Baviere

Baviere

Bavière

Freistaat Bayern
(État libre de Bavière)
Flag of Bavaria (lozengy).svg Coat of arms of Bavaria.svg
Drapeau Armoiries
Situation géographique de la Bavière (en vert foncé) à l'intérieur de l'Allemagne
Situation géographique de la Bavière (en vert foncé) à l'intérieur de l'Allemagne
Administration
Pays Allemagne Allemagne
Capitale Munich
Ministre-président Horst Seehofer
Parti(s) au pouvoir CSU et FDP
Landtag :
 · CSU :
 · SPD :
 · Indépendants :
 · A90/Verts :
 · FDP :
 · Total :
 
92
39
21
19
16
187
Nombre de voix au Bundesrat 6
Données statistiques
Superficie 70 551,57 km² (1er)
Population (31/12/06) 12 492 658 hab. (2e)
Densité 177,07 hab./km² (11e)
PIB (2006) 409,478 Md € (2e)
PIB/hab. 32 800 € (4e)
Autres informations
ISO 3166-2 DE-BY
Site officiel bayern.de

La Bavière (Bayern), officiellement appelée l'État libre de Bavière (Freistaat Bayern)[1] est dans le sud-est de l'Allemagne et un des seize Länder allemands. Sa capitale est Munich. Il est nommé Noricum, puis Boiaria ou Bajuvaria en latin, Bayern en allemand. Ces noms viennent du peuple des Bayouvates qui l’ont occupé. La population se compose de 6,4 millions de Bavarois, 4,1 millions de Franconiens et 1,8 million de Souabes.

Sommaire

Géographie

La Bavière est limitrophe de l'Autriche et de la Suisse (au sud), de la République tchèque (à l'est), de l'État libre de Saxe, au nord-est, de l'État libre de Thuringe, au nord, du Land de Hessen, au nord-ouest, du Land de Bade-Wurtemberg, à l'ouest.

C'est le plus grand Land d'Allemagne.

Ses principales villes sont Munich, Nuremberg, Augsbourg, Ratisbonne (Regensburg), Wurtzbourg, Ingolstadt, Fürth, Erlangen et Landshut et magdeburg.

Langues

L'allemand est la langue officielle de la Bavière, mais le dialecte régional, le bavarois y est répandu : on estime à environ 16% de la population le nombre de locuteurs l'utilisant chaque jour, et ce chiffre s'élève encore lorsque l'on comprend tous ceux capables de le parler. Le bavarois est aussi parlé en Autriche : la moitié de ses locuteurs s'y trouvent d'ailleurs. Les autres dialectes parlés en Bavière sont le franconien et le souabe.

Histoire

[http//www.histoire-allemagne.com]

Antiquité

Au temps de Jules César, cette contrée paraît avoir encore été désertée, mais sous Auguste on la voit déjà figurer au nombre des provinces romaines ; elle était comprise dans la Vindélicie et le Norique.

Moyen Âge

Au Ve siècle, les Boïens étendent leurs possessions dans le Norique occidental d'où ils fusionnent avec des tribus germaniques tels que les Marcomans, les Thuringes, les Gépides, les Ruges, les Skires et les Hérules pour former le peuple des Bavarois . Ces nouveaux conquérants sont par la suite soumis par Dagobert Ier roi des Francs austrasiens (630-660). À cette époque, le duché de Bavière est aux mains de la dynastie des Agilolfings, dont le fondateur Agilulf règnait vers 530. Les ducs agilofides continuent à régir la Bavière au nom des rois francs jusqu'à Odilon de Bavière qui en 743 prend le titre de roi.

Dès 739, Boniface fixe les diocèses de Ratisbonne, Freising, Passau et Salzbourg. Odilon essaye mais en vain de se soustraire à la suzeraineté de Charles Martel. Après la mort d'Odilon, en 748, Hiltrude, sœur de Pépin le Bref, exerce la régence pour son fils Tassilon.

