- Annonay
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Annonay
Annonay depuis l'avenue de l'Europe
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ardèche Arrondissement Tournon-sur-Rhône Canton Chef-lieu : Code commune 07010 Code postal 07100 Maire
Mandat en coursOlivier Dussopt
2008-2014Intercommunalité communauté de communes du Bassin d'Annonay Démographie Population 17 156 hab. (2008[1]) Densité 809 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 270 m — maxi. 746 m Superficie 21,20 km2 Annonay (en occitan Anonai) est une commune française située dans le département de l'Ardèche et la région Rhône-Alpes. Comptant un peu plus de 17 000 habitants, Annonay est la commune la plus peuplée de l'Ardèche.
Ses habitants sont appelés Annonéens.
Sommaire
Géographie
Au pied des Monts du Vivarais, Annonay est situé à 75 km de Lyon, à 45 km de Valence et à 40 km de Saint-Étienne. Au contact de régions aux reliefs très différents, la ville a été édifiée en amphithéâtre à partir des berges des deux rivières : la Cance et la Deûme. Point culminant : le Montmiandon à 679 m
Annonay est située à un carrefour de routes commerciales: de la vallée du Rhône à la région de Saint-Étienne (sens est-ouest), et de la région lyonnaise au sud du Massif Central (sens nord-sud) .
Communes limitrophes
- dans le canton d'Annonay-Nord :
- dans le canton d'Annonay-Sud :
- dans le canton de Bourg-Argental (arrondissement de Saint-Étienne, département de la Loire) :
Histoire
Antiquité
L'origine du nom de la ville renvoie à de nombreuses hypothèses. L'une d'entre elles veut que Annonay vienne de Annoniacum ou domaine d'Annonius, riche Romain qui aurait vécu là[2].
Moyen Âge
Au XIIIe siècle, la petite ville d'Annonay est une étape importante sur la route du pèlerinage vers la Vierge du Puy-en-Velay. En sont témoins les hôtels pour pélerins, les cinq monastères et les deux prieurés. En 1487, la ville compte quatorze églises pour environ deux mille habitants. Jusqu'aux guerres de religion, les clercs représenteront jusqu'à la moitié de la population.
En 1342 ou 1347, Annonay subit la peste noire, qui sévit en Europe. Une grande partie de la population est décimée.
Les familles Roussillon, Rohan-Soubise, Levis-Ventadour, dominent la région. En 1288, une charte est signée entre la ville et le seigneur d'Annonay. Celle-ci accorde une certaine autonomie à la ville : en particulier, le droit de levée des tailles. À partir de 1365, deux consuls ont en charge les destinées de la ville.
Au cours du XVe siècle, Annonay s'affirme comme un carrefour commercial : exportation de son vin, échanges entre la vallée du Rhône, le Dauphiné et la montagne, grâce aux muletiers ; la tannerie se développe en profitant des eaux de la Deume). Mais cette relative prospérité attire les brigands, routiers et mercenaires. Lors de la guerre de Cent Ans, la ville renforce ses remparts avec des tours de guet percées de portes afin de contrôler les entrées et sorties.
En 1524, Annonay est rattachée au domaine du roi de France à la suite de la révolte du connétable de Bourbon : ses biens, dont fait partie Annonay, sont confisqués.
Guerres de religion
Article détaillé : Guerres de religion (France).À cette époque, Annonay compte 3 500 habitants. Les quartiers de la Cance et de la Deûme sont délaissés par les plus riches au profit de la place Vieille, la place Grenette, la rue des Forges (ancienne Grande Rue)[3].
Annonay adopte le protestantisme avant Genève. Dès 1528, un moine cordelier, Etienne Machopolis qui avait entendu Luther prêcher en Saxe, propage les nouvelles idées. En 1539, deux marchands d'Annonay sont brûlés vifs pour avoir propagé les idées de Luther. Ce sont les excès des clercs qui vont pousser les habitants dans les bras de la Réforme. Par ailleurs, dans la région, les protestants ont développé la culture du ver à soie et protégé des artisans italiens venus développer les moulins à soie, la famille Benay.
