- Grasse
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Cet article concerne la commune française appelée Grasse. Pour l'adjectif grasse, voir Gras.
Grasse
La vieille ville de Grasse.Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-Maritimes Arrondissement Arrondissement de Grasse Canton Chef-lieu de 2 cantons :
Grasse-Nord et Grasse-SudCode commune 06069 Code postal 06130 Maire
Mandat en coursJean-Pierre Leleux (UMP)
2008-2014Intercommunalité Pôle Azur Provence Site web Ville de Grasse Démographie Population 51 580 hab. (2008) Densité 1 161 hab./km² Gentilé Grassois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 80 m — maxi. 1 061 m Superficie 44,44 km2 Grasse est une commune française provençale, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Sous-préfecture des Alpes-Maritimes, Grasse est la quatrième ville du département en termes de population[1]. Les habitants s'appellent les Grassois.
La ville est considérée comme la capitale mondiale du parfum[2]. Elle a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris[3] et a été promue « Ville d'Art et d'Histoire[4] ». Elle est également « Ville Internet[5] ».
Sommaire
Toponymie
L'origine du nom de la ville n'est pas formellement identifiée, mais dérive peut-être de Podium Grassum qui signifie en latin Grand Puy, du nom de la colline sur laquelle est installé depuis l'origine le cœur de la ville. Avec l'usage, la dénomination latine se serait simplifiée et aurait finalement donné le nom actuel : Grasse[6] (Grasso en occitan provençal). Ce nom apparait pour la première fois dans les textes au XIe siècle[7].
Géographie
Situation
Localisation et Physionomie
Grasse est une ville majeure du moyen-pays de la Côte d'Azur située dans l'ouest du département des Alpes-Maritimes à 12 km au nord de Cannes[8] sur la côte méditerranéenne. Sa distance à vol d'oiseau avec la préfecture, Nice, est de 29 km pour un cap de 79°, et avec la capitale nationale, Paris, est de 677 kilomètres pour un cap de 330°[8]. Sa superficie est de 4 444 hectares (44,44 km²) constitués d'importantes réserves forestières. La commune de Grasse s'étale sur une vaste superficie et un grand écart d'altitude : de moins de 100 à plus de 1 000 mètres avec une altitude moyenne de 333 m[7].
L'habitat ancien (du XVIIe siècle au XVIIIe siècle) surtout concentré au centre ville sous la forme d'immeubles de hauteur limitée dans des ruelles étroites et sombres cohabite avec des villas et hôtels particuliers du XIXe siècle, souvenirs des premiers touristes de la ville, et des maisons modernes, signes de l'expansion démographique principalement dans les hameaux autour du centre.
Aux emplacements des anciennes cultures d'oliviers et de fleurs l'habitat se disperse. La commune compte d'importantes zones forestières (un quart du territoire est classé réserve naturelle communale).
On note des routes secondaires étroites et vers le centre-ville (zone en forte pente) des « traverses » - escaliers et chemins permettant un passage à pied entre rues horizontales. Au total, Grasse contient 200 km de voirie communale[9].
Quartiers
Autour du centre-ville, les quartiers se composent en hameaux :
- Magagnosc ou Magonoshc (à 400 m d'altitude[7]) apparaît dès 1248 sous le nom de « Magagnosc, faubourg de Grasse ». Les hameaux de Magagnosc ont été longtemps en procès contre la ville de Grasse, revendiquant leur autonomie. Deux requêtes adressées au roi en 1615 et en 1621 n'apportèrent rien à cette cause. Le 29 novembre 1820, Magagnosc obtient un adjoint spécial. Une grotte néolithique a été découverte par Marcellin Chiris à Magagnosc. Son église date du XVe siècle. En 1901, Magagnosc comptait 348 habitants.
- Le Plan dépend de Grasse depuis le 24 mars 1743. Il comprend la Paoute, ancien domaine de la famille de Sartoux, puis de la mairie de Cannes, Moulin de Brun, traversé par une ancienne voie romaine, Saint-Joseph, avec un ancien lac disparu subitement en 1816 et réapparu depuis et Sainte-Marguerite. Le pont du Plan date de 1784, le mur de Jeu de paume, la fontaine et le lavoir, alimentés par l'eau du canal de la Siagne, de 1878 et le groupe scolaire de 1886-1887. En 1901, le Plan comptait 784 habitants.
- Plascassier (à 300 m d'altitude[7]), nom issu de « Plan Escassier » et « Planscassier » qui signifie « chemin boueux » (en provençal, escassié veut dire échasses)[10]. Ce hameau a sa propre paroisse créée en 1770, l'église ayant été restaurée en 1882. La fontaine, inaugurée le 10 mai 1891 est alimentée par l'eau du Foulon. En 1901, Plascassier comptait 453 habitants. Plascassier fut connu comme étant le dernier lieu de résidence de la célèbre chanteuse Édith Piaf, qui y est décédée le 10 octobre 1963.
- Saint-François, anciennement appelé « camp rousse en ribes ». Lors de la construction de la chapelle Saint-François de Salles, le quartier prit son nom.
- La Blaquière (rebaptisée Les Fleurs de Grasse) de « blachia », terre parsemée de chênes. C'est aujourd'hui le nom d'une cité de HLM.
- La Madeleine de La LM, Est un quartier de Grasse . C'est aujourd'hui le nom d'une petite cité de HLM.
- Les Aspres ou « Les Aspros » est un quartier traversé par le canal de la Siagne, orné de coteaux abrupts et rocheux.
- La Marigarde ou « Maligardo », la construction du pont de la Marigarde en 1455 évita le passage dangereux entre deux cours d'eau. Le réseau d'égouts de la ville débouche depuis 1895 dans ce qui est aujourd'hui une station d'épuration.
- Saint-Jean, du nom de sa chapelle : Saint-Jean de Malbosc.
- Saint-Jacques, du nom de sa chapelle ; il y avait un arrêt de chemin de fer.
- Sainte-Anne, du nom de sa chapelle.
- Saint-Mathieu, du nom de sa chapelle.
- Saint-Antoine, du nom de sa chapelle.
- Saint-Claude, du nom de sa chapelle.
La ville de Grasse Climat
Grasse bénéficie d'un climat méditerranéen qui lui procure des températures exceptionnellement douces, comme en témoigne son image de lieu de villégiature et de repos. Les étés sont réputés pour être chauds, dépassant presque toujours les 25 °C mais rarement les 30 °C, comme dans le reste du département[11].
Les hivers sont plutôt doux et secs, régulièrement agrémentés de neige au-dessus de 500 m, particulièrement dans la zone du bois de la Marbrière, au nord de la ville ; en revanche, l'enneigement total de la ville n'est pas systématique et se produit environ tous les deux ou trois hivers, et ce, sur une très courte période, le plus souvent aux alentours du mois de février.
En mi-saison, des précipitations apparaissent régulièrement et de façon violente et abondante, ce qui cause de sérieux problèmes d'écoulement des eaux pluviales dans les rues de la vieille-ville, aux infrastructures parfois anciennes et mal adaptées à ces phénomènes météorologiques, ainsi que dans les cours d'eau de la commune (comme le Grand Vallon ou le canal de la Siagne). De fait, en 1994, 1996 et 2002, la commune a été gravement affectée par les inondations[12] : selon le Syndicat Intercommunal de la Siagne et Affluents (SISA), elle comporte 40 hectares de zones inondables dans le hameau du Plan de Grasse. D'importants travaux y ont été réalisés pour limiter le risque de crue[13].
