Villeneuve-sur-Yonne

Villeneuve-sur-Yonne
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48° 05′ 34″ N 3° 17′ 40″ E / 48.092757, 3.294525

Villeneuve-sur-Yonne
Croquis de la porte de Villeneuve-sur-Yonne au XIIe siècle.
Croquis de la porte de Villeneuve-sur-Yonne au XIIe siècle.
Administration
Pays France
Région Bourgogne
Département Yonne
Arrondissement Sens
Canton Villeneuve-sur-Yonne
(chef-lieu)
Code commune 89464
Code postal 89500
Maire
Mandat en cours
Cyril Boulleaux
2008-2014
Intercommunalité sans
Démographie
Population 5 307 hab. (2006)
Densité 133 hab./km²
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 34″ Nord
       3° 17′ 40″ Est
/ 48.092757, 3.294525
Altitudes mini. 68 m — maxi. 206 m
Superficie 40 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

La ville de Villeneuve-sur-Yonne est située dans le département de l'Yonne et la région Bourgogne, la basse vallée de l'Yonne, au nord de Saint-Julien-du-Sault (8 km), Joigny (17 km) et d'Auxerre (45 km), au sud de Sens (15 km) à l'ouest de Troyes (78 km), à l'est de Montargis (50 km) et Orléans (137 km) et à 133 km au sud-est de Paris, sur les bords de l'Yonne (rivière) en Bourgogne.

Ses habitants sont appelés les Villeneuviens et les Villeneuviennes.

Sommaire

Économie

Histoire

Les débuts

Villeneuve sur Yonne se situe dans la basse vallée de l'Yonne qui fut habitée dès l'apparition de l'homme [1].

Un camp défensif gaulois (début du Ier siècle av. J.‑C.) existait à proximité de Villeneuve (Cf Château) où l'on découvrit des monnaies gauloises et romaines, ainsi que des poteries. L'oppidum du « Camp du Château », avec ses 120 ha, était ceint d'un rempart. Un sondage a livré des amphores et des potins qui semblent indiquer une occupation à l'époque La Tène (civilisation celtique du 2e âge du Fer). Cet oppidum inspiré des organisations urbaines méditerranéennes prend le contrôle de vastes territoires. Son apparition correspond à une réorganisation complète des pôles d’exploitation agricole.

En 52 avant J.C. un combat eu lieu au « Champ-Château » entre Les Sénons(ou sénones) (sous les ordres de leur chef Drapès) et les légions romaines (envoyées par Jules César) commandées par Larenius qui triomphèrent.

A Villeneuve, les découvertes attestent qu'un ensemble gallo-romain appelé « Villa longa parce qu'elle ne s'étendait que sur une seule rue le long de la plaine des égriselles (un peu au dessus de la ville actuelle)» précéda la fondation de la Villa nova par le roi Louis VII en 1163. On trouva notamment en 1931, à l'angle de la rue Valprofonde et de la rue Carnot, 5 300 pièces de bronze. Par ailleurs, la charte de L'abbaye Saint-Rémy de Sens de l'an 833 fait était d'un lieu près de Valprofonde qui se nommait Longpaut.

Sur la rive gauche de l'Yonne, une voie romaine allant de Sens (Agedincum) à Autun (Augustodunum et antérieurement Bibracte) passait par Villeneuve (villa longa). Sur la rive droite, une piste gauloise reliait Villeneuve à Joigny en passant par Armeau. Un pont de bois, remplacés par un pont de pierres au XIIIe siècle franchissait l’Yonne.

Pendant près de quatre siècles ce fut une vie simple, mais constamment perturbée par d’autres groupes. Notamment, en 451 pendant les guerres barbares entre Normands et Sarrasins. Les hordes d'Attila détruisirent Villeneuve et ses environs quand elles déferlèrent une première fois de Troyes vers Orléans et aussi lors de leur repli.

Royaume de France

A l’arrivée au trône de France des capétiens descendants du comte Eudes, défenseur de Paris contre les normands, la région de Sens fut entraînée vers le domaine capétien alors que Joigny et Auxerre continuaient à dépendre du duc de Bourgogne. Cinq cent ans plus tard, Villeneuve continuait à dépendre du roi de France.

