- Armorial de la noblesse d'Empire/Les barons de l'Empire
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Armorial de la noblesse d'Empire/Les barons de l'Empire
Article principal : Armorial de la noblesse d'Empire.Cet article présente et décrit les armoiries des barons sous le Premier Empire.
Barons Évêques
Figure Nom du Baron et blasonnement Antoine Louis Arrighi de Casanova (11 avril 1755 - Corte ✝ 28 décembre 1808), Évêque d'Acqui (it) (nommé le 3 août 1807, ordonné le 13 décembre suivant), baron de l'Empire, Écartelé : au 1, d'argent à trois barres de gueules, au comble d'azur chargé d'une étoile d'argent ; au 2, du quartier des barons évêques ; au 3 d'azur à la tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au bras du même issant d'une fenestre à sénestre, tenant une clef d'or en pal, et accostée à senestre d'un lion d'or rampant, armé et lampassé de gueules, saisissant la cléf de sa patte dextre, le tout soutenu d'une champagne de sinople ; au 4, d'or à un sphynx couché de sable, tenant un étendard à trois queues de cheval posé en barre aussi de sable; à la croix pourpre brochant sur l'écartelé, chargée de cinq étoiles d'argent.[1][2]
Louis François de Bausset-Roquefort (14 décembre 1748 - Pondichéry ✝ 21 juin 1824 - Paris), Évêque d'Alès (1784), chanoine de Saint-Denis, vice-recteur de la Faculté des Lettres (1809), Baron de Bausset et de l'Empire, Duc de Bausset (31 août 1817), Pair de France (17 août 1815, duc-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 8 janvier 1818), Cardinal (28 juillet 1817), Membre de l'Académie Française (1816), -
- Armes de baron de l'Empire : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe [1][3] ; au canton des barons-évêques brochant.[3]
- Armes de Duc et Pair de France : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe. Devise: SOLA SALUS SERVIRE DEO.[1][3]
Pierre-Ferdinand de Bausset-Roquefort (31 décembre 1757 - Béziers † 29 janvier 1829 - Aix-en-Provence), Grand vicaire de l’archevêque d'Aix-en-Provence puis de l’évêque d'Orange, chanoine du chapitre d'Aix et, en 1808, évêque de Vannes (novembre 1807 - août 1817), baron de l'Empire (1808), archevêque d'Aix-en-Provence, Arles et Embrun (1817-1829), pair de France (1825), -
- Armes de baron de l'Empire : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe [1][3], à la bordure d'hermine ; au canton des barons-évêques brochant.[3]
- Armes de Pair de France : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un rocher de six coupeaux du même, mouvant de la pointe.[1][3]
Louis Belmas (11 août 1757 - Montréal (Aude) † 21 juillet 1841), Évêque constitutionnel de l'Aude (1801), Évêque de Cambrai (1802-1841), Baron de l'Empire, Commandeur de la Légion d'honneur sous la Monarchie de Juillet, De sable, à un olivier terrassé d'or, le fût tortillé d'un serpent d'argent, au chef du second, chargé de trois étoiles d'azur ; au canton des barons évèques brochant.[4]
Étienne Antoine (de) Boulogne (26 décembre 1747 - Avignon † 13 mai 1825 - Paris), Évêque de Troyes (1808-1825), Archevêque de Troyes (1825), Baron de l'Empire le 5 octobre 1808 avec droit de transmission à l'un de ses neveux, Pair de France (31 octobre 1822, sans majorat de pairie), -
- Armes de Baron de l'Empire : D'azur, à l'étoile d'or, soutenue de deux branches d'olivier du mesme passées en sautoir, en forme de couronne ; au canton des Barons évêques de l'Empire, à la filière ou bordure diminuée d'or.[1][5]
Ou -
- De gueules, chargé d'une étoile d'or en abîme entre deux branches d'olivier au naturel, en sautoir, liées par un ruban d'argent ; au canton des barons évêques de l'Empire, à la filière ou bordure diminuée .[6]
Charles III Brault (4 août 1752 - Poitiers † 25 février 1833 - Albi), Évêque de Bayeux (1802-1823), Archevêque d'Albi (1823-1829), Baron Brault et de l'Empire (lettres patentes du 18 mars 1809), Officier de la Légion d'honneur, Coupé, au I parti d'argent à l'agneau pascal d'azur, et du quartier des Barons évêques de l'Empire ; au II, de pourpre à la couleuvre d'or, tortillée en pal, accostée à dextre d'une colombe aussi d'or.[5]
Maurice Jean Madeleine de Broglie (5 septembre 1766 - château de Broglie (Eure) † 20 juillet 1821 - Paris), Evêque d'Acqui (1805-1807), Evêque de Gand (1807-1821), Prince de Broglie et du Saint-Empire, Baron de l'Empire, Aumonier de Napoléon Ier, D'or, au sautoir ancré d'azur (de Broglie) ; au canton des Barons Évêques de l'Empire brochant[7]
Étienne Célestin Enoch (22 novembre 1739 - Hénin-Liétard † 19 mai 1825 - Saint-Denis), Evêque de Rennes (1805-1819), puis chanoine de Saint-Denis, membre de la Légion d'honneur, Baron de l'Empire (16 décembre 1810), -
- Armes portés de 1805 à 1810 : D’azur chargé de ses initiales E.C.E entrelacées d’argent. Écu timbré d'une crosse et d'une mître et sommé d'un chapeau à dix houppes.[8][9][10]
- Armes de Baron de l'Empire (1810) : De sable à trois bourdons de pèlerins en pal d'argent, au chef du même chargé de trois coquille de sable ; au canton des barons évèques brochant.[4][9]
Gaspard-André Jauffret (13 décembre 1759 - La Roquebrussanne ✝ 12 mai 1823 - Paris), évêque de Metz[11] (1806-1823), archevêque d'Aix-en-Provence[11] (1811-1816), aumonier de Napoléon Ier, baron de l'Empire (10 septembre 1810), puis comte de l'Empire (23 février 1811), -
- Armes de Baron de l'Empire : D'or au palmier de sinople terrassé du même, au comble d'azur chargé d'un croissant d'argent ; au canton des barons évêques brochant.[6]
Balthasard Parfait André Étienne Martin Maurel (ou Morel) de Mons[12] (18 avril 1752 - Aix-en-Provence † 4 octobre 1830 – Avignon), Évêque de Mende (1805-1821), Évêque d'Avignon (1821-1822), Archevêque d'Avignon (1822-1830), Baron de l'Empire le 6 juin 1808 avec droit de transmission à l'un de ses neveux, Pair de France (5 novembre 1827), -
- Armes des Maurel de Mons et Morel de Volonne : D'or, à un cheval cabré de sable, au chef d'azur, chargé de trois étoiles du champ.[1][5][6]
- Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti d'azur à trois étoiles d'or et du quartier des barons évêques de l'Empire bordé d'une filière d'argent ; au II, d'or au cheval cabré de sable.[6]
Jules César Pallavicini (1er janvier 1741 - Bastia ✝ 13 mai 1819), membre de la Société de Jésus (2 juin 1759), ordonné prêtre jésuite (26 août 1770), Évêque de Luni et Sarzana (it) (24 septembre 1804, ordonné évêque le 24 septembre suivant - 1819), Baron Pallavicini et de l'Empire (1810), Chevalier de la Légion d'honneur, Cinq points d'or équipolés de quatre d'azur, au comble du premier chargé de deux croisettes de sable ; au canton des Barons Évêques brochant.[13]
Joseph Pisani de la Gaude (14 mars 1743 - Aix-en-Provence † 23 février 1826 - Namur), évêque de Vence (1784-1790), évêque de Namur (1804-1826), baron de l'Empire, D'or à l'arbre arraché de sinople, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or ; au canton des baron évêques brochant.[6]
Louis Sébastiani de La Porta (15 mars 1743 - La Porta-d'Ampugnani ou Polveroso † 9 décembre 1831 - Ajaccio), Évêque d'Ajaccio (1802-1831), baron de l'Empire (14 juin 1810), Écartelé : aux 1 et 4, d'azur au griffon d'or, armé et lampassé de gueules (Sébastiani de La Porta) ; au 2, du quartier des barons évêques de l'Empire, au 3, d'or plein.[14]
Barons Militaires
Figure Nom du Baron et blasonnement Louis Jean Nicolas Abbé (28 août 1764 - Trépail † 9 avril 1834 - Châlons-sur-Marne), général de brigade (1er mars 1807), général de division (31 juillet 1811), baron de l'Empire (30 octobre 1810), Légionnaire (1er novembre 1803), puis Officier (14 juin 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (23 octobre 1808), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 juillet 1814), Écartelé : au 1, d'or, à une tête de Maure de sable, tortillée d'argent ; au 2, des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, au château d'argent, flanqué de deux tours du même ; au 4, d'or, à la licorne furieuse de sable.[15][16][17]
Pierre-Sulpice Abert (né le 20 juin 1758 à Noisy-le-Grand), baron de l’Empire par lettres patentes du 29 août 1810, titulaire de la Légion d'honneur, Coupé : au 1er parti, d’or à trois fers de cheval de sable, cloutés du champ et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2e, d’azur au cheval galopant d’argent, bridé de sable, sellé et caparaçonné d’azur, soutenu de sinople.[16]
Augustin Marie d'Aboville (21 avril 1776 - La Fère ✝ 19 janvier 1843 - Paris), Colonel du 3e régiment d'artillerie, colonel (10 juillet 1806), général de brigade (9 juillet 1809), Baron de l'Empire (5 octobre 1808), commandant l'École d'Artillerie de La Fère (1809-1814, 1815), député du département de l'Aisne (25 février 1824 - 1827), Légionnaire (25 mars 1804), puis Officier (14 mai 1807), puis Commandant de la Légion d'honneur (5 août 1814), Chevalier (27 juin 1814), puis Commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (11 mars 1815), De pourpre, au château d'or, flanqué de deux tours du même, maçonné, ouvert et ajouré de sable, la tour à dextre sommée d'un mât d'or portant un pavillon de sinople, chargé des lettres N L G (Napoléon Le Grand) d'or ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[3][15][16][17]
François Charles Absolut de La Gastine[17] (6 janvier 1751 - Ham ✝ 26 février 1814- La Villeneuve-en-Chevrie), Élève à l'école du génie (1770), ingénieur ordinaire (1772), Capitaine du génie (1783), Chevalier de Saint-Louis (« Décoration militaire », le 28 janvier 1791), à l'Armée de la Moselle (1792 - 1793), Sambre-et-Meuse (1794), Chef de bataillon (1er septembre 1794), Chef de brigade (colonel 8 novembre 1794), Directeur des fortifications de Neuf-Brisach (1801), Cantonnement de Brest (1805), bénéficiaire d'une dotation (4 000 francs) sur les biens réservés de Westphalie (17 mars 1808), Directeur des fortifications de Sarrelouis (1810), Baron de la Gastine et de l'Empire (lettres patentes du 24 juin 1808), Chevalier de la Légion d'honneur (11 décembre 1803), Officier (14 juin 1804), Commandeur de la Légion d'honneur (8 mars 1807), Coupé : au I, d’or chargé à dextre d’un canton d’azur à une tour d’or, ouverte et maçonnées de sable, et à senestre au franc-quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II, de gueules à une croix pattée d’or accompagnée en chef de deux molettes d’argent et en pointe d’un croissant de même.[16]
Guillaume François d'Aigremont (1er avril 1770 - Paris ✝ 7 janvier 1827 - Paris), colonel (13 février 1809), général de brigade (10 avril 1813), Chevalier de l'Empire (13 janvier 1811), Baron de l'Empire (25 mai 1811), Légionnaire (14 juin 1804), puis Officier de la Légion d'honneur (8 juillet 1809) Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (26 août 1814), D'or, au pal de gueules, adextré d'un rocher de six coupeaux de sable, mouv. de la pointe, surmonté d'une étoile d'azur, et senestrés d'un plastron d'azur doublé de sable, enfilé d'un sabre de gueules, en pal, la pointe en haut ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Louis-Jean Desaix de Veygoux (8 janvier 1790 - Veygoux, Charbonnières-les-Varennes ✝ 28 juillet 1845 - Auxerre), Sous-lieutenant (1806), aide de camp du général Becker, aide de camp du Maréchal Suchet (1808-1812), Officier d'ordonnance de Napoléon Ier (1812-1814), Chef d'escadron dans les gardes d'honneur (première Restauration (1815)), Colonel (Cent-Jours (1815)), Colonel des cuirassiers (1830), Maréchal de camp (31 décembre 1835), Député du Puy-de-Dôme (6 septembre 1831 - 1834), Baron Desaix de Veygoux et de l'Empire (12 février 1812), Légionnaire (10 mars 1809), puis, Officier (28 novembre 1813), puis Commandeur de la Légion d'honneur (25 avril 1840), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (22 août 1814), -
- Armes de la famille Des Aix de Veygoux sous l'Ancien régime : D'argent, à la bande de gueules, chargée de trois coquilles d'or. Cimier : un casque, supports: deux lions.[1]
- Armes du Baron Desaix de Veygoux et de l'Empire : Écartelé : au 1, d'argent, à la bande de gueules, chargée de trois coquilles d'argent (Des Aix) ; au 2, des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d’argent au lion de gueules ; au 4, les pyramides, celle du milieu brochant sur les deux autres.[1][18][19]
Casimir-Marie des Aix[20] (21 septembre 1801 - Cisternes-la-Forêt ✝ 9 avril 1880 - Saint-Myon), Baron Desaix et de l'Empire, Écartelé : au 1, d'argent, à la bande de gueules, chargée de trois coquilles d'argent(Des Aix) ; au 2, des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'azur, à deux quintefeuilles d'argent soutenues d'un croissant du même ; au 4, d'azur, à trois pyramides d'or soutenues du même, rangées en fasce.[1]
Joseph Jean-Baptiste Albert (28 août 1771 - Guillestre ✝ 7 septembre 1822 - Offenbach, Bavière), général de brigade (12 janvier 1807), général de division (21 novembre 1812), Baron de l'Empire (14 avril 1810), Légionnaire (5 avril 1804), puis, Officier (14 juin 1804), puis Commandeur (31 mai 1809), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (10 août 1813), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (24 août 1809), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 juillet 1814), Coupé : au 1, parti de sable, à une bombe allumée, cantonnée de quatre étoiles, le tout d'or et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, de gueules, à deux faux d'or, passées en sautoir, les fers affrontés et une gerbe d'or, brochant sur les faux.[15][17]
Claude d'Allemagne, dit Dallemagne (8 novembre 1754 - Peyrieu en Bugey ✝ 24 juin 1813 - Nemours), Général de brigade (23 décembre 1793), Général de division (15 août 1796), Général en chef (26 février 1798 - 28 mars 1798), Député du département de l'Ain au Corps législatif (27 mars 1802 - 1813), Vice-président du corps législatif (1805), Questeur du Corps législatif (an XI), 1er Baron Dallemagne et de l'Empire (décret du 29 mars 1813 et lettres patentes du 19 juin 1813), Légionnaire (26 novembre 1803), puis, Commandant de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Commandant de l'Ordre de la Couronne de Fer (1807), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (10 juin 1792), Coupé : au I, parti a) d'azur, à la tour d'or maçonnée, ajourée et ouverte de sable, surmontée de trois étoiles d'argent rangées en fasce (la forteresse d'Ehrenbreitstein), b) de gueules, à l'épée haute d'argent ; au II, d'or, au pont de sable de quatre arches ajouré du champ, terrassé de sinople (le pont de Lodi).[1][6][18][21][22]
Louis Alméras (15 mars 1768 - Vienne (Isère) ✝ 7 janvier 1828 - Bordeaux), général de brigade (à titre provisoire le 25 mars 1800, confirmé le 14 décembre 1801), général de brigade), général de division (16 octobre 1812), baron de l'Empire (lettres patentes du 25 septembre 1810), Légionnaire (11 décembre 1803), puis Commandeur (14 juin 1804), puis Grand officier de la Légion d'honneur (17 août 1822), Commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (23 mai 1825), Écartelé : au 1, de sable, à la tour d'argent, ouverte et ajourée du champ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'azur, au lion d'or; au 4, de sinople, à la bande d'argent.[15][17]
