- Bugey
-
Pour l’article homonyme, voir Bugey (AOC).
Bugey
Le Grand Colombier, 1 538 m, point culminant du Bugey.Subdivision administrative Rhône-Alpes Subdivision administrative Ain Villes principales Haut-Bugey :
Bellegarde-sur-Valserine
Nantua
Oyonnax
Bas-Bugey :
Ambérieu-en-Bugey
Belley
LagnieuSuperficie approximative 2 231 km² Communes 171 Population totale 175 341 hab. (2008[1]) Régions naturelles voisines Dombes
Bresse
Pays de Gex
CôtièreRégions et espaces
connexesArrondissement de Belley et Arrondissement de Nantua
En rose : le territoire approximatif du Haut-Bugey.
En violet : le territoire approximatif du Bas-Bugey.modifier Le Bugey est une région historique située principalement dans l'Ain, entre Lyon et Genève.
Ses habitants sont les Bugistes ou les Bugeysiens (nom tombé en désuétude et utilisé par les sociétés savantes).
Le Bugey composé du Haut-Bugey et du Bas-Bugey, compose lui-même, avec notamment la Bresse, la Dombes et le Pays de Gex, le département de l'Ain.
Sommaire
Géographie de la région
Articles connexes : Haut-Bugey et Bas-Bugey.Frontières extérieures du Bugey
Elle est délimitée par le coude du Rhône de l'est au sud ; à l'ouest, la rivière d'Ain marque la bordure occidentale. Les confins de la partie nord sont sujets à controverse. Le baron Achille Raverat, dans son ouvrage[2] publié en 1867 et traitant des vallées du Bugey, définit la limite nord à la Valserine ; l'usage généralement accepté est d'incorporer les communes du département de l'Ain au Bugey.
Certains distinguent la petite région du Revermont mais, étant située à l'ouest de la rivière l'Ain, elle ne fait pas partie du Bugey. La frontière entre Ain et Jura est donc celle du Bugey.
Géologie
D'un point de vue géomorphologique, le Bugey est composé d'un relief montagneux, partiellement karstifié, qui est la prolongation méridionale du Jura. La datation des roches calcaires du Bugey se situe entre le jurassique pour les anticlinaux et le crétacé pour les synclinaux. Les plissements sont bien visibles selon les affleurements et les falaises. Certains sont assez remarquables lorsque l'on remonte la vallée de l'Albarine, au niveau de Saint-Rambert-en-Bugey. Ce massif continue au-delà du Rhône, en Savoie, et constitue le « Petit Bugey » qui est désormais connu comme Avant-Pays savoyard.
Le point culminant du Bugey est le Grand Colombier 1 538 m. C'est aussi l'un des plus hauts sommets du massif du Jura.
Climatologie
Article connexe : Climat de l'Ain.Le Bugey connait des étés chauds propres à un climat semi-continental[3], propices à la culture de certains cépages, mais avec des précipitations importantes. Les hivers sont marqués par l'influence montagnarde, un peu adoucis par les dernières influences océaniques venant buter sur les montagnes, apportant des précipitations importantes au pied des reliefs.
