ 23 novembre 1857 - Alençon), Général de division, Grand-croix de la Légion d'honneur (5 octobre 1840 avec effet rétroactif au 20 avril 1831), Comte de l'Empire (2 mars 1811), Pair de France (19 novembre 1831), sénateur inamovible (31 décembre 1852 -23 novembre 1857), Écartelé : au 1 du quartier des comtes militaires ; au 2, d'argent, à une tête d'aigle de sable, acc. de trois étoiles d'azur, 2 et 1 ; au 3, de gueules, à deux colonnes d'or, réunies par un listel d'argent ; au 4, d'azur, à deux drapeaux d'argent, passés en sautoir.[13][10]
Jean Boudet (9 février 1769 - Bordeaux ✝ 14 septembre 1809 - České Budějovice, République tchèque), général de division, Grand officier de la Légion d'honneur (2 juin 1809), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer, Comte de l'Empire (1808), Écartelé: au 1, des Comtes militaires ; au 2, d'argent, à une montagne de sinople, sommée de murs incendiés de gueules jetant de la fumée de sable, et senestrée d'un palmier de sinople ; au 3, d'argent, à un canon sur son affût de sable, posé sur une terrasse de sinople et adextré d'une mer d'azur ; au 4, de gueules, à un vol d'argent.[3][6][10]
Louis Joseph Amour de Bouillé[22] (1er mai 1769 - Basse-Terre ✝ 20 novembre 1850 Paris), marquis de Bouillé du Chariol (1800) puis comte de l'Empire (2 septembre 1810), général de brigade (23 juin 1810), lieutenant général (31 décembre 1814), Officier de la Légion d'honneur (24 août 1820), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (21 décembre 1795), aide de camp du comte d'Artois puis roi Charles X, De gueules, à la croix ancrée d'argent (Chariol)[3] ; au canton des comtes militaires brochant.[10]
François Antoine Louis Bourcier (23 février 1760 - La Petite-Pierre † 8 mai 1828 Ville-au-Val), un général de division, Officier (décret du Premier Consul du 10 vendémiaire an XII (3 octobre 1803)), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (décret impérial du 25 prairial an XII (14 juin 1804)), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du 19 juillet 1814), Comte de l'Empire (lettres patentes du 29 juin 1808), D’or à la fasce d’azur, accolé en chef de deux molettes de sable, et en pointe de trois fers de lance du même, se joignant en fleuron par la tête ; au franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire.[15][3][10]
Jean-Baptiste Broussier (10 mars 1766 - Ville-sur-Saulx ✝ 13 décembre 1814 - Bar-le-Duc), général de division (1er février 1805), Comte de l'Empire (15 octobre 1809), Grand officier de la Légion d'honneur (21 juillet 1809), Commandeur de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (29 juillet 1814), Coupé : au 1, parti du quartier des comtes militaires et d'or, à la fasce d'azur, chargée de trois étoiles du champ et accompagnée en chef et en pointe d'une molette de sable ; au 2, de sinople, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un lion léopardé du même.[3][10]
Gilles Joseph Martin de Bruneteau de Sainte Suzanne (7 mars 1760 - Mothe-lès-Poivres ✝ 25 août 1830 - Paris), vicomte de Sainte-Suzanne, Comte de Sainte-Suzanne et de l'Empire (1808, confirmé le 31 août 1815), général de division (1796), général en chef (1799), Sénateur (1er floréal an X-1814), Légionnaire (1803) puis Grand officier de la Légion d'honneur (1804), Chevalier de Saint-Louis (1814), Pair de France (4 juin 1814, comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 3 août 1824), -
- Sous le Premier Empire : Coupé : au I, parti du quartier des Comtes militaires de l'Empire et d’azur au lion d’or surmonté d’une étoile du même et accosté de deux colonnes d’argent ; au II, recoupé de gueules à l’étoile d’argent à huit rais, sur or.[7]
- Sous la Restauration : Écartelé: aux 1 et 4, coupé: a. de gueules à une étoile à huit rays d'or ; b. d'or plein ; aux 2 et 3, d'azur, au lion d'or, accosté de deux colonnes d'argent et surmonté d'une étoile d'or.[3]
Édouard Jacques Burgues de Missiessy (23 avril 1756 - Forcalquier ✝ 24 mars 1837 - Toulon), contre-amiral (1er janvier 1793), vice-amiral (9 mars 1809), Comte de Missiessy et de l'Empire (23 février 1811), Commandant (novembre 1803), puis, Grand officier (30 septembre 1811), puis, Grand cordon de l’Ordre royal de la Légion d'honneur (24 août 1814), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier (18 avril 1785), puis, Commandeur (3 mai 1816), puis, Grand-croix de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (23 août 1820), Chevalier Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit (2 juin 1827), -
- Famille Burgues de Missiessy : De gueules, à un château triangulaire montrant deux faces, sommé de trois tours reliées par des courtines, le tout d'or, maçonné et ajouré de sable, la tour de milieu sommée d'une grue d'or avec sa vigilance au naturel. Supports: deux renards, au naturel.[3]
Armes parlantes (Bas latin « burgus », lui-même issu du germanique ancien « burg » (forteresse ou village fortifié).).
-
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; aux II et III, de gueules à la tour d'or ; au IV, d'azur à une ancre d'argent.[10]
Marie François Auguste de Caffarelli (7 octobre 1766 - Falga ✝ 23 décembre 1849 - Leschelles), membre de l'Institut d'Egypte (1798), 1er Comte Caffarelli et de l'Empire (1809), Général de division (1805), ministre de la guerre et de la marine du royaume d'Italie, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer (1806), Grand aigle de la Légion d'honneur (1806), Chevalier de Saint-Louis (1814), et Pair de France (19 novembre 1831), -
- Armes de la Famille Caffarelli : Parti: au 1, d'azur, au lion d'or ; au 2, coupé : a. taillé d'or sur gueules ; b. tranché d'or sur gueules. Au chef de l'écu d'or, brochant sur le parti et chargé d'une aigle de sable, couronnée d'or.[3][1]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au 1, du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au 2, taillé d'argent sur gueules ; au 3, d'argent, au lion de sable ; au 4, tranché d'argent sur gueules.[3][23][24]
Pierre Jacques Etienne Cambronne (26 décembre 1770 - Saint-Sébastien-sur-Loire ✝ 29 janvier 1842 - Nantes), général de brigade, Baron de l'Empire (1810), Comte de l'Empire (1815), Vicomte Cambronne (1822), Légionnaire (1804), Officier (1807), Commandant (1813), puis Grand officier de la Légion d'honneur (1er avril 1815), Chevalier de Saint-Louis (1819), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), D'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules, accompagné de douze grenades d'argent allumées de gueules disposées en orle ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[1]
Étienne Marie Antoine Champion (30 mai 1768 - Bordeaux † 12 février 1815 - Paris), général de division, 1er comte de Nansouty et de l'Empire, Légionnaire (19 frimaire an XII), puis, Commandant (25 prairial an XII), puis, Grand officier (4 nivôse an XIV), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur le 11 juillet 1807), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er juin 1814), Ecartelé : au I du quartier des comtes militaies de l'Empire ; au II, de gueules à trois merlettes d'argent 2 et 1, celle en chef à dextre contournée ; au III de gueules à une à une croix d'argent chargée en coeur d'un écusson de sable à une vigne feuillée et terrassée de sinople, fruitée de gueules, au chef d'azur chargée d'une étoile rayonnante d'or ; au IV, d'azur au sauvage d'or tenant sa massue sur l'épaule dextre.[1]
Joseph Claude Marie Charbonnel (24 mars 1775 - Dijon † 10 mars 1846 - Paris), général de division, Baron de l'Empire (lettres patentes du 10 septembre 1808), Comte de Salès et de l'Empire (lettres patentes du 22 janvier 1814), Grand officier (ordonnance du 17 janvier 1815), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (ordonnance du 20 août 1824), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du 9 juillet 1814), Pair de France (25 décembre 1841), D’azur au casque taré de front et grillé d’or, panaché de 6 plumes d’autruche de sable, accosté à dextre d’une épée haute d’argent, à senestre d’un bouclier incliné d’argent chargé d’une tête de lion au naturel, senestré d’une lance en pal de sable surmonté de 2 tourterelles affrontées au naturel ; au chef tiercé en pal : 1) d’azur à l’épée haute d’argent, montée d’or ; 2) de gueules au sautoir d’argent, cantonné de 3 étoiles d’argent et d’un croissant du même ; 3) d’or accosté à dextre de 3 foudres de gueules, à senestre d’une muraille de sable.[3][15][10]
Henri François Marie Charpentier (23 juin 1769 - Soissons 14 octobre 1831 - Oigny-en-Valois), général de division (16 février 1804), Comte de l'Empire (14 février 1810), Grand officier de la Légion d'honneur (27 décembre 1814), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (19 novembre 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 juillet 1814), D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux colombes affrontées d'argent et en pointe d'un croissant du même, au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'argent[3] ; au canton des comtes militaires brochant.[10]
Michel Marie Claparède (28 août 1770 - Gignac, Hérault ✝ 23 octobre 1842 - Montpellier (Hérault), général de division (1808), 1er comte Claparède et de l'Empire, Grand-croix de la Légion d'honneur, Grand-croix de l'Ordre de Saint-Louis (1825), Pair de France (Comte-pair le 5 mars 1819), Coupé : au 1, parti : a. du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[25][3][10]
Bertrand Clauzel (27 novembre 1779 - Paris ✝ 21 avril 1842 - château de Secourieu, Cintegabelle), général de division (18 décembre 1812), maréchal de France (27 juillet 1831), Baron de l'Empire (11 juin 1810) puis 1er comte Clauzel et de l'Empire (1813, confirmé le 31 décembre 1814), Commandant (14 juin 1804), puis Grand officier (17 juillet 1807) puis Grand-croix de la Légion d'honneur (14 février 1815), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er juin 1814), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), -
- Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées d'argent ; au 3, d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés de trois mains dextres appaumées d'argent ; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les tenailles en haut.[10]
Ou, - Écartelé: au 1, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées d'argent ; aux 2 et 3, d'azur, à deux chevrons d'or, acc. de trois mains dextres appaumées d'argent; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les tenailles en haut.[3][6][1]
- Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées d'argent ; au 3, d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés de trois mains dextres appaumées d'argent ; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les tenailles en haut.[10]
Alexandre Florian Joseph Colonna Walewski (1784 ✝ 1863), fils naturel de Napoléon Ier, Comte de l'Empire (1812), Grand-croix de la Légion d'honneur (1856), Coupé : au I, parti du franc-quartier des Comtes militaires de l'Empire et de sable à un buste de femme tenant dans chaque main une branche de laurier, le tout d'or ; au II, de gueules, à une colonne d'argent surmontée d'un étoile du second (Colonna).
