- Redon
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Pour les articles homonymes, voir Redon (homonymie).
Redon Administration Pays France Région Bretagne Département Ille-et-Vilaine (sous-préfecture) Arrondissement Redon (chef-lieu) Canton Redon (chef-lieu) Code commune 35236 Code postal 35600 Maire
Mandat en coursVincent Bourguet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Redon Site web Site de la commune Démographie Population 10 376 hab. (2007[1]) Densité 688 hab./km² Aire urbaine 52 758 hab. () Gentilé Redonnaise, Redonnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 73 m Superficie 15,09 km2 Redon est une commune française, sous-préfecture du département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.
Sa devise est Redon, petite ville grand renom, est inscrite en breton sur le fronton de la mairie depuis 1908 sous la forme « kêr vihan brud vras ».
Redon est le centre de la communauté de communes du pays de Redon et du Pays de Redon et Vilaine.
Sommaire
Géographie
- Situation
Redon est située au confluent de l'Oust et de la Vilaine, à 60 km au sud-ouest de Rennes, 50 km à l'est de Vannes et 60 km au nord-ouest de Nantes.
- Les communes limitrophes sont :
Selon le classement établi par l'INSEE, Redon est une commune urbaine, la commune-centre d'une unité urbaine dont la banlieue inclut quatre communes (Saint-Nicolas, Rieux, Saint-Jean-la-Poterie, Allaire)[2]. Cette unité urbaine est le pôle de l'aire urbaine de Redon, qui fait partie de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).Toponymie
Le nom de Redon est issu du gaulois roto- (la roue) et est sans rapport avec celui de Rennes et des Redones[3].
La ville devrait son nom au mot Roton qui se transforma en Rodon, mot d’origine celtique désignant un gué, hypothèse qui correspond à la configuration des lieux.
Les formes anciennes sont :
- Roton (en 832 par le Cartulaire de Redon)
- Rothon
- Rotonum (en 1029, Cartulaire de Sainte-Croix de Quimperlé)
- Rothenum
- Rothono
- Regidonum
Le nom breton de la commune reste Redon [4].
Histoire
Moyen Âge
Il existe peu de sources sur ce secteur avant 832.
Découvrant le confluent de la Vilaine et de l’Oust du haut d’une colline, l’archidiacre du diocèse de Vannes, et ses disciples constatent tout l’intérêt du lieu : un site protégé des invasions et calme, idéal pour la méditation. Conwoïon obtient de Ratvili, seigneur du lieu, la donation d’un espace suffisant pour installer le monastère. En 832, un modeste ermitage fait de planches et de branches voit le jour.
Nominoë, alors gouverneur de Bretagne, soutient cette fondation pour renforcer son pouvoir. Entre 842 et 853, une première église en pierres est construite remplaçant ainsi la première bâtisse. Conwoïon y meurt le 5 janvier 868. Il subsiste encore aujourd'hui le cartulaire de cette abbaye qui recense 391 actes en latin. Ce document, propriété de l'archevêché de Rennes, est d'une importance majeure pour les historiens.
Une population s’installe peu à peu autour des bâtiments conventuels, le territoire monastique s’agrandit et donne naissance à une paroisse. Après l’an mil, l’église devient trop petite. La construction d’un édifice plus grand est envisagée.
La ville va se développer autour de ce centre religieux jusqu'à former une petite bourgade rurale et industrielle de près de 10000 habitants dans les années 1960. Une des industries locales fut la fonderie Pierre Chevalier fondée en 1864.
Au Moyen Âge, Redon va bénéficier du commerce maritime grâce à sa situation sur la Vilaine. Il subsiste aujourd'hui d'anciennes maisons d'armateurs et un bassin.
Au XIVe siècle, est entreprise la construction de l'enceinte fortifiée de la ville, sous l'égide de l'abbé Jean de Tréal. Elle comporte 3 portes, 3 poternes et 13 tours. De ces remparts, on peut voir aujourd'hui le flanc nord du transept de l'église, la chapelle des Ducs et les remparts au-dessus du quai St Jacques. Les travaux réalisés au centre-ville ont mis au jour d'autres vestiges des remparts, notamment un bastion en face de l'hôtel de Ville, deux tours (XIVe) et un autre bastion (XVIe) place de la République ainsi que des éléments de remparts.
