Antibes

Antibes

43° 34′ 51″ N 7° 07′ 26″ E / 43.580834, 7.123889

Antibes
Vieille ville vue du cap d'Antibes.
Vieille ville vue du cap d'Antibes.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Arrondissement de Grasse
Canton Chef-lieu de 2 cantons :
Antibes-Centre et Antibes-Biot
+ rattachement au canton de Vallauris-Antibes-Ouest
Code commune 06004
Code postal 06600
Maire
Mandat en cours
Jean Leonetti
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Site web Ville d'Antibes
Démographie
Population 76 994 hab. (2008[1])
Densité 2 908 hab./km²
Gentilé Antibois
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 51″ Nord
       7° 07′ 26″ Est
/ 43.580834, 7.123889
Altitudes mini. 0 m — maxi. 163 m
Superficie 26,48 km2

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Antibes ou Antibes Juan-les-Pins (en occitan provençal [aⁿˈtibu], Antíbol selon la norme classique ou Antibo selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Antibois ou Antipolitains (en occitan provençal Antibolencs / Antiboulen).

Sommaire

Géographie

Situation

Vue générale du Vieil Antibes.

Antibes est située au bord de la Méditerranée, à 205 km à l'est de Marseille (chef-lieu de région), 23 km au sud-ouest de Nice (chef-lieu de département), 15 km au sud-est de Grasse (chef-lieu d'arrondissement) et environ 10 km à l'est de Cannes. Sa population la place en deuxième position du département des Alpes-Maritimes après Nice.

La ville se situe au nord du cap d'Antibes, avec une façade maritime tournée vers la baie des Anges et Nice bien visible à l'est. À l'ouest de ce cap, Juan-les-Pins, articulée sur le golfe Juan, est orientée vers le sud.

La Brague se jette dans la Méditerranée sur le territoire de la commune d'Antibes.

Communes limitrophes

Climat

La ville dispose d'un climat méditerranéen marqué par la douceur de ses hivers et la chaleur de ses étés ensoleillés. Les pluies brutales et courtes se produisent le reste de l'année.
En hiver les chutes de neige sont exceptionnelles, mais pas impossibles. Le 25 novembre 2008 la ville s’est réveillée sous 15 cm de grêle et de neige roulée tombée dans la nuit, à l'occasion d'un phénomène très local[2].

Relevé météorologique d'Antibes
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 8,8 9,4 10,9 13,3 16,7 20,4 23,6 23,6 20,9 17,0 12,4 9,7 15,6
Précipitations (mm) 81,7 84,6 72,2 62,7 47,1 33,4 13,0 29,2 58,3 110,2 107,8 78,4 778,5
Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.


Quartiers

La commune est constituée de plusieurs quartiers bien distincts, dont les principaux sont :

  • Vieille Ville
  • Commune libre du Safranier
  • Centre Ville
  • Ilette
  • Cap d'Antibes
  • Laval
  • Bréguières
  • Fontmerle
  • Semboules
  • Fontonne
  • Super-Antibes
  • Saint-Jean
  • Saint-Maymes
  • Rastines
  • Groules
  • Juan-les-Pins


Antibes a donné son nom antique, Antipolis, à une importante zone d'activités, Sophia Antipolis, située dans ses environs (principalement sur la commune de Valbonne), où sont regroupées des entreprises de recherche et développement dans le domaine des nouvelles technologies.

Histoire

Les origines

Le fort carré

D'après les travaux anciens, Antibes aurait été fondée au Ve siècle av. J.‑C. ou au IVe siècle av. J.‑C. par des Phocéens de Marseille, lesquels, selon le géographe Victor Adolphe Malte-Brun, lui auraient donné son nom, Antipolis (la ville d'en face en langue grecque), en raison de sa « situation sur la côte en face de Nice ». Cette interprétation est erronée dans la mesure où Antipolis a été fondée avant Nikaia. D'après Paul Mejan, qui s'appuie sur les textes du IIe siècle de Scymnos de Chio et de Scylas, ce nom signifierait « ville sur la côte en face de la Corse », les Phocéens étant censés avoir emprunté une voie maritime passant par la Corse pour parvenir sur le littoral provençal[3]. Cette hypothèse ne semble pas plus vraisemblable que la précédente.

Des traces d'occupation remontant au premier âge du fer ont été identifiées dans les secteurs du château et de la cathédrale. Sous la chapelle Saint-Esprit ont été mises au jour les restes d'habitat en terre crue[4]. Le rocher d'Antibes semble indéniablement être à cette période le siège d'une communauté indigène entretenant des liens avec les populations méditerranéennes, notamment les Étrusques, comme le montre la présence de nombreuses amphores et de l'épave de la Love au large d'Antibes[5]. Cependant, c'est avec le monde grec, par l'intermédiaire des Phocéens de Marseille, que les échanges restent les plus importants.

Antipolis : une colonie de Marseille

Les recherches actuelles semblent montrer que la fondation d'Antipolis est relativement tardive. Elle s'inscrit dans le contexte du redéploiement colonial de Marseille (à partir du IVe siècle av. J.‑C. qui cherche à assurer ses routes commerciales le long des côtes en installant des places fortes, comme Olbia à Hyères, ou des comptoirs, comme Antipolis et un peu plus tard Nikaia (Nice).

L'emplacement exact de la ville grecque est mal connu. Compte tenu des pratiques coloniales grecques, il est probable qu'elle ait été implantée au pied du rocher d'Antibes, sous la vieille ville actuelle[6]. Des traces d'occupation d'époque hellénistique ont été identifiées autour du château et de l'église paroissiale (ancienne cathédrale)[7], rue du Bateau, sous le cours Masséna et dans le jardin du presbytère, rue de la République notamment[8]. Le mobilier mis au jour durant toutes ces fouilles montre la prépondérance de produits importés de la région de Marseille, associés à des céramiques campaniennes et des céramiques indigènes.

Au début du IIe siècle av. J.‑C.), les tribus ligures de la région, les Déceates et les Oxybiens, lancent des attaques répétées contre Antipolis et Nikaïa. Les Grecs de Marseille font appel à Rome, comme ils l'avaient déjà fait quelques années plus tôt contre la fédération des Salyens. En -154, le consul Quintus Opimius défait les Déceates et les Oxybiens et prend Aegythna, oppidum des Décéates. Malgré toutes les hypothèses émises depuis plus d'un siècle par les érudits locaux, on ne connaît ni le lieu de rencontre de la bataille de 154 av. J.-C. ni le site d'Aegytna.

Les territoires « conquis » par les Romains sur les populations indigènes sont donnés aux Phocéens et administrés par l'intermédiaire de ses colonies, Antipolis et Nikaïa jusqu'en -49. En effet, Marseille ayant pris le parti de Pompée, César victorieux lui enlève ses colonies.

Antipolis à l'époque romaine

À la suite de la prise de Marseille, Antipolis comme Nikaïa sont détachées de leur métropole, Marseille. Sous l'administration de Lépide, Antipolis accède au statut de communauté autonome, probablement dès -43, puis, un peu plus tard sous Lépide ou Auguste, à celui de cité (civitas) de droit latin et est intégrée à la province de Gaule narbonnaise[9]. De minuscules monnaies de bronze sont émises à Antibes au nom de Lépide. Elles présentent sur une face la tête d'Athéna et au revers une allégorie de la Victoire avec les légendes LEPI pour Lépide, et ANT, ou ANTI, pour Antipolis[10].