Alexandre d'Alton (20 avril 1776 - Brive ✝ 20 mars 1859 - Versailles), colonel (21 décembre 1805), général de brigade (21 mars 1809), lieutenant général (13 avril 1815, annulé par l'ordonnance du 1er août 1815, il redevient maréchal de camp), lieutenant général (25 avril 1821), baron Dalton et de l'Empire (15 mars 1809, lettres patentes du 15 octobre 1810), 1er comte d'Alton (1815), Légionnaire (15 pluviôse an XII : 5 février 1804), puis Officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Grand officier de la Légion d'honneur (29 avril 1833), Chevalier (8 juillet 1814), puis Commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (26 octobre 1826), Coupé : au 1, parti de sinople, à une plante de lis au naturel, terrassée d'or, fleurie de deux pièces d'argent, l'une en haut et l'autre à senestre et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, au lion d'argent, tenant de sa patte dextre un rameau d'olivier de sinople, et accompagné de cinq étoiles d'argent, quatre dans les cantons de l'écu et la cinquième en pointe.[15]
Auguste Jean Joseph Gilbert Ameil (6 janvier 1775 - Paris ✝ 16 septembre 1822 - Paris), général de brigade (27 novembre 1812), général de division (juillet 1815), Baron de l'Empire (1810), Légionnaire (14 juin 1804), puis Officier (13 août 1809), puis Commandant de la Légion d'honneur (29 juillet 1814), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 juillet 1814), Chevalier des Ordres de Saint-Hubert de Bavière et de l'Épée de Suède, Écartelé : au 1, d'azur, à une harpe d'or; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, au centaure Sagittaire d'argent, la tête contournée, décochant une flèche vers senestre; au 4, de sinople, à un sauvage d'or, tenant une massue du même, posée sur son épaule.[15][23][23]
François Pierre Amey (2 octobre 1768 - Sélestat ✝ 16 novembre 1850 - Strasbourg), général de brigade (28 novembre 1793), général de division (19 novembre 1812), Baron de l'Empire (19 mars 1808, lettres patentes du 11 juin 1810), Légionnaire (11 décembre 1803), puis Commandant (14 juin 1804), puis Grand officier de la Légion d'honneur (10 août 1813), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 juillet 1814), Coupé : au 1, parti d'argent, à la tour sommée d'une tourelle de sable et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, à trois têtes de léopard d'or.[15][17]
Victor Antoine Andréossy (9 août 1747 - Ventenac d'Aude ✝ 14 novembre 1819 - Antibes), général de brigade (à titre provisoire le 25 juillet 1799, confirmé le 19 octobre 1799), Baron de l'Empire (mai 1808), Légionnaire (11 décembre 1803), puis Commandant de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (20 février 1791), D'or, à deux palmiers arrachés de sinople, posés en chevron, les cimes entrelacées, acc. en chef d'une étoile d'azur, au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Jean Baptiste Arnaud (24 mars 1754 - Carcassonne ✝ 19 avril 1823 Montargis), général de brigade (13 septembre 1808), Baron de l'Empire (28 mai 1809), Légionnaire (14 juin 1804), puis Officier de la Légion d'honneur (21 janvier 1808), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (11 novembre 1815), Écartelé : au 1, de sable, à deux étoiles accostées d'or ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; 3, d'azur, au casque de profil d'or, panaché d'argent ; au 4, d'or, au lévrier rampant de sable, colleté d'argent.[15][17]
(20 août 1749 - Vitry-le-François ✝ 22 septembre 1835 - Vitry-le-François), général de brigade (10 juillet 1806), général de division (21 juin 1810), Chevalier de l'Empire (9 mai 1811), puis Baron de l'Empire (23 octobre 1811), Légionnaire (11 décembre 1803), puis Officier de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (4 mai 1791), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (15 août 1807), D'azur, à trois épées d'argent, posées en pals, rangées en fasce, surmontées chacune d'un croissant du même[24] ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1][15][17]
Claude Charles Aubry de La Boucharderie (25 octobre 1773 - Bourg-en-Bresse ✝ 8 novembre 1813 - Bataille de Leipzig, des suites de ses blessures (amputation)), général de brigade (7 juin 1809), général de division (21 novembre 1812), Baron de l'Empire (14 avril 1810) puis Comte de l'Empire (2 mai 1813), Légionnaire (11 décembre 1803), puis Officier (14 juin 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (18 juin 1812), -
- Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au 1, parti d'argent, à l'épée de sable, posée en bande, accompagnée de deux têtes de More et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, de sable, au pont de trois arches d'or, jeté sur une rivière d'argent, et sommé d'un lion naissant d'or.[1][15][17][18]
Jean-Pierre Augereau[25] (28 septembre 1772 - Paris ✝ 25 septembre 1836 à Paris), général de brigade (8 mai 1804), lieutenant général (à titre honoraire le 27 janvier 1815, confirmé le 1er juillet 1815), Baron de l'Empire (13 août 1811), Légionnaire (5 février 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (24 août 1814), D'azur, à un lion rampant d'or ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Pierre Aulard (6 octobre 1763 - Fanjeaux ✝ 18 juin 1815 - Bataille de Waterloo), colonel (16 mai 1809), général de brigade (15 mars 1814), Baron de l'Empire (15 août 1809, lettres patentes du 11 janvier 1811), Officier de la Légion d'honneur (10 août 1809), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (16 janvier 1815), Coupé : au 1, parti fascé d'argent, et d'azur, à six étoiles de l'un à l'autre rangées en bande et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, de sable, au lion d'or, tenant de sa patte dextre une épée d'argent, et de sa senestre un drapeau du même, posé sur son épaule.[15][17]
Nicolas Grégoire Aulmont de Verrières 5 août 1746 - Paris ✝ 10 novembre 1831 - Paris), général de brigade (à titre provisoire le 30 octobre 1793, redevient chef de brigade le 25 mars 1795, de nouveau général de brigade à titre provisoire le 22 septembre 1798, confirmé le 9 août 1799), Chevalier de l'Empire (9 janvier 1810), Baron de l'Empire (1er mars 1812, lettres patentes du 1er mai 1812), Commandant de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (avril 1790), -
- Armes des Aulmont de Verrières sous l'Ancien régime : De sable, à un mont ou rocher isolé d'or, au chef d'azur, soutenu d'une divise d'argent, et chargé d'un soleil d'or.[1]
- Armes de Baron de l'Empire : D'argent, au rocher de six coupeaux au naturel, mouvant de la pointe, au chef d'azur, chargé d'une étoile d'or, au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Pierre Gabriel Aussenac (30 mars 1764 - Carcassonne † 27 février 1833 - Auch), colonel (16 septembre 1804), général de brigade (6 août 1811), Officier de la Légion d'honneur (14 juin 1804), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (7 mars 1815), Baron de l'Empire (15 août 1810, lettres patentes du 13 mars 1812), Parti de gueules, et d'azur, à la bande d'or, brochant sur le tout, accompagnée de deux étoiles du même, au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Pierre d'Autancourt, puis Dautancourt (28 février 1771 - Montigny-sous-Marle ✝ 1er janvier 1832 - Nevers), Chef d'escadron (26 germinal an XII : 16 avril 1804), Général de brigade (20 novembre 1813), Chevalier de l’Empire (lettres patentes du 20 août 1808), Baron de l'Empire (lettres patentes du 26 avril 1810), Légionnaire (décret impérial du 26 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Officier (décret impérial du 8 germinal an XIII, puis, Commandant de la Légion d'honneur (décret impérial du 27 février 1814), décoré de l’Ordre militaire Virtuti Militari de Pologne (ou du Grand Duché de Varsovie, par décret du 26 novembre 1810), -
- Armes de Chevalier de l’Empire : Tiercé en fasce : de sable à une tour d'argent crénelée de trois pièces, ouverte et maçonnée de gueules; de gueules au signe des chevaliers légionnaires ; et d'azur au cheval galopant d'or.[18]
- Armes de Baron de l’Empire : Écartelé : au 1er, de sable à la tour d'argent crénelée de trois pièces, ouverte et maçonnée de gueules ; au 2e, du quartier des Barons militaires de l'Empire, au 3e, d'azur au cheval galopant d'or; au 4e, d'or à deux lances polonaises de sable en sautoir, au pennon coupé d'argent et de gueules, cantonnées en chef et en flanc de trois molettes de sable, et en pointe d'un fer à cheval d'azur clouté du champ.[18]
Jacques Philippe Avice (27 novembre 1759 - Paris ✝ Paris le 26 octobre 1835 - Paris), colonel (24 octobre 1803), général de brigade (6 août 1811), Baron de l'Empire (12 novembre 1809), Légionnaire (11 décembre 1803), puis Officier (14 juin 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (23 août 1814), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (20 août 1814), Écartelé : au 1, d'or, à un casque taré de face de sable sommé d'une aigrette de gueules; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'argent, au dextrochère au naturel, rebrassé de sinople, armé d'une épée haute en pal de gueules, au 4, d'azur, à la licorne effrayée d'or, au comble d'or chargé d'un vol ouvert de sable.[15][17]
Louis Alexandre Eugène François d'Avout[26] (14 septembre 1773 - Etivey ✝ 3 septembre 1820 - Ravières), colonel (6 février 1805), général de brigade (6 août 1811), Baron de l'Empire (22 novembre 1808), Officier puis Commandant de la Légion d'honneur (7 juillet 1807), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 février 1817), Chevalier de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe, Ecartelé : au I, de gueules, à la croix d'or, chargée de cinq molettes de sable (d'Avout) ; au II, du franc-quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, d'argent, à l'ancre de sable, au comble de gueules, chargé de trois roses d'or ; au IV, d'or, à deux lions de gueules adossés, chacun tenant une lance polonaise de sable, à la bordure componée d'or et de gueules. Devises: 1° JUSTUM ET TENACEM; 2° VIRTUTI PRO PATRIA. Adage: QUAND UN DAVOUT SORT DU BERCEAU, UNE ÉPÉE SORT DE SON FOURREAU.[1][7][18]
Antoine Sylvain Avy (25 mai 1776 - Cressier (Suisse) ✝ 13 janvier 1814 - Merksem (Belgique), tué à l'ennemi), adjudant-commandant (17 juillet 1808), général de brigade (19 mai 1811), Baron de l'Empire (lettres patentes du 9 janvier 1810), Légionnaire de l'Ordre de la Légion d'honneur (11 juillet 1807), Chevalier de l'Ordre du mérite militaire de Charles-Frédéric de Bade, Coupé : au 1, parti d'argent, à la tour de sable et du quartier des des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, au lion léopardé d'or. Sur le tout fascé d'or et de gueules.[14][15][17]
Antoine Aymard (13 octobre 1773 - Lézignan-Corbières ✝ 20 avril 1861 - Paris), colonel (23 février 1807), général de brigade (12 avril 1813), lieutenant général (30 septembre 1832), Baron de l'Empire (20 juillet 1808), Légionnaire (26 prairial an XII), puis Officier (1807), puis Commandant (8 décembre 1808), puis Grand-officier, puis Grand-croix de la Légion d'honneur (14 octobre 1841), Légionnaire de l'Ordre de la Légion d'honneur (13 août 1814), Commandant de l'Ordre royal d'Espagne, pair de France (30 septembre 1834), aide de camp de Louis-Philippe Ier (7 novembre 1841 - 31 mai 1848), Fuselé d'or et d'azur, à la bordure componnée de sable, et d'argent, au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Charles Jean Louis Aymé (28 janvier 1770 - Melle (Deux-Sèvres) ✝ 27 juin 1852), adjudant-commandant (4 janvier 1805), général de brigade (Royaume de Naples, le 8 novembre 1809, avec effet rétroactif au 27 juillet 1809), général de division (Royaume de Naples, le 17 janvier 1810), maréchal de camp (21 février 1816), lieutenant général (3 juin 1818), Baron de l'Empire (15 janvier 1809), Légionnaire (14 juin 1804), puis Officier (14 mai 1807), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 août 1818), aide de camp de Joachim Murat (27 juillet 1809 - 1814), Écartelé : au 1, d'or, à la sirène de carnation, tenant un miroir d'argent ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, à trois tours ruinées d'argent; au 4, d'or, à la haie de sinople, brochant sur un mai du même et sommée de trois moineaux de sable, chacun tenant en son bec une violette au naturel.[15][17]
Gilbert Désiré Joseph Bachelu (9 février 1777 - Dole † 16 juin 1849 - Paris, du choléra), général de brigade (5 juin 1809), général de division (26 juin 1813), Baron de l'Empire (29 août 1810), Légionnaire (19 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis de Officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), Commandeur de la Légion d'honneur (18 octobre 1830), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (13 août 1814), député du Jura (Gauche dynastique) (21 octobre 1830 - 5 juillet 1831, 27 décembre 1832 - 1834), député de Saône-et-Loire (3 mars 1838 - 9 juillet 1842), Écartelé : au 1, contre-écartelé denché d'argent et de gueules ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, parti: a. d'argent au chevron de gueules, acc. de trois mains appaumées du même; b. de gueules à trois feuilles de chêne d'argent ; au 4, coupé: a. écartelé d'argent et de gueules; b. fascé d'or et d'azur, de quatre pièces.[15][17]
Louis Albert Guislain Bacler d'Albe (21 octobre 1761 - Saint-Pol-sur-Ternoise † 12 septembre 1824 - Sèvres), militaire, cartographe et peintre français, colonel (21 juin 1807), adjudant-commandant (5 juillet 1807), général de brigade (24 octobre 1813), Chevalier de l'Empire (17 mars 1808), Baron de l'Empire (2 février 1810), Légionnaire (10 septembre 1806), puis de Officier de la Légion d'honneur (10 avril 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 juillet 1814), directeur du dépôt de la guerre[27] (2 mars 1814 - 10 juillet 1815), Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, au chevron d'argent, acc. de trois trèfles du même ; au 2, du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 3, de sable, au globe terrestre d'or, sommé d'un compas ouvert d'argent, les pointes en bas.[1][17]
Louis Paul Baille de Saint-Pol (1er juillet 1768 - Brignoles † 2 octobre 1821 - Paris), colonel (27 décembre 1805), général de brigade (6 août 1811), Baron de Saint-Pol et de l'Empire (7 juin 1808), Commandant de la Légion d'honneur (17 janvier 1815), De sinople, à la pyramide d'argent, basée et ajourée de sable, au chef bastillé du même, ch. de trois étoiles d'or ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1][6][15][17]
