Verdun (Meuse)

Verdun (Meuse)
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49° 09′ 39″ N 5° 23′ 18″ E / 49.160800, 5.388422

Verdun
La Meuse à Verdun
La Meuse à Verdun
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Meuse (sous-préfecture)
Arrondissement Verdun
Canton Verdun-Centre (chef-lieu)
Verdun-Est (chef-lieu)
Verdun-Ouest (chef-lieu)
Code commune 55545
Code postal 55100
Maire
Mandat en cours
Arsène Lux
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes de Verdun
Site web www.verdun.fr
Démographie
Population 19 252 hab. (2008[1])
Densité 620 hab./km²
Aire urbaine 35 078 hab. ()
Gentilé Verdunois(es)
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 39″ Nord
       5° 23′ 18″ Est
/ 49.160800, 5.388422
Altitudes mini. 194 m — maxi. 330 m
Superficie 31,03 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Verdun est une commune française située dans le département de la Meuse et la région Lorraine. Elle fut le théâtre de la Bataille de Verdun lors de la Première Guerre mondiale.

Sommaire

Toponymie

Le nom antique de Verdun, Virodunum ou Verodunum, IVe s., se décompose en ver- et -dun. Le mot gaulois dun, colline, hauteur fortifiée[2], a laissé sa trace dans le nom de beaucoup de villes françaises même lorsque ceux-ci ont été latinisés en -dunum à l’époque romaine. Le plus souvent, il est associé au nom d’un chef gaulois comme à Verdun justement[réf. nécessaire] mais aussi à Meudon ou Loudun.

Le préfixe ver(o) est un intensificateur qui s'apparente au latin super : Verodunum pourrait donc être « la grande forteresse »[3],[4].

Géographie

Localisation

Vue de la Meuse à Verdun

Verdun est située en bordure est du Bassin Parisien, dans la région des Côtes de Meuse. La ville est à peu près au centre de son département, la Meuse, et dans le nord-ouest de la région Lorraine.

La ville s'est construite sur un promontoire qui domine une courbe de la Meuse. Le nom officiel de la ville était « Verdun-sur-Meuse » jusqu’en 1970.

Les principales villes voisines, dans l’arrondissement de Verdun, sont Étain, Montmédy et Stenay. Verdun est à 53 km de Bar-le-Duc, 57 km de Commercy, 58 km de Longwy, 81 km de Metz, 122 km de Luxembourg et 135 km de Nancy.

Géologie et relief

La région de Verdun s'étend sur un plateau de calcaire du jurassique supérieur légèrement incliné (1 % en moyenne) vers le centre du Bassin Parisien situé à l'ouest[5]. À Dugny-sur-Meuse (et autrefois à Haudainville) près de Verdun sont exploitées des carrières de calcaire pour la fabrication de chaux[6].

La Meuse coule du sud vers le nord parallèlement à la côte qui porte son nom, non le long du front de côte mais sur le revers, qu'elle a entaillé. Il est admis que la Moselle était jadis, jusqu'à la dernière glaciation vosgienne, un affluent de la Meuse. Le fort débit, alimenté par la fonte des glaciers vosgiens, creusa une large vallée dans le plateau calcaire et explique que la Meuse coule aujourd'hui dans une vallée encombrée d'alluvions périglaciaires et qui semble trop large pour elle[7].

Lorraine geologic map.svg
Verdun

Hydrographie

Article détaillé : Meuse.

Verdun est située sur la Meuse, à son confluent avec son affluent de rive gauche la Scance.

La haute antiquité de Virodunum et son importance militaire s’expliquent par sa situation topographique, au point de croisement de la grande voie reliant Metz à Reims, et de la route qui suivait la vallée de la Meuse. Le passage de la rivière y était particulièrement facile : la Meuse, venant du sud, se heurte au mouvement de terrain qui se termine à l’est par la croupe où fut construit le castrum romain ; elle est ainsi amenée à décrire une courbe assez prononcée vers la droite et à ralentir son cours. Elle se divise en plusieurs branches qui étaient jadis guéables en beaucoup de points. De bonne heure, il fallut surveiller et défendre ces gués qui constituaient des passages tout indiqués. Or, aucune position n’était plus favorable à cette défense que la croupe que contourne la Meuse. Le castrum romain y était protégé au sud, à l’est, au nord par des escarpements de rochers, puis, plus avant, par une ligne d’eau continue : la Meuse et, au nord la Scance. Le plateau n’était abordable que par un isthme étroit, du côté de l’ouest. Cet accès difficile en a fait un bastion naturel, que les hommes ont ensuite fortifié de plus en plus puissamment au cours des siècles.