Romanisation d'Antipolis

L'octroi du droit latin à Antipolis signifie l'accès des élites ou des notables locaux chargés de l'administration de la cité, à la citoyenneté romaine quelle que soit leur origine, Grecs de Marseille ou indigènes celtes ou ligures. S'y agrège en outre une part de citoyens italiens ou originaires d'autres provinces. L'épigraphie rend compte d'une rapide imposition du latin comme langue officielle dans le territoire d'Antipolis dès l'époque d'Auguste. La quasi-totalité des noms de personnes et de divinités gravés dans la pierre sont de consonance latine. Ceci ne signifie pas le remplacement des Grecs et des indigènes par des Italiens ou des Romains, mais la fusion des populations et l'adoption de noms latins et de la culture romaine[9].

Les limites de la ville et extension des nécropoles à l'époque romaine

On connaît tout aussi mal la ville romaine que la ville grecque en l'absence de travaux de grande ampleur. On peut toutefois envisager une extension un peu plus importante qu'à l'époque hellénistique et à peu près équivalente à celle de la ville moderne. En effet, lors de la destruction de l'enceinte Vauban à la fin du XIXe siècle, on a découvert des sépultures du Ier siècle au niveau du bastion Saint-André et de la rampe des Saleurs, des sépultures du IIe siècle au Ve siècle depuis la rive occidentale du port et autour de la chapelle Saint-Roch jusqu'au fort Carré, depuis la gare jusqu'au Châtaigniers.

L'extension des nécropoles donne, en négatif, les limites de l'urbanisation antique d'Antipolis. Elle montre, en outre, la vitalité de la cité jusqu'au Ve siècle, au plus tôt[11].

Une ville romaine type

Antipolis se pare de tous les monuments constitutifs d'une ville de l'époque romaine.

Les aqueducs d'Antibes

La cité est alimentée en eau par deux aqueducs :

  • l'aqueduc de Fontvielle prend sa source à Biot et longe le littoral en contrebas de la Route nationale 7, le terre-plein de la voie de chemin de fer au niveau du fort Carré. On peut encore en voir un tronçon conservé dans une résidence au fond de l'anse Saint-Roch[12]. Il a été retrouvé et restauré au XVIIIe siècle par le chevallier d'Aguillon pour alimenter la ville moderne en eau[13].
  • l'aqueduc dit de la Bouillide ou des Clausonnes prend sa source dans la commune de Valbonne. Des vestiges monumentaux de ponts-aqueducs se trouvent au quartier du Fugaret dans la forêt de la Valmasque et dans la commune de Vallauris. Il débouche vraisemblablement rue de la république. Il devait notamment alimenter la fontaine romaine du jardin du presbytère. Les travaux récents ont montré des parallèles avec l'aqueduc de Fréjus[14].
Théâtre et amphithéâtre d'Antibes

Comme la plupart des villes romaines, Antipolis possédait les indispensables bâtiments de spectacles et divertissements. Un théâtre romain est attesté par la stèle funéraire de l'enfant Septentrion. L'inscription indique, de façon explicite, qu'il dansa et fut très apprécié sur la scène du théâtre d'Antipolis[15].

Les restes de l'amphithéâtre étaient encore visibles la fin du XVIIe siècle lors de la restructuration des fortifications de la ville d'Antibes.

Un réseau de domus

Quelques fouilles dans la vieille-ville ont permis la mise au jour de structures d'habitat bien conservées et montrant un certain luxe. Parmi elles, les plus monumentales sont celles du jardin du presbytère de la rue Clemenceau. Celle-ci montre un plan comparable à celui des domus gallo-romaines telles que celles de Saint-Romain-en-Gal. De vastes pièces autour au sol en mosaïque s'organisent autour d'une cour intérieure possédant une fontaine de marbre. L'ensemble du mobilier permet une datation de la fin du IIIe siècle, bien qu'un état de la fin de l'époque hellénistique ou de la fin de la République romaine ait été identifié[16]. Une autre demeure pavée de porphyre et de pierre verte semble aussi avoir été fouillée et rue des Palmiers et rue de la Blancherie. Le mobilier conservé au musée d'archéologie d'Antibes semble indiquer une occupation principale entre l'époque d'Auguste et le IVe siècle et au IIe siècle et du IVe siècle pour la seconde. On doit noter que le mobilier de la fin de l'époque hellénistique ou de la fin de la République romaine est présent sur les deux sites.

Antipolis durant l'Antiquité tardive

Antibes fut le siège d’un évêché depuis le IVe siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse. Les fouilles sous la chapelle Saint-Esprit ont permis d'identifier une église paléochrétienne remontant au Ve siècle. Elle semble avoir subi de nombreux remaniements jusqu'à l'époque carolingienne. Le bâtiment actuel a été totalement reconstruit au XVIe siècle[4].

C'est du Bas-Empire que l'on date habituellement la muraille qui sépare le sommet du rocher d'Antibes du reste de la Vieille-ville, ainsi que la porte encadrée de deux tours cours Masséna. On ne peut, pour autant, conclure à une rétraction de l'habitat urbain. En effet, les différentes fouilles dans la Vieille-ville ont livré d'importantes quantités de mobilier de l'Antiquité tardive. C'est notamment le cas de la domus du jardin du presbytère de la rue Clemenceau qui semble occupée jusqu'au Ve siècle, au plus tôt[16], ainsi que celles de la rue des Palmiers et de la rue de la Blancherie.

Malgré la présence de quelques sépultures tardives isolées mises au jour dans le centre ville, près du cours Masséna ou dans le jardin du presbytère, l'espace sépulcral privilégié autour du port continu de s'étendre autour de la chapelle Saint-Roch, comme l'ont montré les fouilles des années 1950. La présence de caveaux riches en mobilier et d'une sépulture contenant un coutelas autour de la cathédrale est à mettre en relation avec les pratiques funéraires paléochrétiennes : les morts ne sont plus rejetés hors du monde des vivants, mais enterrés au plus près des lieux sacrés autour desquels se regroupe aussi l'habitat[11].

Activités économiques d'Antipolis

Un relais commercial

On connaît assez peu de choses sur l'économie d' Antipolis durant l'époque grecque. La fondation de cette agglomération a certainement eu plus de raisons militaires (protéger les routes commerciales de Marseille) que coloniales. Il n'empêche qu’Antipolis a pu jouer un rôle certain dans la diffusion des productions des Grecs de Marseille ou des produits transportés par leurs navires. Cette fonction commerciale semble d'ailleurs précéder la fondation même d'Antipolis.

En effet, les différentes fouilles effectuées dans les secteurs du château Grimaldi, de la chapelle Saint-Esprit et de la cathédrale, dans des contextes indigènes, ont livré la plus importante collection de céramiques importées du VIe siècle av. J.‑C. au IIIe siècle av. J.‑C. de la région (amphores étrusques, amphores de Marseille, céramiques grecques archaïques, céramiques attiques...). Ces produits se retrouvent dans des quantités extrêmement faibles sur les autres sites indigènes.