Jean-Pierre Baillod (20 août 1771 - Songieu † 1er mars 1853 - Valognes), adjudant-commandant (4 mars 1807), général de brigade (6 août 1811), lieutenant général honoraire (1er novembre 1826), Baron de l'Empire (23 mai 1809), Légionnaire (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Officier (11 juillet 1807), puis Commandant de la Légion d'honneur (23 avril 1809), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (31 janvier 1815), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (septembre 1813), député de la Manche (3 juillet 1830 - 22 mars 1831, 5 juillet 1831 - 1834), Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à la bande d'or ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'argent, au lion de gueules, accompagné au canton dextre du chef d'une étoile de sable.[1][15][17][18]
François Gédéon Bailly de Monthion (27 janvier 1776 - Saint-Denis de la Réunion † 7 septembre 1850 - Paris), général de brigade (22 mai 1808), général de division (4 décembre 1812), Baron de l'Empire (28 janvier 1809) puis Comte Bailly de Monthion et de l'Empire (15 août 1809), Légionnaire (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Officier (26 décembre 1805), puis Commandant (11 juillet 1807), puis Grand officier (4 novembre 1813), puis Grand-croix de la Légion d'honneur (19 avril 1843), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1814), Chevalier de l'Ordre du Mérite de Bavière (1806), Grand-croix de l'Ordre de Hesse (1810), Commandeur de l'Ordre Militaire du Wurtemberg (1810), Pair de France (3 octobre 1837), -
- Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au 1, parti, a. d'azur, au lion rampant d'or, tenant entre ses pattes une palme du même, accostée de deux étoiles en barre d'argent, b. du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'or, au chevron de gueules surmonté en chef d'une anille accostée de deux croissants de sable et accompagné en pointe d'une fouine du même.[1]
Basile Guy Marie Victor Baltus de Pouilly (2 janvier 1766 - Metz † 13 janvier 1845 - Brie-Comte-Robert), colonel (9 mars 1806), général de brigade (14 mars 1811), lieutenant général honoraire (31 octobre 1827), Baron de l'Empire (28 janvier 1809), Légionnaire (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Officier (26 décembre 1805), puis Commandant de la Légion d'honneur (11 juillet 1807), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (juillet 1814), Chevalier des Ordres de Saint-Henri de Saxe et de l'Épée de Suède, Écartelé : au 1, d'azur, à deux têtes d'or affrontées et tortillées d'argent ; au 2, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, à une dent d'argent ; au 4, d'azur, à un baudrier (balteus) d'or, en barre.[1][15][17]
Mathieu de la Bassée dit Delabassée[28] (20 février 1764 - Saint-Fargeau † 25 août 1830 - Paris), Baron de l'Empire (1809), Général de brigade (9 septembre 1803), Baron de l'Empire (décret impérial et lettres patentes du 20 août 1809), Légionnaire (20 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis Commandant de la Légion d'honneur (26 prairial an XII : 14 juin 1804), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 juillet 1814), D’azur au chevron d’argent, accompagné de trois têtes de loup du même, 2 et 1 ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1][18]
Joseph Barbanègre (22 août 1772 - Pontacq ✝ 7 novembre 1830 - Paris), colonel (29 août 1805), général de brigade (21 mars 1809), Baron de l'Empire (20 août 1809), Officier (26 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (25 décembre 1805), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (20 août 1814), D'azur au dextrochène armé d'or tenant trois bannières d'argent ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[7][17]
Jean-François Thérèse Barbier (3 décembre 1754 † 6 mai 1825), chef de brigade au 2e hussards (15 mai 1793), général de brigade (7 octobre 1806), Baron de l'Empire (17 mars 1808), Légionnaire (11 septembre 1803), puis Officier (26 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (25 décembre 1805), De sinople, au sabre d'argent, garni d'or, en pal, acc. en chef de deux molettes d'argent, à la fasce du même, brochant sur le tout, ch. d'une quartefeuille de gueules, renfermée dans une macle du même, ladite macle accostée de deux chevrons de gueules ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17][17]
Martial Bardet (22 mai 1764 - la Maison-Rouge, Peyrilhac † 3 mai 1837 - la Maison-Rouge, Peyrilhac), général de brigade (12 mars 1807), général de division (3 mars 1814), Baron de Maison Rouge et de l'Empire (6 septembre 1811), Légionnaire (11 décembre 1803), puis Officier (26 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (25 décembre 1805), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 juillet 1814), D'azur, à une barre de gueules, chargée de trois flanchis d'argent et accompagnée en pointe d'un lion contourné d'or, lampassé de gueules ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[1][15][17][17]
Jean Léonard Barrié (28 février 1762 - Saint-Béat † 15 février 1848), général de brigade (lettres patentes du 27 novembre 1810), Baron de l'Empire (lettres patentes du 27 novembre 1808), Commandant de la Légion d'honneur (22 novembre 1808), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (26 octobre 1814), Écartelé : au 1, d'azur, à un fort d'argent, maçonné de sable, soutenu d'une terrasse du second ; au 2 du quartier des barons militaires de l'Empire ; au 3, parti d'argent et d'or, au sauvage de carnation, ceint et couronné de lierre, brochant sur le parti, la main dextre étendue sur l'argent et armé d'une massue d'or; au 4, d'azur, à l'étoile d'or.[15][17]
Nicolas Martin Barthélemy (7 mars 1765 - Guessling-Hémering † 25 avril 1835), général de brigade (4 avril 1807), Baron de l'Empire (5 octobre 1808), Officier (26 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (12 janvier 1807), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (19 juillet 1814), D'azur, à la fasce d'argent, ch. d'un crocodile contourné de sable, soutenu d'une piramide d'argent, maçonnée de sable, et surmontée à dextre d'un bouclier, brochant sur deux étendards en sautoir d'or, et chargé d'une étoile de sable ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Jean Étienne Bartier de Saint-Hilaire (7 mars 1769 - Aspect † 19 février 1839 - Huos), adjudant-commandant (22 février 1800), général de brigade (10 juillet 1812), Officier de la Légion d'honneur (27 juillet 1809), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (1809), Baron de l'Empire (4 juin 1810, confirmé dans le titre de baron héréditaire par lettres patentes du 1er juin 1816), général de brigade, donataire de l'Empire, Maire de Huos, Écartelé : au 1, d'azur à une ancre à quatre becs d'or, surmontée d'un soleil rayonnant du même ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'argent au lion de gueules, surmonté de trois étoiles, rangées en fasce d'azur ; au 4, d'azur, à trois barres d'or.[15][19]
François-André Baudin (2 décembre 1774 - Strasbourg † 18 juin 1842), lieutenant de vaisseau (28 septembre 1800), capitaine de frégate (24 septembre 1803), capitaine de vaisseau (19 septembre 1805), contre-amiral (31 mars 1808), Baron de l'Empire (16 décembre 1810), Légionnaire (26 prairial an XII : 14 juin 1804), puis Officier (11 juillet 1814), puis Commandeur (5 juillet 1820), puis Grand officier de la Légion d'honneur (29 octobre 1826), Chevalier (29 juillet 1814), puis Commandeur de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (20 août 1823), Écartelé : au 1, d'azur plein ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, à une proue de vaisseau d'or, surmontée de deux étoiles du même ; au 4, d'or plein.[15][17]
Jean-Claude Baussain[29] (25 novembre 1771 - Velesmes-Échevanne † tué le 27 février 1811 à la défense de Ronda (Espagne)), capitaine au 3e régiment d'infanterie de ligne, colonel du 43e régiment d'infanterie de ligne, baron de l'Empire (27 juillet 1808), gouverneur de Ronda (Espagne) Coupé : au I, parti d’azur à une gerbe d’or et du quartier des barons militaires ; au II, d’argent à un chevron de sable accompagné en chef de 2 pommes de grenades de gueules, tigées et feuillées du même et en pointe d’un lion rampant d’azur, armé et lampassé de gueules.[14]
Jean-Pierre Béchaud (17 février 1770 - Belfort † tué le 27 février 1814 - Bataille d'Orthez), colonel (8 décembre 1808), général de brigade (28 janvier 1813), Chevalier de l'Empire (6 juin 1811), puis Baron de l'Empire (19 juin 1813), Officier de la Légion d'honneur (21 août 1810), Parti : au 1, d'argent, à un ormeau, le tronc accolé d'une plante de houblon et d'une vigne, le tout de sinople; au 2, d'azur, au bananier d'or, fruité de gueules ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Louis Samuel Albert Désiré Béchet de Léocour (6 novembre 1771 - Sedan † 1er janvier 1845), chef d'escadron (23 mars 1803), général de brigade (19 février 1814), lieutenant général honoraire (23 mai 1825), Baron de l'Empire (mai 1808), Légionnaire (16 août 1804), puis Officier (18 février 1808), puis Commandeur de la Légion d'honneur (25 avril 1838), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er novembre 1814), Coupé : au I, parti de sable au chef d'or, chargé d'une main senestrée de gueules, tenant un rameau de sinople et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II, de sable, au bélier d'argent, la tête posée de face, surmonté d'une étoile du même.[15][17]
Jacques Belfort Renard, dit Belfort ou Bernard (26 décembre 1753 † 18 janvier 1819), général de brigade (24 décembre 1805), Baron de l'Empire (18 juin 1809), Commandant de la Légion d'honneur (25 décembre 1805), D'argent, à cinq tubes de canon de sable, posés en fasces, l'un sur l'autre ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15]
Jacques Nicolas Bellavène (20 octobre 1770 - Verdun (Meuse) † 8 février 1826 - Milly-la-Forêt), général de brigade (à titre provisoire le 24 juin 1796, confirmé le 10 juillet 1796), général de division (4 octobre 1807), directeur des études à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, Chevalier de l'Empire (30 octobre 1810) puis Baron de l'Empire (25 mars 1813), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Commandant de la Légion d'honneur (25 prairial an XII : 14 juin 1804), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (8 juillet 1814), Coupé : au 1, parti d'argent, à trois étoiles d'azur et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 2, d'azur, au chevron d'or, acc. en pointe d'une cuirasse d'argent, frangée de gueules.[15][17]
Ou,
Écartelé : au 1, d'or à trois étoiles d'azur 1 et 2 ; au 2, des Barons militaires de l'Empire ; au 3, d'azur à la cuirasse en fasce d'argent, au 4, d'argent à la lampe antique soutenue d'un cippe, le tout de sable, la lampe allumée de gueules.[3]Sigismond-Frédéric de Berckheim (9 mai 1775 - Ribeauvillé † 28 décembre 1819 - Paris), général de brigade (12 juillet 1809), général de division (3 septembre 1813), baron de Berckheim et de l'Empire (9 mars 1810), Légionnaire (6 août 1805), puis Officier (11 juillet 1809), puis Commandant de la Légion d'honneur (14 mai 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er novembre 1814), député du Haut-Rhin (22 août 1815 - 1817), D'or à la croix de gueules, au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[15][17]
Bertrand Bessières (1773 ✝ 1854), général de division (1811), Baron de l'Empire, Ecartelé : au I, d'or, au lion de gueules ; au II, du franc-quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, d'azur, à une tête de cheval d'or ; au IV, d'or, à un lévrier rampant de sable.
Jean-Pierre-Hugues Cambacérès (1778 ✝ 1826), Général de brigade (1806), Baron de l'Empire, Chevalier de Saint-Louis, Parti : au I d'or, au dextrochère de carnation, paré de gueules, retroussé d'hermine, tenant les tables de la loi de sable, le tout accompagné de trois losanges de sable ; au II coupé du franc-quartier des Barons militaires de l'Empire et d'or, au chevron de gueules, accompagné de trois roses du même (de Cambacérès).
Auguste Jean-Gabriel de Caulaincourt[30] (1777 ✝ 1812), commandeur de la Légion d'honneur, Baron de l'Empire (1808), général de division (1809), Coupé : au I parti, a, de sable à deux écots, passés en sautoir, accompagnés en chef de trois étoiles, le tout d'or, et en pointe d'un croissant d'argent, le tout de gueules, b, du franc-quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II d'azur, à une main d'or, ailée d'argent, tenant une épée du même en pal.
Dezydery Chłapowski[31] (1788✝1879) colonel au 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais de la Garde impériale, Chevalier légionnaire, Baron d'Empire (1809), général de division (polonais, 1831)
D'azur, à une bande d'argent, chargée de trois émeraudes de sable, au canton des Barons Militaires de l'Empire brochant.
Charles-Joseph Christiani (1772 ✝ 1840), Baron d'Empire (1810), général de brigade (1813), Grand Officier de la Légion d'honneur (1831), D'or à trois chevrons d'azur ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.[32]
Annet-Antoine Couloumy (1770 ✝ 1813), né 26 août à Saint Pantaléon de Larche prés de Brive la Gaillarde en Corrèze. Enrôlé comme simple soldat au Régiment du Bourbonnais en 1788, ce régiment est dissous puis reformé en 13e d'Infanterie, il y est promu caporal, puis y est nommé fourrier en 1792. En 1793 il passe au 44e d'Infanterie comme sous-lieutenant, grade dont la nomination ne parviendra pas. Promu sergent de grenadiers en 1794, il passe à la 26e Brigade d'Infanterie. En fin d'année 1794, il est créé officier comme sous-lieutenant au 92e d'Infanterie, puis passe au 1er bataillon des Volontaires Nationaux de la Sarthe, toujours dans ce grade il sert dans la 97e Demi-Brigade d'Infanterie. Nommé lieutenant en 1796 à la 4e Demi-Brigade d'Infanterie Légère, il passe lieutenant à la suite des Grenadiers-Gendarmes près la représentation nationale, mis en pied le 26 avril 1796, il est nommé capitaine le 11 novembre de cette même année. Servant à la 82e Demi-Brigade d'Infanterie de Ligne, il y est promu chef de bataillon en 1798. Accédant à l'état-major, il est employé comme aide de camp du général Scherer, puis adjoint à l'adjudant-général Laborie en 1799. Il est élevé, major du 95e Régiment d'Infanterie de ligne en 1806, colonel-major des Gardes Nationaux de la Garde Impériale en 1810, général de brigade et adjudant-général de la Garde Impériale en 1813. Présent dans toutes les campagnes, il est créé Baron de l'Empire par lettres patentes du 5 décembre 1811, à ce titre il est doté par l'Empereur de 4500 francs de rente annuelle sur l'octroi du Rhin en 1811 et de 4000 francs sur l'Illyrie. Elevé au grade de Commandant dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, il reçoit la cravate en août 1813. Il sera blessé, la cuisse emportée, le 16 octobre 1813 à la bataille de Leipzig et décédera prisonnier de guerre le 29 à l'age de 43 ans. Ecartelé ; 1 et 4, d'azur, au lion contourné d'argent; 2, des Barons Militaires de l'Empire; 3, d'or, à un pal d'azur, chargé de deux étoiles d'or. Toque et lambrequins des Barons d'Empire, croix de Commandant de la Légion d'Honneur. Devise Grenadier et Gendarme.