La Meuse est sujette à des inondations parfois catastrophiques dont la ville a eu à souffrir tout a u long de son histoire. Ainsi le 21 décembre 1740 une crue submergeait pendant plus de deux semaines les quartiers bas de la ville, emportant les ponts et détruisant les moulins. Ce n'est que 30 ans plus tard que furent entrepris des travaux visant à améliorer l'écoulement des eaux du fleuve: suppression des îles en amont et en aval, réduction des retenues autour des moulins, suppression du goulot d'étranglement du pont Sainte-Croix[8]. Les annales mentionnent d'autres crues dans l'hiver 1245-1246, en 1302, en 1639. En 1784, les dommages causés aux ponts de Verdun par une inondation étaient évalués à près de 350 000 livres. Le 27 février 1844, la crue de la Meuse s'élevait à 3,20 m[9].

Climat

Le climat de Verdun est de type océanique dégradé. Comparés avec ceux de l’ouest de la France, les écarts de température entre l’hiver et l’été tendent à devenir plus importants: environ 17 °C[10] entre les températures moyennes de janvier et juillet, contre 10 °C à Brest[11]. Les hivers sont relativement froids (71,6 jours de gel par an en moyenne sur la période 1961-1990 et 29,5 jours de neige[10]), les étés relativement chauds, et les précipitations sont à peu près bien réparties toute l’année. Toutefois la position de la ville en fond de vallée adoucit l'hiver par rapport aux plateaux environnants.

La station météorologique de Metz Frescaty est distante de 50 km environ de Verdun.

Relevé météorologique de Metz-Frescaty (1961-1990)
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -1 -0,5 1,7 4,3 8,0 11,2 12,9 12,7 9,9 6,5 2,4 -0,1 5,7
Température moyenne (°C) 1,5 2,8 5,8 9,1 13,2 16,4 18,4 18,0 15,0 10,6 5,3 2,4 9,9
Température maximale moyenne (°C) 4,0 6,2 9,9 13,0 18,3 21,6 23,8 23,4 20,2 14,7 8,3 4,9 14,1
Précipitations (mm) 63,5 57,7 63,1 53,5 68,9 72,0 61,5 62,5 59,7 63,5 66,6 73,0 765,6


Diagramme ombrothermique

Voies de communication et transports

Transports urbains

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Un des trois bus décorés de la ville
Un des trois bus décorés de la ville
Un des trois bus décorés de la ville

Le SMATUV (Syndicat mixte assainissement et transport urbains du Verdunois), autorité organisatrice des transports, est compétent pour l’organisation et le financement des transports publics sur les communes de Belleville-sur-Meuse, Thierville-sur-Meuse et Verdun. À travers un marché public, le SMATUV a confié la gestion du réseau à Veolia Transport qui intervient sous la marque tiV (Transport intercommunal Verdunois). Au-delà du réseau tiV, Veolia Transport est également présent à Bar-le-Duc (réseau TUB) et en Meuse grâce à sa filiale Les Rapides de la Meuse.

Le réseau compte quatre lignes urbaines et sept lignes scolaires ; son exécution s’étend du 1er janvier 2004 à la fin du mois de février 2010.

Les lignes urbaines avant septembre 2010 sont :

  • ligne 1 : Gare SNCF – Les Planchettes -Actipôle Verdun Sud – Kennedy
  • ligne 2 : Thierville Collège – Gare SNCF – Hôpital Désandrouins – Grandes Plantes
  • ligne 3 : Blocs Saint Barthélémy – Gare SNCF – Avenue de Metz
  • ligne 4 : Belleville Closeries – Gare SNCF - Pré L’évêque

Les lignes scolaires avant septembre 2010 sont:

  • Ligne 12 : Baleycourt Regret - Primaires de Glorieux - Centre ville
  • Ligne 13 : Primaires de Belleville
  • Ligne 15 : Belleville - Collège de Thierville
  • Ligne 16 : Baleycourt - Cité Verte - Glorieux - Collège de Thierville
  • Ligne 17 : Grandes Plantes -Route d’Etain - Centre ville - Kennedy - Collège Barrès
  • Ligne 18 : Collège Barrès - Dieu du Trice
  • Ligne 19 : Centre ville - Route d’Étain - Les Planchettes - Kennedy

La nouvelle délégation s'étend de 2010 à 2019

Nouveau réseau TIV de septembre 2010 :

Lignes régulières

  • Ligne 1 : Aristide Briand - Gare SNCF - Les Planchettes - Europe (Zone Commerciale de Cora)
  • Ligne 2 : Thierville St Exupéry - Gare SNCF - Hôpital Désandrouins - Grandes Plantes - Collège Barrès
  • Ligne 3 : Belleville Quinze Quarts - Gare SNCF - Pré L'Evêque

Lignes scolaires :

  • Ligne 11 : St Barthélémy - Cité Verte - Thierville St Exupéry
  • Ligne 12 : Moulin Brûlé - Baleycourt - Centre Ville
  • Ligne 13 : Ecoles de Belleville - Cantine St Exupéry - Bayard - Closeries
  • Ligne 1 : prolongements vers Alain Fournier et St Barthélémy
  • Ligne 2 : prolongement vers Alain Fournier
  • Ligne 3 : prolongement vers Thierville St Exupéry

