- Joseph Claude Marie Charbonnel
-
Pour les articles homonymes, voir Charbonnel (homonymie).
Joseph Claude Marie Charbonnel Naissance 24 mars 1775
DijonDécès 10 mars 1846 (à 71 ans)
ParisOrigine France Allégeance République française
Empire français
Royaume de France
Empire français (Cent-Jours)
Royaume de France
Royaume des FrançaisArme Artillerie Grade Général de division Années de service 1792 - 1840 Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennesDistinctions Légion d'honneur
(Grand-croix)
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
(Chevalier)Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile Autres fonctions Pair de France modifier Joseph Claude Marie Charbonnel (24 mars 1775 - Dijon † 10 mars 1846 - Paris), Comte de Salès et de l'Empire, était un général de division (lieutenant-général) dans l'artillerie.
Sommaire
Biographie
Entré à l’école militaire de Châlons, il en sortit dans l'artillerie et fut envoyé à l’arsenal d’Auxonne en 1792.
Période révolutionnaire
Quoique livré tout entier à ses fonctions, il ne put échapper aux proscriptions du moment, et fut destitué par les Représentants Bassal et Bernard de Saintes, en mission dans les départements de la Côte-d'Or et du Doubs.
Réintégré parce qu'on manquait d'officiers de son arme. Il fit ses premières armes au siège de Lyon en 1793, puis est envoyé à celui de Toulon (1793) en qualité de lieutenant, et gagna devant cette dernière place les épaulettes de capitaine en repoussant les Anglais qui voulaient surprendre les Îles d'Hyères.
Il passe alors comme capitaine à l'armée des Alpes, puis à celle du Rhin où il commanda le 3e division d'artillerie. Il dirigea les batteries devant Luxembourg (où il sera cité avec éloge) et assista au siège devant Ehrenbreitstein.
Campagne d'Égypte
Désigné pour l'expédition d'Égypte, il est embarqué à bord du vaisseau le Généreux, concourut à la prise de Malte (13 juin 1798) et à celle d'Alexandrie (14 messidor an VI : 2 juillet 1798), se battit à Chebreiss (25 messidor an VI : 13 juillet 1798) et aux Pyramides (3 thermidor an VI : 21 juillet 1798.
Après la prise du Caire, la 2e division de l’armée d’Orient, dont il commandait l’artillerie, ayant suivi les débris des Mamelouks d’Ibrahim Bey, jusqu’aux confins du désert, il revint, après l’affaire de Matairé, au Caire, où il fut chargé du commandement de l’artillerie de cette place, et de l’armement du château, ancienne résidence des khalifes.
Après avoir armé le château, et mis en état de défense les bouches du Nil, Charbonnel fut atteint, à Rosette, d'une ophthalmie et d’une dysenterie des plus graves. Son état empirant de plus en plus, par la continuation de son séjour au milieu des sables de l’Égypte, il reçut l’ordre de se rendre à Malte, qui était menacée par les Anglais.
Capture et détention
Son bâtiment fut capturé par un corsaire de Tripoli, entre Malte et les côtes de Sicile, et conduit dans les eaux de l’Albanie où, la France étant en guerre avec l'empire ottoman, il fut remis à Ali Pacha de Janina par le chef de l’équipage du corsaire barbaresque, qui entra au service d'Ali. Avec d'autres Français capturés sur le même navire (Julien Bessières, Poitevin), il fut conduit à Janina; au bout d’un certain temps, l’air salubre de l’Épire contribua à le guérir de sa dysenterie, et son ophtalmie prit un caractère moins grave. Retenu par Ali, il put, après quelques mois, assister avec lui à deux expéditions contre Ibrahim Pacha de Delvinë, et dut mettre à son service ses connaissance en artillerie, participant par exemple aux opérations contre les Souliotes en établissant des batteries.
Les consuls anglais et russe à Corfou lui offrirent le moyen de s'évader en lui envoyant un bâtiment neutre, qui après l'avoir embarqué à Aya-Savacéda le mena dans la capitale des Îles Ioniennes. Son séjour dans cette île ayant été connu du chef turc qui y commandait, il y fut arrêté et conduit à Istanbul, où il resta libre sur parole. Enfin, après 4 mois de séjour dans l'ancienne Constantinople, il put se rendre sur les côtes de l’Adriatique par terre, en traversant à cheval diverses contrées qu’aucun voyageur français n’avait jusqu’alors parcourues. Arrivé à Scutari, il s’embarqua pour Raguse, et se rendit ensuite en France, en traversant l’Italie.