Jean Dominique Compans (26 juin 1769 - Salies-du-Salat ✝ 10 novembre 1845 - Blagnac), général de division (1806), 1er comte Compans et de l'Empire (1808), Grand Aigle de la Légion d'honneur, Grand-croix de l'Ordre de la Réunion, Chevalier de Saint-Louis (1814), Pair de France (17 août 1815, comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817, sans majorat), D'argent, fretté de six piques d'azur ; au canton des Comtes Militaires brochant.[1][3][7][15][10]
Charles Mathieu Isidore Decaen[26] (13 avril 1769 - Caen ✝ 9 septembre 1832 - Montmorency (Val-d'Oise)), général de division (à titre provisoire le 16 mai 1800, confirmé le 7 août 1800), comte de l'Empire (25 février 1813), Grand cordon de la Légion d'honneur (29 juillet 1814), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1812), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er juin 1814), Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent à un palmier terrassé de sinople ; au III, d'or à trois têtes de Maures de sable, 2 et 1 ; au IV, d'azur à un lion d'argent tenant de sa dextre une épée haute et de sa sénestre, à ses pieds, un écu palé d'or et de gueules.[10]
Henri-François Delaborde (21 décembre 1764 - Dijon ✝ 3 février 1833), Général de division, comte de l'Empire (1809), gouverneur de Lisbonne (1807-1808), gouverneur du palais de Compiègne (1813), chambellan de l'Empereur (avril 1815), Grand officier de la Légion d'honneur (1804), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1813), Chevalier de Saint-Louis (1814), Pair de France (17 août 1815), Écartelé : au 1, d'azur, à une épée d'argent, garnie d'or; au 2, d'or, à trois bandes d'azur, et une bordure de gueules; au 3, de gueules, au léopard lionné d'or, deux pattes soutenues de deux têtes de léopard accostées d'or; au 4, de sable, à une tour d'argent, senestrée de son avant-mur du même, mouv. du flanc senestre, le tout crénelé et issant d'une eau d'argent. Sur le tout d'argent à trois tours de gueules et un écusson d'azur en abîme, ch. de cinq besants d'argent, 2, 1 et 2.[3]
Alain Joseph Dordelin (13 mars 1764 - Lorient † 10 mars 1820 - Lorient), contre-amiral (16 février 1799), Comte de l'Empire (6 octobre 1810), commandant en chef de l'armée navale de l'Océan (à Brest), préfet du 7e arrondissement maritime (La Spezia) (12 janvier 1806 - 22 mai 1808), préfet du 2e arrondissement maritime (Brest) (31 octobre 1810 - 23 août 1811), Commandant de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Chevalier de Saint-Louis (1814), Coupé : au 1, de sable, à une ancre d'argent, accostée de deux étoiles du même ; au 2, de gueules, à une épée d'argent, accostée de deux mouchetures d'hermine du même[3][27] ; au canton des comtes militaires brochant.[10]
Jean Baptiste Drouet, (29 juillet 1765 - Reims ✝ 25 janvier 1844 - Paris), général de division (1803), 1er comte d'Erlon et de l'Empire (1809), Maréchal de France (1843), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), 18 novembre 1831 (Monarchie de Juillet)), Grand officier de la Légion d'honneur (1807), Grand-croix de l'Ordre royal de la Légion d'honneur (30 septembre 1814), Chevalier de Saint-Louis (1er juin 1814), Grand-croix de l'Ordre du mérite militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, Commandeur de l'Ordre militaire de Saint-Henri de Saxe, Écartelé: au 1, d'argent chargé du canton des comtes militaires à de cinq trèfles d'azur, rangés en orle; au 2, de gueules, au lion d'argent; au 3, de gueules, au chevron d'argent, acc. de trois étoiles du même ; au 4, d'argent cantonné en pointe à senestre d'azur à cinq trèfles d'azur, rangés en orle.[13]
Antoine Drouot (11 janvier 1774 - Nancy ✝ 26 mars 1847 - Nancy), général de brigade (10 janvier 1813), général de division (3 septembre 1813), baron Drouot et de l'Empire (1810), 1er comte Drouot et de l'Empire (22 mars 1814), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), 19 novembre 1831 (Monarchie de Juillet)), Grand officier (23 mars 1814), puis Grand-croix de la Légion d'honneur (18 octobre 1830), Chevalier de Saint-Louis (8 juillet 1814), Parti : au 1, coupé du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'azur, à la croix fleuronnée d'or ; au 2, d'or, au chevron de gueules, accompagné en pointe d'une pile de boulets de sable, posés 1, 2 et 3.[3][1][10]
Charles François Dulauloy (9 décembre 1764 - Laon ✝ 30 avril 1832), général de brigade (à titre provisoire le 10 décembre 1794, confirmé le 4 mars 1795 avec effet rétroactif), général de division (27 août 1803), Chevalier Dulauloy et de l'Empire (9 mars 1810), puis, Comte de Randon et de l'Empire (13 février 1811), Grand cordon de l’Ordre royal de la Légion d'honneur (17 janvier 1815), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er juin 1814), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (2 avril 1814), conseiller d'État (5 décembre 1813), chambellan de l'Empereur (7 décembre 1813), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), D'azur, à la fasce d'or, chargée d'un coeur de gueules, et accompagnée en chef d'une épée d'argent la pointe en bas, accostée de deux gerbes d'or, liées du même, et en pointe d'une ancre d'argent[3] ; au canton des comtes militaires brochant.[10]
Pierre Antoine Dupont (27 décembre 1759 - Chabanais, Charente ✝ 16 février 1838 - Chaillot), général de division, comte Dupont (dit « Dupont-Chaumont ») et de l'Empire, confirmé comte héréditaire (ordonnance du 24 septembre 1814), Commandant (1803), puis, Grand officier de l'Ordre royal de la Légion d’honneur (ordonnance du 29 juillet 1814), Chevalier (décret spécial de l’Assemblée législative pour sa belle conduite à Tournay, 9 avril 1792), puis, Commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (23 août 1814), Écartelé : au 1 du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à un château flanqué de deux tours d'or, ouvert et ajouré de sable, dont la porte est surmontée d'un écusson chargé d'un P de sable ; au 3, contre-écartelé: a. de gueules à la fasce d'argent ; b. d'argent à une couleuvre ondoyante en pal d'azur ; c. d'argent au lion de gueules ; d. d'argent à une pique (lance) avec une banderole de sable ; au 4, d'azur, au lévrier passant d'argent, la tête contournée vers un rameau d'olivier d'or, sur lequel broche une étoile d'argent posée au canton senestre.[3][15]
Charles Alexandre Léon Durand (27 janvier 1761 - Brest ✝ 2 décembre 1848 - Versailles), contre-amiral (à titre provisoire le 8 avril 1799, confirmé le 25 janvier 1800), vice-amiral honoraire (22 mai 1825), Comte de Linois et de l'Empire (15 août 1810), Commandant (14 juin 1804), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (1er mars 1831), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (5 juillet 1814), D'azur, à la fasce, accompagnée en chef d'un croissant et en pointe d'un trèfle, le tout d'or[3] ; au canton des comtes militaires brochant.[10]
Pierre François Joseph Durutte (13 juillet 1767 - Douai ✝ 18 avril 1827 - Ypres (Belgique)), général de division (1803), baron Durutte et de l'Empire (1809), 1er comte Durutte et de l'Empire (1813), Commandant (20 prairial an XII), puis, Grand officier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur (23 août 1814), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (17 juillet 1809), Chevalier de Saint-Louis (27 juin 1814), -
- Armes de Baron de l'Empire : Écartelé: au 1, d'or, au chevron d'azur, accompagné de trois merlettes de sable, au comble du même; au 2, du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 3, d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois roses au naturel, tigées et feuillées de sinople ; au 4, d'argent, semé de fleurs de lin (quartefeuilles) d'azur, boutonnées d'or.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, d'or, au chevron d'azur, accompagné de trois merlettes de sable, au comble du même ; au 3, d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois roses au naturel, tigées et feuillées de sinople ; au 4, d'argent, semé de fleurs de lin (quartefeuilles) d'azur, boutonnées d'or.[3][28]
Maxime Julien Émeriau de Beauverger (20 octobre 1762 - Carhaix ✝ 2 février 1845 - Toulon), vice-amiral (1811), comte Émeriau et de l'Empire (1810), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), 19 novembre 1831 (Monarchie de Juillet)), Pair de France des Cent-Jours, Pair de France de la Monarchie de Juillet, Grand officier (28 mars 1812), puis Grand Cordon de l'Ordre royal de la Légion d'honneur (24 août 1814), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de Saint-Louis (3 juin 1814), membre de l'Ordre de Cincinnatus, Écartelé : au 1, du quartier des Comtes-Militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à la tour d'argent senestrée d'un avant-mur du mesme ; au 3, de gueules, au chevron d'argent, accomapagné en chef de deux besants de mesme, et en pointe d'un if arraché de sinople, le sommet taillé en triangle ; au 4, d'azur, à l'ancre d'or surmontée de deux étoiles du mesme.[3][10]
Rémy Joseph Isidore Exelmans (13 novembre 1775 - Bar-le-Duc ✝ 22 juillet 1852 - Saint-Cloud), Général de brigade (14 mai 1807), Général de division (8 septembre 1812), Maréchal de France (10 mars 1851), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), 19 novembre 1831 (Monarchie de Juillet), Sénateur inamovible (21 janvier 1852 - 22 juillet 1852), 1er Baron Exelmans et de l'Empire (17 mars 1808), puis, 1er Comte Exelmans et de l'Empire (28 septembre 1813), Légionnaire (14 juin 1804), puis, Officier (19 octobre 1805), puis, Grand officier (7 novembre 1813), puis, Grand-croix (21 août 1830), puis, Grand chancelier de la Légion d'honneur (15 août 1849 - 22 juillet 1852), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 juillet 1814), Grand Dignitaire de l'Ordre des Deux-Siciles), Ecartelé : au I, du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au II, d'argent, au cheval effaré de sable ; au III, parti d'azur, à la ruche d'or et d'azur à la croix d'or (La Croix de Ravignan) ; au IV, d'argent, à trois merlettes de sable.[1][3]
François Louis Fournier (6 septembre 1773 - Sarlat ✝ 18 janvier 1827 - Paris), Baron de l'Empire (17 mars 1808), Comte de l'Empire (1813, destitué de ses grades et titres en octobre 1813), Comte Fournier-Sarlovèze (10 mars 1819), Légionnaire (1807), puis, Officier (1809), puis, Commandant de la Légion d'honneur (décret impérial du 14 juillet 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance royale du 13 août 1814), Écartelé: au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, d'argent, à une salamandre au naturel dans des flammes du mesme; au 3, d'argent, à un dolman de hussard au naturel; au 4, d'azur, à un drapeau d'argent frangé d'or mis en barre. Devise: HINC VITA, LUX ET HONOR.[3]
Maximilien Sébastien Foy (3 février 1775 - Ham (Somme) ✝ 28 novembre 1825 - Paris), général de brigade (3 novembre 1808), général de division (29 novembre 1810), baron Foy et de l'Empire (9 septembre 1810), 1er comte Foy et de l'Empire (15 mai 1815), Grand officier de la Légion d'honneur (29 juillet 1814), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 mai 1814), -