À partir de 1562, et pendant plus de trente ans, les guerres ravagent la ville. Annonay, ville riche et fortifiée, est un enjeu de cette guerre civile. La cité est pillée et dévastée à quatre reprises au cours de la même année : par les protestants, puis par un chef de guerre catholique, par un chef de guerre protestant et enfin par le seigneur de Saint Chamond. En 1563, l'édit d'Amboise rétablit la paix : Annonay devient la ville du bailliage où le culte réformé peut être pratiqué.
1568 marque le retour des hostilités : Saint-Romain (protestant) et Saint-Chamond (catholique) prennent tour à tour Annonay et la saccagent. En 1572, après le massacre de la Saint-Barthélémy, Saint Romain s'empare de la ville : les églises encore intactes sont abattues. À partir de 1574, le seigneur protestant Jean de Fay de Virieu est envoyé par Henry III pour négocier la paix, tant avec les catholiques que les protestants. Un compromis est trouvé au château de la Condamine, dont le seigneur protestant est chargé de commander les places de la région, qui sont désarmées. La ville connaîtra ensuite une longue période de tranquillité, mais dans l'immédiat, le commerce et l'industrie sont anéantis. La cité, en ruine, ne compte plus que 300 feux soit environ 1 500 habitants. Les ordres religieux ont été chassés[4].
En 1586, Annonay a été ravagée par une épidémie de peste puis par la famine, mais avec la signature de l'Édit de Nantes, la ville retrouve son calme.
À la fin du XVIe siècle, une trentaine de tanneries sont installées sur les berges de la Deûme et de la Cance, attirées par la qualité de leurs eaux et la prospérité des élevages environnants. La mégisserie se développe : 11 tanneurs et 4 mégissiers en 1590, 20 tanneurs et 37 mégissiers en 1704[5].
XVIIe-XVIIIe siècles
En 1685, la révocation de l'édit de Nantes touche Annonay. Les protestants qui représentent à cette époque 50 % de la population[6] doivent choisir entre s'exiler, abjurer ou continuer la pratique de leur religion dans la clandestinité. Ce sont surtout des artisans, des industriels, des vignerons et les commerçants[7]. Un siècle plus tard, un recensement montrera qu'il ne reste que 7 % de protestants en majorité issus des classes supérieures[8].
L'industrie papetière s'implante à Annonay au XVIIIe siècle, avec les frères Montgolfier, papetiers originaires d'Auvergne, dont le père s'est installé à Vidalon en Annonay. Ils se joignent aux Johannot, autre famille auvergnate, installés depuis 1634 à Faya. Attirés par la qualité des eaux, la force motrice des rivières et l'abondance de la matière première (les chiffons), ils importent les innovations technologiques de Hollande : la pile hollandaise.
En 1780, la production industrielle est florissante : 25 000 peaux de vaches, 500 000 peaux de moutons sont traitées par les tanneries. Les usines de papier produisent 300 tonnes de papier. En 1781, le bailliage devient sénéchaussée.
En 1782, le 14 décembre, la première montgolfière s'élève à Davézieux, à quelques kilomètres d'Annonay. Elle est constituée d'un grand sac de papier doublé de toile placé au-dessus d'un feu de paille mouillée et de laine. Plusieurs autres inventions sont à mettre au compte de Joseph Montgolfier : le bélier hydraulique, le mode de fabrication du papier vélin et du papier filtre, appelé papier joseph.
Cette réussite ne va pas sans accroc : l’engagement en grand nombre par les frères Montgolfier des meilleurs ouvriers provoque une raréfaction de la main-d’œuvre, et des demandes de hausses de salaire. Ceux de l’atelier de Vidalon font une grève de deux mois fin 1781; après une longue période de tensions entre le patron et ses employés, le premier perd, par son attitude intransigeante, le meilleur de sa main-d'œuvre[9], dans une période où les bagarres entre gavots et dévorants sont fréquentes[10].
