- Gentilhomme
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The Complete English Gentleman (1630) de Richard Brathwait (en), montrant les qualités exemplaires d'un gentilhomme.
La qualification de gentilhomme (en anglais gentleman), portée en France jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, était une dénomination propre aux hommes légitimement nobles, c'est-à-dire noble d'extraction à la différence de l'anobli par charge ou par lettres patentes du roi, lequel est noble sans être gentilhomme mais il communique la noblesse à ses enfants, lesquels deviennent gentilshommes[1]. Ils possédaient alors la « gentillesse », c'est-à-dire la noblesse légale.
Tout noble naissait donc gentilhomme. Cette qualité se perdait par dérogeance, dans des cas divers. L'ancien gentilhomme devait alors demander des lettres de relief de dérogeance au roi pour faire à nouveau partie de la noblesse.
Le gentilhomme demeurait dans une gentilhommière (manoir).
Tout gentilhomme naissait écuyer, même s'il ne se destinait pas au métier des armes. En revanche, seul l'adoubement lui permettait d'accéder à la chevalerie. Lors, seul un chevalier pouvait se faire appeler « monseigneur » ou « messire », mais la qualification de « monseigneur » fut réservée par la suite et dans les faits aux souverains et aux grands féodaux, et celle de « messire » fut même prise par des bourgeois.
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