- Armes de Baron de l'Empire : D'azur semé d'étoiles d'argent, à une barre brochante chargée de trois tourteaux de sable ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant sur le tout.[1]
- Armes de Comte de l'Empire : D’azur semé d’étoiles d’argent, à la barre du mesme chargée de trois tourteaux de sable, au franc-quartier des comtes militaires.[29][6]
- Armes sous la Restauration : D'azur, semé d'étoiles d'argent, à la barre du même, brochant sur le tout et chargée de trois tourteaux de sable.[3]
Bernard Georges François Frère (8 janvier 1762 - Montréal (Aude) ✝ 6 février 1826 - Paris), général de brigade (19 septembre 1802), général de division (6 mars 1808), Comte de l'Empire (lettres patentes du 18 mars 1809), Commandant de la Légion d'honneur (décret du Premier Consul du 25 prairial an XII (14 juin 1804)), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du 8 juillet 1814), Coupé : au I, parti, a) du quartier des comtes militaires ; b) d’argent à trois tours de gueules maçonnées, ouvertes et ajourées de sable ; au II, de gueules au pont de 3 arches d’or, maçonné de sable, soutenu d’une rivière d’argent.[3][15]
Louis Friant (18 septembre 1758 - Morlancourt ✝ 24 juin 1829 - Château de Gaillonnet, Seraincourt), général de brigade (à titre provisoire le 3 août 1794, confirmé le 13 juin 1795), général de division (à titre provisoire le 4 septembre 1799, confirmé le 6 septembre 1800), 1er comte Friant et de l'Empire (5 octobre 1808), chambellan de l'Empereur (1813), colonel des Grenadiers à pied de France (18 juillet 1814 - 21 mars 1815), colonel en premier des Grenadiers à pied de la Vieille Garde Impériale (21 mars 1815 - août 1815), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), Grand aigle de la Légion d'honneur (27 décembre 1805), Coupé: au 1, parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et de gueules, à une pyramide d'or, maçonnée de sable; au 2, de sable, à quatre têtes de cheval d'argent, 2 et 2.[3][1]
Jean Hugues Gambin (15 mai 1764 - Paris ✝ 18 mai 1835 - Toulon), colonel (25 décembre 1807), général de brigade (5 mars 1811), comte de l'Empire (15 août 1809, lettres patentes du 26 avril 1810), officier de la Légion d'honneur (19 août 1823), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (25 avril 1821), Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, d'or, à une tour de sable, senestrée d'un avant-mur du même; au 3, d'or, à deux drapeaux d'azur, ensanglantés de gueules, passés en sautoir ; au 4, d'azur, au lion d'or, tenant une épée d'argent, garnie d'or.[9]
Honoré Joseph Antoine Ganteaume (13 avril 1755 - La Ciotat † 28 juillet 1818 - Aubagne), contre-amiral (1798), vice-amiral (30 mai 1804), amiral (1804-1805, 1808-1810), Comte de l'Empire (11 juillet 1810), Grand Officier de l'Empire et inspecteur général des Côtes de l'Océan puis premier inspecteur général de la Marine (1814), membre du Conseil d'Amirauté (1810-1814), chambellan de l'Empereur et colonel-commandant du bataillon de Marine de la Garde Impériale (1811-1814), Grand officier (14 juin 1804) puis Grand aigle de la Légion d'honneur (2 février 1805), Chevalier (3 juin 1814) puis Commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (3 mai 1816), Pair de France (17 août 1815, comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 26 décembre 1818, sans majorat), -
- Sous le Premier Empire : D'azur à la frégate pavoisée aux couleurs françaises, adextrée d'une frégate du même plus petite et senestrée d'un brick soutenu d'une mer en champagne ; le tout d'argent, surmonté d'une étoile aussi d'argent chargée d'un B de gueules ; au canton des comtes militaires entouré d'une filière d'argent brochant.[10][4]
Ou, -
- Écartelé : au 1, du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; au 2, d'argent, à un gant d'azur ; au 3, d'argent, à un heaume d'azur ; au 4, de sinople, à une ancre d'or.[7]
- Sous la Restauration : Écartelé : aux 1 et 4, de sinople, à une ancre d'or ; au 2, d'argent, à un gant d'azur ; au 3, d'argent, à un casque d'azur, orné d'or.[3]
Claude Mathieu de Gardane (11 juillet 1766 - Marseille † 30 janvier 1818 - Château de Lincel, Saint-Michel-l'Observatoire), général de brigade (à titre provisoire le 12 mai 1799, confirmé le 19 octobre 1799), comte de Gardane et de l'Empire (28 août 1809), écuyer cavalcadour de l'Empereur (30 septembre 1804 - 10 mai 1807), gouverneur des Pages (19 septembre 1805 - 10 mai 1807), -
- Armes des Gardanne sous l'Ancien régime : Tranché de sable et d'argent ;au chef d'or chargé d'un lion passant de gueules.[3][4]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé, au I, du quartier des comtes militaires ; au II, d'or au vol ouvert de sable, à la fasce de gueules surchargée de trois étoiles d'or brochant sur le tout ; au III, d'argent à un palmier terrassé de sinople, sénestré d'une branche d'olivier de même ; au IV, d'azur au lion d'argent.[3][4][30]
Honoré Théodore Maxime Gazan (28 octobre 1765 - Grasse † 9 avril 1845 - Grasse), général de brigade (4 avril 1799), général de division (à titre provisoire le 25 septembre 1799, confirmé le 19 octobre 1799), comte de La Peyrière et de l'Empire (lettres patentes du 27 novembre 1808), Grand cordon de la Légion d'honneur (14 février 1815), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er juin 1814), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), 19 décembre 1831 (Monarchie de Juillet)), Ou, Laurent de Gouvion-Saint-Cyr (13 avril 1764 - Toul † 17 mars 1830 - Îles d'Hyères), général de brigade (à titre provisoire le 5 juin 1794), général de division (à titre provisoire le 10 juin 1794, confirmé le 2 septembre 1794 (saute le grade de général de brigade)), général en chef (1797, 1798, 1799, 1801), Maréchal d'Empire (27 août 1812), Comte de l'Empire (mai 1808), Colonel-général des Cuirassiers (1804-1814), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, Grand officier (14 juin 1804), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (2 février 1805), Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (31 août 1817), Pair de France (4 juin 1814, marquis-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 29 mars 1819, sans majorat), Coupé, au I, parti du quartier des Comtes militaires de l'Empire entouré d'une filière d'argent et d'azur à une étoile d'or ; au II, de sable.[1][10]
Emmanuel de Grouchy (23 octobre 1768 - Paris † 29 mai 1847 - Saint-Étienne), maréchal de camp (7 septembre 1792), général de division (à titre provisoire le 23 avril 1795, confirmé le 13 juin 1795), général en chef (1795, 1796-1797, 1800), Maréchal d'Empire (15 avril 1815 (Cents-Jours)), rétrogradé lieutenant-général (24 novembre 1819), Maréchal de France honoraire (19 novembre 1831), Comte de l'Empire (28 janvier 1809) puis marquis de Grouchy (1817), Grand officier (14 juin 1804), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (13 juillet 1807), Grand-croix de l'Ordre Militaire de Bavière (1807), Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Fer (1809), Colonel général des Chasseurs à cheval (1809), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), 11 octobre 1832 (Monarchie de Juillet)), D'or, fretté d'azur ; sur-le-tout d'argent, à trois trèfles de sinople ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[1][10]
César Charles Étienne Gudin (13 février 1768 - Montargis † 22 août 1812 - Smolensk, des suites de ses blessures reçue à la bataille de Valutino (Campagne de Russie)), général de brigade (5 février 1799), général de division (22 août 1800, avec effet rétroactif au 6 juillet 1800), Chevalier de l'Empire, puis, 1er comte Gudin de la Sablonnière et de l'Empire (lettres patentes du 7 juin 1808), Commandant (décret impérial du 14 juin 1804), puis, Grand officier (décret impérial du 7 juillet 1807), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (décret impérial du 14 août 1809), Commandeur de l'Ordre militaire de Saint-Henri de Saxe, D’argent au coq au naturel, surmonté d’un croissant d’azur, surmonté de trois étoiles de gueules et accompagné en pointe d’un dextrochère d’azur, mouvant du franc senestre ; au franc-quartier des comtes militaires.[15]
Armand Charles Guilleminot (12 mars 1774 - Dunkerque † 14 mars 1840 - Bade), général de brigade (19 juillet 1808), général de division (28 mai 1813), baron Guillemot et de l'Empire (26 octobre 1808), 1er comte Guilleminot et de l'Empire (18 novembre 1813), Grand-croix de la Légion d'honneur (3 septembre 1823), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (27 juin 1814), puis, Commandeur (1er mai 1821), puis, Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (30 octobre 1829), Chevalier de l'Ordre Militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, Commandeur de l'Ordre de la Couronne de fer, Pair de France (comte-pair le 9 octobre 1823, lettres patentes du 4 août 1829), ambassadeur de France à Constantinople (1823-1832), -
- Baron Guillemot et de l'Empire : Parti, au I, d'azur, à l'étoile rayonnante d'or ; au II, coupé du quartier des barons militaires de l'Empire et de sable au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent.[28]
- Comte Guilleminot et de l'Empire : Parti, au I, coupé du quartier des Comtes militaires de l'Empire et de pourpre au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent ; au II, d'azur, à l'étoile rayonnante d'or.[7]
- Sous la Restauration : Parti: au 1, de pourpre, au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent ; au 2, d'azur, à une étoile rayonnante d'or.[3]
Jean Isidore Harispe (7 décembre 1768 - Saint-Étienne-de-Baïgorry † 26 mai 1855 - Lacarre), général de brigade (29 janvier 1807), général de division (12 octobre 1810), Maréchal de France (11 décembre 1851), Baron de l'Empire (26 octobre 1808) puis Comte de l'Empire (3 janvier 1813), Légionnaire (12 décembre 03), puis, Officier (15 juin 1804), puis, Commandant (20 janvier 1808), puis, Grand officier (30 juin 1811), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (9 mai 1833), Médaille Militaire (16 juin 1852), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (27 juin 1814), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (15 mars 1811), pair de France (15 décembre 1835 (Monarchie de Juillet)), sénateur inamovible (14 janvier 1852 - 26 mai 1855), D'azur, au cheval d'or, terrassé de sable, accompagné en chef de trois étoiles d'argent ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[1]
Étienne Heudelet de Bierre (12 novembre 1770 - Dijon † 20 avril 1857 - Paris), Général de brigade, (17 pluviôse an VII : 5 février 1799), Général de division (25 décembre 1805), Comte de l'Empire (lettres patentes du 2 juillet 1808), Chevalier (décret du Premier Consul du 20 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis, Commandant (décret impérial du 26 prairial an XII : 14 juin 1804), puis, Grand officier (décret impérial du 26 juin 1813), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (pour prendre rang à dater du 18 février 1836), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du 18 août 1814), Conseiller général de la Côte-d'Or (1819-1838), Pair de France (11 octobre 1832 (Monarchie de Juillet)). D’argent à cinq cotices d’azur semées de trèfles d’or ; au quartier des comtes militaires de l'Empire brochant.[15]