Redon est l'une des 42 villes de Bretagne qui envoyaient des députés au Parlement de Bretagne (États de la Province). Les États se réunirent d'ailleurs 5 fois à Redon, aux XVe et XVIIe siècles.
En 1449, le duc François Ier obtint du pape Eugène IV l'érection de Redon en évêché par bulle pontificale le 10 juin 1449. Le duc aimait Redon, et le fait qu'il voulait y être enterré expliquerait qu'il ait voulu récompenser l'abbaye de ses services. Mais les protestations des évêques voisins de Rennes, Vannes et Nantes, sur les territoires desquels le nouveau diocèse devait prendre son assise, firent avorter l'initiative. La bulle de suppression fut signé le 20 décembre 1449 par le même souverain pontife[5].
Pendant la minorité de la duchesse Anne de Bretagne, la cour ducale s'établit pendant quelque temps à Redon, à la fin de 1488. En février 1489, le roi d'Angleterre Henri VII conclut avec la jeune duchesse - elle n'a que 12 ans - le "traité de Redon" aux termes duquel il s'engage à lui apporter une aide militaire si un conflit devait l'opposer à la France. L'histoire évoluera autrement, puisque Anne épousera deux ans plus tard le roi de France, Charles VIII. Autour de l'abbaye, les activités artisanales et commerciales se sont développées.
Temps modernes
Dès le XVIe siècle, la Vilaine est canalisée, favorisant ainsi le développement portuaire. En effet, les navires de mer peuvent remonter jusqu'à Redon, alors avant-port de Rennes. Accostés au port de Vilaine, soumis alors à la marée, les navires peuvent décharger leurs cargaisons à terre ou bien transborder les marchandises sur des barges et bateaux fluviaux qui remontent ensuite la rivière jusqu'à Rennes. Sur le quai Duguay-Trouin, les demeures d'armateurs ou de négociants (XVIIe et XVIIIe) témoignent de cette activité maritime florissante.
Les greniers à sel, rue du Port, la tour Richelieu (XVIIe), le château du Mail (XVIIe), tous deux situés rue du Plessis, l'hôtel Carmoy (XVIIe) rue du Port, ainsi que le monastère des Calvairiennes (XVIIe), rue Saint-Michel et les maisons à pans de bois (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) de la Grande-Rue complètent le riche patrimoine architectural de la cité.
Révolution française
À la Révolution, trois couvents fonctionnaient encore à Redon : un de bénédictins, un de calvairiennes, et un d’ursulines[6].
En février 1791, la première société populaire est fondée à Redon : elle est la seule du district, même si plusieurs habitants des communes du district se sont affiliés à titre individuel[7].
Avec la constitution civile du clergé, les ordres religieux sont supprimés. Les moines et les moniales sont relevés de leur vœux (13 février 1790), et peuvent quitter leurs monastères. Sur les 9 bénédictins, seuls trois choisissent de rester dans les ordres[8]. Lorsque les sœurs sont expulsées (5 octobre 1792), elles achètent des maisons, et continuent majoritairement de vivre en communauté. Tous (moines et moniales, retournés à la vie civile ou non) perçoivent une pension de l’État, et leurs derniers droits sont liquidés par le district le 30 avril 1793[9].
Les Chouans menacent Redon en mars 1793 : c’est le général Beysser qui écarte le danger. Plus tard dans l’année, c’est Hoche qui à nouveau sauve la ville du pillage[10].
La nouvelle du 9-Thermidor et de la chute de Robespierre est accueillie avec de grandes manifestations de joie[11] ; peu après, l’ensemble des administrations sont épurées (vendémiaire an IV)[12] et l’église de Redon est rendue au culte le 8 prairial an III[13]. Mais la commune reste relativement favorable à la Révolution et à ses avancées, comme le montre la fréquentation des fêtes :
- l’anniversaire de la prise de la Bastille est célébré en 1794 et encore en 1799, à la fin de la Révolution, avec peu de monde[14] ;
- l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, une des fêtes les plus populaires, est instituée en 1795 et bien suivie dans le département, et notamment à Redon[15] ;
- une fête rare, la fête du Malheur, est organisée à Redon le 30 décembre 1794[16].