En 1163, un abbé de l’abbaye de Saint-Marien d’Auxerre, Milon de Traye, soucieux de protéger ses religieuses de "Vaul Parfunde" contre les incursions de toutes sortes, offrit au roi des Francs Louis VII de France dit Louis le Jeune des terres de l’abbaye de Villeneuve à la condition que le roi fit bâtir des fortifications. C’est à cette époque que Villeneuve, devenue bastion avancé de Sens, permit de protéger les limites du domaine royal face au comté de Champagne et perdit son appellation de "Villa Longa" pour "villa franca" (ville franche du Roi) puis "Villa nova Régis" (Villeneuve le Roi). Pour qu'elle accroisse rapidement le roi lui donne les privilèges de Lorris. C'est aussi cette année que les serfs de Villeneuve furent affranchis.

Villeneuve est située au débouché d'un gué de l'Yonne commandant le pont, la ville qui s'édifie se construit à la romaine, sur un plan quadrillé rigoureux, à l’intérieur de remparts protecteurs et dominée par son église. Villeneuve fait partie des villes dotées d'un donjon royal « la Grosse Tour », attribut de la puissance et de la gloire de Philippe Auguste dans le droit fil de la Tour du Louvre, qu'il édifie de 1205 à 1211 à l'angle de l'enceinte dressée par son père Louis VII.

A côté de la grosse tour, et dans l'intérieur de l'enceinte, fut bâti le château royal des salles. Philippe Auguste en fait une des huit résidences royales et y tient Parlement en 1204. Saint Louis y réside avant de partir pour la huitième croisade pendant laquelle il meurt à Tunis.

En 1421, les anglais d’Henri V, qui n’avaient pu se rendre maître de Melun et de Montereau, réussirent à prendre Villeneuve et y logèrent une garnison, chassée en 1430. Durant ces neuf années, les habitants de la région subirent les réquisitions, les pillages et les exactions des occupants.

Lors des guerres de religion, Villeneuve est pillée, incendiée et prise par les huguenots de Champlost et de Tonnerre tandis que les garnisons de Saint-Julien-du-Sault et de Dixmont restent fidèle au roi Henri III. L'apaisement revient à Villeneuve, réduite à 200 foyers, avec l'avènement du roi Henri IV.

Au XVIe siècle, Villeneuve se développe avec notamment la construction d'une église par l'architecte jovinien Jean Chéreau. On peut admirer le dessin original au musée. La ville devient un centre commercial et artisanal actif avec l'exploitation et le travail du bois, les tanneries (du tan, chêne broyé de la forêt d'Othe), le commerce du vin, les tuileries. Sur la rivière, les coches d'eau circulent le long du chemin de halage.

Vers le milieu du XVIIIe siècle, la réorganisation par le ministre Trudaine de l’ensemble du réseau routier de la France fit passer sur la rive droite de l’Yonne la grand-route qui, depuis lors, relie Sens à Auxerre et Avallon. Sur la carte de Cassini, qui date de cette époque, la route qui allait sur la rive gauche de Joigny à Sens a disparu complètement. Seule une route subsiste, qui depuis lors a été désignée sous le nom de Nationale N°6.

Sur l’Yonne, des transports fluviaux par « Coches d’eau » (Coche (bateau)) ont été organisés. Un port fluvial a été créé à Auxerre avec un relais coche à Villeneuve exploité par la corporation des Nautes. Vers 1780, la rivière, que l’on a successivement appelé à partir du IIe siècle, "Iconi","Icauna", "Imgana", "Icaunis", "Yona", "Yone" puis Yonne, fut draguée pour favoriser le passage des péniches plus importantes avec traction par mulets ou par chevaux sur un chemin de halage bordant la rivière.

Après la Révolution

La Révolution française marque le changement en 1792 de "le-Roi" en "sur-Yonne". Grâce à la protection de son représentant à Paris, les troubles sont essentiellement symboliques, le plus marquant étant l'emprisonnement de ses notables dans la "Maison aux Cent fenêtres", qui devient la mairie en 1975. Le prince François-Xavier de Saxe est d'ailleurs seigneur engagé et protecteur libéral de Villeneuve et jusqu'en 1792, seigneur de Chaumot près de la ville, et de ses nombreuses seigneuries, qui s'étendait jusqu'à Montargis.

