- Ordre de la Reunion
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Ordre de la Réunion
Ordre de la Réunion Décerné(e) par Empire français Type Distinction civile et militaire comportant 3 grades Éligibilité Habitants des 130 départements français Décerné(e) pour Mérite dans la fonction publique, la magistrature et l'armée Statut aboli en 1815 Description Étoile d'argent à 12 branches, sur un soleil d'or, surmontée d'une couronne royale, et suspendue à un ruban uni bleu de ciel. Statistiques Création 11 octobre 1811 Nombre d'attribution Le nombre maximum de récipiendaires est fixé à :
Chevaliers : 10 000
Commandeurs : 2 000
Grands-croix : 500
Grand maître : 1Ordre de préséance Médaille supérieure Ordre de la Légion d'honneur Sommaire
Historique
C'est le 11 octobre 1811 (d'autres sources donnent le 18) que Napoléon fonda l'Ordre Impérial de la Réunion. Le 1er juillet 1810 il avait annexé le royaume de Hollande et fondé au cours de sa première visite à « son » Paleis op de Dam à Amsterdam un ordre du mérite destiné à remplacer l'Ordre de l'Union créé par Louis Ier. L'ordre comprenait trois grades et l'empereur en était le Grand-Maître.
L'ordre ne devait pas compter moins de 10.000 chevaliers, 2.000 commandeurs et 500 grands-croix et il était le deuxième ordre de l'empire, après la Légion d'honneur mais avant l'Ordre de la Couronne de fer. Pour assurer une pension à ses membres (Napoléon concevait mal une noblesse impécunieuse), on prévit 500.000 francs par an. L'ordre appartient à ce genre d'ordres napoléoniens que les Bonaparte créèrent dans toute l'Europe.
Dans une lettre à Cambacérès l'empereur écrivait qu'un ordre avec la devise « Bien faire et laisser dire » (doe wel en zie niet om), la devise de l'Ordre de l'Union, ne convenait guère à un grand empire. Ses mots exacts sont : « Il faudrait chercher une devise qui fit sentir les avantages de l'union de la Baltique, de la Méditerranée, de l’Adriatique et de l’Océan. Ce grand événement qui caractérise vraiment l'Empire, pourrait s'appeler l’Ordre de l’Union ».
Napoléon qui avait des vues mégalomanes[non neutre] venait d'occuper de larges territoires côtiers dans le Nord-Ouest de l'Allemagne et les provinces illyriennes sur la côte dalmate ; le nom de l'ordre qu'il avait fondé devait renvoyer au fait que, pour la première fois depuis l'Empire romain, le contrôle de l'accès aux mers se trouvait sous la même autorité.
Les chevaliers de l'Ordre de l'union eurent l'autorisation jusqu'au 1er avril de porter leurs anciennes décorations ou de les échanger contre d'autres du nouvel ordre. L'empereur se réservait le droit d'exclure tel ou tel de cette nomination. Aux yeux de l'empereur son frère, Louis Ier avait fait preuve de trop de générosité dans ses distributions de médailles.
C'est un français, Jean-Baptiste Nompère de Champagny, duc de Cadore, et un Néerlandais, le baron Maarten van der Goes van Dirxland, qui furent placés à la tête de l'ordre comme Grand-Chancelier et Grand-Trésorier et ils obtinrent également une résidence représentative, l'Hôtel du Châtelet à Paris.
Les chevaliers de l'Ordre de la Réunion avaient le droit de porter le titre de « Chevalier » et, quand ils jouissaient d'un revenu de 3 000 francs par an, ils pouvaient également recevoir des lettres de noblesse faisant d'eux et de leurs descendants des Chevaliers de l'Empire. Dans d'autres États annexés par la France comme le Palatinat, les États pontificaux, la Toscane et le Piémont, il existait des distinctions comme l'Ordre du Lion du Palatinat, l'Ordre de l'Éperon d'or, la croix de Saint-Jean de Latran, la Croix de Saint-Étienne, l'Ordre Suprême de la Très Sainte Annonciade et l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.
L'ordre était accordé à des Français et des étrangers pour récompenser des mérites dans la fonction publique, dans la magistrature et dans l'armée.
Charles Ferdinand Lebrun, duc de Plaisance qui représentait à Amsterdam Napoléon comme « Prins-stadhouder », a tenu le compte des nominations dans l'ancien Ordre de l'union. On trouve :
- 64 Grands-Croix dont 29 à l'extérieur de la Hollande,
- 90 commandeurs dont 21 à l'extérieur de la Hollande,
- 527 chevaliers dont 59 à l'extérieur de la Hollande.
Il était décerné aux habitants des départements nouvellement réunis à la France.
Cet ordre fut aboli en 1815.
Attributions
Répartitions suivants les grades
Objectif fixé Effectif réel Chevalier 10 000 527 Commandeur 2 000 90 Grand-croix 75 61 Grand maître 1 1 Description
L'insigne était une étoile d'argent à 12 branches, sur un soleil d'or, surmontée d'une couronne royale, et suspendue à un ruban uni bleu de ciel.
Rubans Chevalier Commandeur Grand-croix Récipiendaires de l'Ordre de la Réunion
- Catégories :
- Catégorie:Chevalier de l'ordre de la Réunion
- Catégorie:Commandeur de l'Ordre de la Réunion
- Catégorie:Grand-croix de l'Ordre de la Réunion
Source
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Orde van de Reünie ».
Liens externes
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