- Saint-Michel-l'Observatoire
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Saint-Michel-l'Observatoire
Clocher de l'Eglise Saint Michel de Saint-Michel-l'Observatoire
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Forcalquier Code commune 04192 Code postal 04870 Maire
Mandat en coursAndré Peta
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Haute Provence Démographie Population 1 113 hab. (2008) Densité 40 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 386 m — maxi. 767 m Superficie 27,78 km2 Saint-Michel-l'Observatoire est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Après un exode rural important, cette commune a retrouvé sa population des années 1850 (plus de 1 000 habitants). Elle a préservé ses richesses patrimoniale : patrimoine bâti du Moyen Âge (chapelles, églises, tours...), patrimoine naturel (forêt, champs et rivière), agriculture. Un tourisme s'est développé sur le territoire, par ailleurs classé Parc naturel régional comme 77 communes du Luberon. L’observatoire de Haute-Provence est implanté sur la commune, avec des animations mais aussi une recherche scientifique permanente de l'Espace (cosmologie).
Ses habitants sont appelés les Saint-Michelois.[1]
Sommaire
Géographie
Saint-Michel a été choisi comme site d’implantation de l’observatoire de Haute-Provence, vers 600 mètres d'altitude au nord. Le village est situé à 543 m d’altitude[2]. Le rocher de Guérin culmine à 767 mètres sur la commune.
Le village est sur un site perché et c'est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend sur deux départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-de-Haute-Provence (04). Il s'étend sur quatre-vingt-cinq communes mais il n'accueille que soixante-dix-sept communes adhérentes en 2009 et 167 676 habitants en 2006. Il a une superficie de 185 145 hectares et s'étend de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la limite du parc naturel régional du Verdon à l'est, la Durance faisant office de frontière entre les deux. Au nord, le Luberon est bordé par les vallées du Coulon-Calavon et du Largue, où l'on distingue le bassin d'Apt, à l'ouest, de celui de Manosque-Forcalquier, à l'est. Toujours vers le nord, les monts de Vaucluse servent de contreforts aux massifs du Ventoux et de Lure. Vers le sud, le Luberon domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.
La commune compte deux villages principaux, Saint-Michel et Lincel, et plusieurs hameaux, dont :
- Les Craux.
Communes limitrophes
Accès
Saint-Michel-l'Observatoire est au carrefour des routes départementales D5, Manosque - Gréoux-les-Bains à 12 km et La Brillanne-Oraison à 14 km, toutes les deux sur la ligne Lyon-Perrache - Marseille-Saint-Charles (via Grenoble). Une ligne de chemin de fer passe au sud de la commune.
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation de Saint-Michel-l'Observatoire par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[3] :
Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille Distance Orientation
74 km 127 km (S-E) (S)
152 km (S-O)
217 km (N)
345 km (O)
512 km (O)
543 km (N-E)
610 km (N)
678 km (N-O)
737 km (N-0)
775 km (N)
Géologie
Article connexe : Géologie des Alpes.Le territoire se situe à la limite est des Monts de Vaucluse, entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[4] :
- les Baronnies et la Montagne de Lure au nord-ouest ;
- la faille de la Durance au sud-ouest, dans la vallée ;
- le Plateau de Valensole à l'est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).
- le Luberon au sud.
Hydrologie
La commune est traversée par un cours d'eau[5], le Largue[6], affluent de la Durance. Celui-ci, coulant du nord, forme la limite sud, fais un coude vers le nord-ouest et longe la limite ouest communale. À l'est, deux ruisseaux, la Rimourelle et le Répétier[7] circulent vers le sud-est dans des vallons parallèles.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque nul. Le canton de Forcalquier dont fait partie la commune est classé en Zone 1b (risque faible), tout comme ceux d'Allos-Colmars, Barcelonnette, Le Lauzet-Ubaye, Annot, Castellane, Saint-André-les-Alpes, Barrème, Digne-Est, Digne-Ouest, La Javie, Mézel, Moustiers-Sainte-Marie, Riez, Seyne, Reillanne, Saint-Étienne-les-Orgues, Sisteron, Turriers et Volonne. Ceux d'Entrevaux, Les Mées, Valensole, Manosque-Nord, Manosque-Sud-Est, Manosque-Sud-Ouest et Peyruis sont en Zone 2 (risque moyen)[8].