Transports et accès
Par la route, la ville est desservie par la pénétrante Cannes-Grasse qui relie l'Autoroute A8 (par la sortie 42) au rond-point des 4 chemins au sud de la ville. Construite au début des années 1990, celle-ci va être bientôt prolongée jusqu'au stade Jean-Girard sous l'impulsion du conseil général des Alpes-Maritimes qui, depuis la loi du 13 août 2004 sur la décentralisation, est passé de la compétence de l'État, à la compétence du département. Les autres voies d'accès, moins importants : depuis Nice par la D2085, depuis Draguignan par la D562, puis la D2562 et depuis Mandelieu-la-Napoule par D109, puis la D209. Depuis Grenoble, on peut accéder à Grasse par la route Napoléon (N85), une route historique qui suit le trajet qu'emprunta Napoléon Ier à son retour de l'Île d'Elbe, au début des Cent-Jours. Après avoir débarqué le 1er mars 1815 à Golfe Juan, avec une petite armée de 1200 hommes, Napoléon prit la direction de Grasse pour rejoindre les Alpes par la vallée de la Durance[14]. En outre, l'Association Nationale des Élus de la Route Napoléon (ANERN) est présidée par le maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux[15].
Par le bus, la ville est accessible grâce aux lignes du réseau TAM (Transport des Alpes-Maritimes) exploitées par le conseil général : avec le 500 depuis Nice, le 610 depuis Cannes (par Pégomas) ou le 600 (par Mouans-Sartoux)[16]. À l'intérieur de la ville et dans l'ensemble du pays grassois, de Mougins à Saint-Auban, le transport en commun est assuré par le syndicat intercommunal Sillages[17], présidé par François Reyne, 3e adjoint au maire de Grasse.
Les transports ferroviaires furent jadis très nombreux dans la ville : jusqu'au milieu du XXe siècle, la ligne Grasse-Cannes reliait les deux villes par le train sous l'égide de la compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée, la ligne de train Draguignan-Grasse-Nice qui reliait la ville avec l'est et l'ouest était quant à elle exploitée par la Compagnie des Chemins de fer de Provence (elle fut détruite par les bombardements allemands durant la Seconde Guerre mondiale), le tramway reliait Cannes et Grasse, et le funiculaire reliait la gare ferroviaire au centre-ville[18].
Aujourd'hui, la gare de Grasse, fermée depuis 1944, a été remise en service par la SNCF, sous l'impulsion des collectivités locales et de l'État dans le cadre du Contrat de plan État-Région : elle a été rouverte au service voyageur le 26 mars 2005[19],[20]. Un TER y circule toutes les heures et on y enregistre une fréquentation de près de 2 500 passagers par jour[21].
En avion, Grasse se trouve à 30 km de l'aéroport Nice Côte d'Azur, aéroport international et troisième aéroport français[22].
Les déplacements à vélo, dans une commune au relief très chaotique seront appréciés par les cyclistes grimpeurs chevronnés. Les routes (200 km de voirie en tout) sont souvent très étroites et donc peu équipées de pistes cyclables, même si de tels équipements se sont multipliés sur les voies principales ou les voies les plus larges durant ces dernières années. Un projet de remise en service d'un funiculaire reliant la gare SNCF au centre-ville est en marche ; les travaux devraient commencer en juillet 2010.
Urbanisme
Logement
Le parc immobilier en 1999 est constitué de 21 917 logements dont 17 637 résidences principales (80,5 %) et 1 639 résidences secondaires (7,5 %). À cette date, sur les 17 637 titulaires de résidences principales, 51,7 % sont des propriétaires et 41,8 % des locataires[23]. Le prix moyen de l'immobilier dans la ville s'élevait en 1999 à 2 843,62 €/m². Ce prix a subi depuis, jusqu'en 2004 des hausses extrêmement élevées (+10 % par an en moyenne), avant de se stabiliser en 2005.
Longtemps contenue, l'urbanisation a explosé depuis 2001[24] avec la multiplication des chantiers de logements, notamment en centre-ville. Ainsi, entre 1999 et 2006, le nombre de logements s'est accru de 8 %, passant de 21 917 à 23 669, soit 1 752 de plus[25]. Le parc immobilier est composé à 61,6 % d'appartements, 36 % de maisons individuelles et 2,6 % d'autres habitations[26].
Pour apporter une réponse à la demande croissante de nouveaux logements, concomitante de l'explosion démographique, la mairie a délivré un nombre annuel de permis de construire correspondant à 250 logements (en 2005). L'un des objectifs est de concentrer les constructions dans le centre historique par la rénovation de logements anciens[27]. Pour ce faire, la Société d'économie mixte (SEM) Grasse Développement[28], créée en 1975 et détenue à 80 % par la ville de Grasse[29] finance et coordonne la réhabilitation des logements anciens et l'aménagement urbain. En outre, le conseil municipal a adopté le Plan local d'urbanisme (PLU) le 28 juin 2007. Celui-ci est rentré en application en août 2007[30]. Il prévoit un accroissement modéré de la construction[31] visant à ne pas dépasser une moyenne de 200 habitants de plus par an [32] alors que sur les 7 dernières années il a été de 700.
En 2005, la ville comptait 14 % de logements sociaux, un taux qui est en dessous des exigences imposées par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (20 %), mais qui figure cependant parmi les meilleurs du département[33].
Démographie
Ses habitants sont les Grassois[34]. La commune de Grasse comptait 48 801[1] habitants (population légale INSEE) au 1er janvier 2006[25], ce qui fait de Grasse la 4e ville des Alpes-Maritimes en termes de population[1] et la 129e ville de France.
La densité de population est de 1098 hab./km². La ville est composée de 48 % d'hommes et 52 % de femmes[36].La ville a connu une forte expansion démographique depuis la fin du XIXe siècle en raison de la douceur exceptionnelle de son climat qui a favorisé l'héliotropisme et de sa proximité avec les stations balnéaires de la Côte d'Azur, comme Cannes. Devenu un lieu de villégiature légèrement en retrait de l'agitation de la Riviéra française, Grasse attire aujourd'hui toutes les catégories de migrants et notamment les retraités et personnes âgées. De fait, avec 9,2%, la proportion de personnes de plus de 75 ans à Grasse est sensiblement plus élevée que la moyenne nationale (7,7%)[37].
Mais depuis les années 1970, le dynamisme démographique s'est encore accru en raison de l'apparition de la technopole mondiale de Sophia Antipolis. Située à moins de 15 km[38] de Grasse, elle a amené de nombreux actifs travaillant dans les technologies de l'information et de la communication, les multimedias ou la médecine et la biochimie à résider dans le département et donc, entre autres, à Grasse.
Ainsi, entre 1990 et 1999, la population s'est accrue de 2 460 habitants. Sur cette même période, le solde naturel correspondait à + 1 115 habitants, alors que le solde migratoire était de + 1 371 habitants. Ainsi, l'augmentation de la population s'explique presque autant par l'augmentation naturelle de la population que par l'arrivée de nouveaux habitants[37]. Cependant, Grasse possède une des populations les plus jeunes du département qui augmente de près de 2 % par an[39]. Entre 1999 et 2006, l'augmentation de la population s'est encore accélérée avec 4927 habitants supplémentaires en 7 ans. Le nombre de ménages a explosé, augmentant de 16 % en 7 ans, passant de 17 637 à 20 456 soit 2 819 de plus. La politique municipale d'accroissement de l'offre de logement, leur prix moindre que sur la bande côtière, la réouverture de la ligne SNCF ainsi que le dynamisme démographique régional sont autant d'éléments porteurs de cette tendance lourde.