Lignes TAD (Transport A la Demande) :

  • Ligne A : St Barthélémy - Baleycourt - Thierville - Centre Ville
  • Ligne B : Lorraine - Alain Fournier - Bastien Lepage - Centre Ville
  • Ligne C : Belleville Closeries - Quartier Vierge des Pauvres - Centre Ville

+ d'infos sur www.bus-tiv.com

Réseau routier

Verdun se situe sur un axe ouest-est, la route D603 (anciennement RN3), qui la relie à Paris via Châlons-en-Champagne et Reims et à Metz. La ville est également placée sur un axe nord-sud, la route départementale 964, ancienne RN64, qui la relie au nord à Charleville-Mézières via Stenay et Mouzon et au sud à Lure via Saint-Mihiel, Commercy et Neufchâteau (Vosges).

Verdun est reliée à Bar-le-Duc par les routes D603 (anciennement RN3) et D1916 « Voie sacrée » (anciennement RN35).

La ville est également desservie par l’autoroute A4-E50 distante de cinq kilomètres au sud ; l’accès se fait par les sorties sortie 30 « Voie sacrée », située sur le territoire de la commune de Nixéville-Blercourt, et sortie 31 « Verdun », située sur le territoire de la commune de Haudainville.

Réseau ferroviaire

La gare de Verdun est située sur la ligne Conflans-en-Jarnisy (Meurthe-et-Moselle) – Châlons-en-Champagne (Marne). Le trafic est principalement consacré aux voyageurs. Un faible trafic de produits chimiques existe sur le tronçon Baleycourt – Verdun.

La gare TGV Meuse - Voie Sacrée, située sur la ligne à grande vitesse LGV Est européenne, est localisée à 21,5 km au sud-sud-ouest, à proximité de Mondrecourt, sur le territoire de la commune Les Trois-Domaines (Meuse).

Verdun est également située sur l’ancienne ligne Lérouville (Meuse) – Sedan (Ardennes), aujourd’hui partiellement désaffectée et en grande partie déposée, hormis le tronçon Verdun – Dugny-sur-Meuse qui dessert les Carrières et Fours à Chaux de Dugny-sur-Meuse.

Réseau fluvial

Verdun est située sur la Meuse. La ville est desservie par le canal de l'Est branche Nord qui relie la Meuse et la Moselle à la Saône. La branche Nord (CeBN), relie Givet (Ardennes) à Troussey (Meuse), où elle rejoint le canal de la Marne au Rhin ; on l’appelle aussi canal de la Meuse. Il n’y a plus de trafic commercial.

Verdun est une halte de tourisme fluvial très fréquentée en saison. Le port de plaisance de Verdun dispose de 30 bollards[12].

Trafic aérien

Verdun est desservie par un aérodrome, Le Rozelier, situé à 7,5 km au sud-est de la ville sur le territoire de la commune de Sommedieue. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de la Meuse.

Les aéroports commerciaux les plus proches de Verdun sont : Metz-Nancy-Lorraine (113 km), Luxembourg-Findel (130 km) et Sarrebrück (152 km). L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est à 266 km. La gare de Meuse TGV n'est qu'à 1 heure 11 de celle de Roissy, mais un seul train par jour les relie[13].

Urbanisme

Quartiers

Anthouard, Au pré l’Évêque, cité du Rempart, Cité Kennedy, Cité verte, Dieu du Trice, Faubourg Pavé, Glorieux, Jardin Fontaine, le Champ Claudine, le Coulmier, le Grand Tise, les Chenevières, les Croisettes, les Grandes Plantes, Les Planchettes, Saint Victor, Village Louis Best (ex-logements américains)

Rues, Ponts et Places

Rue Mazel, montée Saint-Vanne, quai de Londres, quai Leclerc.

Carrefour des Maréchaux, place Chevert, place de la Nation, place de la Roche, place des Onze sièges, place du Général-Mangin, place du Gouvernement, place Maréchal-Foch, place Nicolas-Psaulme, place Thiers, place Vauban, rond-point des États-Unis.

Passerelle, Pont Beaurepaire, Pont de Tilly, Pont des Augustines, Pont des Minimes, Pont Lilette, Pont Rouge, Pont Saint-Pierre.

Histoire

Antiquité

L’histoire de Verdun plonge ses racines dans l’âge de la pierre taillée ou paléolithique : la présence humaine dans la région date de 300 000 à 400 000 ans.

À l’époque celtique, cette région de la Gaule est occupée par le puissant peuple des Médiomatrices dont la « capitale » est Metz ou Divodurum[14]. Un oppidum celte est situé sur l'éperon rocheux dominant la Meuse, correspondant au quartier actuel de la ville-haute de Verdun, autour de la cathédrale. Après l’invasion des Gaules par les Romains, cet oppidum est transformé en castrum.