Annonay se développe grâce au commerce. Celui-ci profite du réseau routier amélioré (même si c'est suite à la révolte des camisards)[11]. Annonay compte en 1787, 130 commerçants pour environ 7 000 habitants : parmi ceux-ci, 11 drapiers, 11 toiliers, 26 épiciers, 3 orfèvres, 26 marchands de chaussure, 28 tailleurs[11].
Pendant la Révolution française les représentants d'Annonay, tout en étant très favorables au nouvel ordre, adoptent une attitude modérée. Cette modération est bien illustrée par la personnalité de l'avocat François-Antoine de Boissy d'Anglas, proche des Girondins. André Joseph Abrial, natif d'Annonay, devient ministre de la justice et est un des rédacteurs du code civil (code Napoléon).
XIXe siècle
L'essor d'Annonay se poursuit : c'est la mégisserie qui tire la prospérité industrielle d'Annonay. Les gants haut de gamme sont fabriqués à Grenoble mais les meilleures peaux viennent d'Annonay. En 1870, la mégisserie annonéenne traite 8 millions de peaux et emploie 50 % des ouvriers de la ville. Ils sont pour la plupart d'origine paysanne. Trois mille d'entre eux travaillent à l'époque dans cette branche.
Le 26 février 1848, les ouvriers de la ville manifestent violemment leur soutien aux révolutionnaires parisiens (journées de février 1848), avec notamment le caillassage des résidences des notables. L’armée ramène l’ordre[12].
L'amélioration du réseau routier, la création des premières lignes de chemin de fer, mettent fin au rôle d'Annonay en tant que centre commercial pour l'arrière-pays montagneux. Ce dernier est désormais directement en relation avec Saint-Étienne. Les échanges est-ouest qui avantageaient Annonay sont remplacés par des échanges nord-sud qui suivent en particulier la vallée du Rhône.
La guerre franco-prussienne de 1870 bloque les exportations : les stocks des usines d'Annonay sont pendant un temps bloqués à Paris. Cette crise amorce le déclin de la mégisserie à Annonay, accentuée par la faiblesse des investissements industriels. Plus de 2 000 salariés sont licenciés et iront trouver du travail dans d'autres régions.
Barthéméy Barou de Canson épouse la fille de Étienne Montgolfier. De nouveaux procédés de fabrication de papier sont mis en place, la production se spécialise. La papeterie emploie 1 500 personnes vers 1875.
XXe siècle
Au XXe siècle, les industries mécaniques se développent : machines pour la tannerie et surtout fabrication d'autocars ; l'ancienne entreprise artisanale de Jean-Joseph Besset est devenue Renault Véhicules Industriels, puis Irisbus depuis le début des années 2000, qui y fabrique l'ensemble de sa gamme d'autobus et d'autocars.
Les descendants des frères Montgolfier, B. et E. de Canson, inventent le papier calque, des papiers photographiques. Les Papeteries Canson et Montgolfier restent un des fleurons de l'industrie annonéenne.
Héraldique
Armes traditionnelles de la ville d'Annonay : « Échiqueté, d'or et de gueules de quatre tires. »
La devise d'Annonay Cives et semper cives signifie : « citoyen et toujours citoyen ».
Administration
Liste des maires de la Révolution française à la LibérationListe des maires de 1790 à 1944 Période Identité Étiquette Qualité 1791 1795 Michel de Colonjon - 1795 1797 Jean-Marie Desfrançois de Lolme - 1797 1798 Michel de Colonjon - 1830 1848 André Tavernier - 1848 1871 Etienne Frachon - 1878 1880 Auguste Riboulon - 1882 1894 Franki Kramer - 1904 1919 Antoine Grimaud - 1927 1935 Gustave Lapluye - 1935 1942 Gaston Duclos - Liste des maires depuis la Libération Période Identité Étiquette Qualité 1944 1944 Jacques de Sugny PCF 1944 1950 Ferdinand Janvier SFIO Cadre 1950 1953 Joseph Pourret - 1953 1959 Daniel Aimé SFIO Directeur de collège 1959 1965 Fernand Duchier - Industriel 1965 1971 Daniel Aimé SFIO Ancien directeur de collège 1971 1977 Henri Faure UDR Industriel 1977 1983 Jean Parizet PS Cadre 1983 octobre 1986 Régis Perbet RPR Directeur d'une coopérative agricole, député de 1980 à 1992 octobre 1986 juin 1997 Claude Faure RPR Cadre juin 1997 mars 2001 Jean Claude Tournayre PS Architecte mars 2001 mars 2008 Gérard Weber UMP Kinésithérapeute, député de 2002 à 2007 mars 2008 Olivier Dussopt[13] PS Député de l'Ardèche (plus jeune député de France) Démographie
Économie
Anciennement réputée pour ses papeteries (dès le XVIIe siècle) et ses industries du cuir, Annonay abrite actuellement des industries en constructions mécaniques, carrosserie, textiles, chaussures et produits pharmaceutiques.