En 757, Tassilon prête serment de fidélité à Pépin le Bref, au plaid de Compiègne. Mais il mène ensuite une dangereuse politique d'autonomie vis-à-vis du roi des Francs, et viole son serment de fidélité qu'il avait prêté à Pépin. Il se ligue d'abord avec Didier de Lombardie, roi des Lombards, et avec le duc d'Aquitaine. Il conclut notamment une alliance matrimoniale avec la lombarde Liudberg. Il réunit des conciles et le pape Hadrien baptise son fils en 772. C'est pourquoi Charlemagne exige un renouvellement de son serment en 787 : Tassilon reçoit alors l'investiture solennelle de son duché de Bavière. À la suite d'un complot avec les Avars, Tassilon est enfermé par le Carolingien dans un monastère (788).

Charlemagne confie le gouvernement du duché à son beau-frère, Gérold, comte de Souabe. En 794, la Bavière entre dans le patrimoine direct des Carolingiens. En 798, Arn de Salzbourg devient le premier archevêque de Bavière. Louis le Débonnaire l'érige en royaume franc (814), et le donne à son fils aîné, Lothaire, qui en 817 le cède à Louis le Germanique. Le royaume de Bavière comprend alors, outre la Bavière propre, la Carinthie, la Carniole, l'Istrie, le Frioul, l'ancienne Pannonie, la Moravie et la Bohême. En 912, la lignée des carolingiens s'étant éteinte en la personne de Louis l'Enfant, les Bavarois choisissent pour chef le margrave Arnulf Ier le Mauvais, fils de Luitpold de Bavière, qui prend le titre de duc. À sa mort le 14 juillet 937, le Duché de Bavière passe successivement dans diverses maisons : il est possédé par des ducs de la maison de Saxe (947-1004), de la maison de Franconie (1004-1070), par les Welfs de la maison d'Este (1070-1139), puis, par des ducs autrichiens.

En 1180, l'Empereur Frédéric Ier Barberousse donne la Bavière à Othon II le Grand, comte palatin de Bavière, descendant d'Arnoul de Carinthie, fils de Luipold, faisant partie de la famille de Wittelsbach, maison qui règna jusqu'au XVIIIe siècle. Sous les successeurs de ce prince, le duché de Bavière, qui avait été considérablement réduit, reprend de nouveaux accroissements. Après la mort d' l'Illustre (1253), ses deux fils Louis II et se partagent ses États : Louis règne sur la Haute-Bavière, Henri sur la Basse Bavière. Louis IV, dit le Bavarois, fils de Louis II, réunit en 1312 la Haute et la Basse-Bavière et est couronné empereur en 1314. Louis IV agrandit considérablement ses domaines ; lorsqu'il meurt (1347) il possède, outre la Bavière, le Brandebourg, la Hollande, la Zélande, le Tyrol, etc. Les fils de Louis se partagent ces diverses provinces, et forment un grand nombre de branches qui s'éteignent rapidement, de sorte qu'en 1507, , de la branche de Munich, réunit de nouveau toute la Bavière.

XVIIe et XVIIIe siècles

Les successeurs d'Albert s'opposent de toutes leurs forces à la réforme et prennent parti pour l'Empereur dans la guerre de Trente Ans. En récompense l'empereur Ferdinand II élève le duc Maximilien à la dignité d'électeur (1623) et rend ce titre héréditaire dans sa famille. Cette dignité lui est confirmée en 1648 par le traité de Westphalie. Son petit-fils Maximilien Emmanuel (1679-1726) s'étant déclaré pour la France dans la guerre de succession d'Espagne, est après la bataille d'Hochstoedt (1704), mis au ban de l'Empire et il ne rentre dans ses droits qu'après la paix de Bade (1714). Charles-Albert, qui lui succède, prétend à la succession de l'empereur Charles VI, conquiert la Bohême et l'Autriche, et se fait même couronner à Francfort en 1742 sous le nom de Charles VII ; mais vaincu par François de Lorraine, à la tête des troupes autrichiennes, il se voit forcé non seulement de renoncer à l'empire, mais d'abandonner la Bavière elle-même à François de Lorraine ; il meurt avant la fin de la guerre. Maximilien Joseph, son fils, fait la paix avec François et recouvre ses États par la paix de Fussen (1745). La Bavière jouit d'un peu de repos lorsque la mort de Maximilien Joseph, dernier rejeton des Wittelsbach, soulève de nouvelles discordes (1777). Charles Théodore, électeur palatin, allié à cette famille, parvient cependant à régner en Bavière malgré l'Autriche ; et après sa mort (1799), son neveu Maximilien Joseph lui succède.