Climatologie du Haut-Bugey
Voici un aperçu du climat d'Oyonnax, pour l'année 2007 :
Mois Jan. Févr Mars Avr. Mai Juin Jui. Août Sep. Oct. Nov. Déc. Températures maximales moyennes (°C) 3 6 9 13 18 22 24 24 21 14 8 4 Températures minimales moyennes (°C) -2 -1 1 3 7 11 12 11 9 6 2 -1 Températures moyennes (°C) 1 2 5 9 13 17 19 18 15 10 5 2 Précipitations (hauteur moyenne en mm) 74 74 74 61 71 84 66 79 79 74 89 81 Source : Météo France et Météo123[4] Climatologie du Bas-Bugey
La station météo d'Ambérieu-en-Bugey (alt. 250 mètres) se trouve dans le Bas-Bugey. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :
Relevés à Ambérieu 1961-1990 mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -1,7 -0,3 1,4 4,2 8,3 11,2 13,4 12,9 10,5 7,1 2,3 -0,8 5,7 Température moyenne (°C) 1,8 3,7 6,4 9,6 13,8 17,1 19,8 19,1 16,3 11,8 6,1 2,5 10,7 Température maximale moyenne (°C) 5,3 7,8 11,4 15,1 19,3 23,1 26,2 25,3 22,0 16,4 9,9 5,7 15,6 Précipitations (mm) 93,8 86,9 100,8 93,9 111,5 98,2 66,5 91,6 98,1 102,7 107 102,1 1 153 Source : www.infoclimat.fr : Ambérieu (1961-1990)[5]Héraldique
Blasonnement De gueules au lion d'hermine.Divisions administratives du Bugey
Le Bugey fait partie du département de l'Ain. Sa division correspond peu ou prou à un des types de division administrative du département, l'Arrondissement. En effet, le territoire du Haut-Bugey s'apparente fortement à celui de l'Arrondissement de Nantua ; le territoire du Bas-Bugey à celui de l'Arrondissement de Belley.
Arrondissement de Nantua
L'Arrondissement de Nantua correspond approximativement au Haut-Bugey et regroupe 7 cantons pour 64 communes, pour une population totale d'environ 84 461 habitants[1] en 2008.
Les villes les plus importantes sont : Oyonnax, Bellegarde-sur-Valserine, Hauteville-Lompnès et Nantua.
Arrondissement de Belley
L'Arrondissement de Belley correspond approximativement au Bas-Bugey et regroupe 9 cantons pour 107 communes, pour une population totale d'environ 90 880 habitants[1] en 2008.
Les villes les plus importantes sont : Ambérieu-en-Bugey, Belley et Lagnieu.
Démographie
Articles détaillés : Démographie du Haut-Bugey et Démographie du Bas-Bugey.Le cas spécifique du Valromey
Article détaillé : Valromey.Une des principales transitions géographiques entre Haut-Bugey et Bas-Bugey se réalise dans la vallée du Valromey, vallée drainée par le Séran. Le Valromey s'ouvre au sud, à Artemare ; au nord, il se poursuit par le plateau de Retord.
Cette région historique était à l'origine autonome et distincte du Bugey ; d'ailleurs le Bugey et le Valromey ont tous deux été explicitement adjoints à la France suite au traité de Lyon, du 17 janvier 1601.
Aujourd'hui, assimilé au Bugey, le Valromey n'en garde pas moins une certaine spécificité, de par sa double polarisation, à la fois vers le Haut-Bugey et vers le Bas-Bugey. En effet, si on retient la simplification administrative présentée ci-dessus - et sur les seize communes actuelles qui composent le Valromey :
Treize communes « dépendraient » du Bas-Bugey : Artemare, Belmont-Luthézieu, Brénaz, Champagne-en-Valromey, Chavornay, Lochieu, Lompnieu, Ruffieu, Songieu, Sutrieu, Talissieu, Vieu et Virieu-le-Petit ; alors que trois communes « dépendraient » du Haut-Bugey : Hotonnes, Le Grand-Abergement et Le Petit-Abergement.
Ce constat rend donc impossible une adjonction totale du Valromey contemporain, à l'une ou l'autre des deux subdivisions du Bugey.
Origine du nom
La légende du Bugey
-
- Bugia, la compagne de Bel, lui-même un des fils qu'aurait eu Japhet et donc à ce titre, petit-fils de Noé. À l'occasion du départ à travers le monde, des petits-fils de Noé, Japhet donna à Bugia, un petit sachet, en lui indiquant qu'elle devait l'ouvrir et en répandre le contenu seulement quand Bugia et Bel auraient trouvés le pays de leurs rêves. Après une longue route, Bugia et Bel arrivèrent dans un endroit plaisant qui séduisit Bugia. Bel décida de nommer l'endroit du nom de sa bien-aimée ; alors, Bugia vida sur le sol, le contenu du sachet transmis par Japhet. Le lendemain matin, le Bugey s’éveilla couvert de vignobles, de fleurs et d’arbres formant ainsi une nature luxuriante.