Époque contemporaine
En lien avec la construction du canal de Nantes à Brest, le creusement du bassin à flot débute en 1836. Pendant de nombreuses décennies, il devait être le coeur même de la vie redonnaise par son activité portuaire et par le développement des industries au XIXe siècle.
C'est à Redon que le canal de Nantes à Brest coupe la liaison Rance-Vilaine reliant la Manche à l'Océan. Il fut terminé au milieu du XIXe siècle faisant de Redon le carrefour des voies navigables de l'Ouest. Très peu de temps après, Redon devient également carrefour ferroviaire. La gare fut inaugurée en 1862. Elle est située sur la ligne Nantes-Rennes et Paris-Quimper.
Au début du XXe siècle, l'activité industrielle soutenait fortement l'économie locale. Les industries liées à la mécanique ou au textile y étaient très présentes jusqu'au début des années 1980.
La ville embauchait de nombreux ouvriers et employés de l'ensemble du pays de Redon. L'usine de construction mécanique Garnier[17] y fabriquait des machines agricoles depuis la fin du XIXe siècle. Une crise économique profonde déclencha des troubles sociaux graves à la fin des années 1960 et qui se prolongèrent jusqu'au début des années 1980 se soldant par la fermeture définitive de l'usine Garnier[18].
Économie
Le Pays de Redon et Vilaine se caractérise par une industrie très présente dans trois principaux domaines : la cosmétique végétale (groupe Yves ROCHER), l'électronique (TES, ASTEEL) et les équipementiers automobiles (Faurécia, AFC)[19]. 36 % des salariés du territoire sont employés dans l'industrie (350 entreprises industrielles). Le pôle économique de Redon est le plus important du territoire avec notamment les entreprises suivantes :
- Asteel, électronique
- Cargill produit de la pectine à partir de marcs de pommes et d'écorces de citrons.
- Faurecia, équipementier automobile travaillant notamment pour Peugeot-Citroën localisée à Rennes.
- Bic fabrication de briquets, rasoirs, stylos...
- AFC, Armoricaine de Fonderie du Châtelet.
L'économie de services se développe deux fois plus vite qu'en Bretagne bien qu'étant encore sous-représentée. Un parc tertiaire va se créer[Quand ?] autour de la gare TGV de Redon, plateforme ferroviaire de Bretagne-sud.
Le centre hospitalier de Redon emploie entre 400 et 499 personnes[19].
La ville de Redon bénéficie d'un pôle de formation développé en enseignement secondaire comme en formations post-bac.
- École supérieure de logistique industrielle, formation de logisticiens à Bac+5
- Lycées de Redon (Marcel Callo, Beaumont, Saint-Sauveur), formation à Bac+2
Administration
Liste des maires de la Révolution française à la LibérationListe des maires de 1790 à 1944 Période Identité Étiquette Qualité 1792 Even[20] 24 novembre 1795 Dominé[21] 1800 1806 René Hery - 1806 1822 Marie-Claude De Brehier - 1822 1830 Auguste De Gibon - 1830 1834 Christophe-Louis Trélohan - 1834 1835 Joseph Le Saulnier - 1835 1844 Jean-Marie Nogues - 1844 1852 Nicolas Niel - 1852 1862 Louis Trélohan - 1862 1866 Jacques-Gustave Imbert - 1866 1871 Pierre-Marie Gérard - 1871 1875 Paul De Gibon - 1875 1878 Victor Pihan-Dufeilley - 1878 1881 Eugène Léveque - 1881 1882 Jospeh Desmars - 1882 1884 Victor Pihan-Dufeilley - 1884 1886 Emile Normand - 1986 1919 Etienne Gascon - Médecin 1919 1935 Jules Cahour - 1935 1942 Paul Richer - 1942 1944 Eugène Simon - 1944 1946 Jules Le Calvé - 1946 1947 Auguste Houssin - Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1947 1965 Général Le Brigant DVD - 1965 1970 Joseph Ricordel DVD Chef d'entreprise 1970 1983 Jean Tiger RI Commerçant 1983 