- Armorial des princes de l'Empire
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Article principal : Armorial du Premier Empire.
Cet article présente et décrit les armoiries des princes sous le Premier Empire.
Sommaire
Les princes souverains
Les princes grands dignitaires
Les princes de la famille impériale
Article détaillé : Armorial de la Maison Bonaparte.Le prince impérial
Figure Nom du prince et blasonnement Napoléon II (20 mars 1811 - Palais des Tuileries ✝ 22 juillet 1832 - Palais de Schönbrunn), prince impérial (1811-1814), roi de Rome (1811-1814), prince de Parme (1814-1818), Empereur des Français (de jure, 22 juin 1815 - 7 juillet 1815), duc de Reichstadt (22 juillet 1818 - 1832), Grand collier de la Légion d'honneur, D'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même.[6]
Article détaillé : Armoiries de Napoléon II.Les princes français
Figure Nom du prince et blasonnement Joseph Bonaparte (7 janvier 1768 - Corte ✝ 28 juillet 1844 - Florence), général de division (3 janvier 1806), grand dignitaire de l'Empire (grand électeur, 12 pluviose an XII), membre du Sénat conservateur (22 thermidor an XII), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), prince français (18 mai 1804), roi de Naples (31 mars 1806 - 1808), roi des Espagnes et des Indes (7 juin 1808 - 1813), grand officier (10 pluviose an XIII), puis grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII), grand collier de la Légion d'honneur, chevalier de la Toison d'or (juillet 1805, puis Grand-maître de la branche espagnole de l'Ordre), fondateur et grand-maître de l'ordre des Deux-Siciles (1806-1808), fondateur et grand-maître de l'ordre royal d'Espagne (1808-1813), Grandes armes du Roi de Naples : Gironné de 15 pèces : I, en forme de franc-quartier, d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; II, d'or au cheval contouné et effaré de sable (de Naples (ancien)) ; 3, d'azur, à deux cornes d'abondance d'or, passées en sautoir (du Labour) ; IV, coupé en A d'azur à une comète d'argent chevelée d'or, en B d'argent à un vol d'azur ; V, d'or, à l'aigle de gueules, couronnée du champ, issante d'une fasce denchée et abaissée d'azur (de Basilicate) ; VI, d'argent, à la croix potencée de sable (de Basse-Calabre) ; VII, écartelé en sautoir d'or, à quatre pals de gueules et d'argent, à la croix potencée de sable (alias d'Aragon et de Basse-Calabre) (de Haute-Calabre) ; VIII, D'or, à quatre pals de gueules, au dauphin d'argent, plongeant vers la pointe, brochant sur-le-tout (d'Otrante) ; IX, écartelé en sautoir d'azur et d'argent, à la crosse d'or, brochante sur-le-tout (de Bari) ; IX, d'azur, à un Saint-Michel d'or, terrassant un diable de sable, sur une montagne à trois coupeaux du deuxième, issante de la pointe (de Capitanate) ; XI, de gueules, à une étoile à huit rais d'or, ceinte d'une couronne de feuillage du même (de Molise) ; XII, coupé de gueules, à la couronne à l'antique d'or, et d'argent. (de Haut-Principat) ; XIII, d'or, à la hure de sable, surmontée d'un joug de gueules (des Basses-Abruzzes) ; XIV, d'azur, à l'aigle d'argent, surmontant une montagne d'or, issante de la pointe (des Hautes-Abruzzes) ; XV, de gueules accompagnée de deux croisettes alesées le tout d'argent ; sur-le-tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon) dans son pavillon de gueules.[4]