Origines du terme
Dès 1195, le terme de terra de beuzeis disparait pour se transformer en beugeys en 1372 puis en beugeis en 1613 pour enfin trouver sa forme actuelle en 1722.
Éléments d'Histoire du Bugey
Antiquité
Avant l'occupation par l'Empire romain, à partir de 58 av. J.-C., le Bugey est partagé[6] entre différents peuples : les Séquanes, les Helvètes, les Ambarres et les Allobroges[Note 1]. Durant la présence romaine, le Bugey bénéficie de sa situation géographique privilégiée[6] ; en effet, la région se trouve à proximité de la péninsule italienne d'une part, et de Lugdunum, alors capitale des Gaules, d'autre part. Des marques de ce développement sont encore visibles dans le Bugey : par exemple, la voie romaine à Belley, ou encore l'aqueduc romain de Vieu. Dans le Haut-Bugey, le temple romain d'Izernore témoigne de la présence romaine.
Moyen Âge et renaissance
Liste des seigneuries du Bugey[7]- Arfeville, 1614, famille du Breul ;
- Balmey, 1600, famille du Breul ;
- Berruyre, 1489, famille de Candie ;
- Bolomier, 1650, famille de Bolomier, famille de Conzié ;
- Briord, érigée en comté en septembre 1690 en faveur de La famille de Briord ;
- Champollon, 1527, famille du Louvat ;
- Chanves, 1397, famille de Chiel, 1498, famille de Migieu ;
- Chadernost, 1600, famille de Bordes ;
- Châteauneuf, famille de Savoie, marquisat sous le nom de Valromey en 1612 ;
- Chavana, unie à celle de La Bastie sur Cerdon érigée en baronnie en 1570 ;
- Chenavel, 1483, famille du Breul, 1556, de Bordes, unie à celle de La Bastie sur Cerdon érigée en baronnie en 1570 ;
- Chiel, 1265, famille de Chiel ;
- Corlier, famille du Breul ;
- Douvres, famille d'Oncieux ;
- Escrivieux, 1500, famille d'Escrivieux ;
- Evieu, 1630, maison de Cordon ;
- La Balme, famille de Clermont-Saint-Jean ;
- La Balme sur Assens, 1495, famille de Montfalcon ;
- La Bruyère, famille de Candie ;
- Langes, 1530, famille de Longecombe, unie à celle de La Bastie sur Cerdon érigée en baronnie en 1570 ;
- La Thuillière, 1611, famille Rubat ;
- La Salle, englobée au comté de Briord en 1690 ;
- La Tour de Neuville sur Ain, en limite de La Bresse, 1444, famille de Loriol ;
- Le Pard, englobée au comté de Briord en 1690 ;
- Longecombe, 1280, famille de Longecombe ;
- Lourdoueix Saint Pierre, 1668, famille du Breuil ;
- Loyse, 1544, maison de Candie ;
- Luysandres, 1436, famille de Guyot, 1437, famille de Monspey ;
- Mirigna, 1400, famille de Chatard ;
- Montalègre, 1611, famille Rubat ;
- Montarfier, 1483, famille du Breuil ;
- Montelier, 1397, famille de Chiel ;
- Montreal, érigée en comté le 22 juillet 1570 en faveur de Oddinet, 1750, famille de Douglas ;
- Mussel, 1573, famille de Gerbais ;
- Perrosset, 1497, famille de Longecombe ;
- Poncin, 1700, famille de Conzié ;
- Saconay, 1650, famille du Breuil ;
- Saint Aubin, 1588, famille d'Oncieux ;
- Saint Denis sur Chausson, 1375, famille de Gerbaix ;
- Saint Martin, englobée au comté de Briord en 1690 ;
- Saint Rambert, érigée en marquisat le 5 octobre 1576 en faveur de La famille de Savoie, 1601, famille de Nemours ;
- Saint Sorlin, érigée en baronnie en 1529 en faveur de La famille de La Baume ;
- Sainte Julie, 1600, famille de Lyobard ;
- Thucy, 1611, famille Rubat ;
- Valromey, érigée en marquisat en février 1612 en faveur de La famille d'Urfe ;
- Yesmes, 1343, famille d'Oncieux ;
Le rattachement à la France en 1601
En 1077, le comte Amédée II de Savoie avait reçu de l'empereur Henri IV du Saint-Empire, la confirmation de ses droits sur la seigneurie du Bugey ; la maison de Savoie conforte alors sa domination sur la région. Il restera savoyard jusqu'au traité de Lyon en 1601. Celui-ci rattache le Bugey, la Bresse et le Pays de Gex à la France.