Climatologie
Article détaillé : Climat des Alpes-de-Haute-Provence.Saint-Michel l’Observatoire est située en haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent heureusement rarement. En moyenne annuelle, la température s'établit à 12 °C avec une moyenne maximale de 21,4 °C et une minimale de 0,0 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 30 °C en juillet et 0 °C en décembre et janvier.L'ensoleillement record s'établit à 2 755 heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet.Les précipitations totalisent 820 millimètres sur l'année, inéquitablement réparties avec une moyenne de 35 millimètres en juillet et plus de 100 mm en octobre.
Saint-Michel l’Observatoire n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Dauphin[9].
Relevé météorologique de Dauphin mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -0,4 0,6 2,5 4,8 8,5 11,6 14,6 14,5 11,3 7,5 3,2 1,2 6,7 Température moyenne (°C) 4,3 5,2 7,2 10,0 14,3 17,7 21,4 21,0 17,1 12,5 7,5 5,1 12 Température maximale moyenne (°C) 8,3 9,8 13 15,3 20,1 23,8 28,2 27,7 23,0 17,5 11,8 9,1 17,3 Précipitations (mm) 75 80 60 83 76 52 34 63 82 103 82 64 854 Source : Station météo de Dauphin (Données Météo france 1971-2005)[10]Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D 758.3-0.4809.80.660132.58315.34.87620.18.55223.811.63428.214.66327.714.58223.011.310317.57.58211.83.2649.11.2Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) Données climatiques Météo france 1971-2005 [11] Ville Ensoleillement
(h/an)Pluie
(mm/an)Neige
(j/an)Orage
(j/an)Brouillard
(j/an)Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Saint-Michel l’Observatoire 2 755 854 9 32 6 Paris 1 630 642 15 19 13 Nice 2 668 767 1 31 1 Strasbourg 1 633 610 30 29 65 Brest 1 492 1 109 9 11 74 Urbanisme
Logement
Saint-Michel-l'Observatoire comptait 687 logements en 2007 (contre 626 en 1999). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2007, 39,4 % des résidences principales dataient d'avant 1949. En revanche, la commune connaît un important déficit de constructions des années 1950 aux années 1980 qui s'explique par l'exode rural.
Les résidences principales représentent que 488 logements soit 71,0 % du parc (61,5 % en 1999), réparties à 87,5 % en maisons individuelles (88,3 % en 1999) et 11,8 % en appartements (6,9% en 1999) (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine). 77.8 % des habitations principales comportent 4 pièces et plus[12]. Les propriétaires de leurs logements constituent 65,9 % des habitants contre 27,1 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine).
Les nombre moyen de pièces principales est de 4,6 pour les maisons et 3 pour las appartements.
Toponymie
Saint-Michel l'observatoire se nomme Sant Miquèu l'Observatòri en occitan provençal.
Histoire
Article connexe : Histoire des Alpes-de-Haute-Provence.Premières occupations humaines
Le territoire de la commune est fréquenté au paléolithique (découvertes à Aurifeuille, La Nouvenière, Gayol), puis au chalcolithique[13]. Sept oppidums ont été identifiés sur le territoire de la commune[14].
À l’époque romaine, la voie domitienne passait sur la commune ; un gué gallo-romain est reconnu dans la vallée du Reculon[15]. Des traces d’aqueduc ont également été découvertes[16].
Moyen Âge
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au XIe siècle (Castrum Saint Michaelis, en référence à saint Michel archange[17]), alors qu’elle n’est qu’un village fortifié[2]. Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Saint-Michel (actuelle église haute au village) et une église rurale, à Saint-Jean-de-Fuzils, qui appartenait auparavant à Saint-Victor de Marseille[18]. L’Hospitalité d’Avignon y possédait la chapelle d’Ardène (fondée en 1209)[19].
Le fief de Saint-Michel appartient aux familles d’Agoult (du XIVe au XVIIIe siècles) et Marin (XVIIe siècle)[19]. Le fief de Silvabelle en est détaché[20].
Une abbaye est abandonnée au XIIIe siècle.
Époque moderne
En 1511, les habitants intentent un procès aux insectes qui dévastent les cultures devant l’officialité. Celle-ci condamne les insectes à disparaître.