Alfred-Jean Lannes (11 juillet 1802 - Lisbonne, Portugal † 20 juin 1861 - Paris), 1er comte de Montebello et de l'Empire (9 mars 1810), député du Gers (1833-1834), De sinople, à l'épée haute d'or ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[1]
Antoine Charles Louis de Lasalle (10 mai 1775 - Metz † 6 juillet 1809 - Bataille de Wagram), général de brigade (1er février 1805), général de division (30 décembre 1806), Comte de Lasalle et de l'Empire (16 mars 1808, lettres patentes de juin 1808), Légionnaire (24 septembre 1803), puis, Commandant (14 juin 1804), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (4 septembre 1808), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (25 juin 1807), D'argent, à un cheval contourné de sable enjambant une lance de gueules, posée en barre, la pointe à sénestre à la barre alesée d'azur mouvant de l'angle dextre du chef, chargée de trois têtes de lion d'or ; au canton des comtes militaires brochant.[1]
Guillaume Latrille de Lorencez (21 avril 1772 - Pau † 1er octobre 1855 - Bar-le-Duc), général de brigade (10 février 1807), général de division (13 mars 1813), 1er baron de Lorencez et de l'Empire (29 juin 1809) puis 1er comte de Lorencez et de l'Empire (11 septembre 1813), Grand officier de la Légion d'honneur (24 août 1814), Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er mai 1822), Coupé : au I, parti des comtes militaires de l'Empire et de gueules au chevron d'or soutenu d'un grenade d'argent ; au II d'argent au lion couché au naturel.[6]
Jacques Jean Alexandre Bernard Law de Lauriston (1er février 1768 - Pondichéry (Inde) † 11 juin 1828 - Paris), général de brigade (13 septembre 1802), général de division (1er février 1805), maréchal de France (6 juin 1823), 1er Comte Law de Lauriston et de l'Empire (29 juin 1808), puis marquis Law de Lauriston (31 août 1817), Grand-croix de la Légion d'honneur (1er juillet 1814), chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit, Chevalier (1er juin 1814) puis Commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (3 mai 1816), Pair de France (17 août 1815, marquis-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817, sans majorat), directeur de la Maison du Roi (1er novembre 1819), ministre d'État et Grand Veneur de France (4 août 1824 - 11 juin 1828), -
- Armes des Law de Lauriston : D'hermine à la bande de gueules accompagnée de deux coqs d'azur.[3][7]
- Armes de Comte de l'Empire : D'hermine à la bande de gueules accompagnée de deux coqs d'azur ; au canton des comtes militaires brochant.[10]
Louis Charles Vincent Le Blond de Saint-Hilaire (4 septembre 1766 - Ribemont † 3 juin 1809 - Vienne (Autriche), des suites de ses blessures reçues à la bataille d'Essling, inhumé au Panthéon (1810)), général de brigade (à titre provisoire le 26 septembre 1795, confirmé le 25 septembre 1796), général de division (27 décembre 1799), comte de Saint-Hilaire et de l'Empire (lettres patentes du 27 novembre 1808), Grand officier (décret du Premier Consul du 25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (décret impérial du 26 décembre 1805), Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Fer (décret impérial du 26 décembre 1805), Coupé : au 1, parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'or, au croissant de gueules, accompagné de trois merlettes mal-ordonnées de sable ; au 2, d'hermine, à la barre de gueules, chargée de trois molettes (ou étoiles à cinq rays) d'argent.[3][15]
Claude Jacques Lecourbe (22 février 1759 - Besançon † 22 octobre 1815 - Belfort), comte Lecourbe (31 décembre 1814) puis comte Lecourbe et de l'Empire (3 avril 1815), général de brigade (à titre provisoire le 12 juin 1794, confirmé le 13 juin 1795), général de division (5 février 1799), général en chef (25 septembre 1799 - 5 décembre 1799), Grand officier (29 juillet 1814), puis Grand cordon de la Légion d'honneur (23 août 1814), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 juin 1814), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), D'azur au chevron d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois croissants d'argent ; au cantons des comtes militaires brochant.[6][31]
Charles Lefebvre-Desnouettes (14 septembre 1773 - Paris † 22 avril 1822 - lors du naufrage de l'Albion, au large de Kingsdale, Irlande), général de brigade (19 septembre 1806), général de division (en Westphalie le 29 décembre 1807, confirmé en France le 28 août 1808), Comte Lefebvre-Desnouettes et de l'Empire (19 mars 1808), Commandant de la Légion d'honneur (25 décembre 1805, rayé des contrôles de la Légion d'honneur le 17 décembre 1816), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 juillet 1814), Commandeur de l'Ordre du Lion de Bavière, grand écuyer de la Couronne de Westphalie (1807-1808), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), Ecartelé : au I du quartier des comtes militaies de l'Empire ; au II d'argent à une lion de sable, armé et lampassé de gueules, tenant de sa dextre un drapeau de gueules, bordé, monté et ferré du second ; au III de sable à un lion d'argent rampant le long d'un arbre d'or surmonté d'une étoile aussi d'or ; au IV, de sinople à un cor de chasse d'or posé en fasce, traversé par un sabre d'argent garni du second posé en bande.[1]
Claude Juste Alexandre Legrand (22 février 1762 - Le Plessier-sur-Saint-Just † 8 janvier 1815 - Paris, inhumé au Panthéon), général de brigade (20 septembre 1793), général de division (20 avril 1799), Comte Legrand et de l'Empire (10 mars 1808, lettres patentes du 2 juillet 1808), Commandant (13 juin 1804), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (7 janvier 1806), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (27 juin 1814), Grand-croix de l'Ordre du mérite militaire de Charles-Frédéric de Bade, sénateur (1813-1814), Pair de France (4 juin 1814), D'argent au cheval cabré de sable ; à la fasce de gueules, chargée d'une étoile rayonnante d'or, brochant sur le tout ; au canton des comtes militaires brochant.[29]
Différences entre dessin et blasonnement.
(L'épée devrait être présentée « haute » : pointe vers le haut).
Adelaïde Blaise François Le Lièvre de La Grange (21 décembre 1766 - Paris † 2 juillet 1833 - Paris), Général de brigade (décret impérial du 15 juin 1807), Général de division (21 juin 1809), Marquis héréditaire de La Grange et de Fourilles, puis, Baron de l'Empire (lettres patentes du 13 février 1811), puis, Comte de La Grange de l'Empire (lettres patentes du 19 juin 1813), Légionnaire (19 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis, Officier (décret du Premier Consul du 25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis, Commandeur de l'Ordre royal de la Légion d'honneur (ordonnance du 19 août 1824, Chevalier (ordonnance du 12 juin 1814), puis, Commandeur (ordonnance du 11 octobre 1814), puis, Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance royale du 17 août 1822), -
- Armes de Baron de l'Empire : Ecartelé : au I, d’azur ; aux II et III, de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules, celui du III contourné ; au IV, d’azur au senestrochère brassardé d’argent, surmonté de la lettre E du même ; sur-le-tout, d’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux roses, et en pointe d’un alérion, le tout d’argent ; au canton des barons militaires de l'Empire brochant.[15]
- Armes de Comte de l'Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; aux II et III, de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules, celui du III contourné ; au IV, d’azur au senestrochère brassardé d’argent, surmonté de la lettre E du même ; sur le tout d’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux roses, et en pointe d’un alérion, le tout d’argent.[15]
Armand Charles Louis Le Lièvre de La Grange (21 mars 1783 - Paris † 2 août 1864 - Paris), Général de brigade (31 janvier 1812), Lieutenant-général (4 juin 1814), Baron de l'Empire (décret impérial de 1808), puis, Comte de l'Empire (lettres patentes du 26 avril 1810), Légionnaire (décret impérial du 14 mars 1806), puis, Officier (décret impérial signé au palais de Schönbrunn le 11 juillet 1809), puis, Commandant (décret impérial du 30 novembre 1813), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (décret du 30 avril 1836), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du 22 août 1814), Chevalier de l'Ordre impérial de Léopold d'Autriche[32] (4 avril 1810), Commandeur de l'Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (30 juin 1807), Grand-croix de l'Ordre de la Couronne de chêne du Luxembourg[33] Pair de France (11 octobre 1832 (Monarchie de Juillet), sénateur (14 novembre 1859 - 2 août 1864), -
- Armes de Comte de l'Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules ; au III, de sable au griffon contourné d’or, armé et lampassé de gueules ; au IV, d’azur au portique d’or ; sur-le-tout, d’azur au chevron d’or, accompagné en chef d’un lambel renversé du même entre deux quintefeuilles d’argent, et en pointe d’une alérion du même.[15]
Jean Léonor François Le Marois (17 mars 1776 - Bricquebec † 14 octobre 1836 - Paris), général de brigade (29 août 1803), général de division (24 décembre 1805), 1er comte Le Marois et de l'Empire (15 juin 1808), Légionnaire (23 vendémiaire an XII), puis, Commandant (25 prairial an XII), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (23 août 1808), Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Fer, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 juillet 1814), Grand-croix de l'Ordre de l'Aigle d'Or du Wurtemberg, Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), Écartelé : au 1 du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de sinople, à un cheval galopant d'argent; au 3, de sinople, à une fleur de pensée au naturel ; au 4, d'azur, à la croix alésée d'or.[3][15][6][24]
Jean-Marie-Pierre-François Le Paige Doursenne (30 avril 1773 - Ardres † 24 juillet 1812 - Paris : meurt d'une trépanation, suites de ses blessures reçues à la bataille d'Essling, inhumé au Panthéon), général de brigade (25 décembre 1805), général de division (5 juin 1809), Comte de l'Empire (10 mars 1808, lettres patentes 2 juillet 1808), Grand officier de la Légion d'honneur (décret impérial du 30 juin 1811), Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules à trois étoiles d'or, 2 et 1 ; au III, d'or à trois pommes de grenade de gueules ; au IV, d'azur à la tour crénelée d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée à dextre d'un lion d'or rampant contre la tour.[13]