Une réforme administrative, sous l'empereur Dioclétien, fait de Virodunum le centre administratif de la nouvelle civitas virodunensium. Les limites de cette petite circonscription sont restées à peu près immuables jusqu'à la Révolution française : elles ont en effet servi à délimiter le diocèse et plus tard le comté de Verdun. La ville est évangélisée au IVe siècle par saint Saintin ou Sanctinus, premier évêque de la ville[15]. Il fait construire en dehors et à l’ouest du castrum, sur l’emplacement d’un ancien temple païen, une modeste église, remplacée plus tard, en 952, par l’abbaye Saint-Vanne, à l’emplacement de la citadelle actuelle.

En 450, les Huns d’Attila ravagent Verdun. Clovis, qui cherche à étendre sa domination sur les autres royaumes francs, assiége et prend la ville en 485. À sa mort en 511, l'Austrasie, partie orientale de son royaume où se trouve Verdun, échoit à son fils Thierry Ier.

Elle a ensuite à souffrir des invasions des Normands et des Hongrois : les premiers y arrivent en remontant la Meuse, les seconds viennent d’Alsace par Metz.

Les onze sièges que la ville a subis sont la preuve de l’intérêt attaché à sa possession, et son nom retentit à chaque grande époque de l’histoire.

Haut Moyen Âge

Partage de l'Empire franc en 843
La Basse et la Haute Lotharingie vers l'an 1000

À l’époque carolingienne, Verdun est un important marché aux esclaves où viennent s’approvisionner les marchands occidentaux, juifs et musulmans.

Le traité de Verdun en 843(juillet aout) est considéré par les historiens comme l’un des plus importants de l’histoire européenne. En effet, il consacre la partition de l’empire de Charlemagne en trois unités distinctes qui donnent naissance à l’ouest à la future France et à l’est à la future Allemagne: la question de la frontière entre France et Allemagne est posée pour onze siècles. Verdun appartient à la Francie médiane, large bande de terre située au centre, qui relie la mer du Nord à la Méditerranée et connaît une rapide décomposition en plusieurs territoires : au traité de Prüm (855), l'empire de Lothaire Ier est divisé entre ses trois fils : Louis II le Jeune reçoit l'Italie, Lothaire II le nord, de la Frise jusqu'aux Vosges (cette région prend plus tard le nom de Lotharingie) et Charles la Provence et la Bourgogne cisjurane.

La Lotharingie revient finalement au Saint-Empire romain germanique, sous l’empereur Othon Ier et est divisée en deux duchés, celui de Basse-Lorraine (Belgique actuelle), et celui de Haute-Lorraine (Lorraine actuelle). Pendant un siècle et demi, Verdun fait partie de la Basse-Lorraine qui appartient aux seigneurs de la Maison d’Ardenne. Cette période est très mouvementée : les derniers rois carolingiens français revendiquent la Lorraine. Lothaire, roi de France, vient mettre le siège devant Verdun deux fois dans la même année (984). Il prend la ville, la perd, la reprend mais ne peut empêcher qu’elle retourne bientôt à l’empire germanique.

Un peu plus tard, l’empereur Othon II donne aux évêques de Verdun le titre d’évêques-comtes, en les nommant princes temporels du Saint-Empire. Mais ceux-ci sont amenés à se faire suppléer, pour l’administration civile et la protection de l’évêché, par des comtes voués héréditaires. Les premiers voués appartiennent à la puissante famille d’Ardenne qui possède le comté avant qu’il ne devienne épiscopal, et que les évêques, trop faibles, n’osent évincer. Les comtes et les évêques ne vivent pas toujours en bonne intelligence : ainsi Godefroy le Barbu, |l’un de ces seigneurs, prend Verdun et incendie la cathédrale et l’évêché en 1043. Le dernier comte, neveu du précédent, abandonne ses droits en partant pour la Croisade : Godefroy de Bouillon devient roi de Jérusalem.

Bas Moyen Âge

Évêché de Verdun
Principauté ecclésiastique de Verdun

997 – 1552 (1648)

Blason

armoiries

De 936 à 1089, Verdun connaît l’une des plus brillantes périodes de son histoire. Les empereurs, les évêques, les comtes, les moines et les marchands contribuent à son développement. Si les Xe et XIe siècles sont connus pour être ceux de l’apogée de Verdun, dans la foulée le XIIe siècle est celui d’un sommet artistique et d’un grand homme : Nicolas de Verdun, l'un des grands orfèvres du Moyen Âge.

Les évêques de Verdun, à l’époque, viennent tous de l’entourage impérial. D’ailleurs, il est d’usage de parler « d’Église impériale ». Ainsi, par exemple, Haimon fait-il bâtir bien des édifices religieux qui connaîtront une belle notoriété et favoriseront le rayonnement de Verdun. Cet évêque reçoit même au début du XIe siècle le droit de nommer le comte de Verdun, ainsi que le droit de frapper monnaie.

