- Cavalerie
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Historiquement, la cavalerie est l'ensemble des unités militaires de combat se déplaçant à cheval. Certaines unités de cavalerie, tels les dragons, pouvaient combattre à pied. Certains auteurs classent les unités d'artillerie montée dans la cavalerie bien que ce soient des unités d'appui et non de combat. La cavalerie existe depuis plusieurs milliers d'années, les premières traces conservées remontant au XIe siècle av. J.‑C..
Depuis la Seconde Guerre mondiale, ce terme désigne également les unités équipées de chars d'assaut.
Histoire
Qu'on monte à cru ou attelé à un char, la cavalerie représentait la plus grande menace face à l'infanterie. La cavalerie légère servait à harceler l'ennemi ou à reconnaître ses positions tandis que la cavalerie lourde était utilisée pour de puissantes charges dévastatrices. Sa puissance de frappe a fait de la cavalerie l'arme majeure des armées du Moyen Âge jusqu'au XVIe siècle[réf. nécessaire].
Au fil de l'histoire, différentes composantes de cavalerie sont apparues :
- Cavalerie légère : (appelée également « les yeux et les oreilles de l'armée »)
- chasseurs à cheval spécialisés dans la reconnaissance
- hussards, unités d'attaque et de harcèlement
- guides, unité de protection
- chevau-légers
- Cavalerie de ligne : Dans certains pays (comme notamment la France sous Napoléon), on distingue une catégorie supplémentaire: une cavalerie intermédiaire entre la cavalerie légère et la cavalerie lourde et orienté vers la bataille proprement dite.
- Cavalerie lourde :
- dragons, cavalerie lourde pouvant également combattre à pied
- cuirassiers, cavalerie lourde combattant exclusivement à cheval,
- chars de combat, qui faisaient initialement partie de l'artillerie (1917), puis furent rattachés à l'infanterie jusqu'en 1943.
Les carabiniers et les grenadiers à cheval remplissaient la même fonction que les cuirassiers.
Dans les armées féodales, la cavalerie était le plus souvent composées de nobles, seuls capable d'acheter et de financer l'entretien de leurs chevaux. Cette tradition perdura assez longtemps mais finira par se restreindre au corps des officiers (toujours obligés de financer leur équipement, à l'instar de la troupe). La cavalerie avait donc acquis un statut de prestige.
Le saint protecteur de la cavalerie est saint Georges, de là vient le proverbe : « Par saint Georges, vive la cavalerie ! »
Voir aussi
Liens externes
- Les Chevaux de la cavalerie française à la fin du XVIIe siècle (1991) par Denis Bogros (1927-2005).
- L’anglo-normand, cheval de la cavalerie métropolitaine de la IIIe République 1874-1914 (1993) par Denis Bogros (1927-2005).
- Histoire du cheval de troupe de la cavalerie française : 1515-1918 : essai (1999) par Denis Bogros (1927-2005).
- A propos du Nouveau Manuel d’Équitation et de Dressage par le Lieutenant-Colonel Henri Blacque-Belair (1912).
- Frédéric Chauvire. La charge de cavalerie, de Bayard à Seydlitz - Cahiers du CEHD n° 23 2004
- Chants militaires de la Cavalerie Française
- S. Lazaris, "Essor de la production littéraire hippiatrique et développement de la cavalerie : contribution à l’histoire du cheval dans l’Antiquité tardive", dans Actes du colloque international sur la médecine vétérinaire dans l’Antiquité, Brest, 9-11 sept. 2004, éd. M.-Th. Cam, Rennes (Histoire), p. 87-108
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- Cavalerie légère : (appelée également « les yeux et les oreilles de l'armée »)
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