Nicolas Joseph Maison (19 décembre 1771 - Épinay-sur-Seine † 12 février 1840 - Paris, inhumé aux Invalides), général de brigade (10 février 1806), général de division (21 août 1812), Maréchal de France (22 février 1829), baron Maison et de l'Empire (2 juillet 1808), puis comte Maison et de l'Empire (lettres patentes du 14 août 1813), 1er marquis Maison (31 juillet 1817), grand-croix de la Légion d'honneur (22 juillet 1814), grand-croix de l'Ordre de la Réunion (19 novembre 1813), grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (30 septembre 1818), chevalier de l’Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, grand-croix de l’Ordre royal de Léopold de Belgique, pair de France (4 juin 1817, marquis-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 26 décembre 1818), Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; aux 2 et 3, d'azur, à la maison d'argent, ajourée et maçonnée de sable, girouettée de deux pièces d'or et surmontée en chef de trois étoiles d'argent; au 4, d'azur, au rocher d'argent, sommé d'un épervier essorant d'or, tenant dans son bec un anneau d'argent. Supports: deux griffons. Devise: APERTE ET HONESTE.[7][9]
Pierre Martin (29 janvier 1752 - Louisbourg (Canada) ✝ 11 novembre 1820 - Rochefort (Charente-Maritime)), contre-amiral (16 novembre 1793), vice-amiral (22 mars 1796), Comte de l'Empire (3 décembre 1809, lettres patentes du 4 juin 1810, confirmé le 2 février 1817), Grand officier de la Légion d'honneur (27 mai 1805 avec effet rétroactif au 14 juin 1804), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (15 octobre 1791), D'or à deux ancres de sables posées en sautoir, une épée haute de gueules brochant sur les ancres ; au canton des comtes militaires brochant.[10]
Gabriel Jean Joseph Molitor (7 mars 1770 - Hayange ✝ 28 juillet 1849 - Paris, inhumé aux Invalides), général de brigade (30 juillet 1799), général de division (26 octobre 1800), maréchal de France (9 octobre 1823), gouverneur des Invalides (1849-1849), 1er comte Molitor et de l'Empire (29 juin 1808), baron Molitor (15 juin 1824), Légionnaire (11 décembre 1803), puis, Commandant (11 juin 1804), puis, Grand officier (25 juillet 1806), puis, Grand-croix de l'Ordre royal de la Légion d'honneur (31 janvier 1815), grand chancelier de l'Ordre de la Légion d'honneur (23 décembre 1848 - 28 juillet 1849), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer, Chevalier, puis, Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (5 août 1823), Grand-croix de 1re classe de l'ordre de Saint Wladimir, Commandeur puis Grand-croix de l'Ordre du mérite militaire de Charles-Frédéric de Bade, Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), baron-pair le 9 octobre 1823, lettres patentes du 15 juin 1824), De gueules à un écusson en cœur d'argent à trois fasces d'azur flanqué des deux épées d'argent garnies d'or, celle en sénestre surmontée de cinq épis de blé cousus de sable, disposés en étoile et liés par la tige ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[1]
Louis Pierre Montbrun (1er mars 1770 - Florensac † 7 septembre 1812 - Bataille de la Moskowa), général de brigade (24 décembre 1805), général de division (9 mars 1809), 1er Baron de Montbrun et de l'Empire (19 mars 1808, lettres patentes du 27 novembre 1808), puis 1er comte de Montbrun et de l'Empire (15 août 1809, lettres patentes du 15 octobre 1809), Légionnaire (12 décembre 1805), puis, Officier (14 juin 1804), puis, Commandant (29 avril 1809), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (30 juin 1811), chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer (9 juillet 1809), Commandeur de l'Ordre des Deux-Siciles, Grand-croix de l'Ordre du mérite militaire de Wurtemberg, Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, de sable, à un lévrier assis et contourné d'or ; au 3, d'azur, à deux tourterelles d'argent ; au 4, de sable, à une cuirasse antique, surmontée d'un casque d'or.[6][1][15][3]
Charles Antoine Louis Alexis Morand (4 juillet 1771 - Montbenoît † 2 septembre 1835 - Paris), général de brigade (6 septembre 1800), général de division (24 décembre 1805), 1er comte Morand et de l'Empire (lettres patentes du 22 juin 1808), Commandeur (an XII), puis, Grand officier (7 juillet 1807), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (18 octobre 1830), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Fer, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (31 juillet 1814), radié de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le jour jour de sa condamnation à mort, par contumace (29 août 1816), Commandeur de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe, colonel général des chasseurs à pied de la Garde impériale (Cent-Jours), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), 11 octobre 1832 (Monarchie de Juillet)), conseiller général du Doubs, Philippe Antoine d'Ornano (17 janvier 1784 - Ajaccio † 13 octobre 1863 - Paris VIIe, inhumé aux Invalides), général de brigade (à titre provisoire le 5 mai 1811, confirmé le 16 juin 1811), général de division (8 septembre 1812), Maréchal de France (2 avril 1861), gouverneur des Invalides (1853-1863), 1er comte d'Ornano et de l'Empire (22 novembre 1808), Officier (26 décembre 1805), puis, Commandant (16 novembre 1832), puis, Grand officier (18 avril 1834), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (11 août 1850), grand chancelier de l'Ordre de la Légion d'honneur (13 août 1852 - 24 mars 1853), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Grand Dignitaire de l'Ordre de la Couronne de Fer, Chevalier (14 novembre 1814), puis, Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (30 octobre 1829), Médaille Militaire (16 avril 1853), Médaille de Sainte-Hélène, Grand maître de l'Ordre de la Couronne de Westphalie, Pair de France (11 octobre 1832 (Monarchie de Juillet)), député d'Indre-et-Loire (1849-1852), sénateur inamovible (26 janvier 1852 - 13 octobre 1863), -
- Armes de la Famille d'Ornano sour l'Ancien régime : Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, à la tour donjonnée d'or maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ ; aux 2 et 3, d'or au lion de gueules, au chef d'azur chargé d'une fleur-de-lis d'or. Devise: DEO FAVENTE COMES CORSICAE (armoiries des descendants de Sampiero Corso d'Ornano).[1][3]
- Armes du Comte sour l'Ancien régime : Coupé: au 1, parti: a) du quartier des comtes militaires de l'Empire ; b) d'hermine plain (alliés à la famille impériale) ; au 2, de gueules, à un griffon d'or.[1][3]
- Armes de sa desendance : Écartelé : aux I et IV, de gueules, à une tour d'or ; aux II et III, d'or au lion de gueules ; sur-le-tout, coupé: au 1, parti: a) du quartier des comtes militaires de l'Empire ; b) d'hermine plain ; au 2, de gueules, à un griffon d'or.[3]
Nicolas Charles Oudinot (25 avril 1767 - Bar-le-Duc † 13 septembre 1847 - Paris, inhumé aux Invalides), Maréchal d'Empire (1809), comte d'Empire (1808) puis Duc de Reggio (1810), général de brigade (à titre provisoire le 14 juin 1794, confirmé le 13 juin 1795), général de division (12 avril 1799), Maréchal de l'Empire (12 juillet 1809), Comte de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 2 juillet 1808), 1er Duc de Reggio et de l'Empire (15 août 1809), gouverneur des Invalides (1842-1847), Légionnaire (11 décembre 1803), puis, Grand officier (11 juin 1804), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (6 mars 1805), grand chancelier de l'Ordre de la Légion d'honneur (17 mai 1839 - 21 octobre 1842), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer, Chevalier (2 juin 1814), puis, Commandeur (24 septembre 1814), puis, Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (3 mai 1816), Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (30 septembre 1820), Grand-croix de l'Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, Commandeur de l'Ordre militaire de Saint-Henri de Saxe, député du département de la Meuse au Corps Législatif (1803), membre du Conseil d'État provisoire (avril 1814), ministre d'État (13 mai 1814), Pair de France (4 juin 1815 (Première Restauration), 24 juillet 1815 (Seconde Restauration), confirmé le 31 août 1817 mais sans majorat ni lettres patentes, donc avec rang de baron), membre du Conseil privé (19 septembre 1815), -
- Armes de Comte de l'Empire : De gueules, au lion d'or, tenant un grenade du même, à trois étoiles d'argent en chef ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[1]
- Armes de Duc de Reggio et de l'Empire : Parti : 1, de gueules, à trois casques d'argent ; 2, d'argent, au lion de gueules, tenant une grenade de sable enflammée de gueules ; au chef des Ducs de l'Empire brochant.[3][1]
Jean Rapp (27 avril 1771 - Colmar † 8 novembre 1821 - Rheinweiler, Bad Bellingen), général de brigade (29 mars 1803), général de division (24 décembre 1805), 1er comte Rapp et de l'Empire (1er août 1809), Légionnaire (11 décembre 1803), puis, Commandant (14 juin 1804), puis, Grand officier (30 juin 1811), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (23 août 1813), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (23 décembre 1807), Chevalier (2 juin 1814), puis, Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er mai 1821), Grand-croix de l'Ordre de la Fidélité de Bade, Grand-croix de l'Ordre du Lion de Bavière, Grand-croix de l'Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, député du Haut-Rhin (Cent-Jours), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), 5 mars 1819, lettres patentes du 14 avril 1820), premier chambellan du Roi (1820-1821), Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, au vol ouvert d'or surmonté de trois étoiles d'argent, 2, 1 ; au 3, de gueules, au cavalier monté, armé, cuirassé et casqué à l'antique d'or, soutenu d'une terrasse de sinople et surmonté d'un comble d'or, chargé d'un lion passant de sable, lampassé de gueules; au 4, d'azur, au palmier d'or, terrassé de sable, brochant sur un crocodile passant d'argent, et accosté d'un ibis (ou pelican) d'or et tenant en son bec un serpent du même.[3][7][1]
Honoré Charles Reille (1er septembre 1775 - Antibes ✝ 4 mars 1860 - Paris), général de brigade (29 août 1803), général de division (30 décembre 1806), maréchal de France (17 septembre 1847), 1er comte Reille et de l'Empire (29 juin 1808), baron Reille (sous la Restauration), Grand cordon de la Légion d'honneur (14 février 1815), Médaille Militaire (10 mai 1852), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (21 février 1830), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (27 juin 1814), Commandeur de l'Ordre du Mérite Militaire de Maximilien-Josephde Bavière, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer, Chevalier de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe, Chevalier Grand-croix de l'Ordre des Séraphins de Suède, aide de camp de Napoléon Ier (13 mai 1807 - 22 avril 1814), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), annulé le 24 juillet 1815, « restauré » le 5 mars 1819, baron-pair, lettres patentes du 13 mars 1820), Gentilhomme de la chambre du roi de France (1820), sénateur inamovible (26 janvier 1852 - 4 mars 1860), -
- Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au I parti des comtes militaires et de gueules à trois bandes d'argent chargées de cinq étoiles d'azur posées, trois sur celle du milieu et une sur chacune des autres; au II de sinople au centaure passant, l'arc tendu du même et décochant une flèche d'or.[4]
- Armes sous la Restauration : De sinople, à un centaure Sagittaire d'argent, décochant une flèche d'un arc (on trouve parfois : De sinople, au centaure passant d'argent, l'arc tendu du même et décochant une flèche d'or[7][4] Certaines sources donnent un centaure d'or[3][1].)