Des dragages effectués dans l'anse Saint-Roch dans les années 1960[17] et lors de la construction du port Vauban dans les années 1980[18] ont permis de vérifier la présence de plusieurs épaves et dépotoirs sous-marins. Ceux-ci montrent une activité intense depuis l'époque grecque jusqu'à l'Antiquité tardive. Les importations de cette dernière période sont particulièrement importantes, comme le montrent les collections conservées au Musée d'Archéologie d'Antibes. Elles sont essentiellement représentées par des amphores et de céramiques sigillées claires et de céramiques communes provenant de l'Afrique romaine.

La pêche et la fabrication de sauces de poissons

Pline cite Antipolis comme l'un des lieux de production de saumures réputés de l'Empire :

Scombros et Mauretania Baeticaeque etiam Carteia ex oceano intrantes capiunt, ad nihil aliud utiles. Laudantur et Clazomenae garo Pompeique et Leptis, sicut muria Antipolis ac Thurii, iam vero et Dalmatia.

(On pêche les maquereaux uniquement pour la fabrication du garum lorsqu’ils arrivent du large en Maurétanie et à Cardeia de Bétique [Gadès]. Sont également réputés pour leur garum Clazomènes, Pompéi et Leptis, de même qu’Antibes et Thurii pour leur saumure, ainsi que désormais la Dalmatie.)[19]

Des amphores portant des inscriptions attestant l'origine d'une saumure Antipolitaine et la qualité du produit sont conservées à Londres.

Cette industrie semble avoir laissé des traces archéologiques dans le sous-sol d'Antibes. Dans les années 1960-1970 on pouvait encore noter la présence de structures au fond de l'anse Saint-Roch[17] interprétées comme des bassins de macération des poissons. Rue d'Aguillon, on a pu observer une série de cuves qui paraissent appartenir à une importante conserverie. Des parallèles ont pu être établis avec les conserveries ou ateliers d'Afrique du Nord[20].

Moyen Âge

Porte de l'Orme.

Arrivent les Grimaldi, famille génoise alliée des Angevins et qui était de ce fait massivement présente en Provence orientale. Parmi ceux-ci, Luc et Marc Grimaldi, fils d'Antoine, avait avancé des fonds au Pape d'Avignon qui ne put ensuite rembourser sa dette. Par conséquent, les frères Grimaldi reçurent le fief d'Antibes - le plus beau port de la région - et y firent souche en 1384.

Époque moderne

La Dédition de Nice de 1388 amena une frontière aux portes d'Antibes. Durant les rivalités entre François Ier et Charles Quint, les efforts de fortifications s'intensifièrent. Ils furent poursuivis jusqu'à la fin du règne d'Henri IV. Ce dernier avait racheté la ville en 1608 aux Grimaldi d'Antibes, qui s'installèrent alors au château de Cagnes jusqu'à la Révolution française. Cette branche est aujourd'hui éteinte, cependant un rameau collatéral, les Grimaldi de Puget, lui survit.

Époque contemporaine

Économie à la fin du XIXe siècle

D'après le géographe Victor Adolphe Malte-Brun, la fin du XIXe siècle, la ville était peuplée de 6 752 habitants. L'économie était principalement agricole : jardins, vignes, vergers, en premier lieu tournée vers la culture du tabac, mais aussi de l'olivier, du mûrier (pour la soie), de l'oranger et des fleurs et plantes odoriférantes.

Les activités commerciales concernaient le bois, le textile, les poissons salés, les vins, la parfumerie, l'huile d'olive, les oranges, les fruits.

Il citait quelques rares activités industrielles comme la production d'huile d'olive, la distillerie d'essences de fleurs, la fabrication de vermicelles et de pâtes alimentaires, la céramique, les salaisons et les articles de marine.

Le port recevait annuellement 50 à 60 navires, et son cabotage était de 150 à 200 navires jaugeant 7 000 à 8 500 tonneaux[21].

Le port a reçu pendant un temps des pétroliers qui accostaient au bout de la jetée du vieux port, après le chantier naval. Le carburant était transporté par un oléoduc longeant l'anse Saint-Roch jusqu'aux citernes située entre la route et la voie ferrée, en face du Fort Carré dans un espace appelé d'ailleurs encore aujourd'hui "ZAC des Pétroliers".

Prémices de changements

Tableau commémoratif de 1914-1919 visible à la mairie.

Le démantèlement des fortifications d'Antibes commença au cours du XIXe siècle, parallèlement à une urbanisation croissante en direction de l'intérieur des terres et du cap d'Antibes. Dans le même temps se créait, en 1882, la station balnéaire de Juan-les-Pins.

Antibes reste toutefois une ville de garnison. En 1906 elle accueille encore le 112e régiment d’infanterie et le 7e bataillon de chasseurs alpins.

Pendant la Seconde Guerre mondiale le fort Carré servit de centre de rassemblement des étrangers.

Ces dernières décennies Antibes a connu une nouvelle dynamique de développement grâce à l'implantation à proximité du technopôle de Sophia Antipolis.

Héraldique

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville d'Antibes :

Armoiries de la ville d'Antibes

« D'azur, à une croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lis d'or, au lambel à trois pendants de gueules, brochant sur la croix, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).

Surmontée de la bannière « Fidei Servandae Exemplum 1815 »

L'origine des armoiries de la ville remonterait au XIe siècle, où les croisés seraient partis du port d'Antibes pour la première croisade avec un pavillon bleu à croix blanche. Le chef, le lambel de gueules et les quatre fleurs de lys sont introduites à partir des armes de la maison d'Anjou-Sicile, à la tête du comté de Provence depuis le XIIIe siècle.

La bannière « Fidei Servandae Exemplum 1815 » qui surmonte le blason est accordée par Louis XVIII à sa « bonne ville d'Antibes », titre restitué à cette occasion (après avoir été retiré par Napoléon) pour avoir fermé ses portes à l'empereur, de retour de l'île d'Elbe, à son débarquement à Golfe-Juan en 1815.

Économie

La technopole de Sophia Antipolis, implanté à proximité, est un grand pourvoyeur d'emplois sur Antibes.

  • Le portail des commerçants et artisans d'Antibes Juan-les-Pins

Dans le cadre du projet FISAC (Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du commerce) de 2005, un portail Internet des commerçants de la ville a été créé (Antibes Commerces - Portail des commerçants Antibes Juan les Pins).

Ce site Internet a pour but de référencer la totalité des artisans et commerçants de la ville, de donner des informations pratiques sur Antibes (comme les parkings, les navettes qui desservent la ville ou les actualités d'Antibes et de Juan-les-Pins). Il est également possible de déposer ou de consulter gratuitement des petites annonces.

Chaque commerçant ou artisan tient à jour un « site vitrine » pour renseigner les coordonnées de son enseigne, ses horaires, son activité, des photos ou encore une géolocalisation pour repérer sa boutique dans la ville.

L'intérêt économique de ce portail est de permettre d'une part aux antibois et aux touristes de retrouver toutes les informations utiles sur leurs boutiques, et d'autre part de donner un accès à Internet aux commerçants et artisans eux-mêmes.

C'est aujourd'hui le premier portail des commerçants en France en nombre de commerçants répertoriés avec un mini site.

Depuis sa mise en ligne en décembre 2005, ce site portail a été accueillit avec beaucoup d'enthousiasme par les antibois et les associations de commerçants, de plus en plus d'internautes l'utilisent ce qui permet d'en faire une vitrine dynamique de la ville.

Cependant, en mai 2010, l'association des commerçants du Vieil Antibes a « implosé », ce qui compromet quelque peu l'utilisation du FISAC (cf. Nice Matin du lundi 31 mai 2010 (http://www.nicematin.com/plus1/vote/189066).

