- Armorial des ducs de l'Empire
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Article principal : Armorial du Premier Empire.
Cet article présente et décrit les armoiries des ducs sous le Premier Empire.
Sommaire
Duchés grands-fiefs
Créés par décrets du 30 mars 1806[1], les duchés grands-fiefs sont tous sis en dehors de l'Empire, mais ne comportent aucun droits de souveraineté.
Duchés grands-fiefs sis dans le Royaume d'Italie
Duché grands-fiefs sis dans la principauté de Lucca-Piombino
Figure Nom du Duc et blasonnement Claude Ambroise Régnier (6 avril 1746 - Blâmont ✝ 24 juin 1814 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), juriste, avocat au parlement, député du tiers-état aux États généraux de 1789, député de la Meurthe (23 vendémiaire an IV : 15 octobre 1795), puis, secrétaire (2 frimaire an IV : 23 novembre 1795), puis, président (ventôse an IV : 20 février 1796) du Conseil des Anciens, Sénateur et au Conseiller d'État (4 nivôse an VIII : 25 décembre 1799), Garde des Sceaux (27 fructidor an X (14 septembre 1802) - 20 novembre 1813), Ministre de la Police (27 fructidor an X (14 septembre 1802) - 10 juillet 1804), ministre d'État et président du Corps législatif (1813), comte Régnier et de l'Empire (24 avril 1808), 1er duc de Massa et de l'Empire (15 août 1809), légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, grand officier (25 prairial an XII), puis, grand aigle de la Légion d'honneur (9 pluviose an XIII), -
- Armes de comte de l'Empire : D'hermine, à la fasce de sable, chargé de trois alérions d'or ; au canton des Comtes Ministres brochant.[7]
- Armes de duc de l'Empire : D'hermine, à la fasce de sable, chargé de trois alérions d'or ; au chef de gueules, semé d'étoiles d'argent.[2],[5],[6],[7]
Duchés grands-fiefs sis dans le Royaume de Naples
Figure Nom du Duc et blasonnement Étienne Jacques Joseph Macdonald (17 novembre 1765 à Sedan ✝ 25 septembre 1840, château de Courcelles-le-Roy, à Beaulieu-sur-Loire (Loiret)), général de brigade (26 août 1793), général de division (28 novembre 1794), maréchal d'Empire (12 juillet 1809), 1er duc de Tarente et de l'Empire (9 décembre 1809), légionnaire (23 vendémiaire an XII : 16 octobre 1803), puis grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis grand aigle de la Légion d'honneur (14 août 1809), grand chancelier de la Légion d'honneur (2 juillet 1815), chevalier (2 juin 1814), puis commandeur (5 octobre 1815), puis grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1820), chevalier-commandeur de l'ordre du Saint-Esprit (septembre 1820), pair de France (4 juin 1814, duc et pair le 31 août 1817, lettres patentes du 18 février 1818), Écartelé : au 1, d'argent, au lion de gueules ; au 2, d'or, à un dextrochère, armé de gueules, tenant une croix recroisettée au pied fiché du même ; au 3, d'or, à une galère de sable, pavillonnée et girouettée de gueules ; au 4, de sinople, au saumon d'argent ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[5],[6],[7],[7]
Martin Michel Charles Gaudin (16 janvier 1756 - Saint-Denis ✝ 5 novembre 1841 - Gennevilliers), ministre des Finances (20 brumaire VIII (11 novembre 1799) - 1er avril 1814, 20 mars - 22 juin 1815), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), comte Gaudin et de l'Empire (26 avril 1808), et duc de Gaète]] (15 août 1809), légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis grand officier (25 prairial an XII), puis grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII), D'or, au pal d'azur chevronné d'or dans une bordure d'azur semée de besants d'or et d'argent alternatifs, canton des comtes ministres ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[5],[6],[17]