Guillaume Dode, Vicomte Dode de la Brunerie, (1775 ✝ 1851), général de brigade (1809), Baron d'Empire (1808), général de division (1812), Lieutenant général (1814, puis confirmé par l'Empereur en 1815), Maréchal de France sous la Restauration (1847), Vicomte et Pair de France (1823), Grand-croix de la Légion d'honneur (1843), Chevalier (1814) puis Commandeur de Saint-Louis (1823), Chevalier de l'Ordre du Mérite Militaire, Grand-croix de l'Ordre de Charles III, Vicomte et Pair de France (1823), Ecartelé, au I, d'or à un dromadaire de sable ; au II, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, d'azur à un compas d'or ; au IV d'argent à trois croissants d'azur.[34]
Le même, sous la Restauration, Maréchal de France, Vicomte et Pair de France,
Guy-Victor Duperré, (1775 ✝ 1846), contre-amiral (1811), vice-amiral (1823), amiral de France (1830), Baron d'Empire (1810), Grand-croix de la Légion d'honneur (1831), Chevalier (1814) puis Commandeur de Saint-Louis (1824), Grand-croix de l'Ordre du Danebrog, Grand-croix de l'Ordre de Charles III, Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer, Baron et Pair de France (1830), Ministre de la Marine et des Colonies, D'azur semé d'étoiles d'argent à un lion du même, armé et lampassé de gueules brochant ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant sur le tout.[35]
Le même, sous la Restauration, Amiral de France, Baron et Pair de France,
Rémy Joseph Isidore Exelmans (1775 ✝ 1852), général de brigade (1807) puis général de division (1812), Baron d'Empire (1808) puis Comte d'Empire (1813), Pair de France (1815 et 1831), Maréchal de France (1851), sénateur (1852), Grand Ecuyer du Roi de Naples et Grand Dignitaire de l'Ordre des Deux-Siciles, Chevalier de Saint-Louis (1814), Grand-croix de la Légion d'honneur (1830) puis Grand chancelier de l'Ordre de la Légion d'honneur, Ecartelé : au I, d'argent, au cheval effaré de sable ; au II, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, parti d'azur, à la ruche d'or et d'azur à la croix d'or ; au IV, d'argent, à trois merlettes de sable.
Maximilien Sébastien Foy (1775 ✝ 1825), général de brigade (1808) puis général de division (1810), Baron d'Empire (1810) puis Comte d'Empire (1815), Grand officier de l'Ordre de la Légion d'honneur (1814), Chevalier de Saint-Louis (1814), D'azur semé d'étoiles d'argent, à la barre de même chargée de trois tourteaux de sable ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant sur le tout.[36]
Jean Isidore Harispe (1768 ✝ 1855), général de brigade (1807) puis général de division (1810), Baron d'Empire (1808) puis Comte d'Empire (1810), Pair de France (1835), Maréchal de France (1851), sénateur (1852), Chevalier de la Couronne de Fer (1811), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (1813), Chevalier de Saint-Louis (1814), Grand-croix de la Légion d'honneur (1833), D'azur, au cheval d'or, terrassé de sable, accompagné en chef de trois étoiles d'argent ; au canton des Barons militaires de l'Empire brochant.
* Il y a là violation de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
Claude Marie Joseph Jannot de Moncey[37] (1764 ✝ 1828), Baron de l'Empire, Coupé : au I parti, a, de sable à deux écots, passés en sautoir, accompagnés en chef de trois étoiles, le tout d'or, et en pointe d'un croissant d'argent, b, du franc-quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II d'azur, à une main d'or, ailée d'argent, tenant une épée du même en pal.
* Il y a là violation de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
Antoine Alexandre Julienne de Bélair (3 juin 1775 - Paris ✝ 2 juin Saint-Mandé - Saint-Mandé), Colonel du 8e régiment d'infanterie légère (20 juin 1809), Colonel du 24e régiment d'infanterie légère (8 décembre 1810), Général de brigade (26 février 1813), Chevalier de l'Empire, Baron de l'Empire (lettres patentes du 11 novembre 1813[15]), Grand officier de la Légion d'honneur (9 novembre 1813), Chevalier de Saint-Louis (11 octobre 1814), -
- Armes de Chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce : au I, de sable à une tulipe (ou julienne des dames) fleurie d'argent, tigée de sinople, versée à dextre ; au II, de gueules à l'insigne des chevaliers non-légionnaires ; au III, d'azur à une tour d'argent ouverte de sable sur un rocher au naturel.[17]
- Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti de sable à une tulipe (ou julienne des dames) fleurie d'argent, tigée de sinople, versée à dextre et du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au II, d'azur à une tour d'argent ouverte de sable sur un rocher au naturel.[15]}}
Jean Ernest Lannes[38] (1803 ✝ 1882), Baron d'Empire, puis Baron de Montebello, De sinople, à l'épée haute d'or ; au canton des Barons Militaires de l'Empire brochant.
Gustave Olivier Lannes[39] (1804 ✝ 1875), Baron d'Empire, puis Baron de Montebello, général de division (1855), sénateur, De sinople, à l'épée haute d'or, surmontée d'un chevron alésé d'argent ; au canton des Barons Militaires de l'Empire brochant.
Alexandre Louis Jules Lebrun[40] (1780 ✝ 1812), Baron de l'Empire, De sable, à une louve arrêtée d'or, soutenue du même, surmontée de deux billettes d'argent ; au franc-canton sénestre des Barons militaires de l'Empire brochant.
Famille Pinoteau, Baron d'Empire (1815)[41], Ecartelé : au I d'azur, à un sabre de cavalerie et un mousquet, les deux d'or et passés en sautoir ; au II, d'argent à trois molettes de sable, 2 et 1 ; au III d'argent, au chevron d'azur cantonné de trois lapins rampant de sable ; au IV d'azuur au lion d'or, armé et lampassé de gueules ; au franc-canton sénestre des Barons militaires de l'Empire brochant.
Victor Marie Joseph Louis de Riquet (1786 ✝ 1872), Baron de l'Empire, Ecartelé : aux I et IV, d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une demi fleur de lys épanouie et en pied de trois roses, le tout d'argent (de Riquetti) ; aux II et III, de gueules, à la bande d'or, (d'Alsace de Hénin-Liétard) ; au franc-canton sénestre des Barons militaires de l'Empire brochant.[42]
Henri de Rottembourg (1769 ✝ 1857), Colonel du 108e régiment d'infanterie de ligne (1806), Général de Brigade (1811), Général de Division (1813), Officier de la Légion d'Honneur (1807), Baron d'Empire (1809), Commandeur de La Légion d'Honneur (1813), Chevalier de Saint-Louis (1814), Grand Officier de la Légion d'Honneur (1815), Commandeur de Saint-Louis (1825), D'argent au griffon de gueules tenant une bannière d'azur ; au franc-canton sénestre des Barons militaires de l'Empire brochant.[43]
Pierre Benoît Soult (1770 ✝ 1843), général de division, Baron de l'Empire, D'or, à l'écusson de gueules, chargé de trois têtes de léopards du premier, au chef du second chargé de trois étoiles d'argent ; au franc-canton sénestre des Barons militaires de l'Empire brochant.
Barons Ministres employés à l'extérieur
Figure Nom du Baron et blasonnement François Charles Luce Didelot[44][45][46] (29 mars 1769 - Paris ✝ 1er novembre 1850 - Passy (Seine)), régisseur général adjoint à son père (1786), Jean-François Didelot, fermier général, inspecteur principal, gérant de la manufacture de tabac du Gros-Caillou (5 brumaire an V), préfet du Finistère (14 germinal an VIII : 4 avril 1800), préfet de l'Allier (23 janvier 1801), avant, la même année 1801, de faire partie des quatre premiers Préfets du Palais Consulaire de la Malmaison, ministre plénipotentiaire près l'électeur de Wurtemberg (1809), ambassadeur en Danemark (1807), chambellan de l'Empereur (15 décembre 1811), préfet du Cher (12 mars 1813, maintenu à la première Restauration), préfet de la Dordogne (6 avril 1815 : Cent-Jours), préfet de l'Aude (24 février 1819), préfet de la Charente (19 juillet 1820), 1er baron Didelot et de l'Empire (30 août 1811), commandeur de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), grand-croix de l'Ordre royal de Dannebrog, De sable au sautoir gironné d'argent et de gueules, cantonné d'une étoile d'or en chef [47] ; au canton des Barons Ministres employés à l'extérieur brochant.[48]
Charles-Frédéric Reinhard (2 octobre 1761, à Schorndorf - 25 décembre 1837, à Paris), diplomate et homme politique français d’origine allemande, Commandeur de la Légion d'honneur (9 vendemiaire an XII), Chevalier de l'Empire (24 février 1809), Baron de l'Empire (31 décembre 1809), Comte en 1815, pair de France (11 octobre 1832), -
- Armes de Chevalier de l'Empire : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable ; au comble d'azur chargé d'un faucon essoré d'argent s'abattant sur un héron du même. Bordure de gueules du tiers de l'écu, chargée au 2e point en chef du signe des chevaliers légionnaires.[3]
- Armes de Baron de l'Empire : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable ; au comble d'azur chargé d'un faucon essoré d'argent s'abattant sur un héron du même. Bordure de gueules du tiers de l'écu, chargée au 2e point en chef du signe des chevaliers légionnaires. Franc-quartier de baron ministre à l'extérieur brochant sur le tout au neuvième de l'écu.[3]
- Armes de Comte et Pair de France : Parti, au 1, d'or à la verge de sable tortillée d'un serpent de sinople, au 2, d'argent au guerrier casqué, cuirassé et armé d'azur, soutenu d'une terrasse de sinople et adextré d'un tertre du même chargé d'un R de sable (changement des émaux du parti).[3]
Pierre-Louis Roederer (15 février 1754 - Metz ✝ 17 décembre 1835 à Bois-Roussel (Bursard, Orne), Sénateur, Conseiller d'État, ministre plénipotentiaire, comte d'Empire (1808), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, commandant (14 juin 1804), puis grand officier de la Légion d'honneur (6 décembre 1807), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours) et 11 octobre 1832), Ecartelé : au I, d'azur, chargé d'un miroir d'or où se mire un serpent d'argent ; au II, de gueules, chargé d'une tête de lion arrachée d'argent ; au III, d'argent au saule arraché de sinople [49] ; au IV, échiqueté d'or et d'azur.[1][3]
Ou, Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, du quartier des Barons ministres employés à l'extérieur ; au III, d'argent au saule arraché de [49] ; au IV, du quartier des Comtes conseillers d'État.[1][3]
Barons Jurisconsultes
Barons Officiers de la Maison de l'Empereur
Figure Nom du Baron et blasonnement Alexandre Charles Nicolas Amé de Saint-Didier (19 mars 1778 - quartier Saint-Louis, Versailles † 15 avril 1850 - Ferreux), Préfet du Palais (13 pluviôse an XIII (2 février 1805)), Auditeur au Conseil d’État (1er août 1810), Préfet de l'Aube (2 août 1830), Préfet de Seine-et-Marne (4 décembre 1832), Pair de France (ordonnance du 10 novembre 1838), Baron de l'Empire (lettres patentes du 12 novembre 1809), -
- Armes primitives : D'or, à trois mûres au naturel, posées 2 et 1, au chef d'azur, chargé de deux colombes affrontées d'argent.[1]
- Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au I, parti : a)d’azur à deux colombes affrontées d’argent ; b) du quartier des Barons officier de la maison de l'Empereur, au II, d’or à trois œillets de pourpre, tigés et feuillés de sinople, 2 et 1.[18]
Alexis Boyer (1er mars 1757 - Uzerche ✝ 25 novembre 1833 - Paris), Premier chirurgien de Napoléon Ier, chirurgien consultant de Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe Ier, Membre de l'Institut de France (Académie de médecine (1820), Académie des Sciences, 21 février 1825)), titulaire de la troisième chaire de clinique chirurgicale à la Charité (1823), chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité, baron de l'Empire (31 janvier 1810), Écartelé : au I, d'azur à la main appaumée d'or ; au II, des barons officiers de la maison de l'Empereur ; au III, de gueules à la verge en pal d'or, tortillée d'un serpent d'argent ; au IV, d'azur au coq hardi d'or, crêté et barbé de gueules. Devise moderne: Ingenio et manu.[1][3][55]
Antoine Dubois (19 juin 1756 - Gramat ✝ 30 mars 1837 - Paris), chirurgien en chef des armées, premier accoucheur de l'Impératrice Marie-Louise, professeur à la Faculté de médecine de Paris, baron Dubois et de l'Empire (23 avril 1812), Chevalier de la Légion d'honneur (1807), Coupé : au I, parti de sinople à une fleur de lotus d'argent et du quartier des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au II, d'or à la louve au naturel allaitant un enfant de carnation, le tout soutenu d'une terrasse de sinople.[1][7][55]
Armes parlantes.