Le philosophe Joubert, fuyant la révolution, vient se réfugier chez un parent à Villeneuve. Il y fait la connaissance de mademoiselle Moreau, qu'il épouse. Il s'installe au 16 de la rue du pont (actuellement rue Joubert), où il reçoit de nombreux amis dont Chateaubriand, venu lors du sacre de Napoléon à Paris puis à plusieurs reprises. Il recueille également Madame de Beaumont qui avait échappé à l'échafaud, et qu'il présente à Chateaubriand.

Entre 1810 et 1815, la région fut une nouvelle fois troublée par les troupes de passage (tant napoléoniennes que prussiennes ou cosaques) à qui elles devaient fournir des vivres et des fournitures.

La route fut élargie et prit le nom de route impériale pour devenir de nos jours route nationale puis départementale dans le cadre de la décentralisation des compétences de voirie.

Le 8 mars 1814, une colonne de 8 000 cosaques venant de Joigny stationna à Villeneuve.

Le 19 mars 1815, à son retour de l'ile d'Elbe, l'empereur Napoléon suivi de sa garde passe à Villeneuve aux cris de « vive l'empereur  », alors que le conseil municipal avait juré fidélité au roi le 12 mars . En tête roulait la voiture du maréchal Drouot et immédiatement la calèche de l’empereur, ornée de fleurs et de rubans tricolores. Deux colonels galopaient à hauteur des portières. Deux cents cavaliers seulement constituaient l’escorte.

Guerre de 1870

Lors de guerre de 1870, l’invasion prussienne déferla sur la région, en particulier, le 18 novembre 1870, avec six cents hommes et six canons sous les ordres du major Lehmann. Une stèle, située dans le faubourg Saint-Nicolas, porte le souvenir des otages fusillés à la suite de l'attaque par des francs-tireurs du courrier prussien.

Époque moderne

Dans l'entre-deux-guerres mondiales, Villeneuve se donne pour maire le « bon » docteur Petiot, catalogué radical-socialiste, qui, s’il fait évoluer la ville, marque néanmoins les esprits par un certain nombre de malversations qui entrainent sa révocation et son départ pour Paris, vers un destin qu'il rendra tragique. Il laisse un souvenir mitigé aux habitants partagés entre leur admiration d'un docteur dévoué aux pauvres et des rumeurs sur la disparition d'une bonne et d'une gérante de laiterie.

La Résistance est importante à Villeneuve en raison de la proximité des maquis de la Forêt d'Othe. L'écrivain résistant espagnol Jorge Semprun est arrêté par la police allemande près de Joigny, avec des papiers au nom de Gérard Sorel, jardinier à Villeneuve-sur-Yonne. La bibliothèque municipale de la ville porte son nom.

Depuis les années 1960, Villeneuve-sur-Yonne fait preuve d'un dynamisme qui l'a transformée en une petite ville accueillante et ouverte, avec des résidences secondaires dans les alentours.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  1927 Auguste Anselme Milachon    
1927 1935 Marcel Petiot Radical Socialiste médecin
1941 1947 Marie-Eugène Durau    
1947 1959 Louis Condemine    
1959 1965 Pierre Seguin    
1965 1971 Georges Baudin    
1971 1972 André Verly    
1972 1977 Sylvain Lucquin    
1977 1993 Roland Bonnion    
1993 1995 André Mallet    
1995 2001 Jean-Luc Dauphin UMP  
2001 2008 Cyril Boulleaux DVG  
2008   Cyril Boulleaux DVG  

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[2] et Cassini[3])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 605 4 885 5 007 4 765 4 966 5 199 4 525 5 357 5 206
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 025 5 018 4 952 5 095 5 084 5 010 5 127 5 117 4 877
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 768 4 666 4 451 3 937 4 099 4 256 4 107 4 321 4 404
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006    
4 365 4 451 4 764 4 980 5 054 5 404 5 307    

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(Évolution de la population de Villeneuve-sur-Yonne - 1793-2006)

Education et jeunesse

Villeneuve sur Yonne compte 5 établissements publics :

  • l'école maternelle de la Tour
  • l'école maternelle Jules Verne
  • l'école primaire Paul Bert
  • l'école primaire Joubert
  • le collège Chateaubriand

La ville compte également un établissement privé :

  • l'école St Louis Notre-Dame

Cette année, le collège Chateaubriand s'est engagé dans le projet Coménius. Ce projet consiste à faire travailler ensemble plusieurs établissements scolaires. Cette année, le thème retenu était celui du développement durable. Le collège travaille en partenariat avec le collège Hivset à Turnhout en Belgique ainsi qu'avec le collège de Lanesboro en Irlande.