Époque contemporaine
Saint-Michel fusionne avec Lincel en 1973, commune qui durant la Révolution, compte une société patriotique, établie fin 1792[21] par la société de Manosque, et appelée société des Antipolitiques[22]. Environ 80 % de la population masculine la fréquente[23]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Mont-Michel[24].
Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première guerre Mondiale. Un exode rural massif se produit de plus de 1856 à 1936. La diminution de population atteint ainsi les 2/3. En 1937, Saint-Michel est choisie pour l'implantation de l'observatoire de Haute-Provence, et change de nom à cette occasion : cette installation entraine une nouvelle dynamique démographique.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942 - 1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. Le débarquement de Provence ainsi que différents bombardements permettent une libération progressive de la zone.
La commune a connu durant la deuxième moitié du XXe siècle une importante croissance, qui l'a ramenée à son niveau de population d'avant l'exode rural. Un tourisme s'est développé.
Administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[25]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et André Péta a été réélu conseiller municipal au premier tour avec le douzième total de 312 voix, soit 50,65 % des suffrages exprimés. La participation a été de 82,46 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal[26].
Listes des maires
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 réélu en 2008[27] André Peta DVD André Latil, maire délégué de la commune associée de Lincel, est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Bruno Mégret (MNR) à l’élection présidentielle de 2002[28],[29].
Fiscalité
L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Michel l’Observatoire en 2009[30] Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale Taxe d'habitation (TH) 4,52 % 30,30 % 5,53 % 0,00 % Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 10,20 % 8,94 % 14,49 % 2,36 % Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 40,52 % 31,79 % 47,16 % 8,85 % Taxe professionnelle (TP) 0,17 % 6,37 % 10,80 % 3,84 % La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[31]).
Instances administratives et juridiques
Saint-Michel l’Observatoire est une des dix communes du canton de Forcalquier, qui totalise 13 675 habitants en 2008. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le 17 février 1800 et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Saint-Michel l’Observatoire fait partie du canton de Forcalquier depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Reillanne de 1793 à 1801[32]. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[33].
Jumelage
Saint-Michel-l'Observatoire est jumelée avec[34]
- Monte Porzio Catone (Italie), qui est une commune d'environ 9 000 habitants, située dans la province de Rome, dans la région du Latium, en Italie centrale.
Population et société
Démographie
Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.L'exode rural a provoqué, comme ailleurs dans le département, un perte importante de population. Elle est passée de 1 028 hab. en 1856 à 374 en 1936. La croissance démographique a ensuite repris ; la commune a retrouvé et dépassé son niveau de population historique dans les années 2000, avec 1 089 habitants en 2007.
Superficie et population
La commune de Saint-Michel-l'Observatoire a une superficie de 2 778 ha et une population de 1 089 habitants (en 2007), ce qui la classe[40] :
Rang Superficie Population Densité France 10 082e 4 402e 28 783e Provence-Alpes-Côte-d'Azur 443e 399e 483e Alpes-de-Haute-Provence 35e 97e 35e Arrondissement de Forcalquier 19e 27e 23e Canton de Forcalquier 49e 2e 7e Enseignement
La commune dispose d’une école primaire publique[41]. Ensuite les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier[42]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[43], soit le lycée polyvalent Les Iscles[44], soit le lycée polyvalent Félix-Esclangon[45].
Santé
La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel[46] et aussi un laboratoire d'Analyses médicales[47]. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe 63e au plan national et 2e au niveau départemental[48]. La commune dispose aussi, de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)[49].
Culte
La paroisse est rattachée à un groupe inter-paroissial qui comprend Aubenas-les-Alpes, Céreste, Dauphin, Lincel, Mane, Montfuron, Montjustin, Oppedette, Reillanne, Sainte-Croix-à-Lauze, Saint-Maime, Saint-Martin-les-Eaux, Saint-Michel-l'Observatoire, Vachères et Villemus. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes[50].
Économie
Le tourisme existe sur la commune avec les chemins de randonnées, quelques commerces et restaurants, ainsi qu'un gîte d'étape et centre équestre ; un marché a lieu tous les dimanches. Le centre d'astronomie, sur plus de 10 ha, propose des animations.
Il existe également la carrière de molasse de Porchères.
Revenus de la population
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 774 € (15 027 € en France) pour 635 foyers fiscaux, seul 50,4 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de 32 774 € représentant un impôt moyen de 1 799 € [51],[52].