  • Nova Antipolis

Antibes dispose d'un parc d'affaires nommé Nova Antipolis.

Administration

Hôtel de ville.

De même que l'ensemble de l'arrondissement de Grasse, Antibes a été détachée du département du Var en 1860, pour former avec le comté de Nice (cédé à la France par le roi de Sardaigne au cours de l'unification italienne) le département des Alpes-Maritimes : ceci explique pourquoi le département du Var est le seul département français portant le nom d'un cours d'eau qui ne le traverse pas.

La commune d’Antibes Juan-les-Pins, est la deuxième ville du département par sa population.

Antibes est divisée en trois cantons, mais n'est le chef-lieu que des deux premiers :

– le canton d'Antibes-Biot(conseiller général Éric Pauget), formé d'une partie d'Antibes et de la commune de Biot (35 410 habitants) ;
– le canton d'Antibes-Centre, formé d'une partie d'Antibes (28 502 habitants) ;
– la troisième partie de la commune est rattachée au canton de Vallauris-Antibes-Ouest, sans en être le chef-lieu.

Antibes est constitutive, de même que huit autres communes, mais aussi le département, la région et l'État, du parc de Sophia Antipolis, créé en 1969, qui groupe 1 227 raisons sociales et 24 550 emplois directs répartis sur 2 300 hectares de zones d'activités.

Par ailleurs, sans rapport direct ni relation structurelle avec le parc, 16 communes de l'arrondissement ont créé, en janvier 2002, la communauté d'agglomération de Sophia Antipolis (CASA).

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1790 Lombard de Roquefort    
1790 1792 Esprit Reille    
1792 1794 Michel Emond    
1794 1796 Guillaume Lamarre    
1796 1797 Jean-Louis Plaucher    
1797 1800 Henri Guide    
1800 1809 Jacques Ventrin    
1809 1815 Maurice de Barquier    
1815 1822 Jean Tourre    
1822 1829 Pierre Glanjaud    
1830 1865 Jean-Baptiste Rostand    
1865 1870 Nicolas Armand    
1870 1878 Félix Reibaud    
1878 1878 Frédéric-Louis Gazan    
1878 1878 Frédéric Isnard    
1878 1882 Edouard Olivier    
1882 1884 Claude Vidal    
1884 1901 Robert Soleau    
1901 1914 Gustave Chancel    
1914 1925 Baptistin Ardisson    
1925 1929 Charles Guillaumont    
1929 1935 Aimé Bourreau    
1935 1944 Jules Grec    
1944 1945 Émile Olivier    
1945 1948 Jean Pastour    
1948 1950 Charles Guillaumont    
1950 1953 Henri Rambaud    
1953 1959 Marc Pugnaire    
1959 1971 Pierre Delmas    
1971 1995 Pierre Merli UDF-RAD Député des Alpes-Maritimes
25 juin 1995 réélu en 2008[22] Jean Leonetti UDF-RAD puis UMP Député des Alpes-Maritimes élu en 1997

Démographie

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, Antibes compte 75 770 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 58e rang au niveau national, alors qu'elle était au 60e en 1999, et le 2e au niveau départemental sur 163 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Antibes depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2006 avec 75 820 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 4 135 5 270 4 792 5 095 5 565 5 939 5 615 5 976 6 163
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 6 657 6 829 6 064 6 843 6 752 5 923 6 461 7 401 9 329
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 10 947 11 753 12 198 12 768 20 456 26 071 25 014 23 574 27 064
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 35 439 47 547 55 960 62 859 70 005 72 454 75 820 75 770 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[23], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[24],[25]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (27,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,3 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 18,2 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 28 %) ;
  • 53,3 % de femmes (0 à 14 ans = 13,2 %, 15 à 29 ans = 14,7 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 33,7 %).
Pyramide des âges à Antibes en 2007 en pourcentage[26]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,7 
90  ans ou +
1,5 
10,2 
75 à 89 ans
13,9 
17,1 
60 à 74 ans
18,3 
19,2 
45 à 59 ans
19,1 
20,1 
30 à 44 ans
19,2 
18,2 
15 à 29 ans
14,7 
14,6 
0 à 14 ans
13,2 
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2007 en pourcentage[27]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,7 
8,3 
75 à 89 ans
12,1 
15,3 
60 à 74 ans
16,3 
19,9 
45 à 59 ans
19,6 
20,4 
30 à 44 ans
19,7 
18,0 
15 à 29 ans
15,6 
17,5 
0 à 14 ans
14,9 

Transports

Routes et autoroutes

Les principales voies rapides sont :

  • l'autoroute (A8), desservant le Nord d'Antibes Sophia Antipolis et Biot par la sortie 44 ;
  • la D6007 (ex-nationale 7) traversant Antibes d'est en ouest en passant à proximité du centre ;
  • la D35 (ou route de Grasse) permettant de relier le centre au quartier nord ;
  • la D6035, construite en 2007, reliant le Nord d'Antibes à Juan-les-Pins.

Le trafic routier sur la Côte d'Azur augmente chaque année de 5 %, et les prévisions actuelles prévoient une saturation totale du réseau d'ici 2015, d’où l'importance de développer les transports en commun.

Autobus

Les transports en commun sont assurés par la société Envibus sur le territoire de la CASA et par la TAM sur l'ensemble du département de Alpes-Maritimes.

Autopartage et covoiturage

Transports ferroviaires

La gare.
TGV en gare d'Antibes

Grâce à une urbanisation linéaire et continue, tous les habitants de l'aire urbaine de Nice (973 231 habitants) peuvent accéder au réseau TER Provence-Alpes-Côte d'Azur. La ligne principale étant la ligne 4 Mandelieu-la-Napoule - Vintimille desservant vingt-neuf gares dont les principales comme les gares de Cannes, Antibes-Ville, Cagnes-sur-Mer, Nice St-Augustin, Nice-Ville, Nice-Riquier, Monaco, Menton et Vintimille. Non cadencée, cette ligne est saturée et les trains doivent souvent refuser des voyageurs malgré les TER à double étage. Actuellement une troisième voie de chemin de fer est en construction entre Antibes et Nice, afin de proposer un service de type RER cadencé au quart d'heure avec deux liaisons semi-directes intercalées à chaque heure. La gare d'Antibes assure aussi des liaisons avec les autres métropoles françaises et avec les principales capitales européennes via le TGV.

Transports aériens

Article connexe : Aéroport Nice Côte d'Azur.

Sur le territoire communal de Nice, il n'existe qu'un seul aéroport, l'aéroport Nice Côte d'Azur. La Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur gère également l'assez proche aéroport de Cannes - Mandelieu.

L'aéroport de Nice rapproche la ville du monde entier, puisque l'essentiel de Europe, le Maghreb, l'Amérique ainsi que le Moyen-Orient sont reliées à la capitale de la Côte d´Azur par des liaisons quotidiennes.

Avec 10,4 millions de passagers en 2007[30], la plate-forme aéroportuaire de Nice se hisse à la troisième place des aéroports français en nombre de voyageurs, après ceux de Paris. NCE est le code IATA de l'aéroport Nice Côte d'Azur. LFMN est le code OACI de ce même aéroport.