Ou, -
- Tiercé en fasce : de gueules à trois bandes d'argent chargées de cinq étoiles d'azur, un trois, un; de gueules à deux sabres en sautoir d'argent et d'or au casque taré de profil de sable surmonté d'une aigrette d'argent.[4]
Jean Louis Ebénézer Reynier (14 janvier 1771 - Lausanne ✝ 27 février 1814 - Paris), adjoint à l'état-major (1792), adjudant-général (1793), général de brigade, chef d'état-major à l'armée du Rhin, général de division, gouverneur de Naples, Ministre de la Marine et de la Guerre du royaume de Naples, comte Reynier et de l'Empire, Grand officier de la Légion d'honneur, D'or, à trois pals d'azur, à la bande d'azur, brochant sur le tout et ch. d'une étoile d'argent traversée d'une épée du même, posée dans le sens de la bande[3] ; au canton des Comtes Militaires brochant.[34]
Charles Étienne François Ruty[35] (4 novembre 1774 - Besançon ✝ 21 avril 1828 - Paris), général de brigade (8 janvier 1807), général de division (10 janvier 1813), baron Ruty et de l'Empire (11 août 1808), 1er comte « de » Ruty et de l'Empire (11 septembre 1813), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Officier (25 prairial an XII), puis Commandant (1807), puis Grand officier de l’Ordre royal de la Légion d'honneur (5 août 1814), Chevalier (4 juillet 1814), puis, Commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (23 mai 1825), directeur général des Poudres et Salpêtres au Ministère de la Guerre (19 novembre 1817 - 24 avril 1828), pair de France (baron-pair le 5 mars 1819, lettres patentes des 14 avril 1820 et 9 septembre 1824), -
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; aux II et III, d'azur à un palmier sur une terrasse isolée d'or ; au IV, de gueules à une étoile d'or, surmontée d'un chef du même.[10]
- Armes sous la Restauration : Parti : au I, coupé de gueules à l'épée haute en pal d'argent et d'azur, au chevron d'or accompagné en pointe d'une étoile d'argent ; au II, d'argent au palmier terrassé de sinople.[7][6][3]
Horace François Bastien Sébastiani de La Porta (17 novembre 1772 - La Porta-d'Ampugnani † 20 juillet 1851 - Paris), général de brigade (29 août 1803), général de division (21 décembre 1805), Maréchal de France (21 octobre 1840), comte Sébastiani de La Porta et de l'Empire (31 décembre 1809), Grand-croix de la Légion d'honneur (7 avril 1807), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er juin 1814), -
- Armes anciennes : D'azur au griffon d'or.[29][3]
- Armes de comte de l'Empire : De gueules à la porte de ville flanquée de deux tours (parfois donjonnées) crénelées et soutenues d’or, à la herse de sable, surmontée d’un comble, parti de deux traits, formant trois quartiers, le premier des comtes militaires de l’Empire, le deuxième de gueules au lion d’or, le troisième de sinople au croissant d’argent, les pointes à dextre embrassant un étoile du même.[29]
Nicolas Marie Songis des Courbons (23 avril 1761 - Troyes † 27 décembre 1810 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), général de brigade (à titre provisoire le 18 mai 1799), général de division (6 janvier 1800, sans avoir été confirmé dans son grade de général de brigade), Comte Songis des Courbons et de l'Empire (1er avril 1809), Grand aigle de la Légion d'honneur (2 février 1805), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (25 février 1806), Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; au II, de sable à une colombe d'argent ; au III, d'argent à une serpent d'or entortillé autour d'un obélisque de sable ; au IV, d'azur au canon d'or sur une terrasse isolée d'argent.[10]
Pierre Claude Louis Robert Tascher de La Pagerie, dit Fanfan (1er avril 1787 - Fort-Royal † 3 mars 1861 - Paris), cousin de l'Impératrice Joséphine, Sous-lieutenant (1806), Lieutenant (1807), Capitaine après Friedland (14 juin 1817), Officier d'ordonnance de Napoléon Ier (27 octobre 1807), Chef d'escadron (1809), Colonel et aide de camp du prince Eugène (1814), Général de division (Royaume de Bavière), Grand-croix de la Légion d'honneur (1853), Comte Tascher de La Pagerie et de l'Empire (9 mars 1810), Chambellan du roi de Bavière, sénateur du Second Empire (31 décembre 1852), Grand maître de la maison de l'Impératrice Eugénie (25 janvier 1853), -
- Armes des Tascher de La Pagerie : D'argent, à trois fasces d'azur, chargées chacune de trois flanchis d'argent et accompagnées en chef de deux soleils de gueules.[36] ;
- Armes du Comte Tascher de La Pagerie et de l'Empire : D'argent à trois fasces abaissées d'azur, chargées chacunes de trois flanchis du champ, accompagnées en chef de deux soleils de gueules rangés en fasce, au canton des Comtes militaires de l'Empire brochant.[37]
Jean-Henri Robert Tascher de La Pagerie, dit l'Amour (20 juin 1785 - Fort-Royal (Martinique) † 17 janvier 1816 - Paris), Colonel au service du Royaume de Naples (8 avril 1808), Maréchal de camp au service du Royaume d'Espagne (22 février 1813), colonel au service de la France (23 janvier 1814), Aide de camp du roi Joseph (29 février 1814 - 5 juillet 1815), Maréchal de camp (25 novembre 1814 avec effet rétroactif au 17 février 1814), Comte Tascher de La Pagerie et de l'Empire par lettres patentes de 1810, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, -
- Armes des Tascher de La Pagerie : D'argent, à trois fasces d'azur, chargées chacune de trois flanchis d'argent et accompagnées en chef de deux soleils de gueules.[36] ;
- Armes du Comte Tascher de La Pagerie et de l'Empire : D'argent à trois fasces abaissées d'azur, chargées chacunes de trois flanchis du champ, accompagnées en chef de deux soleils de gueules rangés en fasce, au canton des Comtes militaires de l'Empire brochant.[37]
Dominique-Joseph René Vandamme (5 novembre 1770 - Cassel ✝ 15 juillet 1830 - Cassel), général de brigade (27 septembre 1793), général de division (5 février 1799), Comte d'Unebourg et de l'Empire (19 mars 1808, lettres patentes du 1er avril 1809), Grand aigle de la Légion d'honneur (27 décembre 1805), Grand-croix de l'Ordre du mérite militaire du Wurtemberg, Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), De gueules à une forteresse flanquée de deux tours d'argent soutenue de sinople, ouverte et ajourée de sable, la porte surmontée d'une renommée d'or ; au comble parti de deux traits : au I, le canton des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'or à un écusson d'azur chargé d'un S d'or, à l'orle du même ; au III, de sable à quatre grenades d'or, enflammées de gueules, posées en bande.[28][15]
Charles Henri Ver-Huell (11 février 1764 - Doetinchem ✝ 25 octobre 1845 - Paris), capitaine de vaisseau (Provinces-Unies, le 1er janvier 1795), contre-amiral (République batave, 1803), vice-amiral (République batave, 1er juin 1804), maréchal de Hollande avec le titre d'amiral (21 décembre 1806), vice-amiral (Empire français, novembre 1810), ministre de la Marine (Hollande, 1805-1807), ministre plénipotentiaire de Hollande en Russie (1807), ambassadeur de Hollande à Paris (1808-1810), député de l'Yssel-supérieur au Corps législatif (19 février 1811 - 1814), commandant en chef de l'armée navale de Hollande (1812-1813), Grand officier de l'Empire (inspecteur général des Côtes de la mer du Nord (1813), puis, premier inspecteur général de la Marine (1814), Pair de France (Baron-pair le 5 mars 1809, lettres patentes du 25 juillet 1822), comte de Sevenaër (Royaume de Hollande, 29 avril 1810) puis comte de Sevenaër et de l'Empire (25 mai 1811), Grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (11 juin 1806), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1812), Chevalier de l'Ordre du mérite militaire (18 août 1814), Écartelé : au 1, de gueules, à l'ancre d'argent au 2, d'azur, à trois crampons d'argent ; au 3, d'or, à la barre de sable, chargée de trois coquilles d'argent ; au 4, d'or, à trois fermaux antiques de sable ; au canton des comtes militaires brochant.[38] [39][40]
Jean-Guillaume Winter (23 mars 1761 à Kampen (Pays-Bas) 2 juin 1812 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau IV)), comte de Huessen (en Hollande, le 4 mai 1810), Comte de Winter et de l'Empire (9 mai 1811), général de brigade (à titre provisoire dans l'armée française, le 14 juin 1794), vice-amiral (dans l'armée de la République batave, le 25 mai 1795), commandant en chef de la flotte batave (1795-1797, 1799-[1806]), maréchal de Hollande (1806), commandant en chef des armées de Hollande (1806 - 9 août 1810), commandant en chef de l'escadre du Texel (9 août 1810 - 17 avril 1812), Grand officier de l'Empire (comme inspecteur général des Côtes de la mer du Nord : 23 mars 1811 - 2 juin 1812), Grand officier de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; aux II et III, d'argent, à une tige fruitée à dextre de trois glands pendants, l'un sur l'autre, et à senestre de trois feuilles de chêne pendantes, l'une sur l'autre, posée sur une terrasse, le tout au naturel ; au IV, de sinople à un vaisseau d'or.[10]
Comtes Ministres
Comtes Conseillers d'État
Comtes Présidents du Corps Législatif
Figure Nom du Comte et blasonnement Jean-Pierre Louis de Fontanes (6 mars 1757 - Niort † 17 avril 1821, inhumé au cimetière du Père-Lachaise à côté du maréchal Ney), Législateur, professeur de belles-lettres au Collège des Quatre-Nations, membre de l'Académie française en 1803, membre de l'Institut, ministre d'État, député au Corps législatif (14 pluviôse an X(1804) - 1810, président (1804 - fin 1808)), premier Grand maître de l'Université (17 mars 1808), sénateur (5 février 1810), Comte de l'Empire (3 juin 1808), Légionnaire (4 frimaire an XII), Grand cordon de la Légion d'honneur, pair de France (4 juin 1814, Marquis-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817, sans majorat), -
- Armes de Comte de l'Empire : De sable, à une fontaine d'argent posée sur une terrasse du même, au chef d'or, chargé de trois pommes de pin d'azur ; au canton des Comtes Présidents du Corps Législatif brochant.[2][13]