Population active
La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 689 personnes (575 en 1999), parmi lesquelles on comptait 70,9 % d'actifs dont 65,2 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs (contre 12,0 % en 1999)[53].
La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Saint-Michel-l'Observatoire[Note 1] fait apparaître une sous-représentation des « ouvriers » et « professions intermédiaires » et une sur-représentation des « artisans et commerçants » et des « agriculteurs » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.
Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entrepriseCadres, professions
intellectuellesProfessions
intermédiairesEmployés Ouvriers Saint-Michel-l'Observatoire 8,7 % 10,7 % 12,6 % 21,4 % 29,1 % 17,1 % Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 % Sources des données : Insee[53] Emploi
Saint-Michel-l'Observatoire avait en 2007 un taux de chômage de 12,3 % (contre 17,0 % en 1999) supérieur à la moyenne nationale (9,6 % en 2005 et 12,9 % en 1999). La répartition de la population est conforme à la moyenne nationale avec 45 % d'actifs, 22,1 % de retraités et 21,5 % de jeunes scolarisés[54].
En 2007 on comptait 248 emplois dans la commune, contre 241 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 454, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 2] est de 54,5 % (contre 71,5 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre un peu plus de la moitié d'emploi aux habitants actifs[53].
La répartition par secteurs d'activité des emplois à Saint-Michel-l'Observatoire du fait de sa taille n'est pas diffusée par l'INSEE.
Agriculture
La commune de Saint-Michel-l'Observatoire possède trois labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Banon, Huile d'olive de Provence et Huile d'olive de Haute-Provence)et neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[55]
Fromage de Banon
Le banon est protégé par une AOC depuis 2003. C'est le premier fromage de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à obtenir une appellation d'origine contrôlée. L'INAO a donné son accord pour sélectionner selon les « usages locaux, loyaux et constants » 179 communes dont la production du lait des élevages de chèvre de races provençale, rove et alpine peut revendiquer l'appellation, dont 111 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 33 dans les Hautes-Alpes, 21 dans la Drôme et 14 dans le Vaucluse.
C'est un fromage à pâte molle à croûte naturelle, élaboré à partir de la technique du caillé doux et moulé à la louche avant d'être emmitouflé dans des feuilles de châtaigniers brunes et liées par un brin de raphia naturel[56]. Il est auparavant trempé dans de l'alcool pour éviter les moisissures.
Huile d'olive de Provence AOC
L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le 26 octobre 2006, réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le 14 mars 2007[57]
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[57],[58].
Agneau de Sisteron
L'agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère et originaire des Alpes provençales et de la Drôme provençale pendant 60 jours minimum, ayant un âge compris entre 70 et 150 jours et pesant près de 13 à 19 kg. Issus d'élevages traditionnels, avec des mères de races Mérinos d'Arles, Mourérous ou Préalpes du Sud qui les allaitent au moins pendant deux mois, sur un espace pastoral comptant moins de 10 brebis à l'hectare et comportant au minimum 10 hectares de parcours[59], ces agneaux ont droit, sous le contrôle l'INAO, au label rouge agneau de Sisteron accordé par un décret gouvernemental en date du 3 janvier 2005[60],[61].
Cette exigence de qualité a mis un terme à la pratique de cheptels élevés dans les mêmes conditions mais provenant d'autres régions dont l'ensemble de la Provence, le Massif central et le Piémont. Chaque année, c'étaient près de 400 000 bêtes qui passaient par les abattoirs de Sisteron profitant d'un certain laxisme pour usurper une provenance recherchée[62].
Petit épeautre
Le petit épeautre est un blé rustique dont les archéologues ont retrouvé la trace dans des couches datées de 9 000 ans avant notre ère. Cette céréale se complait dans des sols pauvres et accepte des hivers longs et froids[a 1]. Elle se sème en septembre-octobre et son cycle végétatif est de onze mois[a 2]. Cette culture, très populaire sur les contreforts de la montagne de Lure jusqu'au XIXe siècle, a été reprise dans les années 1980. Dans le cadre de la SICA « Céréales Ventoux », une cinquantaine de producteurs approvisionnent un marché qui absorbe 200 tonnes/an[a 2].
