Emmanuel De Grouchy

Emmanuel De Grouchy

Emmanuel de Grouchy

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Emmanuel de Grouchy
Emmanuel de Grouchy
Naissance 23 octobre 1768
Paris
Décès 29 mai 1847 79 ans)
Saint-Étienne
Origine Français
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Flag of the Kingdom of France (1814-1830).svg Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Grade Maréchal d'Empire
Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléonniennes
Autres fonctions Pair de France

Emmanuel, marquis de Grouchy (né à Paris, le 23 octobre 1768, † Saint-Étienne 29 mai 1847), maréchal d'Empire, comte de l'Empire, Grand Aigle de la Légion d'honneur, pair de France.

Sommaire

Pendant la Monarchie

Aristocrate, fils d'officier, sa famille, normande d'origine, est connue pour être liée aux grands écrivains et penseurs de la fin de l'Ancien Régime. Grouchy entra à 13 ans au corps royal de l'artillerie de Strasbourg en qualité d'aspirant, en 1780, il est promu lieutenant en second au régiment d'artillerie de La Fère en 1781[1]. Passé dans la cavalerie en 1782, Grouchy fut en 1784 promu au grade de capitaine dans le régiment royal étranger Cavalerie, avant d'être nommé en 1786 à la compagnie écossaise de la Garde Royale, avec rang de lieutenant-colonel.

La Révolution française

Les principes de 1789, qu'il adopte avec enthousiasme, le poussent à donner sa démission de son emploi de lieutenant aux gardes. Rallié aux idées nouvelles, il est le beau-frère de Condorcet par sa sœur Sophie et de Cabanis par son autre sœur Charlotte.

Il réintègre l'armée et devient colonel en 1792 du 12e régiment de chasseurs à cheval, puis du du 2e régiment de dragons[2] du 5 février au 8 juillet 1792) puis très rapidement du 5e régiment de hussards (ancien régiment de Lauzun Hussards) ; la même année, il est envoyé à l'armée du Midi en qualité de maréchal de camp ; il commanda la cavalerie et prit une part glorieuse aux opérations et à la conquête de la Savoie. Sa conduite dans les diverses batailles qui suivirent lui valut le grade de général de division, qui lui fut conféré par les représentants en mission. Il défend Nantes contre les Vendéens, mais est suspendu comme noble et exclu de l'armée.

Proscrit comme noble par le décret du 15 thermidor an II, Grouchy se retira dans le département de la Manche ; il reste discret et passe la Terreur sans encombre. Après la chute de Robespierre, il reprend du service.

Rappelé en l'an III, il est envoyé à l'armée des côtes de l'Ouest comme chef d'état-major, opère sa jonction avec les troupes commandées par Hoche et contribue à la victoire sur les émigrés débarqués à Quiberon. À la suite de cette affaire, il obtient le commandement en chef de l'armée de l'Ouest, et devient, en qualité, de chef d'état-major général, l'adjudant du général Hoche, chargé du commandement des trois armées réunies. Il part pour l'expédition d'Irlande et revient après l'échec de débarquement.

En l'an VI, Grouchy passa sous les ordres de Joubert à l'armée d'Italie. Envoyé en Piémont, il contraignit à l'abdication le roi Charles-Emmanuel, et reçut en récompense le commandement du Piémont. Dans toutes les affaires qui précédèrent la bataille de Novi, Grouchy fit des prodiges de valeur. Il fut blessé à Valence et eut à la bataille de la Trebbia deux chevaux tués sous lui. À Novi, il commandait l'aile gauche et fit prisonniers 4 300 Autrichiens. Cerné dans les défilés de Paturna, où il reçut 14 blessures, il fut fait prisonnier.

Le Consulat

Échangé après une année de captivité, il vit avec désespoir le 18 brumaire et protesta par écrit contre l'établissement du Consulat. Il reprit néanmoins du service et, affecté dans l'armée des Grisons à l'été 1800, il chassa les Autrichiens de l'Engadine. Chargé du commandement d'une des divisions de la seconde armée de réserve, il la commanda en chef pendant une maladie de Macdonald.