Antoine Dubois fut le chirurgien qui mit au monde le Roi de Rome : le lotus rappelait que Dubois fut de l'expédition d'Égypte. La louve allaitante était le symbole de Rome depuis l'Antiquité, mais ici le Roi de Rome remplace les célèbres nourrissons Romulus et Remus. Source : Article Roi de Rome et www.heraldique-europeenne.org.Agathon Jean François Fain (11 janvier 1778 - Paris ✝ 16 septembre 1837 - Paris), Secrétaire-archiviste des Consuls, secrétaire particulier de Napoléon Ier (1813), maître des requêtes au Conseil d'État (1811), député du du Loiret (1834-1836), 1er baron Fain et de l'Empire (31 décembre 1809), Commandeur de la Légion d'honneur (1815), D'azur, à la fasce vairée de sable et d'or, à une plume d'or, barbée d'argent, posée en barre, brochant sur le tout[1] ; au canton des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[23]
Claude François de Méneval (2 avril 1778 - Paris † 18 juin 1850 - Paris, inhumé au cimetière de Montmartre (19e division, avenue Hector Berlioz)), maître des requêtes au Conseil d'État, secrétaire de Joseph Bonaparte, puis secrétaire du portefeuille de Napoléon Ier (1802), secrétaire des commandements de l'Impératrice Marie-Louise (1812) qu'il suivit à Vienne (Autriche), 1er baron de Méneval et de l'Empire (lettres patentes des 26 avril et 13 août 1810, lesquelles changèrent aussi son patronyme de Menneval en Méneval), Chevalier de la Légion d'honneur, Écartelé : au 1, d'argent, à trois étoiles d'azur ; au 2 des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au 3, d'argent, à un chêne arraché de sinople; au 4, d'argent, au chevron de gueules, chargé de trois annelets du champ.[1][23]
Alexandre Urbain Yvan (28 avril 1765 - Toulon † 30 décembre 1839 - Paris), Chirurgien ordinaire de l'Empereur (1805), chirurgien-major des grenadiers de la Garde impériale, chirurgien en chef de l'hôtel impérial des Invalides, baron de l'Empire le 31 janvier 1810, Écartelé, au 1, d'argent, à la tête de Minerve en profil de sable ; au 2, du quartier des Barons Officiers de la Maison de l'Empereur ; au 3, de gueules au coq d'argent, adextré en chef d'une étoile d'or ; au 4, d'argent, au pélican et sa piété d'azur.[1][55]
Barons Officiers de la Maison des Princes
Figure Nom du Baron et blasonnement Antoine André Bruguière de Sorsum[56] (22 juin 1773 - Marseille † 7 octobre 1823 - Marseille), philologue, littérateur et linguiste, secrétaire particulier du Roi Jérôme, administrateur à l'armée d'Italie sous le général Dessoles, puis à celle du Rhin, secrétaire général du ministère de la Guerre du royaume de Westphalie, secrétaire de cabinet (royaume de Westphalie), Maître des requêtes au conseil d'État (royaume de Westphalie), secrétaire de l'ambassade de France au Royaume-Uni, Baron de l'Empire (23 avril 1812, confirmation du titre de baron héréditaire le 4 mai 1816), Écartelé : au I, d'azur à un cheval galopant d'argent soutenu de même ; au II du quartier des barons officiers des princes de la Maison Impériale ; au III de gueules à une harpe antique d'or ; au IV tranché d'argent sur sable à un pont de huit arches d'or brochant ; sur-le-tout d'or à une bruyère terrassée de sinople.[6]
Michel Victor Frédéric Moisson de Vaux (18 février 1766 - Bayeux ✝ 1er mai 1840), Chef d'escadron, intendant de la Maison de la Reine Hortense, 1er baron de Vaux-Moisson et de l'Empire (lettres patentes du 5 décembre 1811), Chevalier de la Légion d'honneur, Coupé : au I, parti de gueules à la croix d'argent et du quartier des barons officiers de la maison des princes ; au II, d'azur au lion d'or adextré en chef d'une étoile d'argent.[57]
Barons Préfets
Barons Sous-préfets
Figure Nom du Baron et blasonnement Jean-Baptiste de Cavaignac (23 février 1762 - Gourdon ✝ 24 mars 1829 - Bruxelles), Député du Lot à la Convention nationale (1792), Député au Conseil des Cinq-Cents, sous-préfet du Premier Empire, directeur de l'enregistrement, conseiller d'État et Comte du Royaume de Naples, préfet de la Somme (Cent-Jours), baron de l'Empire, Ecartelé : au I, d'azur à un pont à deux arches d'argent gardé en sénestre ; au II du quartier des Barons Sous-préfets ; au III, de gueules à une gerbe de blé d'or ; au IV, d'azur à une tour d'argent ouverte et ajourée de sable.[7]
Alexandre André de Flavigny, sous-préfet de Soissons, préfet de la Haute-Saône (3 janvier 1814- 1815 (maintenu à la première Restauration)), préfet de la Meuse (6 avril 1815 (Cent-Jours), mais il refuse le poste), préfet de la Haute-Vienne (14 juillet 1815 : seconde Restauration), Échiqueté d'or et d'azur, accompagné d'un écusson de gueules en abîme[1] ; au canton des barons sous-préfets brochant.[4]
Léon de Vismes, sous-préfet du Premier Empire[74], baron de l'Empire, D'azur au chevron de gueules accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant de même, au canton des Barons Sous-préfets brochant[75][76].
Barons Maires
Figure Nom du Baron et blasonnement Jacques Pierre Prothade d'Astorg[77] (1er août 1739 - Poligny (Jura) ✝ 23 janvier 1828 Saint-Cyr-la-Rivière), comte d'Astorg, Lieutenant de vaisseau (1765), commandant de la Garde nationale de son canton, maire puis président de canton (Consulat), président du collège électoral d'Etampes (1809) puis de Rambouillet (1815), conseiller général et député au corps législatif pour la Seine-et-Oise (1810), chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de Saint-Louis, membre de l'Ordre de Cincinnatus, -
- Armes sous l'Ancien régime : De sable, au faucon d'argent, longé et grilleté d'or, posé sur une main gantelée du même, mouvant de l'angle senestre de la pointe, surmonté de deux fleurs-de-lis d'argent et accompagné en pointe d'une demi-fleur-de-lis du même, mouvant du canton dextre de la pointe.[1]
- Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à la croix ancrée de sable ; au 2, du quartier des Barons-Maires: de gueules, à la muraille crénelée d'argent ; au 3, de sable, à un faucon d'argent, longé et grilleté d'or, posé sur une main gantée du même, mouvant du flanc senestre, au comble d'azur, chargé de deux fers de lance d'argent et un demi-fer de lance du même en pointe.[1]
- Armes à la Restauration (les lettres patentes du 30 août 1825 changèrent le titre de baron en celui de comte héréditaire): Écartelé : aux 1 et 4, d'or, à l'aigle éployée de sable regardant un soleil rayonnant de gueules, naissant de l'angle dextre du chef ; aux 2 et 3, de sable, au faucon d'argent, longé et grilleté d'or, posé sur un gant du même, acc. en chef de deux fleurs-de-lis d'argent, et, en pointe, d'une demi-fleur-de-lis du même, mouvante de l'angle inférieur dextre de l'écu.[1]
Jean-Pierre-François Guillot-Duhamel[78] (31 août 1730 - Nicorps ✝ 19 février 1816 - Paris), Ingénieur des ponts et chaussées, professeur d’exploitation et de métallurgie à l’École des mines (1775), membre de l’Académie des Sciences (1786), inspecteur général des mines, maire de Coutances, Baron de l'Empire, Écartelé : au I, d'azur à une épée basse en bande et un épi en barre, le tout d'or et posé en sautoir ; au II, du quartier des barons maires, au III, de gueules à trois colonnes toscanes d'argent ; au IV, d'azur au cèdre terrassé d'or.[4]
Charles Lallemand, médecin, maire de Nancy (3 octobre 1795 - 14 novembre 1795, 15 janvier 1798 - 10 février 1814, avril 1815 - 26 juin 1815), Baron de l'Empire (19 juin 1813), De gueules au serpent vivré en pal d'argent, surmonté de deux étoiles d'or ; au canton des barons maires, à la filière d'argent, brochant.[55]
Nicolas Damas Marchant[79] (11 décembre 1767 - Pierrepont (Moselle) ✝ 1er juillet 1833 - Metz), médecin militaire, maire de Metz (1er novembre 1805 - 6 mai 1815, 5 août 1815 - 7 février 1816), officier de l'Université royale de France, conseiller de préfecture de la Moselle, membre de l'Académie royale de médecine de Paris, et de l'Académie royale des sciences, lettres et arts de Metz, Baron Marchant et de l'Empire (11 octobre 1810), officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, Écartelé : au 1, parti d'argent et de sable (armes de la ville de Metz) ; au 2, du quartier des barons maires ; au 3, de gueules, au lion d'or armé d'une épée d'argent montée d'or ; au 4, d'azur à la massue de sinople, accolée d'un serpent d'argent, surmontée d'une étoile du même.[55]
Jacques La Haye Mercier (28 avril 1776 - Paris ✝ 5 mars 1858 - Paris), Maire d’Alençon (1808 - août 1815, 9 décembre 1851 - 25 mars 1852), Président du conseil général de l'Orne (1810-1812, 1834-1839), Représentant de l'Orne à la Chambre des Cent-Jours (15 mai 1815), Député de l'Orne (17 novembre 1827 - 21 juin 1834, 4 novembre 1837 - 17 septembre 1848, 29 février 1852 - mars 1858), 1er Baron Mercier et de l'Empire (février 1811, lettres patentes du 15 septembre 1811, confirmé en 1814), Légionnaire (première Restauration), puis, Officier de la Légion d'honneur (août 1855), Coupé : au I parti d'azur au chevron d'or accompagné de trois colombes d'argent et du quartier des Barons Maires ; au II d'or au lion d'azur.[23]
Salomon Louis Roger (29 novembre 1765 - Genève (Suisse) ✝ 4 octobre 1841), Banquier à Paris, maire de Velleron (Seine-et-Oise), 1er baron Roger de Sivry et de l'Empire (17 mai 1810, institution de majorat et lettres patentes du 17 mai 1810, confirmé baron héréditaire par lettres patentes du 3 août 1816), Écartelé : au I, de sable, à un casque grillé d'argent, panaché de trois plumes du même, taré de profil ; au II du quartier des Barons Maires ; au III, d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une quintefeuille, le tout d'argent ; au IV, d'azur, au lion d'or, percé d'une flèche d'argent en barre, la pointe en bas.[1][23]
Présidents ou Procureurs généraux de la Cour de Cassation
Les Barons Présidents ou Procureurs généraux de la Cour de Cassation Sur le blason : Franc-quartier ou canton sénestre de gueules, chargé d'une balance d'argent.
Ornements extérieurs : Quatre lambrequins d'argent. Toque de velours noir, retroussée de contre-vair, avec porte-aigrette argent, surmonté de trois plumes d'argent.
Les Barons Conseillers en Cour impériale
Les Barons Conseillers en Cour impériale Sur le blason : Franc-quartier ou canton sénestre de gueules, chargé d'une balance d'argent, nouée de sable.
Ornements extérieurs : Quatre lambrequins d'argent. Toque de velours noir, retroussée de contre-vair, avec porte-aigrette argent, surmonté de trois plumes d'argent.
Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale
Figure Nom du Baron et blasonnement François Joseph Beyts (17 mai 1763 - Bruges ✝ 18 février 1832 - Bruxelles), magistrat belge, Député du département de la Lys au Conseil des Cinq-Cents (23 germinal an V : avril 1797), Préfet du Loir-et-Cher (10 ventôse an VIII), Député au Congrès national (Belgique) (novembre 1830), Sénateur belge (1830), Baron de l'Empire (Lettres patentes du 23 octobre 1811), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier, puis, Commandant de la Légion d'honneur (1813), Chancelier de la troisième cohorte (départements de la Belgique et de la Hollande), D'azur, à trois taux ou « béquilles de Saint Antoine » d'or, posées deux en chef et une en pointe (Bette, marquis de Lede) ; au canton des barons présidents des cours impériales brochant.[80][81][82]
Guillaume Joseph Jean-François Desazars de Montgailhard[83][84] (5 novembre 1754 - Toulouse ✝ 14 novembre 1831), seigneur de Montgaillard (Aude), élève au Collège de Juilly, avocat au Parlement (1782), administrateur de district (1789), puis président du tribunal civil de Villefranche (7 octobre 1792), président du Tribunal d'appel de Toulouse et premier président de la Cour d'appel de Toulouse (1er juin 1804), premier président de la Cour Impériale (1811, maintenu à la première Restauration et aux Cent-Jours), Baron de Montgailhard et de l'Empire (lettres patentes du 22 octobre 1810), Officier de la Légion d'honneur (trésorier de la 10e cohorte), 34e fauteuil de l'Académie des Jeux Floraux (23 février 1806), Coupé, le I parti d'azur à un roc d'argent et du quartier des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale ; au II d'or à un navire de sable voguant sur une mer de sinople ; sur-le-tout d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre dés d'argent, portant tous quatre le point un[1][85].