Lieux et monuments

Le fort carré, vu du sud
Port d'Antibes et le Fort Carré.
  • Le cap d'Antibes
  • Le sentier du littoral qui part de la plage de la Garoupe, dit « le chemin des contrebandiers »
  • Le marché provençal
  • Marineland d'Antibes, créé en 1970 par le comte Roland de La Poype
  • Le musée Picasso
  • Le musée d'Archéologie
  • Le musée naval et napoléonien. L'ancienne batterie du Graillon a été transformée en un musée où deux repliques d'un canon de bronze d'époque Louis XIV accueillent le visiteur. À l'intérieur, vitrines sur la construction des grands voiliers, maquettes de vaisseaux, souvenirs napoléoniens (buste de l'Empereur par Canova, figurines de soldats et officiers de la Grande Armée, autographes de Bonaparte).Belle vue sur la rade de Juan-les-Pins et les îles de Lérins.
  • Le musée de la Tour qui retrace l'histoire d'Antibes au XXe siècle
  • Le phare de la Garoupe
  • Le Fort Carré et les remparts Vauban du vieil Antibes
  • Le port Vauban, un des plus grands ports de plaisance d'Europe
  • L'Eden Roc ou hôtel du Cap
  • Le musée Peynet et du dessin humoristique, sur l'illustrateur créateur des « amoureux », dits de Peynet
  • Le château Salé où séjourna Bonaparte et sa famille. Il est situé au fond d'une impasse derrière l'église de l'assomption, avenue Philippe Rochat.
  • Les plages de sables de Juan-les-Pins

Patrimoine civil

Entrée du port Vauban et le Fort Carré.
Le phare de la Garoupe
  • Fort Carré construit mi XVIe siècle sous Henri II par Jean Renaud de Saint Rémy et retouché fin XVIIe siècle sous Louis XIV par Vauban. Propriété de la Ville d'Antibes depuis 1997, il est ouvert au public depuis 1998. Classé au titre des monuments historiques par arrêtés successifs des 7 novembre 1906 et 20 août 1913, modifiés par décrets des 17 octobre 1937 et 19 octobre 1976.
  • Fontaine et colonne romaine, rue Georges-Clemenceau.(au milieu de la terrasse de café) Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 31 mars 1928.
  • Château des Grimaldi, abritant l'actuel musée Picasso. XVe et XVIe siècles. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 avril 1928.
  • Vestiges de l'aqueduc de Clausonnes, dans une propriété privée, au lieu-dit « vallon du Fugueiret », à cheval sur la commune de Valbonne. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 25 juillet 1936.
  • Vestiges non datés, d'une enceinte gréco-romaine, dans une propriété privée. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 16 février 1939.
  • Bastide du Roy et ses jardins, propriété d'une société privée, avenue Jules-Grec. Bâtiment datant du XVIIIe siècle, partiellement protégé. Inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 6 juin 1988. Jardins créés en 1927. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 8 février 1990.
  • Phare de la Garoupe, au sommet de la presqu'île du cap d'Antibes. Édifié sur l'emplacement d'un ancien phare de 1837 détruit en 1944 par les Allemands. Répertorié par les monuments historiques, sans être protégé. Magnifique panorama à 360 °.
  • Château Salé, caché au fond d'une impasse derrière l'église de l'Assomption et la cité Laval avenue Philippe Rochat. Bonaparte y séjourna en 1794 lorsqu'il commandait l'Armée d'Italie et le peintre Joseph Vernet réalisa son œuvre Port d'Antibes, visible au musée national de la Marine à Paris et copie proposée à Marineland, de cet endroit stratégique avant l'urbanisation de cette zone de la Côte d'Azur.
  • La Porte de France, place Guynemer.

Parcs botaniques et demeures historiques d'Antibes

Article détaillé : Cap d'Antibes.

Patrimoine religieux

  • Église de l'Immaculée-Conception qui fut cathédrale au Moyen Âge, actuellement Cathédrale Notre-Dame-de-la-Platea d'Antibes
  • Église Notre-Dame de la Garoupe. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1926, célèbre pour ses nombreux ex-voto.
  • Église paroissiale : chapelle Saint-Esprit et tour Grimaldi. Édifiée au XIIe siècle, sur l'emplacement d'une église paléochrétienne, puis remaniée au XVIIe siècle. Partiellement classée au titre des monuments historiques par arrêté du 16 octobre 1945.
  • Chapelle Saint-Jean, au croisement de la route de Saint-Jean et du chemin de Saint-Maymes, XVIIe siècle. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 14 décembre 1989
  • Chapelle Saint-Bernardin, 14 rue Rostand. Partiellement du XVIe siècle. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 13 mars 1995. Chapelle des Pénitents Blancs. Remarquablement restaurée.(Messe le vendredi, visite le samedi)
  • Église de l'Assomption
  • Église Jeanne d'Arc
  • Église d'Azurville
  • Église du Sacré-Coeur (moderne)
  • Église de la Pinède à Juan les Pins
  • Chapelle Saint-Benoit
  • Chapelle Sainte-Thèrese
  • Chapelle au collège Fersen
  • Chapelle Saint-Claude
  • Chapelle Saint-Roch
  • Chapelle Saint-Laurent au Fort Carré XVIIIe siècle.
  • Temple de l'église Reformée
  • Synagogue, chemin des sables


Archives

Les Archives anciennes :

  • les actes constitutifs de la commune depuis 1307,
  • les registres de délibérations du conseil de ville depuis 1412,
  • les registres paroissiaux depuis 1564,
  • les comptes trésoraires depuis 1558,
  • les acquisitions de biens communaux et leur administration depuis 1485,
  • des documents concernant les églises, chapelles et cimetières depuis 1693, ainsi que les lavoirs, fontaines et aqueducs depuis 1700,
  • des documents relatifs au passé militaire de la cité…

Les Archives modernes (allant de 1790 à 1945) :

  • les registres de l’État Civil,
  • les matrices cadastrales depuis 1824,
  • les dossiers relatifs aux bâtiments communaux(bâtiments administratifs, scolaires, hôpitaux…), aux ports, aux plages,
  • les listes électorales,
  • les recensements,
  • les délibérations du conseil municipal,
  • les budgets et comptes de la ville,
  • les documents portant sur la « Grande Guerre » et la Seconde Guerre mondiale, l’ensemble des travaux de voirie…

Les Archives contemporaines commencent en 1946. Elles sont continuellement alimentées par les versements des services municipaux.