Il passa ensuite à l'armée du Rhin sous les ordres de Moreau ; il y combattit avec sa valeur ordinaire et prit à la bataille de Hohenlinden une part des plus glorieuses. Il continue vers Vienne, arrive à Steyer où est signé l'armistice. Son amitié avec le général Moreau vaut à Grouchy la suspicion de Bonaparte, qui ne lui donne aucun commandement jusqu'à la campagne de 1805. À la paix, il obtint une inspection générale de cavalerie, fut chargé de reconduire en Toscane le fils du roi Louis Ier, et de le faire reconnaître comme roi d'Étrurie.

L'Empire

Le 19 brumaire an XII, il fut créé membre de la Légion d'honneur et grand officier le 25 prairial suivant. À cette occasion, il dut prêter serment de fidélité à l'empereur Napoléon Ier, et à ce serment, jamais il n'y a manqué.

En 1805, le général Grouchy fut promu au commandement d'une division de l'armée gallo-batave, à la tête de laquelle il assista aux batailles de Wertingen, de Guntzbourg et d'Ulm. Après Ulm, il tomba malade et dut quitter sa division pour rentrer en France.

Passé, en 1806, au commandement d'une division de dragons, il pourchasse les débris de l'armée prussienne après Iéna, contraint Hohenlohe à la capitulation. Il conduit sa division, le 25 octobre, dans Berlin; le 26, il combat avec elle à Zehdenick, et deux jours après à Prentzlow.

Après s'être distingué à Lubeck, au passage de la Vistule, à Thorn, etc, il assista le 8 février 1807 à la meurtrière bataille d'Eylau. Le matin, il avait mené 4 000 hommes au combat; le soir, il lui en restait 1 200 à peine. Son cheval avait été tué sous lui. Grièvement blessé lui-même, il dut la vie au dévouement du jeune Lafayette, son aide-de-camp. Après cette bataille, il reçut de l'Empereur la grand'croix de l'Ordre de Maximilien Joseph de Bavière[3] ; quatre mois plus tard, sa conduite à Friedland lui valut une mention flatteuse dans le 19e bulletin.

Après la paix de Tilsitt, le général Grouchy fut décoré du grand aigle de la Légion d'honneur : en 1808, l'Empereur le créa comte de l'Empire et l'envoya en Espagne. Il est envoyé en Espagne en 1808 sous les ordres de Murat, il devient gouverneur de Madrid, et réprime l'insurrection de mai 1808.

Le général signala sa présence dans cette capitale par d'importants services; mais bientôt il sollicita et obtint la permission de rentrer en France. Comte de l'Empire au début de l'année 1809.

À peine arrivé, il reçut ordre de rejoindre l'armée en Italie (1809). Après des prodiges de valeur, dans cette campagne, il alla rejoindre avec le prince Eugène de Beauharnais la Grande Armée en Allemagne. Il décide de la victoire à la bataille de Raab. Le 6 juillet, il prit une part glorieuse à la bataille de Wagram, où il battit la cavalerie ennemie et enveloppa le corps de l'archiduc Charles. Deux jours après, il défit complètement l'arrière-garde ennemie sous les ordres du prince de Rosamberg. Napoléon le récompensa en lui conférant le grade de commandeur de l'ordre de la Couronne de fer et le nomma colonel général des chasseurs à cheval de la Garde. Ce grade plaçait le général Grouchy au nombre des grands dignitaires de l'Empire.

En 1812, le général comte Grouchy reçut le commandement d'un des trois corps de cavalerie de la Grande Armée. Il commande le 3e corps de cavalerie lors de la campagne de Russie. Il passa le premier le Borysthène et combattit à Krasnoïe, à Smolensk et à la Moskowa. C'est à lui que l'on dut le succès de cette dernière bataille, dans laquelle il reçut un biscaïen dans la poitrine, vit son fils blessé à ses côtés et eut un cheval tué sous lui.

Lors de la retraite de Moscou, Grouchy combattit à Maloyaroslavets sous les ordres de Eugène de Beauharnais, reçut l'ordre de couvrir l'armée, et eut l'honneur de sauver à Viazma une partie de l'artillerie française. Remplacé à l'arrière-garde par Davout, Grouchy reçut le commandement de l'escadron sacré, « bataillon sacré », qui protège l'Empereur durant la retraite.

