Thouars

Thouars
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46° 58′ 33″ N 0° 12′ 51″ W / 46.975833, -0.2141666

Thouars
Image illustrative de l'article Thouars
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Bressuire
Canton Chef-lieu de 2 cantons :
Thouars-1
Thouars-2
Code commune 79329
Code postal 79100
Maire
Mandat en cours
Patrice Pineau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Thouarsais
Démographie
Population 9 853 hab. (2008)
Densité 815 hab./km²
Gentilé Thouarsais
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 33″ Nord
       0° 12′ 51″ Ouest
/ 46.975833, -0.2141666
Altitudes mini. 47 m — maxi. 117 m
Superficie 12,09 km2

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Thouars est une commune française située dans le département des Deux-Sèvres et la région Poitou-Charentes. Anciennement appelée Thouars-sur-le-Thouet.

Ses habitants sont appelés les Thouarsais et les Thouarsaises.

Thouars a été labellisée ville fleurie et ville d'art et d'histoire.

Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Thouars se situe au nord du département des Deux-Sèvres sur un plateau qui domine la rivière nommée le Thouet, un affluent de la Loire. Villes proches (28 à 40 kilomètres) : Bressuire, Parthenay, Saumur, Loudun.

Accès

Thouars est située à 50 minutes par la route de grandes agglomérations de l'Ouest : Niort, Poitiers, Angers. L'accès à Niort (passant par Parthenay) est réalisé via une route à trois voies.

Thouars est desservie via sa gare SNCF (trains et cars TER). La ville possède un aérodrome. La commune est aussi desservie par le réseau de cars RDS (Réseau des Deux-Sèvres) du Conseil général des Deux-Sèvres.

Communes limitrophes

Géologie

Hydrographie

Thouars est arrosé par le Thouet, affluent de rive gauche de la Loire.

Toponymie

Attesté sous les formes latinisées Toareca (pièce mérovingienne), Toarcis en 762.

Nom dérivé de celui de la rivière selon un processus fréquent en toponymie : le Thouet (Toare VIIe siècle, Toarum vers 866) avec le suffixe d'origine celtique -ica (< *-ika)[1],[2].

L'élément *tobar ou *toar qui entre en composition dans certains noms de rivières (Cf. le Thoré affluent de l'Agout à Castres) de sens inconnu est sans doute préceltique[3].

Histoire

Époque préhistorique et antique

Les premières communautés vinrent s'installer à Thouars il y a plus de 5 000 ans, leurs lieux d'habitation se situaient au bord du Thouet entre le château actuel et la vieille ville. Ces hommes ensevelissaient leurs morts au dolmen du coteau de Fleury, occupaient la grotte de Montsavard et invoquaient leurs divinités sur le tumulus de la Motte des Justices. Ce tumulus est aujourd'hui à peine visible, situé en pleine zone industrielle. Ses dimensions (174 m de long et 15 m de large) en faisaient le plus long sanctuaire répertorié en France et l'un des plus importants d'Europe.

Les traces d'une voie romaine découvertes dans la vieille ville semble confirmer l'hypothèse d'une présence dans l'Antiquité. Mais c'est surtout grâce à la découverte d'une pièce mérovingienne sur laquelle figure la mention Toareca que l'on a confirmation de l'existence de la ville dans l'Antiquité et de son nom[réf. nécessaire].

Moyen Âge

C'est seulement au VIIIe siècle que la ville entre dans l'histoire. Dans les années 760, Thouars se trouve en Aquitaine. C'est la forteresse la plus solide de toute la région selon les chroniqueurs de l'époque. Époque guerrière puisque le duc Waïfre se bat pour l'indépendance de l'Aquitaine contre le roi des Francs Pépin le Bref qui compte bien s'en emparer. En 762, accompagné de son fils le futur Charlemagne, Pépin le Bref arrive devant Thouars, il détruit la cité d'origine gallo-romaine et incendie le château.

À partir du IXe siècle, une lignée de vicomtes va s'imposer et administrer ce fief pendant plus de cinq siècles. Le premier vicomte connu à ce jour est Geoffroy Ier. Il fonde la dynastie de Thouars qui régnera sur le Thouarsais jusqu'à la fin du XIVe siècle.

Située au sud de l'Anjou et à l'entrée de l'Aquitaine, la vicomté de Thouars est un fief stratégique et très riche qui s'étend du Haut-Poitou jusqu'à la mer.