La Révolution française
Article connexe : Jean Anthelme Brillat-Savarin.Aux premières heures de la Révolution française, Jean Anthelme Brillat-Savarin, né à Belley dans le Bas-Bugey, est député du tiers état à l'Assemblée constituante où il représente d'ailleurs, la région de Belley. Ainsi, il participe aux débats concernant la création du département de l'Ain, le 25 janvier 1790.
La première guerre mondiale
Suite à la fin de la guerre, le village de Peyrieu, dans le Bas-Bugey inaugure l'un des premiers monument aux morts de France[réf. nécessaire].
La seconde guerre mondiale
Article connexe : Maquis de l'Ain et du Haut-Jura.Après l'armistice du 22 juin 1940, la division entre zone occupée et zone libre place le Bugey du côté zone libre mais tout proche de la ligne de démarcation. L'armée secrète va être particulièrement active dans l'Ain ; En effet, sur les huit camps de maquisards recensés en 1943[8], un certain nombre se situe dans le Bugey ; en particulier, le plus ancien d'entre eux, le camp de Chougeat, dans le Haut-Bugey, ouvert en mars 1943, qui regroupe une soixantaine de maquisards sous le commandement de Charles Bletel[9]. Lui-même, à l'instar des commandements des autres camps de la région est placé sous la direction du capitaine Henri Romans-Petit ; celui-ci va d'ailleurs conduire la première action d'envergure du maquis de l'Ain et du Haut-Jura : la prise du dépôt d'intendance des Chantiers de la jeunesse à Artemare, dans le Bas-Bugey, où le commando prend les uniformes que les maquisards utiliseront lors du défilé du vingt-cinquième anniversaire de l'Armistice de 1918. En effet, le 11 novembre 1943, 200 maquisards défilent en armes, à Oyonnax. Suite au défilé, les Allemands se rendent à Oyonnax en décembre 1943. Le maire, Paul Maréchal et son adjoint, Auguste Sonthonnax, sont fusillés un mois après, le 11 décembre 1943[10]. Quelques semaines plus tard, la presse anglo-saxonne diffuse l'information concernant le défilé qui, dit-on, a achevé de convaincre Winston Churchill de la nécessité d'armer la Résistance française[11]. Oyonnax fut récompensée de son enthousiasme par la Médaille de la Résistance qui figure sous son blason ; cette décoration fut également attribuée à la ville de Nantua[Note 2].
Lieux de mémoire dans le Bugey
- Le Mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance est située sur la commune de Cerdon, situé dans le Haut-Bugey. Sa construction est décidée par l'Association des anciens du maquis de l'Ain présidée par le colonel Henri Romans-Petit et débute le 26 juin 1949 pour une inauguration le 29 juillet 1951[12]. Elle est financée par l'État français, le département de l'Ain et des dons privés. Le corps d'un maquisard inconnu y est inhumé lors d'une cérémonie présidée par Gaston Monnerville le 20 mai 1954 puis un cimetière réunissant 88 maquisards est ensuite créé puis inauguré le 24 juin 1956 par le Général de Gaulle. La citation de Louis Aragon issue du dernier vers de La Chanson du franc-tireur de Louis Aragon « Où je meurs renaît la Patrie » est gravée sur le monument[13].
Liste des inhumés du Val d'EnferSource : [PDF]Cimetière des maquis de l'Ain au Val D'enfer à Cerdon sur www.maquisdelain.org.