Rentré en France à la fin de 1812, il se fâche avec Napoléon en 1813, ce dernier voulant le maintenir à la tête de la cavalerie alors que Grouchy souhaite un commandement dans l'infanterie.[4] Il renvoya alors ses ordres de service au ministre et se retira dans ses terres ; mais bientôt les frontières françaises furent envahies, et le général Grouchy, oubliant tout ressentiment personnel, écrivit à l'Empereur pour lui redemander du service.

Ce fut encore la cavalerie de la Grande Armée qu'on lui confia. Grouchy arrêta l'ennemi dans les plaines de Colmar, joignit l'Empereur à Saint-Dizier, après avoir défendu contre les alliés le passage des Vosges, prit une part des plus glorieuses aux combats de Brienne, de La Rothière et de Vauchamps, à Montmirail, et fut blessé à Troyes qu'il reprit à l'ennemi. Blessé de nouveau très grièvement à Craonne, il dut quelque temps renoncer au service.

À l'arrivée de Louis XVIII, il se rallie et devient inspecteur général de la cavalerie. La Restauration enleva à Grouchy le grade de colonel général des chasseurs à cheval pour le donner au duc de Berry. On lui accorda toutefois la croix de commandeur de l'ordre de Saint-Louis.

Les Cent-Jours

Mais dès le retour de l'Empereur, ce fidèle parmi les fidèles est l'un des premiers à le rejoindre : en mars 1815, le général Grouchy, mandé aux Tuileries, dit à Napoléon que son dévouement était acquis à la patrie.

Chargé du commandement en chef des 7e, 8e, 98 et 10e divisions militaires, il partit pour Lyon et trouva à Donzère le duc d'Angoulême qui réclamait l'exécution de la convention de la Palud ; Grouchy en écrivit à Napoléon, et sur son ordre exprès, fit embarquer le prince à Sète, puis se rendit à Marseille. Cet acte lui vaut son bâton de maréchal et d'être nommé pair de France.

Le 17 avril, il reçut le brevet de Maréchal de France.

Envoyé à l'armée des Alpes comme général en chef, il organisa cette armée, mit les frontières de la Savoie et du Piémont en état de défense, puis revint à Paris, appelé à la Chambre des Pairs par un décret impérial. Bientôt, il fut chargé du commandement en chef de la cavalerie à l'armée du Nord. Il suit l'armée pendant la campagne de Belgique.

Waterloo

Il contribue à la victoire de la bataille de Ligny le 16 juin, mais, chargé par Napoléon de poursuivre les Prussiens, il exécute cet ordre aveuglément malgré les supplications de son adjoint, le futur maréchal Gérard, et ne comprend que trop tard son erreur[5] de ne pas avoir été présent à Waterloo.[6]

Dans les journées du 17 et du 18 juin se place une série de faits dont beaucoup ont fait contre le maréchal Grouchy l'objet d'une grave accusation. Détaché le 17 avec un corps de 30 000 hommes pour aller à la poursuite des Prussiens que Napoléon croyait retirés vers la Meuse, il aurait laissé échapper le corps de Blücher, fort de 40 000 hommes, qu'il ne devait pas perdre de vue, et se serait laissé masquer par le petit corps prussien de Thielman, qui lui cacha la contre-marche de Blücher se dirigeant sur le canon de Wellington. L'ordre donné par Napoléon de marcher sur Wavre n'était pas absolu et était subordonné aux manœuvres de l'ennemi.

Las Cases rapporte, dans le Mémorial, qu'à Sainte-Hélène Napoléon aurait dit : « Le maréchal Grouchy avec 34 000 hommes et 108 pièces de canon a trouvé le secret qui paraissait introuvable de n'être, dans la journée du 18, ni sur le champ de bataille de Mont-Saint-Jean, ni sur Wavres… La conduite du marechal Grouchy était aussi imprévisible que si, sur sa route, son armée eût éprouvé un tremblement de terre qui l'eût engloutie. »

La part faite à ce fatal malentendu qui priva Napoléon de sa droite et changea la victoire en déroute, le maréchal arriva à Wavre le soir, à peu près à l'heure où Blûcher arrivait à Waterloo. [7]