À Thouars, une première cité se trouvait entre le château actuel et l'orangerie. On pense également qu'une deuxième citadelle pouvait se trouver entre l'église Saint-Médard et le pôle Anne Desray. Au XIIe siècle, on remplace la citadelle de bois par une forteresse en pierre comparable au donjon de Moncontour et on entoure la ville de fortifications en bois.

On construit également les premiers édifices religieux : Saint-Pierre du Châtelet (aujourd'hui disparu) et Saint-Laon (abbaye fondée pour abriter les reliques de saint Lô). Pour faire face à l'arrivée de nombreux pèlerins, on construit le pont Saint-André au sud (aujourd'hui disparu) et le pont Saint-Jacques à l'ouest (détruit en 1944). Enfin devant l'augmentation de la population, on érige une nouvelle église en dehors des remparts : Saint-Médard-des-Champs.

Domination anglaise ou française ?

Lors de son accession à la vicomté de Thouars en 1151, Geoffroy IV de Thouars est un fidèle allié du comte d'Anjou et du Maine Henri Plantagenêt. Mais en 1154, lorsque ce dernier devient roi d'Angleterre sous le nom d'Henri II, il décide de s'allier au roi de France Louis VII. À cette époque, Thouars était coincée entre l'Anjou qui appartenait au roi Henri II et l'Aquitaine qui suite au divorce du roi de France Louis VII et d'Aliénor d'Aquitaine était redevenue indépendante. Or en 1152, Aliénor épouse Henri Plantagenêt et l'Aquitaine devient ainsi anglaise ; la vicomté de Thouars se retrouve donc enclavée au milieu du territoire anglais.

Furieux, le 18 août 1158, Henri II d'Angleterre prend la ville d'assaut après trois jours de siège. L'église Saint-Médard est incendiée et le château de nouveau rasé.

Les successeurs de Geoffroy IV seront aussi opportunistes que lui, se rangeant tantôt derrière le roi de France, tantôt aux côtés du roi d'Angleterre. Au XIIIe siècle, pour faire face aux différents conflits entre la France et l'Angleterre, la ville modifie son architecture. Une enceinte de neuf mètres de haut est construite, sa longueur avoisinant les 4,5 km. Elle est renforcée de 37 tours et de trois grandes portes permettant la surveillance et assurant les accès au nord et à l'est de la cité médiévale. De nos jours, seules la Tour du Prince de Galles et la Tour Porte au Prévôt subsistent. La Porte de Paris (qui se trouvait à l'entrée de la rue piétonne) a été détruite au XIXe siècle.

Thouars pendant la Guerre de Cent Ans

Au milieu du XIVe siècle, l'Angleterre contrôle une grande partie de la France dont la ville de Thouars. Le roi Charles V nomme alors Bertrand du Guesclin connétable de France, et il le met à la tête d'une armée de 30 000 hommes pour entreprendre la reconquête du territoire. La ville de Thouars est assiégée en juin 1372 et c'est seulement cinq mois plus tard et après de lourdes pertes que le vicomte Amaury IV de Craon capitule. Il ouvre la Porte au Prévost et remet les clés de la ville aux armées de du Guesclin.

La ville de Thouars fut ainsi définitivement rattachée à la France par Bertrand du Guesclin le 30 novembre 1372.

Annexée à la couronne de France, la vicomté perd peu à peu de son autorité et de son autonomie. Puis en 1397, sa puissance va à nouveau décliner avec la mort de sa vicomtesse Péronnelle de Thouars, dernière descendante de la famille. La branche ainée des Thouars s'éteint donc après six siècles d'existence.

Thouars et la famille d'Amboise

La lignée des Thouars disparue, la ville va passer à la famille d'Amboise mais pour très peu de temps, puisqu'après une série d'intrigues, le vicomte Louis d'Amboise va être dépossédé de ses terres par Louis XI.

Louis XI passa son enfance en Anjou, et il prit l'habitude de venir chasser dans les forêts autour de Thouars en compagnie de son ami Philippe de Commynes, seigneur d’Argenton. Une fois sur le trône de France, Louis XI réside souvent à Plessis-lez-Tours et il aime venir à Thouars où il y séjourne régulièrement, préférant l'hôtel des trois rois au château seigneurial.