Famille de Desazars de Montgailhard, sous l'Ancien régime, Capitoul de Toulouse en 1753, Baron d'Empire en 1810, confirmé en 1864
D'azur à la croix d'argent (ontrouve également d'or) cantonnée de quatre dés du même, portant tous quatre le point un de sable.[1][23]
Jean Grenier (16 septembre 1753 - Brioude ✝ 30 janvier 1841 - Riom), Avocat au parlement de Paris, puis au barreau de la sénéchaussée d'Auvergne (Riom, 1776), Secrétaire provincial, Procureur-syndic du district de Riom (1790), Commissaire national, Commissaire du pouvoir exécutif près le Tribunal civil de Riom (fin 1795 - 1796), Député de la Haute-Loire au Conseil des Cinq-Cents (23 germinal an XI : 12 avril 1798), Membre du Tribunat pour le département du Puy-de-Dôme (4 nivôse an VIII, président en 1803, secrétaire en 1804), Procureur général à la cour d'appel de Riom (11 décembre 1808) ; - Premier président de la cour d'appel de Riom (24 août 1819 - 1837), Pair de France (ordonnance du 11 octobre 1832), Chevalier de l'Empire (lettres patentes de mai 1808), Baron Grenier et de l'Empire (9 mai 1811), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier (22 mai 1825), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (31 mai 1837), Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel (1821),
- Armes des Grenier de Lugeac : D'azur à la gerbe d'or au chef cousu de gueules chargé de 3 étoiles d'argent.[86][87]
- Armes de Chevalier de l'Empire : D'or à la bande de gueules chargé du signe des chevaliers non légionnaires, accompagnée en chef d'une branche d'olivier et en pointe d'une corne d'abondance, le tout de sinople.[86][87]
- Armes de Baron de l'Empire : D'or à la bande de gueules chargé du signe des chevaliers non légionnaires, accompagnée en chef d'une branche d'olivier et en pointe d'une corne d'abondance, le tout de sinople ; au canton des barons procureurs généraux en Cours Impériales.[87][88]
Alexandre Joseph Séraphin d'Haubersart (18 octobre 1732 - Douai ✝ 16 août 1823 - Douai), substitut du procureur général au Parlement de Flandre (1754), Président de la Cour d'appel, puis Cour Impériale de Douai (1800-1813), député du Nord au Corps législatif (5 vendémiaire an XII, sénateur de l'Empire (14 avril 1813), Officier de la Légion d'honneur, Pair de France (4 juin 1814, confirmé de pair héréditaire par ordonnance du 19 août 1815, comte-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 8 janvier 1818, sans majorat), chevalier de l'Empire (28 janvier 1809, baron de l'Empire (17 mai 1810, majorat du 25 mars 1813), 1er comte d'Haubersart et de l'Empire (19 juin 1813), Légionnaire (25 prairial an XII), puis, Officier de la Légion d'honneur (30 juillet 1814), -
- Armes de Baron de l'Empire : D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles du même, et en pointe d'une balance d'argent ; au canton des barons premiers présidents de cour d'appel.[89]
- Armes de Pair de France : D'azur au chevron d'or chargé de deux épées appointées de sable, accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'une balance du même.[1][5][90][91]
Claude-Michel Larché (29 septembre 1748 - Dijon ✝ 9 mars 1829 - Dijon), Avocat (17 novembre 1768), Membre provisoire du tribunal de Dijon, Président du tribunal de Louhans (octobre 1790), Juge au tribunal civil de Saône-et-Loire (10 octobre 1795), Président du tribunal d'appel de Dijon (16 prairial an VIII : 5 juin 1800), Président du collège électoral de la Côte-d'Or (an XII), Député de la Côte-d'Or au Corps législatif (29 thermidor an XII : 17 août 1804), Premier président de la Cour Impériale de Dijon (6 avril 1811 - 1815), Chevalier de l'Empire (lettres patentes du 21 décembre 1808), Baron de l'Empire (lettres patentes du 9 septembre 1810), Chevalier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), -
- Armes de Chevalier de l'Empire : D'azur, à une balance d'or, le fléau remplacé par un bâton d'Esculape d'or, le serpent de sable, la tête vers senestre[1] ; à la champagne de gueules chargée de l'insigne des Chevaliers légionnaires.[18]
- Armes de Baron de l'Empire : D'azur, à une balance d'or, le fléau remplacé par un bâton d'Esculape d'or, le serpent de sable, la tête vers senestre[1] ; au canton des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale.[18]
Pierre Le Menuet de La Jugannière (10 septembre 1746 - Vaudrimesnil (ou Périers) ✝ 15 août 1835 - Caen), Avocat (1768), premier échevin de Saint-Lô (1781), Accusateur public près le tribunal criminel de la Manche (1792), Président du Tribunal criminel de la Manche (1794), Député de la Manche au Conseil des Anciens (25 germinal an VI, secrétaire de cette assemblée en l'an VII), Président de la Cour d'appel de Caen (22 germinal an VIII), Premier président de la Cour Impériale de Caen (12 mai 1811 - 1823, 1830-1835), 1er Baron Le Menuet de La Jugannière et de l'Empire (6 septembre 1810), Commandeur de la Légion d'honneur, D'azur, à la croix alésée d'or, accostée en chef de deux roses d'argent et en pointe de deux coquilles du même ; au canton des Barons Présidents ou Procureurs généraux en Cour impériale.[23]
Joseph Louis Henri Grégoire Mourre (12 mars 1765 - Lorgues ✝ 1er septembre 1832 - Paris), avocat, ministre de la Justice, procureur général de la cour d'appel de Paris, président de la Chambre civile de la Cour de cassation (1811-1815), procureur général de la Cour de cassation (1815-1830), 1er baron Mourre et de l'Empire (19 septembre 1810, confirmé dans le titre de baron héréditaire par lettres patentes du 11 janvier 1823), commandeur de l'Ordre de la Légion d'honneur, Taillé d'or et d'azur à la balance droite de l'un en l'autre ; au canton des barons procureurs brochant.[6]
Les Barons Conseillers en Cour impériale
Les Barons Conseillers en Cour impériale Sur le blason : Franc-quartier ou canton sénestre de gueules, chargé d'une balance d'argent, nouée de sable.
Ornements extérieurs : Quatre lambrequins d'argent. Toque de velours noir, retroussée de contre-vair, avec porte-aigrette argent, surmonté de trois plumes d'argent.
Barons Officiers de Santé attachés aux Armées
Figure Nom du Baron et blasonnement René-Nicolas Dufriche Desgenettes (23 mai 1762 - Alençon ✝ 3 février 1837 - Paris), Médecin militaire, directeur de l’hôpital d'Antibes (24 nivôse an II), médecin ordinaire de l’hôpital du Val-de-Grâce et de la 17e division militaire (Paris, 7 brumaire an IV), professeur de physiologie et de physique médicale (an V), médecin en chef à l'armée d'Italie (an VI), puis de l’armée d'Orient (expédition d’Égypte, 1798), médecin en chef à l’hôpital militaire d’instruction de Strasbourg (fructidor an IX), professeur adjoint à l’École de médecine de Paris, Inspecteur général du Service de santé des armées (an XII), médecin-chef de la Grande Armée (1807), médecin en chef de la Garde impériale (décret impérial du 5 octobre 1813), puis des Invalides, Légionnaire (25 prairial an XII), chevalier de l'Empire (1809), baron Desgenettes et de l'Empire (31 janvier 1810), D'azur, à la massue en pal d'or, accostée d'un serpent d'argent, à la fasce d'or chargée de trois étoiles du champ, brochant sur le tout ; au canton des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées brochant.[7][55]
Nicolas Heurteloup[92] (24 novembre 1750 - Tours ✝ 27 mars 1812 - Paris), premier chirurgien des armées (1795), chirurgien en chef de la Grande Armée, inspecteur général du service de santé, 1er baron Heurteloup et de l'Empire (16 décembre 1810), Officier de la Légion d'honneur, Écartelé : au 1, de sinople, au dextrochère ganté d'argent, mouvant du canton dextre du chef heurtant un loup ravissant, le corps contourné d'or, endenté d'argent ; au 2, de sable, à trois massues, l'une sur l'autre, en fasce, d'or, accolées chacune d'un serpent du même, celle du milieu contournée ; au 3, de gueules, à la tour crénelée de quatre pièces, d'argent; au 4, d'or, à la tête de maure de sable, tortillée, accolée et allumée d'argent, avec pendants d'oreille du même ; au canton des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées brochant.[55]
Dominique-Jean Larrey (7 juillet 1766 - Beaudéan ✝ 25 juillet 1842 - Lyon), médecin militaire français, chirurgien de la marine royale sur la frégate (1787), Second chirurgien interne aux Invalides, chirurgien aide-major à l'armée du Rhin (1792), Chirurgien de première classe (1792), puis chirurgien principal, puis chirurgien en chef de la 14e armée républicaine (1794), professeur à l'École militaire de santé du Val-de-Grâce (1796), Inspecteur général des camps et des hôpitaux de l'armée d'Italie (1796), chirurgien en chef à l'armée d'Egypte, chirurgien en chef de la Garde des consuls (1802), Inspecteur général du service de santé des armées (1805), chirurgien en chef de la Garde impériale, Inspecteur général du Service Militaire de Santé (1810), 1er baron Larrey et l'Empire (1809, lettres patentes du 31 janvier 1810), officier de la Légion d'honneur (1804), Ecartelé : au I, d'or au dromadaire contourné d'azur, adextré d'un palmier de sinople, le tout soutenu d'une terrasse du même ; au II, du quartier des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées ; au III, d'azur à trois chevrons d'or ; au IV, coupé : au 1, d'argent, à la barre dentelée de gueules chargée d'une raie (poisson) du champ; au 2, d'or, à la pyramide alaisée de sable.[1][7][55]
Armes parlantes. La raie/Larrey
Pierre-François Percy (28 octobre 1754 - Montagney ✝ 18 février 1825 - Paris), chirurgien-major au Régiment de Berry-Cavalerie (1782), chirurgien en chef puis entre à l'armée du Rhin (1789), inspecteur général du service de santé des armées (an XII), baron Percy et de l'Empire (6 juillet 1809, lettres patentes du 14 avril 1810), Officier (1804), puis Commandant de la Légion d'honneur (1807), chevalier des Ordres de Sainte-Anne de Russie, de l'Aigle rouge de Prusse, du Mérite de Bavière, Écartelé : au I, d'or à la lampe antique de sable allumée de gueules ; au II, du quartier des Barons Officiers de Santé attachés aux Armées ; au III, d'azur au miroir d'argent en pal accolé d'un serpent tortillant d'or, se mirant dans la glace ; au IV, d'or à la main de carnation ailée d'azur tenant un scalpel de sable et entourée d'une couronne de chêne de sinople.[1][3][55][93]
Barons Présidents du Collège électoral
Figure Nom du Baron et blasonnement Dominique Vivant Denon (4 janvier 1747 - Givry (Saône-et-Loire) ✝ 28 avril 1825 - quai Voltaire, Paris), graveur, écrivain, diplomate et administrateur français, collectionneur et réorganisateur du musée du Louvre, secrétaire d’ambassade à Saint-Pétersbourg, puis en Suède, puis en Suisse (1775), secrétaire d'ambassade (1782) puis chargé d'affaires à Naples, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture (1787), membre de l'Institut d'Égypte (20 août 1798), Membre de l'Institut de France (Académie des Beaux-Arts, 28 janvier 1803), Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi (1768), Directeur général de la Monnaie et des musées impériaux, baron Denon et de l'Empire (1813), -
- Armes des Denon sous l'Ancien régime : Coupé : au 1, d'argent, à un balancier de sable ; au 2, d'or, à un cerf passant de gueules et un chef d'azur, chargé de trois étoiles d'argent.[1]
- Armes de Chevalier de l'Empire : Tiercé en fasce d'argent, de gueules et d'or ; l'argent au balancier monétaire de sable ; le gueules à l'insigne des Chevaliers légionnaires ; l'or, au cerf passant de gueules, en chef, d'azur, chargé de trois étoiles d'argent, qui sont les armes anciennes.[3]
- Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'or, au cerf courant au naturel, surmonté d'un chef d'azur chargé de trois étoiles en fasce d'argent ; au 2, du quartier des Barons de l'Empire, présidents des collèges électoraux ; au 3, de gueules aux deux statues de Memnon, au naturel ; au 4, d'or, au balancier monétaire de sable.[3]
Pierre-Ignace de Garempel de Bressieux[94] (né le 15 mars 1750), Capitaine au régiment de Lorraine, puis sous le Premier Empire : administrateur des eaux et forêts, président du collège électoral du département de l'Isère, baron de l'Empire (lettres patentes du 14 février 1810), chevalier de Saint-Louis, D'or à la fasce écartelé d'argent et de gueules ; au canton des Barons Présidents du Collège électoral brochant.[23]
Barons Membres du Collège électoral
Figure Nom du Baron et blasonnement Louis Pierre Agis (27 octobre 1759 - Saint-Denis-d'Augerons ✝ 1er avril 1834), colonel de Dragons, président du collège électoral du département de l'Eure, Baron Agis de Saint Denis et de l'Empire (10 avril 1811), Coupé : au I, parti : a, coupé d'azur à trois lys arrachés d'argent tigés et feuillés de sinople rangés en fasces et d'azur à la fasce d'argent ; b, du quartiers des Barons Membres du Collège électoral ; au II, de gueules à trois besants d'argent 2 et 1 (d'Agis ancien).[1][15][95]
Jacques René Marie Aymé de La Chevrelière[96][97] (24 mai 1771 - Melle (Deux-Sèvres) ✝ 10 mai 1848 - Gournay), Capitaine d'infanterie, membre de collège électoral, 1er baron de La Chevrelière et de l'Empire (1811), chevalier de la Légion d'honneur, -
- Armes sous l'Ancien régime : D'azur, à la chèvre rampante d'argent, broutant un lierre d'or.[1]
- Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la chèvre saillante d'argent, broutant un lierre d'or ; au 2, du quartier des Barons Membres du Collège électoral ; au 3, de gueules, à l'épée haute d'or en bande. Sur le tout de sable, au palmier arraché d'argent, accosté de deux croissants du même.[1][23][97]
Jean Evangéliste Bernadotte (15 décembre 1754 - Pau ✝ 8 août 1813 - Pau), frère aîné de Jean-Baptiste (futur Charles XIV Jean de Suède), Contrôleur des Eaux-et-Forêts, membre du collège électoral des Basses-Pyrénées, 1er baron Bernadotte et de l'Empire (1810), Chevalier de la Légion d'honneur, Coupé: au 1, parti d'or, à une épée d'azur posée en fasce et du quartiers des Barons Membres du Collège électoral ; au 2, d'azur, au bouclier oval d'or posé en barre, chargé d'un sabre d'or engainé de sable, deux virolles et la bouterolle aussi d'or, brochant en bande sur le bouclier.[1][17][23]
Georges Degrand, maire de Badens, membre du Collège électoral de Carcassonne, baron de l'Empire, Écartelé : aux 1 et 4, d'azur à un dé d'argent montrant cinq points de sable ; au 2, du quartiers des Barons Membres du Collège électoral ; au 3, de sable au soleil rayonnant d'argent.[15]
Jules Paul Benjamin Delessert (14 février 1773 - Lyon ✝ 1er mars 1847 - Paris), Banquier, régent de la Banque de France, président du tribunal de commerce de la Seine, Député de la Seine (8 mai 1815 (Cent-Jours), 20 septembre 1817 - 1824), Député de Maine-et-Loire 17 novembre 1827 - 1842) conseiller général de la Seine (1818), Botaniste, baron de l'Empire (19 septembre 1810), Légionnaire, puis, Officier (19 novembre 1814), Écartelé : au 1, d'azur, à un lis en pal, arraché, tigé de sinople et feuillé d'argent ; au 2, du quartiers de Barons Membres du Collège électoral ; au 3, d'or, à une forêt de sinople, soutenue du même, sur laquelle broche une tour crénelée de trois pièces d'argent, ouverte et maçonnée de sable ; au 4, d'azur, à un croissant d'argent, surmonté de deux étoiles du même.[1][7]