XIXe siècle

La Bavière eut beaucoup à souffrir pendant les guerres de la Révolution. Par la paix de Lunéville, elle doit céder ses possessions sur la rive gauche du Rhin, mais elle reçoit d'amples compensations. Longtemps fidèle alliée de la France, elle est obligée de lui fournir de nombreux contingents. Elle signe l'acte de la confédération du Rhin, et sous la protection de Napoléon Ier, qui avait considérablement agrandi son territoire, elle est érigée en royaume en 1805 et demeure sous le gouvernement des Wittelsbach, avec lesquels son histoire se confondra tout au long du XIXe siècle et jusqu'en 1918. En 1809, Napoléon bat les Autrichiens à Abensberg. Après les désastres de 1813, Maximilien tourne ses armes contre la France. Pour prix de cette conduite, il reçoit au congrès de Vienne, la confirmation de sa royauté et de ses possessions. Il donne en 1818 à ses États une charte constitutionnelle. Son fils Louis Ier signala son règne pour son goût pour les Beaux-Arts. Il abdique en 1848 en faveur de son fils Maximilien II qui, pour maintenir l'importance de la Bavière, s'est constamment opposé à toute tentative de centralisation de l'Allemagne. Mais son successeur Louis II, a dû subir la suprématie de la Prusse, après la guerre contre la France (1870-1871). Ce roi fut certainement le monarque le plus connu, notamment grâce à la construction de châteaux fantasmagoriques (comme Neuschwanstein) et par son décès mystérieux.

L'État libre de Bavière a succédé au duché puis au royaume de Bavière qui est devenu en 1871 un des vingt-cinq États fédéraux de l'Empire allemand.

XXe siècle

La monarchie est abolie en 1918, quand le roi Louis III est poussé à abdiquer. En 1919, une république, sur le modèle de celle proclamée en Russie par les Bolcheviks, est mise en place. Elle ne dure que quelques semaines mais radicalise les antagonismes politiques dans le Land.

Après la seconde guerre mondiale, la Bavière fait partie des Länder de l'Ouest, et donc est sous tutelle des forces occidentales.

Aujourd'hui, la Bavière est l'un des Länder les plus riches de l'Allemagne réunifiée (avec l'un des taux de chômage les plus bas).

Héraldique

Timbre du royaume de 1867

L'État libre de Bavière, selon l'usage de la plupart des républiques d'Europe, s'est approprié les grandes armes du royaume de Bavière.

L'écu est écartelé au 1er de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules (Palatinat), au 2ème d'argent au chef de gueules prolongé de quatre pointes en pal (Franconie), au 3ème d'argent à la panthère d'azur armée et lampassée de gueules (Haute et Basse-Bavière), au 4ème d'or aux trois lions rampants de sable armés et lampassés de gueules(Souabe). À l'écu losangé d'azur et d'argent brochant sur le tout en cœur (famille de Wittelsbach).

Großes Staatswappen Kleines Staatswappen Rautenflagge Streifenflagge
Grandes armes Petites armes Drapeau (carreaux) Drapeau (bandes)

On retrouve les couleurs de la Bavière sur le logo du constructeur automobile BMW

Subdivisions

La Bavière est divisée en sept districts (Regierungsbezirke) appelés également circonscriptions ou régions administratives, eux-mêmes subdivisés en soixante-et-onze arrondissements (Landkreise) et vingt-cinq municipalités non intégrées à un arrondissement, constituant donc un arrondissement à elles-seules, appelées villes-arrondissements (kreisfreie Städte).