Joseph Fouché (21 mai 1759 - Le Pellerin ✝ 26 décembre 1820 - Trieste, Italie), Sénateur (28 fructidor an X : Sénatorerie d'Aix), ministère de la Police (1799-1802, 1804- 1810, 20 mars - 22 juin 1815, 7 juillet - 26 septembre 1815), Ministère de l'Intérieur (29 juin - 1er octobre 1809), 1er comte Fouché et de l'Empire (24 avril 1808), 1er duc d'Otrante et de l'Empire (15 août 1809), -
- Armes du comte Fouché et de l'Empire : D'azur, à une colonne d'or, accolée d'un serpent du même, accompagné de cinq mouchetures d'hermine d'argent (2, 2 et 1) ; au canton des Comtes Ministres.[7]
- Armes du Duc d'Otrante : D'azur à la colonne d'or, accolée d'un serpent du même, semé de cinq mouchetures d'hermine d'argent, deux deux, et une ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[5],[6],[7]
Nicolas Charles Oudinot (25 avril 1767 - Bar-le-Duc † 13 septembre 1847 - Paris, inhumé aux Invalides), général de brigade (à titre provisoire le 14 juin 1794, confirmé le 13 juin 1795), général de division (12 avril 1799), maréchal de l'Empire (12 juillet 1809), comte Oudinot et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 2 juillet 1808), puis 1er duc de Reggio et de l'Empire (14 avril 1810), légionnaire (11 décembre 1803), puis, grand officier (11 juin 1804), puis, grand aigle de la Légion d'honneur (6 mars 1805), grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur (17 mai 1839 - 21 octobre 1842), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier (2 juin 1814), puis, commandeur (24 septembre 1814), puis, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (3 mai 1816), chevalier de l'ordre du Saint-Esprit (30 septembre 1820), grand-croix de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, commandeur de l'ordre militaire de Saint-Henri de Saxe, pair de France (4 juin 1815 (Première Restauration), 24 juillet 1815 (Seconde Restauration), duc et pair le 31 août 1817 mais sans majorat ni lettres patentes, il eut rang de baron), membre du Conseil privé (19 septembre 1815), -
- Armes de comte de l'Empire : De gueules, au lion d'or, tenant un grenade du même, à trois étoiles d'argent en chef ; au canton des Comtes Militaires de l'Empire brochant.[7]
- Armes du 1er Duc de Reggio et de Reggio et de l'Empire : Parti : 1, de gueules, à trois casques d'argent ; 2, d'argent, au lion de gueules, tenant une grenade de sable enflammée de gueules ; au chef des Ducs de l'Empire brochant.[2],[5],[6],[7],[8]
Titre de victoire (en)
Figure Nom du Duc et blasonnement François Joseph Lefebvre (25 octobre 1755 - Rouffach ✝ 14 septembre 1820 - Paris), général de brigade (2 décembre 1793), général de division (10 janvier 1794), maréchal de l'Empire (19 mai 1804), duc de Dantzig et de l'Empire (titulaire du premier titre de noblesse d'Empire délivré par l'Empereur, décret du 28 mai 1807, lettres patentes du 10 septembre 1808), légionnaire (1803), puis grand officier (1804), puis puis grand aigle de la Légion d'honneur (30 janvier 1805, chef de la 5e cohorte), chevalier de Saint-Louis (2 juin 1814), Grand-croix de l'ordre de Saint-Henri de Saxe, Parti : au 1, d'azur, à un dextrochère, cuirassé d'argent, tenant une épée du même, garnie d'or ; au 2, d'or, à la fasce de sinople, chargé de deux hommes passants, conduisant chacun une femme, le tout d'argent, la fasce accompagnée en chef d'un vol de sable, et en pointe d'une croix pattée alésée du même ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[5],[6],[7]