Sources[25],[41] Histoire
Article détaillé : Histoire de Grasse.Administration
De même que l'ensemble de l'arrondissement de Grasse, Grasse a été détachée du département du Var, dont elle était le chef-lieu, en 1860, pour former avec le comté de Nice, offert à la France de Napoléon III par le roi de Sardaigne suite à la participation française dans l'unification italienne, le département des Alpes-Maritimes. En 2010, la commune de Grasse a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[42].
Découpage administratif
Avant 1985, Grasse ne formait qu'un seul canton. Depuis Grasse est chef-lieu de deux cantons :
Conseiller général Parti Canton Code cantonal Population (1999) Jérôme Viaud UMP Grasse-Nord 06 51 23 389 hab. Jean-Raymond Vinciguerra App. Verts Grasse-Sud 06 10 28 891 hab. (dont 20 485 grassois) Liste des maires
Article détaillé : Histoire de Grasse#Liste des maires.Conseil municipal
Groupe Président Effectif Statut UMP-NC Jean-Pierre Leleux 33 majorité Grasse à tous Paul Euzière 6 opposition PS-Verts Bruno Estampe 4 opposition Source[43]
Fiscalité
La fiscalité locale est « supérieure à celle des communes comparables de la région » selon le rapport de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur, réalisé en décembre 2005[44]. Les finances communales ont longtemps été grevées par un passif dû à des investissements important et parfois malencontreux dans les années 1980/90 et dont le « scandale de la pyrofusion »[45],[46] est le plus connu. Les taxes locales, en augmentation jusqu'en 1996 ont alors été réduites, puis légèrement augmentées[44]. Ensuite elles sont restées stables entre 1996 et 2008[44]. Cependant en 2009, les impôts locaux augmentaient de 5,49 % [47] malgré un endettement croissant[48] (75 millions € en 2007) et le transfert de compétences et de charges à la communauté d'agglomération. La Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (taxe intercommunale) est comme pour la plupart des intercommunalités en forte hausse[49] (mise aux normes et mise en place du tri sélectif). L'absence de solution pérenne de traitement des déchets devrait maintenir cette tendance, la décharge de la Glacière à Villeneuve-Loubet ayant fermée[50].
Grasse faisant partie d'une communauté d'agglomération, la taxe professionnelle lui a forcément été totalement transférée.
L’imposition des ménages à Grasse Taux appliqué[51] Part communale 2009 Recettes dégagées en 2008(en millions d’€)[48] Taxe d’habitation (TH) 18,90 % 10,8 Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 19,46 % 11,2 Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 15,50 % 0,1 Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) 16,45 % Budget municipal
En 2008, le budget municipal s'élevait à 108 millions € et la dette à 80 millions €[48].
Le budget d'investissement en équipements a été doublé depuis 2000 et s'élevait en 2008 à 23,8 millions d'€[48], ce qui correspond à 534 € par habitant, un chiffre supérieur à la moyenne des communes de la strate de Grasse (communes de 20 000 à 50 000 habitants) qui s'élève à 312 € hab. Cependant, ce chiffre s'explique aussi par le fait qu'avec 48 800 habitants en 2005, Grasse se situe en haut de cette strate. Néanmoins avec une capacité d'autofinancement par habitant un tiers inférieure à la moyenne des communes de sa strate, la ville ne dégage pas d'excédent de fonctionnement suffisant pour financer ses investissements aussi son endettement croit. Alors qu'en 2000, la dette s'élevait à 1 448 € par habitant, elle atteignait 1 793 €, en 2008, (+ 20 %) soit 67% de plus que la moyenne des communes de sa catégorie (1 072 €/hab). Pourtant, durant cette période la population ainsi que le nombre de logements, donc le nombre de contribuables, se sont accrus respectivement de 11 % et 8 %.
Évolution des dépenses d’équipement (en millions d’€)[48] :
Évolution de l'endettement (en millions d’€)[48] :
Situation politique
Le maire actuel de Grasse est Jean-Pierre Leleux (UMP), réélu en 2008 au premier tour avec 51,24 % des voix contre 26,86 % à Paul Euziere (liste d'initiative citoyenne avec des membres du PCF et du MPF) et 21,90 % à Bruno Estampe (PS). Les deux conseillers généraux de la ville sont l'écologiste Jean-Raymond Vinciguerra pour le canton de Grasse-Sud et l'UMP Jérome Viaud pour le canton de Grasse-Nord, tous deux réélus en 2011.
Aux élections présidentielles de 2007, la ville a porté le candidat UMP Nicolas Sarkozy devant son homologue socialiste Ségolène Royal avec respectivement 64 % contre 36 % des votes lors du second tour[52]. La députée UMP de la circonscription de Grasse (9e), réélue en 2007 dès le premier tour a obtenu 48,3 % dans la seule ville de Grasse, soit un score légèrement en dessous de son score total dans la circonscription (53,1%)[53].
Forces politiques à Grasse
La droite grassoise, majoritaire, a longtemps été déchirée par des conflits de partis et de personnes. Cependant, de 1971 à 1995, l'Union pour la démocratie française devançait sous l'impulsion du maire d'alors, Hervé de Fontmichel, les autres partis, et notamment le Rassemblement pour la République et son leader, Claude Leroux. Celui-ci parviendra à obtenir le siège de conseiller général du canton de Grasse-Nord en 1994 face au « candidat du maire », signe de la fin de l’ère Fontmichel[54]. En 1995, au cours de l’élection municipale, la popularité d’Hervé de Fontmichel est au plus bas et la droite locale explose. L'ancien premier adjoint (Mouvement pour la France) Jean-Pierre Leleux, en rupture avec l'équipe sortante, s'impose alors au second tour contre Claude Leroux (RPR), le candidat de la gauche unie Claude Mayaffre, et le maire sortant Hervé de Fontmichel (UDF)[55]. Le leadership à droite devient alors incertain, d'autant que Jean-Pierre Leleux perd coup sur coup l'élection législative de 1997[56] et son siège de conseiller général du canton de Grasse-Sud en 1998[57]. Cependant, il parvient, lors de l'élection municipale de 2001, à présenter une liste soutenue par tous les partis de droite, et dans laquelle on retrouve des personnalités de toutes tendances parmi lesquelles on compte Bernadette Bétheuil-Ramin, présidente d'honneur de la fédération MPF des Alpes-Maritimes[58], qui deviendra première adjointe, ou encore Danièle Tubiana, vice-présidente de l'UDF 06[59], future adjointe aux affaires sociales. Bien qu'entachée par la candidature Divers droite de Paul Fourquet, ancien premier adjoint de Jean-Pierre Leleux entré en dissidence, la liste d'union de la droite remportera l’élection[60]. La création de l'UMP en 2002 à laquelle le maire issu de Démocratie libérale adhère[61], ainsi que les victoires électorales de ce dernier, clarifieront le leadership à droite : en 2002, le maire est élu suppléant de la députée Michèle Tabarot[62] (ils seront réélus en 2007[63]) et en 2004, il retrouve son poste de conseiller général, mais dans le canton de Grasse-Nord[64]. Réélu au premier tour lors des élections municipales de 2008, il se heurte néanmoins pendant la campagne à son ancienne première adjointe, Bernadette Bétheuil-Ramin, et à une conseillère municipale de la majorité, Sylvie Teisseire-Bravais. Élu sénateur en septembre 2008, Jean-Pierre Leleux démissionne de son mandat de conseiller général de Grasse-Nord et impose à sa majorité la candidature de Jérôme Viaud, son jeune directeur de cabinet[65]. Celui-ci est élu lors de l'élection partielle des 7 et 14 décembre 2008[66] et aisément réelu en 2011 face à un candidat FN, la gauche divisée étant éliminée au premier tour[67].
