- Arcueil
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Pour les articles homonymes, voir Arcueil (rivière).
Arcueil
Les célèbres aqueducs d'Arcueil, illuminés la nuit depuis le 7 mars 2009
DétailAdministration Pays France Région Île-de-France Département Val-de-Marne Arrondissement L'Haÿ-les-Roses Canton Arcueil (chef-lieu) Code commune 94003 Code postal 94110 Maire
Mandat en coursDaniel Breuiller
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val de Bièvre Site web arcueil.fr Démographie Population 19 847 hab. (2008) Densité 8 518 hab./km² Gentilé Arcueillais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 42 m — maxi. 105 m Superficie 2,33 km2 Arcueil est une commune française, située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France, faisant partie de la communauté d'agglomération du Val de Bièvre et du syndicat Paris Métropole.
C'est une commune urbanisée à plus de 90% et disposant en 2010 de 45% de logements sociaux[1], de quelques espaces verts et entièrement en cuvette. Son urbanisation date de plusieurs époques successives, ce qui se traduit par une juxtaposition de bâtiments de divers styles (brique, maison de maître, immeuble en béton), de bâti neuf et ancien, de friches industrielles et de bâtiments à l'abandon.
Sommaire
Géographie
Localisation
Arcueil est l'une des 47 communes du Val-de-Marne, dont le chef-lieu est Créteil. Elle dépend de l'arrondissement de l'Haÿ-les-Roses.
La commune d'Arcueil se situe de part et d'autre de la Bièvre, à 2 km au sud de Paris (Porte d'Orléans), recouvrant ses coteaux entre les plateaux de Longboyau et de Montrouge, entre la RN20 à l'ouest et l'A6 à l'est. Elle est à la limite des Hauts-de-Seine.
Arcueil est entourée des six communes suivantes : Gentilly au nord, Le Kremlin-Bicêtre à l'est, Villejuif au sud-est, Cachan au sud pour le Val-de-Marne, Bagneux à l'ouest et Montrouge au nord-ouest pour les Hauts-de-Seine.
Géologie et relief
Sa superficie est de 233 hectares[2] dont 20 hectares d'espaces verts.
Arcueil est traversée par la Bièvre dont le cours est entièrement canalisé (un projet de réouverture de la rivière est en cours d'étude).
Arcueil a un climat tempéré.
Voies de communication et transports
Voies routières
Arcueil est desservie par les voies routières suivantes :
Pistes cyclables
Transports en commun
Arcueil est desservie par les transports en commun suivants :
- gares de Laplace (zone tarifaire 2) et d' Arcueil-Cachan (zone tarifaire 3), étant précisé que la gare d' Arcueil-Cachan est située sur le territoire de la commune de Cachan, à la lisère sud d'Arcueil,
- RATP 57 162 184 187 188 197 297 323,
- service d'Arcueil du Transport Urbain du Val de Bièvre, mis en service le 1er septembre 2006, remplaçant la navette municipale Arc'Bus. Ce service de bus gratuit, desservant 18 stations sur un parcours circulaire au travers de la ville, est exploité par la RATP. Il s'agit simplement du transfert de la navette municipale à la charge de la communauté d'agglomération du Val de Bièvre ;
- le GRP de la Vallée de la Bièvre.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Occupation des sols en 2003 Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)Espace urbain construit 90,05 % 209,54 Espace urbain non construit 8,99 % 20,93 Espace rural 0,95 % 2,22 Source : Iaurif[3] Les quartiers de la ville
La ville d'Arcueil est divisée en différents quartiers ayant chacun leur conseil de quartier.- Le quartier Henri Barbusse
- Le quartier Jean Macé et la cité-jardins
- Le quartier Joliot-Curie
- Le quartier Jules Ferry
- Le quartier Laplace
- Le quartier du plateau Kergomard
Logements
Les cités HLM
Arcueil, avec environ 45% de son parc locatif en HLM, possède un nombre important de cités HLM caractérisées pour la plupart par un faible nombre de niveaux (7 étages au plus). Ces cités HLM servent également de points de repère dans la ville. Elles sont même plus utilisées que les quartiers pour indiquer la localisation d'un lieu.- La résidence du Chaperon Vert
- La résidence de la Vache Noire (Quartier concerné par un projet de renouvellement urbain signé avec l'ANRU)
- La résidence de l'Église
- La cité-jardin (voir ci-dessous)
- La résidence des Irlandais
- La résidence Auguste Delaune
- La résidence Paul Vaillant-Couturier
- La résidence Cherchefeuille.
