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Michel Marie Claparède
Pour les articles homonymes, voir Claparède.Michel Marie Claparède Naissance 28 août 1770
Gignac (Hérault)Décès 23 octobre 1842 (à 72 ans)
Montpellier (Hérault)Origine France Allégeance Royaume de France
République française
Empire français
Royaume de FranceArme Infanterie Grade Général de division Service 1793 - 1842 Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennesFaits d’armes Expédition de Saint-Domingue
Austerlitz
Saalfeld
Iéna
Pułtusk
Ostrołęka
Ebersberg
Essling
Wagram
Moskowa
BérézinaDistinctions Légion d'honneur
(Grand-croix)
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
(Grand-croix)Hommage Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile Autres fonctions Pair de France (1819) Image : Portrait du Général Michel-Marie de Malet Michel Marie Claparède, général français, né le 28 août 1770 à Gignac (Hérault), mort le 23 octobre 1842 à Montpellier (Hérault).
Sommaire
Biographie
Sa famille était ancienne dans la robe. Il s'engagea en 1792 dans un bataillon de volontaires et suivit ce corps dans les Alpes. Son intelligence et son courage le firent nommer capitaine. Ayant suivi en Italie le général Napoléon Bonaparte, il fut créé chef de bataillon, envoyé à l'armée du Rhin où, le 15 septembre 1800, il fut nommé adjudant-général.
Il suivit le général Leclerc dans l'expédition de Saint-Domingue et se distingua en toutes les rencontres et mérita le grade de général de brigade. Revenu en France en 1804, il joignit l'armée à Boulogne, assista aux batailles d'Ulm et d'Austerlitz où il se trouva aux prises avec la droite de l'armée russe qu'il couvrit de mitraille et mit en déroute. Il se distingua de nouveau à Saalfeld, à Iéna, à Pułtusk, à Ostrołęka, à Borki, à Drewnowo.
Nommé général de division, le 8 octobre 1808, il attaqua l'arrière-garde autrichienne, en avant d'Ebersberg, la rompit, s'élança sur les pièces et les troupes qui défendaient le pont de la Traun, précipita hommes et canons dans la rivière et déboucha devant 30 000 Autrichiens que commandait Hiller. Sa position, néanmoins, ne tarda pas cà devenir critique: le feu ayant détruit le pont et les maisons auxquelles il aboutissait, toute retraite était impossible. Ce ne fut qu'après trois heures d'un combat furieux qu'il fut secouru et dégagé. La division Claparède, est-il dit dans le bulletin qui rendit compte de cette affaire, seule et n'ayant que quatre pièces de canon, lutta, pendant trois heures contre 30 000 hommes et se couvrit de gloire. Le général en vint de nouveau aux mains à Essling, fut blessé dans cette effroyable mêlée, et reçut bientôt après le commandement de la division de l'armée de Dalmatie, qui concourut si vaillamment à fixer la fortune à Wagram.
Créé grand officier de la Légion d'honneur, il alla combattre en Espagne et au Portugal, y rendit de nouveaux services, fut rappelé à la Grande armée en 1812 et chargé du commandement en chef d'un corps polonais dans la campagne de Russie. Il assista à la bataille de la Moskowa, combattit à la Bérézina et y fut encore blessé.
Il continua à se distinguer pendant la campagne de 1813, rentra en France après les désastres de Leipzig, fit partie du corps du duc de Raguse et prit part à la bataille sous les murs de Paris.
Après le second retour des Bourbons, le général Claparède fut appelé au commandement de la place de Paris, et nommé inspecteur général des troupes de la 1re division militaire.
Il fut fait comte de l'Empire par l'Empereur, et devint sous la Restauration inspecteur général et pair de France.
Appelé à la Chambre des pairs, il mourut à Montpellier (Hérault) le 23 octobre 1842. Il était le bon ami de la danseuse Lise Noblet.
Son nom est inscrit au côté Est de l'arc de l'Étoile.
L'ainée de ses filles, Marie Camille, épousa le baron Hallez.
Blessures
- Blessé à la bataille de Pułtusk le 26 décembre 1806 ;
- Blessé au passage de la Bérésina le 28 novembre 1812.