Après la dislocation de l’empire carolingien qui fait de Verdun une zone stratégique, les comtes de Verdun sont de « grands seigneurs laïcs inconstants, toujours ambitieux, mais pieux et magnifiques » comme le souligne un éminent historien[réf. nécessaire]. Parmi ceux-ci, citons Godefroy II le Barbu qui combattit Verdun, brûla même dans sa colère la cathédrale, avant de devenir un authentique bienfaiteur et de voir fils et neveu lui succéder.

Les moines aussi signent des épopées verdunoises en matière de réforme religieuse et d’exemple spirituel. Parmi eux, Richard de Saint Vanne qui maîtrise la Place de Haute Pensée sur une vingtaine d’abbayes pendant près d’un demi-siècle (1005 - 1046) a l’appui des empereurs, des rois de France et des comtes de Flandres. Nous possédons de lui plusieurs manuscrits remarquables.

De nombreux et dynamiques marchands, animateurs permanents d’un commerce international, parcourent l’Europe et font de Verdun un riche marché de tissus, d’armes, d’épices, d’ivoire, de fourrures, et même d’esclaves. Retenons que Verdun, ville libre du Saint Empire romain germanique, centre religieux et artistique, est un lieu manifeste d’incessante vie économique et stratégique. Verdun au cœur du monde, pourrait-on dire sans craindre d’exagérer. Ponts, fortifications, abbayes, monastères, cathédrale en perpétuelle construction, Verdun s’impose comme une ville toujours en mouvement.[réf. nécessaire]

Le XIIe siècle voit éclore le mouvement communal. Les bourgeois de Verdun veulent se soustraire à l’autorité de l’évêque. Ils obtiennent de l’empereur Henri IV une charte d’après laquelle la cité, devenue libre, relève directement de l’empire (1195). C'est alors la lutte entre l’évêque et les bourgeois. La bourgeoisie souveraine est formée en trois Lignages héréditaires ayant le monopole des fonctions publiques.

Au XIIe siècle, les comtes de Bar prétendent dominer l’évêché de Verdun et en avoir l’avouerie. Vers 1119, Renaud le Borgne, comte de Bar, élève une énorme tour entre la porte Châtel et l’abbaye de Saint-Vanne. De cette tour, ses gens terrorisent la ville et ses abords. Évêque et bourgeois s’unissent contre Renaud. La tour est prise en 1134, puis détruite. L’avouerie est retirée à la Maison de Bar.

Mais, au cours des siècles suivants, les comtes de Bar restent pour Verdun des voisins dangereux, ainsi d’ailleurs que les comtes de Luxembourg. Les seigneurs de ces deux Maisons, tantôt ennemis, tantôt alliés, s’unissent parfois pour opprimer de concert l’évêché de Verdun.

Pour se défendre contre la rapacité de leurs voisins, les évêques qui, jusqu’alors, s’appuyaient surtout sur l’empire, sont amenés à solliciter la protection des rois de France plus rapprochés. Ceux-ci, se rendant compte de la situation importante de Verdun, répondent à cet appel. À partir de 1315, date à laquelle Louis X le Hutin y met la première « Garde Française », l’influence de la France fait des progrès incessants. Charles VII, Charles VIII, Louis XII prennent successivement Verdun sous leur protection. Cette politique préparent son rattachement complet à la France.

Dans sa lutte contre l'Empire, le roi de France Henri II s’appuie sur les princes protestants allemands. Ceux-ci, pour payer l’alliance française, lui permettent d’occuper les Trois-Évêchés: Metz, Toul et Verdun, ce qui se fait sans difficulté.

Temps modernes

Depuis 925, la ville fait partie du Saint Empire romain germanique. À partir de 1552 débute un processus de rattachement à la France. Le 12 juin 1552, Henri II, roi de France, entre dans Verdun qui n’oppose pas de résistance. Arrivé de Damvillers, où se trouve cantonnée son armée, le roi de France reste seulement quelques heures dans la cité épiscopale, mais laisse en demeure une garnison de trois cents hommes sous le commandement du maréchal Tavannes. Ainsi, Verdun devient français de fait en 1552.

Charles Quint s’efforce de reprendre les Trois évêchés. En 1554, il assiège Verdun et s’en empare, mais il est bientôt obligé de rendre la place à Henri II. Un peu plus tard, il échoue complètement devant Metz, défendu par le duc de Guise.

Verdun, pendant quelque temps, conserve en partie son autonomie. L’évêque Nicolas Psaume est réintégré dans les pouvoirs temporels de ses prédécesseurs, et se montre administrateur éclairé. Grâce à cet illustre prélat, dont le souvenir est encore vivace, Verdun, à part la tentative de surprise des Huguenots en 1562, vit dans la tranquillité et la prospérité. C’est le début d’un processus qui conduit au rattachement définitif de Verdun à la France, entériné en 1648 par le traité de Westphalie.