1995 Pierre Bourges PS Retraité de la fonction publique 1995 2001 Alain Madelin UDF-DL Avocat - Député d'Ille-et-Vilaine 2001 2007 Jean-Michel Bollé DVD Haut fonctionnaire - conseiller général 2007 en cours Vincent Bourguet UDF > AC Professeur, Agrégé de philosophie Toutes les données ne sont pas encore connues. Lors des élections municipales de mars 2008, le maire sortant, Vincent Bourguet, tête de la liste "Unis pour Redon et le pays de Redon", a été élu avec une majorité absolue de 50,59 % soit 2 074 voix contre 49,41 % 2 026 voix pour Jean-René Marsac, tête de la liste "Redon cœur de pays"
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Redon
Groupe Président Effectif Statut DVD - UMP - AC - NC Vincent Bourguet 22 Majorité PS - Les Verts - UDB - DVG Marie-Claude Juhel 7 Opposition Démographie
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes d'Ille-et-Vilaine.Blasonnement D’azur au vaisseau équipé et habillé d’argent, voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef aussi d’argent, chargé de cinq mouchetures d’hermine de sable.Culture
Redon compte une bibliothèque, située près du parc Angers, un cinéma associatif (5 salles) près du port, et un théâtre.
Événements, festivals
- Fête de la châtaigne également appelé la foire Teillouse se déroule le dernier week-end d'octobre. C'est à cette époque que la ville est la plus animée. Le centre-ville voit plusieurs dizaines d'étals se monter dans les rues, le marché est ouvert. Il y a de nombreux concerts de musiques traditionnelles sur lesquelles sont dansés des danses bretonnes traditionnelles. De plus le parc Anger voit l'installation d'une fête foraine. Et bien sûr les châtaignes sont grillés près des chapiteaux afin d'en faire profiter tout le monde.
- Festival de la Bogue d'or (festival de chants, contes et musique de Haute-Bretagne)
- Taknaw'Parade est un défilé festif « A la Taknaw, on ne se déguise pas pour oublier sa condition mais au contraire, pour affirmer qui l'on est »[24]. Sa deuxième édition a eu lieu en mai 2009[25]
- Le Calendrier de l'Avent piloté par le Chantier d’insertion Lever le Rideau est fondé sur l’adaptation du principe traditionnel du calendrier de l’avent en un spectacle vivant de théâtre de rue à destination des enfants et il se déroule du premier au 24 décembre depuis 2000.
Langues
Localement, on a parlé breton au début du moyen âge, Redon étant alors à la limite de l'aire bretonnante, mais le breton y a disparu dès le moyen âge.[réf. nécessaire] Le parler local est depuis le gallo, qui fait partie du groupe des langues d'oïl.
- L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 10 octobre 2008.
- A la rentrée 2007, 13,8% des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue[26].
Personnages célèbres liés à Redon
- Nominoé, 1er roi de Bretagne
- Alain IV Fergent Duc de Bretagne (de 1084 à 1112) ensuite retiré à l'Abbaye Saint-Sauveur de Redon où il fut enterré (1119).
- Pierre de l'Hôpital, juge universel de Bretagne de 1403 à 1444.
- Louis Héry, fabuliste né à Redon en 1808[27]
- Arthur Bernède, auteur de Belphegor, né à Redon en 1871, décédé en 1937.
- Noémie Dondel du Faouëdic, auteur du Guide de l'excursionniste pour Redon et ses environs paru en 1905.
- Jacques Paris de Bollardière, natif de Châteaubriant (Loire-Atlantique), élève du collège Saint Sauveur entre 1917 et 1924. Compagnon de la Libération, général de l'Armée Française pendant la Guerre d'Algérie, il fut emprisonné 3 mois pour y avoir dénoncé la torture. Il co-fonda dans le début des années 1970, le MAN (Mouvement pour une alternative non-violente).