Louis Nicolas Davout (10 mai 1770 - Annoux ✝ 1er juin 1823 - Paris), général de brigade (25 juillet 1793), général de division (5 juillet 1800), maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : 19 mai 1804), Seigneur de Łowicz (30 juin 1807), 1er duc d'Auerstaedt et de l'Empire (2 juillet 1808, lettres patentes du 8 juillet 1808), 1er prince d'Eckmühl et de l'Empire (15 août 1809, lettres patentes signées au palais de Schönbrunn), légionnaire (19 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804, et chef de la 6e cohorte), puis grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviose an XIII : 2 février 1805), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier de Saint-Louis (10 février 1819), Grand-croix des Ordres du Christ du Portugal (28 février 1806), grand-croix de Saint-Henri de Saxe (16 avril 1808), de Saint-Etienne de Hongrie (4 avril 1810), de l'Éléphant du Danemark, Grand dignitaire du duché de Varsovie (17 avril 1809), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours), duc et pair le 5 mars 1819, lettres patentes du 15 février 1823), D'or, à deux lions léopardés rampants de gueules, tenant de la patte dextre une lance polonaise de sable, l'un en chef à dextre, et le second contourné en pointe à sénestre, bordure componée d'or et de gueules ; au chef des ducs de l'Empire brochant.Devises: 1° JUSTUM ET TENACEM; 2° VIRTUTI PRO PATRIA.[4],[5],[5],[6],[7]
André Masséna (6 mai 1758 - Nice † 4 avril 1817 - Paris), général de brigade (22 août 1793), général de division (20 décembre 1793), général en chef de l'armée du Danube et d'Helvétie (1799), maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : 19 mai 1804), 1er Duc de Rivoli et de l'Empire (24 avril 1808), 1er prince d'Essling et de l'Empire (31 janvier 1810), grand aigle de la Légion d'honneur (10 pluviose an XIII, chef de la 14e cohorte), commandeur de Saint-Louis (1814), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), D'or, à la victoire de carnation ailée tenant d'une main une palme, et de l'autre une couronne d'olivier de sinople, accompagnée en pointe d'un chien couché de sable ; au chef des ducs de l'Empire brochant. Timbre: couronne de prince. Supports: deux lions couronnés. Devise: VICTOR ET FIDELIS.[2],[5],[6],[7]
Charles Pierre François Augereau (21 octobre 1757 - Paris ✝ 12 juin 1816 - La Houssaye-en-Brie (Seine-et-Marne)), général de brigade (27 septembre 1793), général de division (23 décembre 1793), maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : 19 mai 1804), duc de Castiglione et de l'Empire (lettres patentes du 26 avril 1808), grand officier (29 floréal an XII, chef de la 15e cohorte), puis grand aigle de la Légion d'honneur (1805), chevalier de Saint-Louis (2 juin 1814), grand-croix de l’ordre de Charles III d’Espagne, pair de France (4 juin 1814), D'azur, au lion léopardé d'or, couronné du même ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[3],[5],[6],[7]
François Christophe Kellermann (28 mai 1735 - Strasbourg ✝ 13 septembre 1820 - Paris), maréchal de camp (9 mars 1788), lieutenant général (9 février 1792), maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : 19 mai 1804), 1er duc de Valmy et de l'Empire (mai 1808, doté du riche domaine Johannisberg), grand officier (1802), puis grand aigle de la Légion d'honneur (1er février 1806), chevalier (1771), puis commandeur (1792), puis grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (1814), grand-croix des ordres de l'Aigle d'or de Wurtemberg (1807), de la Fidélité de Bade, et de Hesse, sénateur (3 nivose an VIII, président le 2 août 1801, sénatorerie de Colmar), pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), duc et pair le 31 août 1817, lettres patentes du 20 décembre 1817, sans majorat), Coupé : au 1, de gueules, à un croissant versé d'argent ; au 2, d'argent, à trois pics de rocher de sinople, surmontés chacun d'une étoile de gueules ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[3],[5],[6],[7],[8],[18]