La gauche grassoise, minoritaire, a longtemps été dominée par le Parti communiste français : en 1977, à la faveur de la division de la droite, c'est même le leader local du PCF, Georges Vassalo, qui emporte la mairie à la tête d'une liste d'union de la gauche. Sous toutes les municipalités de droite depuis 30 ans, le groupe de la gauche unie a été présidé par un communiste[68]. Cependant, depuis la fin des années 1990, on a assisté à l'émergence de deux autres partis de gauche : le Parti socialiste et Les Verts. Aux élections cantonales de 1998, lorsque la gauche remporte les deux cantons grassois bénéficiant de triangulaires gauche-droite-FN, c'est le socialiste Thierry Lautard qui devient conseiller général du canton de Grasse-Nord[69], et le Vert Jean-Raymond Vinciguerra qui devient conseiller général du canton de Grasse-Sud[57], laissant tous deux les candidats communistes battus au premier tour. Cette nouvelle configuration est marquée par une forte division de la gauche qui trouve son apogée au premier tour de l'élection municipale de 2001 où les trois listes de gauche arrivent au coude-à-coude : Georges Vassalo (PCF) obtient 13,50 %, Thierry Lautard (PS) 12,84 % et Jean-Raymond Vinciguerra (Les Verts) 10,08 %. Réunie puis battue au second tour, la gauche se range derrière le communiste Paul Euzière au conseil municipal. En 2008, les tensions au sein de l'opposition sont encore élevées et amènent à la constitution de deux listes rivales : une liste d'"initiative citoyenne" sans investiture et ouverte à des personnalités de droite menée par Paul Euzière qui obtient 26,86 % et la liste PS soutenue par Les Verts et le MoDem menée par Bruno Estampe (PS) qui obtient 21,90 %. L'élection cantonale partielle sur le canton de Grasse-Nord en décembre de la même année où Thierry Lautard (PS) tente de retrouver son siège, face au candidat du maire, conserve les mêmes tendances même si l'écart avec Paul Euzière se resserre (1 %). Les élections cantonales de 2011 amènent la troisième élection de l'écologiste Jean-Raymond Vinciguerra dans le canton sud, tandis que la candidate EELV Geneviève Fontaine manquait de peu la qualification pour le second tour; les candidats communiste/societé civile de Grasse à Tous étant distancés.
Jusqu'en 2010, l'Extrême droite grassoise semblait en perte de vitesse. Grasse a été une ville symbole de la montée du Front national après que l'ancien maire UDF Hervé de Fontmichel se fut allié avec lui pour obtenir une majorité suite à l'élection municipale partielle de 1987[70]. Le FN, frôlant les 20 % durant les années 1990, avait atteint 24 % lors de l’élection présidentielle de 2002[71]. Depuis la mort de l'ancien député européen Jean-Pierre Schenardi, le FN est représenté lors des élections par Jean-Marc Degioanni. En 2007, le Front national a subi un recul historique : Jean-Marc Degioanni a obtenu à peine 5 % à Grasse lors de l'élection législative[72], contre 17% à Jean-Pierre Schenardi en 2002[73]. Aux élections de 2008, le parti d'extrême-droite n'a même pas pu constituer une liste aux municipales, ni n'a présenté de candidat à la cantonale partielle. Néanmoins, le FN rebondit lors des élections régionales de 2010, obtenant 20 % au premier tour et 22 % au second tour tandis que la droite obtient moins de 33 % et la gauche 44 %. Ce rebond a été confirmé lors des élections cantonales de 2011, malgré la concurrence des identitaires, le FN qualifie son représentant pour le second sur le canton nord tandis que la député européenne Lydia Schenardi échoue de peu dans le canton sud.
Élections
- Municipales :
Élections municipales de 2008, Candidats et résultats[74] : Parti Nom Premier tour Voix % Exprimés % Inscrits Sièges UMP Jean-Pierre Leleux, sortant réélu 8 484 51,24% 28,13% 33 SE Paul Euziere 4 447 26,86% 14,74% 6 PS Bruno Estampe 3 626 21,90% 12,02% 4 Total exprimés 16 557 - 54,89% Total votants : exprimés + blancs ou nuls 17 224 - 57,10% Total inscrits : votants + abstentions 30 165 - 100,00% Élections municipales de 2001, Candidats et résultats[60] : Parti Nom Premier tour Second tour Voix % Voix % Exprimés Inscrits Exprimés Inscrits DL Jean-Pierre Leleux, sortant réélu 5 836 40,14% 23,67% 8 451 55,44% 34,28% PCF Georges Vassalo 1 963 13,50% 7,96% 5 151 33,79% 20,90% PS Thierry Lautard 1 867 12,84% 7,57% Verts Jean-Raymond Vinciguerra 1 466 10,08% 5,94% DVD Paul Fourquet 1 466 10,08% 5,94% 1 641 10,27% 6,66% FN Jean-Pierre Schenardi 1 292 8,89% 5,24% MEI Henri-Philippe Goby 650 4,47% 2,64% Total exprimés 14 540 - 58,97% 15 243 - 61,82% Total votants : exprimés + blancs ou nuls 14 964 - 60,69% 15 728 - 63,79% Total inscrits : votants + abstentions 24 656 - 100,00% 24 656 - 100,00% Enseignement
Dans une des villes les plus jeunes du département des Alpes-Maritimes[39], l'enseignement dispose d'une place importante. Celui-ci est assuré majoritairement par le service public, auquel s'ajoutent 5 établissements privés.
Enseignement primaire
L’enseignement primaire étant la compétence des communes, le service éducation de la ville de Grasse administre et finance 24 écoles : 14 écoles élémentaires, parmi lesquelles 9 sont associées à une école maternelle et forment un groupe scolaire et 2 possèdent des sections enfantines (Saint-Mathieu et Saint-François). Enfin, la ville possède 1 école maternelle détachée (Rose de mai). Au total, la ville compte 196 classes parmi lesquelles 64 maternelles et 133 élémentaires. Elle emploie près de 250 agents communaux dans ce secteur : comme les professeurs des écoles, sont payés par le ministère de l'Éducation nationale, les agents municipaux ont en charge les autres missions (garderie, entretien, surveillance, animation, etc.)[75].
Écoles publiques
- Saint-Jacques
- Saint-Antoine
- Saint-Claude
- Saint-Mathieu
- Saint-Antoine
- Antoine de Saint-Exupéry
- Le Plan de Grasse
- Dracéa
- Léon-Gambetta
- La Blaquière
- Malbosc
- Crabalona
- Plascassier
- Rose de Mai
Écoles privées
- Sainte-Marthe
- Sainte-Jeanne d’Arc
Enseignement secondaire
Grasse compte 4 collèges publics et 1 collège privé qui sont, depuis 1983, de la compétence du conseil général des Alpes-Maritimes[76]. Dans le cadre du Plan Collèges Avenir adopté en 2004 par l'Assemblée départementale, la réhabilitation du collège Canteperdrix est en cours[77] et la reconstruction du collège Carnot est programmée[78].