Personnalités liées à la commune

Statue d'hommage à Victor Hugo.
  • Emmanuel d'Astier de La Vigerie, fondateur du mouvement « Libération ». Héros de la Résistance. A été embarqué clandestinement le 27 avril 1942 par Peter Churchill sur un sous-marin qui le mènera à Londres le 12 mai. . [35].
  • Roman Abramovitch, oligarque russe, propriétaire du club de foot anglais de Chelsea. Possède le Château de la Croë dans le Cap d'Antibes. Deux de ses yachts de luxe mouillent à Antibes.
  • Alphonse Allais, Mme, veuve de Maurice Bertrand, y est inhumée au cimetière de Rabiac, ainsi que sa fille Marie-Paule Allais.
  • Victor Antoine Andreossy, né le 9 août 1747 à Ventenac (Aude), général de brigade, baron de l'Empire, décédé à Antibes le 14 novembre 1819.
  • Paul Arène (Sisteron 1843 - Antibes 1896), félibre, résida et travailla à Antibes dans les dernières années de sa vie. Il y écrivit entre autres La Chèvre d'Or, Le Canot des six Capitaines
  • Jean Victor Aubernon, d'Antibes, auditeur au Conseil d'État, ambassadeur de France en Pologne, préfet... et même agent de change, a laissé des Considérations historiques et politiques sur la Russie, l'Autriche et la Prusse (1827) ainsi qu'un Essai sur la Monarchie constitutionnelle assez estimé (1828)[36]
  • Jacques Audiberti (1899-1965), écrivain français, né à Antibes.
  • Claude Autant-Lara, cinéaste (Luzarche 1901 - décédé à Antibes en 2000). On lui doit de grands films comme "Le Diable au Corps", "La Traversée de Paris", "L'Auberge Rouge" (le 1er, pas le "remake" avec Christian Clavier), "La Jument Verte", etc.
  • Sidney Bechet (New-Orleans 1897-Paris 1959), musicien de jazz, s'est marié à Antibes le 17 août 1951 avec Elisabeth Ziegler. Mistinguett fut l'un des témoins. Un cortège de 3 kilomètres, avec pour les mariés un carrosse prêté par le prince Rainier de Monaco. C'est à Antibes que Bechet a composé certaines de ses célèbres mélodies comme "Petite fleur" , "Les Oignons" et et "Dans les rues d'Antibes". Un square de Juan-les-Pins, avec un buste du jazzman, porte son nom.
  • Alain Bernard, né à Aubagne, membre du cercle des nageurs d'Antibes et double recordman du monde.
  • Jean-Maurice Bosc, Grand Prix de l'Humour noir 1970. Né à Nîmes en 1924. En 1965, il s'installe à la résidence des Fleurs, 13 rue Sadi Carnot, à Antibes. Il pratique assidument la voile, son port favori, son dériveur étant basé au port de la Salis. Atteint d'une grave maladie, il se donne la mort en 1973. V. le site consacré à ce grand dessinateur à l'humour mordant, mais homme d'une grande bonté[37].
  • Christian Bourgois (1933-2007), éditeur
  • Jean Antoine Lombard dit Brusquet, né à Antibes le 13 juin 1510, fou de cour des rois François Ier, Henri II, François II, Charles IX, premier viguier royal d'Antibes en 1548, décédé à Paris le 26 septembre 1568.
  • Raymond Bussières (1907-1982), grand second rôle du cinéma français et sa compagne la comédienne Annette Poivre, étaient des habitués d'Antibes. Ils faisaient partie de la célèbre troupe des "Branquignols" créée par Robert Dhéry et Colette Brosset, dans laquelle on comptait Louis de Funès, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Jacqueline Maillan, Michel Serrault, Micheline Dax, Pierre Olaf, Jacques Legras, Robert Rollis, Roger Caccia, Pierre Tornade..
  • Carlos Yvan-Chrysostome Dolto (1943-2008), chanteur fantaisiste, fils de la célèbre psychiatre Françoise Dolto et de Boris Dolto émigré russe, professeur de kinésithérapie, mort à Antibes en 1981. Enfant, Carlos passait ses vacances à Antibes près de la plage de la Salis.
  • René Cassin, (1887-1976, éminent juriste, diplomate et homme politique a été blessé combat en 1914 (croix de Guerre avec parmes et Médaille Militaire) et a été soigné à Antibes. Membre du gouvernement de la France libre pendant la seconde guerre mondiale, principal auteur de la déclaration universelle des droits de l'homme en 1948, président de la Cour européenne des droits de l'homme, il reçut le prix Nobel de la paix en 1968, et aussi le prix des droits de l'homme des Nations unies en même année. René Cassin est le fondateur de l'Institut français des sciences administratives (IFSA) qui est aujourd'hui une association reconnue d'utilité publique.
  • Jean Étienne Vachier Championnet, général de division, né à Alixan, près de Valence (Drôme) le 13 avril 1762. Général en chef de l'armée d'Italie (prise de Naples), décédé du typhus à Antibes le 9 janvier 1800. Il est enterré au pied du fort Carré (nom gravé sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile).
  • Daniel Charles (1935-2008), musicien, musicologue et philosophe.
  • Jacques-Yves Cousteau. Son célèbre bateau, La Calypso, ex-dragueur de mines de l'US Navy, a été reconverti en navire océanographique au chantier naval d'Antibes en 1950[38].
  • Nathalie Dau, écrivain, fondatrice des éditions Argemmios, est née à Antibes en 1966 et y a vécu de sa naissance à 1986, puis de 1997 à 2002. Elle y revient souvent pour voir sa famille antiboise, ou pour participer à des salons et festivals locaux (femin'arte le 6 mars 2008, salon du livre de Mouans-Sartoux...)
  • Nicolas de Staël, peintre, a passé les dix dernières années de sa vie à Antibes. Certaines de ses œuvres évoquant Antibes sont au Musée Picasso.
  • Seraphin-Marie de Douilly - Marquis de Cursay, né en 1700 - Mort en 1766 à Paris. En poste dans l'île et jugé « trop tolérant » vis-à-vis des Corses, il est suspendu de ses fonctions de commandant général des Troupes françaises en Corse, et remplacé par le marquis de Courcy, colonel du régiment de Tournaisis. Il est emprisonné au Fort Carré d’Antibes, où il est traité non en criminel d’État, mais comme officier général qui a manqué aux plus essentiels de ses devoirs"[39]
  • André Dubonnet, de l'apéritif éponyme, qui avait sa villa après la pointe Bacon (portant 3 plaques "Dubo-Dubon-Dubonnet")
  • Franck Esposito (Salon-de-Provence 1971 -), ancien nageur français. Médaille de bronze à Barcelone en 1992, nombreux titres et records.
  • Scott Fitzgerald et Zelda Fitzgerald, habitués de l'hôtel "Belles Rives" à Juan-les-Pins (plaque commémorative dans le hall de l'hôtel)
  • Christophe Gans, réalisateur français, né à Antibes en 1960
  • Amiral de Grasse François-Joseph, Paul de Grasse, marquis de Tilly, des Prince d’Antibes, lieutenant général des Armées navales, commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis Chevalier de Malte, membre fondateur de la Société des Cincinnati. Né au Bar-sur-Loup, les promenades qu’il effectue avec son précepteur jusqu’au port d’Antibes lui font découvrir le monde de la marine à voile et dès l’âge de douze ans il commence son apprentissage de marin"[40]. Sa contribution (batailles de Yorktown) fut décisive dans la guerre d'indépendance américaine. La promenade du front de mer à Antibes porte son nom.
  • Graham Greene y séjourna de longues années, avenue Pasteur.
  • Christophe Guillarmé, créateur de mode, est né à Antibes en 1977.
  • Lilian Harvey, actrice britannique, y décède, dans sa villa, le 27 juillet 1968[41]