Retour en France
Le gouvernement consulaire le nomma lieutenant-colonel, puis colonel du 6e régiment d'artillerie légère, chef d'état-major au 32e avec lequel il fit les campagnes de 1805 et 1806 et se distingua à Iéna. Aux passages de l'Oder, de la Vistule, de la Narew, du Bug, partout il donna des preuves d'habileté et de courage. Blessé au-dessus du genou au passage du Bug, il suivit quand même l'armée en Pologne, se battit à Eylau et commanda le bombardement de Kœnigsberg.
La capitulation de cette place lui valut la plaque de commandeur de la Légion d'honneur, et, peu après, le titre de baron de l'Empire (10 septembre 1808) et le grade de général de brigade (2 octobre 1809). Il participa encore aux batailles d'Eckmühl, de Ratisbonne, d'Essling.
À la conclusion de la paix, il fut nommé, par le chef du gouvernement, pour présider la commission française chargée, d’après l’article 4 du Traité de Schönbrunn, de limiter, de concert avec une commission autrichienne, les nouvelles frontières entre la Bavière et l'Autriche. Cette mission importante n’étant point encore terminée, lorsqu’il reçut l’ordre de se rendre en Espagne.
De là, il se rendit en Espagne à la tête de l'artillerie du corps d'armée du Maréchal Ney, prit part au Siège d’Almeida, aux combats de la Sierra d'Alcola, de Miranda do Corvo, de Fuentes de Oñoro.
Après des preuves de courage qui lui valurent les éloges du commandant en chef, il revint en France et suivit la Grande Armée en Russie en qualité de chef d'état-major général d'artillerie. Il se battit à Witepsk, à la Moskova, puis courut munir d'artillerie la place de Dantzig.
Nommé général de division (15 mars 1813) à la suite des mesures qu'il sut prendre après la retraite de Moscou, il est attaché encore au corps de Ney avec lequel il prit part aux batailles de Lützen et de Bautzen, et combattit sur le Bóbr, à Gorlitz et à Leipzig.
Battu à Leipzig, à la tête des débris de l'armée de Silésie, il fit la campagne de France (1814) et fut présent à Arcis-sur-Aube, à Montereau, à La Ferté-sous-Jouarre et à Nogent.
Il avait été créé comte de Salès et de l'Empire par lettres patentes du 22 janvier 1814
À la restauration du trône des Bourbons, il fut nommé inspecteur-général de l'artillerie pour le service des forges et des fonderies ; et président de la commission mixte à laquelle fut confiée l'étude de «l'approvisionnement de nos places de guerre, et des moyens d'armement à créer sur nos frontières pour un système offensif et défensif».
Propriétaire du château Charbonnel, à Is-Sur-Tille (Côte-d'Or), il est élu maire des Issois (1er février 1824 - 24 janvier 1826). Il avait été reçu Grand-croix de la Légion d'honneur le 20 août 1824.
Placé dans la seconde section du cadre de réserve en 1840, le gouvernement de Juillet l'appela à la pairie le 25 décembre 1841 : il monta quelque fois à la tribune, par exemple lors de la discussion du projet de loi sur la chasse (22 mai 1843), et comme rapporteur du projet d'établissement d'un port à Saint-Nazaire (15 juillet 1845).
Il décède le 10 mars 1846 à Paris, à l'âge de 71 ans, et est inhumé en la chapelle Saint-Charles au cimetière d'Is-sur-Tille auprès de sa fille Caroline, décédée très jeune.
Famille
Fils du légitime mariage de Jean-Baptiste Charbonnel (1737 † 1824), avocat au Parlement de Bourgogne (1757), échevin de Dijon, président du Tribunal civil de Dijon (1812), conseiller à la Cour (1816), officier de la Légion d'honneur, et de Marcelline Finot ; il se marie en 1831 avec Mélanie-Clémentine-Antoinette (1805 † 1874), fille du Général Gudin de La Sablonnière. De leur union naîtra Caroline (1832 † 1844, inhumée en la chapelle Saint-Charles au cimetière d'Is-sur-Tille).