Article détaillé : Armoiries de Joseph Bonaparte.Louis Bonaparte (2 septembre 1778 - Ajaccio ✝ 25 juillet 1846 - Livourne), général de brigade (1803), général de division (1804), prince français (1804), Grand dignitaire de l'Empire (Connétable de l'Empire, 12 pluviose an XII), Roi de Hollande (1806-1810), Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII), Grand collier de la Légion d'honneur, Chevalier de la Toison d'or (juillet 1805), fondateur et Grand-maître de l'ordre de l'Union (1806-1808), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), Ecartelé : I et IV, de gueules, au lion d'or couronné du même, tenant dans sa patte dextre un faisceau de sept flèches d'argent, pointées et empennées d'or, et dans sa patte sénestre, une épée d'argent, garnie d'or (Provinces-Unies) ; II et III, d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[4]
Joachim Murat (25 mars 1767 - Labastide-Fortunière ✝ 13 octobre 1815 - Pizzo), général de brigade (10 mai 1796), général de division (à titre provisoire le 25 juillet 1799, confirmé le 25 janvier 1801), Maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : 19 mai 1804), Grand dignitaire de l'Empire (Grand amiral de l'Empire, 12 pluviose an XIII : 1er février 1805), prince français (1804), grand-duc de Berg et de Clèves (1806-1808), roi de Naples (1808-1815), grand officier (25 prairail an XII : 14 juin [1804]), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviose an XIII (2 février 1805), chef de la 12e cohorte), grand collier de la Légion d'honneur, grand-croix des ordres de l'Aigle noir de Prusse (18 mai 1805), de Maximilien-Joseph de Bavière, de la Couronne de fer (20 février 1806), de la Couronne de Saxe (1807), de Saint-André de Russie (1807), de Saint-Joseph de Würzburg (1808), grand-maître de l'ordre des Deux-Siciles (1808-1815), Armes du Grand-duc de Berg et de Clèves : Parti : au I, d'argent au lion léopardé de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (Berg) ; au II, de gueules aux rais d'escarboucle, pommetés et fleuronnés d'or de huit pièces (Clèves) ; à l'ancre de sable à quatre becs brochant sur le parti. Sur le tout, d'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, la tête contournée.[4],[5],[13],[14]
Article détaillé : Armoiries de Joachim Murat.Eugène de Beauharnais (3 septembre 1781 – Paris ✝ 21 février 1824 - Munich), Colonel (13 octobre 1802), Colonel général des chasseurs (1er juillet 1804), Général de brigade (17 octobre 1804), Grand dignitaire de l'Empire (archichancelier d'État, 12 pluviôse an XIII (1er février 1805)), Membre du Sénat conservateur (sénateur de droit en tant que grand dignitaire de l'Empire, 12 pluviôse an XIII (1er février 1805)), Vice-roi d'Italie (7 juillet 1805 - 20 avril 1814), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), Prince français (12 pluviôse an XIII (1er février 1805)), Prince de Venise (17 décembre 1807), Grand-duc de Francfort (1er mars 1810), Duc de Leuchtenberg (14 novembre 1817), Prince d'Eichstätt (14 novembre 1817), Légionnaire (4 décembre 1803), puis, Commandant (4 juin 1804), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII : 2 février 1805), Grand collier de la Légion d'honneur, Chevalier de la Toison d'or (1805, no 862), Grand-croix des ordres de Saint-Hubert de Bavière (1805), de la Couronne de fer d'Italie (1805), de Saint-Étienne de Hongrie (4 avril 1811), de la Couronne de Saxe, des Séraphins, de l'Epée de Suède, D'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, le foudre chargé d’un médaillon ovale d’argent surchargé d’un E de sable.[15]