En outre, la commune dispose de 4 lycées publics (dont 2 lycées professionnels) et 1 lycée général et technologique privé (le lycée Fénelon) qui sont la compétence du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Collèges publics
- Carnot
- Canteperdrix
- Les Jasmins
- Saint-Hilaire
Collège privé
- Fénelon
Lycées publics
- Alexis de Tocqueville
- Amiral de Grasse
Lycées professionnels
- Francis de Croisset
- Léon Chiris
Lycée privé
- Fénelon
Enseignement supérieur
Enseignement supérieur privé
- Institut supérieur professionnel Fénelon
Santé
Le Centre hospitalier de Grasse (CHG)[79], implanté sur le site de Clavary en 1978[80], accueille 17 000 patients qui sont soignés par 135 personnes dont 70 praticiens hospitaliers. Il dispose d'un budget de 4 millions d'euros d’investissements, et 70 millions d'euros de dépenses d’exploitation. En tant que maire, Jean-Pierre Leleux assure la présidence du conseil d'administration[81]. En 2005, cet hôpital possédait 507 lits[80].
Justice
En tant que sous-préfecture, Grasse abrite un tribunal de grande instance qui s'ajoute au tribunal d’instance, au tribunal de commerce et au conseil de prud’hommes [82].
Le palais de Justice de Grasse, réalisé en 2000 par l’architecte Christian de Portzamparc[83] a été inauguré en 2001 par Élisabeth Guigou, alors ministre de la Justice et remplace l'ancien palais de Justice, situé plus bas, et dont les locaux étaient devenus vétustes.
Sur les hauteurs de la ville, à 740 m d'altitude, la maison d'arrêt de Grasse, ouverte en 1992, succède au petit établissement pénitentiaire contigu à l'ancien palais de Justice. Elle a une capacité de 574 places mais celle-ci est fréquemment dépassée. En principe, y sont incarcérés des prévenus (détenus en attente de jugement) ainsi que des condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas, normalement, un an lors de leur condamnation définitive[84]. Une mutinerie y a eu lieu le 30 juillet 2001 ainsi qu'une spectaculaire évasion en hélicoptère le 14 juillet 2007[85]. Un prisonnier italian, Daniele Franceschi, y a été tué par les geôliers le 25 août 2010.
Économie
La parfumerie : activité historique
Au Moyen Âge, Grasse se spécialise dans le tannage du cuir. Une fois tannés, les cuirs sont souvent exportés vers Gênes ou Pise avec qui Grasse avait fait une alliance commerciale. Plusieurs siècles de cette intense activité furent les témoins de nombreux progrès techniques des industries de tannerie. Les cuirs de Grasse acquirent une réputation de grande qualité. Mais le cuir sent mauvais, chose qui ne plaît pas à la noblesse qui porte des gants en cette matière. C’est Galimard, tanneur à Grasse qui a l’idée de créer des gants en cuir parfumé. Il en offre une paire à Catherine de Médicis qui est séduite par le cadeau. Dès lors, le produit se répand à la Cour et dans toute la haute société et il fit de Grasse une réputation mondiale. Nous sommes au XVIIe siècle, c’est la grande époque des « Gantiers Parfumeurs ». Mais les taxes sur le cuir et la concurrence de Nice firent décliner l’industrie du cuir à Grasse et au cuir succéda le parfum.
Les senteurs rares du pays de Grasse (lavande, myrte, jasmin, rose, fleur d'oranger sauvage, mimosa) firent gagner à Grasse le titre de capitale mondiale du parfum. Le jasmin occupait il y a encore quelques décennies une main-d’œuvre importante : les fleurs devaient être cueillies à la main au lever du jour, au moment où leur parfum est le plus développé, pour être traitées immédiatement par enfleurage à froid.
Aujourd’hui encore, la parfumerie demeure le principal pôle industriel de Grasse. Un réseau d'une soixantaine d'entreprises y emploient 3 500 personnes dans la ville et les environs. En comptant les emplois induits ce sont près de 10 000 Grassois qui vivent des parfums. Presque la moitié de la taxe professionnelle de la ville provient de ce pôle industriel qui devance le tourisme et les services.
L’activité de la parfumerie à Grasse va de la production de matière premières naturelles (huiles essentielles, huiles concrètes, huiles absolues, résinoïdes, et de distillation moléculaire) à la fabrication de concentré, appelé aussi le jus. C’est ce concentré qui dilué dans, au moins, 80% d’alcool permet d'obtenir du parfum. Les arômes alimentaires, qui se développent depuis les années 1970, comptent pour plus de la moitié des débouchés de la production. Le bassin de Grasse à encore un rôle de premier plan dans le monde de la parfumerie, il représente près de la moitié de l’activité française de la parfumerie et des arômes et autour de 7-8% de l’activité mondiale.
Durant les années 1960 et 1970 de grands groupes internationaux ont progressivement racheté les usines locales familiales (Chiris, Givaudan-Roure et Lautier par exemple). La production a souvent été délocalisée. Mais l'industrie grassoise achève une longue mutation, il y a encore 30 ans la plupart des entreprises se focalisaient sur la production de matières premières. Cependant un parfum contient de nos jours une majorité écrasante de produits chimiques de synthèse. Les entreprises se sont donc adaptées en se tournant vers l’aromatique de synthèse et notamment vers les arômes alimentaires[86]. Face aux multinationales de la chimie, les industries grassoises ne peuvent rivaliser, elles profitent cependant d'avantages de taille tels que la connaissance des matières premières, les installations, les sous-traitants, etc. En outre, de grandes marques comme Chanel possèdent leurs propres plantations de roses et de jasmins à Grasse[87].
Repères économiques
L'industrie de la parfumerie a permis à Grasse de conserver un secteur secondaire puissant autour de la filière arômes et parfums qui est reconnue internationalement[88] : 10 % du chiffre d'affaires mondial de cette filière et 50 % du chiffre d'affaires national est réalisé à Grasse. De fait, la ville constitue avec d'autres zones des régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes un pôle de compétitivité national labellisé en juillet 2005 intitulé P.A.S.S (Parfums-Arômes-Senteurs-Saveurs)[89]. Le pôle parfums emploie 3 500 salariés directement et plus de 10 000 indirectement, des taux qui augmentent de 3 à 4 % par an[33].
Le tourisme est le deuxième secteur d'activité de la commune : avec plus de 2 millions de visiteurs annuels[90], la ville bénéficie de sa proximité avec les stations balnéaires de la Côte d'Azur, de son climat exceptionnellement doux, de son patrimoine historique reconnu et de ses traditions. Cependant, sa capacité hôtelière reste insuffisante : avec seulement 600 lits, Grasse n'a pas la capacité d'héberger tous les touristes qu'elle reçoit chaque année[33].
Parmi les autres secteurs d'activité, on note la grande distribution (12 magasins sur le territoire) et le petit commerce très développé dans le centre historique, mais menacé, et pour qui le Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (FISAC)[91], détenu par Grasse Développement, apporte des solutions telles que la carte Shopping[92].
Au total, 2 696 entreprises sont implantées sur le territoire grassois qui génèrent un total de 15 550 emplois[93]. En 2004, la ville a connu 422 créations d'entreprises, ce qui la plaçait au 69e rang national dans ce domaine[94].