État de service
- Élève à l’École militaire de Châlons ;
- Sous-lieutenant dans le corps de l’artillerie le 6 octobre 1792 ;
- Destitué par les représentants en mission ;
- Réintégré en qualité de lieutenant d’artillerie le 22 mai 1793, l'armée manquant d'officiers de son arme ;
- Capitaine en 1793, confirmé le 24 février 1794 ;
- Chef de bataillon, nommé sur le champ de bataille des Pyramides, en Égypte le 3 thermidor an VI (21 juillet 1798) ;
- Lieutenant-colonel, major du 1er régiment d’artillerie en 1800 ;
- Chef d'escadron le 31 juillet 1801 ;
- Chef de bataillon le 21 janvier 1802 ;
- Colonel du 6e régiment d'artillerie légère (ou à cheval) en 1802 ;
- Chef d’état-major (1805) puis commandant de l'artillerie du 3e corps de la Grande Armée (14 juin 1807 - 30 novembre 1809) ;
- Commandant de l'artillerie du 5e corps de l'armée d'Espagne (30 novembre 1809 - 15 septembre 1810) ;
- Commandant de l'artillerie du 6e corps de l'armée du Portugal (15 septembre 1810 - 6 juillet 1811) ;
- Général de brigade d’artillerie le 2 octobre 1809 ;
- Commandant de l'École d'artillerie de Grenoble (1er janvier 1812 - 19 février 1812) ;
- Chef d'état-major de l'artillerie de la la Grande Armée (19 février 1812 - 15 mars 1813) ;
- Général de division le 9 janvier 1813 ;
- Commandant de l'artillerie du 3e corps de la Grande Armée (15 mars 1813 - 24 janvier 1814) ;
- Commandant de l'artillerie du 2e corps de la Grande Armée (24 janvier 1814 - 21 juin 1814) ;
- Inspecteur général du 5e arrondissement d'artillerie (Côtes de l’Océan et places de l’Est) à la première Restauration (21 juin 1814 - 3 avril 1815) ;
- Commandant de l'artillerie de la 13e division militaire (3 avril 1815 - 6 mai 1815) ;
- Commandant de l'artillerie de l'armée des Alpes (6 mai 1815 - 7 mars 1816) ;
- Membre du Comité central d'artillerie (7 mars 1816 - 22 avril 1820) ;
- Inspecteur général de l’artillerie pour le service des forges et des fonderies (22 avril 1820) ;
- Membre du Comité central et consultatif de l'artillerie du royaume (22 avril 1820 - juin 1824) ;
- Mis en disponibilité (juin 1824 - 19 mars 1831) ;
- Inspecteur général du 5e arrondissement d'artillerie (19 mars 1831 - 31 décembre 1831) ;
- Inspecteur général du 6e arrondissement d'artillerie (28 juin 1831 - 31 décembre 1832) ;
- Inspecteur général du 5e arrondissement d'artillerie (1833 - 31 décembre 1833) ;
- Membre du Comité consultatif de l'Artillerie (1er janvier 1836 - 25 mars 1840) ;
- Inspecteur général du 3e arrondissement d'artillerie (17 juin 1836 - 31 décembre 1836) ;
- Inspecteur général du 1er arrondissement d'artillerie (14 juin 1837 - 31 décembre 1837) ;
- Inspecteur général du 5e arrondissement d'artillerie (27 juin 1838 - 31 décembre 1838) ;
- Inspecteur général du 4e arrondissement d'artillerie (14 juillet 1839 - 31 décembre 1839) ;
- Placé dans la 2e section de réserve le 25 mars 1840.