Miel de Provence
Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[63]. L'apiculture mobilise nombre de producteurs. Ils sont estimés à 4 500, dont 700 possèdent entre 70 et 150 ruches. La production régionale est de 2 000 t/an, soit 8 % de la production nationale[64]. Nombre d'entre eux pratiquent la transhumance selon un trajet allant du littoral vers la Haute-Provence. L'été est la saison privilégiée pour le miel de lavande et les ruches sont installées dans une zone limitée au nord par une ligne Montélimar / Digne, avec au sud le mont Ventoux, le plateau d'Albion, la montagne de Lure, les monts de Vaucluse et le massif du Luberon. Le miel toutes fleurs est élaboré dans une vaste zone limitée par Nîmes, Montélimar, Gap, Digne, Nice, Toulon, Marseille et Avignon[65].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'observatoire de Haute-Provence est un observatoire astronomique avec de nombreuses coupoles. C'est le lieu de rendez-vous des amateurs lors de la « nuit des étoiles » en août de chaque année. Comètes et planètes du système solaire, étoiles et matières interstellaires de la galaxie y sont étudiées constamment.
Architecture civile
Un monument au général Gardane se trouve à Lincel.
Le château de Lincel, qui appartint au général Gardane, est construit sur une terrasse soutenue par des murs médiévaux. Il est encadré par deux tours rondes qui appartenaient au château fort, démoli à la Révolution. Le bâtiment actuel date du début du XIXe siècle[66].
Dans le vieux bourg, une porte aux arêtes chanfreinées, date avec sa maison de 1656[67]. D’autres portes sont encadrées de claveaux qui peuvent être romans, mais peuvent aussi être des remplois dans des constructions plus tardives[68].
La tour romane de Porchères, en excellent état, date de la fin du XIIe siècle ou du début XIIIe siècle. Construite en bel appareil, elle a conservé ses deux étages voûtés en berceau brisé. Le village s’était construit autour d’elle. C’est un monument inscrit[69],[70],[71].
Le château du Plan-de-Porchères, élégante gentilhommière du XVIIIe siècle au fenêtres cintrées, à proximité de la RN 100. Dans le parc, se trouve la tour de Pompéia qui abrite la bibliothèque de Léon de Berluc-Pérussis, et une inscription romaine à Pompeia Rufina finement gravée[72]. Le poète y est inhumé[73].
Toujours au Plan-de-Porchères, se trouve un pigeonnier ancien[74].
Deux ponts se signalent par leur ancienneté :
- le pont de la Rimourelle[75] ;
- le pont du Répétié : situé sur la voie domitienne[75].
Sur la façade de l’église, un cadran solaire porte des lignes horaires et un apparat scientifique très poussés. Il est récent et porte la légende « Si le passé et le futur existent je veux savoir où ils sont ». Il est orné des planètes du système solaire, donne l’heure locale et l’heure universelle, avec les corrections pour chaque mois[76].
- bories dans la campagne
- Vestiges des remparts
- Ancien moulin à huile
- hameau des Craux (XVIIe et XVIIIe siècles)
Art religieux
Église haute
À Saint-Michel, l’église haute, placée sous le vocable de Saint-Michel, était un prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, et apparaît dans les archives en 1118. Du premier état (XIIe siècle), subsistent une travée voûtée en plein cintre et le chœur, placé sous une coupole. Le bas-côté a été obtenu en perçant les arcs de décharge du mur sud, et en aménageant la galerie-porche construite contre ce mur, à la fin du XIVe ou au début du XVe siècle. L’abside romane semi-circulaire est reconstruite en chevet rectangulaire en 1551, avec une voûte en berceau mais des baies en ogives. Le clocher est construit au XVIe ou au XVIIe siècle. La chapelle latérale date du XVIIe ou du XVIIIe siècle. L’ensemble est classé monument historique[77],[78].
On peut y admirer un chapiteau de marbre qui sert de bénitier ; ses faces sont sculptées de monstres (ou d’un « décor animalier » selon la DRAC), qui peuvent représenter les passions humaines, classé[79],[80]. Les fresques du XIVe siècle, au-dessus des arcades : elles représentaient le Christ en gloire, les stigmates visibles, avec les saintes femmes et des anges[81]. Des colonnettes du XIe siècle, classées, venant de Saint-Jean-de-Fuzils (voir plus bas), y sont entreposées[82],[83].