Annonay est aujourd'hui à nouveau la ville française de l'autocar avec les usines Irisbus rachetées à Renault par Fiat.
Ce tissu économique s'oriente aujourd'hui vers le secteur tertiaire, les nouvelles technologies et le tourisme vert.Annonay est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie Nord-Ardèche.
Monuments et lieux touristiques
Patrimoine civil
Relatif aux frères Montgolfier
- Statue des frères Joseph et Etienne De Montgolfier, située place de la Libération. Œuvre du sculpteur Henri Cordier, elle a été inaugurée le 5 juin 1888[16].
- « La Pyramide », obélisque de pierre, œuvre d‘Etienne-François Imbard située boulevard de la République. Erigée entre 1819 et 1822, elle commémore la première expérience aérostatique des frères De Montgolfier[17].
Relatif à Marc Seguin
- Monument de Marc Seguin, place de la Liberté (1923). La statue de bronze, œuvre de François Clémencin, soustraite par l’armée Allemande en 1942 a été remplacée par une autre statue du même sculpteur, inaugurée le 1 er juin 1947[18].
- Domaine de Marc Seguin à Varagnes, inscrit parmi les Monuments Historiques[19].
Relatif à Boissy d'Anglas
- Statue de François-Antoine de Boissy d'Anglas située place du Champ de Mars. Œuvre du sculpteur Pierre Hébert inauguré le 5 octobre 1862. Socle orné d’un bas relief en bronze (œuvre de Pierre-Eugène-Émile Hébert) représentant la séance du 1 er prairial an III de la Convention[18].
- Tableau "Boissy d'Anglas à la séance du 1er prairial an III",œuvre d’Auguste Jean-Baptiste Vinchon[20], ornant la salle des mariages de l'Hôtel de ville.
Fontaines
- Fontaine Jean-Baptiste Bechetoille (1900). Œuvre de l’architecte Millefaud[18].
- Fontaine de la place Grenette (1726).
- Fontaine de la place de la Liberté inaugurée en 1923.
Divers
- Hôtel de Ville d’inspiration néo classique (1835), reconstruit deux fois suite à des incendies (1870 et 1926).
- Rue de la Poterne, maison forte de Nicolas du Peloux (gouverneur en 1577)
- Rue de Trachin : demeures bourgeoises du XVIIe et XVIIIe siècles
- Pont Valgelas du XIVe siècle, ancienne porte de la ville[21].
- Maison dite «La Vanaude » (1930), située avenue Marc Seguin, œuvre des architectes Hugues Gosselin et Maurice Frappa, inscrite parmi les Monuments Historiques[22].
- Rue Bechetoille : maison du bailliage royal construite en 1700, actuel musée César Filhol[23].
- Place Mayol : tour du XVIe siècle (porte à parecloses)
- Château de Déomas (1876), illustration de la « Ceinture dorée d’Annonay »[24].
Patrimoine religieux
- Église Notre-Dame de l’Assomption, de style néo romano-byzantin, construite entre 1903 et 1912. Consacrée en 1954, elle renferme notamment deux orgues classés Monuments Historiques : un orgue de chœur (1848) [25] et le Grand-orgue (1879-1880) signé Cavaillé-Coll[26]. Elle a remplacée une église du même vocable située sur la place de la Liberté[27]. Œuvre des architectes Rey, Allengry et Joly, sa décoration intérieure (peintures marouflées) s’inspire des Litanies de la Sainte Vierge ou Litanies de Lorette, de la Bible, de la Vie des Saints, de l’histoire d’Annonay[28],[29].