Michel Ney (10 janvier 1769 - Sarrelouis (Lorraine) ✝ 7 décembre 1815 - fusillé à Paris, place de l'Observatoire), général de brigade (1er août 1796), général de division (28 mars 1799), général en chef de l'armée du Danube en remplacement de Masséna, maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : 19 mai 1804), 1er duc d'Elchingen et de l'Empire (6 juin 1808), 1er prince de la Moskowa et de l'Empire (lettres patentes du 25 mars 1813), grand aigle de la Légion d'honneur (10 pluviose an XIII : 30 janvier 1805, chef de la 7e cohorte), chevalier de Saint-Louis (1er juin [1815]), grand-croix de l'ordre du Christ du Brésil (28 février 1806), pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815, (Cent-Jours)), D'or bordé d'azur, en coeur un écu du second, chargé d'un orle du champ, accosté de deux mains addossées, vêtues de sable, tenant des badelaires d'argent ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[5],[6],[7],[8]
Jean Lannes (10 avril 1769 - Lectoure ✝ 31 mai 1809 - Ebersdorf après la bataille d'Essling du 22 mai où il fut blessé à la fin des combats), général de brigade de cavalerie (nommé par le général Bonaparte à titre provisoire en septembre 1796, confirmé par le Directoire exécutif le 17 mars 1797), général de division (nommé par le général Bonaparte à titre provisoire le 10 mai 1799, confirmé par arrêté des consuls le 3 mai 1800), maréchal de l'Empire (29 floréal an XII : 19 mai 1804), 1er prince de Sievers[19] et de l'Empire (décret signé de Napoléon Ier à Tilsit le 30 juin 1807[20]), 1er duc de Montebello et de l'Empire (15 juin 1808), grand aigle de la Légion d'honneur (2 février 1805, chef de la 9e cohorte), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer (25 février 1806), Grand-croix des ordres du Christ de Portugal (1805) et de Saint-Henri de Saxe, Chevalier de l'ordre de Saint-André de Russie (1808), De sinople, à une épée haute d'or ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[5],[6],[7],[8]
Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont (20 juillet 1774 - Châtillon-sur-Seine ✝ 22 mars 1852 - Venise), général de brigade (16 juillet 1798), général de division (9 septembre 1800), maréchal de l'Empire (12 juillet 1809), duc de Raguse et de l'Empire (28 juin 1808), légionnaire (9 vendémiaire an XII : 2 octobre 1803), puis grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviose an XIII : 2 février 1805), Commandeur de l'ordre royal de la Couronne de fer (Royaume d'Italie (1805-1814), prairial an XIII (1805)), chevalier (1er juin 1814), puis commandeur (3 mai 1816), puis grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (24 août 1820), chevalier-commandeur de l'ordre du Saint-Esprit (30 septembre 1820), chevalier de l'ordre de l'Aigle d'or de Wurtemberg (29 février 1806), commandeur de l'ordre impérial de la Couronne de fer (Empire d'Autriche, 18 novembre 1817), pair de France (4 juin 1814, duc et pair le 31 août 1817), Écartelé : 1 et 4, d'argent, à trois bandes de gueules ; 2, d'or, à l'étendard de gueules, à la croix d'argent, posée en bande, la trable de sable ; 3, parti : a, d'azur, à la croix de Lorraine d'or ; b, de gueules, à l'épée flamboyante en pal d'argent ; au chef des ducs de l'Empire brochant. Supports: deux léopards lionnés. Devise: PATRIAE TOTUS ET UBIQUE.[2],[5],[6],[7]