Autres églises
L’église paroissiale Saint-Pierre est de style roman, bien que l’époque de sa construction soit inconnue. D’importants travaux ont eu lieu en 1552-1554. Elle peut être un pastiche du XVIe siècle, une reconstruction à l’identique, ou une église ancienne fortement reprise. Les trois travées sont voûtées en berceau ; plusieurs chapelles latérales donnent dans la nef. Le chœur date du XIVe siècle. Sur la façade occidentale, le portail néo-classique est construit à l’intérieur du portail gothique[84]. Le campanile sur le clocher date du XIXe siècle.
L’église Sainte-Marie-Madeleine à Lincel date des XIIe et XIIIe siècles selon Josette Chambonnet[85] ; Raymond Collier ne la fait remonter qu’au XIIIe, comme la DRAC. La nef, composée de deux travées voûtées en berceau, est coupée par un transept (très rare en Haute-Provence). Le clocher-mur est construit au-dessus du chœur. Elle est couverte de lauses et est inscrite aux monuments historiques[86],[87].
La chapelle Saint-Paul est un ancien prieuré rustique, de toutes petites dimensions : la nef mesure 3,5 m par 4 m. L’abside est voûtée par un cul-de-four pris lui-même extérieurement dans un massif de maçonnerie cubique, ce qui donne un aspect carré à la chapelle. La façade est ornée de trois arcades, qui sont supportées par des colonnes à chapiteaux ornés de de palmettes. Elle est classée monument historique[88],[89].
Article détaillé : Chapelle Saint-Paul de Saint-Michel-l'Observatoire.La chapelle Saint-Jean-de-Fuzils, à Aurifeuille, est un ancien ermitage, construite sur un site offrant un panorama, occupé depuis l’Antiquité tardive (Ve et VIIe siècles). Elle date du XIIe siècle, avec des colonnes préromanes. Son abside en cul-de-four est plus ancienne, du XIe siècle. Son autel est constitué d’une table en pierre posée sur des colonnettes. C’est un monument inscrit[90],[91],[83].
La chapelle du prieuré d’Ardène est construite en 1720[92]. Ce prieuré offrait un hébergement, fondé en 1209. Sur le même domaine, au milieu d’une profonde de cédraie, se trouvent un vaste pavillon de chasse (1861), et le château, construit entre 1640 et 1670. Comme beaucoup de châteaux de la région de la même époque, sa façade est encadrée par deux tours rondes engagées[93]. Dans ce prieuré, se trouve un volet de triptyque représentant saint Paul, qui date de la deuxième moitié du XVIe siècle, classé monument historique au titre objet[94],[95].
À Lincel, près de la RN 100, une chapelle Sainte-Marie-Madeleine, ou Saint-Syméon, date du XIIIe siècle (ce qui est une reconstruction, puisqu’elle est mentionnée dès 1155). Son abside est voûtée en cul-de-four[96].
Environnement
59,8 % du territoire est en zone naturelle[97]. Il est inclus dans la zone de nature et de silence de 677 ha, ainsi que dans la ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) de type 2 « Agrosystème de Mane ». On y retrouve des espèces des écosystèmes liés à l'agriculture et aux zones humides (comme le martin pêcheur sur la rivière Largue)[98]. Les bois d'Audibert, le Largue et les Craux sont inventoriés comme secteurs de valeur biologique majeure[97].
Personnalités liées à la commune
- L’historien et félibre Léon de Berluc-Pérussis (1835-1902)
- Le général d’Empire Charles Mathieu Gardanne, né en 1766 et mort à Lincel en 1818, comte d’Empire
- Les astrophysiciens Michel Mayor et Didier Queloz, découvreurs de la 1re exoplanète
- Taos Amrouche (1913-1976), écrivain de langue française d’origine amazigh-kabyle et algérienne, inhumée à Saint-Michel-l’Observatoire. Sa tombe porte la simple mention de son prénom kabyle, qui signifie paon.
- Pierre Martel (1923-2001), fondateur des Alpes de Lumière, a vécu à la Bonnechère de 1962 à 1969
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
D'azur à un Saint-Michel d'or tenant à sa main dextre une balance de deux plateaux du même sur une terrasse de sable.[99]Pour approfondir
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p.