Article détaillé : Armoiries de Eugène de Beauharnais.Élisa Bonaparte (3 janvier 1777 - Ajaccio ✝ 6 août 1820 - Villa Vicentina, inhumée en la chappelle Baciocchi (Basilique San Petronio), Bologne), princesse de Piombino (18 mars 1805) et Lucques (juin 1805), Grand dignitaire de l'Empire (« Grande Duchesse, ayant le Gouvernement général des Départemens de la Toscane », 2 et 3 mars 1809 - 1er février 1814), Ecartelé : I, d'or à six sphères mises en orle, cinq de gueules, celle en chef d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or (de Médicis, pour la Toscane) ; II, coupé d'argent et de gueules (de Lucques) ; III, coupé de gueules et d'or au chef du premier chargé d'une aigle bicéphale de sable, un créquier de sable feuillé d'argent (alias d'un rameau d'épines de sinople en pal) brochant, chargé en abime d'un écusson de gueules à la bande échiquetée d'argent et d'azur, au chef d'argent à la croix de gueules (de Cybo-Malaspina, pour Massa et Carrare) ; IV, de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même ; sur le tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[4],[16]
Jérôme Bonaparte (9 novembre 1784 - Ajaccio ✝ 24 juin 1860 - Château de Vilgénis, Massy), capitaine de vaisseau (1805), contre-amiral (1806), général de division (14 mars 1807), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), Maréchal de France (1er janvier 1850), Prince français (1806), Roi de Westphalie (1807-1813), prince de Montfort (par son beau-père, le roi de Wurtemberg, juillet 1816), 1er prince de sang (1852), Grand aigle de la Légion d'honneur septembre 1806 (1805), Grand Dignitaire l'Ordre de la Couronne de fer, fondateur et Grand-maître de l'Ordre de la Couronne de Westphalie (1809-1814), Chevalier de la Toison d'or (1809 (par son frère Joseph), de la Couronne de Saxe, de Saint-André de Russie (1807), de Saint-Joseph de Wurtzbourg, Médaille Militaire, Médaille de Sainte-Hélène, Ecartelé : I, de gueules au cheval effaré d'argent arnaché d'or (de Westphalie) (Basse-Saxe) ; II, contre-écartelé, 1 de gueules à deux léopards d'or, 2 d'or, au chef de sable, chargé d'une étoile à six rais d'argent (comté de Ziegenhain (de)), 3 d'or, au chef de sable, chargé de deux étoiles à six rais d'argent (de Nidda), 4, d'or au léopard lionné de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (de Katzenelnbogen), sur-le-tout d'azur au lion burelé d'argent et de gueules et couronné d'or (de Hesse) ; III gironné de gueules et d'argent de seize pièces, sur le tout d'or au lion de gueules ; IV, contre-écartelé, 1 de gueules, à deux léopards d'or (de Brunswick), 2 d'or, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (de Diepholt), 3 d'or, semé de cœurs de gueules, au lion d'azur, armé et lampassé du deuxième, brochant sur le tout (de Lunebourg), 4 de gueules, au lion d'or ; sur le tout d'azur à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[4]
Joseph Fesch (3 janvier 1763 - Ajaccio ✝ 13 mai 1839 - Rome), archevêque de Lyon (1802), cardinal (1803), Membre du Sénat conservateur (16 pluviôse an XIII), Grand aumônier de l'Empire (2 février 1805), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), comte de l'Empire (de facto, en tant que sénateur), prince de l'Empire (lettres patentes de 1807), ambassadeur à Rome, Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis Grand officier (25 prairial an XII), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII), Grand collier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre de l'Éperon d'or (par le pape Pie VII le 10 août 1802), Chevalier de la Toison d'or (juillet 1805), D’azur à l’aigle d’or, les ailes étendues empiétant un foudre du même, le foudre chargé d’un médaillon ovale d’argent surchargé d’un F de sable. L'écu est surmonté du chapeau de cardinal à trente houppes, d’une croix latine (croix archiépiscopale) ainsi que d'une couronne fermée de prince souverain, le tout inscrit dans un manteau impérial de pourpre (gueules) semé d’abeilles d’or et doublé d’hermine[17].