Jean-Andoche Junot (24 septembre 1771 - Bussy-le-Grand ✝ 29 juillet 1813 - Montbard), général de brigade (à titre provisoire en janvier 1799, confirmé par arrêté du Premier Consul le 8 thermidor an VIII (27 juillet 1800)), général de division (29 brumaire an X (20 novembre 1801)), 1er duc d'Abrantès et de l'Empire (lettres patentes du 15 janvier 1809), légionnaire (19 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviose an XIII : 2 février 1805), commandant de l’ordre de la Couronne de fer, grand-croix des ordres du Christ de Portugal et de Saint-Henri de Saxe, Écartelé : au premier de sable à trois corbeaux et à trois étoiles, le tout d'argent, les corbeaux posés un, deux, les étoiles deux et une ; au deuxième d'azur au palmier d'or, soutenu d'un croissant d'argent ; au troisième d'azur au vaisseau à trois mâts d'or, soutenu d'une mer d'argent ; au quatrième de sable au lion rampant d'or, tenant de sa dextre une épée haute d'argent ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[4],[5],[6],[7]
Louis Gabriel Suchet (2 mars 1770 - Lyon ✝ 3 janvier 1826 - Marseille), général de brigade (3 germinal an VI (23 mars 1798)), général de division (22 messidor an VII (10 juillet 1799)), maréchal de l'Empire (8 juillet 1811), 1er comte Suchet et de l'Empire (19 mars 1808, lettres patentes du 24 juin 1808), 1er duc d'Albufera et de l'Empire (11 janvier 1813), légionnaire (19 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis grand aigle de la Légion d'honneur (8 février 1806, confirmé grand-croix de l'ordre royal de la Légion d'honneur le 16 août 1816), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (23 décembre 1807), commandeur de Saint-Louis (24 septembre 1814), chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, commandeur de l'ordre de Saint-Henri de Saxe (22 septembre 1808), pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), révoqué le 24 juillet 1815, réintégré par lettres patentes du 5 mars 1819, duc et pair avec dispense de majorat par autres lettres du 9 novembre 1824), -
- Armes du 1er comte Suchet et de l'Empire : Coupé, au 1, parti, du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'or à un demi-vol d'aigle renversé de sable ; au 2 de gueules au pont d'or, sommé d'un lion passant du même tenant de la patte dextre un rinceau de grenadier d'or.[2],[3],[5],[7],[18]
- Armes du duc d'Albufera et de l'Empire : Parti de trois traits, coupé d'un autre, qui fait huit quartiers : au 1, d'or, à quatre vergettes de gueules, à trois fers de pique d'argent, 2 et 1, brochant sur le tout; au 2, d'argent, à une tour sommée de trois tourelles de sable; au 3, contre-écartelé, de gueules à une tour de sable, et d'or à un arbre de sinople; au 4, d'argent, à trois pals ondés d'azur; au 5, d'azur, à une galère d'argent de six rames, surmontée des lettres S A G, et acc. en pointe d'un dauphin et d'une coquille d'argent; au 6, d'or, à quatre vergettes de gueules, et un lis d'argent, brochant sur le tout; au 7, d'azur, à une tour sommée de trois tourelles de sable, sur une terrasse de sinople; au 8, d'or, à cinq étoiles d'azur, 2, 1 et 2. Sur le tout: coupé, au 1, parti, à dextre, d'azur à une épée d'argent, montée d'or; à sénestre, d'or à un demi-vol d'aigle renversé de sable; au 2 de gueules au pont d'or, sommé d'un lion passant du même tenant de la patte dextre un rinceau de grenadier d'or. Au chef des ducs de l'Empire brochant. Supports: deux léopards lionnés.[2],[3],[5],[7],[18]
Jean-Baptiste Girard (21 février 1775 - Aups † 27 juin 1815 - Paris, des suites de ses blessures reçues le 16 juin 1815 à la bataille de Ligny), général de brigade (13 novembre 1806), général de division (à titre provisoire le 20 septembre 1809, confirmé le 17 décembre de la même année), baron Girard et de l'Empire (26 octobre 1808), duc de Ligny et de l'Empire (décret impérial du 21 juin 1815), officier (14 juin 1804), puis grand officier de la Légion d'honneur (20 mai 1811), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier de Saint-Louis (19 juillet 1814), pair de France (2 juin 1815 : Cent-Jours), -