Décorations
- Légion d'honneur :
- Légionnaire à la création de l’ordre, puis,
- Grand officier par décret impérial du 17 juillet 1809 puis,
- Grand Cordon xde l'Ordre royal de la Légion d'honneur par ordonnance du 17 janvier 1815 ;
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
- Chevalier par ordonnance du 8 juillet 1814 ;
- Commandeur le 23 mai 1825 ;
- Grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis le 17 août 1826.
Titres
- Comte de l'Empire par décret impérial du 19 mars 1808 et par lettres patentes du 29 juin 1808 ;
- Confirmé dans son titre de comte héréditaire par ordonnance du 23 juin 1816.
Hommage, Honneurs, Mentions,...
- Le nom de CLAPAREDE est gravé au côté Est (16e colonne) de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris ;
- Il existe un monument commémoratif à Gignac (Hérault) à la mémoire du général de division Claparède :
AU GENERAL CLAPAREDE 1770-1842 SA VILLE NATALE -
- Inscription sur la face principale du socle :
VOLONTAIRE EN 1793 GENERAL EN 1802 COMTE DE L’EMPIRE PAIR DE FRANCE GRAND CROIX DE LA LEGION D’HONNEUR -
- Inscription sur les faces latérales de la stèle : Résumé : Noms des campagnes militaires effectuées par Claparède.
- Inscription sur la face arrière du socle :
MONUMENT ELEVE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE INAUGURE LE 14 AVRIL 1912 SOUS LA PRESIDENCE DU VICE AMIRAL SERVAN[1] M ADRIEN BENEZECH ETANT MAIRE DE GIGNAC. Autres fonctions
- Membre des conseils de guerre qui ont à juger le Maréchal Ney et 1815 ; et le contre-amiral Linois, le colonel Boyer de Peyreleau et le lieutenant-général-comte Delaborde en 1816 ;
- Gouverneur du château royal de Strasbourg en 1819 ;
- Pair de France par ordonnance royale du 5 mars 1819 avec dotation (majorat) de 12 000 francs.
Pensions, rentes
- Les divers traitements qu’il pouvait cumuler s’élevait à plus de 100 000 francs ;
- Pour l'anecdote, il avait une bonne cave et toujours d’excellents cigares à offrir...
Réglement d'armoiries
- Armes sous le Premier Empire :
« Coupé : au 1, parti : a. du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[2][3][4] »
Famille Claparède (Languedoc) :
« Coupé : au 1, de gueules, à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'or, à un casque de sable, rehaussé d'or, panaché et liséré de gueules, soutenu de deux branches de laurier de sinople, les pieds passés en sautoir.[3] »Famille Claparède (branche de Genève) :
« D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, tigées et feuillées du même, et en pointe d'un oiseau aussi d'argent, posé sur un tertre du même, au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'argent.[3] »Annexes
Articles connexes
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire
- Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile.
Liens externes
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 477 ; Dossier de la Légion d'honneur côte LH/541/39.
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur web.genealogie.free.fr : Les militaires
- Biographie sur lesapn.forumactif.fr : Les Amis du Patrimoine Napoléonien.
Bibliographie
- « Michel Marie Claparède », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang [sous la dir. de], Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource) ;
- « Michel Marie Claparède », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource) ;
- « Michel Marie Claparède », dans Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1789-1891), XIXe siècle [détail de l’édition] (Wikisource).
Notes et références
- ↑ Paul Gaspard Albert Servan(1842 1932), vice-amiral, Commandant en chef la division navale de l'Atlantique, Commandeur de la Légion d'honneur (10 juillet 1901).
- ↑ Armes relevées par son petit-fils Philippe Marie Michel Joseph Amédée Hallez-Claparède (16 juin 1812 - Paris ✝ 24 août 1858 - Aix-les-Bains, mort en fonction), ancien élève de l'école polytechnique (1832), inspecteur des finances le 1er mars 1848, en mission à Rome en 1853, conseiller général du Bas-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur.
- ↑ a , b et c Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- ↑ Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
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