De la Révolution à l’époque actuelle

Fortifiée par Vauban et l'un de ses disciples , la ville subit le siège du duc de Brunswick. Sous la pression de la population qui craint un bombardement, le colonel de Beaurepaire signe la reddition le 30 août 1792, avant de se suicider[16]. Après la bataille de Valmy, la ville est évacuée par l’armée prussienne en bon ordre le 14 octobre[17].

La ville est à nouveau prise lors de la guerre franco-prussienne de 1870 : elle est alors l’enjeu de nombreuses batailles. L’armée allemande barre en effet la route qui relie la ville à Metz, rendant impossible la retraite de l’Armée du Rhin sur Châlons-sur-Marne.

En 1916, la bataille de Verdun est l’une des principales batailles de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle la ville résiste à tous les assauts. Suite à cet évènement, la ville de Verdun est citée à l’ordre national de la Légion d'honneur par le décret du 12 septembre 1916. Lors de la Grande Guerre, 165 000 Français et 140 000 Allemands sont morts à Verdun. Ces douloureux événements ont été immortalisés, entre autres, par le peintre officiel des armées François Flameng dont les croquis et dessins ont été publiés dans la revue L'Illustration.

Politique et administration

L'hôtel de ville

Du Moyen Âge à la révolution française, les magistrats de Verdun sont uniquement choisis parmi les membres des trois Estendes de Verdun ou Lignages de Verdun de la Porte, des Azannes et des Estouff.

Loin d'être un système de gouvernance isolé, de nombreuses cités européennes sont ainsi également dirigées par des lignages patriciens héréditaires tels que les Lignages de Bruxelles, les Paraiges de Metz, les Lignages d'Alten Limpurg de Francfort, les Tribus de Galway, les Lignages de Soria etc...

Administration municipale

Verdun est le chef-lieu d'un des trois arrondissements de la Meuse.

Verdun est chef-lieu de trois cantons :

Verdun a constitué une communauté de communes avec Béthelainville, Haudainville, Sivry-la-Perche, Thierville-sur-Meuse.

Liste des maires

Depuis 1947, sept maires se sont succédé à Verdun :

Période Identité Étiquette Qualité
1947 1953 Hyppolyte Thevenon    
1953 1965 François Schleiter CNIP Sénateur
1965 1977 André Beauguitte FNRI Député
1977 1983 René Vigneron PS Conseiller général de la Meuse
1983 1989 Jacques Barat-Dupont UDF Conseiller général de la Meuse
1989 1995 Jean-Louis Dumont PS Député
1995 2011 Arsène Lux RPF puis DVD Conseiller général de la Meuse


Instances judiciaires et administratives

Verdun est dans le ressort de la cour d'appel de Nancy. Elle est le siège d'un tribunal de grande instance dont le ressort se confond avec les limites de son arrondissement, d'un tribunal d'instance et d'un conseil de prud'hommes. Avec la réforme de la carte judiciaire lancée en 2007 la ville a perdu son tribunal de commerce au profit de Bar-le-Duc[18].

Jumelages

Verdun n’est jumelée à aucune autre ville, décision prise par le conseil municipal au lendemain de la Première Guerre mondiale, afin de ne pas créer de discriminations entre les nombreuses villes candidates à un jumelage. La tradition a depuis été respectée.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Verdun compte 19 147 habitants (soit une diminution de 2 % par rapport à 1999). La commune occupe le 470e rang au niveau national, alors qu'elle était au 436e en 1999. Verdun est la ville la plus peuplée de son département sur 500 communes. L'aire urbaine de Verdun comptait 35 721 habitants selon les chiffres de 2006[19].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Verdun depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 23 621 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 9 060 9 136 10 276 9 819 9 978 10 577 15 533 13 448 13 941
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 12 742 12 394 12 941 10 738 15 781 16 053 17 755 18 852 22 151
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 21 360 21 706 21 701 12 788 14 280 16 540 19 460 14 609 18 831
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 21 982 22 013 23 621 21 516 20 753 19 624 19 374 19 252 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[20], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[21],[22]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (22,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 22,9 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 19,4 %) ;
  • 54 % de femmes (0 à 14 ans = 15,6 %, 15 à 29 ans = 21,8 %, 30 à 44 ans = 18 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 26,2 %).
Pyramide des âges à Verdun en 2007 en pourcentage[23]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,3 
6,5 
75 à 89 ans
10,8 
12,5 
60 à 74 ans
14,1 
20,3 
45 à 59 ans
18,5 
18,5 
30 à 44 ans
18,0 
22,9 
15 à 29 ans
21,8 
18,9 
0 à 14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département de la Meuse en 2007 en pourcentage[24].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
1,1 
6,5 
75 à 89 ans
10,6 
12,7 
60 à 74 ans
14,0 
22,2 
45 à 59 ans
20,9 
20,3 
30 à 44 ans
19,4 
18,7 
15 à 29 ans
16,4 
19,2 
0 à 14 ans
17,6 

Santé

Le centre hospitalier Saint Nicolas est un établissement public de 1 022 places dont dépendent aussi l'EHPAD (maison de retraite) Sainte Catherine et l'hôpital Désandrouins[25].