- Église Saint Joseph de Cance, de style néogothique (1870-1872)[27].
- Église Saint François d’Assise, de style néogothique (1863-1866)[27].
- Église Sainte Famille des Perrières, de style moderne (1957-1958)[27].
- Église Saint Maurice de Toissieu, de style néogothique (1876).
- Chapelle de l’Église Évangélique Libre, boulevard de la République (1900).
- Temple de l’Église Réformée, rue Franki Kramer, portail du XVIIIe siècle.
- Centre culturel et cultuel musulman "Maison de l’Orient" (2010-2011).
- Chapelle de l’Hôpital datant du XVIIe siècle[30].
- Ancien Couvent Sainte-Marie construit sur les fondations d’un château dit de Malatour en 1630. Chapelle datant de 1633, inscrite parmi les Monuments Historiques[31],[32],[33].
- Statue de « Notre Dame de Confiance » dite « Vierge des Fouines » placée sur les Rochers de Saint Denis. Haute de 5,22 mètres et œuvre du statuaire Lyonnais Bachini, elle a été bénite le 26 septembre 1943[18].
- Chapelle de Trachin de style gothique à clocher octogonal (vestige d'un prieuré datant de 1320) [34]
- Ancienne chapelle Sainte Claire de style gothique (1348-1356), rue Sadi Carnot classée Monuments Historiques[35].
Patrimoine militaire
- Monument aux Morts (guerres 1914-1918, 1939-1945 et campagnes ultérieures). Œuvre de l’architecte Maurice Luquet, les statues « Le poilu recueilli » et « La femme affligée » ont été sculptées par Paul Landowski. Il a été inauguré le 25 juin 1922[16].
- Monument des Mobiles (1907) au cimetière. Œuvre de l’architecte Joly et du sculpteur Millet[16].
- Ancienne porte du château datant du XIIe siècle.
- Les Voûtes Soubises, vestige des remparts : chemin de ronde couvert (XIIe-XIIIe siècle)[21].
- Tour des Martyrs du XIIe siècle : vestige des remparts de la ville ; de cette tour située au-dessus de la Deûme, on prétend, qu’on y jetait les condamnés à mort qui s'écrasaient dans la rivière peu profonde. On pense aussi que son nom peut provenir du gué des Martins qu’elle défendait[32].
Patrimoine culturel
- Théâtre « à l'italienne » (1887), place des Cordeliers.
Personnalités liées à la commune
- François-Antoine de Boissy d'Anglas
- Guillaume de Roussillon, seigneur d'Annonay de 1271 à 1277, envoyé du roi de France Philippe III le Hardi et du Pape Grégoire X à Saint-Jean-d'Acre en 1275 capitale du Royaume de Jérusalem. Victime d'un complot fomenté par Charles d'Anjou et Guillaume de Beaujeu, maître du temple: il n'en revint pas et son fils Artaud prit la succession du "vieux château".
- Pierre Bertrand (1280-1349) : cardinal, jurisconsulte qui a défendu la juridiction de l’église aux conférences de Vincennes (1329).
- Comte Abrial (1750-1826) : homme politique et magistrat qui a joué un rôle important sous le Consulat, l’Empire et la Restauration.
- André Barthélémy Boissonnet (24 août 1765 - Annonay ✝ 26 mai 1839 - Sézanne), général et homme politique français du XIXe siècle;
- Barthélémy de Canson (1774-1859) : papetier célèbre pour sa création du papier à dessin qui porte son nom
- Les frères Monneron fondateurs de la banque Monneron (1791-1792) : Paul Mérault Monneron, Ingénieur en Chef de l'expédition de Lapérouse, Joseph François Augustin Monneron, Pierre Antoine Monneron, Louis Monneron et Charles Claude Ange Monneron.