- La résidence Clément Ader
- La résidence Raspail
- La résidence Émile Zola
- La résidence de la Maison des Gardes
- La résidence Lénine
- La résidence du Clos des Guises (livrée en 2007)
- La résidence Antoine-Marin (livrée en 2008)
- La cité paysagère (livrée en 2008)
Projets d'aménagements
Toponymie
La ville, appelée autrefois Arculi, avant de devenir Arcueil, doit son nom aux arches du premier aqueduc construit par les Romains pour amener l'eau puisée à Rungis jusqu'aux thermes de Lutèce, sur le site de l'actuel musée de Cluny.[réf. nécessaire]
Histoire
Arcueil est surtout connu par l'aqueduc qui amène à Paris les eaux de Rungis. Son nom d'Arculi atteste l'origine romaine de ce grand travail[4].
Il fut reconstruit par Jacques Desbrosses, de 1613 à 1624. Il n'a pas moins de quatre cents mètres de long et vingt quatre mètres d'élévation au maximum. La Bièvre coule sous deux des arcades et arrosait un parc remarquable par la hauteur des arbres et leur luxuriante végétation.
La commune était rattachée à la paroisse de Gentilly, tout comme le hameau de Cachan dont les histoires se sont entrecroisées. Arcueil fut une ville appréciée comme lieu de villégiature, notamment par Ronsard[5] puis par le marquis de Sade. Au XVIIe siècle, la construction de l'aqueduc Médicis, en honneur de sa commanditaire, sur le tracé de l'aqueduc romain, donne de l'importance au village.
L'urbanisation de la commune s'accélère, on assiste à l'aménagement de la place de l'église (à l'emplacement de l'ancien cimetière) et à la construction des premiers lotissements. Suite à des différends entre Arcueillais et Cachanais, la loi du 26 décembre 1922 crée la commune distincte de Cachan. Les maires Émile Raspail, et plus récemment Marius Sidobre et Marcel Trigon, ont marqué la ville.[réf. nécessaire]
Politique et administration
Arcueil est le siège de la Communauté d'agglomération du Val-de-Bièvre.
Tendances politiques et résultats
Pour les échéances électorales de 2007, Arcueil a fait partie des 82 communes[6] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter.
Administration municipale
Liste des maires
Liste des maires de la Révolution française à la Libérationliste des maires d'Arcueil et Arcueil-Cachan de la Révolution française à la Libération Période Identité Étiquette Qualité 1800 1807 Guillaume Dieu 1807 1815 André Nicolas Vattier 1815 1820 Joseph Claude Heyrault 1820 1820 Claude Louis Berthollet 1820 1825 René Théophile Desove 1825 1830 Jacques François Marie Gilbert 1830 1840 Joseph Cousté né Cousteix 1840 1843 Étienne Hippolyte Houry 1843 1861 Armand Nicolas François Colmet 1861 1870 Ami Hippolyte Dieu 1870 1874 Eugène Lavenant 1874 1875 Pierre Denis Gogne 1875 1875 Benjamin Raspail 1875 1878 Jules Appolinaire Caron 1878 1887 Émile Raspail 1887 1888 Alfred Louis Duvillard 1888 1892 Jules Appolinaire Caron 1892 1900 Alfred Louis Duvillard 1900 1907 Louis Grégoire Veyssière 1907 1908 Alfred Louis Duvillard 1908 1912 Louis Grégoire Veyssière 1912 1919 Jean François Trubert 1919 1920 Louis Grégoire Veyssière 1920 1922 Victor André Roure 1923 1923 Frédéric Givort 1923 1932 Pierre Alexandre Templier 1932 1935 Émile Pierre Legrand 1935 1939 Marius Sidobre 1939 1944 Louis Mafrand 1944 1944 Georges Julien Charles Colin 1944 1944 Marcel Moine 1944 1944 Émilien Prunier 1944 1944 René Marolle Trois maires se sont succédé depuis 1944 :
Liste des maires d'Arcueil de la Libération à nos jours Période Identité Étiquette Qualité 1944 1964 Marius Sidobre 1964 1997 Marcel Trigon PCF puis CAP Conseiller général (1985-2004) 1997 en cours Daniel Breuiller CAP-Gauche citoyenne Conseiller général depuis 2004 Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages
Au 7 mars 2010, Arcueil n'est jumelée avec aucune autre ville. Arcueil a toutefois signé des accords de partenariats : en 2000 avec la ville d'Hébron et en 2006 avec Le Cap-Athlone[7].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Arcueil est la 25e commune la plus peuplée du Val-de-Marne (sur 47) et la 448e au niveau national.