Antoine Duchesne de Gillevoisin (20 février 1758 - Paris ✝ 18 janvier 1840 - Paris), Conseiller au parlement de Paris (avant 1789), Membre du collège électoral de Seine-et-Oise, Député de Seine-et-Oise (Corps législatif le 10 août 1810, à la chambre des députés en 1815), 1er Baron de Gillevoisin et de l'Empire (12 avril 1813), Parti: au 1, de gueules, au bourdon de pèlerin de sable, chargé de trois coquilles d'argent et flanqué vers le haut de deux étoiles du même; au 2, coupé, a) de gueules, à la branche de chêne d'argent en bande (baron membre du collège électoral), b) d'azur, à trois glands, tigés et feuillés d'or, surmontés d'une étoile du même.[1]
Pierre Antoine Blaise Gautier de Saint-Paulet (né le 3 février 1769, à Carpentras), élève d'Auxerre (5 octobre 1784 - 29 septembre 1786), sous-lieutenant au régiment d'Auvergne, membre du collège électoral de Vaucluse, baron d'Empire (12 novembre 1811), -
- Armes des Gautier de Saint-Paulet : De gueules au chicot alésé en bande d'or.[6]
- Armes de Baron de l'Empire : De gueules au chicot alésé en bande d'or ; au canton des barons membres des collèges électoraux dans une filière d'argent.[6]
Louis Gaspard Amédée Girod de l'Ain, (8 octobre 1781 - Gex † 27 décembre 1847 - Paris), 2e baron Girod de l'Ain, substitut du procureur impérial à Turin (1806), procureur impérial d'Alexandrie (1807), substitut du procureur général à la cour d'appel de Lyon (1809), auditeur au Conseil d'État (1810), avocat général à la cour impériale de Paris (1811), président du tribunal de première instance de la Seine, élu à la Chambre des représentants (Cent-jours), conseiller à la cour de Paris (1819), président des assises de la Seine et de Versailles, député dans le 2e arrondissement électoral d'Indre-et-Loire (Chinon, 1827), vice-président de la Chambre (1829), préfet de police de Paris (1830), conseiller d'État, chevalier de la Légion d'honneur, président de la Chambre des députés (1831), ministre de l'Instruction publique et des Cultes dans le ministère Perier (1832), Pair de France (11 octobre 1832), président du Conseil d'État, ministre de la Justice et des Cultes (gouvernement de transition de 1839), grand-croix de la Légion d'honneur, Tiercé en bande d'or, d'azur et de sable au chevron d'argent brochant sur le tout ; au canton des Barons Membres du Collège électoral brochant.[23]
Philippe Christophe Hallez (1er mai 1778 - Haguenau † 18 novembre 1842 - Andlau), Inspecteur général des subsistances, général de brigade de la Garde nationale de Paris (après 1830), député du Bas-Rhin (1837-1844), 1er baron Hallez et de l'Empire (21 février 1814), Officier de la Légion d'honneur, -
- Armes de Baron de l'Empire : Écartelé : au 1, d'or, à la bande d'azur, chargée de trois étoiles du champ ; au 2, du quartier des Barons Membres du Collège électoral ; au 3, d'argent, à une quintefeuille de gueules; au 4, d'azur, au lion d'or.[1]
- Armes des Hallez-Claparède[98] : Coupé : au 1, parti : a. du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[1][17]
Honoré Maximin Isnard (24 février 1758 - Grasse ✝ 12 mars 1825 - Grasse), Député du Var à l'Assemblée nationale législative (9 septembre 1791), à la Convention nationale (5 septembre 1792, président de la Convention (16 mai 1793 - 30 mai 1793), membre du Comité de défense générale, député au Conseil des Cinq-Cents (22 vendémiaire an IV : 13 octobre 1795), membre du collège électoral du Var, Baron de l'Empire (2 octobre 1813), Coupé: au 1, parti de sinople, à la plume, posée en bande, et l'épée la pointe basse posée en barre, mises en sautoir, le tout d'argent et surmonté d'un comble d'azur, à trois étoiles d'argent, et du quartier des Barons Membres de collège électoral ; au 2, d'argent, à la rivière en champagne d'azur, sommée d'un pont de trois arches de granit au naturel.[4][6]
La Roque du Buisson, Membre du [collège électoral] du département du Tarn, D'azur à un rocher d'argent mouvant de la pointe ; au canton des Barons Membres des collèges électoraux brochant.[4]
Nicolas David Amant Constant Mauduit de Sémerville, membre du collège électoral du département de l'Eure, Baron de l'Empire[99] De gueules au chevron cousu de sable, accompagné de 3 roses d'or[1] ; au canton des Barons Membres de collège électoral dans une filière d'argent brochant.[14]
Jean Antoine Pierre Mévolhon (21 janvier 1757 - Sisteron ✝ 16 octobre 1836 - Cachan), avocat au parlement de Provence à Aix (1779), receveur de la viguerie de Sisteron, député du Tiers État de la sénéchaussée de Forcalquier aux États généraux de 1789, receveur des impôts du district de Sisteron jusqu’en 1793, inspecteur des convois militaires, puis des subsistances militaires, Président du tribunal civil des Basses-Alpes, membre du collège électoral des Basses-Alpes, chef de légion des gardes nationales du département, baron de Mévolhon et de l'Empire (avec majorat le 25 mars 1810),
D'hermine, chapé de gueules[1] ; au canton des Barons Membres du Collège électoral brochant.[1][6]
Géraud Pierre Christophe Michel du Roc de Brion[100] ( ✝ 1832), Baron de l'Empire, puis marquis de Brion, D'azur, au roc d'argent, issant de la pointe, surmonté d'une étoile d'or, au canton sénestre des Barons Membres du Collège électoral brochant.[7]
Joseph Fiacre Olivier de Gérente (30 août 1744 - Mollans ✝ 21 juin 1837 - Avignon), membre de l'Assemblée législative, député du département de la Drôme à la Convention nationale, membre du Conseil des Anciens (secrétaire du conseil le prairial an IV), représentant à la Chambre des Cent-Jours, baron de l'Empire (lettres patentes du 8 avril 1813), De sable au rocher de trois coupeaux d'argent mouvant de la pointe, sommé d'un olivier au naturel, surmonté d'une étoile d'or, posée au deuxième point du chef, au franc-quartier des barons membres du collège électoral.[6]
M. Parmentier (fils de Antoine Augustin Parmentier), membre du collège électoral, Baron de l'Empire (13 mars 1813), Coupé : au I, parti de sinople au pélican et sa piété d'or, et du quartier des barons membres des collèges électoraux ; au II, d'azur, à une porte de ville d'or, adextrée d'un croissant contourné du même en chef. [3][101]
Mathieu Joseph Séverin Pervinquière (11 février 1760 - Fontenay-le-Comte ✝ 24 janvier 1828 - La Baudonnière, Marsais-Sainte-Radégonde), membre de l'assemblée du Tiers état de Fontenay (mars 1789), député aux États Généraux de 1789 (avril 1789), Conseiller général de Vendée (1791), procureur syndic, auditeur au Conseil d'État (13 juillet 1812), baron de l'Empire (1811), chevalier de la Légion d'honneur (13 décembre 1814), D'argent, à la plante de pervenche au naturel, surmontée à dextre d'une balance d'azur, au franc-quartier des barons membres des collèges électoraux brochant.[1][23]
Claude Auguste Petit (7 octobre 1748 - Aignay-le-Duc ✝ 6 septembre 1819 - Paris), Procureur général au parlement de Paris, député du département de la Seine au Corps législatif (1808-1814), préfet de l'Ems-occidental (1813-1815), député à la Chambre des députés (1814-1815), préfet du Lot (9 décembre 1813, décret impérial du 6 avril 1815), 1er baron de Beauverger et de l'Empire (6 septembre 1811), chevalier de la Légion d'honneur (1810), Ecartelé : au I, d'azur au pommier d'argent fuité de gueules ; au II du quartier des Barons Membres du Collège électoral ; au III, d'argent à trois chevrons de gueules ; au IV, d'azur au lévrier assis d'argent colleté d'or.[23]
Joseph Gaspard Emmanuel Mathieu Pézenas (13 décembre 1754 - Avignon ✝ 25 février 1841 - Paris), militaire, membre du collège électoral du Vaucluse, représentant à la Chambre de l'arrondissement d'Avignon (13 mai 1815), baron de Pluvinal et de l'Empire (3 février 1813), chevalier de la Légion d'honneur (8e cohorte), D'azur coupé d'un trait de sable, chargé au I en chef d'un château de trois tours donjonnées et sommées chacune d'un pavillon d'argent soutenu d'une rivière du même et accompagné en chef de deux étoiles d'or; au II en pointe chargé d'un croissant d'argent sommé de trois épis du même et surmonté au deuxième point du chef d'un soleil rayonnant d'or, au canton des barons membres du collège électoral brochant.[6]
Philippe-Antoine-Joseph de Pret (1766 ✝ 1841)[102], membre du collège électoral du département des Deux-Nèthes, Baron Depret et de l'Empire (lettres patentes du 25 mars 1813, avec érection d'un majorat)[103], D'argent au pal de sable, chargé de trois chevrons d'or ; au canton des Barons Membres de Collège électoral brochant.[81]
Maurice Gabriel Joseph de Riquet (7 octobre 1765 - château de Roissy-en-France ✝ 3 septembre 1835 - château de Boussu, Hainaut, Belgique), Comte de Caraman (1818), Baron de l'Empire (1813), Major en second des carabiniers de Monsieur, inspecteur général de la cavalerie, maréchal de camp (1814), député de Jemmapes (1809-1814), puis du Nord (1824-1827), pair de France (5 novembre 1827), entre ensuite à la Chambre des pairs (1828-1830), Écartelé : aux I et IV, d'azur, à la bande d'or, accompagnée en chef d'une demi fleur de lys épanouie et en pied de trois roses, le tout d'argent (de Riquetti) ; aux II et III, de gueules, à la bande d'or, (d'Alsace de Hénin-Liétard) ; au franc-canton sénestre des Barons Membres du Collège électoral brochant.[7]
Jean Louis de Viefville des Essarts (29 février 1744 - Malzy ✝ 13 décembre 1820 - Guise), Avocat au Parlement de Paris, procureur fiscal aux Eaux et Forêts, président du canton, subdélégué de l'Intendance du Soissonnais (Guise, 1773), représentant du tiers état à l'Assemblée Provinciale du Soissonnais (octobre 1787), député du tiers état du bailliage du Vermandois aux États généraux de 1789, maire de Guise (1800), Conservateur des Eaux et Forêts, membre du Conseil général de l'Aisne, membre du collège électoral, directeur des forêts du département des Bouches-du-Weser (décret impérial du 5 mai 1813), baron de l'Empire (25 février 1813, confirmé le 29 juillet 1818, lettres du 27 février 1819), Écartelé : aux 1 & 4, d'azur, à la palme d’argent posée en pal, accostée de 2 clefs d'argent, le tout soutenu de 3 coquilles d'or, rangées en fasce ; au 2, du quartiers des Barons Membres du Collège électoral ; au 3 de sinople à 3 besants d'argent, 3, 2 et 1.[14]
Barons tirés des Corps Savants
Figure Nom du Baron et blasonnement Jean-Nicolas Corvisart (15 février 1755 - Dricourt ✝ 18 septembre 1821 - Athis (Yvelines)), Premier Médecin de l'Empereur, docteur-régent de la Faculté (14 novembre 1782), professeur de pathologie, puis de physiologie, professeur de clinique interne de la Faculté de médecine (an III), professeur de médecine pratique au collège de France (an V), professeur de médecine du Collège de France (1797), 1er baron Corvisart et de l'Empire (12 décembre 1808), Légionnaire (26 frimaire an XII), puis Officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Commandeur de l'Ordre de la Réunion (29 février 1812), membre de l'Académie des sciences (20 mars 1811) et de l'Académie de médecine (1820), Ecartelé : au I, d'or au cœur de gueules ; au II, du quartier des Barons tirés des Corps Savants ; au III, de gueules au lion d'argent ; au, IV d'argent au serpent de sinople enlaçant une cotice alesée de sable (bâton d'Esculape) en pal.[1][3][7][23][55]
Jean-Baptiste Joseph Delambre (19 septembre 1749 - Amiens ✝ 19 août 1822 - Paris), astronome, mathématicien, géodésien, associé géomètre de l'Académie des sciences (1792), puis secrétaire pour les sciences mathématiques (1800), inspecteur général des études (1802), chaire d'astronomie du Collège de France (1807), membre du conseil de l'Université (1808-1815), directeur de l'observatoire de Paris (1804-1822), Chevalier de l'Empire (date|10|septembre|1808), Baron de l'Empire (24 août 1811), Légionnaire, puis Officier de la Légion d'honneur (1821), -
- Armes de Chevalier de l'Empire : De sable, à la fasce cousue de gueules chargée de l'insigne des des Chevaliers légionnaires, semé en chef d'étoiles d'argent parmi lesquelles deux plus grandes, l'une à dextre au premier point, l'autre à sénestre vers l'angle inférieur; en pointe, un globe terrestre d'or et d'argent ceint d'un méridien de sable.[3]
- Armes de Baron de l'Empire : De sable, semé d'étoiles d'argent en chef, et un globe terrestre du même en pointe, ledit globe entouré d'un annelet de sable en direction verticale ; au canton des Barons tirés des Corps Savants brochant.[1][7]
Louis-Bernard Guyton de Morveau, puis Guyton-Morveau (4 janvier 1737 - Dijon ✝ 2 janvier 1816 - Paris), chimiste français, Procureur général syndic du département de la Côte-d'Or (1790), député à l'Assemblée législative (1791) puis à la Convention nationale, membre du Comité de salut public (6 avril 1793), directeur par intérim de l'École polytechnique (3 mars 1798), correspondant à l'Académie des sciences, membre de l'Institut national des sciences et des arts (20 novembre 1795), Chevalier de l'Empire (20 août 1809), Baron de l'Empire (23 octobre 1811), D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux heaumes tarés de profil d'argent et en pointe d'un vase fumigatoire du même. Franc-quartier de baron tiré des corps savants, brochant au neuvième de l'écu.[3]
Emmanuel-Augustin-Dieudonné-Joseph de Las Cases (21 juin 1766 - près de Revel, Tarn ✝ 15 mai 1842 - Passy-sur-Seine), Maître des requêtes au conseil d'État, chambellan de l'Empereur (1810), Marquis (sous l'Ancien régime), Baron (majorat particulier du 28 janvier 1809) puis Comte d'Empire (16 décembre 1810), -
- Armes sous l'Ancien régime, reprises à la Restauration : D'or à la bande d'azur et à la bordure de gueules. Couronne de comte, supports: deux lions. Devise: Semper paratus.[3]
- Armes de Baron de l'Empire : D'or à la bande d'azur et à la bordure de gueules ; au canton des barons tirés des corps savants brochant.[3]
- Armes de Comte de l'Empire : D'or à la bande d'azur, à la brodure de gueules brochante ; au canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[3][7]
André Jean Simon Nougarède de Fayet (20 septembre 1765 - Montpellier✝ 20 août 1845 - Paris), Conseiller en la cour des aides et finances de Montpellier (1789), lieutenant du génie, auditeur (an XI) puis maître des requêtes (14 avril 1813) au Conseil d’État, député de l'Hérault au Corps législatif (an XII - 1815), président de la Cour d'appel de Paris (8 décembre 1810), chevalier de Fayet et de l'Empire (1809), 1er baron de Fayet et de l'Empire (1811), -
- Armes des Nougarède de Fayet sous l'Ancien régime : D'or au noyer au naturel, terrassé de sinople, senestré d'une étoile de gueules soutenu d'un croissant du même.[104]