Campagnes
- Guerres de la Révolution française (1793) :
- Armée des Alpes-Maritimes, qui devint par la suite l’Armée d’Italie (1794) :
- Armée de Rhin-et-Moselle puis à l'Armée de Sambre-et-Meuse (1795-1797) :
- Prise de Luxembourg, d'Ehrenbreitstein, passage du Rhin ;
- Armée d'Orient (1798) :
- Armée d’expédition d’Angleterre :
- Garnison au camp de Boulogne (1803-1804) ;
- 1re Campagne d'Autriche (1805) avec la Grande Armée :
- Affaire de Mühldorf, passage du Danube et à la bataille d’Austerlitz ;
- Campagne de Prusse (1806) avec la Grande Armée :
- Bataille d'Iéna, passages de l'Oder, de la Vistule, de la Narew, du Bug, affaire de Mezzove,
- Campagne de Pologne (1807) avec la Grande Armée :
- Bataille d’Eylau, bataille d'Heilsberg, siège de Königsberg ;
- 2e Campagne d'Autriche (1809) avec la Grande Armée :
- Bataille de Teugen-Hausen, bataille d'Abensberg, bataille d'Eckmühl, bataille de Ratisbonne (où il prit le commandement d’une partie des batteries devant cette place), bataille d'Essling ;
- Campagne d'Espagne (1810-1812) :
- Siège de Ciudad Rodrigo (1810), siège d’Almeida, combats de la Sierra d'Alcoba et à celui de Coimbra, de Pombal, de Miranda do Corvo, et de Rediecha, affaires de Fos-de-Arons et de Sabugel, bataille de Fuentes de Oñoro ;
- Campagne de Russie (1812) avec la Grande Armée :
- Niémen, Combat de Vitepsk (27 juillet 1812), bataille de la Moskova, passage du Dniepr, Königsberg, Dantzig, Posen ;
- Campagne de Saxe (1813) avec la Grande Armée :
- Combat de Weißenfels (2 mai 1813), bataille de Lützen, bataille de Bautzen, bataille de Katzbach, affaire du passage du Bóbr (près de Bunzlau (Bolesławiec) 16 août 1813), affaire de Gorlitz (18 août 1813), bataille de Leipzig ;
- Campagne de France (1814) :
- Affaire de La Chaussée (près de Châlons, le 3 février 1814), bataille de Montereau, affaire de Saint-Parres (près de Troyes, le 24 février 1814), de la Ferté-sous-Jouarre (26 février 1814), bataille de Bar-sur-Aube, bataille d'Arcis-sur-Aube, bataille de Saint-Dizier (26 mars 1814).
Faits d'armes
- Siège de Toulon (1793) : Employé à l’armement et à la défense des Îles d'Hyères, il parvint, avec quelques hommes à repousser une descente des Anglais. Son action lui mérita les éloges du général en chef de l’artillerie Dommartin, qui l’attacha à son état-major, et lui fit obtenir le grade de capitaine.
- Siège de Luxembourg (1794-1795) : Chargé du commandement de l’attaque dirigée contre cette importante forteresse. Le 8 avril 1795, la garnison, plus nombreuse que l’armée assiégeante, effectua une nouvelle sortie : l’une des batteries qu'il commandait rendit de grands services, et fut citée de la manière la plus honorable par le général Hatry, qui commandait en chef.
- Chargé de la construction des ponts sur la Narew et sur le Bug au mois de décembre 1806 : en présence de l’armée russe, il fit construire ces ponts avec célérité, malgré les glaces que charriaient ces rivières, le peu de moyen qu’offrait le pays, et les difficultés de ce climat rigoureux dans une telle saison.
- À Rediecha, où le 6e corps du maréchal Ney qui avait à soutenir tous les efforts de l’armée de Wellington, l’artillerie de ce corps, aux ordres de Charbonnel, fut citée avec les plus grandes éloges par le maréchal, qui demanda pour lui le grade de général de division.
Blessures
- Il est atteint d’une balle au-dessus du genou droit, lors du passage de la Grande Armée sur les rivières Narew et Bug, qui s’effectua de vive force, en décembre 1806.
Décorations
- Légion d'honneur :
- Officier par décret du Premier Consul du 25 prairial an XII (14 juin 1804), puis,
- Commandant à Tilsitt le 7 juillet 1807, puis,
- Grand officier par ordonnance du 17 janvier 1815, puis,
- Grand-croix de la Légion d'honneur par ordonnance du 20 août 1824 ;
- Ordre royal et militaire de Saint-Louis :
Titres
- Baron de l'Empire par lettres patentes du 10 septembre 1808 ;
- Comte de l'Empire par lettres patentes du 22 janvier 1814.