Pyramide des âges
Enseignement
Arcueil est située dans l'académie de Créteil.
Petite enfance
La ville administre une halte-relais[11] et le département administre les deux crèches Berthollet et Trubert.
Établissements scolaires
La ville administre 6 écoles maternelles (Louise-Michel, Henri-Barbusse, Jules-Ferry, Pauline-Kergomard, Danièle-Casanova et Olympe-de-Gouges) et cinq écoles élémentaires communales (Henri-Barbusse, Jules Ferry, Aimé-Césaire (inauguré en novembre 2010 et remplaçant Laplace), Jean-Macé et Olympe-de-Gouges inaugurée en janvier 2010).
Le département gère le collège Dulcie-September, né de la fusion des deux établissements d'Arcueil, les collèges Évariste-Galois et Jean-Jaurès. La première pierre a été posée le samedi 26 septembre 1992 par les membres du conseil général du Val-de-Marne et le maire d'Arcueil, il a été inauguré en avril 1994.
Vie universitaire
- Groupe CESI
Autres
- Service interacadémique des examens et concours ou Maison des examens.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
L'offre de santé sur la ville d'Arcueil se concentre autour des médecins libéraux (médecine générale, dentiste...) et du Centre municipal de santé Maï Politzer.
Au second semestre 2006, on compte sept pharmacies sur Arcueil, effectuant un roulement avec celles de Cachan pour les gardes de nuit et du dimanche.
L'hôpital le plus proche est celui du Kremlin-Bicêtre. La maternité la plus proche est celle de la clinique nouvelle Ambroise Paré à Bourg-la-Reine, en attendant l'ouverture d'une maternité sur le site du Kremlin-Bicêtre.
Plusieurs vétérinaires exercent à Arcueil, qui dispose aussi d’une clinique vétérinaire spécialisée dans les soins intensifs (couveuses, perfusion…).
Sports
Médias
Cultes
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 18 465 €, ce qui place Arcueil au 6 205e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[12].
Emploi
Arcueil possède un tissu économique dynamique et une diversité d'entreprises (présence de grandes entreprises et d’un réseau de PME très important). Cependant, les entreprises présentes possèdent un fort turnover et les grandes entreprises sont peu bénéfiques à l’économie locale[réf. nécessaire].
Son taux d’emploi est élevé (1,3 en 1999 contre 0,77 en Val-de-Marne)[réf. nécessaire]
Entreprises et commerces
Arcueil possède un centre commercial, Forum 20, de taille modeste pour la région parisienne, situé sur la D920 (anciennement RN 20), avec pour locomotive un hypermarché Cora.
Au carrefour de La Vache Noire situé également sur la D920, a été réalisé l'un des plus importants projets d'aménagement en Île-de-France des années 2000. L'opération a été confiée à la société d'économie mixte dédiée à l'aménagement et au développement du Val-de-Marne (SADEV94) ; elle comprend deux zones d'aménagement concerté : la « ZAC de la Vache Noire » et la « ZAC des Portes d’Arcueil »[13]. Un centre commercial qui a la particularité de ne pas contenir d'hypermarché et qui fait partie des 5 plus grands centres commerciaux du Val-de-Marne a été ouvert au public le 7 septembre 2007[14].
La commune possède également un fort tissu de commerces de proximité situés autour de deux pôles : l'avenue Laplace et le centre historique.