- Armes du baron Girard et de l'Empire : D'or au rocher de sable mouvant du flanc dextre et au lion contre-rampant de gueules ; au franc-quartier des barons militaires.[21]
- Armes du duc de Ligny et de l'Empire : D'or, au lion de gueules, gravissant une montagne de sable, au chef de gueules, semé d'étoiles d'argent.[2],[5],[22]
Autres duchés
Figure Nom du Duc et blasonnement Emmerich Joseph Kämmerer von Worms, dit Emmerich de Dalberg (30 mai 1773 - Mayence † 27 avril 1833 - Château Herrnsheim, Worms), ministre plénipotentiaire du margrave de Bade à Paris (1803), conseiller d'État (14 octobre 1810), ministre d'État (sous la Restauration), duc de Dalberg et de l'Empire (14 août 1810), légionnaire (1812), puis officier (1813), puis grand-croix de la Légion d'honneur (22 juillet 1814), grand-croix de l'ordre de la Réunion (1813), pair de France (17 août 1815, Duc-pair le 31 août 1817, lettres patentes du 1er février 1817), Ecartelé : I et IV, d'azur, à six fleurs-de-lys d'argent, rangées 3 et 3 ; au chef denché de deux pièces et deux demies d'or ; II et III, d'or, à la croix ancrée de sable ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[2],[5],[23]
L'impératrice Joséphine, 1er duchesse de Navarre et de l'Empire (lettres patentes du 9 avril 1810), avec clause de reversion pour son fils Eugène de Beauharnais, Ecartelé, au premier : D’azur à l’aigle impériale d’or, empiétant un foudre du même, au deuxième et troisième : d'argent à la fasce de sable surmontée de trois merlettes du même (Armes des Beauharnais) et au quatrième : d'argent à trois pals de sinople[24]
Il est à noter que le sénatus-consulte du 16 décembre 1809 annulant le mariage lui laissait les titre et rang d'Impératrice et Reine[1]. Denis Decrès (18 juin 1761 - Châteauvillain (Haute-Marne) ✝ 7 décembre 1820 - Paris), contre-amiral (12 avril 1798), vice-amiral (30 mai 1804), préfet maritime de Lorient (30 septembre 1800 - 22 juin 1801), ministre de la Marine (1801-1814, 20 mars 1815 - 22 juin 1815 (Cent-Jours)), grand officier de l'Empire (1806-1814), comte de l'Empire (4 juillet 1808), duc Decrès et de l'Empire (28 avril 1813), grand officier (14 juin 1804, et chef de la 10e cohorte), puis grand aigle de la Légion d'honneur (2 mai 1805), chevalier de Saint-Louis (3 juin 1814), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)), -
- Armes de comte de l'Empire : D'azur, à trois croissants d'argent, à une ancre d'or brochante, au canton des Comtes Ministres brochant.[7]
- Armes de Duc de l'Empire : D'azur, à trois croissants d'argent, et une ancre d'or, brochant sur le croissant en pointe, au chef de gueules, semé d'étoiles d'argent.[2],[5],[7]
Notes et références
- Voir www.heraldica.org, Titres et Héraldique sous Napoléon : Annexe
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
- Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
- Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, 1854, 340 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]
- www.heraldique-europeenne.org
- Classement hiérarchique des personnages présentés sur napoleon-monuments.eu
- Testu, Almanach impérial pour l'année 1810 : présenté à S.M. l'Empereur et Roi par Testu, Paris, Testu, 1810 [lire en ligne (page consultée le 2 octobre 2009)]
- Nicolas-Jules-Henri Gourdon de Genouillac, Recueil d'armoiries des maisons nobles de France, t. 1830, E. Dentu, 450 p. [lire en ligne (page consultée le 5 octobre 2009)]