La ville est munie d'un restaurant scolaire récent et moderne qui accueille quotidiennement les enfants de toutes les écoles de Villeneuve sur Yonne. Elle dispose également d'une cité de l'enfance. C'est un centre multi-accueil faisant office de crèche et halte-garderie.

Le centre aéré de Villeneuve sur Yonne propose des activités toute l'année. Hors des vacances scolaires, il propose de l'aide aux devoirs tous les soirs. En période de vacances scolaires, celui-ci offre des activités nombreuses et variées. Le service jeunesse de la ville, lui aussi, fait des interventions toute l'année (semaine d'information sur la contraception auprès des collègiens, mois de la prévention et de l'information sur le SIDA, carneval en partenariat avec le centre aéré, vide-grenier spécial jeunes, expositions...). Pendant les vacances scolaires, environ 30 jeunes fréquentent la maison de la Jeunesse chaque jour (activités, sport, sorties...).

Lieux et monuments

  • Pont Saint-Nicolas : c'est une construction de 214 mètres de long qui au XIIIe siècle comportait 16 arches. Les 7 arches d'origine de ce pont, un des plus anciens de Bourgogne, sont toutes de dimensions différentes et espacées irrégulièrement, certaines ogivales et d'autres de plein cintre. A l'époque, il permettait de relier Villeneuve-le-Roi et Villefolle située sur la rive gauche.
  • Enceintes et portes fortifiées :
Des quatre portes d'origine qui perçaient l'enceinte de la ville, il n'en subsiste plus que deux (classées monument historique): la porte de Sens et celle de Joigny. Bâties au XIIIe siècle, elles ont été remaniées au XVIe siècle. Les statuettes en plomb de un mètre de haut de la porte de Joigny représentent des templiers armés qui défendent la ville.
  • Du château royal des Salles il ne reste aucun vestige et la chapelle dédiée à Saint Jean a été détruite en 1820, mais vous pouvez toutefois emprunter la "cour des princes" aujourd'hui rue du Grand Four qui conduisait de l'église au château.
  • La grosse tour ne faisait pas partie de l'enceinte mais on peut supposer qu'elle constitue le donjon du château royal.
  • Des cinq paroisses qui existaient jusqu'à la révolution ne subsiste aujourd'hui que

"l'Église Notre-Dame-de-l’Assomption", digne d'une cathédrale tenant à la fois de l'école champenoise et de l'école bourguignonne. La première pierre fut posée en 1163 par le pape Alexandre III qui posa la même année la première pierre de Notre-Dame de Paris (orgue, vitraux, sculptures). Elle contient plusieurs sculptures classées, propriétés de la commune dont :