Malgré la taille modeste de la ville, un nombre important de grandes entreprises sont implantées à Arcueil :
- Orange, depuis la mi-2006, avec environ 3 600 collaborateurs, est le premier employeur d'Arcueil. La première implantation d'Orange ou plutôt des PTT date des années 1970 avec la direction des ateliers et des approvisionnements. Après le transfert de cette direction à Eysines, près Bordeaux, les bâtiments de l'avenue de Lenine accueillent les services d'Orange France dépendant des directions techniques réseau. C'est donc une première implantation bien antérieure à celle d'Orange Village.
- la Caisse des dépôts et consignations
- la CNP
- EDF
- la DGA
- les Laboratoires Innothera
sources: Kompass[Quand ?] et élaboration du plan local d'urbanisme d’Arcueil - Concertation de la population (disponible en mairie d'Arcueil)
Culture locale et patrimoine
Arcueil, malgré sa taille modeste, a un patrimoine architectural, culturel et environnemental assez riche.
Monuments et lieux touristiques
- Les aqueducs gallo-romain, « Médicis » (premier quart du XVIIe siècle, inscrit à l'inventaire des monuments historiques le 6 août 1975[15]) et « Belgrand » (XIXe siècle), séparant Arcueil de Cachan, au sud de la ville. Les aqueducs sont illuminés la nuit depuis le 7 mars 2009[16].
- L'église Saint-Denys (à partir du début du XIIIe siècle), classée à l'inventaire des monuments historiques le 20 juillet 1908[17]
- La maison des Gardes, construction du XVIe siècle[18], inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 10 avril 1929[19]
- La maison des Gardes, autrefois nommée « petit château » est le seul vestige de l'ancien domaine du château des Ducs de Guise dans lequel, en 1613, la veuve de Huveau de Maisse reçut le roi Louis XIII. L'actuelle maison des Gardes était vraisemblablement destinée à l'intendant du domaine. Elle abrite aujourd'hui le conservatoire municipal de musique et l'école de dessin.
- La maison dite « à colonnes ».
- Le nymphée du parc Paul Vaillant-Couturier.
- L'orangerie, située au sein de la friche industrielle « Anis Gras », inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 9 juin 2000[20].
- L'ancienne mairie, construite en 1886[21], devenue le Centre Marius-Sidobre.
- La chapelle de l'Immaculée Conception, construite par l'architecte Auguste Perret en 1930, inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 2 juillet 1993[22].
- Le fort de Montrouge construit en 1843[23], site militaire abritant la gendarmerie nationale (Commandement de la gendarmerie d'Outre-Mer CGOM - L'inspection technique de la gendarmerie - ainsi que trois des offices centraux de police judiciaire confiés à la gendarmerie) et la Direction générale de l'Armement (DGA).
- La cité-jardin de l'aqueduc (1921-1923[24]) : elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construites par l'Office HBM de la Seine alors dirigée par Henri Sellier. Elle est constituée de 228 logements sous la forme de pavillons regroupés de 2 à 6 construits par l'architecte Maurice Payret-Dortail. Le projet comporte alors par ailleurs un groupe scolaire, une coopérative d'alimentation et un stade. Il subsiste encore 43 pavillons d'origine.
- L'église Saint-Denys dont la construction remonte jusqu'à Saint Louis[4]
Patrimoine environnemental et industriel
- Le carrefour de la Vache Noire ;
- Le parc Paul Vaillant-Couturier ;
- La Fonderie Susse est située au 7 avenue Jeanne d'Arc à Arcueil[25] depuis 1918, elle vient de recevoir le label Patrimoine vivant[26]. On peut la visiter pendant les journées du patrimoine ;
- Les laboratoires Joliot-Curie.
Patrimoine culturel
- La friche culturelle « Anis Gras - Le lieu de l'autre »
- OTO RADIO, webradio installée à Anis Gras : radio de proximité sur la banlieue sud de Paris
- Le conservatoire de musique (maison des gardes)
- L'espace Jean Vilar (cinéma, théâtre, concerts et autres spectacles)
- La médiathèque Louis Pergaud (architecte : Jean Christophe Tougeron)[27]
- La galerie Julio González (expositions d'art moderne)
- La friche artistique « Le Bahut » avec 3 compagnies professionnelles en résidence :
- le théâtre de la nuit
- le théâtre de l'Épopée
- la Compagnie Falaises et Plateaux.