- Source : www.lillempire.fr : Lille et le Nord, du Consulat au Second Empire
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 6, L'auteur, 1826 [lire en ligne (page consultée le 18 déc. 2009)]
- Alexis Eymery, Dictionnaire des girouettes : ou Nos contemporains peints d'après eux mêmes ; ouvrage dans lequel sont rapportés les discours, proclamations, chansons, extraits d'ouvrages écrits sous les gouvernemens qui ont eu lieu en France depuis vingt-cinq ans ; et les places, faveurs et titres qu'ont obtenus dans les différentes circonstances les hommes d'Etat, gens de lettres, généraux, artistes, sénateurs, chansonniers, évéques, préfets et journalistes, ministres, etc., etc., etc., A. Eymery, 1815 [lire en ligne (page consultée le 18 déc. 2009)]
- Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, Assemblée nationale, 1867 [lire en ligne]
- Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, 1894 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)]
- Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'Institut, L'Université, Les Ecoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
- Gaudin sur www.genea-bdf.org
- Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org Source :
- prince-souverain de Sievers, principauté polonaise que géraient les évêques de Cracovie. Lannes ne porta ce titre que dans l’administration de cette principauté.
- Sources
- Max Reyne, Les 26 maréchaux de Napoléon : "soldats de Révolution," "gloires de l'Empire", Éditions Créations, 1990, 287 p. (ISBN 2908298007) [lire en ligne (page consultée le 21 déc. 2009)] ;
- Les Maréchaux d'Empire sur empire.histofig.com.
Napoléon le fit - Max Reyne, Les 26 maréchaux de Napoléon : soldats de Révolution, gloires de l'Empire, Éditions Créations, 1990, 287 p. (ISBN 2908298007) [lire en ligne (page consultée le 21 déc. 2009)]
- Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ). Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Editions Borricand,
- Jean-Baptiste Girard de Ligny dans la base roglo
- ARMORIAL DU PREMIER EMPIRE, Par Philippe LAMARQUE, Index armorum : Michel POPOFF, Iconographie : Gregor JAKUBOWSKI – BARTHEL de WEYDENTHAL, Editions du Gui, page 141
- http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://armorial-du-souvenir.fr/archives/img/muratroi.PNG&imgrefurl=http://armorial-du-souvenir.fr/archives/archives.html&usg=__0QoPeSvXI_HyAgodDt-mocJRqbk=&h=841&w=1190&sz=577&hl=fr&start=10&tbnid=9Gz_4rTDaLXW-M:&tbnh=106&tbnw=150&prev=/images%3Fq%3Dblason%2BJOACHIM%2BMURAT%26hl%3Dfr%26gbv%3D2%26tbs%3Disch:1&itbs=1
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes et sources
- www.heraldique-europeenne.org :
- Voir le système héraldique napoléonien, les couronnes et toques en héraldique napoléonienne, les maisons princières ou ducales des Premier et Second Empires et les Maréchaux d'Empire) ;
- Armorial des rues de Paris sur heraldique-europeenne.org
- www.heraldica.org, Titres et Héraldique sous Napoléon
- Jacques Jourquin, Dictionnaires des Maréchaux de Napoléon, Christian, 1999
- Jacques Jourquin, Dictionnaire des maréchaux du Premier Empire, 1986
- Thierry Lentz, Dictionnaires des Ministres de Napoléon, Christian, 1999
- Quintin, Dictionnaire des Colonels de Napoléon, SPM, 1996
- Raoul de Warren, Les Pairs de France au XIXe siècle, les Cahiers nobles, 1959 (Réed. en 1999 par l'Intermédiaire des chercheurs et des curieux)
- Philippe Lamarque, Armorial du Premier Empire, Édition du Gui, 2008, (ISBN 978-2-9517417-7-5)
- Armorial du premier Empire de Philippe Lamarque Réf AR1E, fevrier 2008, 640 pages
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