Hommage, Honneurs, Mentions,...
- A la veille de son décès, dans son testament, il rajoutera deux articles dans le partage de sa succession, laissant à son épouse Mélanie la somme de 40 000 francs pour la création d'un asile (actuellement Salle Charbonnel) dans la commune d'Is-sur-Tille ; 600 francs de rente perpétuelle pour l'entretien de cette salle et une rente perpétuelle de 200 francs pour les plus démunis de cette commune :
« Le lieutenant-général Charbonnel était devenu le 25 septembre 1819, propriétaire du château de la ville d'Is-sur-Tille, puis maire des Issois, du 1er février 1824 au 24 janvier 1826. Il eut le malheur de perdre sa fille, Caroline, alors qu'elle n'avait que 12 ans. Ce sont, sans aucun doute, ces trois raisons qui le poussèrent à faire une donation à la ville, mentionnée à la veille de sa mort. Ce vœu était conforme à une ordonnance royale qui reconnaissait l'existence d'un établissement d'asile destiné à recevoir les filles et les garçons de 2 à 6 ans où seraient donnés les soins nécessités par leur âge, pendant les heures de travail de leurs parents (Le Bien public, 18 octobre 2006). »
- Le nom de CHARBONNEL est gravé au côté Ouest (32e colonne) de l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris ;
- Un tableau représentant le général Charbonnel est conservé dans la salle du conseil municipal de la mairie de Is-sur-Tille (Côte-d'Or). Cette peinture à l'huile, du peintre Félix Frillié (1821 - Dijon † 1863 - Is-sur-Tille), qui mesure 2,50 m de hauteur par 1,80 m de largeur, représente, selon la veuve du général, avec une parfaite ressemblance les traits du général Charbonnel.
Autres fonctions
Pensions, rentes
Armoiries
Figure Blasonnement Armes du baron Charbonnel et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes de 10 septembre 1808 (Palais de Saint-Cloud)) D'azur; au casque taré de front et grillé d'or, panaché de six plumes d'autruche de sable, accompagné à dextre d'une épée en pal d'argent, et à sénestre d'un bouclier incliné d'argent chargé d'une tête de lion au naturel, surmontée de deux tourterelles affrontées aussi au naturel; quartier des barons militaires.[1],[2]
Armes du comte de Salès et de l'Empire (lettres patentes du 24 janvier 1814) D’azur au casque taré de front et grillé d’or, panaché de 6 plumes d’autruche de sable, accosté à dextre d’une épée haute d’argent, à senestre d’un bouclier incliné d’argent chargé d’une tête de lion au naturel, senestré d’une lance en pal de sable surmonté de 2 tourterelles affrontées au naturel ; au chef tiercé en pal : 1) d’azur à l’épée haute d’argent, montée d’or ; 2) de gueules au sautoir d’argent, cantonné de 3 étoiles d’argent et d’un croissant du même ; 3) d’or accosté à dextre de 3 foudres de gueules, à senestre d’une muraille de sable.[3],[4],[5]
Annexes
Articles connexes
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
- Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile
- État-major général de la Grande Armée durant la campagne de Russie ;
- Armorial des barons de l'Empire ;
- Armorial des comtes de l'Empire ;
- Liste des membres de la noblesse d'Empire.
Liens externes
- Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 7 Yd 564 ;
- Notice no LH/487/33, sur la base Léonore, ministère de la Culture.
Bibliographie
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Joseph Claude Marie Charbonnel » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource) ;
- « Joseph Claude Marie Charbonnel », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] ;
- « Joseph Claude Marie Charbonnel » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] .
Notes et références
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
- Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, F. Seguin, 1860 [lire en ligne (page consultée le 23 janv. 2010)]
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)], et ses Compléments sur www.euraldic.com
- Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
Catégories :- Général du Premier Empire promu en 1809
- Artilleur
- Naissance en 1775
- Naissance à Dijon
- Décès en 1846
- Général français du XIXe siècle
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Baron de l'Empire
- Comte de l'Empire
- Pair de France sous la Monarchie de Juillet
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Ancien maire de la Côte-d'Or
Wikimedia Foundation. 2010.