Personnalités liées à la commune
- Antoine de Baïf (1532 - 1589), membre de la Pléiade[18].
- À écrit le poème La Nymphe de la Bièvre consacré à la vallée de la Bièvre et à Arcueil
- Anne-Marie Joseph de Lorraine et Marie-Louise Chrétienne Jeannin de Castille se sont mariés à Arcueil le 2 juillet 1705.
- Le marquis de Sade (1740-1814).
- L'affaire Rose Keller, premier scandale public du marquis, se déroule dans sa petite maison d'Arcueil. Il y entraîne une jeune veuve, Rose Keller, réduite à la mendicité, pour la fouetter jusqu’au sang et la contraindre, le dimanche de Pâques, à des pratiques blasphématoires. L’imaginaire collectif multiplie les détails qui viennent pimenter la relation des faits. La rue et les salons s’émeuvent (voir en note[28] la lettre de Madame du Deffand à Horace Walpole le 12 avril 1768). Sa famille se mobilise pour le soustraire à la justice commune et le placer sous la juridiction royale. Il est incarcéré au château de Saumur, puis à celui de Pierre-Encise. La plaignante reçoit de l’argent. L’affaire est jugée au Parlement en juin et le roi fait libérer le coupable en novembre, mais lui enjoint de se retirer dans ses terres.
- Claude-Louis Berthollet (1748-1822) : chimiste, maire d'Arcueil.
- Pierre-Simon de Laplace (1749-1827) : mathématicien, astronome et physicien.
- Le père Henri Didon (1840-1900)[18]
- Dominicain, il dirigea le collège Albert-le-Grand de 1880 à 1900. Créateur à Arcueil de la devise « Citius, Altius, Fortius » – « Plus vite, plus haut, plus fort » – pour le club sportif scolaire de son lycée. Son ami Pierre de Coubertin la reprit, avec son autorisation, pour qu'elle devienne la devise olympique.
- Henri Rousseau (1844-1910) dit le douanier Rousseau, peintre naïf célèbre ; il travailla comme douanier à la maison des gardes, actuellement le conservatoire, d'Arcueil.
- Pierre (1859-1906) et Marie Curie (1867-1934), puis Frédéric Joliot-Curie (1900-1958), fondateurs de l'Institut du Radium.
- Erik Satie (1866-1925) : musicien qui résidait dans la « maison aux 4 cheminées », fondateur de l'École d'Arcueil.
- François-Vincent Raspail (1794-1878) : chimiste, médecin et homme politique.
- Émile Raspail : industriel et homme politique, maire d'Arcueil.
- Louis Pergaud : écrivain, instituteur à l'école Laplace; auteur de La Guerre des boutons
- Adrienne Bolland (1895-1975) : aviatrice française.
- Antoine Marin (1928 - 1995), industriel arcueillais[18]
- Proche des artistes peintres d'Arcueil, il créa l'entreprise homonyme à Arcueil.
De nos jours, le prix Antoine-Marin est remis chaque année à 12 jeunes plasticiens par un jury d'artistes arcueillais
- Proche des artistes peintres d'Arcueil, il créa l'entreprise homonyme à Arcueil.
- Dulcie September (1935-1988) : ex-dirigeante de l'African National Congress. Assassinée à Paris le 29 mars 1988, elle a donné son nom au collège d'Arcueil.
- Michel Winock : historien. Il a raconté son enfance à Arcueil dans Jeanne et les siens, 2003.
- Jean-Pierre Pincemin (1944-2005) : peintre, graveur et sculpteur français. Il est mort à Arcueil.
- Claude Viseux (1927-) : peintre et sculpteur français. Il résida à Arcueil une trentaine d'années avant de s'installer dans le Pays basque.
- José Gamarra (1934-) : peintre uruguayen. Il s'installe à Arcueil en 1963.
- Jean-Paul Gaultier (1952-) : styliste et grand couturier français.
- Antonio Seguí (1934-) : peintre argentin.
- Julio González (Barcelone 1876 - Arcueil 1942) : sculpteur.
- Daniel Frasnay (Paris 1928-) : photographe; il est l'auteur du livre Art, Arcueil, artistes
- Robert Brasillach, connu pour son activité collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale, a été fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge, à Arcueil.