  1. la chaire à prêcher du XVIe siècle en bois taillé, classé aux Monuments historiques au titre d'objet en 1992.
  2. une dalle funéraire du XVIe siècle à décor compagnonique, en pierre gravée, classé aux Monuments historiques au titre d'objet en 1992.
  3. sculpture de l'aigle-lutrin en bois polychrome de la seconde moitié du XVIIe siècle, classé aux Monuments historiques au titre d'objet en 1995.
  4. un groupe sculpté des XIVe et XVIe siècles de sept personnages dont le Christ en bois, classé aux Monuments historiques au titre d'objet en 1992.
  • La porte de Joigny abrite le musée,
  • La rue Carnot (ancienne route royale puis grande rue) relie les deux portes de la ville.
  • au numéro 1, l'Hôtel du Chapeau-Rouge face à la commanderie des templiers qui occupait l'actuelle école de garçons.
  • Plus loin le portail renaissance de l'hôtel du dauphin qui tient son nom au séjour qui fit le dauphin Louis père de Louis XVI, de Louis XVIII et de Charles X.
  • au 25 l'ancien siège du bailliage .
  • au numéro 26 : exemple d'architecture bourgeoise de la région alliant pierre et brique,
  • au numéro 41 : ancien relais de poste(façade renaissance) ou maison aux sept têtes représentants des figures mythologiques,
  • au numéro 51 : demeure du XVIIIe siècle, maison du docteur Petiot, alors maire de la ville
  • au numéro 87-89 : l'hôpital Roland Bonnion, le bâtiment actuel du début XVIIIe siècle est construit sur un bâtiment détruit du XIVe siècle offert en 1364 par un bourgeois, Etienne Baujard, pour y accueillait les malades et indigents de la ville.
  • En arrivant à la porte de Sens, l'ancienne propriété des 'Voves' appelée aussi "castel des remparts" et 'Maison aux 95 fenêtres' qui abrite l'actuelle mairie
  • Au numéro 18 de la rue Joubert (ex rue du pont qui menait au bourg de Villefolle) se trouve la demeure des Joubert et l'appartement où demeurèrent les Chateaubriand. Il a été conservé intact avec ses meubles et ses tentures. Plusieurs passages des Mémoires d'outre-tombe évoquent la cité et ses alentours. C'est également ici que se trouvait la maison des religieux de Saint-Marien.
  • Château : cet oppidum était situé sur les hauteurs à trois kilomètres de Villeneuve. Des fouilles furent effectuées sur les ruines du camp défensif gaulois qui tomba aux mains de Jules César. C'est également à Château que les Anglais et les Bourguignons s'établirent en 1420 pour assiéger Villeneuve. Ils en furent chassés en 1430 par les troupes françaises.
  • "Le faubourg Saint-laurent", anciennement "Villefolle", qui était résidence des juifs et des lépreux à l'époque du Haut Moyen Âge, était une paroisse indépendante jusqu'à la révolution et possédait son église, son cimetière et son hôtel-dieu.

Photos

Personnalités liées à la commune

  • Anne Léonard Camille Basset de Châteaubourg (1781-1852), auditeur au Conseil d'État, préfet, maire de Villeneuve-sur-Yonne ;
  • Bénigne Dauvergne de Saint-Mars Châtelain de la grosse Tour, gardien du Masque de fer au Chateau de Palteau alors qu'ils se rendaient à l'Île Sainte-Marguerite.
  • Pierre-Frédéric Bonneville, auteur d'un traité sur les monnaie publié en 1806
  • Leslie Caron, actrice et danseuse franco-américaine née le 1er juillet 1931 à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine y vit depuis de nombreuses années.
  • Chateaubriand : Écrivain romantique et homme politique, il résida à plusieurs reprises chez son ami Joubert à Villeneuve-sur-Yonne, où il écrivit plusieurs chapitres des Martyrs.
  • Léon Feugère, professeur et critique littéraire français ;
  • Joseph Joubert (1754-1824), moraliste et essayiste français, qui s'installa à Villeneuve après son mariage le 8 juin 1793 avec Adélaïde-Victorine-Thérèse Moreau de Bussy ;
  • Thadée Natanson (1868-1940), éditeur créateur de la Revue Blanche, étroitement lié à un monde d'artistes : Romain Coolus, Édouard Vuillard, Pierre Bonnard, Alfred Jarry,Toulouse-Lautrec, Stéphane Mallarmé, Pierre-Auguste Renoir, Octave Mirbeau et Félix Vallotton qu'il recevait avec son épouse, Misia, dans sa maison, ancien relais de poste.
  • Misia Sert : née Marie Sophie Olga Zénaïde Godebska le 30 mars 1872 à Saint-Pétersbourg et morte à Paris le 15 octobre 1950, était une pianiste, amante de Colette, égérie de nombreux peintres, poètes, et musiciens du début du XXe siècle. Elle épousa en première noce Thadée Natanson avec qui elle acheta "Le Relais".
  • Marcel Petiot En 1924 les habitants de Villeneuve voient s'installer un jeune médecin qui plait beaucoup par son dynamisme, il devient maire en 1927 et secrétaire général du conseil de l'Yonne en 1928, année où il se marie. Tout lui réussi, mais en 1932 condamné pour vol d'électricité il est déchu de ses fonctions de maire, abandonne son cabinet et s'installe à Paris. A l'époque, on s'interrogea sur la disparition de sa bonne Louise en 1927, du détournement de prestations des patients qu'il inscrivait à l'aide médicale ou la disparition en 1930 de la gérante de la coopérative laitière que la rumeur publique donnait pour sa maitresse[4].
  • Émile Peynot, né à Villeneuve en 1850 et mort à Paris le 13 décembre 1932.
    Principales œuvres : Prix de Rome en 1880 avec l'enfant prodigue, la statue de Paul Bert à Auxerre, le buste du cardinal Bernadou à la cathédrale de Sens, le monument du centenaire à Buenos Aires, un pavillon de l'exposition universelle de 1900
  • Albert Vergelot (1874-1960) né et enterré à Villeneuve-sur-Yonne. Docteur en droit, lauréat de la faculté de Paris, président de la Cour de cassation de Beyrouth et Damas (alors administrées par la France) de 1920 à 1927.
  • Édouard Vuillard, peintre qui a réalisé un tableau « Toulouse-Lautrec à Villeneuve sur Yonnne » [5] ainsi que « le passeur » [6] réalisé en 1897 pendant un séjour chez les Natanson au Relais, exposé au musée d'Orsay.