- Hervé Bazin, élève du collège Saint Sauveur.
- Gilles Fournel, poète français né à Redon en 1931.
- Alain Madelin (1946-), maire de Redon de 1995 à 2001.
- Régis Laspalès, humoriste, né en 1957 à Redon.
- Tri Yann, chanson Les filles de Redon.
Monuments et lieux touristiques
Redon abrite six monuments historiques[28] et une vingtaine de bâtiments inventoriés[29] :
- Le Manoir du Mail, anciennement appelé hôtel du Plessis, Rue du Plessis et quai Duguay-Trouin. Situé dans le quartier du port, il fait partie des belles demeures qui marquèrent l'apogée du commerce local au XVIIe siècle[30].
- L’Hôtel de Richelieu, rue du Plessis, daté du XVIIe siècle. Il est flanqué d'une tourelle d'angle avec un décor marqué par le Style Renaissance[31].
- L’Hôtel de Carmoy, du XVIIe siècle, 6 et 7 rue du Port, de style Louis XIII[32].
- L'Ancien couvent des Calvairiennes, 26 rue Saint-Michel, fondé en 1629 par des bénédictines. Il sert aujourd'hui de pensionnat pour handicapés[33].
- L’abbaye Saint-Sauveur, représentative de l’art roman et de la richesse passée de l'abbaye. Elle est formée d'une nef et d'une tour romane édifiée entre 1170 et 1200. Le chœur et la tour sont gothiques[34],Notice no IA00130923, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne..
- L’abbatiale Saint-Sauveur[35] a été tronquée après un incendie au XVIIIe siècle, le 31 mai 1780. Cela explique donc la séparation entre la tour gothique (à peu près 70 mètres de haut) et la nef (qui faisait auparavant 90 mètres de long).
Parmi les bâtiments inventoriés, on trouve notamment :
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de 1967 par l’architecte René Guichebaron[36],[37].
- Église paroissiale Saint-Charles de 1975 par les architectes Yves Perrin et Georges Martin[38],[39].
- Plusieurs ouvrages liés au port et aux cours d’eau de Redon : une maison portuaire[40], la maison éclusière du grand bassin[41], le pont routier de 1845[42], le pont routier basculant de 1937[43], l’écluse marine du port [44], et l’écluse d’isolement [45].
- Plusieurs bâtiments industriels : une usine de petite métallurgie de 1946[46],[47], une usine de construction mécanique Garnier construit de 1917 à 1962[48],[49], et une usine de boissons non alcoolisées [50],[51]
Transports
Elle est placée au cœur des voies navigables de l'Ouest et à proximité de l'océan avec, notamment, un port maritime et fluvial abrité des tempêtes hivernales.
En ce qui concerne les liaisons ferroviaires, Redon est située au carrefour des lignes TER pour Rennes, Quimper et Nantes. Grâce à cette situation, une offre touristique complémentaire de l'offre littorale fait de cette cité historique de Bretagne une étape incontournable en terres gallèses.
Avec la gare de Redon, la ville dispose d'un nœud ferroviaire à équidistance des gares de Rennes, Vannes et Nantes.
Redon est un arrêt du TGV Atlantique. Ce dernier met la ville de Redon à seulement 2h45 de Paris avec 3,5 allers-retours[pas clair].
Jumelages
- Andover (Royaume-Uni)
- Goch (Allemagne)
- Onzlekay (Norvège)
Bibliographie
- Mémoires vives en Pays de Vilaine, Vies ouvrières, ed. Mémoires vives, Redon, 2006.
- Béchard (G.), Duval (J.). Mémoires en images : Redon, ed. A. Sutton, Joué-les-Tours, 1996, 126 p.
- De Courson (G.). Récits historiques, traditions et légendes de Haute-Bretagne : l'arrondissement de Redon, 1870 (rééd. Rennes, Rue des Scribes, 1991, 205 p.).
- Flatres (P.). Les limites du pays de Redon, Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, tome LXIV, 1987, p. 287-294.
- Hommerie (B.), LABBE (Y.). Bogue d'or de Redon, ArMen, n° 22, 1989.