Les principales entreprises de Grasse étaient, en 1999 [94]:
Nom de l’entreprise Chiffre d’affaires
(en M €)Domaine d’activité Robertet[95] 207 Parfums et arômes Sodial 71 Grande distribution Tournaire[96] 31 Emballages et équipements en aluminium pour la parfumerie Expressions parfumées[97] 22 Parfums Bertrand Vigouroux[98] 19 Bricolage Orgasynth Industries[99] 15 Produits de synthèse pour la parfumerie Garage Cauvin[100] 13 Automobile Laboratoire Monique Rémy 13 Matières premières pour la Parfumerie Leader Grasse 11 Grande distribution Gema Automobiles 11 Automobile Oredui 11 Ramassage des déchets En 1999, le nombre total d'actifs sur la commune de Grasse est de 19 111, parmi lesquels 15 940 disposent d’un emploi, ce qui correspond à un taux de chômage de 16,6 % (15,5 % chez les hommes et 17,8 % chez les femmes)[101], ce qui correspondait en 1999 à un taux supérieur de 4 points à la moyenne nationale[102]. En 2005, ce taux est tombé 12,5 % dans le bassin grassois, ce qui est encore au-dessus du taux national (9,6 %)[33].
Ces emplois se répartissent dans les divers secteurs économiques comme suit :
Répartition de l'emploi[103] Tertiaire Industrie Construction Agriculture Grasse 73,9 % 17,34 % 6,91 % 1,84 % Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 % Repères sociaux
Le revenu moyen des ménages en 2004 s'élève à 16 544 € / an, ce qui est supérieur de 9 % à la moyenne nationale (15 027 € / an). Par ailleurs, la ville possède 389 redevables de l'impôt sur la fortune[102].
Les Grassois se répartissent selon les catégories socio-professionnelles suivantes [104] :
La majorité (64 %) des actifs employés bénéficient d'un contrat à durée indéterminée (CDI), tandis que 9% sont titulaires d'un contrat à durée déterminée, 2 % sont intérimaires, 2,5% bénéficient d'un emploi aidé, 2,2 % sont en apprentissage ou suivent un stage. Enfin, 20 % des Grassois sont des agents de la fonction publique[105], soit un taux légèrement inférieur à la moyenne nationale (22 %).
Culture et Patrimoine
Lieux et monuments
Article détaillé : Liste des monuments historiques de Grasse.- La cathédrale
Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse.- La tour Sarrasine : haute de 30 m, carrée, ancienne tour de guet.
- Hôtel de ville (ancien évêché) : la porte monumentale de l'hôtel de ville en pierre de taille et sommée des armes de Grasse mène dans la cour intérieure où trône la fontaine surmontée par la statue de Rabuis représentant Grasse allégorisée. Sur la droite, on peut admirer la façade très conservée de l'ancien palais épiscopal. Au fond, un jardin discret offre un panorama sur le centre de la ville. À l'intérieur de la mairie, dans le hall, deux arceaux du XIIe siècle sont remarquables, tout comme la chapelle privée des évêques de Grasse (XIIe siècle) au deuxième étage, transformée aujourd'hui en salle des mariages. Lorsque l'évêché est supprimé en 1790, le bâtiment devient hôtel de ville[10].
- Les parfumeries : étape incontournable dans la visite de Grasse. Trois d'entre elles, Fragonard, Galimard et Molinard ouvrent leurs portes au public et proposent des visites guidées gratuites afin d'expliquer les procédés de fabrication du parfum. Il y est possible de créer soi-même son parfum ou son eau de toilette et de participer à toutes les étapes de sa fabrication allant du ramassage de fleurs à la mise en flacon du parfum.
- La parfumerie Galimard, créée en 1747 par Jean de Galimard fournissait la Cour en pommades et parfums[106]. Elle a été relancée après-guerre par Gaston de Fontmichel et Joseph Roux[107].
- La parfumerie Molinard présente des flacons anciens signés Baccarat ou Lalique, des séries d'étiquettes. L'atelier de tarinologie permet de créer son propre parfum[108].
- La parfumerie Fragonard est installée depuis 1926 dans une des plus anciennes fabriques de la ville. Son musée présente des objets rares qui évoquent l'histoire de la parfumerie depuis plus de 5 000 ans [109].
- Musée Fragonard : musée consacré au peintre créé à l'initiative de François Carnot avec l'aide de sa Société Fragonard, le musée Fragonard de Grasse se voulait être le musée régional qui manquait à la Provence orientale. L'hôtel Clapier-Cabris, vandalisé et dévasté pendant un siècle fut patiemment et méthodiquement rénové, puis rempli de mille trésors par de nombreux contributeurs enthousiastes. Inauguré en 1921, le musée, malgré son nom, n'exposa pas de toile de Jean-Honoré Fragonard durant plus de vingt ans. Aujourd'hui, il en possède treize des plus variés. Le musée présente aussi les répliques de quatre tableaux qu'il peignit pour la comtesse du Barry. La cage d'escalier présente un étonnant trompe-l’œil que le fils de Fragonard, le jeune Alexandre, aurait réalisé à l'âge de 13 ans.
- Musée International de la Parfumerie : ouvert en 1989, le musée retrace l'évolution des techniques et les 4000 ans d'histoire de la parfumerie à laquelle Grasse a largement contribué. Il a été rénové et agrandi (doublement de la surface) entre 2007 et 2008.
- Musée d'Art et d'Histoire de Provence est installé dans la villa Clapiers-Cabris, demeure de la marquise de Cabris et présente l'histoire de Grasse et de sa région. Une annexe de ce musée, situé dans la rue droite, renferme des costumes et des bijoux provençaux des XVIIIe et XIXe siècles.
Ces précédents musées constituent les musées de Grasse [110]
- Musée de la Marine : Le rez-de-chaussée de la Villa Fragonard accueille depuis 2007 le Musée de la Marine, précédemment situé dans l'Hôtel Pontevès. Ce musée consacré à la vie et à la carrière d’un grand marin de Provence et de ses compagnons : François-Joseph Paul comte de Grasse (1722-1788). Trente maquettes de navires sont exposées dans les différentes pièces en rez-de-jardin.
- L’église du Plan de Grasse, construite en 1753, est dédiée à Sainte Hélène[111].
- L’église de Placassier, construite en 1644, est dédiée à saint Pancrace[111]
- Le domaine de Manon cultive les roses et les jasmins [112].
- Le jardin de la Princesse Pauline, du nom de la sœur de Napoléon Ier qui séjourna dans la ville en 1807-1808 et affectionnait ce jardin[113]
- Le musée provençal du Costume et du Bijou présente une collection privée (dépendance de la parfumerie Fragonard) qui visite l'univers délicat du costume féminin au XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
Article détaillé : Histoire de Grasse#Personnalités liées à la commune.Parmi les nombreuse personnalités, qui à un moment ou un autre se sont liées à la ville, les plus marquantes sont :
XVIIIe siècle
- L'amiral de Grasse (1722-1788). Noble né au Bar-sur-Loup, il commandait la flotte française envoyée par le roi Louis XVI lors de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique (fin du XVIIIe siècle) et remporta sur la flotte britannique la victoire de la baie de Chesapeake alors qu'à terre se déroulait la bataille de Yorktown qui devait mettre fin à cette guerre. Un lycée de la ville porte son nom.
- Honoré Fragonard (1732-1799), anatomiste célèbre pour ses "écorchés".
- Jean Honoré Fragonard (1732-1806), peintre du XVIIIe siècle.