C'est alors que les intrigues contre le vicomte vont commencer.

Louis XI ne supportait pas le comportement du vicomte Louis d'Amboise. Il lui reprochait son train de vie luxueux et sa débauche légendaire. Le vicomte de Thouars se conduisit brutalement vis-à-vis de sa première femme Louise-Marie de Rieux, qu'il fit enfermer au château de Talmont ; puis sa seconde épouse Nicole de Chambes fut rapidement empoisonnée (elle inspira d'ailleurs à Alexandre Dumas son roman : la Dame de Monsoreau).

En 1469, avec la complicité de Louis Tyndo, seigneur de la Brosse, filleul du vicomte, il détruit quelques titres de propriété et annexe la Vicomté au royaume de France. En remerciement, Louis Tyndo est nommé conseiller du roi et premier président du parlement de Bordeaux. Il se fait également construire un bel hôtel particulier où il reçoit à plusieurs reprises Louis XI. Selon Hugues Imbert, l'hôtel Tyndo, serait construit sur les fondations d’un ancien palais du XIIe siècle, appelé « Résidence des Rois d’Angleterre ».

Directement administrée par le roi Louis XI, la ville entame une période de renouveau et de prospérité. Les enceintes du château médiéval sont restaurées et l'église Saint Laon se dote d'une imposante flèche de style gothique.

Mais c'est surtout grâce à la reine Marguerite d'Écosse que l'abbaye Saint-Laon va acquérir un prestige particulier ; elle va y fonder une chapelle qui quelques années plus tard y abritera son tombeau.

En ville, les grandes voies de communications s'améliorent. Le Pont-Neuf (l'actuel Pont des Chouans), est fortifié et protège efficacement l'accès sud-est de la ville.

Avant de mourir, le roi Louis XI décide de restituer la terre de Thouars à ses propriétaires légitimes et c'est ainsi Louis II de La Trémoille, petit-fils de Louis d'Amboise, qui récupère la vicomté.

La Vicomté de Thouars devient Duché sous les La Trémoïlle

Louis de La Trémoille est un homme de caractère qui met souvent son épée au service de la couronne. Pendant qu'il guerroie au côté de François Ier, sa femme, Gabrielle de Bourbon entreprend de grands travaux dans la ville. Elle fait démolir près du château médiéval l'église Notre-Dame pour la rebâtir dans un style plus conforme au gout de l'époque. La collégiale Sainte Chapelle Notre-Dame est unique en France.

En 1563, la vicomté de Thouars est érigée en duché-pairie en faveur des La Trémoïlle par le roi Charles IX. Mais cela ne change pas le quotidien des thouarsais, car la ville qui est une citadelle du parti protestant, est durement éprouvée par les guerres de Religion.

Ce n'est qu'au début du XVIIe siècle que Thouars retrouve calme et prospérité. Le sud de la ville se transforme en vaste chantier puisque c'est ici que débute en 1635 la construction d'un nouveau château voulu par l'épouse du duc Henri III de La Trémoïlle : Marie de La Tour d'Auvergne.

Une série de dessins exécutée en 1699, montre les aménagements du site de la ville basse à la fin du XVIIe siècle. L'orangerie comptait 182 pieds d'arbres selon l'inventaire de l'époque. Au début du XVIIe siècle, Charles Belgique Hollande de La Trémoille, le petit-fils de Marie de La Tour d'Auvergne, fait redessiner les jardins du château, ce qui entraine la destruction des écuries et de la remise aux carrosses. La construction de nouvelles écuries plus proches du château est alors confiée à l'architecte du roi Robert de Cotte. Jamais terminées, ces écuries seront successivement transformées au XIXe siècle en ateliers, école de jeunes filles et même en caserne. Aujourd'hui, elles abritent l'école municipale d'arts plastiques, le centre régional « Résistance et liberté » et le centre d’interprétation géologique du Thouarsais.

Les prémices de la révolte puis la Révolution de 1789

Thouars va connaitre au XVIIIe siècle une série de catastrophes naturelles. En 1708, une terrible sécheresse suivie d'un hiver glacial entraine mauvaises récoltes, famine et épidémies. On dénombrera rien que dans la paroisse Saint-Médard 180 morts. Ensuite, un tremblement de terre et deux mois d'orages et de tempêtes éprouvent durement la ville. Le 10 décembre 1711, la flèche gothique de l'église Saint-Laon s'effondre à l'heure de la grande messe. Le bâtiment restera ainsi pendant plus d'un siècle.