À Wavre, il attaqua le corps prussien qui occupait cette ville et le battit. Attaqué à son tour le lendemain par des forces plus considérables, il repoussa de telle sorte l'ennemi qu'il se disposait à marcher sur Bruxelles, lorsqu'il reçut le message de l'Empereur. Le maréchal se replia sur Namur, exécutant sa retraite à travers toute l'armée anglo-prussienne et arriva à Reims, sans avoir fait aucune perte. Ce fut là qu'il apprit qu'une dernière fois, l'Empereur venait d'abdiquer en faveur du roi de Rome. Il fit à ses soldats une proclamation dans laquelle il les engageait à défendre, sous les ordres du nouveau chef de l'Empire, les intérêts de la patrie et de la liberté.

L'exil en Amérique

À Soissons, le maréchal reçut le 28 juin un décret du gouvernement provisoire, en date du 25, par lequel il était appelé au commandement en chef de l'armée du Nord. À son arrivée à Paris, il remit ce commandement au maréchal Davout.

Proscrit par l'ordonnance de juillet 1815 de Louis XVIII qui ne lui pardonne pas l'arrestation du duc d'Angoulême, il se réfugie aux États-Unis, à Philadelphie où il demeure cinq années.

Le retour en France

Deux fois le 2e conseil de guerre de la 1re division, chargé de juger le maréchal, s'était déclaré incompétent. Par ordonnance royale du 24 novembre 1819, Louis XVIII permit à Grouchy le retour dans la patrie, en le rétablissant dans ses titres, grades et honneurs, au 19 mars 1815. Rentré en France en 1821, le comte Grouchy, redevenu lieutenant-général (général de division), fut mis à la retraite.

Louis-Philippe lui rend ses anciens titres et le nomme de plus pair de France. Une ordonnance royale du 19 novembre 1831 lui rend son titre de maréchal de France. Une autre ordonnance du 11 octobre 1832 lui restitue son siège à la Chambre des pairs.

Il meurt le 29 mai 1847 à Saint-Étienne, de retour d'un voyage en Italie. Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Nord.

Réglement d'armoiries

Figure Blasonnement
Blason fam fr Grouchy (de).svg Armes des Grouchy sous l'Ancien régime :

D'or, fretté d'azur ; sur-le-tout d'argent, à trois trèfles de sinople.[8]

Blason Emmanuel de Grouchy (1766-1847).svg Armes de Comte de l'Empire :

D'or, fretté d'azur ; sur-le-tout d'argent, à trois trèfles de sinople ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[9][10]


Notes et références

  1. Régiment dans lequel, six ans plus tard, à la suite d'un examen, Napoléon Bonaparte entra en la même qualité
  2. Source : Historique du 2e Rgt de Dragons (Fontevraud-1999)
  3. Testu, Almanach impérial pour l'année 1810 : présenté à S.M. l'Empereur et Roi par Testu, Testu, Paris, 1810 
  4. Grouchy avait demandé un commandement dans l'infanterie, qui lui fut refusé
  5. Le général Drouet d'Erlon disait de lui : « C'était un de nos officiers généraux les plus distingués, mais il n'avait pas encore commandé en chef et se trouvait, à son début, dans une position des plus difficiles. Dans un commandement aussi important, une grande responsabilité pesait sur lui ; il a cru probablement devoir ne pas dépasser ses instructions et attendre de nouveaux ordres. »
  6. Le commandant Henry Lachouque aura un honnête jugement : « Napoléon avait nommé maréchal et mis à la tête d'une armée Grouchy, l'un des vainqueurs de Hohenlinden, brillant manieur de cavalerie à Friedland, Borodino, en Champagne, et qui venait d'annihiler le duc d'Angoulême, mais n'avait jamais commandé en chef. »
  7. A Sainte-Hélène, Napoléon finit par confier à O'Meara : « Non, non, Grouchy n'a pas agi avec l'intention de trahir mais il a manqué d'énergie. »
  8. Source : www.heraldique-europeenne.org
  9. Source : www.heraldique-europeenne.org
  10. La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr

« Emmanuel de Grouchy », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)

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