- Maximin Isnard (1755-1825), député du Var pendant la Révolution, ancien président de l'Assemblée nationale et élu au conseil des Cinq-Cents est né et mort à Grasse.
- Honoré Théodore Maxime Gazan général d'Empire, né à Grasse en 1765.
- Napoléon Ier (1769-1821), empereur des Français, visiteur occasionnel de Grasse, il y fit une halte lors de sa remontée sur Paris en 1815. Il est contraint d'y abandonner, place de la Foux, 4 canons, une berline et plusieurs voitures.
- La princesse Pauline Bonaparte (1780-1825) séjourna longtemps dans la ville à partir de 1811. Elle se promène souvent dans ce que sont aujourd'hui les Jardins de la princesse Pauline.
- Hippolyte-Honoré-Joseph Court de Fontmichel, compositeur français, né à Grasse le 5 mai 1799 et mort dans cette ville le 19 octobre 1874
XIXe siècle
- Victoria (1819-1901), reine du Royaume-Uni à partir de 1837, séjourna du 25 mars au 28 avril 1891 dans la ville de Grasse ; elle visita les jardins d'Alice de Rothschild à la Villa Victoria.
- Léon Chiris (1839-1900), né à Grasse, grand industriel de la parfumerie et homme politique.
- Guy de Maupassant (1850-1893) qui a fait plusieurs séjours à Grasse ; sa nièce et héritière Simone de Maupassant a épousé Jean Ossola.
XXe siècle
- Ivan Bounine (1870-1953), écrivain russe, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1933.
- Édith Piaf (1915-1963), chanteuse française, morte à Grasse (Plascassier).
- Gérard Philipe (1922-1959), acteur, a grandi à Grasse au Parc Palace qui était présidé par son père pendant l'Occupation. Son grand-père fut maire de Grasse.
- Charles Pasqua est né à Grasse en 1927. Homme politique français, ancien ministre de l'Intérieur.
- Jacques-Louis Lions est né à Grasse en 1928. Mathématicien français, ancien Président de l'Académie des sciences.
- Pierre-Louis Lions est né à Grasse en 1956. Mathématicien français, lauréat de la médaille Fields en 1994.
Gastronomie
La tourte de courge, le fassum, les artichauts barigoule, sou saussou, les ganses, la fougassette.
Culture
- Le théâtre de Grasse est réputé pour ses représentations de théâtre, danse, cirque, musique… Il est classé "scène conventionnée" par le ministère de la Culture[114]
- Le Conservatoire municipal de Musique de Grasse, établissement agréé par le ministère de la Culture.
On y enseigne la formation musicale, l'éveil musical (enfants de 5-6 ans), le chant choral, le piano, l'orgue, le violon, l'alto, le violoncelle, la flûte traversière, la clarinette, le saxophone, la trompette, le trombone, le tuba, la guitare, la harpe, les percussions, la musique traditionnelle, les musiques actuelles, la musique de chambre. Il est possible de faire partie de classes à horaires aménagés musique (CHAM) avec l'école Saint-Exupéry et les collèges Carnot et Fénelon et de suivre des cours de préparation musicale pour le bac[115].
- L'espace culturel Altitude 500[116]
- Le cinéma "Cinéma Studio" [117]
- Les associations culturelles (liste non exhaustive)[118]:
Associations culturelles Nom Activité Adresse Association historique du pays de Grasse [119] Histoire locale Bibliothèque municipale, boulevard Antoine-Maure (Grasse) Cercle Culturel du Pays de Grasse [120] Conférences, Sorties culturelles à thème 10 avenue Thiers (Grasse) Cercle Littéraire et Artistique de Grasse [121] Conférences (Litt., Beaux-Arts, Histoire), Sorties culturelles, Concerts 29, rue Victor-Hugo (Saint-Cézaire-sur-Siagne) Ensemble choral du Conservatoire de Grasse [122] Chant choral Chapelle de l’Oratoire, 20, rue de l'Oratoire (Grasse) Centre Art et Culture Art 34, boulevard Gambetta (Grasse) Culture Animation Jeunesse Jeunesse 1, rue Porte Neuve (Grasse) Association Culturelle "Les 5 Jardins" Culture 107, Vieux Chemin de Sainte-Anne (Grasse) Association Lei Baisso Luserno [123] Danses provençales 8, chemin du Collet Saint-Marc (Grasse) Vivre à Grasse
Manifestations culturelles et festivités
Grasse organise toute l'année, mais notamment en période touristique des manifestations, expositions et congrès très axés sur la parfumerie ou les traditions locales.
La Fête du Jasmin[124] se déroule au début du mois d'août. On y assiste à des défilés de chars, des fanfares, des feux d'artifice et des représentations culturelles autour du thème de la fleur de Jasmin. Au total, c'est 150 000 fleurs qui sont utilisés pour la festivité[125]. La première édition de cette fête populaire et touristique eut lieu en 1946 et le principe des défilés date de 1948[126].
L'Exporose ou Exposition internationale de roses[127] a lieu en mai. On y assiste à des expositions de roses de toutes sortes, des marchés, des ventes, des visites de la ville, des spectacles et des concours autour du thème de la Rose[128]. Elle existe depuis 1972.
Bio Grasse[129] a lieu début septembre. On y trouve un marché de produits biologiques et des animations et expositions autour de l'agriculture biologique, le développement durable et l'écologie[130]. La première édition date de 1996.
Olivéa[131] a lieu en juin. C'est un salon qui abrite des marchés, des concours, des expositions, des débats, des animations, des conférences... autour du thème de l'olive, mais aussi de l'ensemble des traditions locales provençales.
Vénusia ou Congrès international de cosmétologie[132] a lieu en avril au palais des Congrès et présente des conférences autour de la beauté et du parfum.
Le Congrès Centifolia[133] a lieu en octobre depuis 2001. Il a pour but de présenter au travers de conférences la filière du parfum, premier secteur économique de la ville et pour lequel un pôle de compétitivité a été labellisé.
Le Symposium international d'aromathérapie et plantes médicinales[134].
Pratique sportive
Le Rugby olympique de Grasse (ROG) fondé en 1963, dont l'équipe première joue en Championnat de France Fédérale 2 (4e division), reste l'équipe emblématique de la ville[135].
Différents sports peuvent être exercés dans la salle omnisports située avenue de Provence. En outre, Grasse compte 6 gymnases dont 5 dans les lycées et collèges publics de la ville : Canteperdrix, Saint-Hilaire, Amiral-de-Grasse, Saint-Éxupéry, Les Jasmins et Tocqueville et 1 attaché au stade Perdigon ; 5 stades : Jean-Girard, Perdigon, La Paoute, Plan de Grasse et la Bastide Plascassier ; 2 golfs : Saint-Donat, Golf du Claux-Amic; 5 stades Boulistes : Gaston de Fontmichel, L'Ambiance bouliste du cercle grassois, le Sporting club de Magagnosc, au Plan de Grasse, l'Amicale bouliste St-Joseph[136]
On peut y trouver du FUTSAL (Jeu Brésilien), avec le premier club du Pays Grassois, le GRASSE FUTSAL CLUB, crée en 2007, le club est champion de France dans la catégorie des Under 18 (UNCFs - Défi National Jeunes en 2010). Le club évolue désormais en Élite Régional et ambitionne une montée en Élite National 1 (UNCFs). Seul bémol, le club ne dispose toujours pas d'un gymnase au sein de la ville de Grasse.