Héraldique, logotype et devise
Écartelé : au premier et au quatrième d'azur à l'aqueduc de trois arches d'argent maçonné de sable sur une terrasse de sinople, au deuxième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au troisième d'or aux cinq tourteaux de gueules ordonnés en orle et surmontés d'un plus gros tourteau d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[29].
Compléments
Liens internes
Liens externes
Bibliographie
- Arcueil Seine, Collection Fenêtre sur..., Éditions Erpé-Actuapress, 1997
- Jacques Varin, Mémoires d'Arcueil, Temps Actuels, 1982
- L.-L. Veyssière, Arcueil et Cachan, Les amis du vieil Arcueil, 1947
Notes et références
- Habiter à Arcueil sur site de la ville d'Arcueil. Consulté le 17 mars 2010
- Arcueil sur Cassini (EHESS)
- Fiche communale d'occupation des sols sur site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France, 2003. Consulté le 7 mars 2010
- Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
- Pompe du bouc". C'est notamment ici que se déroula l'événement connu sous le nom de "
- La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des Affaires étrangères. Consulté le 11 novembre 2009
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee
- Notice communale d'Arcueil sur le site Cassini de l’EHESS
- Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
- Crèche parentale Arc en Ciel
- CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 9 septembre 2009
- L'Opération des Portes d'Arcueil sur site de la SADEV94, 2003. Consulté le 2 mars 2010
- La Vache noire : sous le pré, les commerces sur site du quotidien Les Échos, 29 mars 2005. Consulté le 2 mars 2010
- Notice no PA00086607, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Illumination de l'aqueduc
- Notice no PA00079846, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- ISBN 2-9526850-0-2 Arcueil, rue d'hier et d'aujourd'hui, édité par le centre culturel communal Erik-Satie en 2006,
- Notice no PA00079848, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA94000458, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA94000410, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA94000408, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA94000411, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA94000452, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Patrimoine de France
- Patrimoine vivant
- Site de la médiathèque Louis-Pergault
- Madame du Deffand à Horace Walpole le 12 avril 1768 :
« Un certain comte de Sade, neveu de l’abbé auteur de Pétrarque, rencontra, le mardi de Pâques, une femme grande et bien faite, âgée de trente ans, qui lui demanda l’aumône ; il lui fit beaucoup de questions, lui marqua de l’intérêt, lui proposa de la tirer de sa misère, et de la faire concierge d’une petite maison qu’il a auprès de Paris. Cette femme l’accepta ; Il lui dit d’y venir le lendemain matin l’y trouver ; elle y fut ; il la conduisit d’abord dans toutes les chambres de la maison, dans tous les coins et recoins, et puis il la mena dans le grenier ; arrivés là, il s’enferma avec elle, lui ordonna de se mettre toute nue ; elle résista à cette proposition, se jeta à ses pieds, lui dit qu’elle était une honnête femme ; il lui montra un pistolet qu’il tira de sa poche, et lui dit d’obéir, ce qu’elle fit sur-le-champ ; alors il lui lia les mains et la fustigea cruellement ; quand elle fut tout en sang, , il tira un pot d’onguent de sa poche, en pansa les plaies, et la laissa ; je ne sais s’il la fit boire et manger, mais il ne la revit que le lendemain matin ; il examina ses plaies, et vit que l’onguent avait fait l’effet qu’il en attendait ; alors il prit un canif, et lui déchiqueta tout le corps ; il prit ensuite le même onguent, en couvrit toutes les blessures et s’en alla. Cette femme désespérée se démena de façon qu’elle rompit ses liens, et se jeta par la fenêtre qui donnait sur la rue ; on ne dit point qu’elle se soit blessée en tombant ; tout le peuple s’attroupa autour d’elle ; le lieutenant de police a été informé de ce fait ; on a arrêté M. de Sade ; il est, dit-on, dans le château de Saumur ; l’on ne sait pas ce que deviendra cette affaire, et si l’on se bornera à cette punition, ce qui pourrait bien être, parce qu’il appartient à des gens assez considérables et en crédit ; on dit que le motif de cette exécrable action était de faire l’expérience de son onguent. »
Lettre de - Banque du Blason
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