- Armes de Baron de l'Empire : Coupé : au 1, parti d'azur à trois étoiles rangées en fasce d'argent surmontées d'un croissant contourné du même, et des barons tirés des corps savants ; au 2, d'argent, au noyer terrassé de sinople senestré d'un hérisson de sable, allumé du champ. Supports: Deux lions.[1][3][104]
Armes parlantes. Noyer/Nougarède
Antoine-Isaac Silvestre de Sacy (21 septembre 1758, à Paris ✝ 21 février 1838), Philologue, linguiste et orientaliste français, membre de l'Institut de France, professeur au collège de France, député du département de la Seine (1808 et 1814), recteur de l'Université de Paris (1815), pair de France (après 1830), Chevalier de l'Empire (3 mai 1809) puis Baron de l'Empire (12 avril 1813, titre confirmé sous la Restauration), Armes de Baron de l'Empire : D'azur au chevron brisé d'argent, accompagné de trois étoiles du même; franc-quartier des barons tirés des corps savants, brochant au neuvième de l'écu. (Dans les armes anciennes portées de nos jours, le chevron n'est pas. brisé).[3][3]
D'azur, au chevron brisé d'argent, surmonté de trois étoiles d'or ; au canton des Barons tirés des Corps Savants brochant.[7]
Barons Propriétaires
Figure Nom du Baron et blasonnement Jean-Siméon Champy (15 janvier 1778 - Dijon ✝ 1845), chimiste français, Maître des requêtes au Conseil d'État, administrateur, puis régisseur général adjoint des poudres et salpêtres (1815), 1er baron Champy et de l'Empire (lettres patentes avec majorat le 21 janvier 1810, confirmé dans son titre de baron héréditaire par lettres patentes du 2 mars 1815), D'azur à un foudre ailé d'or ; au canton des barons propriétaires brochant.[6]
Ou, Écartelé : aux I et IV d'azur à un foudre ailé d'or ; au canton des barons propriétaires brochant ; aux II et III d'or à un palmier terrasé de sinople.[6]
Jean Charles Joachim Davillier (3 novembre 1758 - Montpellier ✝ 18 octobre 1846 - Paris), 1er baron Davillier et de l'Empire (1810), fondateur puis vice-président de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance (1829), gouverneur de la Banque de France (1836), régent de la Banque de France, commandeur de la Légion d'honneur, Pair de France (19 novembre 1831), D'azur à l'orle de six besants d'or ; au franc-quartier des barons propriétaires.[23]
Philibert van der Haeghen de Mussain (12 novembre 1760 ✝ 20 février 1818), auditeur de seconde classe au Conseil d'État (1er août 1810), sous-préfet de Mons (1811-1812), puis sous-préfet de Leeuwarden (1813), président du conseil général du département de l'Escaut, Seigneur de Mussain, baron van der Haeghen de Mussain et de l'Empire (lettres patentes du 14 août 1815, avec érection d'un majorat)[105] Gironné d'argent et de sable de neuf pièces, les quatre girons de sable chargés chacun de trois mouchetures d'hermine posées deux et une ; au canton des Barons propriétaires brochant.[81]
Louis Lézurier de La Martel (25 mai 1765, à Rouen ✝ 22 janvier 1852, au Val-de-la-Haye), Financier, Maire de Rouen par décret impérial du 25 mars 1813, membre de l’Académie de Rouen (21 décembre 1808), député de la Seine-Inférieure au corps législatif, maintenu, en 1814, à la Chambre des Députés, Chevalier de l’Empire (10 septembre 1808), Baron de l'Empire (14 avril 1810), officier de la Légion d'Honneur (5 juillet 1804, et trésorier de la 14e cohorte, dont le siège était à Rouen), -
- Armes de Chevalier de l'Empire : Parti : au I, d'azur au chevron d'or accompagné, en chef à dextre d'une pomme de pin renversée, en chef à senestre d'un trèfle, et en pointe d'un épi, le tout d'or ; au II, de sable, à une clef d'or posée en fasce, surmontée d'une étoile du même ; le parti soutenu d'une champagne de gueules chargé de l'insigne des chevaliers légionnaires.[4]
- Armes de Baron de l'Empire : Parti : au I, d'azur au chevron d'or accompagné, en chef à dextre d'une pomme de pin renversée, en chef à senestre d'un trèfle, et en pointe d'un épi, le tout d'or ; au II, de sable, à une clef d'or posée en fasce, surmontée d'une étoile du même ; le parti soutenu d'une champagne de gueules chargé de l'insigne des chevaliers légionnaires ; au canton des barons propriétaires brochant.[4]
Nicolas Massias (2 avril 1764 - Villeneuve-sur-Lot ✝ 22 janvier 1848 - Bade), colonel d'artillerie, diplomate, philosophe et homme de lettres français, chargé d'affaires de France près la cour de Bade et consul général de France à Dantzig (1807-1815), 1er baron Massias et de l'Empire (25 janvier 1814, confirmé dans son titre de baron par lettres patentes du 3 février 1819), D'azur à la bande d'or chargée d'un cœur de gueules ; au canton des barons propriétaires brochant.[23]
Louis François Merlin d'Estreux de Maingoval (13 février 1753 - Douai ✝ 22 décembre 1814 ou 1824), Officier au régiment de Vieille-Marine, chef de légion des gardes nationales du département du Nord, maire de Valenciennes (Cent-Jours), 1er baron d'Estreux de Maingoval et de l'Empire (14 avril 1810, confirmé baron héréditaire par lettres patentes de Louis XVIII le 15 novembre 1817), Chevalier de Saint-Louis, Coupé: au 1, parti d'azur, à trois haches d'or (Merlin) et du quartier des barons propriétaires ; au 2, de gueules, à trois tours d'argent.[4]
Pierre-George de Meulenaëre (1er avril 1751 - Gand ✝ 2 juin 1825 - Château de Weldenne), Député du département de l'Escaut au Corps législatif (28 fructidor an XII, réélu le 18 février 1808 - 1814), Chevalier de l'Empire (9 mars 1810), puis, Baron de l'Empire (lettres patentes du 3 août 1810, avec érection d'un majorat), De sable au chevron d'argent, accompagné en chef de deux poissons affrontés de même, et en pointe d'une coquille aussi d'argent ; au canton des Barons propriétaires brochant sur le tout au neuvième de l'écu.[81][106][106]
Henri Charles Emile Louis Michel de Raoulx de Raousset-Boulbon (29 septembre 1763 - Avignon ✝ 20 septembre 1846 - Avignon), comte de Raousset-Boulbon, 1er baron de Raousset-Boulbon et de l'Empire (lettres patentes du 19 janvier 1811, il fit dissoudre son majorat en 1837, -
- Armes des Raoulx de Raousset-Boulbon sous l'Ancien régime : D'or à la croix pattée de sable.[6]
- Armes de Baron de l'Empire : D'or à la croix pattée de sable, bordée de gueules ; au canton des barons propriétaires brochant.[6]
Notes et références
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- ↑ Fiche de Antoine Louis Arrighi de Casanova sur roglo.eu
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p , q , r , s , t , u , v , w , x , y , z , aa , ab et ac Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'Institut, L'Université, Les Ecoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j et k Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique, de Jacques Declercq, d'après L’héraldique napoléonienne, de Philippe Lamarque Ed. du Guy.
- ↑ a , b , c et d Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
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- ↑ Frère du Prince d'Eckmühl
- ↑ Ancêtre de l'actuel Institut géographique national.
- ↑ Frère du chevalier de l'Empire Frédéric Jean de La Bassée (1761-1832), sous-lieutenant au régiment de Vermandois (1778), capitaine (1791), chef d’escadron de cuirassiers (1801).
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- ↑ Frère du Maréchal-Duc de Conegliano
- ↑ 3e fils du Maréchal-Duc de Montebello
- ↑ 4e fils du Maréchal-Duc de Montebello
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- ↑ Source : Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, augmenté du Catalogue provincial sous Louis XVI et au XIXe siècle, Éditions Robert Laffont, Paris, 2007, 414 pages, (ISBN 978-2-221-10875-8)
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- ↑ Certaines sources le font naître à Paris.
- ↑ a et b Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Publié en 1866, par la Société archéologique de Touraine
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- ↑ Source : Fiche de Claude Louis Bruslé de Valsuzenay sur roglo.eu
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- ↑ Source : home.att.net
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- ↑ Source : roglo.eu
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- ↑ Sources :
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- Philippe Dayre de Mailhol (2001), Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, p.778 - ISBN 3487112450.
- Marquis de Belleval Nobiliaire de Ponthieu-Vimeu, 1861
- les sceaux de Ponthieu 1861
- Robert de Saint Loups, Armorial de Flandre Artois et Picardie, 1994
- Witart, La noblesse de la Somme, 1994
- Annuaire du département de l'Aisne,
- Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française de Philippe Dayre de Mailhol (2001), page 778, (ISBN 3487112450)
- ↑ Source : www.geneawiki.com
- ↑ Source : Dictionnaire des parlementaires français (1889-1891)
- ↑ Source : www.ville-coutances.fr
- ↑ Source : Biographie de la Moselle: ou, Historie par ordre alphab́etique de toutes les personnes nées dans ce département, qui se sont fait remarquer par leurs actions, leurs talens, leurs écrits, leurs vertus, ou leurs crimes, Par Émile Auguste Nicolas, Jules Bégin, Publié par Verronnais, 1831.
- ↑ Source : Armorial général de l'empire français, de H. Simon, t. II, pi. L, p. 62.
- ↑ a , b , c et d Listes des titres de noblesse, chevalerie, et autres marques d'honneur accordées par les souverains des Pays-Bas, depuis 1659 jusqu'à 1794 : précédées d'une notice historique, Publié par Vandale, 1847
- ↑ Mémoires et documents pour servir à l'histoire de la révolution , Par Pierre Auguste Florent Gérard, Ferdinand Pierre Rapédius de Berg, Publié par Demanet, 1842
- ↑ Source : Fiche de Guillaume Joseph Jean-François Desazars de Montgailhard sur roglo.eu
- ↑ Source : DESAZARS DE MONTGAILHARD sur mongand.chez.com, QUELQUES NOBLES MONTGAILLARD
- ↑ Source : www.genheral.com
- ↑ a et b Connaissez-vous ces Auvergnats célèbres ? : 1750-1850, Par Georges-Léonard Hémeret, Publié par EDITIONS CREER, 2005, ISBN 2902894708, ISBN 9782902894703, 158 pages.
- ↑ a , b et c Source : Grenier sur www.francegenweb.org
- ↑ Nobiliaire d'Auvergne..., Par Jean-Baptiste Bouillet, Publié par Perol, 1848
- ↑ Source : Pautet du Parois, Encyclopédie Roret du Blason..., Paris, 1854, N° 337.
- ↑ Source : Haubersart sur www.armorial-general.org
- ↑ Source : Haubersart sur www.luz-herald.net
- ↑ Source : Fiche de Nicolas Heurteloup sur roglo.eu.
- ↑ Source : Pierre-François Percy sur napoleon-empire.net
- ↑ Source : genealogie.spydernet.fr
- ↑ Source : geneolivier.site.voila.fr
- ↑ Source : antoine.schombourger.free.fr
- ↑ a et b Source : Fiche de Jacques René Marie Aymé de La Chevrelière sur roglo.eu
- ↑ Armes de Michel Marie Claparède, relevées par son petit-fils Philippe Marie Michel Joseph Amédée Hallez-Claparède (16 juin 1812 - Paris ✝ 24 août 1858 - Aix-les-Bains, mort en fonction), ancien élève de l'école polytechnique (1832), inspecteur des finances le 1er mars 1848, en mission à Rome en 1853, conseiller général du Bas-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur.
- ↑ Lettres patentes portant collation du titre de Baron à M. Nicolas David Amand Constant Mauduit- de Sémerville, membre du Collège électoral du département de l'Eure, avec établissement de majorat, dont la dotation consiste dans le domaine de Sémerville, situé commune de ce nom, et par extension sur celles de Sainte-Colombe et Saint-Melain, arrondissement d'Evreux, département de l'Eure, composé du château, de jardins, vergers et masures, comprenant cinq hectares trente-cinq ares, d'un corps de ferme de quatrevingt-dix hectares soixante-dix-septares de terres, de neuf hectares soixante-sept ares en bois taillis et de cinq hectares sept ares en bruyères, patures et plantations. Le tout produisant 5,058 fr. 98 centimes de revenu annuel. Source : Histoire complète de la noblesse de France : depuis 1789 jusque vers l'année 1862 ; suivie de Considérations sur la grandeur de la noblesse, sa situation actuelle et l'influence morale qu'elle exerce sur les autres classes de la société, Par Nicolas Batjin, Publié par E. Dentu, 1862.
- ↑ Cousin germain du Duc de Frioul
- ↑ Source : Escutcheons of Science
- ↑ Source : Geslagt-lyste der nakomelingen van den vermaerden Christoffel Plantin, koninglyken aerts-boekdrukker, binnen de stad Antwerpen ; waer by gevoegd is eene geslagt-lyste der familie Mouretorff alias Moretus: waer by gevoegd is eene geslagt-lyste der familie Mouretorff alias Moretus, Par J -B van der Straelen, P -Th Moons-Van der Straelen, Publié par Janssens, 1858.
- ↑ Source : [1]Bulletin des lois, 1813.
- ↑ a et b Blason de la famille de Nougarède de Fayet sur L'armorial des As
- ↑ Source : Bulletin des lois de l'Empire français, N. 320, n. 9373 ; Recueil des lois, série III, t. XVIII, p. 149.
- ↑ a et b Armorial général de l'Empire français, contenant les armes de sa Majesté l'Empereur et Roi, des princes de sa famille, des grands dignitaires, princes, ducs, comtes, barons, chevaliers, et celles des villes de 1re, 2e et 3e classes, avec les planches des ornements extérieurs, des signes intérieurs, et l'explication des couleurs et des figures du blason, pour faciliter l'étude de cette science, par Henri Simon, graveur du cabinet de S. M. l'Empereur et Roi, et du conseil du sceau des titres. Tome premier. ln-fol. de 22 feuilles, plus 70 planches (dont 60 contiennent chacune 12 écussons), 1812.
Voir aussi
Articles connexes
- Héraldique napoléonienne
- Armorial de la Maison Bonaparte
- Armorial de la noblesse d'Empire :
- Noblesse d'Empire.
Liens externes et sources
- www.heraldique-europeenne.org :
- Voir le système héraldique napoléonien, les couronnes et toques en héraldique napoléonienne, les maisons princières ou ducales des Premier et Second Empires et les Maréchaux d'Empire) ;
- Armorial des rues de Paris sur heraldique-europeenne.org
- Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique de Jacques Declercq
- Jacques Jourquin, Dictionnaires des Maréchaux de Napoléon, Christian, 1999
- Jacques Jourquin, Dictionnaire des maréchaux du Premier Empire, 1986
- Thierry Lentz, Dictionnaires des Ministres de Napoléon, Christian, 1999
- Quintin, Dictionnaire des Colonels de Napoléon, SPM, 1996
- Raoul de Warren, Les Pairs de France au XIXe siècle, les Cahiers nobles, 1959 (Réed. en 1999 par l'Intermédiaire des chercheurs et des curieux)
- Philippe Lamarque, Armorial du Premier Empire, Édition du Gui, 2008, ISBN 978-2-9517417-7-5
- Armorial des Chevaliers de L'ORDRE DE LA RÉUNION - par M. ALCIDE GEORGEL (1869)
- ARMORIAL DE L'EMPIRE FRANCAIS (L'INSTITUT. - L'UNIVERSITÉ. - LES ÉCOLES PUBLIQUES) - par M. ALCIDE GEORGEL - 1870
- ARMORIAL DE L'EMPIRE FRANCAIS (Médecins et chirurgiens) - par M. ALCIDE GEORGEL - 1869
- Armorial du premier Empire de Philippe Lamarque Réf AR1E, fevrier 2008, 640 pages
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