- Armes de Marquis-pair de France : De sable, à la fontaine d'argent, sur une terrasse du même; au chef d'or chargé de trois pommes de pin d'azur. Supports: Deux cygnes.[3][7][2]
Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur
Figure Nom du Comte et blasonnement Louis Marie Joseph de Brigode (24 octobre 1776 - Lille ✝ 22 septembre 1827 - Bourbonne-les-Bains), Conseiller général du Nord (1801), Maire de Lille (arrêté du 14 vendémiaire an XII (1802) - janvier 1816), Président du collège électoral de l'arrondissement de Lille (1er janvier 1811, 26 juillet 1815), Pair de France (17 août 1815, comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 18 février 1818), Chevalier de l'Empire (janvier 1809), Comte de l'Empire (sous majorat, août 1809), Commandeur de la Légion d'honneur (23 mars 1814), Chambellan de l'Empereur (1804), Commandant (nominal) en Chef de la Garde d'honneur de Lille (1809), -
- Armes sous l'Ancien régime, reprises sous la Restauration : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à trois étoiles mal-ordonnées de sable ; aux 2 et 3, d'azur, au cygne d'argent. L'écu entouré d'une bordure de gueules. Supports: deux licornes. Devise: PATRIAE REGIQUE FIDES.[3][7]
Ou, -
- Brigode de Kemlandt Coupé : au 1, de gueules, à trois quintefeuilles d'argent ; au 2, d'argent, au cygne de sinople. Devise: DIEU EN SOIT LA GARDE.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : Ecartelé au 1 et 4 d’or à trois étoiles de sable, au 2 et 3 d’azur au cygne d’argent (de Brigode) ; au canton des comtes officiers de la Maison de l'Empereur.[28]
Martin-Roch-Xavier Estève (1772 ✝ 1853), Payeur général de l'armée d'Orient, Trésorier général de la Couronne, Administrateur-général des finances et domaines des pays conquis au-delà de l’Elbe (1806), Comte de l'Empire (24 février 1809), Officier de la Légion d'honneur, Trésorier de la 1re cohorte de la Légion d'honneur, Écartelé: au 1 du quartier des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur ; au 2, de gueules, à une étoile d'argent ; au 3, de gueules, à une levrette passant, colletée et contournée d'argent ; au 4, d'azur, à une tête d'ibis (« ou d'Isis ») d'or.[13][6][3]
François Joseph Charles Marie de Mercy-Argenteau (16 avril 1780 ✝ 25 janvier 1869), chambellan de Sa Majesté l'Empereur et Roi, comte de Mercy-Argenteau et de l'Empire (Lettres patentes du 25 mars 1810, avec érection d'un majorat), Chevalier de la Légion d'honneur, D'azur à la croix d'or, chargée de quatre coquilles de gueules, accompagnée en chef, à dextre, du canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur ; et dans les trois autres cantons de la croix, de cinq croix recroisetées d'or, posées en sautoir, et sur le tout d'or à la croix d'azur.[53]
Auguste-Jean Germain de Montforton (8 décembre 1786 - Paris † 26 avril 1821 - Paris), Préfet de Saône-et-Loire (juillet 1814 - mars 1815), Préfet de Seine-et-Marne (14 juillet 1815 - février 1820), Pair de France (baron-pair le 5 mars 1819, lettres patentes du 7 août 1828), Comte de Montforton et de l'Empire (19 décembre 1809, avec constitution de majorat), Comte héréditaire par lettres patentes du 17 février 1815, confirmées par ordonnances royales du 16 mars 1818, Officier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur, -
- Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au I parti des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur qui est d'azur au portique ouvert à deux colonnes surmontées d'un fronton d'or et accompagné des lettres D.A. de même, et de gueules à deux clefs d'argent posées en sautoir ; au II d'azur à la tour d'or crénelée de cinq pièces, ajourée, maçonnée et ouverte de sable, accostée à dextre et à senestre d'une épée haute en pal d'argent.[54][55]
- Armes de Pair de France : D'azur à la tour d'or ; parti d'azur à la barre d'argent, chargée d'un lion passant de gueule et accostée de deux alérions du même.[7][55] Devise: JUSTICE ET LIBERTÉ.[3]
Pierre Arnauld de La Briffe (6 mai 1772 - Paris † 11 septembre 1839 - Arcis-sur-Aube), Capitaine de cavalerie (avant la Révolution), Officier supérieur des chevau-légers de la Maison du Roi (première Restauration), Colonel des dragons de la Manche (seconde Restauration), Maréchal de camp (5 mars 1823), Chambellan de Napoléon Ier, Député de l'Aude, Pair de France (ordonnance du 11 octobre 1832), Seigneur d'Arcis-sur-Aube avant la Révolution française, Comte de l'Empire le 16 octobre 1810, Grand dignitaire de l'Ordre des Deux-Siciles, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, -
- Armes des La Briffe sous l'Ancien régime : D'argent, au lion de gueules, à la bordure du premier chargée de six merlettes de sable, 3, 2 et 1. Supports: deux lions.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : D'argent, au lion de gueules, à la bordure du premier chargée de six merlettes de sable, 3, 2 et 1 ; au canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[10]
Emmanuel-Augustin-Dieudonné-Joseph de Las Cases (21 juin 1766 - près de Revel, Tarn ✝ 15 mai 1842 - Passy-sur-Seine), Maître des requêtes au conseil d'État,chambellan de l'Empereur (1810), Marquis (sous l'Ancien régime), Baron (majorat particulier du 28 janvier 1809) puis Comte d'Empire (16 décembre 1810), -
- Armes sous l'Ancien régime, reprises à la Restauration : D'or à la bande d'azur et à la bordure de gueules. Couronne de comte, supports: deux lions. Devise: Semper paratus.[2]
- Armes de Baron de l'Empire : D'or à la bande d'azur et à la bordure de gueules ; au canton des barons tirés des corps savants brochant.[2]
- Armes de Comte de l'Empire : D'or à la bande d'azur, à la brodure de gueules brochante ; au canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[1][2]
Claude Louis Michel Le Duc[56] (né le 8 novembre 1761 - Paris), marquis de Lillers, Comte de l'Empire, Chambellan de l'Empereur, Commandeur de l'Ordre du mérite civil de la Couronne de Bavière[57], -
- Armes sous l'Ancien régime : D’or à la bande de gueules côtoyée de 2 cotices du même et chargée de 3 ducs d’argent.[58]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes officiers de la Maison de l'Empereur ; au II et III, d'azur à deux pointes d'or posées en chevron, au chef d'argent ; au IV, d'argent à trois hiboux de gueules.[13]
Aimé Jacques Marie Constant de Moreton de Chabrillan (4 juillet 1780 - Paris † 17 juillet 1847), Sous-lieutenant de cavalerie (13 janvier 1811, Lieutenant de cavalerie à Moscou (13 septembre 1812), Capitaine à Smolensk (novembre 1812), Chef d'escadron (1813), Comte de l'Empire (lettres patentes du 19 janvier 1811), Chevalier de la Légion d'honneur (fin 1812), Chambellan de Napoléon Ier (1809) (décret du 21 décembre 1809),Gentilhomme honoraire de la chambre du roi Charles X (ordonnance du 31 décembre 1826), -
- Armes des Morenton de Chabrillan : D'azur, à une tour sommée de trois tourelles d'argent, maçonnée de sable, à une patte d'ours d'or, mouvant du canton senestre de la pointe et touchant à la porte de la tour. Supports: deux lions couronnés. Devise: PLUSTOT CREVER QUE PLIER.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : D'azur, à une tour sommée de trois tourelles d'argent, maçonnée de sable, à une patte d'ours d'or, mouvant du canton senestre de la pointe et touchant à la porte de la tour ; au canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[10]
Antonin Claude Dominique Just de Noailles (22 août 1777 - Paris ✝ 1er août 1846 - Paris), chambellan de Napoléon Ier, ambassadeur de France en Russie (1814-1819), député de la Meurthe (1824-1827), Comte de l'Empire (lettres patentes du 27 septembre 1810), 7e Prince de Poix, 4e Duc espagnol de Mouchy et 3e duc français de Mouchy et duc de Poix (1834), Grand d'Espagne de 1re classe, Commandeur de la Légion d'honneur (13 août 1814), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (13 août 1814), Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (30 mai 1825), Chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or, -
- Armes de la Maison de Noailles : De gueules, à la bande d'or.[3] ;
- Armes du Comte de Noailles et de l'Empire : De gueules, à la bande d'or (de Noailles) ; au canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[1] ;
- Armes sous la Restauration : De gueules, à la bande d'or (de Noailles).[3] Couronne ducale. Manteau et bonnet de gueules des Grands d'Espagne, Collier de l'Ordre de la Toison d'Or ou de l'Ordre du Saint-Esprit.
Comtes Officiers de la Maison des Princes
Figure Nom du Comte et blasonnement Paul-Félix Ferri-Pisani (4 septembre 1770 - Ajaccio (Corse) ✝ 24 octobre 1846 - Padoue (Italie), Député de Lopigna à la Consulte générale de Corte (10 juin 1794), Député au Parlement anglo-corse (9 février 1795), Membre du Tribunal criminel extraordinaire (1801), Chambellan du Roi Joseph 1er, Ministre des Postes du Royaume de Naples, Conseiller d'État espagnol (président de la section des finances), Préfet de la Vendée (19 mars 1815 (Cent-Jours)), Conseiller d'État français (1830), Comte de Saint-Anastase (Royaume de Naples, 1810), 1er Comte de Saint-Anastase et de l'Empire le 26 février 1814, Commandeur de la Légion d'honneur, Commandeur de l'Ordre des Deux-Siciles, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer, Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Officiers de la Maison des Princes ; au II de sable à cinq fers de lances d'or ; au III d'azur à la bellete d'argent tenant dans sa gueules une branche d'olivier de gueules; au IV d'or au chevron de gueules accompagné de trois étoiles du même.[4][6]
Comtes Préfets
Les Comtes Préfets Sur le blason : franc-quartier ou canton d'azur, chargé d'une muraille crénelée d'or, surmontée d'une branche de chêne du même.
Ornements extérieurs : Toque de velours noir, retroussée de contre-hermine, avec porte-aigrette or et argent, surmonté de cinq plumes d'argent.