Enseignement

Sur le plan scolaire Verdun dépend de l'académie de Nancy-Metz, de l'inspection académique de la Meuse et est le centre de l'une des quatre circonscriptions du département[26].

La ville administre sept écoles maternelles et sept écoles élémentaires communales.

Le département de la Meuse gère deux collèges : le collège et SEGPA Maurice Barrès et le collège Buvignier.

La région Lorraine gère quatre lycées : le lycée Jean-Auguste-Margueritte, le Lycée professionnel Alain-Fournier, le lycée professionnel mixte Eugène Freyssinet, et le pôle Martial Brousse de l'EPLE Agricole de la Meuse.

Verdun dispose également de deux établissements privés : le collège Saint-Jean et la cité scolaire Sainte Anne (École primaire, Collège, Lycée et Lycée professionnel).

Sports

La piscine de Verdun

Gymnases, piscine, stades, centres équestres, club d'aviron (CNV)et Salle d'armes (Escrime)

  • Maxence Chaplet, professionnel skateboarding

Manifestations culturelles et festivités

- Depuis 1995, la ville organise chaque été le festival Musiques Et Terrasses se déroulant sur le Quai de Londres. Durant la période du festival, un concert gratuit est donné tous les samedis et dimanches. Cette scène incontournable en Lorraine a accueilli de nombreux artistes locaux et internationaux parmi lesquels Saez, Louis Bertignac, Ten Years After, Luke, Micky Green, Noa, Salif Keita, Shakaponk, Da Silva, Daran, Les Tambours du Bronx, Zaza Fournier, Marcel et son Orchestre et bien d'autres.

- Verdun a accueilli la 72ème Semaine Fédérale de Cyclotourisme du 1er au 8 aout 2010, réunissant plus de 11,000 cyclistes.

- Chaque année se déroule les spectacle "Des Flammes à la Lumière" dans les carrières d'Haudainville" qui est une évocation historique de la bataille de verdun. Le son est lumière est reconnu comme étant le deuxième de France et est organisé par l'association Connaissance de la Meuse et ses bénévoles depuis 1995. Il accueille chaque année des milliers de spectateurs qui peuvent obtenir une traduction simultanée dans différentes langues.

Cultes

Verdun est le siège d'un diocèse catholique qui correspond aux limites du département de la Meuse. Il est suffragant de l'archidiocèse de Besançon et est divisé en 4 doyennés et 20 paroisses. La ville de Verdun ainsi que les communes environnantes sont rattachées à la paroisse de Saint Vanne en Verdunois, qui compte à Verdun 7 lieux de culte: la cathédrale Notre-Dame, les églises Sainte Jeanne d’Arc, Saint Jean Baptiste, Saint-Victor, Saint-Sauveur, la chapelle Sainte-Catherine et le Carmel[27].

La synagogue, 1, Impasse des Jacobins, qui, après 1870, a remplacé celle aménagée en 1805 sur les restes du couvent des Jacobins, ainsi que l’ancienne maison du rabbin, 13, rue des Frères-Boulhaut, font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 7 octobre 2002[28]. Le cimetière israélite est dans l'avenue du Commandant Raynal.

L'Église Réformée de France dispose d'un temple à Verdun[29].

Économie

Le « tourisme de mémoire » (c'est-à-dire lié à la Première Guerre mondiale) est le premier vecteur de fréquentation touristique dans la Meuse[30] et joue un rôle important dans la vie économique de Verdun et de sa région : l'ossuaire de Douaumont, la citadelle souterraine de Verdun, le mémorial de Verdun, les forts de Vaux et de Douaumont, ou plus loin le musée de la Voie sacrée à Souilly ou le fort de Troyon commémorent les combats meurtriers de la Bataille de Verdun. Le Mémorial de la Paix à Verdun accueillait à lui seul environ 500 000 touristes en 2005[30], [31].

Entreprises et commerces

Emploi

Selon les résultats du recensement de 2006[32], la population active de 15 ans et plus de la commune comptait 8 638 personnes, dont 16,7 % étaient chômeurs (France : 11,5 %) et 83,3 % avaient un emploi (France : 88,5 %). Parmi les chômeurs, les plus touchés étaient les « moins de 20 ans » (40,3 %) et les « 20 à 24 ans » (25,4 %).

La répartition des emplois par secteurs d'activité fait apparaître le poids prédominant (plus de 81 %) du secteur tertiaire, notamment des services.

Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2006)

  Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Verdun 1,51 % 11,94 % 5,34 % 14,03 % 67,17 %
Moyenne nationale 3,48 % 15,40 % 6,45 % 13,32 % 61,40 %
Sources des données : INSEE[32]

La répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles fait apparaître une légère sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et une sur-représentation des « employés ». La catégorie des « agriculteurs » est peu représentée dans la ville, ce qui ne surprend pas.