  • Armand Jammot (1922-1998), producteur de télévision et créateur en 1965 de l'émission Le Mot le plus long devenu en 1972 Des Chiffres et des Lettres (la plus ancienne émission quotidienne toujours diffusée de la télévision française) était un habitué d'Antibes. Il est inhumé au cimetière des Semboules.
  • Nikos Kazantzakis, (1883-1957) écrivain grec, vécut deux ans à Antibes de 1948 à 1950. Plaque sur sa maison surplombant la place du Safranier.
  • John Fitzgerald Kennedy visita Antibes quand il n'était que sénateur.
  • Louis Laboissette, peintre français qui résida à Antibes de 1948 à 1974.
  • Edmond Lahaye, (1886-1981), peintre, dessinateur, chansonnier, journaliste, céramiste, illustrateur.
  • Jacques-Henri Lartigue, photographe.
  • Jean Leclerc de Pulligny (1859-1939), polytechnicien français, ingénieur-général des ponts et chaussées, proche de Maurice Barrès, écrivain, est décédé à Antibes.
  • Julien Lepers, présentateur télé (Questions pour un champion), a passé toute son enfance à Antibes
  • André Masséna (Nice 1731 - Paris 1817 ) duc de Rivoli (1808), prince d'Essling (1810), maréchal d'Empire. Nommé sergent en 1777; instructeur puis fourrier en 1783, adjudant en 1784. En 1788, son régiment vient en garnison à Antibes. Mais sous l'ancien régime, il fallait quatre quartiers de noblesse pour être officier, quelle que soit sa valeur militaire. Roturier et donc sans perspective d'avancement, l'adjudant Masséna, obtient un congé définitif le 3 août 1789. Il épouse le 10 août Rosalie Lamarre, fille d'un maître-chirurgien. Il reste à Antibes où la municipalité, constituant sa Garde Nationale, le fait élire capitaine-instructeur. (plaque sous les arcades du cours Masséna-marché provençal)
  • William Somerset Maugham, dramaturge et romancier britannique a évoqué Antibes notamment dans sa nouvelle d'un humour subtile et incisif : Les Trois Grosses Dames d'Antibes.
  • Guy de Maupassant. Découvre Antibes lors d'un séjour en 1876 et est séduit par la beauté des lieux. (voir plaque au pied de la table d'orientation au plateau de la Garoupe). Grâce à ses droits d'auteur, il avait son bateau, Le Bel Ami amarré au port d'Antibes. Dans un premier temps, il a loué la villa "Le Bosquet", en retrait du chemin de la Salis, puis, route de la Badine, un autre villa construite pour Adolphe d'Ennery, l'un des deux auteurs du roman Les Deux Orphelines
  • Marcel Maupi, acteur français, y est décédé le 10 janvier 1949.
  • Jérôme Maurand, prêtre antibois né à Savone (Italie) au début du XVIe siècle. Amateur d'antiquités, il fit de mombreuses découvertes, dessina et recensa les ruines et inscriptions romaines trouvées à Antibes et aux envions, et peut être considéré comme le « premier archéologue antibois ». Cousin de Brusquet, fou des rois Henri II et François Ier il participa, comme aumonier, à une ambassade à Constantinople ou régnait Soliman le Magnifique avec lequel François Ier avait conclu une alliance contre Charles-Quint. Il relata son voyage dans Itinéraire d'Antibes à Constantinople. Ses dessins et ses descriptions minutieuses sont d'un grand intérêt historique pour la connaissance des événements de ce voyage à bord de La Réale, au sein d'une flotte franco-ottomane sous les ordres de François Escalin des Aymars, dit « Polin », commandant des Galères, et du corsaire Barberousse, amiral de la flotte turque. Les Turcs ravagèrent les cotes italiennes, captivèrent des centaines d'esclaves, notamment de jeunes enfants, sans que les Français, témoins de ces atrocités, n'interviennent. Numismate, créateur d'un « cabinet de curiosités », il y reçut d'éminent visiteurs de toute l'Europe venus admirer ses trouvailles et correspondit avec d'autres érudit de la Renaissance. Il est quasiment inconnu à Antibes.
  • Georges Milton, acteur de music-hall et de cinéma, chanteur et artiste de cirque, décédé à Juan-les-Pins en octobre 1970.
  • François Mitterrand, président de la République. A passé son voyage de noce avec son épouse Danièle, à Antibes chez son compagnon et ami de la Résistance Pierre Merli (Arezzo 1920-Antibes 2002), maire d'Antibes (1971-2002).
  • Claude Monet, (1840-1926), peintre qui résida à Antibes en 1888 et qui fit de nombreuses vues de la plage de La Salis et de La Garoupe.
  • Guillaume Musso, écrivain né à Antibes en 1974
  • Raymond Peynet, (1908-1999), illustrateur célèbre avec les "Amoureux de Peynet" a vécu une partie de sa vie à Antibes. Un musée lui est consacré place Nationale
  • Pablo Picasso, qui se vit offrir l'opportunité d'installer ses ateliers au château Grimaldi en 1946. En 1957, Picasso reçoit officiellement le titre « citoyen d’honneur de la ville d’Antibes ». En 1970, le château Grimaldi devient musée Picasso. On peut y trouver environ 245 œuvres de l’artiste.
  • Georgette Piccon (1920-2004), artiste peintre, a longtemps séjourné à Antibes, où étaient nés ses parents et a réalisé de nombreuses œuvres représentant la vieille ville, le port ou le cap.
  • Jacques Prévert, poète. À la suite de la résiliation de son bail par le propriétaire qui souhaitait récupérer l'appartement des remparts d'Antibes et n'ayant pu trouver le soutien du maire de l'époque pour rester dans ce logement qu'il aimait beaucoup, il quitte Antibes contraint et forcé
  • Henri Proglio, né le 29 juin 1949 à Antibes, est un dirigeant d'entreprises français. Il exerce actuellement les fonctions de président-directeur général d'EDF.
  • Jaume Plensa, artiste plasticien catalan. A réalisé Nomade, superbe œuvre inaugurée par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, le 15 mai 2010 et qui orne désormais le bastion Saint-Jaume, au port d'Antibes.
  • Honoré Charles Reille, (1775-1860) général de Napoléon qui combattra sous ses ordres de Toulon à Waterloo. Il recevra le bâton de maréchal de France en 1847 sous Louis-Philippe.
  • Raphaël Tardon (1911-1967), poète et écrivain d'origine martiniquaise, repose au cimetière d'Antibes
  • Eugène Tisserand, ecclésiastique a écrit, comme Alliez, des ouvrages d'histoire, entre autres, une Histoire d'Antibes (1876), pour lesquelles il a utilisé assez largement les archives communales. Ses travaux, encore qu'ils soient bien confus et même erronés (surtout en ce qui concerne les « premiers Grimaldi d'Antibes ») n'en présentent pas moins quelque intérêt car il a vu certains documents que nous ne retrouvons plus[36]
  • Honoré Tournely (1658-1729), théologien français, né à Antibes.
  • Nicolas Ier de Monténégro, (1841-1921), prince puis roi du Monténégro (1860-1918), décédé à Antibes le 2 mars 1921.
  • Louis Valentin, (1930-2010), écrivain antibois, il a écrit deux ouvrages autobiographiques au sujet d'Antibes vu par un enfant sous l'Occupation.
  • Jules Verne aurait écrit Le Tour du Monde en 80 jours dans sa villa "Les Chênes verts" au Cap d'Antibes.
  • Honoré Vial, né à Antibes le 22 février 1766, frère du général Jacques Vial, général de division, baron de l'Empire, tué à la bataille de Leipzig le 18 octobre 1813.
  • Jacques Vial, né à Antibes le 9 août 1774, frère du général Honoré Vial, général de division, baron de l'Empire, décédé à Antibes le 20 mai 1855.