Numéro
de la tombeNom Précisions Date de décès
ou de disparition2 « L'inconnu paraissant 25 ans » Exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux-la-Pape 29 juin 1944 3 Inconnu 2 septembre 1944 4 Inconnu 2 septembre 1944 5 Inconnu 17 juin 1944 6 Inconnu 17 juin 1944 7 Inconnu 17 juin 1944 8 Inconnu 17 juin 1944 9 Inconnu 2 juin 1944 10 Inconnu 8 février 1944 11 Inconnu 8 février 1944 12 Inconnu 8 février 1944 13 Inconnu 17 juin 1944 14 Inconnu 20 juin 1944 15 Antoine Chaffurin 9 juin 1944 16 Marc Van 8 juin 1944 17 Louis Oppizzi 18 juin 1944 18 René Gazeneau 16 septembre 1944 19 Jean Chaline 19 juillet 1944 20 Georges Fusillier 17 juin 1944 21 Roger Lavenir 3 septembre 1944 22 Henri Gaudier 12 juillet 1944 23 Jean Lachambre 6 février 1944 24 Germain Chevrulet 5 février 1944 25 Chartes Morel 23 août 1944 27 Inconnu 12 février 1944 28 Inconnu 14 juin 1944 29 Inconnu 14 juin 1944 30 Inconnu 23 août 1944 31 Inconnu 8 avril 1944 32 Inconnu 7 janvier 1944 33 Inconnu 14 juillet 1944 34 Inconnu 14 juillet 1944 35 Inconnu 15 avril 1944 36 Inconnu 9 avril 1944 37 Inconnu 9 avril 1944 38 Inconnu 9 avril 1944 39 Inconnu 13 avril 1944 40 Marcel Guillemet 17 juin 1944 41 René Vulin 8 mars 1944 42 Pierre Krzyzkowsky 30 juin 1944 43 Simon Monnet 18 décembre 1944 44 Jean Holzer 1er septembre 1944 45 Alexis Arnoux 20 juin 1944 46 Maylick Flanchmann 6 avril 1944 47 Pierre Joly 11 août 1944 48 Marcel Grumot 30 décembre 1943 49 Céleste Trévison 8 avril 1944 50 Hermenegilde Martin-Paton 10 avril 1944 52 Lucien Bonnet Commandant 16 juin 1944 53 Inconnu 20 juin 1944 54 Inconnu 20 juin 1944 55 Inconnu 20 juin 1944 56 Inconnu 20 juin 1944 57 Inconnu 20 juin 1944 58 Manuel Palamino 12 février 1944 59 Vittoriano Sanchez 8 mars 1944 60 Miguel Saez-Sanchez 10 avril 1944 61 José Canovas-Larios 20 juin 1944 62 Jean Espinoza-Sayago 15 juin 1944 63 Charles Blétel Lieutenant 14 juillet 1944 65 Édouard Bourret Capitaine 16 décembre 1943 66 Inconnu 20 juin 1944 67 Marc Léobon 7 avril 1944 68 Félix Righetti 14 juillet 1944 69 Maurice Chevalier 2 février 1944 70 Henri Porte 22 juin 1944 71 Louis Krzyzkowski Exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux-la-Pape 29 juin 1944 72 Ivan Tchernov 14 juin 1944 73 Marcel Gallet 13 juillet 1944 74 Abdallah-Ben-Mohammed 1er septembre 1944 75 Ben Barbache, Ben Mouloud 6 juillet 1944 76 Ben Mohamed ben Larbi, Khalifa 6 juillet 1944 77 Ammar ben Belkacem, Souli 6 juillet 1944 78 Ali Bensaïdi 1er septembre 1944 78 bis Inconnu 12 juillet 1944 79 Inconnu 12 juillet 1944 80 Inconnu 22 août 1944 81 Mathieu Guillemaud 12 juillet 1944 82 Miguel Ramos 1er septembre 1944 83 Alexandre Bant 11 juin 1944 84 Heinrich Weber 31 août 1944 85 Henri Duvert 12 juillet 1944 86 Charles Marmier 8 février 1944 87 Louis Juhem Sergent 11 avril 1944 88 Fernand Juhem Sergent-chef 15 novembre 1944 89 Joseph Juhem 7 février 1944 90 Paul Sixdenier Aspirant 29 janvier 1944 91 Albert Chambonnet Colonel. Chef de la Région R1 27 juillet 1944 92 Robert Ducasse-Vergaville Colonel. Chef des Régions R8 ET RB Disparu le 29 juillet 1944 - Le musée départemental d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de l'Ain et du Haut-Jura est un musée situé à Nantua, en haut-Bugey, dont le thème est celui de la France durant la Seconde Guerre mondiale et plus spécialement l'histoire de la Résistance et des maquis de la région[14]. Il est inauguré le 12 août 1986[15].