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2006)

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Verdun 0,33 % 4,69 % 13,14 % 23,24 % 33,85 % 24,73 %
Moyenne nationale 2,15 % 5,94 % 15,41 % 24,59 % 28,59 % 23,33 %
Sources des données : INSEE[32]

Les déplacements domicile-travail se font majoritairement en voiture (74,5 %, France 70,2 %) et on note le très faible poids des transports en commun (2,44 % contre une moyenne de 13,53 % en France).

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

La cathédrale Notre-Dame
Le palais épiscopal

La cathédrale de Verdun est vieille de plus de 1000 ans. C'est le plus vaste édifice roman de l'est de la France. Elle possède également un cloître du XVIe siècle

Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame de Verdun.

La bibliothèque et le Centre mondial de la paix sont installés dans l'ancien palais épiscopal, construit sous l'épiscopat de Charles François d'Hallencourt par Robert de Cotte premier architecte du roi, en 1725.

L'ancienne abbaye Saint-Paul abrite actuellement le Palais de Justice et la sous-préfecture.

Patrimoine environnemental

Parc municipal Japiot, Parc de Londres

Quai de Londres (nommé en l’honneur de la capitale britannique qui a financé la reconstruction de Verdun)

Cours d’eau

Canal des Augustins, canal du Puty, canal Saint-Airy, Grand Gueulard (ex-grandes écluses ou écluses Notre-Dame), Meuse, canal de l’Est, branche Nord, écluse de Belleray, ballastières.

Patrimoine culturel

Porte Châtel, Porte Chaussée, Porte de France, Porte de la Tour du Champ, Porte Neuve, Porte Saint-Paul, Porte Saint-Victor.


Édifices civils

Cinéma Majestic, Dragées Braquier, Espace des Cordeliers, gendarmerie, Hôtel de la Cloche d’Or, Hôtel des Impôts, hôtel de ville, marché couvert, (anciennement) mess des officiers, musée de la Princerie (archéologie, sculptures du Moyen Âge, faïences locales et étrangères), Office(s) du Tourisme, Poste, salle Cassin, salle Vannier, théâtre municipal, le Grenier théâtre, tour des Plaids, tour de l’Islot, tour Saint-Vanne.

Établissements industriels

Centrale à béton, anciens fours à chaux, au Pré l’Évêque, Z.I. Baleycourt, Z.I. Chicago (ex-entrepôts américains), Z.I. Tavannes

Cimetières

Cimetière civil du Faubourg-Pavé, cimetière civil israélite, cimetière militaire de Bevaux (3 107 corps, 23 269 m²), cimetière militaire du Faubourg-Pavé (5 095 corps, carré des Sept inconnus de 1920 (cérémonie du choix de l’Inconnu de l’Arc de Triomphe), monument aux fusillés par l’ennemi en 1914-1918 et 1939-1945, 19 522 m²), cimetière national de Glorieux (4 244 corps, 20 579 m²)

Maisons forestières

Maison forestière de la Chartonne, Maison forestière de la route d’Étain, Maison forestière du Coulmier, Maison forestière du Fays

Patrimoine militaire

Le monument hollandais

Monument À la Victoire et aux Soldats de Verdun, Carrefour des Maréchaux, Monument Aux Enfants de Verdun morts pour la Patrie, monument hollandais, statue La Défense.

Arsenal, caserne de Glorieux, caserne Maginot, caserne Miribel, caserne Niel, citadelle haute, citadelle souterraine, quartier Bayard, quartier Doumenc, quartier Driant.

Héraldique, devise

Blason Verdun 55.svg

Les armes de Verdun sont « d'azur à la cathédrale de quatre flèches derrière laquelle s'élève un beffroi, entourée de murailles, le tout d'or maçonné de sable. »

Ce blason, adopté par la ville de Verdun en 1898, reproduit un sceau de 1396. Avant son annexion par la France au Traité de Westphalie Verdun portait « d'or à l'aigle de sable à deux têtes, couronnée, becquée et membrée de gueules » : c'était l'emblème des villes impériales, qu'elle dut ensuite abandonner.

Verdun est , avec 26 médailles, la ville la plus décorée de France. La ville a reçu les Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945, la Légion d'Honneur le 29 août 1916, ainsi que de nombreuses décorations étrangères : la médaille d'or de la Bravoure Militaire de Serbie, la Médaille d'or d'Milosh Obilitch du Monténégro, la Médaille d'or de la valeur militaire d’Italie, la Military Cross de Grande Bretagne, l'Ordre de Léopold de Belgique, l'Ordre impérial et militaire de Saint-Georges de Russie, l'Ordre portugais de la Tour et de l'Épée, et enfin le Sabre d'honneur du Japon[33].

Personnages célèbres

Vie militaire

Listes des unités militaires ayant tenu garnison à Verdun :


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Verdun (Meuse) de Wikipédia en français (auteurs)

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