Districts (Regierungsbezirke)

Les régions administratives (Regierungsbezirke) bavaroises
Districts Indic. Abrév.
District de Haute-Bavière, Oberbayern 091 Obb.
District de Basse-Bavière, Niederbayern 092 Ndb.
District du Haut-Palatinat, Oberpfalz 093 Opf.
District de Haute-Franconie, Oberfranken 094 Ofr.
District de Moyenne-Franconie, Mittelfranken 095 Mfr.
District de Basse-Franconie, Unterfranken 096 Ufr.
District de Souabe, Schwaben 097 Schw.
Districts Capitale Superficie Population (Sep 2005)
District de Haute-Bavière Munich 17 529,63 km² 4 232 962
District de Basse-Bavière Landshut 10 329,91 km² 1 197 631
District du Haut-Palatinat Ratisbonne 9 691,03 km² 1 090 318
District de Haute-Franconie Bayreuth 7 231,00 km² 1 103 239
District de Moyenne-Franconie Ansbach 7 244,85 km² 1 708 841
District de Basse-Franconie Wurtzbourg 8 530,99 km² 1 342 308
District de Souabe Augsbourg 9 992,03 km² 1 789 698

Arrondissements (Landkreise) et Villes-arrondissements (kreisfreie Städte)

Les arrondissements bavarois
Les 71 arrondissements (Landkreise) de Bavière:
  1. Aichach-Friedberg (AIC)
  2. Altötting (AÖ)
  3. Amberg-Sulzbach (AS)
  4. Ansbach (AN)
  5. Aschaffenbourg (AB)
  6. Augsbourg (A)
  7. Bad Kissingen (KG)
  8. Bad Tölz-Wolfratshausen (TÖL)
  9. Bamberg (BA)
  10. Bayreuth (BT)
  11. Berchtesgaden-Campagne (BGL)
  12. Cham (CHA)
  13. Cobourg (CO)
  14. Dachau (DAH)
  15. Danube-Ries (DON)
  16. Deggendorf (DEG)
  17. Dillingen (DLG)
  18. Dingolfing-Landau (DGF)
  19. Ebersberg (EBE)
  20. Eichstätt (EI)
  21. Erding (ED)
  22. Erlangen-Höchstadt (ERH)
  1. Forchheim (FO)
  2. Freising (FS)
  3. Freyung-Grafenau (FRG)
  4. Fürstenfeldbruck (FFB)
  5. Fürth (FÜ)
  6. Garmisch-Partenkirchen (GAP)
  7. Guntzbourg (GZ)
  8. Hassberge (HAS)
  9. Hof (HO)
  10. Kelheim (KEH)
  11. Kitzingen (KT)
  12. Kronach (KC)
  13. Kulmbach (KU)
  14. Landsberg am Lech (LL)
  15. Landshut (LA)
  16. Lichtenfels (LIF)
  17. Lindau (LI)
  18. Main-Spessart (MSP)
  19. Miesbach (MB)
  20. Miltenberg (MIL)
  21. Mühldorf am Inn (MÜ)
  22. Munich (M)
  23. Neuburg-Schrobenhausen (ND)
  24. Neumarkt in der Oberpfalz (NM)
  25. Neustadt an der Aisch-Bad Windsheim (NEA)
  1. Neustadt an der Waldnaab (NEW)
  2. Neu-Ulm (NU)
  3. Nuremberg-Campagne (LAU)
  4. Oberallgäu (OA)
  5. Ostallgäu (OAL)
  6. Passau (PA)
  7. Pfaffenhofen an der Ilm (PAF)
  8. Ratisbonne (R)
  9. Regen (REG)
  10. Rhön-Grabfeld (NES)
  11. Rosenheim (RO)
  12. Roth (RH)
  13. Rottal-Inn (PAN)
  14. Schwandorf (SAD)
  15. Schweinfurt (SW)
  16. Starnberg (STA)
  17. Straubing-Bogen (SR)
  18. Tirschenreuth (TIR)
  19. Traunstein (TS)
  20. Unterallgäu (MN)
  21. Weilheim-Schongau (WM)
  22. Weissenburg-Gunzenhausen (WUG)
  23. Wunsiedel im Fichtelgebirge (WUN)
  24. Wurtzbourg (WÜ)
Les 25 villes-arrondissements (kreisfreie Städte) de Bavière:
  1. Amberg (AM)
  2. Ansbach (AN)
  3. Aschaffenbourg (AB)
  4. Augsbourg (A)
  5. Bamberg (BA)
  6. Bayreuth (BT)
  7. Cobourg (CO)
  8. Erlangen (ER)
  9. Fürth (FÜ)
  1. Hof (HO)
  2. Ingolstadt (IN)
  3. Kaufbeuren (KF)
  4. Kempten (Allgäu) (KE)
  5. Landshut (LA)
  6. Memmingen (MM)
  7. Munich (M)
  8. Nuremberg (N)
  1. Passau (PA)
  2. Ratisbonne (R)
  3. Rosenheim (RO)
  4. Schwabach (SC)
  5. Schweinfurt (SW)
  6. Straubing (SR)
  7. Weiden in der Oberpfalz (WEN)
  8. Wurtzbourg (WÜ)
Village en Haute-Franconie