À cette époque, les ducs de la Trémoïlle se désintéressent de la ville. Les fastes de la Cour les retiennent à Versailles. Ils ne reviendront que très rarement à Thouars, ne se préoccupant du sort des Thouarsais qu'au moment de la récolte des impôts.

En ville, la rancœur est grande et la colère gronde. Les idées révolutionnaires de 1789 vont ainsi trouver un écho favorable dans toute la région. Au lendemain de la prise de la Bastille, les Thouarsais plantent un arbre de la liberté devant l'église Saint-Médard. Le consensus est grand parmi la population et une partie du clergé va même embrasser les idéaux républicains. Mais les événements vont se précipiter. En 1791, le couvent des Jacobins, devenu bien national, est vendu puis transformé en poudrière. Il sera finalement en partie démoli. L'église Saint-Laon, qui a perdu sa flèche, est interdite au culte et un hôtel de la patrie est dressé dans le chœur. Le bâtiment sert également de salle de bals et de mariages. Au pied du château, le Pont-Neuf est rebaptisé pont des Chouans car c'est par ce pont que les armées royalistes de Vendée entrent triomphalement dans Thouars le 5 mai 1793. Mais Thouars ne sera occupée que brièvement par les Vendéens pendant la guerre de Vendée; en effet dès septembre 1793 ils sont repoussés et les idées républicaines finissent par triompher.

La Restauration des Bourbons avec Louis XVIII en 1814 suscite un immense mécontentement. Des sociétés secrètes vont chercher à rétablir la République. L'une d'elle va choisir Thouars pour lancer son offensive. Le 24 février 1822, « les Chevaliers de la Liberté » commandés par le général Breton surprennent les gendarmes dans leur sommeil et prennent la ville. Breton essaie de convaincre les Thouarsais de le suivre mais l’insurrection échoue. Arrêté le 17 juin 1822, il est jugé et guillotiné à Poitiers. Ses deux complices Jaglin et Saugé sont eux guillotinés le 7 octobre 1822 sur la place Saint-Médard.

Thouars  : ville industrielle et "cheminote"

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1804.

La cité s'est beaucoup développée grâce à l'activité liée aux chemins de fer sur la fin du XIXe siècle et toute la première moitié du XXe siècle siècle, lui valant un temps le surnom de « cité cheminote » tant la part de sa population liée au rail était importante. La gare est implantée sur l'axe Paris / Bordeaux et Tours / Les Sables-d'Olonne, il y circulait jusqu'à 65 trains de marchandises ou de voyageurs par jour.

De nos jours, la cité souffre d'un vieillissement et d'une baisse de sa population depuis le milieu des années 1970. Ceci conduit les divers responsables locaux à déployer leur énergie dans la recherche et l'accueil de nouvelles entreprises à l'échelon intercommunal et plus largement sur le Pays thouarsais, et par là même, d'une nouvelle population qui permettrait le maintien des écoles de la ville et un renouveau économique espéré.

Héraldique

Famille de Thouars

Blason Blasonnement
D'or au franc quartier de gueules, semé de fleurs de lys d'azur.
Commentaires : Le blason de la famille de Thouars est issu des armes du vicomte de Thouars, Herbert II.

Ville de Thouars

Blason Blasonnement
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au franc-quartier de gueules.
Commentaires : Lorsque la ville de Thouars adopta le blason, les couleurs furent inversées « d'azur au franc quartier de gueules, semé de fleurs de lys d'or », on ne sait pas exactement pourquoi.

Administration

Créée en 1793, la commune de Thouars a absorbé en 1885 la commune nommée Les Hameaux.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1978 Jacques Ménard Divers droite Vétérinaire
1978 1983 Raymond Vouhé - -
1983 1989 Jean Dumont Divers droite Docteur vétérinaire
1989 2001 Serge Moulin PS Cardiologue
2001 2005 Christian Valteau UMP Géomètre
2005 2008 Alain Ligné SE, puis UMP[4] Consultant
2008   Patrice Pineau[5] PS Chef du service de biologie du centre hospitalier

Intercommunalité

Démographie

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 735 2 035 2 197 2 592 2 314 2 270 2 244 2 397 2 287
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 2 449 2 573 2 569 2 622 3 468 3 535 4 992 5 169 5 033
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 5 669 6 273 7 111 8 110 8 181 8 726 10 077 10 422 10 626
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 11 257 11 787 12 141 11 498 10 905 10 652 10 256[6] 9 928[7] 9 853
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale.
Sources : Ldh/EHESS/Cassini [8] jusqu'en 1962 ; INSEE [9] depuis 1968.