-
Mémorial des Maquis de l'Ain et de la Résistance à Cerdon.
-
Le musée de la Résistance et de la Déportation à Nantua.
-
La tombe du colonel Henri Romans-Petit, Chef des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, à Oyonnax.
Tourisme dans le Bugey
Article connexe : Tourisme dans l'Ain.Au risque de paraître trop élogieux, Brillat-Savarin écrit à propos de Belley et du Bugey :
« Belley, capitale du Bugey, pays Charmant où l'on trouve de hautes montagnes, des collines, des fleuves, des ruisseaux limpides, des cascades, des abîmes, vrai jardin anglais de cent lieues carrées (...) »
— Jean Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût[16]
Tourisme du Haut-Bugey
Article détaillé : Tourisme et lieux remarquables du Haut-Bugey.Tourisme du Bas-Bugey
Article détaillé : Tourisme et lieux remarquables du Bas-Bugey.Le Bugey dans les arts et la culture
Voir la catégorie : Gastronomie du Bugey.Gastronomie dans le Bugey
Article connexe : Gastronomie dans l'Ain.Outre le fait que le Bas-Bugey est la patrie de Jean Anthelme Brillat-Savarin (gastronome français et auteur de la Physiologie du goût, né le 2 avril 1755 à Belley), le Bugey compte nombre de spécialités gastronomiques : des fromages, des vins mais également des recettes.
Les fromages du Bugey
Voir la catégorie : Fromage du Bugey.Dans le Bas-Bugey, on peut notamment citer le Chevret, également connu sous la dénomination tome de Belley ; on trouve également le ramequin fabriqué exclusivement à Saint-Rambert-en-Bugey. Dans le Haut mais également dans le Bas-Bugey, la zone d'appellation d'origine contrôlée du comté concerne un grand nombre de communes du Bugey.
Les vins du Bugey
Article détaillé : Vignoble du Bugey.Voir la catégorie : Vignoble du Bugey.Le vignoble du Bugey compte trois appellations pour cinq dénominations géographiques :
- appellation bugey[17], dont :
- dénomination cerdon ;
- dénomination manicle ;
- dénomination montagnieu ;
- appellation roussette du Bugey, dont :
- dénomination montagnieu ;
- dénomination virieu-le-Grand ;
- appellation seyssel (en partage avec le vignoble de Savoie).
Autres spécialités du Bugey
Dans le Haut-Bugey, on peut citer la sauce Nantua dont le nom vient de la ville de Nantua ; elle accompagne principalement les quenelles.
Grandes tables du Bugey
Article connexe : Liste des restaurants étoilés par le Guide Michelin.De 1933 à 1937, le restaurant La mère Bourgeois à Priay, tenu par Marie Bourgeois, est le premier restaurant du département de l'Ain a obtenir les 3 étoiles du Guide Michelin.
Le Bugey dans la littérature
Honoré de Balzac célèbre la beauté des paysages du Bugey dans[18] La Peau de chagrin :
« Raphaël ne supportait son fardeau qu'au milieu de ce beau paysage, il y pouvait rester indolent, songeur, et sans désirs. Après la visite du docteur, il alla se promener et se fit débarquer à la pointe déserte d'une jolie colline sur laquelle est situé le village de Saint-Innocent. De cette espèce de promontoire, la vue embrasse les monts de Bugey, au pied desquels coule le Rhône, et le fond du lac ; mais de là Raphaël aimait à contempler, sur la rive opposée, l'abbaye mélancolique de Hautecombe. »
— Honoré de Balzac, La Peau de chagrin[18]
Auteurs du Bugey
- Honoré d'Urfé, seigneur de Virieu-le-Grand et marquis du Valromey qui est l'auteur du premier roman-fleuve de la littérature française, L'Astrée ; l'œuvre se déroule principalement dans le Forez mais son auteur est une figure historique du Valromey et donc implicitement du Bugey.