- Labbé (Y.). Le marron de Redon, ArMen, n° 56, 1994
- Laburthe-Tolra (P.) (dir.). Le pays de Redon, Paris, 1985, 196 p.
- Laloy (P.), Désormeaux (R.). Regards sur le pays de Redon, Ed. Apogée, Rennes, 1995.
- Maugendre (L.-A.). Histoire de notre ville. Le temps des maires (1800-1850), tome 2, Redon, 1986, 198 p.
- Thual (F.). Redon : le Chant de l'Alouette à vingt ans, ArMen, n° 80, 1996.
- Tiger (J.). Histoire de notre ville. Les temps des abbés : des origines à 1800, tome 1, Redon, 1985, 145 p.
Voir aussi les Annales de l'Association pour la Protection du Patrimoine Historique Redonnais [APPHR].
Voir aussi
- Abbaye Saint-Sauveur de Redon
- Cartulaire de Redon
- Liste des communes d'Ille-et-Vilaine
- Pays de Redon et Vilaine
- Quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine
Notes et références
- données officielles 2006 sur le site de l’INSEE
- http://www.statistiques-locales.insee.fr/carto/ESL_CT_cartethematique.asp?lang=FR&nivgeo=COM. Sur la petite carte de France, cliquer sur Départements, puis sur un département. Voir la page de l'INSEE :
- Noms de lieux bretons, Hervé Abalain
- Résultats concernant « Redon » dans la base KerOfis de l’office public de la langue bretonne.
- (fr) L'éphémère évêché de Redon
- Annales de Bretagne, volume 20, tome 1, 1904, p. 93 Léon Dubreuil, « Essai sur l’administration générale d’un district pendant la Révolution. Le district de Redon, 1er juillet 1790- 18 ventôse an IV », in
- Annales de Bretagne, volume 21, tome 2, 1905, p. 235 Léon Dubreuil, « Essai sur l’administration générale d’un district pendant la Révolution. », in
- Dubreuil, Essai..., 20-1, p. 95
- Dubreuil, Essai..., 20-1, p. 100
- Annales de Bretagne, volume 22, tome 1, 1906, p. 96 Léon Dubreuil, « Essai sur l’administration générale d’un district pendant la Révolution », in
- Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 521 Léon Dubreuil, « Essai sur l’administration générale d’un district pendant la Révolution», in
- Dubreuil, Essai..., 21-4, p. 522
- Dubreuil, Essai..., 21-4, p. 549
- Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 397-398 Léon Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in
- Dubreuil, Fêtes..., p. 398-399
- Dubreuil, Fêtes..., p. 402
- [1] Présentation rapide de l'usine Garnier,
- ISBN 2-9528273-0-0) Vies ouvrières en Pays de Redon 1930-1980, association Mémoires vives du XXe siècle, 2006, Éditions Mémoires vives en Pays de Redon, (
- (fr) Le pays de Redon et Vilaine, p. 109.
- Annales de Bretagne, volume 20, tome 1, 1904, p. 113 Léon Dubreuil, « Essai sur l’administration générale d’un district pendant la Révolution. Le district de Redon, 1er juillet 1790- 18 ventôse an IV », in
- Dubreuil, Essai..., 21-4, p. 525
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- http://www.redon.maville.com/actu/actudet_-La-Taknaw-parade-se-met-en-ordre-de-marche-_loc-798242_actu.Htm
- http://www.articulteurs.org/lire.php?contenu=11
- (fr) Ofis ar Brezhoneg: Enseignement bilingue
- Prosper Ève, Karthala, Paris, 2003 – ISBN 978-2-84586-456-6. Les Esclaves de Bourbon : La Mer et la montagne,
- Liste des monuments historiques de la commune de Redon, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Liste des notices pour la commune de Redon, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090669, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090667, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090668, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090665, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090664, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00090666, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA00131001, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA00131001, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA00130924, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA00130924, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA29003872, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048531, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35048462, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35046897, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35046898, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35046896, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35000637, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA35000637, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35000635, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA35000635, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Notice no IA35000643, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no IA35000643, sur Glad, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
Liens externes
Catégories :- Redon
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