Le Thouarsais possède un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale. Le nombre d’intérimaires et de saisonniers est néanmoins particulièrement élevé. La communauté de communes du Thouarsais compte elle un peu plus de 22 500 habitants avec ses douze communes dont Sainte-Verge, Louzy, Saint-Jean-de-Thouars, Saint-Jacques-de-Thouars, Missé et Mauzé-Thouarsais[10].

Économie

Agriculture

Des sociétés de production de melon : les deux plus importants producteurs, le Rouge Gorge et Sol Dive, représentent à eux seuls plus de 20% de la production nationale.

La viticulture est également très présente. Avec près d’une trentaine de domaines répartis sur plus de 750 hectares de vignes, le Thouarsais peut s’enorgueillir de posséder les seules AOC Anjou et Saumur des Deux-Sèvres.

Industrie

Le tissu économique est dense et diversifié et les entreprises sont présentes dans de nombreux domaines d’activités. L’industrie est composée de PME dont les centres décisionnels sont en majeure partie locaux. Le développement économique y est principalement de tradition endogène, preuve de la fidélité des responsables d’entreprises et de leur confiance dans l’économie locale. Thouars possède quelques entreprises connues. À titre d’exemples, citons Asselin, Leul Menuiseries, Compagnie Européenne des Emballages R.Schisler, Loeul et Piriot, Anett, Sésame, Rivadis, France champignon, Socoplan…

Récemment, la compétence du développement économique a été dévolue à la Communauté de communes du Thouarsais. Elle gère près d’une dizaine de parcs d’activités dont Talencia et met en œuvre, depuis peu, une politique offensive en termes de prospection économique.

Thouars possède un bureau de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres.

Tourisme

  • Thouars possède un camping situé dans un cadre agréable aux bords du Thouet et de l'ancienne piscine d'été, en attente de réhabilitation (deux piscines existent : une d'été désaffectée depuis 2006 et une couverte type tournesol).
  • C'est "l'office de pôle" (structure dépendant du Pays Thouarsais) qui assure les missions de syndicat d'initiative sur le Thouarsais.

Justice

Thouars accueille un conseil de prud'hommes qui dépend du Tribunal d'Instance de Bressuire.

Culture et patrimoine

La ville de Thouars est labellisée "Ville d'art et d'histoire".

Sites culturels

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  • Le Centre régional "Résistance et liberté", centre d'interprétation à vocation pédagogique et culturelle qui traite des évènements de la Seconde Guerre mondiale et des actes et des acteurs de la Résistance régionale.


La commune :

  • dispose d'un théâtre (géré par l'association "S'il vous plaît") ;
  • possède une médiathèque municipale[12] et une bibliothèque SNCF ;
  • accueille une antenne départementale de la bibliothèque centrale de prêt de livres.

Autres lieux et monuments

De son passé riche, la commune conserve de nombreux bâtiments ou monuments dont plusieurs sont inscrits aux monuments historiques ou classés.

Patrimoine militaire ou civil

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Patrimoine religieux

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  • La chapelle Jeanne d'Arc.
  • La chapelle du château des ducs de La Trémoille. Appelée également Collégiale Sainte Chapelle Notre-Dame, elle est unique en France. Elle mêle à la fois le gothique flamboyant dans la partie basse de l'édifice aux influences de la Renaissance italienne dans sa partie haute. La loggia au-dessus du porche d'entrée témoigne de ce style architectural qui finira par s'imposer dans tout le royaume.
    La Chapelle haute de la Collégiale abritait les sépultures de la famille, mais les gisants n'ont pas survécu à la Révolution française.
  • L'église du cottage, construction beaucoup plus récente du XXe siècle.