Culture

La médiathèque Albert Camus.

Festival Jazz à Juan

Article détaillé : Jazz à Juan.

Juan-les-Pins entre dans la grande histoire du Jazz le 7 juillet 1960, date de l'inauguration du « Premier Festival européen du Jazz ». Cet évènement fut créé par Jacques Souplet en collaboration avec Jacques Hebey. Cette manifestation sans précédent rassembla les orchestres de 13 pays venu des quatre coins de l'Europe dans l'espoir d'être désigné comme la meilleure formation de Jazz européenne. En 1960 pour cette grande première les États-Unis, berceau du jazz, participa en qualité d'invité d'honneur à ce festival.

Participa à cette première édition l'orchestre Wilbur de Paris avec le bassiste Charlie Mingus, Bud Powell, Dizzy Gillespie (créateur du be-bop) ou encore Sister Rosetta Tharpe.

À l'origine, ce festival s'étalait sur neuf soirées. Le programme comportait la Grande Finale du Tournoi de Jazz 1960 organisée par la Radiodiffusion-Télévision Française qui se déroula la veille de l'inauguration. C'est le quintette français Arrigo Lorrenzi qui remporta la coupe du tournoi amateur mais ne pouvant être présent pour recevoir leur prix ils furent classés hors compétition.

Durant le Festival les musiciens en compétition devaient se produire en deux lieux différents : dans l'enceinte du stade Fort Carré et dans la Pinède Gould. Mais dès la prestation du 10 juillet 1960 donné en hommage à Sidney Bechet dans la Pinède, les organisateurs comme les musiciens privilégièrent ce site. Ainsi toutes les prestations se déroulèrent à la Pinède.

Les vainqueurs de cette première édition furent le trio Pim Jacobs, Win Overgaauw et Rita Reys représentant la Hollande. Des prix furent attribués aussi aux orchestres de la Radio-Télévision yougoslave et hongroise. En individuel Raymond Court de l'orchestre suisse Pierre Bouzu remporta le titre de "meilleur trompettiste européen de Jazz. Le Festival de Jazz de Juan-les-Pins va acquérir ainsi une notoriété mondiale, devenant le plus prestigieux après celui de Newport.

Devant le succès remporté par cette première édition, le Festival de Jazz de Juan les Pins fut reconduit tous les ans. La manifestation connut une récession dans les années 1971-1972, période durant laquelle la ville de Nice s'octroya le festival, mais dès 1973 le festival reprit à Juan-les-Pins. Depuis il continue d'avoir lieu chaque année en juillet[42].

L'Orchestre d'Harmonie Antibes Juan-Les-Pins Côte d'Azur en concert.

L'Orchestre d’harmonie Antibes Juan-les-Pins

Créé il y a plus de 130 ans, l'orchestre regroupe toutes les familles d'instruments à vent. Son répertoire comprend de la musique classique, de la musique légère et du jazz symphonique. La cinquantaine de musiciens est un mélange de professionnels (professeurs, premiers prix de conservatoires) et d'amateurs, partageant une même passion "la musique d'ensemble". Faisant partie intégrante de la vie culturelle de la cité, l’orchestre se produit surtout dans des concerts de proximité[43].

Il fit l'ouverture dans les années 1990 du Festival Jazz à Juan.

Le festival d'Art sacré en septembre octobre

La cathédrale d’Antibes jouit, comme souvent les édifices religieux des temps passés, d’une acoustique exceptionnelle qui, dans un cadre intimiste, met tout particulièrement en situation les œuvres du répertoire sacré, tant en ce qui concerne leur vocation vocale qu’instrumentale. Ce festival est placé sous la direction artistique de Philippe Depétris.

Autres événements culturels

  • Festival mondial de l'Image sous-marine[44].

Sport

Pôle France Natation

Cinq pôles France élites sont installés à Antibes Juan-les-Pins : la natation, la voile, la gymnastique, le trampoline et l’acrosport et la nage avec palmes.

  • La natation

Installé à Antibes Juan-les-Pins depuis 1983, le Pôle France regroupe une dizaine de nageurs d'un niveau international. Les conditions climatiques de la région propices et la mise à disposition d'un bassin olympique performant, permettent aux nageurs de s'entraîner 365 jours par an, à l'extérieur s'ils le désirent. Les résultats obtenus sont excellents puisque le Pôle France Natation d'Antibes Juan-les-Pins présente à chaque olympiade 1 ou 2 sélectionnés. De son côté, le club antibois (cercle des nageurs d'Antibes) qui n'a jamais quitté l'élite de la natation française travaille en étroite collaboration avec le Pôle, et lui propose régulièrement de nouveaux jeunes talents. Les deux figures emblématiques de ce club sont Franck Esposito, chef de file du pôle France antibois, 4e lors des derniers championnats du monde au 200 mètres papillon en grand bassin, détenteur du record du monde du 200 m papillon en petit bassin et Alain Bernard, recordman du monde sur 100 m et 50 m nage libre.

  • La gymnastique

Depuis 1973, Antibes Juan-les-Pins accueille au sein de ses installations, la gymnastique de haut niveau. Près d'une quarantaine de gymnastes fréquentent à l'année, le Pôle France d'Antibes Juan-les-Pins. Aujourd'hui la gymnastique française fait partie des plus grandes nations (la France est championne d'Europe en titre par équipes). De son côté, le club, qui fournit chaque année de nouveaux éléments à l'équipe de France est devenu, en remportant un 19e titre national, l'un des clubs français les plus prestigieux, toutes disciplines confondues. Lors des jeux olympiques à Sydney, l’Antibois Benjamin Varonian a obtenu une brillante médaille d’argent. Aux derniers championnats du monde de gymnastique, la France a terminé 4e par équipe, on notait la présence de deux antibois Sébastien Tayac et Florent Marée. Le samedi 8 et dimanche 9 décembre 2001, le club de l’OAJLP Gymnastique a obtenu le 1er titre de champion d’Europe des Clubs.

  • La voile

Installé en plein cœur du CREPS d'Antibes sur le port Vauban, le pôle France voile dispose de structures et de conditions météorologiques exceptionnelles qui permettent la pratique de la voile tout au long de l'année. Le pôle France d’Antibes est spécialisé en match racing.

  • La nage avec palmes

Créé en septembre 2002, le Pôle France de nage avec palmes accueille une petite dizaine de nageurs. C'est, à ce jour, le seul pôle France proposant cette discipline dans tout l’hexagone. La discipline dépend de la Fédération française des études et sports sous-marins. Elle peut se pratiquer en piscine et sur plan d'eau naturel.

  • Le basket-ball

Le rayonnement sportif de la ville d'Antibes Juan-les-pins est également lié avec l'Olympique d'Antibes Juan-les-Pins (basket-ball), champion de France à 3 reprises et aujourd'hui en Pro B.

  • L'athlétisme

Qui fait partie de la vie des antibois avec six courses organisées sur la commune : les 6 Jours d'Antibes, les 10 km du Rotary, le cross de l'ASOA, les montées de la Garoupe, les foulées des Semboules, la plus célèbre étant "Courir pour une fleur" réunissant plus de 2 000 coureurs.

  • Le sport automobile

Avec la manche française du championnat européen des rallyes : le Rallye d'Antibes avec des grands noms au palmarès tel Loeb, Jean-Joseph, Auriol, Darniche, Nicolas, Beguin, Baroni, Delecour...

Unités en garnison

Unités ayant été stationnées à Antibes :


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