- Les frères Montgolfier
- Marc Seguin (1786-1875)
- Auguste Bravais (1811-1863) : physicien polytechnicien. On lui doit la découverte de la structure réticulaire des cristaux. Il fit l’une des premières ascensions scientifiques du Mont Blanc (1844)
- Marie-Joseph Canteloube de Malaret (21/10/1879 à Annonay - 4/11/1957 à Paris) : compositeur, élève de Vincent d'Indy, spécialiste des chants populaires des provinces françaises et notamment ses « Chants d’Auvergne ». Il a écrit aussi des opéras.
- Vital Chomel (24/8/1922 à Annonay) : conservateur, puis directeur des archives de l’Isère (1958-88), auteur d’ouvrages importants sur sa spécialité et le Dauphiné en général.
- Jacques Trémolin : connu comme conteur animalier, ce résistant aristocrate et communiste organisa sous le pseudonyme de Loyola (référence à son éducation chez les Jésuites) la libération de la ville en juin 1944, y proclama la république et en fut maire jusqu'à la reprise par les Allemands.
- La famille Bechetoille, marchands-drapiers puis banquiers.
- La famille Johannot, famille d'origine protestante créatrice de la première papeterie d'Annonay en 1634. (le "Jo" de Arjomari : groupement de quatre grosses papeteries françaises)
- La famille Binet, famille d'origine protestante, cousine des Johnannot, connue pour sa fabrication de feutre, et de feutrine du même nom qui servaient au séchage de la pâte à papier. Cette technique est encore utilisée de nos jours pour la fabrication des billets de banque.
- Olivier Dussopt (1978-), homme politique
- Maurice Grimaud (1913- 2009), préfet de police de Paris en mai 1968 est le petit-fils d'Antoine Grimaud (1852-1926), maire d'Annonay de 1904 à 1919.
- Roger Dumas, (1932-) comédien et auteur français, né dans cette commune.
- François Joseph Clozel (1860-1918), gouverneur de l’Afrique occidentale française
- Davy Mourier (1976 - ), acteur, scénariste, réalisateur, graphiste et animateur français né dans cette commune.
- Jacques Rouvière (1938 - ), écrivain, verbicruciste et ancien directeur de la Banque de France.
- Paul Desgrand (1799-1878), cousin des Montgolfier et des frères Seguin, il fut un grand négociant du textile français et joua un rôle important au Creusot avant les Schneider ainsi qu'à Lyon comme marchand de soie où il finit sa carrière à Tassin-la-demi-lune.
- Clément Grenier (1991 - ), footballeur de l'Olympique lyonnais et champion d'Europe U19.
Culture
- Archives : Registres paroissiaux et d'état civil, Dépouillements généalogiques, Délibérations municipales
- Musée des papetiers Canson et Montgolfier, retrace l'histoire de la fabrication artisanale du papier. Il est le seul musée à présenter une machine à papier animée grandeur nature.
- Musée municipal vivarois César Filhol, présente l'ethnologie locale, des collections et retrace l'histoire des inventions des chercheurs locaux dont les Montgolfier et les Seguin[36].
- La culture occitane tient encore une place non négligeable[37]
- Jean-Pierre Mocky a utilisé la ville comme décor pour son film Litan (1982).
Spécialités culinaires
Animations
Chaque année :
- En février :
Le Festival international du premier film[38]
- En juin :
La fête de la Montgolfière, 1er week-end .
- En novembre :
Les Gourmandises d'Ardèche et du Haut-Vivarais, 3e week-end . Elles sont organisées par l'association du même nom. Le temps d'un week-end, la place des Cordeliers devient la vitrine des produits ardéchois. Une soixantaine d'exposants et beaucoup d'animations rythment cette manifestation.
