- Louis Engelbert Marie Joseph Augustin d'Arenberg
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Louis Engelbert d'Arenberg
Louis Engelberg Marie Joseph Augustin, prince d'Arenberg (né à Bruxelles le 3 août 1750, mort à Bruxelles le 6 mars 1820) est un aristocrate et un homme politique. Il est le 6e duc d'Aremberg.
Sommaire
Biographie
Il naît à Bruxelles le 3 août 1750 dans la maison d'Arenberg. Il est le petit-fils du duc Léopold Philippe Charles Joseph d'Arenberg, gouverneur de la province de Hainaut, qui protégea et pensionna Jean-Baptiste Rousseau. La famille d'Arenberg, une des premières de l'aristocratie européenne, est issue de l'illustre maison de Ligne.
Le Prince d'Arenberg passe dans sa retraite tout le temps de la Révolution. Eloigné de la vie active par un accident de chasse qui l'a rendu aveugle à l'âge de 24 ans, il n'est recherché par Napoléon qu'en raison de son nom et de son origine. Nommé au Sénat conservateur le 20 mai 1806, l'Empereur le dédommage en même temps par des domaines en Westphalie de la perte des possessions que le traité de Lunéville lui a enlevé sur la rive gauche du Rhin. Enfin, le duc d'Arenberg doit échanger son titre contre celui de comte de l'Empire le 26 avril 1808. Son passage au Sénat ne laisse aucune trace.
Sa fille, Pauline d'Arenberg épouse du prince de Schwarzenberg, meurt dans un incendie en 1810, lors du bal donné à l'ambassade d'Autriche à l'occasion du mariage de Napoléon avec Marie-Louise.
Retiré à Bruxelles après la chute de Napoléon, d'Arenberg montre la plus vive aversion pour les partisans de l'empereur déchu.
Il meurt à Bruxelles le 6 mars 1820.
Réglement d'armoiries
Figure Blasonnement
Armes de prince du Saint-Empire (Maison de Ligne-Arenberg) : - Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, à trois fleurs de néflier d'or ; aux 2 et 3, d'or, à la fasce échiquetée d'argent et de gueules, sur le tout les armes des 1 et 4. Timbre : Couronne de prince du Saint-Empire, et deux casques couronnés.[1]
Ou, - Écartelé : aux 1 et 4, d'argent, à trois fasces de gueules (Croÿ) ; aux 2 et 3, contre-écartelé: a) et d) d'azur, à trois fleurs-de-lis d'or (France), b) et c) de gueules plain (Albret) et sur le tout: d'hermine (Bretagne). Sur le tout des quartiers de gueules, à trois fleurs de néflier d'or, percées du champ, barbées de sinople (Arenberg). Couronne de duc.[1]
Ou, - Écartelé: aux 1 et 4, de gueules, à trois fleurs-de-néflier d'or, percées du champ, barbées de sinople, (Arenberg); aux 2 et 3, d'or, à la fasce échiquetée d'argent, et de gueules, de trois tires (la Marck) ; sur-le-tout écartelé, a. et d. d'or à la bande de gueules (Ligne) ; b. et c. d'argent, à trois lions de gueules, armés, lampassés et couronnés d'or (Barbençon). Trois casques couronnés.[1]
Armes de Comte de l'Empire : Écartelé: au 1, des Comtes-Sénateurs, à la bordure de sinople ; au 2, d'or plein; au 3, d'or, à la fasce échiquetée d'argent et de gueules, au 4, de gueules, à trois fleurs de néflier d'or, 2 et 1 (Arenberg).[1]
Sources
- « Arenberg (Louis-Engelberg-Marie-Joseph-Augustin, Prince d') », dans Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1789-1891), XIXe siècle [détail de l’édition] (Wikisource)
Notes et références
- ↑ a , b , c et d Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
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