Lucien Bonaparte (21 mars 1775 - Ajaccio ✝ 29 juin 1840 - Viterbe), sénateur (Constitution du 16 thermidor an X (2 août 1802)) et Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), faisant de Lucien, ipso facto un comte de l'Empire[18] (sans lettres patentes ni armoiries), prince (romain) de Canino (18 août 1814), prince français (1815 : Cent-Jours), prince (romain) de Musignano (21 mars 1824), prince (romain) Bonaparte (1837), Grand officier de la Légion d'honneur, De gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, l'autre en pointe.[19]
Les autres princes
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes et sources
- www.heraldique-europeenne.org :
- Voir le système héraldique napoléonien, les couronnes et toques en héraldique napoléonienne, les maisons princières ou ducales des Premier et Second Empires et les Maréchaux d'Empire) ;
- Armorial des rues de Paris sur heraldique-europeenne.org
- www.heraldica.org, Titres et Héraldique sous Napoléon
- Jacques Jourquin, Dictionnaires des Maréchaux de Napoléon, Christian, 1999
- Jacques Jourquin, Dictionnaire des maréchaux du Premier Empire, 1986
- Thierry Lentz, Dictionnaires des Ministres de Napoléon, Christian, 1999
- Quintin, Dictionnaire des Colonels de Napoléon, SPM, 1996
- Raoul de Warren, Les Pairs de France au XIXe siècle, les Cahiers nobles, 1959 (Réed. en 1999 par l'Intermédiaire des chercheurs et des curieux)
- Philippe Lamarque, Armorial du Premier Empire, Édition du Gui, 2008, (ISBN 978-2-9517417-7-5)
- Jiri Louda et Michael Maclagan, Les Dynasties d'Europe, Bordas, 1981 (réimpr. 1993), 308 p. (ISBN 2-04-027013-2)
- Armorial du premier Empire de Philippe Lamarque Réf AR1E, fevrier 2008, 640 pages
Notes et références
- Borghese Sulmona sur www.heraldique-europeenne.org
- www.napoleon-empire.net
- file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Mes%20documents/Mes%20images/BERTHIER.jpg
- Source : www.heraldique-europeenne.org
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, 1854, 340 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]
- runeberg.org
- Louda 1981, p. 67
« Sire, c'est le treizième ; j'espère que ce sera le dernier. »
Lors de sa prestation de serment, il aurait dit à Louis-Philippe :
- Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'i"nstitut, l'université, les écoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque nationale de France.
- LES DECORATIONS DE L'ARCHICHANCELIER sur www.cambaceres.fr
- Jean-Jacques de Cambacérès sur roglo.eu
- Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, 1894 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]
- Classement hiérarchique des personnages présentés sur napoleon-monuments.eu
- Album des armoiries concédées par Lettres-patentes de Napoleon Ier, 1808-1815 cité dans Giacomo Bascapè; Marcello Del Piazzo, Insegne e simboli. Araldica pubblica e privata medievale e moderna, Roma, Ministero per i beni e le attività culturali, 2009. ISBN 88-7125-159-8 pag. 793. A. de Revérand, E. Villeroy,
- www.histoire-empire.org
- J.-F. Jules Pautet Du Parois, Nouveau manuel complet du blason ou Code héraldique, archéologique et historique avec un armorial de l'empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc., etc, Librairie Encyclopédique de Roret, 1854 [lire en ligne (page consultée le 13 juin 2009)]
- Brune sur napoleon-monuments.eu
- Hervé Pinoteau, Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, p.228
- prince-souverain de Sievers, principauté polonaise que géraient les évêques de Cracovie. Lannes ne porta ce titre que dans l’administration de cette principauté.
- Sources
- Max Reyne, Les 26 maréchaux de Napoléon : "soldats de Révolution," "gloires de l'Empire", Éditions Créations, 1990, 287 p. (ISBN 2908298007) [lire en ligne (page consultée le 21 déc. 2009)] ;
- Les Maréchaux d'Empire sur empire.histofig.com.
Napoléon le fit - Max Reyne, Les 26 maréchaux de Napoléon : soldats de Révolution, gloires de l'Empire, Éditions Créations, 1990, 287 p. (ISBN 2908298007) [lire en ligne (page consultée le 21 déc. 2009)]
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
- Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
- www.heraldique-europeenne.org :
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