Culture

  • Musée des Beaux-Arts : expositions temporaires en été, collections permanentes (Émile Peynot, Théo Balké, artistes locaux et régionaux). Une exposition portant sur 200 ans de Gendarmerie départementale comporte 30 mannequins vêtus d'authentiques uniformes de gendarmes français de 1792 à nos jours.
  • Musée historique : la ville, sa fondation, son histoire, ses monuments.
  • Théâtre : théâtre à l'italienne (1880), plafond de Jean-Pierre Pincemin.
  • Salons : le livre et la plume (mai), fête de la science (juin), fête patronale des 14 et 15 août, feu d'artifice et fête de la vènerie et de la nature, fête de la petite enfance (septembre), salon de la gastronomie et du cadeau de Noël (décembre)
  • Festival Orgue en fête, jeunes talents : des organistes issus du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris animent tout l'été l'église Notre-Dame.
  • Phot'automne : exposition des photos du concours annuel dans les vitrines des commerçants tout le mois de novembre.

Jumelages

Faits divers

Villeneuve-sur-Yonne a fait par deux fois l’objet de la chronique judiciaire :

  • la ville était administrée avant guerre par le tristement célèbre docteur Marcel Petiot, guillotiné en 1946 après avoir été reconnu coupable de 27 assassinats ;
  • c’est à Château (territoire de la commune) que se trouve le domicile de Jean-Pierre Treiber, dans le jardin duquel ont été extraits les corps de deux femmes dans le cadre de l'enquête sur les disparitions de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier.Jean-Pierre Treiber s'est suicidé le 20 février 2010 à la prison de Fleury-Merogis où il a été réincarcéré après son évasion spectaculaire de septembre 2009.

Notes et références

  1. Müller 1996 : MÜLLER (F.) – Nécropole du Néolithique ancien à La Tène moyenne au lieu-dit « Les terres de Prépoux » sur la commune de Villeneuve-sur-Yonne (Yonne). Diplôme de l’École Pratique des Hautes Études, Université de Bourgogne, 1996, 108 p., 71 pl.
  2. Villeneuve-sur-Yonne sur le site de l'Insee
  3. Villeneuve-sur-Yonne sur le site de Cassini
  4. Petiot devant ses juges
  5. Toulouse Lautrec à Villeneuve sur yonnne
  6. Le passeur

Voir aussi

  • Vergelot Albert : De l'unification des peines privatives de liberté, thèse de doctorat, Droit, Paris, E. Duchemin, 1898, 126 p.

Liens internes

Liens externes

Sources

  • Madame Morisson, Villeneuve sur Yonne, 1969
  • Le département de l'Yonne ci-devant champagne (Senonais) et ci devant bourgogne (Auxerrois) Abel Hugo 1835
  • Géographie illustrée de la France par Jules Verne 1879
  • Dictionnaire des communes du département de l'Yonne par Adolphe Joanne 1896
  • Atlas de Trudaine, "Route de Sens à Auxerre jusqu'à Apoigny, " Portion de route de"Villeneuve-Le-Roy" jusqu'à "Armeau", Jean-Prosper MARIAVAL fils. Yonne. R n°7, Dates document 1745/01/01 -- 1780/12/31, consultable en salle de lecture du CARAN aux archives nationales.

Les peintres et Villeneuve sur yonne

  • L'Approche de l'automne, Francis Picabia [8]
  • La Descente de la Croix de Rubens qui se trouve aujourd'hui au musée du Louvre a été saisie à la Révolution à l'église de Villeneuve [9]

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