Patrimoine environnemental

  • Le parc Imbert, parc fleuri dominant la vallée du Thouet[19].
  • De nombreux jardins privatifs sont cultivés le long du Thouet.
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Équipements ou services

Transports urbains

Éducation

La ville possède plusieurs établissements scolaires

  • plusieurs écoles maternelles et primaires
six écoles publiques : école Jean Jaurès, école Bergeon, école des capucins/école Anatole France, école Ferdinand Buisson, école Paul Bert, école Jean Macé
une école privée : l'école Saint-Charles.
deux collèges publics : le collège Jean Rostand et le collège Marie de La Tour d'Auvergne (situé dans le château des ducs de La Trémoille)
un collège privé : Saint-Charles.
  • deux lycées
le lycée public Jean Moulin
le lycée privé Saint-Charles.
  • Un IME (Institut Médico Éducatif)
IME de Thouars "Les papillons blancs".
  • Il existe deux crèches :
une crèche municipale
une crèche privée inter-entreprises qui fut la première du Poitou-Charentes inaugurée début 2008.

Sports

Si le Thouarsais est réputé pour sa forte tradition associative, le sport y est particulièrement présent. Avec plus d’une centaine de clubs, on recense plus de 10 000 pratiquants sportifs, dont 6 000 licenciés. Ainsi la communauté de communes du Thouarsais est sans doute l’un des territoires les plus sportifs de Poitou-Charentes. Régulièrement, les sportifs Thouarsais se distinguent, tant dans les sports individuels que collectifs. Si le football a été pendant longtemps une locomotive (club "Thouars Foot 79"), en raison de la population cheminote, et si le football continue de dominer la vie sportive locale, de nombreux autres sports sont également aujourd’hui pratiqués à Thouars, avec le soutien très fort des collectivités et entreprises thouarsaises.

Santé

Vie locale

Culte

Environnement

Médias

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Divers

  • Label « Ville fleurie » (quatre fleurs). Thouars possède en effet 65 hectares d'espaces verts et une équipe de 34 jardiniers, ainsi que deux associations qui œuvrent pour la valorisation de la ville : Terra Botanica et les jardins familiaux.
  • Label « Villes et Pays d'Art et d'Histoire » depuis 2001.
  • Label « Marchés de France ». Marchés le mardi matin et, plus important, le vendredi matin.
  • Label « théâtre scène conventionnée » octroyé par le Ministère de la culture et de la communication, le théâtre de Thouars, géré par l'association s'il vous plaît, est le seul des Deux-Sèvres à bénéficier de cette reconnaissance nationale. Avec une programmation de grande qualité, il accueille chaque saison plus de 20 000 spectateurs.
  • Label « Musée de France » pour le musée Henri-Barré.

Notes et références

  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979.
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Vol. 1. p. 45.
  3. Ernest Nègre, Op. cité.
  4. M. Ligné a été élu en 2001 sur une liste présentée par la droite. Il est devenu maire en 2005 suite au retrait de M. Valteau. Le 17 mai 2007, M. Ligné (ex-attaché parlementaire du député Dominique Paillé) — n'étant pas adhérent d'un parti politique — a officiellement été investi candidat avec M. Paillé par l'UMP pour les élections législatives de juin 2007 (Deux-Sèvres - 4e circonscription). Source : Site de l'UMP - page des candidats investis par le parti dans les Deux-Sèvres 4ème circonscription; candidats officiels de l'UMP : M. Paillé, suppléant M. Ligné.
  5. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  6. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  7. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  8. Notice communale de Thouars sur Ldh/EHESS/Cassini. Consulté le 21 novembre 2010
  9. Thouars - Évolution et structure de la population sur Insee. Consulté le 21 novembre 2010
  10. source=INSEE [1]
  11. chapelle Jeanne d'Arc
  12. Médiathèque de Thouars
  13. Ville de Thouars : Latour du Prince de Galles : tour ou prison ?
  14. Ville de Thouars : La tour porte au Prévost, passage obligé
  15. Ville de Thouars : Le viaduc Eiffel, un ouvrage d'art audacieux
  16. Ville de Thouars : Le pont des Chouans,une forteresse sur le Thouet
  17. Ville de Touars : Le pont des Chouans en 1758
  18. Ville de Thouars : La passerelle de Saint-Jacques, lien fragile entre deux rives
  19. parc Imbert
  20. L'homme à fables sur Libération.fr, consulté le 5 avril 2011.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


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