- Sous la direction d’Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969
Liens internes
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
Notes et références
Notes
- Y compris les actifs sans emploi
- INSEE L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'
Notes bibliographiques
- Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 123
- Jean-Paul Bonnefoy, p. 124
Références
- (fr) Habitants de Saint-Michel-l'Observatoire sur habitants.fr
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- (fr) Distance entre Saint-Michel-l'Observatoire et les plus grandes villes Françaises, Annuaire Mairie
- Les chaînons de Digne, Carte très schématique, montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale), par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
- (fr) Hydrographie à Saint-Michel-l'Observatoire, Annuaire Mairie
- (fr) Fiche X15-0400 rivière le Largue, SANDRE
- Carte IGN
- Sismicité dans les Alpes-de-Hautes-Provence
- (fr) Station météo la plus proche : Dauphin, MSN Météo
- (fr) Relevé météo de Dauphin, MSN Météo
- (fr) Archives climatologiques mensuelles - Saint-Auban (1961-1990), infoclimat
- (fr) Recsencement 2007 à Saint-Michel-l'Observatoire, INSEE
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, 1986, 559 p., p 9
- Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 428
- Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p 429
- Géraldine Bérard, Carte archéologique op. cit., p 430-432
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, § 28491, p 1630
- ISSN 1254-9371), (ISBN 978-2-906162-54-9), p 227 Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », inGuy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (
- Édouard Baratier, Georges Duby, et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Librairie Armand Colin, Paris, 1969, p. 197 Sous la direction d’
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- [1], consulté le 18 novembre 2008 Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002
- (fr) nombre des membres du conseil municipal des communes, Legifrance
- Résultats élections municipales 2008 à Saint-michel l’Observatoire sur linternaute.com
- Site de la préfecture des AHP
- Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010
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- (fr) Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence, Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence
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- Dictionnaire de la Provence op. cit., p. 751.
- Site légifrance relatif à la parution au JO de l'arrêté du 30 juillet 2009
- Les apiculteurs en Provence
- La transhumance des ruches provençales
- Raymond Collier, op. cit., p 250
- Raymond Collier, op. cit., p 369
- Raymond Collier, op. cit., p 355-356
- Josette Chambonnet, op. cit.
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- notice de la Base Mérimée, consultée le 11 novembre 2008 Arrêté du 25 octobre 1961,
- Raymond Collier, op. cit., p 36 et 268
- Raymond Collier, op. cit., p 268
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- Cité dans Philippe Autran, Guy Barruol, Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006
- ISBN 2-7449-0309-4 , p Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 2002,
- Raymond Collier, op. cit., p 96
- notice de la Base Mérimée, consultée le 11 novembre 2008 Arrêté du 13 novembre 1942,
- Raymond Collier, op. cit., p 459
- notice de la Base Palissy, consultée le 12 novembre 2008 Arrêté du 9 novembre 1978,
- Raymond Collier, op. cit., p 485
- notice de la Base Palissy, consultée le 12 novembre 2008 Arrêté du 9 novembre 1978,
- Raymond Collier, op. cit., p 461
- Raymond Collier, op. cit., p 144-145 et 177
- Josette Chambonnet, « Journée archéologique 2000 », in Chroniques de Haute-Provence (no 341-342, 2000), p 156
- notice de la Base Mérimée, consultée le 12 novembre 2008 Arrêté du 6 juin 1988,
- Raymond Collier, op. cit., p 120
- Raymond Collier, op. cit., p 76 et 96-97
- notice de la Base Mérimée, consultée le 11 novembre 2008 Arrêté du 26 septembre 1930,
- notice de la Base Mérimée, consultée le 11 novembre 2008 Arrêté du 23 avril 1979,
- Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p 23
- Raymond Collier, op. cit., p 232
- Raymond Collier, op. cit., p 260-261
- notice de la Base Palissy, consultée le 12 novembre 2008 Arrêté du 23 août 1930,
- Raymond Collier, op. cit., p 477
- Raymond Collier, op. cit., p 140
- Saint-Michel-l'Observatoire sur l'Atlas du PNR du Luberon
- Comité régional de l'inventaire ZNIEFF PACA, « Agrosystème de Mane »
- name=BanqueDuBlason
Catégories :- Commune des Alpes-de-Haute-Provence
- Commune membre du Parc naturel régional du Luberon
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