- Abraham de Vermeil, né à Cerdon vers 1555, est un poète baroque.
Quelques villes et villages du Bugey
Voir la catégorie : Commune du Bugey.Galerie : Villes et villages du BugeySommaire : Haut - A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
- Saint-Denis-en-Bugey
- Saint-Martin-du-Frêne
- Saint-Rambert-en-Bugey
- Saint-Sorlin-en-Bugey
- Seyssel
- Songieu
T
U
V
W
X
Y
Z
Notes et références
Notes
- allobroge dans le Bugey, conditionne en partie le choix de l'appellation IGP allobrogie, issue du vignoble du Bugey. La présence
- Oyonnax et Nantua, toutes deux dans le Bugey (le Haut-Bugey en l'occurrence), mais également Meximieux située dans la Côtière. À noter, que seules 17 collectivités territoriales ont reçues cette décoration dont trois du département de l'Ain :
Références
- (fr) Populations légales 2008 des arrondissements du département sur site de l'Insee, 2008. Consulté le 1er avril 2011.
- Achille Raverat, Les vallées du Buge. : Excursions historiques, pittoresques et artistiques dans le Bugey, la Bresse, la Savoie et le Pays de Gex., vol. 2, 1867
- WWF et la National Geographic, le climat semi-continental (appelé aussi climat océanique dégradé) correspond à l'écorégion terrestre Western European broadleaf forests (forêt de feuillus de l'Europe occidentale). Source : WWF Wildfinder. Selon le
- Météo123 (À Oyonnax) et Météo France Base de données météo par
- Archives climatologiques mensuelles d'Ambérieu de 1961 à 1990, sur le site www.infoclimat.fr.
- (fr) Aperçu de l'histoire du Bugey sur www.cc-belley-bas-bugey.com. Consulté le 7 avril 2011.
- Dictionnaire des fiefs, seigneuries, châtellenies de l'ancienne France, H.Gourdon de Genouillac, éd. E.Dentu, 1862.
- Le profil des camps fin 1943. Consulté le 11 septembre 2010
- Charles Bletel. Consulté le 6 avril 2011
- Paul Maubourg, Les mauvais souvenirs : Mémoires d'un orphelin de guerre d'Oyonnax, Oyonnax, 2007, 152 p. (ISBN 2-9520740-2-5) p. 43
- Paul Maubourg, Les mauvais souvenirs : Mémoires d'un orphelin de guerre d'Oyonnax, Oyonnax, 2007, 152 p. (ISBN 2-9520740-2-5) p. 42
- Mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance. Consulté le 4 février 2011
- Le monument à la mémoire des Maquis de l’Ain au Val d’Enfer à Cerdon sur http://www.portraits-monuments-ain.fr/. Consulté le 4 février 2011
- Musée d'histoire de la Résistance et de la Déportation de l'Ain et du Haut-Jura sur http://www.maquisdelain.org/. Consulté le 4 février 2011
- Fréquentation des musée en France en 2008 sur http://www.culture.gouv.fr/. Consulté le 5 avril 2011 [PDF]
- Jean Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût, vol. 4, t. 1, Just Tessier, libraire, 1834, 4e éd., 390 p. [lire en ligne (page consultée le 4 avril 2011)], p. 30, note de bas de page.
- Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
- La Peau de chagrin, Honoré de Balzac, éd. Furne, vol.14, p.201.
Voir aussi
Voir la catégorie : Bugey.Articles connexes
- Le bugey composé du Haut-Bugey et du Bas-Bugey
- La centrale nucléaire du Bugey
- La ligne du Haut-Bugey
- Avant-Pays savoyard
Liens externes
Wikimedia Foundation. 2010.