Comtes Maires
Figure Nom du Comte et blasonnement Joseph Constant Fidèle Duval (1751 - Leuze ✝ 1828 - Mons), « maire » de la ville de Mons, comte de Beaulieu et de l'Empire (Lettres patentes datées du 12 septembre 1809, avec érection d'un majorat), Écartelé : au premier et au quatrième quartier d'argent à la croix de gueules, chargée en abîme d'un lion rampant d'or, au deuxième d'or à trois loups rampants de sable, deux en chef un en pointe, et au troisième de sable à la licorne assise d'argent ; au canton des comtes Maires brochant.[53]
Comtes Présidents du Collège électoral
Figure Nom du Comte et blasonnement Auguste-Laurent, comte de Rémusat (28 avril 1762 - Valensole ✝ 15 mai 1823 - Paris), Avocat général à la Cour des aides de Provence, à Aix-en-Provence (Ancien Régime), Préfet du Palais (1802), Surintendant des théâtres impériaux (1807), Préfet de la Haute-Garonne (12 juillet 1815, 13 août 1815 - mars 1817), Préfet du Nord (5 février 1817 - 9 janvier 1822), 1er Comte de Rémusat et de l'Empire (par lettres patentes du 27 novembre 1808), Légionnaire, puis, Officier de la Légion d'honneur, Grand-croix de l'Ordre de Saint-Hubert de Bavière, Premier Chambellan de Napoléon Ier, Grand maître de la garde-robe de l'Empereur, -
- Armes de la Famille Rémusat : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'une hure de sanglier arrachée du même. Le rameau établi à Paris, porte tous les meubles d'or.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : De gueules au filet d'argent formant parti, au 1 au chevron d'or accompagné en chef de 2 étoiles de 6 rais du même et en pointe d'une hure de sanglier de sable défendue d'argent ; au 2 aux 3 pigeons essorants d'argent, ceux du chef affrontés ; au canton des Comtes présidents du collège électoral brochant.[4]
Comtes Membres du Collège électoral
Figure Nom du Comte et blasonnement François-Inée Montecuccoli, comte de l'Empire (décembre 1810), membre du collège électoral du département italien du Panaro, -
- Armes anciennes des Montecuccoli : D'or, à l'aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules, surmontée d'une couronne impériale au naturel, aux rubans d'or flottant à dextre et à senestre, en pointe un mont de six coupeaux de sinople, 1, 2 et 3, et deux rameaux de laurier de sinople, fruités de gueules, issants des flancs du mont entre les 2e et 3e rangs de coupeaux. Casque couronné.[3]
- Armes des Montecuccoli : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à l'aigle éployée de sable; aux 2 et 3, d'or, à l'aigle éployée de sable, soutenue d'un mont de six coupeaux de sinople. Casque couronné.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : Écartelée, au I des comtes membres du collège électoral; aux II et III d'argent à une montagne de trois coupeaux de sinople mouvante de la pointe; au IV d'azur à un château d'argent à trois créneaux ouverts et senestrés du champ.[4]
Elisabeth Pierre de Montesquiou Fezensac (30 septembre 1764 - Paris ✝ 4 août 1834 - Château de Courtanvaux, Bessé-sur-Braye), Sous-lieutenant au régiment Dauphin-Dragons (1779), lieutenant (1781), aide-major général de la Garde nationale de Paris (8 janvier 1814), député du Nord au Corps législatif (2 vendémiaire an XIV, réélu le 8 mai 1811, 1804-1813), président de la commission des finances (16 septembre 1808), président du Corps législatif (18 janvier 1810, il présida les sessions de 1810, 1811 et 1813), maire de Saints le 29 janvier 1809, sénateur (5 avril 1813), Pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), annulé le 24 juillet 1815, restauré baron-pair le 19 mars 1819, lettres patentes du 23 avril 1824), 1er Comte de Montesquiou-Fezensac et de l'Empire (11 février 1809), Commandant de la Légion d'honneur, Grand'croix de l'Ordre impérial de Léopold d'Autriche (4 avril 1810), Grand-croix de l'Ordre de Saint-Joseph de Wurtzbourg, Grand-croix de l'Ordre de la Couronne de Saxe (ou Ordre de la Couronne de Rue), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (5 octobre 1814), premier écuyer du comte de Provence (5 décembre 1781), Grand chambellan de France (1809), -
- Armes de Comte de l'Empire : D'or à deux tourteaux de gueules, posés en pal ; au canton des Comtes Membres de Collège électoral brochant. L'écu posé sur les insignes de Grand chambellan de France. Toque de Comte de l'Empire, manteau des sénateurs de l'Empire.[51][10][1]
- Armes de Pair de France : D'or à deux tourteaux de gueules, posés en pal.[3][7]
Emmanuel Marie Louis de Noailles (12 décembre 1743 - Paris ✝ septembre 1822 - Maintenon), Marquis de Noailles et de Maintenon, Comte de Noailles et de l'Empire (19 juin 1813), Gouverneur de Vannes et d'Auray (décembre 1762), Ministre plénipotentiaire en Basse-Allemagne (Hambourg) (1768), Ambassadeur auprès des États généraux des Provinces-Unies (1771-1776), Ambassadeur de France au Royaume-Uni (24 mai 1776 - 17 mars 1778), Brigadier de cavalerie (1er mars 1780), Ambassadeur à Vienne (1783 - 10 août 1792), Maréchal de camp (1er février 1784), Membre de collège électoral sous le Premier Empire, Chevalier de l'Ordre de Saint-Lazare le 16 décembre 1769, Premier gentilhomme de la Chambre de Monsieur, futur Louis XVIII (22 janvier 1773), De gueules, à la bande d'or (de Noailles) ; au canton des Comtes Membres de Collège électoral brochant.[1]
Comtes Propriétaires
Figure Nom du Comte et blasonnement Carlo-Alberto di Savoia-Carignano (2 octobre 1798 - Turin (Italie) ✝ 28 juillet 1849 - Porto (Portugal)), Prince de Piémont (1800), Comte de l'Empire (1814 : l'usage des armes de la Maison de Savoie lui fut défendu par les autorités impériales), Roi de Sardaigne et Duc de Savoie sous le nom de Charles-Albert de Sardaigne (1831-1849), Grand-maître de l'Ordre de l'Annonciade, Grand-maître de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, -
- Armes de Prince de Piémont : Écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier parti en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout et en 2 de sable au lion d'argent, en IV grand-quartier parti en 1 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur au 2 d'argent au chef de gueules ; sur le tout parti de gueules à la croix d'argent et d'azur aux trois fleurs de lys d'or brisé d'un baton de gueules préri en bande et d'une bordure de même.[1]
- Armes de Comte de l'Empire : De gueules au cheval effaré d'argent[59], le canton des Comtes Propriétaires brochant.[60]
- Armes de Roi de Sardaigne et Duc de Savoie : Écartelé, en I contre-écartelé au 1 d'argent à la croix potencée d'or cantonné de quatre croisettes de même, en 2 burelé d'azur et d'argent de dix pièces au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or brochant sur le tout, au 3 d'or au lion de gueules armé lampassé et couronné d'azur et au 4 d'argent au lion de gueules armé lampassé et couronné d'or en II grand-quartier parti au 1 de gueules au cheval effrayé d'argent, au 2 fascé d'or et de sable de huit pièces au cancrelin de sinople posée en bande brochant sur le tout et enté en pointe d'argent à trois bouterolles au bout d'épée faites en croissant de gueules malordonnées, en III grand-quartier contre-écartelé en 1 d'argent semé de billettes de sable au lion de même brochant sur le tout, en 2 d'argent à la croix de gueules, en 3 de sable au lion d'argent et en 4 d'argent à l'aigle couronnée de gueules au vol abaissé, empiétant une montagne de trois coupeaux de sable issant d'une mer d'azur mouvant de la pointe et ondée d'argent, en IV grand-quartier contre-écartelé en 1 de gueules à la croix d'argent brisé d'un lambel d'azur, en 2 à cinq point d'or équipolé à quatre points d'azur en 3 d'argent au chef de gueules et en 4 d'argent au chef d'azur ; sur le tout d'or à l'aigle de sable ; sur le tout du tout de gueules à la croix d'argent ; sur le tout en chef d'argent, à la croix de gueules, cantonnée de quatre têtes de maures de sable, tortillées d'argent[1]
Notes et références
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p , q , r , s , t , u , v , w , x , y , z , aa , ab , ac , ad , ae , af , ag , ah , ai , aj , ak , al , am , an , ao , ap , aq , ar , as , at , au , av , aw , ax , ay , az , ba , bb , bc , bd , be , bf , bg , bh , bi , bj , bk , bl , bm , bn , bo , bp , bq , br , bs , bt , bu , bv , bw , bx et by Source : www.heraldique-europeenne.org
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p , q , r , s , t , u , v , w , x , y , z , aa , ab , ac , ad , ae , af , ag , ah , ai , aj , ak , al , am , an , ao , ap , aq , ar et as Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'Institut, L'Université, Les Ecoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p , q , r , s , t , u , v , w , x , y , z , aa , ab , ac , ad , ae , af , ag , ah , ai , aj , ak , al , am , an , ao , ap , aq , ar , as , at , au , av , aw , ax , ay , az , ba , bb , bc , bd , be , bf , bg , bh , bi , bj , bk , bl , bm , bn , bo , bp , bq , br , bs , bt , bu , bv , bw , bx , by , bz , ca , cb , cc , cd , ce , cf , cg , ch , ci , cj , ck , cl , cm , cn , co , cp , cq , cr , cs , ct , cu , cv , cw , cx , cy , cz , da , db , dc , dd , de , df , dg , dh , di , dj , dk , dl , dm , dn , do , dp , dq , dr , ds , dt , du , dv , dw , dy , dx , dz , ea , eb , ec , ed , ee , ef , eg , eh et ei Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n et o Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Editions Borricand, Aix en Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
- ↑ a et b Nommé par l'Empereur, mais non-reconnu par Pie VII.
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n et o Source : www.newgaso.fr
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- ↑ a et b Source : ARMORIAL DU PREMIER EMPIRE,Par Philippe LAMARQUE
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- ↑ Base de données du Musée Dobrée - Nantes.
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- ↑ Source : Article Claude Charles Aubry de La Boucharderie.
- ↑ On rencontre aussi : Louis Alfred Amour de Bouillé
- ↑ Source : www.genheral.com
- ↑ a et b www.genheral.com
- ↑ Armes relevées par son petit-fils Philippe Marie Michel Joseph Amédée Hallez-Claparède (16 juin 1812 - Paris ✝ 24 août 1858 - Aix-les-Bains, mort en fonction), ancien élève de l'École polytechnique (1832), inspecteur des finances le 1er mars 1848, en mission à Rome en 1853, conseiller général du Bas-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur.
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- ↑ Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, par Artefeuil, 5 tomes en 3 vols, Editions Jeanne Laffitte (1999), ((ISBN 2734801736)), ((ISBN 978-2734801733))
- ↑ Armoiries sur le tombeau de Claude Jacques Lecourbe
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- ↑ Source : www.napoleon-empire.net
- ↑ a et b Source : geneweb.inria.fr
- ↑ Né à La Rochelle selon Fastes de la Légion-d'honneur: biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre.
- ↑ a et b Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Par la Société archéologique de Touraine, Publié en 1866
- ↑ a et b Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, Par Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, publié par L'auteur, 1827.
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- ↑ Grand Armorial de France, Henri Jougla de Morena, 1934-1952.
- ↑ Traité d'héraldique, Michel Pastoureau.
- ↑ a et b Source : www.szlachta.org
- ↑ Trésor héraldique, d'après d'Hozier, Ménétrier, Boisseau, etc... Par A. de La Porte, Membre de plusieurs sociétés historiques et archéologiques, 1864.
- ↑ a , b et c Listes des titres de noblesse, chevalerie, et autres marques d'honneur accordées par les souverains des Pays-Bas, depuis 1659 jusqu'à 1794 : précédées d'une notice historique, Publié par Vandale, 1847
- ↑ Fiche de Auguste Jean Germain de Montforton sur geneweb.inria.fr
- ↑ a et b Source : Généalogie des Germain de Monforton sur www.genea-bdf.org
- ↑ Source : www.patrimoine-de-france.org
- ↑ [1] Almanach royal, Publié par Testu et cie, 1830.
- ↑ Source : racineshistoire.free.fr
- ↑ « Le cheval effaré d'argent » semble être une reprise des armes de Basse-Saxe, que les Ducs de Savoie avaient ajouté aux leurs, prétendant, depuis le XVIe siècle, être issus de la Maison de Saxe. Voir Armorial de la maison de Savoie
- ↑ Napoleonic Heraldry sur www.heraldica.org.
Voir aussi
Articles connexes
- Héraldique napoléonienne
- Armorial de la Maison Bonaparte
- Armorial de la noblesse d'Empire :
- Noblesse d'Empire.
Liens externes et sources
- www.heraldique-europeenne.org :
- Voir le système héraldique napoléonien, les couronnes et toques en héraldique napoléonienne, les maisons princières ou ducales des Premier et Second Empires et les Maréchaux d'Empire) ;
- Armorial des rues de Paris sur heraldique-europeenne.org
- Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique de Jacques Declercq
- Jacques Jourquin, Dictionnaires des Maréchaux de Napoléon, Christian, 1999
- Jacques Jourquin, Dictionnaire des maréchaux du Premier Empire, 1986
- Thierry Lentz, Dictionnaires des Ministres de Napoléon, Christian, 1999
- Quintin, Dictionnaire des Colonels de Napoléon, SPM, 1996
- Raoul de Warren, Les Pairs de France au XIXe siècle, les Cahiers nobles, 1959 (Réed. en 1999 par l'Intermédiaire des chercheurs et des curieux)
- Philippe Lamarque, Armorial du Premier Empire, Édition du Gui, 2008, ISBN 978-2-9517417-7-5
- Armorial des Chevaliers de L'ORDRE DE LA RÉUNION - par M. ALCIDE GEORGEL (1869)
- ARMORIAL DE L'EMPIRE FRANCAIS (L'INSTITUT. - L'UNIVERSITÉ. - LES ÉCOLES PUBLIQUES) - par M. ALCIDE GEORGEL - 1870
- ARMORIAL DE L'EMPIRE FRANCAIS (Médecins et chirurgiens) - par M. ALCIDE GEORGEL - 1869
- Armorial du premier Empire de Philippe Lamarque Réf AR1E, fevrier 2008, 640 pages
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