- le Championnat de France de Montgolfière
Galerie
Notes et références
- Populations légales 2008 de la commune : Annonay sur le site de l'Insee
- Bulletin municipal de la ville d'Annonay: un peu d'histoire. 1982
- Bulletin municipal de la ville d'Annonay : un peu d'histoire. 1982
- site web : Histoire d'Annonay-
- Archives nationales, Paris
- Dictionnaire d'histoire administrative et démographique vol. Ardèche d'Alain Molinier, Édition du CNRS, 1976
- Vauban,Mémoire sur les huguenots
- Archives Départementales de l'Ardèche : Dénombrement des citoyens attachés aux cultes protestants an X (1801)
- ISBN 978-2-07-035971-4, p. 461 Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio,
- Jean Nicolas, op. cit., p. 519
- Archives municipales d'Annonay
- [En ligne, mis en ligne le : 22 juillet 2005. ], consulté le 10 décembre 2008 Éric Darrieux, «L'accueil de la Seconde République au village en Ardèche», in Rives nord-méditerranéennes, Paysans et pouvoirs local, le temps des révolutions,
- Préfecture de l'Ardèche fichier au format PDF daté du 1er juillet 2008
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 19 janvier 2009 Insee,
- http://cassini.ehess.fr/ Notice communale d'Annonay EHESS,
- [ FANGET Pierre.- Annonay ma ville.- Annonay.- 1971. / FAURE Emmanuelle, OSSET Claude.- ANNONAY.- Mémoire en images, Editions Alan Sutton.- Saint Cyr sur Loire.- 127 Pages.- 2004.]
- [FAURE Emmanuelle, OSSET Claude.- ANNONAY.- Mémoire en images, Editions Alan Sutton.- Saint Cyr sur Loire.- 127 Pages.- 2004.]
- [FANGET Pierre.- Annonay ma ville.- Annonay.- 1971. / FAURE Emmanuelle, OSSET Claude.- ANNONAY.- Mémoire en images, Editions Alan Sutton.- Saint Cyr sur Loire.- 127 Pages.- 2004.]
- Domaine de Marc Seguin, à Varagnes, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Tableau de Vinchon
- FILHOL (ABBE).- Histoire religieuse et civile d’Annonay et du Haut – Vivarais depuis l’origine de cette ville jusqu’à nos jours.- Tome 1, 2, 3 et 4.- Moussy ainé.- 1882.
- Maison dite La Vanaude, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Musée César Filhol
- Le Château de Déomas
- Orgue de chœur, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Grand-orgue, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- site de la paroisse Sainte Claire d’Annonay-Vocance
- ECHO DE NOTRE DAME (L’).- bulletin de la paroisse de Notre Dame paraissant entre 1931 et 1944./ FANGET Pierre.- Annonay ma ville.- Annonay.- 1971. / FILHOL (ABBE).- Histoire religieuse et civile d’Annonay et du Haut – Vivarais depuis l’origine de cette ville jusqu’à nos jours.- Tome 1, 2, 3 et 4.- Moussy ainé.- 1882. / FAURE Emmanuelle, OSSET Claude.- ANNONAY.- Mémoire en images, Editions Alan Sutton.- Saint Cyr sur Loire.- 127 Pages.- 2004. / GRIMAUD Antoine.- Annonay, la vie municipale de 1870 à 1920.- Imprimerie Hervé, Annonay.- 1926.- 540 p. / GRIMAUD Gaston.- Mon vieil Annonay.- Decombe frères, Annonay.-1948.- 48 p
- www.mairie-annonay.fr
- [ FANGET Pierre.- Annonay ma ville.- Annonay.- 1971. / FILHOL (ABBE).- Histoire religieuse et civile d’Annonay et du Haut – Vivarais depuis l’origine de cette ville jusqu’à nos jours.- Tome 1, 2, 3 et 4.- Moussy ainé.- 1882.]
- Couvent Sainte-Marie, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- FANGET Pierre.- Annonay ma ville.- Annonay.- 1971. / FILHOL (ABBE).- Histoire religieuse et civile d’Annonay et du Haut – Vivarais depuis l’origine de cette ville jusqu’à nos jours.- Tome 1, 2, 3 et 4.- Moussy ainé.- 1882.
- Chapelle St-Marie - Annonay
- La Chapelle de Trachin d'Annonay par Jean Ribon et Maurice Frappa
- Chapelle Sainte Claire, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Fiche du musée sur le site de la mairie
- Site dédié à l'occitan de la région d'Annonay en Ardèche.
- festival international du premier film
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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