Politique

Fait unique dans l'histoire politique des Länder depuis la fondation de la RFA, la CSU (Union chrétienne-sociale, conservatrice) a dirigé seule la Bavière à partir 1962, disposant de la majorité absolue pendant dix législatures consécutives[2]. Elle fut le fief de deux figures de la vie politique allemande : l'ancien ministre fédéral Franz Josef Strauß, entre 1978 et 1988, et Edmund Stoiber, candidat à la chancellerie fédérale lors des législatives de 2002, pressenti pour devenir ministre fédéral de l'Économie du cabinet Merkel et qui dirigea le Land de 1994 à 2007.

Coup de théâtre lors des élections du 28  septembre 2008[3] : la CSU, malgré ses 43% de suffrages, ne dispose plus de la majorité absolue. Son président, Erwin Huber, puis le ministre-président du Land, Gunther Beckstein, démissionnent dans la foulée. Il faut attendre le 25 octobre pour qu'une coalition majoritaire, réunissant les conservateurs et le Parti libéral (FDP), soit formée. Deux jours plus tard, le ministre fédéral de l'Agriculture et nouveau président de la CSU, Horst Seehofer, est élu ministre-président de la Bavière.

La Bavière était le seul Land allemand à disposer d'un parlement bicaméral, puisqu'elle possédait aussi un Sénat, preuve de sa singularité.

Article détaillé : Gouvernement de Bavière.

Économie

Le centre économique de la Bavière est Munich, ville du siège social de nombreuses sociétés. De nombreuses firmes multinationales allemandes sont originaires de la Bavière, comme BMW, MAN, Adidas, Puma et Quelle.

Le taux de chômage s'élève en septembre 2008 à 3,9 % contre 7,4 % pour l'ensemble de l'Allemagne.

Sociologie et religion

Contrairement à l'Allemagne du Nord, la Bavière est très majoritairement catholique et politiquement plus conservatrice, comme l'indique sa politique en matière d'avortement ou la présence de crucifix sur les murs des classes d'écoles.

On trouve en Bavière de nombreuses églises dédiées à saint Denis et les personnages de saint Michel et de la Vierge Marie sont également très importants. L'archange saint Michel représente pour les Bavarois la victoire de la foi catholique sur le protestantisme, celle du bien sur le mal (à travers l'image de l'ange victorieux du dragon).

Statistiques

Voir aussi

Source partielle

« Bavière », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang [sous la dir. de], Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions]  (Wikisource)

Notes

  1. Le terme « Freistaat » est historiquement synonyme de « république », mais la traduction littérale « État libre » est plus courante. Voir l’article Freistaat.
  2. http://www.statistik.bayern.de/wahlen/landtagswahlen/
  3. http://www.landtagswahl2008.bayern.de/taba4990.html

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Liens externes

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