La natation peut-être pratiquée à la Piscine Harjès (ouverte toute l'année), qui possède un bassin de 25 mètres et 4 lignes et est couverte et chauffée, ainsi qu'à la piscine olympique "Altitude 500" (ouverte seulement en été), qui possède un bassin olympique de 50 mètres et est découverte[137].
L'Espace Chiris permet la pratique d'arts martiaux tels que le karaté Challenger et le Kung-Fu (École du Tigre Blanc)[136], l'équitation peut être pratiquée au Club Hippique de Grasse[138], la ville dispose de 4 courts de tennis : "Altitude 500", Tennis Club de Grasse[139], Tennis de la Chênaie et Squash Club de Grasse[140].
On peut également pratiquer la boxe (au Boxing club et au Boxe Française Sport Impact), le tir (au Tir de l'Avenir de Grasse), le judo (au Judo club de Grasse[141], à l'École Grassoise de Judo et au Judo Club du Plan de Grasse), l'Aiki Dojo (Aiki Dojo Azur), le taekwondo, l'escrime (Cercle d'Escrime de Grasse dont la salle a été inaugurée récemment[142]), la pelote basque et provençale (au fronton et au trinquet du Plan de Grasse), le tennis de table (au gymnase de l'école St-Exupéry), les échecs (avec Grasse Échecs[143]) et le tarot (à Saint-Jacques)[136].
Médias
La mairie publie chaque mois Kiosque, un magazine d'informations concernant Grasse et le pays Grassois disponible gratuitement chez un grand nombre de commerçants et d'administrations. Il informe des manifestations et évènements à venir, des travaux en cours de réalisation, des projets municipaux, de l'action de la mairie et de ses services, des nouveaux commerces, des actions des associations… Il contient parfois une note historique, culturelle ou touristique concernant la vie locale. Le directeur de la publication est le maire de la ville, Jean-Pierre Leleux[144].
La radio associative locale Agora FM, (que l'on peut écouter en ligne)[145] a été créée en 1982 et émet depuis Grasse dans le secteur Grasse-Cannes-Antibes en direct. Elle vit des subventions du conseil municipal[146], ce qui ne l'empêche pas d'adopter une ligne éditoriale marquée à gauche : son président et membre fondateur, Gilbert Andruccioli, fut l'adjoint au maire à la Culture sous la municipalité communiste de Georges Vassalo de 1977 à 1983[147].
Au XIXe siècle, il existait un Journal de Grasse[148]. Aujourd'hui, l'information locale écrite est essentiellement relayée par l'édition grassoise de Nice-Matin[149].
Grasse dans la culture et les arts
Grasse dans la littérature
La commune a servi de lieu d’intrigue à plusieurs romans dont :
- Le Moulin du Rossignol de Georges Caméra en 2005 (prix littéraire de la Ville de Grasse en 2005) ;
Jumelages
Grasse a signé une charte commune d'amitié avec Carrare, Opole et Ingolstadt en octobre 2000 à Grasse et en novembre 2000 à Opole[150] :
- Ingolstadt (Allemagne) en 1963.
- Opole (Pologne) en octobre 1964 à Opole, puis en juin 1999 à Opole et en août 1999 à Grasse (pour la continuité).
- Carrare (Italie) en 1995.
Autres jumelages :
- Ariana (Tunisie) en septembre 1999 à Grasse et en décembre 2002 à Ariana[151]
- Murcie (Espagne) en mai 1990 à Grasse et en septembre 1990 à Murcie[152]
- Marblehead (Massachusetts) (États-Unis) en juin 1986[153]
Voir aussi
Articles connexes
- Communes des Alpes-Maritimes
- Ligne Cannes-Grasse
- Gare de Grasse
- Le Parfum, livre de Patrick Süskind
- La Siagne
- Lac de Saint-Cassien
- Côte d'Azur
- Provence
- Sentier de Grande Randonnée GR4
- François Joseph Paul de Grasse
Bibliographie
Ces ouvrages ont été utilisés pour la rédaction :
- Hervé de Fontmichel, Le Pays de Grasse, Éditions Grasset, 1936 (ISBN B0000DUOXY)
- Georges Gibelin, En Pays Grassois, TAC Motifs, 1996 (ISBN 2-906339-59-8)
- Pierre-Jacques de Castel, Si Grasse, Provence et France, Éditions Edica, 1985 (ISBN 2-904304-08-8)
Liens externes
- Site officiel
- Musées de Grasse
- Catégorie Grasse de l’annuaire dmoz
- Voir - Dossier thématique de l'INSEE, statistiques démographiques et sociales.
Notes, sources et références
- Estimations de l'INSEE pour la population des grandes villes
- Page Tourisme sur le site de la ville de Grasse
- Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Alpes-Maritimes
- Fiche de Grasse appartenant aux villes du réseau ville d'art et d'histoire, Ministère de la Culture. Consulté le 03/06/2007
- Fiche de la ville de Grasse, Site officiel du réseau des villes internet. Consulté le 03/06/2007
- Histoire de Grasse sur le site de la mairie
- Fiche sur Grasse (Archive, Wikiwix, que faire ?) sur le site du Quid
- Calcul de la distance entre Grasse et d'autres villes sur www.ephemeride.com
- Blog du maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux
- [1] nice Matin, 4 août 2007
- Climat des Alpes-Maritimes sur le site de Météo France
- Question de Jean Léonetti au gouvernement au sujet des risques d'inondation dans la vallée de la Siagne
- le site du SISA cf le site du SISA
- Site de la route Napoléon
- Organigramme de l'ANERN sur son site
- Site du réseau TAM
- Site de Sillages
- Le Point n°1742, 2 février 2006, "Grasse au banc d'essai", dossier réalisé par Michel Revol et Delphine Parra, p. XIV
- Le réseau ferroviaire PACA sur le site du conseil régional PACA
- Site du Comité Cannes-Grasse
- Ligne Cannes-Grasse sur le blog du maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux
- Marianne, 25 octobre 2006
- Parc du logement, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
- Nice Matin, 11 août 2007
- Population légale 2006
- [2]/Recensement 99
- Le Point n°1742, 2 février 2006, "Grasse au banc d'essai", dossier réalisé par Michel Revol et Delphine Parra, p. VI
- Site de la SEM Grasse Développement
- Historique de la SEM G.D. sur son site
- Page Aménagement du Territoire sur le site de la ville de Grasse
- [3] Nice Matin, 10 août 2007, Grasse : Le Plan Local d'Urbanisme adopté
- Nice Matin, 21 août 2007, Pourquoi la ville abrite presque 50 000 habitants, p.7
- Le Point n°1742, 2 février 2006, "Grasse au banc d'essai", dossier réalisé par Michel Revol et Delphine Parra, p. III
- Comment se nomment les habitants de ? (Archive, Wikiwix, que faire ?) sur le site Quid.fr
- Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
- [4] INSEE Chiffres clés des communes
- Démographie à Grasse, sur le site de l'Internaute
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- Site de la parfumerie Galimard
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- Site de la parfumerie Molinard
- Site de la parfumerie Fragonard
- Site officiel des musées de Grasse
- Patrimoine de GrasseSur le site du Conseil général 06
- Site du domaine de Manon
- [8] Nice Matin, 3 août 2007
- Théâtre de Grasse. Musique, Danse, Théâtre.
- Grasse la Culture Passion
- Espace culturel Altitude 500
- digital video multimedia divx media at cine-studio-grasse.com
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